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ECONOMIE GENERALE 
Introduction : 
DSCG 6 (15 crĂ©dits ECTS) est une Ă©preuve de Grand oral d’économie se dĂ©roulant 
partiellement anglais : 
Manuel de référence : DSCG 6 (Burland), foucher 
DĂ©roulement de l’épreuve : 
- Exposé en français 20 min 
- Entretien en français 20 min 
- Entretien en anglais de 20 min soit au total une heure d’épreuve 
Document en anglais, la question traitée en français 
Deux heures de préparation. 
Ici, en CCA : deux mini Ă©preuves orales en M1 et M2 
Pour chaque « mini » oral : 
- Exposé en anglais 20 min 
- Entretien en anglais et en français 
- Sujet en anglais + texte en anglais à préparer pendant 1 heure au lieu de 2 
- Jury : Prof d’éco + prof anglais 
M1 CCA : 40 heures d’économie gĂ©nĂ©rale (S1+S2) 
+ examen portant sur sujet traité en classe : 
- ExposĂ© structurĂ© en anglais (comprendre et s’exprimer en anglais) 
- Argumenter et défendre ses idées de maniÚres convaincantes (question en anglais et en 
français) 
- Choix de la problĂ©matique : « c’est un ensemble construit autour d’une question 
principale
, des lignes d’analyse qui permettront de traiter le sujet choisi » 
- Piste de structuration : 
o QQOCQ qui ? quoi ? oĂč ? comment ? quand ? 
o SWOT strengths weaknesses opportunites treats 
o Dialectique : position/thĂšse (par expl avantage), opposition/antithĂšse 
(inconvénients), proposition/synthÚse 
- Recommandations avant l’épreuve : lecture active (fiche de notes), s’entraĂźner Ă  
l’argumentation, 
 
- Recommandations pendant l’épreuve : qualitĂ© d’écoute, cohĂ©rence dans 
l’argumentation, conviction, exposĂ© structurĂ© (introduction, dĂ©veloppement, 
conclusion) 
- KISS : Kepp, It, Smart but, Simple 
+ exposé pour 15 premiÚres personnes au 1er semestre et le reste au 2e semestre 
pour nous familiariser au exposé : argumentation structuré 
M2 CCA : 20 heures d’économie gĂ©nĂ©rale de septembre Ă  dĂ©cembre 
+ examen pas forcément préparé en classe
2 
L’’ESSENTIEL 
Chap. 1 : Les différentes formes de capitalisme 
Capitalisme : systÚme ou régime économique caractérisé par 
- Régime de propriété rivée des moyens de production et des biens 
- Jeu de la concurrence sur les marchés et liberté des échanges 
- Production : unités majoritairement privées 
- Recherche de profit au travers de l’accumulation du capital. 
- Etat : « gendarme » des intĂ©rĂȘts privĂ©s (Etat providences, acteur, rĂ©gulateur) 
Etat providence : 
- Providence conservateur : l’Etat centralise et protĂ©ge (expl : France, Italie) 
- Providence libéral : intervention minimaliste, flexible (expl : USA, UK) 
- Providence social-démocratie : citoyenneté sociale inspirée du socialisme, les unités 
de production sont privées (expl : Pays scandinaves) 
Capitalisme pur : le Marché libre 
- « AtomicitĂ© » du marchĂ© : un trĂšs grand nombre d’acheteurs et de vendeurs incapables 
de réaliser des ententes ou associations 
- Parfaite « transparence » de l’information sur le prix et les qualitĂ©s ; absence de dĂ©lai 
dans la transmission de l’information. 
- Totale liberté sur la fixation des prix et quantités. 
- Le marché est un instrument de régulation qui établit les équilibres par le jeu des prix 
entre l’Offre et la Demande. 
Selon Adam Smith, le marché est régulé par la main invisible 
Capitalisme : un systÚme libéral 
- LibĂ©ralisme : propriĂ©tĂ© privĂ©e du capital et totale libertĂ© d’usage de cette propriĂ©tĂ©. 
- LibĂ©ralisme politique : libertĂ© d’expression des opinions, organisation dĂ©mocratique 
des sociétés 
- LibĂ©ralisme Ă©conomique : libertĂ© du jeu du marchĂ© et de la crĂ©ation d’entreprises. 
Libéralisme économique : 
- L’économie de marchĂ© libĂ©rale (USA et UK) : les relations de marchĂ© sont 
caractĂ©risĂ©s par l’échange contractuel de produits ou de services dans un contexte de 
concurrence et de contrat formel. 
- L’économie de marchĂ© coordonnĂ©e (Allemagne, SuĂšde, CorĂ©e) : elles s’appuient sur 
la rĂ©putation, la contractualisation partielle, les rĂ©seaux d’échange d’informations, les 
formes de coopération et de concentration hors marché. 
Le capitalisme selon la pensée Marxiste 
Le capitalisme (monopole des grandes entreprises imposant leur volonté sur le marché) est 
appelĂ© Ă  disparaĂźtre car le progrĂšs technique entraĂźnera la baisse des salaires d’oĂč : 
- Appauvrissement de la population, d’oĂč augmentation du chĂŽmage, d’oĂč baisse de 
profit donc crise : effet de cascade 
- Summum de la crise : autodestruction du capitalisme substitué par le socialisme. 
Le capitalisme selon la pensée keynésienne
- Le capitalisme pur Ă©volue progressivement et laisse davantage de place au rĂŽle de 
3 
l’Etat et des organismes sociaux. 
- « 3° révolution industrielle » : amélioration de la production, de la communication, 
tertiarisation (prestation de services) offrant un rĂŽle plus important et plus souple Ă  
l’Etat. 
Pensée néo-libérale : 
- Les systÚmes capitalistes se sont écartés du modÚle pur entraßnant de nombreuses 
difficultés. 
- PrĂ©conisations : diminution du rĂŽle de l’Etat, retour Ă  un jeu plus libĂ©ral du marchĂ©. 
Donc, opposition entre la pensée néo-libérale et la pensée keynésienne. 
Capitalisme japonais : 
- 1560-1872 : Epoque d’Edo ou Capitalisme prĂ©industriel caractĂ©risĂ© par la suppression 
des péages, le grand commerce, réforme de la monnaie, réparation des routes, 
 
- De nos jours : L’Etat jour en rĂŽle important dans l’économie, notamment via 
l’intervention du ministĂšre du commerce extĂ©rieur et de l’industrie et du ministĂšre des 
finances. Au plan social, les grandes firmes entretiennent avec leurs salariés des 
rapports privilĂ©giĂ©s reposant sur la sĂ©curitĂ© de l’emploi et en retour du dĂ©vouement Ă  
l’entreprise de la part des employĂ©s. 
Capitalisme rhénan (Allemagne) : 
- Un rĂŽle important des grandes banques et une relativisation du rĂŽle de la bourse dans 
le financement des entreprises. 
- Une vision à long terme appuyée sur ce mode de financement et sur un systÚme de 
partenariat avec les clients, les fournisseurs et les employés. 
- Un partenariat entre de puissants syndicats patronaux et salariaux qui limitent aussi 
bien les conflits du travail que les interventions directes de l’Etat dans la vie des 
entreprises. 
- Un systÚme de protection sociale trÚs développée. 
RMI + CAF = BMV 
- Une politique de stabilité monétaire gérée indépendamment des gouvernements 
Capitalisme USA : 
- Le capitalisme amĂ©ricain a Ă©tĂ© jusqu’à la fin de la 2e Guerre Mondiale marquĂ© par un 
protectionnisme important. 
- À la fin du 19e siĂšcle, le capitalisme amĂ©ricain a connu une concentration importante 
dans la plupart des branches de l’économie. Ainsi fusionnaient les banques d’un cĂŽtĂ©, 
les compagnies pĂ©troliĂšres de l’autre, et ainsi de suite. 
- ModĂšle ultralibĂ©ral, l’Etat joue quand mĂȘme un rĂŽle important dans le soutien de ses 
entreprises, comme le montre les interventions protectionnistes récentes. Les 
principales caractĂ©ristiques sur lesquelles se fondent ce modĂšle c’est la rĂ©ussite 
individuelle, le profit financier à court terme et la médiatisation. 
What is Capitalism ? 
- The word capitalism is now quite commonly used to describe the social system in 
which we now live. It is also often assumed that is has existed, if not forever, then for 
most of human history. In fact, capitalism is a relatively new social system. 
- But what exactly does ‘capitalism’ mean?
4 
Class division : 
- Capitalism is the social system which now exists in all countries of the world. Under 
this system, the means for producing and distributing goods (the land, factories, 
technology, transport system etc) are owned by a small minority of people. We refer to 
this group of people as the capitalist class. The majority of people must sell their 
ability to work in return for wage or salary (who we refer to as the working class). 
- There are two classes in society. It is a claim based upon simple facts about the society 
we live in today. This class division is the essential feature of capitalism. It may be 
popular to walk (usually vaguely) about various other ‘classes’ existing such as the 
‘middle class’, but it is the understanding capitalism. 
- It may not be exactly clear which class some relatively wealthy people are in. but there 
ambiguity about the status of the vast majority of the world’s population. Members of 
the capitalist class certainly know who they are. And most members of the working 
class know that they need to work for a wage or salary in order to earn a living (or are 
dependent upon somebody who does, or depend on state benefits). 
The profit motive 
In capitalism, the motive for producing goods and services is to sell them for a profit, not to 
satisfy people’s needs. The products of capitalist production have to find a buyer, of course, 
but this is only incidental to the main aim of making a profit, of ending up with more money 
than was originally invested. This is not a theory that we have thought up but a fact you can 
easily confirm for yourself by reading the financial press. Production is started not by reading 
the financial press. Production is started not by what consumers are prepared to pay for to 
satisfy their needs but by what the capitalists calculate can be sold at a profit. Those goods 
may satisfy human needs but those needs will not be met if people do not have sufficient 
money. 
Leçon 2 
Sujet-corrigĂ© : capitalisme (demander au prof) : extrait de l’édition Foucher
Peut-on considérer que, dans le contexte de la mondialisation, toutes les économies nationales 
tendent nécessairement à converger vers un modÚle unique de capitalisme ? 
A- Introduction : 
AprĂšs la chute du mur de Berlin en 1989 qui a manquĂ© l’effondrement des « Ă©conomies 
planifiées » et de la domination des « économies de marché », certains observateurs ont 
conclu Ă  « la fin de l’histoire ». S’il est vrai que la mondialisation contemporaine soumet les 
Ă©conomies nationales Ă  des forces communes (1), l’observation montre que les capitalismes 
nationaux continuent de se caractériser par une grande diversité (2). 
5 
B- Certains facteurs jouent dans les sens d’une convergences des capitalisme national 
- L’ouverture extĂ©rieure et interdĂ©pendance croissante des espaces nationaux qui 
tendent Ă  renforcer l’homogĂ©nĂ©itĂ© des Ă©conomies, notamment sous effet de la 
concurrence. 
- L’internationalisation des marchĂ©s financiers qui soumet les Ă©conomies nationales 
(Entreprises, Etat) aux mĂȘmes contraintes l’efficacitĂ© et de gestion financiĂšre. 
- La vague des nouvelles technologies de l’information et de la communication qui 
rĂ©duit les coĂ»ts de transport et renforce l’intĂ©gration des marchĂ©s et des acteurs 
nationaux. 
- L’émergence progressive d’une nouvelle rĂ©gulation internationale Ă©laborĂ©e par les 
organisations internationales intergouvernementales (OMC, FMI, BRI), ou par des 
autorités indépendantes privées, notamment dans le domaine comptable (IASC). 
C- Toutefois, on continue d’observer une variĂ©tĂ© des modĂšles de capitalismes nationaux et 
régionaux 
- Certains secteurs (services à la personne, BTP, non marchand) sont moins exposés à la 
concurrence internationale que d’autres (industrie, finance) et sont moins exposĂ©s Ă  la 
concurrence internationale que d’autres (industrie, finance) et sont assez peu affectĂ©s 
par la mondialisation. 
- Les institutions, qui assurent la cohérence des économies nationales, gardent souvent 
leur spĂ©cialitĂ© dans les secteurs clĂ©s : rĂŽle de l’Etat et du marchĂ© ;organisation de la 
concurrence, du rapport salarial, de systĂšme financier, du systĂšme Ă©ducatif, de la 
protection sociale, 
 
- Cette résilience des formes institutionnelles nationales ou régionales est le résultat des 
choix politiques et de l’évolution historique propre de chaque pays : ainsi, chaque pays 
a son propre systÚme juridique et fiscal hérité du passé. 
- On peut aussi dresser une typologie du capitalisme national ou régional dont les 
performances économiques, sociales et environnementales sont assez différentes : 
modÚle social-démocratie des pays scandinaves, modÚle euro continental (Allemagne 
et France), capitalisme fondé sur le marché des pays anglo-saxons. 
Conclusion : 
Dans la mesure oĂč elle entraĂźne une interdĂ©pendance sans prĂ©cĂ©dent des Ă©conomies 
nationales, la mondialisation contemporaine joue comme une force convergence. Pour autant, 
cette évolution ne fait pas disparaßtre la diversité des modÚles internationaux, fondés sur les 
formes d’organisation institutionnelle souvent trĂšs diffĂ©rentes. Cette diversitĂ© montre que, 
contrairement à ce qui est souvent affirmé, chaque systÚme national à ses propres avantages et 
que la thÚse affirmée du « one best system », selon laquelle les pays convergeraient vers un 
modĂšle supposĂ© plus performent, doit ĂȘtre relativisĂ©. 
Anglais : The future of Europe’s economy (doc 2-A)
6 
Suite vocabulaire : 
60 : Witness : témoin 
61 : Grumbles : expression of discontent ; to grumble : grogner 
62 : Wage restraint : modération salariale 
63 : Revival : recovery, upturn : reprise 
Questions and answers (corrigé du livre) 
1. Why dos the author think France is unreformable ? 
France is thought to be unreformable because its politicians do not dare to change it. They 
fear the power of the street and so give up all chances of reform. 
2. What does the Globescan survey reveal as to the French mindset? 
This survey show that almost two thirds of French people do not think that a free market 
economy is the best available system to produce wealth. Conversely, two thirds of the British 
and of the Germans, our major partners, agree that a market economy is best to produce 
wealth. One may conclude that French people prefer the state to intervene in all economic 
matters, and are afraid of globalization. 
3. According to The Economist, whet fosters this mindset? 
The magazine indicates that this mindset may be caused by how economics is taught is 
schools. It gives the example of one popular textbook which emphasizes the theories of class 
struggle and bourgeois exploitation. 
4. What facts and opinions illustrate this mindset ? 
The article provides two illustrations: the recent protests about outrageously high executive 
pay and pay offs, and the miscalculated notion that the 35 hour week would help create new 
jobs. Yet the author also mentions that the political left does not hold a monopoly over these 
views. Mr de Villepin, a representative of the right, shares the view that globalization and 
liberalism are “not our destiny”. 
5. What major point is made in the second haft of the texte? 
The second half of the text suggests that France is not at all unreformable, nor is it so anti-market. 
Indeed France can boast world class companies in almost all major industries; these 
are companies whose activities and profits mostly depend on foreign markets. 
6. According to The Economist, how is France split? 
According to the magazine, France is split in two ways. First there is a wide gap between the 
workers of the private sector who have long been accustomed to markets and competition, 
and those of the public sector who are not. Te second group itself is torn, since as workers 
they do not like globalization, but as consumers they love it for the low prices it affords. 
7. What point does the Air France example aim to illustrate? 
The Air France example illustrates that the French anti-liberalism stance is not the result of 
the special “conservative gene”, but rather of misguided work practices and staff attitudes. 
The first cause would obviously be rather difficult to change, the second is not. All it takes is 
good management, as Air France has shown. 
Leçon 3 
Doc 3-A
7 
1er révolution industrielle, fin 18-début 19 ; 3 innovations: 
1. Machine Ă  vapeur 
2. Machisme 
3. La mécanisation 
Ça c’est dĂ©veloppĂ© dans domaine de 
De 1840 à 1870: révolution ferroviaire -> locomotive et raille en acier 
2e révolution industrielle, fin 19e s début 20e : apparition du moteur électrique, moteur à 
explosion 
RĂ©volution scientifique et technique aprĂšs la seconde guerre mondiale : Ă©nergie Ă©lectrique, 
énergie nucléaire. 
3e révolution industrielle : 
- 1e génération en 70 : caractérisé par apparition de microinformatique et 
microélectronique 
- Et depuis 90 à nos jours, deuxiÚme volet de la révolution industrielle avec les 
nouvelles technologies 
Doc 3-B 
Leçon 4
Chap. 2 : Croissance et changement 
technologique 
8 
RĂ©vollutiion iindustriielllle 
La rĂ©volution industrielle c’est les grandes transformations survenues au cours de la vie et 
qui ont transformĂ© une Ă©conomie ancienne, dominĂ©e par l’agriculture, en une Ă©conomie 
dominĂ©e par l’industrie. Ces rĂ©volutions n’apparaissent pas en mĂȘme temps dans les 
diffĂ©rents pays et ne se dĂ©veloppent pas au mĂȘme rythme. Une rĂ©volution industrielle 
n’intĂšgre pas forcĂ©ment un changement technologique. 
3 révollutiions iindustriielllles : 
- Fin XVIII-début XIX : 1Úre révolution industrielle (machine à vapeur, machinisme, 
mécanisation) 
- Fin XIX-début XX : 2e révolution industrielle (moteur électrique, moteur à explotio) 
- 1970-1930 : 3e révolution industrielle (micro-électronique, NTIC, nano et bio-technologie) 
Croiissance économiique (défiiniitiion) 
« 
 augmentation continue en longue pĂ©riode de quantitĂ©s significatives. Sa poursuite 
implique un accroissement de dimension repérable par des indicateurs nationaux ou 
régionaux (PIB ou PNB) 
- Croissance de l’expansion : accroissement temporaire de quantitĂ©s Ă©conomiques. 
- Croissance du développement : le concept de développement permet de souligner 
l’aspect structurel et qualitatif de l’évolution Ă  long terme
 » 
Flouzat 
Facteurs de lla croiissance 
4 grands facteurs Ă  l’origine de la croissance du PIB (produit intĂ©rieur brut) : 
- Accroissement du capital productif par des investissements 
- Augmentation de la population active 
- Demande soutenue en biens de consommation et d’investissement 
- Facteurs rĂ©siduels difficilement chiffrables expl : Ă©conomie d’échelle. 
Croiissance (Adam Smiith) 
Adam Smith : La croissance smithienne se caractĂ©rise par gains de productivitĂ© qu’une 
meilleure organisation du travail rend possible sans changer fondamentalement les 
techniques de productions. 
Croiissance (Schumpeter) 
La croissance rĂ©sulte de cinq formes d’innovation (crĂ©ation d’un nouveau produit, 
satisfaction d’un nouveau besoin, amĂ©lioration de la qualitĂ©, la conquĂȘte de nouveaux 
débouchés et les nouvelles méthodes de production). 
Croiissance (Rostow)) 
La dynamique de la croissance passe par 5 phases : 
- Situation initiale 
- La société traditionnelle (phase de décollage) 
- Le démarrage
9 
- Marche vers la maturité 
- Consommation de masse 
Diifférents progrÚs 
- Technologique 
- Technique : utilisation plus efficace des facteurs de production 
- Économiques : accroĂźtre les revenus des producteurs ou diminuer les prix payĂ© par les 
consommateurs 
- ProgrÚs social : justice sociale, équité 
Question : 
Une croissance riche en emploi est-elle possible dans une économie mondialisée ? 
Leçon 5 
Étude section I 
Idiosyncrasiques = qualité individuelle des individus 
Leçon 6 
Étude section II 
Leçon 7 
Étude section III 
Leçon 8 
Question 5: What does Phelps mean by a “natural” rate of unemployment? What economic 
role does this rate play, according to him? 
Whereas most economics try to estimate « natural » rate of unemployment, Edmund 
Phelps has attempted to explain how it fluctuates. 
Leçon 9 
Fin du chapitre 2
Chapitre 3 : Economie de la connaissance et de 
l’’immatĂ©riel 
10 
CAPITALISME POSTMODERNE= CAPITALISME DE L’’IMMATERIEL 
La capiittalliisme conttemporaiin se caracttériise par pllusiieurs modes de producttiion : 
- Le capitalisme moderne est caractĂ©risĂ© par l’utilisation de grandes masses de 
production (capital matériel). 
- Le capitalisme postmoderne est caractĂ©risĂ© par l’exploitation du capital humain, 
capital immatériel, capital de connaissance. Les anglo-saxons parlent de knowledge 
economy. Cette économie nouvelle a deux caractéristique : 
o Le poids de l’emploi intensif en connaissance 
o La part du capital immatériel supérieur au capital matériel. 
Fondementt du capiittalliisme postte moderne ou capiittalliisme fondé sur lla connaiissance ett 
ll’’iimmattĂ©riiell : 
Les Ă©conomies fondĂ©es sur la connaissance et l’immatĂ©riel se sont constituĂ©es Ă  partir d’une 
disposition Ă  l’accumulation de capital immatĂ©riel et le changement technologies de 
l’information et de la communication (TIC). Les Ă©conomistes parlent de la 3e rĂ©volution 
industrielle. 
Augmenttattiion de ll’’iimmattĂ©riiell 
- L’économie de service prend de plus en plus de place dans le monde entraĂźnant une 
tertiarisation de l’économie. 
- Développement du capital immatériel. Le capital immatériel inclut les recherches et 
développement, le capital humain, le droit de propriété intellectuel, les logiciels, 
 
Nouveaux Enjjeux : 
Capacités à produire et à utiliser la connaissance : 
- Promouvoir l’éduction et la formation. 
- Développer la recherche et le développement afin de favoriser les innovations (Cf 
Schumpeter) particuliĂšrement importantes dans les domaines de la biotechnologie et 
les technologies de l’information et de la communication (TIC). 
Quattre diimensiions du capiittall iimmattĂ©riiell au seiin de ll’’enttrepriise : 
- La formation 
- La publicité 
- La recherche et développement 
- RĂ©alisation et acquisition de logiciels 
Deux caracttériisttiiques des iinvesttiissementts en acttiifs iimmattériiells 
- Rendement incertain (Batsch, 2002) : investissements « irrécupérables » ; capital 
risque (problĂšme de financement au niveau des banquiers) 
- Rendement croissant des investissements : effet de levier en cas de réussite.
11 
D’oĂč « tout ou rien » (Burlaud et al.). 
Éducattiion - Formattiion 
DĂ©veloppement du Capital Humain : 
- RĂ©formes de l’enseignement supĂ©rieur (LMD) et de la recherche. 
- Formation initiale et formation continue. 
- Gestion des compétences. 
Investiissement en TIC -> voiir pollycopiié 
TIC : outil de formation, de développement des sites marchands sur Interne, interface de 
communication avec des administrations. 
Économiie de lla connaiissance 
- Connaissance : un « bien économique » particulier 
- PropriĂ©tĂ© intellectuelle et brevet (copyleft, monopole du droit d’auteur, droit de 
licence, etc
) 
- Knowledge management : filtrage, sélection des informations stratégiques, 
codification de la connaissance (norme ISO, etc
) 
Investtiissementt de ll’’Ettatt : 
- Investissement public dans la production de connaissance : L’Etat finance la 
recherche publique et subventionne la recherche privée. 
- Il assure la protection des productions privées destinées garantir la rentabilité de la 
recherche et dĂ©veloppement menĂ© par les entreprises. Ces politiques s’inscrivent dans 
le concept des systùmes nationaux d’innovation (SNI). 
SNI : systtĂšme nattiionall d’’iinnovattiion -> voiir pollycopiiĂ© 
Les faiibllesses de lla France en ce quii concernentt lle SNI -> voiir pollycopiié 
Leçon 10 
Étude du chapitre III. 
Question du manuel :
Question : En quoi peut-on considĂ©rer qu’on est rentrĂ© dans l’économie de 
l’immatĂ©riel ? 
12 
Leçon 11 (2e semestre) 
Chapitre 4 : RĂ©seaux, territoires, pĂŽles de 
compétitivité 
En iintro,, ll’’exemplle du contexte françaiis :
- 2004 : Lancement de la politique de pĂŽles de compĂ©titivitĂ© pour renforcer l’attractivitĂ© 
13 
du territoire national français face à la compétition internationale. 
- Dynamique entrepreneuriale inspirée des USA 
I- Deux approches théoriiques de bases 
A- La théoriie de lla concurrence pur et parfaiite doiit répondre à 5 condiitiions : 
1- L’atomicitĂ© du marchĂ© (indĂ©pendance des acteurs) 
2- L’homogĂ©nĂ©itĂ© du produit 
3- La libre entré sur le marché 
4- La transparence du marché 
5- La mobilité des facteurs de production 
- 2 points fondamentaux : 
o Les producteurs sont Ă  Ă©galitĂ©, ie qu’aucun n’a le pouvoir ni d’influence sur 
les autres : ils sont en mĂȘme temps totalement libres et impuissants 
o Le profit n’existe pas ; il disparaüt. 
- Cette situation de concurrence pure et parfaite n’est donc pas attirante pour ceux qui 
veulent maximiser leurs gains. 
B- L’’économiie iindustriielllle corriige lle modĂšlle de lla concurrence pure et parfaiite 
- L’information est limitĂ©e et imparfaite 
- Il existe une asymĂ©trie de l’information 
- Il y a un coût de transaction 
- Il y a des coĂ»ts liĂ©s Ă  l’ajustement des prix 
- Il y a des interventions publiques 
- Il y a des barriĂšres Ă  l’entrĂ©e de nouvelles entreprises. 
5 axes de recherche en Ă©conomiie iindustriielllle : 
- Le statut de la firme, ses objectifs et son organisation (théorie managériale de Berle et 
Means : thĂ©orie de la rationalitĂ© limitĂ©e d’Herbert Simons ; thĂ©orie comportementale 
de la firme de Cyert et March).


 
Remarque : 
Herbert Simons : la théorie économique se fonde sur homo oecuminius : càd la 
vocation économique qui est axée sur la maximisation du profit. Pour lui, les E ne 
peuvent pas toujours maximiser leurs profits. Mais, rĂ©alisent des processus afin d’y 
parvenir. 
C’est pourquoi on arrive Ă  homo administratius : l’E vu qu’elle n’a qu’une capacitĂ© 
limitĂ©e se contente de faire ce qu’elle peut par rapport Ă  son homo oecuminius. 
Comme la rationalitĂ© de l’E est limitĂ©e : l’E ne peut pas suivre le modĂšle de l’homo 
oecuminicus est doit donc suivre homo administratius. 
- Le positionnement stratégique. 
- Le choix organisationnel de localisation. 
- La dynamique concurrentielle. 
- Le rĂŽle de l’Etat en dĂ©veloppant les externalitĂ©s positives, ie en amĂ©liorant 
l’environnement des entreprises, pour accroütre les avantages comparatifs d’un 
territoire, les politiques de filiĂšre, les grands projets et en Ă©valuant l’impact des aides 
et des subventions. 
II- Théoriie des coûts de transactiion
A- COASE 
Le marchĂ© est imparfait suite Ă  l’existence des coĂ»ts de transaction supportĂ©s par l’entreprise : 
passage et suivi des contrats, contrÎle de la qualité, des délais, etc. pour réduire ces coûts, 
l’entreprise a intĂ©rĂȘt Ă  internationaliser les diffĂ©rentes fonctions (approvisionnement, 
production, commercialisation, etc.), voire ses fournisseurs (filiĂšre amont) ou ses clients 
(filiĂšre aval). Cependant, l’internalisation gĂ©nĂšre des coĂ»ts d’organisation gestion de la 
structure, communication, contrĂŽle, etc.), d’oĂč la nĂ©cessitĂ© d’un arbitrage entre coĂ»t de 
transaction et coĂ»t d’organisation. 
14 
Questions types : Définition du coût de transaction ? Le postulat de COASE ? 
Rq : Texte + question en anglais + 2 questions de cours en français 
B- Wiilllliiamson : 
Il reprend les arguments de Coase et dĂ©veloppe l’alternative marchĂ©/hiĂ©rarchie. Sa rĂ©flexion 
s’appuie des hypothĂšses comportementales rĂ©alistes (la rationalitĂ© de l’unitĂ© et 
l’opportunisme). À partir de ces notions, Williamson propose 3 formes institutionnelles : 
Le marché, la hiérarchie et la forme hybride. 
Il met en Ă©vidence l’existence d’actifs spĂ©cifiques qui ont une valeur nulle en cas de cessation 
d’activitĂ© ou d’externalisation : 
- Certains actifs physiques (non-transférables ou non redéployables), sans valeur, excepté 
pour l’organisation qui les emploie. 
- Les phĂ©nomĂšnes d’apprentissage (individuels et collectifs) : 
o Certains actifs incorporels (clientÚles, réputation, 
) 
o Certains actifs spécifiques (apprentissage organisationnel, procédure internes, 
confiance entre les acteurs, rĂ©duction de l’incertitudes) sont crĂ©es pat les 
contrats Ă  long terme et leur relation de partenariat. 
III- La coopératiion iinter-fiirmes 
A- Pour Richardson, l’alternative marchĂ©/hiĂ©rarchie ne rend pas compte de la diversitĂ© 
des modes organisationnels (accords techniques, sous-traitance, coentreprise, accords 
commerciaux, etc.). de plus, elle suppose un produit existant ex-ante que l’entreprise 
choissit de fabriquer ou de faire fabriquer. Or, dans la réalité, le produit est souvent le 
rĂ©sultat (ex post) des choix organisationnels, le fruit de la coopĂ©ration entre l’entreprise, ses 
fournisseurs, ses sous-traitants, etc. Richardson évoque la notion de la coopération inter 
firmes. 
Ex-anté (le produit est tout de suite fabriqué en amont)= contraire de ex post (= il y a des 
besoins exprimĂ©s qui fait que l’entreprise choisi de fabriquer tel ou tel produit). 
B- Le modùlle japonaiis d’’AOKI 
Aoki montre l’importance des relations horizontales (sans intervention de la hiĂ©rarchie) au 
sein des organisations. Il insiste aussi sur l’adĂ©quation entre les mĂ©canismes incitatifs et la 
structure organisationnelle. Il donne comme exemple le modĂšle japonais combinant 
coordination décentralisée et incitations centralisées. Ce modÚle crée un climat de confiance 
et encourage mĂȘme une participation active dans le processus d’innovation. Ce modĂšle
procure des quasi-rentes relationnelles, dans le sens qu’elles naissent de l’efficacitĂ© spĂ©ciale, 
au plan de l’information des relations contractuelles dans le groupe de sous-traitants. La 
coordination horizontale a des conséquences sur la gestion de ressources humaines, la 
gouvernance des entreprises et ses relations avec ses partenaires financiers. 
IV- RĂ©seaux et organiisatiions compllexes 
A- La thĂ©orie de l’agence propose une vision contractuelle de la firme. Elle suppose des 
individus parfaitement rationnels. La relation principal-agent, qui le caractérise est un jeu 
non coopératif puisque chacune des deux parties cherche à déformer la relation à son 
avantage. L’objectif pour le principal est de trouver les bonnes incitations qui lui permettront 
d’optimiser le comportement de l’agent : cĂ d la conduite Ă  rĂ©vĂ©ler ses informations et/ou Ă  ne 
pas adopter de comportements opportunistes. 
Exemple concret : 
Principal = Actionnaires 
Agent = Manager ou Dirigeant 
Noeud du problùme : actionnaire s’attend que agent oeuvre en sa faveur et l’objectif pour le 
principal est de trouver les motivations pour que cela soit le cas. 
B- L’’entrepriise viirtuelllle : concept ou rĂ©alliitĂ© 
L’entreprise virtuelle est dĂ©finie aujourd’hui comme un noeud de contrats ; son but est de 
s’affranchir des contraintes spatiotemporelles pour mieux s’adapter au cycle de production et 
Ă  un environnement turbulent. 
Les dirigeants ont systématiquement recours à la sous-traitance, aux différentes formes de 
partenariat et à l’utilisation intensive des TIC. Les dirigeants coordonnent par les contrats un 
maillage d’acteurs indĂ©pendants auxquels ils confient la totalitĂ© des fonctions : conception, 
production, logistique, commercialisation, comptabilité, informatique, 
 
L’objectif est d’obtenir une flexibilitĂ© maximale et minimiser les coĂ»ts fixes en dĂ©duisant 
l’intensitĂ© capitalistique (locaux, matĂ©riels, stocks, 
). 
15 
Maillage d’acteurs : l’agent ne rĂ©alise pas elle-mĂȘme l’activitĂ© proprement dite. 
Principal = Actionnaires 
Agent = Manager ou Dirigeant 
-> sous traitants, fournisseurs 
C- La théoriie évollutiionniiste 
- Le courant évolutionniste reprend la vision shumpétérienne de la concurrence et 
l’importance accordĂ©e Ă  l’innovation. Il s’intĂ©resse aux phĂ©nomĂšnes d’apprentissage et 
d’accumulation des compĂ©tences. 
- L’entreprise est conçue comme un lieu d’élaboration, de mise en oeuvre et de 
transmission des savoirs faire et des postures comportementales, qui constituent une 
culture spĂ©cifique. L’apprentissage est cumulatif et plus organisationnel qu’individuel. 
On parle mĂȘme d’entreprise apprenante. Cependant, cet apprentissage n’est pas 
dinsincarnĂ© puisqu’il est enracinĂ© dans les individus, les collectifs de travail et les 
communautĂ©s qui constituent l’organisation.
16 
V- L’’économiie des terriitoiires 
Les théories du commerce international : 
- ModĂšles HOS (Heckscher, Ohlin et Samuelson) : Les Ă©changes internationaux 
reposent sur les différences de dotations dans les facteurs de production. 
- La technologique impacte sur les Ă©changes : (LeonTief) les E-U importent des biens 
à fort contenu en travail non qualifié, et exportent des biens à fort contenu en travail 
qualifié. 
- Les Ă©conomies d’échelle et le commerce intrafirme : Krugman et Helpma, distinguent 
deux types de commerce international : 
o Des flux basés sur la spécialisation (théorie des avantages comparatifs) ; 
o Des flux Nord-Nord expliqués par les nouvelles hypothÚses (marchés 
imparfaits et Ă©conomies d’échelle). 
VI- L’’avantage compĂ©tiitiif des Natiions (Porter) 
Maßtrise 4 grands paramÚtres externalités : 
- La dotation en facteur de production 
- Les conditions de demande : le volume, le taux de croissance, 
 
- La prĂ©sence d’industries complĂ©mentaires ou de soutien. 
- Les conditions concurrentielles et les stratégies locales des firmes. 
4 autres points : 
- La puissance publique. 
- Le hasard : inventions, rĂ©volutions technologiques, chocs externes (prix de l’énergie, 
crises boursiùres, conflits militaires, 
) 
- Le contexte culturel 
- L’adversitĂ© 
VII- Terriitoiires et pÎlles de compétiiviité 
- SPL : systĂšme productif local 
- District industriel et cluster 
- Les technopoles 
- Valoriser la créativité française ; 
- DĂ©velopper la croissance et la compĂ©titivitĂ© de l’économie française 
- Conforter sur le territoire des activités à fort contenu technologique ; 
- AccroĂźtre l’attractivitĂ© de la France. 
- Favoriser l’emploi et lutter contre les dĂ©localisations. 
Leçon 12 : Section 1 
Leçon 13 : Section 2 + 3 
Leçon 14 :
Chapitre 5 : Croissance Ă©conomique, Ă©quilibre 
sociaux et environnementaux 
17 
RSE (Corporate sociiall responsiibiilliity) triiplle P : 
1. Profit 
2. Planet 
3. People 
Deux thĂšses Ă©conomiiques : 
- ThĂšse productiviste 
- ThĂšse Ă©cologiste 
- Vers une croissance comptable avec l’environnement 
Ce que diisent lles experts :
- Rapport du Club de Rome en 1972 : halte Ă  la croissance (dangers et limites de la 
18 
croissance) ; croissance zéro. 
- Protocole de Kyoto (1007), Cf document 
Mesure des riisques enviironnementaux 
- Norme : Fixer au niveau maximum de pollution tolérable. 
- L’écotaxe : taxe imposĂ©e au pollueur et versĂ©e Ă  la collectivitĂ© dont le prix est 
gĂ©nĂ©ralement proportionnel Ă  l’importance de la pollution. 
- Permis à polluer : plafond de pollution ; droits ou permis de polluer négociables 
(ventes) 
Leçon 15 : Section 1 et 2 
Test : Buy our stuff, save the planet 
Summaries + WHO WHAT WHERE WHEN HOW 
Who ? data center 
What ? 
Where ? USA, in Internet word 
When it is about? Quand ? now days 
How ? to packtises 
À revoir 
Leçon 16 
Chapitre 6 : Marché et économie non marchande 
Defourny et Marée (2001), 3 approches : 
- L’approche comptable 
- L’approche par les finalitĂ©s 
- L’approche par les activitĂ©s 
a- L’approche comptable 
Elle vise Ă  mesurer la crĂ©ation de richesse Ă  partir d’hyp thĂ©orique et de conventions de 
calculs : 
Activité marchande : 
- Elle qualifie de marchande une activitĂ© dont le prix de l’output est dĂ©terminĂ© sur un 
marchĂ©. Ce prix s’impose au producteur et doit lui permettre de couvrir au minimum 
son coût de revient. 
- D’aprĂšs la comptabilitĂ© nationale française, la production marchande (PM) est « la 
production Ă©coulĂ©e ou Ă  ĂȘtre Ă©coulĂ©e sur un marchĂ© ».
Et concerne les produits vendus à un « prix économiquement significatif » supérieur à 
la moitié de leur coût de production. 
- Pour calculer le PIB, la comptabilité nationale agrége les valeurs ajoutées des 
organisations marchandes (Production-consommation intermédiaire) 
Comme il n’existe pas de prix de marchĂ© pour les organisations non-marchandises, on 
mesure leurs contributions au PIB par la somme des coûts de production. 
ProblĂšme d’évaluation du travail des bĂ©nĂ©volats, de l’économie souterraine. 
Expl de sujet : Economie marchande et non-marchande : que savez-vous de la production 
19 
marchande. 
Activité non-marchande : 
À l’inverse, est considĂ©rĂ©e comme non-marchande une activitĂ© dont la couverture du coĂ»t de 
revient s’effectue par d’autres moyens : impîts, taxes, cotisations, don, 
Les organisations 
du secteur proposent des biens et services gratuits ou fixent les tarifs Ă  partir de critĂšres 
politiques ou sociaux. 
- D’aprĂšs la comptabilitĂ© française, la production non-marchande fait suite Ă  une 
production pour emploi final propre (PEFP) qui n’est pas Ă©changĂ©e sur un marchĂ© ou 
une autre production non marchande (APNM) « fournie Ă  d’autres unitĂ©s, soit 
gratuitement, soit Ă  un prix Ă©conomiquement non significatifs, i.e. <1/2 de son 
CR=coût de revient. 
b- L’approche par les finalitĂ©s 
1Ăšre finalitĂ© : ProfitabilitĂ© ne doit pas ĂȘtre confondue avec l’excĂ©dent des recettes sur des 
dépenses consécutives au coût de revient, qui est un critÚre comptable permettant 
d’apprĂ©cier l’efficacitĂ© Ă©conomique. 
2e finalité : Non lucrative dans un échange non monétaire. 
- Maximisation du profit : On parle d’activitĂ© lucrative. Dans la sphĂšre marchande, le 
profit rémunÚre le capital et revient à son propriétaire. 
- Le secteur non-marchand p-t défini par le négative : est non marchande une 
organisation qui ne recherche pas le profit. Il est impropre de parler de profit pour 
qualifier l’excĂ©dent comptable d’une organisation fournissant un service d’intĂ©rĂȘt 
général ou poursuivant un but. 
2e finalitĂ© : Le service public et l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral 
Les services publics ou encore services d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s dans chaque pays et ont 
pour objectif : 
- L’exercice des fonctions rĂ©galiennes (police, justice, dĂ©fense) ; 
- La protection sociale 
- La prise en charge des activitĂ©s de production de transport, d’énergie 
 
 La rĂ©gularitĂ© de l’activitĂ© Ă©conomique (emploi, investissement, commerce 
extérieur, 
) 
 L’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral implique la recherche du bien ĂȘtre de la collectivitĂ©. Le simple 
jeu des prĂ©fĂ©rences individuelles ne permet pas d’atteindre l’optimum social.
 DĂšs lors, la puissance publique intervient pour imposer des choix collectifs. Il y a 
un compromis entre le politique et le social, partage entre activités marchandes et 
non-marchandes. 
20 
3e finalité : La finalité sociale 
- Certaines organisations ont pour objectif la satisfaction des besoins de socialisation de 
leurs membres ou la rĂ©alisation d’objectifs sociaux ou philosophiques. 
- Elles sont repérables par leurs statuts juridiques spécifiques. 
- La finalitĂ© sociale est aussi prĂ©sente dans l’économie informelle et monĂ©taire. 
- Rappelons que la finalitĂ© rĂ©elle peut-ĂȘtre marquĂ©e et que le statut associatif peut 
parfois ĂȘtre adoptĂ© pour des raisons essentiellement fiscales ou autres. 
Cf : Scandale de l’Arche de ZoĂ© 
c- L’approche par les activitĂ©s 
- La mise en concurrence de certains biens et services peut donner les résultats 
aberrants selon les critĂšres Ă©conomiques ou inacceptables pour les raisons politiques 
ou Ă©thiques. 
- Ce qui peut conduire l’Etat Ă  Ă©dicter des interdictions, subventionner ou taxer. 
L’Etat peut aussi dĂ©cider de classer l’activitĂ© hors marchĂ© pour mieux la contrĂŽler par 
le biais d’une Ă©tatisation. 
C’est le cas des biens collectifs ou public impropres à l’appropriation individuelle en 
raison de leur caractĂšre de : 
- Non-rivalitĂ© : Un bien dont la consommation par plusieurs individus en mĂȘme temps 
est possible. 
- Ou de non-rivalitĂ© : Il est impossible d’exclure un individu de sa consommation ou 
des biens quasi-collectifs qui pourraient ĂȘtre soumis aux lois du marchĂ©, ce que la 
collectivité ne souhaite pas. 
Rq : Nos biens personnels peuvent faire l’objet Ă  contrario d’une exclusivitĂ©. 
Test : Another day, another $1.08 
Utiliser ce plan dans l’examen : 
Who ? 
What ? poverty 
Where ? in india, 
 
When it is about? Quand ? 1990 =dĂ©but de l’étude 
How ? 
Leçon 17 
Leçon 18
21 
EXAMEN D’ECONOMIE : 
7 groupes de 5 personnes (Un groupe de 4) et 7 sujets différents. 
≈2 groupes par demi-groupe. 
Examen le 3 et 4 juin. 
1h de préparation. 
15 min par personnes, 20 min maxi 
Pour la derniĂšre personne Ă  passer 
Mon GROUPE : 6 (six) - > 4 juin 10h 
Textes : 7 chapitres -> 3 textes par chapitre en aléatoire. 
Total : 21 textes Ă  rĂ©visĂ© – 2 textes d’anglais (total=14) + 1 texte Ă©co (total=7) 
1- Macro crédit, 
2- Online paiement,
22 
3- The future on europe economy, 
4- Trade before tarif 
5- Another day, another 1,08 
6- Natural choice 
(by 
save the planet NON) 
Idem : battle at chekout, the squeze on 
En fin de compte que 6 textes pour l’éco. 
Horaire : 
8h-10H -> 10H30- 13h 
DĂ©roulement de l’examen : 
Résumé du texte en identifiant la problématique, exposé sur le texte 5min avec pb-> 
Présentation 
+ Questions en anglais de réflexion 
+ 2 questions précises en français sur la connaissance du cours (10 à 20% de la notation) 
-> ces deux questions ne porte que sur le résumé des chapitres. 
Pour le chapitre 7, se pencher surtout sur les 3 auteurs entourées.

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Economie generale

  • 1. 1 ECONOMIE GENERALE Introduction : DSCG 6 (15 crĂ©dits ECTS) est une Ă©preuve de Grand oral d’économie se dĂ©roulant partiellement anglais : Manuel de rĂ©fĂ©rence : DSCG 6 (Burland), foucher DĂ©roulement de l’épreuve : - ExposĂ© en français 20 min - Entretien en français 20 min - Entretien en anglais de 20 min soit au total une heure d’épreuve Document en anglais, la question traitĂ©e en français Deux heures de prĂ©paration. Ici, en CCA : deux mini Ă©preuves orales en M1 et M2 Pour chaque « mini » oral : - ExposĂ© en anglais 20 min - Entretien en anglais et en français - Sujet en anglais + texte en anglais Ă  prĂ©parer pendant 1 heure au lieu de 2 - Jury : Prof d’éco + prof anglais M1 CCA : 40 heures d’économie gĂ©nĂ©rale (S1+S2) + examen portant sur sujet traitĂ© en classe : - ExposĂ© structurĂ© en anglais (comprendre et s’exprimer en anglais) - Argumenter et dĂ©fendre ses idĂ©es de maniĂšres convaincantes (question en anglais et en français) - Choix de la problĂ©matique : « c’est un ensemble construit autour d’une question principale
, des lignes d’analyse qui permettront de traiter le sujet choisi » - Piste de structuration : o QQOCQ qui ? quoi ? oĂč ? comment ? quand ? o SWOT strengths weaknesses opportunites treats o Dialectique : position/thĂšse (par expl avantage), opposition/antithĂšse (inconvĂ©nients), proposition/synthĂšse - Recommandations avant l’épreuve : lecture active (fiche de notes), s’entraĂźner Ă  l’argumentation, 
 - Recommandations pendant l’épreuve : qualitĂ© d’écoute, cohĂ©rence dans l’argumentation, conviction, exposĂ© structurĂ© (introduction, dĂ©veloppement, conclusion) - KISS : Kepp, It, Smart but, Simple + exposĂ© pour 15 premiĂšres personnes au 1er semestre et le reste au 2e semestre pour nous familiariser au exposĂ© : argumentation structurĂ© M2 CCA : 20 heures d’économie gĂ©nĂ©rale de septembre Ă  dĂ©cembre + examen pas forcĂ©ment prĂ©parĂ© en classe
  • 2. 2 L’’ESSENTIEL Chap. 1 : Les diffĂ©rentes formes de capitalisme Capitalisme : systĂšme ou rĂ©gime Ă©conomique caractĂ©risĂ© par - RĂ©gime de propriĂ©tĂ© rivĂ©e des moyens de production et des biens - Jeu de la concurrence sur les marchĂ©s et libertĂ© des Ă©changes - Production : unitĂ©s majoritairement privĂ©es - Recherche de profit au travers de l’accumulation du capital. - Etat : « gendarme » des intĂ©rĂȘts privĂ©s (Etat providences, acteur, rĂ©gulateur) Etat providence : - Providence conservateur : l’Etat centralise et protĂ©ge (expl : France, Italie) - Providence libĂ©ral : intervention minimaliste, flexible (expl : USA, UK) - Providence social-dĂ©mocratie : citoyennetĂ© sociale inspirĂ©e du socialisme, les unitĂ©s de production sont privĂ©es (expl : Pays scandinaves) Capitalisme pur : le MarchĂ© libre - « AtomicitĂ© » du marchĂ© : un trĂšs grand nombre d’acheteurs et de vendeurs incapables de rĂ©aliser des ententes ou associations - Parfaite « transparence » de l’information sur le prix et les qualitĂ©s ; absence de dĂ©lai dans la transmission de l’information. - Totale libertĂ© sur la fixation des prix et quantitĂ©s. - Le marchĂ© est un instrument de rĂ©gulation qui Ă©tablit les Ă©quilibres par le jeu des prix entre l’Offre et la Demande. Selon Adam Smith, le marchĂ© est rĂ©gulĂ© par la main invisible Capitalisme : un systĂšme libĂ©ral - LibĂ©ralisme : propriĂ©tĂ© privĂ©e du capital et totale libertĂ© d’usage de cette propriĂ©tĂ©. - LibĂ©ralisme politique : libertĂ© d’expression des opinions, organisation dĂ©mocratique des sociĂ©tĂ©s - LibĂ©ralisme Ă©conomique : libertĂ© du jeu du marchĂ© et de la crĂ©ation d’entreprises. LibĂ©ralisme Ă©conomique : - L’économie de marchĂ© libĂ©rale (USA et UK) : les relations de marchĂ© sont caractĂ©risĂ©s par l’échange contractuel de produits ou de services dans un contexte de concurrence et de contrat formel. - L’économie de marchĂ© coordonnĂ©e (Allemagne, SuĂšde, CorĂ©e) : elles s’appuient sur la rĂ©putation, la contractualisation partielle, les rĂ©seaux d’échange d’informations, les formes de coopĂ©ration et de concentration hors marchĂ©. Le capitalisme selon la pensĂ©e Marxiste Le capitalisme (monopole des grandes entreprises imposant leur volontĂ© sur le marchĂ©) est appelĂ© Ă  disparaĂźtre car le progrĂšs technique entraĂźnera la baisse des salaires d’oĂč : - Appauvrissement de la population, d’oĂč augmentation du chĂŽmage, d’oĂč baisse de profit donc crise : effet de cascade - Summum de la crise : autodestruction du capitalisme substituĂ© par le socialisme. Le capitalisme selon la pensĂ©e keynĂ©sienne
  • 3. - Le capitalisme pur Ă©volue progressivement et laisse davantage de place au rĂŽle de 3 l’Etat et des organismes sociaux. - « 3° rĂ©volution industrielle » : amĂ©lioration de la production, de la communication, tertiarisation (prestation de services) offrant un rĂŽle plus important et plus souple Ă  l’Etat. PensĂ©e nĂ©o-libĂ©rale : - Les systĂšmes capitalistes se sont Ă©cartĂ©s du modĂšle pur entraĂźnant de nombreuses difficultĂ©s. - PrĂ©conisations : diminution du rĂŽle de l’Etat, retour Ă  un jeu plus libĂ©ral du marchĂ©. Donc, opposition entre la pensĂ©e nĂ©o-libĂ©rale et la pensĂ©e keynĂ©sienne. Capitalisme japonais : - 1560-1872 : Epoque d’Edo ou Capitalisme prĂ©industriel caractĂ©risĂ© par la suppression des pĂ©ages, le grand commerce, rĂ©forme de la monnaie, rĂ©paration des routes, 
 - De nos jours : L’Etat jour en rĂŽle important dans l’économie, notamment via l’intervention du ministĂšre du commerce extĂ©rieur et de l’industrie et du ministĂšre des finances. Au plan social, les grandes firmes entretiennent avec leurs salariĂ©s des rapports privilĂ©giĂ©s reposant sur la sĂ©curitĂ© de l’emploi et en retour du dĂ©vouement Ă  l’entreprise de la part des employĂ©s. Capitalisme rhĂ©nan (Allemagne) : - Un rĂŽle important des grandes banques et une relativisation du rĂŽle de la bourse dans le financement des entreprises. - Une vision Ă  long terme appuyĂ©e sur ce mode de financement et sur un systĂšme de partenariat avec les clients, les fournisseurs et les employĂ©s. - Un partenariat entre de puissants syndicats patronaux et salariaux qui limitent aussi bien les conflits du travail que les interventions directes de l’Etat dans la vie des entreprises. - Un systĂšme de protection sociale trĂšs dĂ©veloppĂ©e. RMI + CAF = BMV - Une politique de stabilitĂ© monĂ©taire gĂ©rĂ©e indĂ©pendamment des gouvernements Capitalisme USA : - Le capitalisme amĂ©ricain a Ă©tĂ© jusqu’à la fin de la 2e Guerre Mondiale marquĂ© par un protectionnisme important. - À la fin du 19e siĂšcle, le capitalisme amĂ©ricain a connu une concentration importante dans la plupart des branches de l’économie. Ainsi fusionnaient les banques d’un cĂŽtĂ©, les compagnies pĂ©troliĂšres de l’autre, et ainsi de suite. - ModĂšle ultralibĂ©ral, l’Etat joue quand mĂȘme un rĂŽle important dans le soutien de ses entreprises, comme le montre les interventions protectionnistes rĂ©centes. Les principales caractĂ©ristiques sur lesquelles se fondent ce modĂšle c’est la rĂ©ussite individuelle, le profit financier Ă  court terme et la mĂ©diatisation. What is Capitalism ? - The word capitalism is now quite commonly used to describe the social system in which we now live. It is also often assumed that is has existed, if not forever, then for most of human history. In fact, capitalism is a relatively new social system. - But what exactly does ‘capitalism’ mean?
  • 4. 4 Class division : - Capitalism is the social system which now exists in all countries of the world. Under this system, the means for producing and distributing goods (the land, factories, technology, transport system etc) are owned by a small minority of people. We refer to this group of people as the capitalist class. The majority of people must sell their ability to work in return for wage or salary (who we refer to as the working class). - There are two classes in society. It is a claim based upon simple facts about the society we live in today. This class division is the essential feature of capitalism. It may be popular to walk (usually vaguely) about various other ‘classes’ existing such as the ‘middle class’, but it is the understanding capitalism. - It may not be exactly clear which class some relatively wealthy people are in. but there ambiguity about the status of the vast majority of the world’s population. Members of the capitalist class certainly know who they are. And most members of the working class know that they need to work for a wage or salary in order to earn a living (or are dependent upon somebody who does, or depend on state benefits). The profit motive In capitalism, the motive for producing goods and services is to sell them for a profit, not to satisfy people’s needs. The products of capitalist production have to find a buyer, of course, but this is only incidental to the main aim of making a profit, of ending up with more money than was originally invested. This is not a theory that we have thought up but a fact you can easily confirm for yourself by reading the financial press. Production is started not by reading the financial press. Production is started not by what consumers are prepared to pay for to satisfy their needs but by what the capitalists calculate can be sold at a profit. Those goods may satisfy human needs but those needs will not be met if people do not have sufficient money. Leçon 2 Sujet-corrigĂ© : capitalisme (demander au prof) : extrait de l’édition Foucher
  • 5. Peut-on considĂ©rer que, dans le contexte de la mondialisation, toutes les Ă©conomies nationales tendent nĂ©cessairement Ă  converger vers un modĂšle unique de capitalisme ? A- Introduction : AprĂšs la chute du mur de Berlin en 1989 qui a manquĂ© l’effondrement des « Ă©conomies planifiĂ©es » et de la domination des « Ă©conomies de marchĂ© », certains observateurs ont conclu Ă  « la fin de l’histoire ». S’il est vrai que la mondialisation contemporaine soumet les Ă©conomies nationales Ă  des forces communes (1), l’observation montre que les capitalismes nationaux continuent de se caractĂ©riser par une grande diversitĂ© (2). 5 B- Certains facteurs jouent dans les sens d’une convergences des capitalisme national - L’ouverture extĂ©rieure et interdĂ©pendance croissante des espaces nationaux qui tendent Ă  renforcer l’homogĂ©nĂ©itĂ© des Ă©conomies, notamment sous effet de la concurrence. - L’internationalisation des marchĂ©s financiers qui soumet les Ă©conomies nationales (Entreprises, Etat) aux mĂȘmes contraintes l’efficacitĂ© et de gestion financiĂšre. - La vague des nouvelles technologies de l’information et de la communication qui rĂ©duit les coĂ»ts de transport et renforce l’intĂ©gration des marchĂ©s et des acteurs nationaux. - L’émergence progressive d’une nouvelle rĂ©gulation internationale Ă©laborĂ©e par les organisations internationales intergouvernementales (OMC, FMI, BRI), ou par des autoritĂ©s indĂ©pendantes privĂ©es, notamment dans le domaine comptable (IASC). C- Toutefois, on continue d’observer une variĂ©tĂ© des modĂšles de capitalismes nationaux et rĂ©gionaux - Certains secteurs (services Ă  la personne, BTP, non marchand) sont moins exposĂ©s Ă  la concurrence internationale que d’autres (industrie, finance) et sont moins exposĂ©s Ă  la concurrence internationale que d’autres (industrie, finance) et sont assez peu affectĂ©s par la mondialisation. - Les institutions, qui assurent la cohĂ©rence des Ă©conomies nationales, gardent souvent leur spĂ©cialitĂ© dans les secteurs clĂ©s : rĂŽle de l’Etat et du marchĂ© ;organisation de la concurrence, du rapport salarial, de systĂšme financier, du systĂšme Ă©ducatif, de la protection sociale, 
 - Cette rĂ©silience des formes institutionnelles nationales ou rĂ©gionales est le rĂ©sultat des choix politiques et de l’évolution historique propre de chaque pays : ainsi, chaque pays a son propre systĂšme juridique et fiscal hĂ©ritĂ© du passĂ©. - On peut aussi dresser une typologie du capitalisme national ou rĂ©gional dont les performances Ă©conomiques, sociales et environnementales sont assez diffĂ©rentes : modĂšle social-dĂ©mocratie des pays scandinaves, modĂšle euro continental (Allemagne et France), capitalisme fondĂ© sur le marchĂ© des pays anglo-saxons. Conclusion : Dans la mesure oĂč elle entraĂźne une interdĂ©pendance sans prĂ©cĂ©dent des Ă©conomies nationales, la mondialisation contemporaine joue comme une force convergence. Pour autant, cette Ă©volution ne fait pas disparaĂźtre la diversitĂ© des modĂšles internationaux, fondĂ©s sur les formes d’organisation institutionnelle souvent trĂšs diffĂ©rentes. Cette diversitĂ© montre que, contrairement Ă  ce qui est souvent affirmĂ©, chaque systĂšme national Ă  ses propres avantages et que la thĂšse affirmĂ©e du « one best system », selon laquelle les pays convergeraient vers un modĂšle supposĂ© plus performent, doit ĂȘtre relativisĂ©. Anglais : The future of Europe’s economy (doc 2-A)
  • 6. 6 Suite vocabulaire : 60 : Witness : tĂ©moin 61 : Grumbles : expression of discontent ; to grumble : grogner 62 : Wage restraint : modĂ©ration salariale 63 : Revival : recovery, upturn : reprise Questions and answers (corrigĂ© du livre) 1. Why dos the author think France is unreformable ? France is thought to be unreformable because its politicians do not dare to change it. They fear the power of the street and so give up all chances of reform. 2. What does the Globescan survey reveal as to the French mindset? This survey show that almost two thirds of French people do not think that a free market economy is the best available system to produce wealth. Conversely, two thirds of the British and of the Germans, our major partners, agree that a market economy is best to produce wealth. One may conclude that French people prefer the state to intervene in all economic matters, and are afraid of globalization. 3. According to The Economist, whet fosters this mindset? The magazine indicates that this mindset may be caused by how economics is taught is schools. It gives the example of one popular textbook which emphasizes the theories of class struggle and bourgeois exploitation. 4. What facts and opinions illustrate this mindset ? The article provides two illustrations: the recent protests about outrageously high executive pay and pay offs, and the miscalculated notion that the 35 hour week would help create new jobs. Yet the author also mentions that the political left does not hold a monopoly over these views. Mr de Villepin, a representative of the right, shares the view that globalization and liberalism are “not our destiny”. 5. What major point is made in the second haft of the texte? The second half of the text suggests that France is not at all unreformable, nor is it so anti-market. Indeed France can boast world class companies in almost all major industries; these are companies whose activities and profits mostly depend on foreign markets. 6. According to The Economist, how is France split? According to the magazine, France is split in two ways. First there is a wide gap between the workers of the private sector who have long been accustomed to markets and competition, and those of the public sector who are not. Te second group itself is torn, since as workers they do not like globalization, but as consumers they love it for the low prices it affords. 7. What point does the Air France example aim to illustrate? The Air France example illustrates that the French anti-liberalism stance is not the result of the special “conservative gene”, but rather of misguided work practices and staff attitudes. The first cause would obviously be rather difficult to change, the second is not. All it takes is good management, as Air France has shown. Leçon 3 Doc 3-A
  • 7. 7 1er rĂ©volution industrielle, fin 18-dĂ©but 19 ; 3 innovations: 1. Machine Ă  vapeur 2. Machisme 3. La mĂ©canisation Ça c’est dĂ©veloppĂ© dans domaine de De 1840 Ă  1870: rĂ©volution ferroviaire -> locomotive et raille en acier 2e rĂ©volution industrielle, fin 19e s dĂ©but 20e : apparition du moteur Ă©lectrique, moteur Ă  explosion RĂ©volution scientifique et technique aprĂšs la seconde guerre mondiale : Ă©nergie Ă©lectrique, Ă©nergie nuclĂ©aire. 3e rĂ©volution industrielle : - 1e gĂ©nĂ©ration en 70 : caractĂ©risĂ© par apparition de microinformatique et microĂ©lectronique - Et depuis 90 Ă  nos jours, deuxiĂšme volet de la rĂ©volution industrielle avec les nouvelles technologies Doc 3-B Leçon 4
  • 8. Chap. 2 : Croissance et changement technologique 8 RĂ©vollutiion iindustriielllle La rĂ©volution industrielle c’est les grandes transformations survenues au cours de la vie et qui ont transformĂ© une Ă©conomie ancienne, dominĂ©e par l’agriculture, en une Ă©conomie dominĂ©e par l’industrie. Ces rĂ©volutions n’apparaissent pas en mĂȘme temps dans les diffĂ©rents pays et ne se dĂ©veloppent pas au mĂȘme rythme. Une rĂ©volution industrielle n’intĂšgre pas forcĂ©ment un changement technologique. 3 rĂ©vollutiions iindustriielllles : - Fin XVIII-dĂ©but XIX : 1Ăšre rĂ©volution industrielle (machine Ă  vapeur, machinisme, mĂ©canisation) - Fin XIX-dĂ©but XX : 2e rĂ©volution industrielle (moteur Ă©lectrique, moteur Ă  explotio) - 1970-1930 : 3e rĂ©volution industrielle (micro-Ă©lectronique, NTIC, nano et bio-technologie) Croiissance Ă©conomiique (dĂ©fiiniitiion) « 
 augmentation continue en longue pĂ©riode de quantitĂ©s significatives. Sa poursuite implique un accroissement de dimension repĂ©rable par des indicateurs nationaux ou rĂ©gionaux (PIB ou PNB) - Croissance de l’expansion : accroissement temporaire de quantitĂ©s Ă©conomiques. - Croissance du dĂ©veloppement : le concept de dĂ©veloppement permet de souligner l’aspect structurel et qualitatif de l’évolution Ă  long terme
 » Flouzat Facteurs de lla croiissance 4 grands facteurs Ă  l’origine de la croissance du PIB (produit intĂ©rieur brut) : - Accroissement du capital productif par des investissements - Augmentation de la population active - Demande soutenue en biens de consommation et d’investissement - Facteurs rĂ©siduels difficilement chiffrables expl : Ă©conomie d’échelle. Croiissance (Adam Smiith) Adam Smith : La croissance smithienne se caractĂ©rise par gains de productivitĂ© qu’une meilleure organisation du travail rend possible sans changer fondamentalement les techniques de productions. Croiissance (Schumpeter) La croissance rĂ©sulte de cinq formes d’innovation (crĂ©ation d’un nouveau produit, satisfaction d’un nouveau besoin, amĂ©lioration de la qualitĂ©, la conquĂȘte de nouveaux dĂ©bouchĂ©s et les nouvelles mĂ©thodes de production). Croiissance (Rostow)) La dynamique de la croissance passe par 5 phases : - Situation initiale - La sociĂ©tĂ© traditionnelle (phase de dĂ©collage) - Le dĂ©marrage
  • 9. 9 - Marche vers la maturitĂ© - Consommation de masse DiiffĂ©rents progrĂšs - Technologique - Technique : utilisation plus efficace des facteurs de production - Économiques : accroĂźtre les revenus des producteurs ou diminuer les prix payĂ© par les consommateurs - ProgrĂšs social : justice sociale, Ă©quitĂ© Question : Une croissance riche en emploi est-elle possible dans une Ă©conomie mondialisĂ©e ? Leçon 5 Étude section I Idiosyncrasiques = qualitĂ© individuelle des individus Leçon 6 Étude section II Leçon 7 Étude section III Leçon 8 Question 5: What does Phelps mean by a “natural” rate of unemployment? What economic role does this rate play, according to him? Whereas most economics try to estimate « natural » rate of unemployment, Edmund Phelps has attempted to explain how it fluctuates. Leçon 9 Fin du chapitre 2
  • 10. Chapitre 3 : Economie de la connaissance et de l’’immatĂ©riel 10 CAPITALISME POSTMODERNE= CAPITALISME DE L’’IMMATERIEL La capiittalliisme conttemporaiin se caracttĂ©riise par pllusiieurs modes de producttiion : - Le capitalisme moderne est caractĂ©risĂ© par l’utilisation de grandes masses de production (capital matĂ©riel). - Le capitalisme postmoderne est caractĂ©risĂ© par l’exploitation du capital humain, capital immatĂ©riel, capital de connaissance. Les anglo-saxons parlent de knowledge economy. Cette Ă©conomie nouvelle a deux caractĂ©ristique : o Le poids de l’emploi intensif en connaissance o La part du capital immatĂ©riel supĂ©rieur au capital matĂ©riel. Fondementt du capiittalliisme postte moderne ou capiittalliisme fondĂ© sur lla connaiissance ett ll’’iimmattĂ©riiell : Les Ă©conomies fondĂ©es sur la connaissance et l’immatĂ©riel se sont constituĂ©es Ă  partir d’une disposition Ă  l’accumulation de capital immatĂ©riel et le changement technologies de l’information et de la communication (TIC). Les Ă©conomistes parlent de la 3e rĂ©volution industrielle. Augmenttattiion de ll’’iimmattĂ©riiell - L’économie de service prend de plus en plus de place dans le monde entraĂźnant une tertiarisation de l’économie. - DĂ©veloppement du capital immatĂ©riel. Le capital immatĂ©riel inclut les recherches et dĂ©veloppement, le capital humain, le droit de propriĂ©tĂ© intellectuel, les logiciels, 
 Nouveaux Enjjeux : CapacitĂ©s Ă  produire et Ă  utiliser la connaissance : - Promouvoir l’éduction et la formation. - DĂ©velopper la recherche et le dĂ©veloppement afin de favoriser les innovations (Cf Schumpeter) particuliĂšrement importantes dans les domaines de la biotechnologie et les technologies de l’information et de la communication (TIC). Quattre diimensiions du capiittall iimmattĂ©riiell au seiin de ll’’enttrepriise : - La formation - La publicitĂ© - La recherche et dĂ©veloppement - RĂ©alisation et acquisition de logiciels Deux caracttĂ©riisttiiques des iinvesttiissementts en acttiifs iimmattĂ©riiells - Rendement incertain (Batsch, 2002) : investissements « irrĂ©cupĂ©rables » ; capital risque (problĂšme de financement au niveau des banquiers) - Rendement croissant des investissements : effet de levier en cas de rĂ©ussite.
  • 11. 11 D’oĂč « tout ou rien » (Burlaud et al.). Éducattiion - Formattiion DĂ©veloppement du Capital Humain : - RĂ©formes de l’enseignement supĂ©rieur (LMD) et de la recherche. - Formation initiale et formation continue. - Gestion des compĂ©tences. Investiissement en TIC -> voiir pollycopiiĂ© TIC : outil de formation, de dĂ©veloppement des sites marchands sur Interne, interface de communication avec des administrations. Économiie de lla connaiissance - Connaissance : un « bien Ă©conomique » particulier - PropriĂ©tĂ© intellectuelle et brevet (copyleft, monopole du droit d’auteur, droit de licence, etc
) - Knowledge management : filtrage, sĂ©lection des informations stratĂ©giques, codification de la connaissance (norme ISO, etc
) Investtiissementt de ll’’Ettatt : - Investissement public dans la production de connaissance : L’Etat finance la recherche publique et subventionne la recherche privĂ©e. - Il assure la protection des productions privĂ©es destinĂ©es garantir la rentabilitĂ© de la recherche et dĂ©veloppement menĂ© par les entreprises. Ces politiques s’inscrivent dans le concept des systĂšmes nationaux d’innovation (SNI). SNI : systtĂšme nattiionall d’’iinnovattiion -> voiir pollycopiiĂ© Les faiibllesses de lla France en ce quii concernentt lle SNI -> voiir pollycopiiĂ© Leçon 10 Étude du chapitre III. Question du manuel :
  • 12. Question : En quoi peut-on considĂ©rer qu’on est rentrĂ© dans l’économie de l’immatĂ©riel ? 12 Leçon 11 (2e semestre) Chapitre 4 : RĂ©seaux, territoires, pĂŽles de compĂ©titivitĂ© En iintro,, ll’’exemplle du contexte françaiis :
  • 13. - 2004 : Lancement de la politique de pĂŽles de compĂ©titivitĂ© pour renforcer l’attractivitĂ© 13 du territoire national français face Ă  la compĂ©tition internationale. - Dynamique entrepreneuriale inspirĂ©e des USA I- Deux approches thĂ©oriiques de bases A- La thĂ©oriie de lla concurrence pur et parfaiite doiit rĂ©pondre Ă  5 condiitiions : 1- L’atomicitĂ© du marchĂ© (indĂ©pendance des acteurs) 2- L’homogĂ©nĂ©itĂ© du produit 3- La libre entrĂ© sur le marchĂ© 4- La transparence du marchĂ© 5- La mobilitĂ© des facteurs de production - 2 points fondamentaux : o Les producteurs sont Ă  Ă©galitĂ©, ie qu’aucun n’a le pouvoir ni d’influence sur les autres : ils sont en mĂȘme temps totalement libres et impuissants o Le profit n’existe pas ; il disparaĂźt. - Cette situation de concurrence pure et parfaite n’est donc pas attirante pour ceux qui veulent maximiser leurs gains. B- L’’économiie iindustriielllle corriige lle modĂšlle de lla concurrence pure et parfaiite - L’information est limitĂ©e et imparfaite - Il existe une asymĂ©trie de l’information - Il y a un coĂ»t de transaction - Il y a des coĂ»ts liĂ©s Ă  l’ajustement des prix - Il y a des interventions publiques - Il y a des barriĂšres Ă  l’entrĂ©e de nouvelles entreprises. 5 axes de recherche en Ă©conomiie iindustriielllle : - Le statut de la firme, ses objectifs et son organisation (thĂ©orie managĂ©riale de Berle et Means : thĂ©orie de la rationalitĂ© limitĂ©e d’Herbert Simons ; thĂ©orie comportementale de la firme de Cyert et March).


 Remarque : Herbert Simons : la thĂ©orie Ă©conomique se fonde sur homo oecuminius : cĂ d la vocation Ă©conomique qui est axĂ©e sur la maximisation du profit. Pour lui, les E ne peuvent pas toujours maximiser leurs profits. Mais, rĂ©alisent des processus afin d’y parvenir. C’est pourquoi on arrive Ă  homo administratius : l’E vu qu’elle n’a qu’une capacitĂ© limitĂ©e se contente de faire ce qu’elle peut par rapport Ă  son homo oecuminius. Comme la rationalitĂ© de l’E est limitĂ©e : l’E ne peut pas suivre le modĂšle de l’homo oecuminicus est doit donc suivre homo administratius. - Le positionnement stratĂ©gique. - Le choix organisationnel de localisation. - La dynamique concurrentielle. - Le rĂŽle de l’Etat en dĂ©veloppant les externalitĂ©s positives, ie en amĂ©liorant l’environnement des entreprises, pour accroĂźtre les avantages comparatifs d’un territoire, les politiques de filiĂšre, les grands projets et en Ă©valuant l’impact des aides et des subventions. II- ThĂ©oriie des coĂ»ts de transactiion
  • 14. A- COASE Le marchĂ© est imparfait suite Ă  l’existence des coĂ»ts de transaction supportĂ©s par l’entreprise : passage et suivi des contrats, contrĂŽle de la qualitĂ©, des dĂ©lais, etc. pour rĂ©duire ces coĂ»ts, l’entreprise a intĂ©rĂȘt Ă  internationaliser les diffĂ©rentes fonctions (approvisionnement, production, commercialisation, etc.), voire ses fournisseurs (filiĂšre amont) ou ses clients (filiĂšre aval). Cependant, l’internalisation gĂ©nĂšre des coĂ»ts d’organisation gestion de la structure, communication, contrĂŽle, etc.), d’oĂč la nĂ©cessitĂ© d’un arbitrage entre coĂ»t de transaction et coĂ»t d’organisation. 14 Questions types : DĂ©finition du coĂ»t de transaction ? Le postulat de COASE ? Rq : Texte + question en anglais + 2 questions de cours en français B- Wiilllliiamson : Il reprend les arguments de Coase et dĂ©veloppe l’alternative marchĂ©/hiĂ©rarchie. Sa rĂ©flexion s’appuie des hypothĂšses comportementales rĂ©alistes (la rationalitĂ© de l’unitĂ© et l’opportunisme). À partir de ces notions, Williamson propose 3 formes institutionnelles : Le marchĂ©, la hiĂ©rarchie et la forme hybride. Il met en Ă©vidence l’existence d’actifs spĂ©cifiques qui ont une valeur nulle en cas de cessation d’activitĂ© ou d’externalisation : - Certains actifs physiques (non-transfĂ©rables ou non redĂ©ployables), sans valeur, exceptĂ© pour l’organisation qui les emploie. - Les phĂ©nomĂšnes d’apprentissage (individuels et collectifs) : o Certains actifs incorporels (clientĂšles, rĂ©putation, 
) o Certains actifs spĂ©cifiques (apprentissage organisationnel, procĂ©dure internes, confiance entre les acteurs, rĂ©duction de l’incertitudes) sont crĂ©es pat les contrats Ă  long terme et leur relation de partenariat. III- La coopĂ©ratiion iinter-fiirmes A- Pour Richardson, l’alternative marchĂ©/hiĂ©rarchie ne rend pas compte de la diversitĂ© des modes organisationnels (accords techniques, sous-traitance, coentreprise, accords commerciaux, etc.). de plus, elle suppose un produit existant ex-ante que l’entreprise choissit de fabriquer ou de faire fabriquer. Or, dans la rĂ©alitĂ©, le produit est souvent le rĂ©sultat (ex post) des choix organisationnels, le fruit de la coopĂ©ration entre l’entreprise, ses fournisseurs, ses sous-traitants, etc. Richardson Ă©voque la notion de la coopĂ©ration inter firmes. Ex-antĂ© (le produit est tout de suite fabriquĂ© en amont)= contraire de ex post (= il y a des besoins exprimĂ©s qui fait que l’entreprise choisi de fabriquer tel ou tel produit). B- Le modĂšlle japonaiis d’’AOKI Aoki montre l’importance des relations horizontales (sans intervention de la hiĂ©rarchie) au sein des organisations. Il insiste aussi sur l’adĂ©quation entre les mĂ©canismes incitatifs et la structure organisationnelle. Il donne comme exemple le modĂšle japonais combinant coordination dĂ©centralisĂ©e et incitations centralisĂ©es. Ce modĂšle crĂ©e un climat de confiance et encourage mĂȘme une participation active dans le processus d’innovation. Ce modĂšle
  • 15. procure des quasi-rentes relationnelles, dans le sens qu’elles naissent de l’efficacitĂ© spĂ©ciale, au plan de l’information des relations contractuelles dans le groupe de sous-traitants. La coordination horizontale a des consĂ©quences sur la gestion de ressources humaines, la gouvernance des entreprises et ses relations avec ses partenaires financiers. IV- RĂ©seaux et organiisatiions compllexes A- La thĂ©orie de l’agence propose une vision contractuelle de la firme. Elle suppose des individus parfaitement rationnels. La relation principal-agent, qui le caractĂ©rise est un jeu non coopĂ©ratif puisque chacune des deux parties cherche Ă  dĂ©former la relation Ă  son avantage. L’objectif pour le principal est de trouver les bonnes incitations qui lui permettront d’optimiser le comportement de l’agent : cĂ d la conduite Ă  rĂ©vĂ©ler ses informations et/ou Ă  ne pas adopter de comportements opportunistes. Exemple concret : Principal = Actionnaires Agent = Manager ou Dirigeant Noeud du problĂšme : actionnaire s’attend que agent oeuvre en sa faveur et l’objectif pour le principal est de trouver les motivations pour que cela soit le cas. B- L’’entrepriise viirtuelllle : concept ou rĂ©alliitĂ© L’entreprise virtuelle est dĂ©finie aujourd’hui comme un noeud de contrats ; son but est de s’affranchir des contraintes spatiotemporelles pour mieux s’adapter au cycle de production et Ă  un environnement turbulent. Les dirigeants ont systĂ©matiquement recours Ă  la sous-traitance, aux diffĂ©rentes formes de partenariat et Ă  l’utilisation intensive des TIC. Les dirigeants coordonnent par les contrats un maillage d’acteurs indĂ©pendants auxquels ils confient la totalitĂ© des fonctions : conception, production, logistique, commercialisation, comptabilitĂ©, informatique, 
 L’objectif est d’obtenir une flexibilitĂ© maximale et minimiser les coĂ»ts fixes en dĂ©duisant l’intensitĂ© capitalistique (locaux, matĂ©riels, stocks, 
). 15 Maillage d’acteurs : l’agent ne rĂ©alise pas elle-mĂȘme l’activitĂ© proprement dite. Principal = Actionnaires Agent = Manager ou Dirigeant -> sous traitants, fournisseurs C- La thĂ©oriie Ă©vollutiionniiste - Le courant Ă©volutionniste reprend la vision shumpĂ©tĂ©rienne de la concurrence et l’importance accordĂ©e Ă  l’innovation. Il s’intĂ©resse aux phĂ©nomĂšnes d’apprentissage et d’accumulation des compĂ©tences. - L’entreprise est conçue comme un lieu d’élaboration, de mise en oeuvre et de transmission des savoirs faire et des postures comportementales, qui constituent une culture spĂ©cifique. L’apprentissage est cumulatif et plus organisationnel qu’individuel. On parle mĂȘme d’entreprise apprenante. Cependant, cet apprentissage n’est pas dinsincarnĂ© puisqu’il est enracinĂ© dans les individus, les collectifs de travail et les communautĂ©s qui constituent l’organisation.
  • 16. 16 V- L’’économiie des terriitoiires Les thĂ©ories du commerce international : - ModĂšles HOS (Heckscher, Ohlin et Samuelson) : Les Ă©changes internationaux reposent sur les diffĂ©rences de dotations dans les facteurs de production. - La technologique impacte sur les Ă©changes : (LeonTief) les E-U importent des biens Ă  fort contenu en travail non qualifiĂ©, et exportent des biens Ă  fort contenu en travail qualifiĂ©. - Les Ă©conomies d’échelle et le commerce intrafirme : Krugman et Helpma, distinguent deux types de commerce international : o Des flux basĂ©s sur la spĂ©cialisation (thĂ©orie des avantages comparatifs) ; o Des flux Nord-Nord expliquĂ©s par les nouvelles hypothĂšses (marchĂ©s imparfaits et Ă©conomies d’échelle). VI- L’’avantage compĂ©tiitiif des Natiions (Porter) MaĂźtrise 4 grands paramĂštres externalitĂ©s : - La dotation en facteur de production - Les conditions de demande : le volume, le taux de croissance, 
 - La prĂ©sence d’industries complĂ©mentaires ou de soutien. - Les conditions concurrentielles et les stratĂ©gies locales des firmes. 4 autres points : - La puissance publique. - Le hasard : inventions, rĂ©volutions technologiques, chocs externes (prix de l’énergie, crises boursiĂšres, conflits militaires, 
) - Le contexte culturel - L’adversitĂ© VII- Terriitoiires et pĂŽlles de compĂ©tiiviitĂ© - SPL : systĂšme productif local - District industriel et cluster - Les technopoles - Valoriser la crĂ©ativitĂ© française ; - DĂ©velopper la croissance et la compĂ©titivitĂ© de l’économie française - Conforter sur le territoire des activitĂ©s Ă  fort contenu technologique ; - AccroĂźtre l’attractivitĂ© de la France. - Favoriser l’emploi et lutter contre les dĂ©localisations. Leçon 12 : Section 1 Leçon 13 : Section 2 + 3 Leçon 14 :
  • 17. Chapitre 5 : Croissance Ă©conomique, Ă©quilibre sociaux et environnementaux 17 RSE (Corporate sociiall responsiibiilliity) triiplle P : 1. Profit 2. Planet 3. People Deux thĂšses Ă©conomiiques : - ThĂšse productiviste - ThĂšse Ă©cologiste - Vers une croissance comptable avec l’environnement Ce que diisent lles experts :
  • 18. - Rapport du Club de Rome en 1972 : halte Ă  la croissance (dangers et limites de la 18 croissance) ; croissance zĂ©ro. - Protocole de Kyoto (1007), Cf document Mesure des riisques enviironnementaux - Norme : Fixer au niveau maximum de pollution tolĂ©rable. - L’écotaxe : taxe imposĂ©e au pollueur et versĂ©e Ă  la collectivitĂ© dont le prix est gĂ©nĂ©ralement proportionnel Ă  l’importance de la pollution. - Permis Ă  polluer : plafond de pollution ; droits ou permis de polluer nĂ©gociables (ventes) Leçon 15 : Section 1 et 2 Test : Buy our stuff, save the planet Summaries + WHO WHAT WHERE WHEN HOW Who ? data center What ? Where ? USA, in Internet word When it is about? Quand ? now days How ? to packtises À revoir Leçon 16 Chapitre 6 : MarchĂ© et Ă©conomie non marchande Defourny et MarĂ©e (2001), 3 approches : - L’approche comptable - L’approche par les finalitĂ©s - L’approche par les activitĂ©s a- L’approche comptable Elle vise Ă  mesurer la crĂ©ation de richesse Ă  partir d’hyp thĂ©orique et de conventions de calculs : ActivitĂ© marchande : - Elle qualifie de marchande une activitĂ© dont le prix de l’output est dĂ©terminĂ© sur un marchĂ©. Ce prix s’impose au producteur et doit lui permettre de couvrir au minimum son coĂ»t de revient. - D’aprĂšs la comptabilitĂ© nationale française, la production marchande (PM) est « la production Ă©coulĂ©e ou Ă  ĂȘtre Ă©coulĂ©e sur un marchĂ© ».
  • 19. Et concerne les produits vendus Ă  un « prix Ă©conomiquement significatif » supĂ©rieur Ă  la moitiĂ© de leur coĂ»t de production. - Pour calculer le PIB, la comptabilitĂ© nationale agrĂ©ge les valeurs ajoutĂ©es des organisations marchandes (Production-consommation intermĂ©diaire) Comme il n’existe pas de prix de marchĂ© pour les organisations non-marchandises, on mesure leurs contributions au PIB par la somme des coĂ»ts de production. ProblĂšme d’évaluation du travail des bĂ©nĂ©volats, de l’économie souterraine. Expl de sujet : Economie marchande et non-marchande : que savez-vous de la production 19 marchande. ActivitĂ© non-marchande : À l’inverse, est considĂ©rĂ©e comme non-marchande une activitĂ© dont la couverture du coĂ»t de revient s’effectue par d’autres moyens : impĂŽts, taxes, cotisations, don, 
Les organisations du secteur proposent des biens et services gratuits ou fixent les tarifs Ă  partir de critĂšres politiques ou sociaux. - D’aprĂšs la comptabilitĂ© française, la production non-marchande fait suite Ă  une production pour emploi final propre (PEFP) qui n’est pas Ă©changĂ©e sur un marchĂ© ou une autre production non marchande (APNM) « fournie Ă  d’autres unitĂ©s, soit gratuitement, soit Ă  un prix Ă©conomiquement non significatifs, i.e. <1/2 de son CR=coĂ»t de revient. b- L’approche par les finalitĂ©s 1Ăšre finalitĂ© : ProfitabilitĂ© ne doit pas ĂȘtre confondue avec l’excĂ©dent des recettes sur des dĂ©penses consĂ©cutives au coĂ»t de revient, qui est un critĂšre comptable permettant d’apprĂ©cier l’efficacitĂ© Ă©conomique. 2e finalitĂ© : Non lucrative dans un Ă©change non monĂ©taire. - Maximisation du profit : On parle d’activitĂ© lucrative. Dans la sphĂšre marchande, le profit rĂ©munĂšre le capital et revient Ă  son propriĂ©taire. - Le secteur non-marchand p-t dĂ©fini par le nĂ©gative : est non marchande une organisation qui ne recherche pas le profit. Il est impropre de parler de profit pour qualifier l’excĂ©dent comptable d’une organisation fournissant un service d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ou poursuivant un but. 2e finalitĂ© : Le service public et l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral Les services publics ou encore services d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s dans chaque pays et ont pour objectif : - L’exercice des fonctions rĂ©galiennes (police, justice, dĂ©fense) ; - La protection sociale - La prise en charge des activitĂ©s de production de transport, d’énergie 
  La rĂ©gularitĂ© de l’activitĂ© Ă©conomique (emploi, investissement, commerce extĂ©rieur, 
)  L’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral implique la recherche du bien ĂȘtre de la collectivitĂ©. Le simple jeu des prĂ©fĂ©rences individuelles ne permet pas d’atteindre l’optimum social.
  • 20.  DĂšs lors, la puissance publique intervient pour imposer des choix collectifs. Il y a un compromis entre le politique et le social, partage entre activitĂ©s marchandes et non-marchandes. 20 3e finalitĂ© : La finalitĂ© sociale - Certaines organisations ont pour objectif la satisfaction des besoins de socialisation de leurs membres ou la rĂ©alisation d’objectifs sociaux ou philosophiques. - Elles sont repĂ©rables par leurs statuts juridiques spĂ©cifiques. - La finalitĂ© sociale est aussi prĂ©sente dans l’économie informelle et monĂ©taire. - Rappelons que la finalitĂ© rĂ©elle peut-ĂȘtre marquĂ©e et que le statut associatif peut parfois ĂȘtre adoptĂ© pour des raisons essentiellement fiscales ou autres. Cf : Scandale de l’Arche de ZoĂ© c- L’approche par les activitĂ©s - La mise en concurrence de certains biens et services peut donner les rĂ©sultats aberrants selon les critĂšres Ă©conomiques ou inacceptables pour les raisons politiques ou Ă©thiques. - Ce qui peut conduire l’Etat Ă  Ă©dicter des interdictions, subventionner ou taxer. L’Etat peut aussi dĂ©cider de classer l’activitĂ© hors marchĂ© pour mieux la contrĂŽler par le biais d’une Ă©tatisation. C’est le cas des biens collectifs ou public impropres Ă  l’appropriation individuelle en raison de leur caractĂšre de : - Non-rivalitĂ© : Un bien dont la consommation par plusieurs individus en mĂȘme temps est possible. - Ou de non-rivalitĂ© : Il est impossible d’exclure un individu de sa consommation ou des biens quasi-collectifs qui pourraient ĂȘtre soumis aux lois du marchĂ©, ce que la collectivitĂ© ne souhaite pas. Rq : Nos biens personnels peuvent faire l’objet Ă  contrario d’une exclusivitĂ©. Test : Another day, another $1.08 Utiliser ce plan dans l’examen : Who ? What ? poverty Where ? in india, 
 When it is about? Quand ? 1990 =dĂ©but de l’étude How ? Leçon 17 Leçon 18
  • 21. 21 EXAMEN D’ECONOMIE : 7 groupes de 5 personnes (Un groupe de 4) et 7 sujets diffĂ©rents. ≈2 groupes par demi-groupe. Examen le 3 et 4 juin. 1h de prĂ©paration. 15 min par personnes, 20 min maxi Pour la derniĂšre personne Ă  passer Mon GROUPE : 6 (six) - > 4 juin 10h Textes : 7 chapitres -> 3 textes par chapitre en alĂ©atoire. Total : 21 textes Ă  rĂ©visĂ© – 2 textes d’anglais (total=14) + 1 texte Ă©co (total=7) 1- Macro crĂ©dit, 2- Online paiement,
  • 22. 22 3- The future on europe economy, 4- Trade before tarif 5- Another day, another 1,08 6- Natural choice (by 
save the planet NON) Idem : battle at chekout, the squeze on En fin de compte que 6 textes pour l’éco. Horaire : 8h-10H -> 10H30- 13h DĂ©roulement de l’examen : RĂ©sumĂ© du texte en identifiant la problĂ©matique, exposĂ© sur le texte 5min avec pb-> PrĂ©sentation + Questions en anglais de rĂ©flexion + 2 questions prĂ©cises en français sur la connaissance du cours (10 Ă  20% de la notation) -> ces deux questions ne porte que sur le rĂ©sumĂ© des chapitres. Pour le chapitre 7, se pencher surtout sur les 3 auteurs entourĂ©es.