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LES  LUMIERES  DE  LA  VILLE PARIS août 2003 et  septembre 2004 par Jean-Paul BARRUYER
LA  LUMIERE,  OBSESSION  DU  PHOTOGRAPHE  ! Jusqu’à présent la technique mettait à la disposition du photographe toute une palette de fonctions qui rendaient l’erreur presque impossible : la visée reflex, le réglage optimal  ouverture-vitesse ou la mise au point automatique sur le sujet,  pour ne citer que les principales. Toutefois, entre ce qui était perçu dans le viseur avant le déclenchement et le résultat sur la  photo papier, il y avait parfois tout un monde et surtout beaucoup de déception, même si le cliché était techniquement parfait !..  Car c’est oublier que « photographie » signifie étymologiquement  « écriture de la lumière ». Or, cette lumière si magique qui nous enchante et que seul l’œil  humain sait capter dans toute sa subtilité était souvent dénaturée dans la chaîne complexe du traitement chimique de l’image propre au procédé argentique.  Désormais avec la technologie numérique, l’image mémorisée dans l’appareil au moment de l’appui sur l’obturateur et restituée plus tard sur le support de votre choix, sera identique à celle captée par l’objectif et affichée sur le petit écran de l’appareil. A vous maintenant les contre-jours délicats, les effets brumeux  pleins de poésie, les transparences magiques ou les nuits féériques : la photographie n’aura désormais plus qu’une limite, celle de votre inspiration et de votre imagination ! Le photographe est un obsédé de la lumière. Obsession  positive dans le sens qu’il mène une quête permanente et renouvelée de la lumière la plus belle ou la plus surprenante : lumière du jour ou de la nuit, lumière chaude ou froide, lumière douce ou violente,  lumière naturelle ou artificielle, lumière directe ou réverbérée, lumière aérienne, végétale ou minérale… Mais aussi obsession négative dans le sens qu’il en redoute parfois les conditions extrêmes ou les résultats souvent forts éloignés de la magie de l’instant. Pour ce diaporama, et afin d’illustrer mon propos,  j’aurais pu tout aussi bien choisir une ville autre que Paris, ou même ne pas le situer géographiquement. Mais compte tenu de l’abondante moisson d’images que j’ai prises dans la capitale (plus de 3.000 en numérique) et de la majesté de ses sites, je n’ai pu résister aux charmes, parfois avec facilité je l’avoue, de celle qui est considérée comme  la ville Lumière,  la ville des Lumières ! J’ai pensé un moment intituler ce diaporama « Les Lumières de Paris ». C’était  hélas le titre d’un film sans grand intérêt de 1938 avec Tino Rossi. Tant qu’à plagier une œuvre, autant choisir la meilleure. J’espère que les ayants droit de Charlie Chaplin ne m’en tiendront pas rigueur, les sujets traités étant fort  différents,  et n’y verront qu’un modeste hommage à l’ un des plus grands poètes de l’image.  Jean-Paul BARRUYER
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  • 2. LA LUMIERE, OBSESSION DU PHOTOGRAPHE ! Jusqu’à présent la technique mettait à la disposition du photographe toute une palette de fonctions qui rendaient l’erreur presque impossible : la visée reflex, le réglage optimal ouverture-vitesse ou la mise au point automatique sur le sujet, pour ne citer que les principales. Toutefois, entre ce qui était perçu dans le viseur avant le déclenchement et le résultat sur la photo papier, il y avait parfois tout un monde et surtout beaucoup de déception, même si le cliché était techniquement parfait !.. Car c’est oublier que « photographie » signifie étymologiquement « écriture de la lumière ». Or, cette lumière si magique qui nous enchante et que seul l’œil humain sait capter dans toute sa subtilité était souvent dénaturée dans la chaîne complexe du traitement chimique de l’image propre au procédé argentique. Désormais avec la technologie numérique, l’image mémorisée dans l’appareil au moment de l’appui sur l’obturateur et restituée plus tard sur le support de votre choix, sera identique à celle captée par l’objectif et affichée sur le petit écran de l’appareil. A vous maintenant les contre-jours délicats, les effets brumeux pleins de poésie, les transparences magiques ou les nuits féériques : la photographie n’aura désormais plus qu’une limite, celle de votre inspiration et de votre imagination ! Le photographe est un obsédé de la lumière. Obsession positive dans le sens qu’il mène une quête permanente et renouvelée de la lumière la plus belle ou la plus surprenante : lumière du jour ou de la nuit, lumière chaude ou froide, lumière douce ou violente, lumière naturelle ou artificielle, lumière directe ou réverbérée, lumière aérienne, végétale ou minérale… Mais aussi obsession négative dans le sens qu’il en redoute parfois les conditions extrêmes ou les résultats souvent forts éloignés de la magie de l’instant. Pour ce diaporama, et afin d’illustrer mon propos, j’aurais pu tout aussi bien choisir une ville autre que Paris, ou même ne pas le situer géographiquement. Mais compte tenu de l’abondante moisson d’images que j’ai prises dans la capitale (plus de 3.000 en numérique) et de la majesté de ses sites, je n’ai pu résister aux charmes, parfois avec facilité je l’avoue, de celle qui est considérée comme la ville Lumière, la ville des Lumières ! J’ai pensé un moment intituler ce diaporama « Les Lumières de Paris ». C’était hélas le titre d’un film sans grand intérêt de 1938 avec Tino Rossi. Tant qu’à plagier une œuvre, autant choisir la meilleure. J’espère que les ayants droit de Charlie Chaplin ne m’en tiendront pas rigueur, les sujets traités étant fort différents, et n’y verront qu’un modeste hommage à l’ un des plus grands poètes de l’image. Jean-Paul BARRUYER
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