Atelier sur le Mécanisme de Financement Mondial en soutien à Chaque Femme Cha...
Protection sociale de santé au cambodge evolution actuelle du projet SKY_P. Le Roy
1. Protection sociale santé au Cambodge
Evolution actuelle du projet SKY
Bistrot
19 avril 2012
Pascale Le Roy - GRET
Project
Funded by
2. SKY en 2011
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• 70 000 assurés et 126 personnes employées; couverture des
charges 32%; fin de financement AFD décembre 2011;
• Une année charnière en terme d’institutionnalisation;
• Une année de recherche de fonds en urgence avec deux
bailleurs prêts à financer dont un bailleur du MOH;
• Une année de blocage institutionnel imprévu: blocage du MOH
vis-à-vis du modèle SKY et donc blocage des fonds identifiés;
• Une année de blocage irrationnel: vers le transfert des
activités de SKY à des opérateurs locaux et fin d’activités en
juin 2012.
3. Enjeux actuels
• Enjeu: transférer et non pas fermer avant fin juin 2012 pour
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permettre une continuité dans la couverture santé pour les
assurés; risque de fermeture si appels d’offre non mis en place
dans les temps malgré relance par le Gret et les partenaires;
• Poursuivre les discussions avec Amret sur le montage d’un
micro-assureur social;
• Partager les acquis au sein du Social Health Protection
Association sur les conditions de la pérennité financière des
operateurs de CBHI au Cambodge dans le contexte actuel;
• Partager les leçons apprises dans le cadre de la conférence
internationale de micro assurance santé en Novembre 2012;
• Partager les acquis et leçons en interne (sur SKY et HIP) et en
tirer les conclusions en terme de mode d’intervention dans le
secteur de la micro assurance et protection sociale santé.
4. Les défis de Sky sont ceux de la micro
assurance-santé aujourd’hui (1)
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Parce que volontaire et à vocation sociale, la MA doit :
• Proposer un paquet de services de santé attractif et notamment
complet pour répondre aux besoins de la population cible
(notamment les soins primaires);
• Etre attractif tout en maintenant un niveau de cotisation
accessible pour la population cible ayant des revenus modestes
(or plus on couvre plus c’est cher);
• Contractualiser une offre de soins financièrement accessible tout
en restant attractif (or problème de réputation des prestataires
de soins publics généralement moins chers);
• Etre autonome financièrement tout en étant financièrement
accessible (or la capacité contributive de la population cible est
limitée)
5. Les défis de Sky sont ceux de la micro
assurance - santé aujourd’hui (2)
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• Développer des techniques de promotion adaptées pour
convaincre les populations afin d’avoir des taux d’adhésion
suffisants pour espérer être pérenne financièrement (or une
gestion de proximité et professionnelle coute cher);
• Limiter les coûts de gestion pour rester accessible tout en
contrôlant les risques propres à l’assurance volontaire (anti-
sélection notamment) et en étant proches des assurés pour établir
la confiance.
L’ensemble de ces équilibres est difficile à trouver sans subvention du
système compte tenu de sa vocation sociale santé et de la faiblesse des
taux d’adhésion observés dans les systèmes de micro-assurance santé
aujourd’hui.
6. Micro-assurance et protection sociale santé
Micro-assurance santé = une solution réaliste pour commencer à couvrir le
secteur informel dans le cadre d’une stratégie nationale de protection sociale
6 avec comme conditions minimales:
Une réelle volonté politique de l’Etat pour:
• Améliorer la qualité des soins et proposer un paquet de services de qualité
(attractif);
• Limiter la part de la cotisation payée par le seul assuré pour maintenir son
accessibilité (élargir la base de solidarité, créer des péréquations: riches
pauvres, urbains, ruraux, formels, informels);
• Encourager les adhésions localement et avancer progressivement vers
l’obligatoire (levier politique local/ national).
Un dialogue bailleurs de fonds, Etat, opérateurs pour :
• mettre en place un calendrier de reprise du rôle des bailleurs pour le
subventionnement de la cotisation afin de rester accessibles aux
populations vulnérables en dehors des plus pauvres pris en charge par les
mécanismes d’aide sociale (fonds d’équité).
• Que, si subvention d’Etat accordée, celle-ci soit réelle et régulière.
Un mode d’intervention des ONG à faire évoluer