1. Sécurité dans les Opérations
SÉCURITÉ DANS LES ACTIVITÉS DE LABORATOIRE
CONCEPTION ET AMÉNAGEMENT DES LABORATOIRES
Ingénieurs en
Sécurité Industrielle
I
H3
- IMPLANTATION ET DIMENSION DES LABORATOIRES ........................................................ 1
II - VENTILATION - PRESSURISATION ........................................................................................ 2
III - PAILLASSES ............................................................................................................................. 4
1 - Construction .......................................................................................................................................4
2 - Revêtements.......................................................................................................................................4
IV - SORBONNES - HOTTES .......................................................................................................... 5
1 - Sorbonnes .......................................................................................................................................... 5
2 - Hottes .................................................................................................................................................6
V - LAVERIE ................................................................................................................................... 6
VI - MAGASIN POUR PRODUITS CHIMIQUES.............................................................................. 7
1 - Conception .........................................................................................................................................7
2 - Classement et précautions .................................................................................................................7
3 - Matériel de sécurité ............................................................................................................................ 9
VII - ARRÊT D’URGENCE ................................................................................................................ 9
VIII - ISSUES DE SECOURS............................................................................................................. 9
ANNEXE
SE LAB - 01385_B_F - Rév. 0
Ce document comporte 13 pages
2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
03/10/2005
-2
2. 1
IMPLANTATION ET DIMENSION DES LABORATOIRES
L’implantation des laboratoires sur des sites industriels impose le respect de certaines normes. Il doit
répondre a au moins une des 3 prescriptions suivantes :
– être hors des zones classées
– être en surpression d’au moins 2,5 mm CE par rapport à l’extérieur avec des vitesses de
passages d’au moins 0,3 m/s à travers tous les orifices
– utiliser le même type de matériels que sur les unité et ne comporter aucun point dont la
température serait supérieure à la température d’auto-inflamation des vapeurs
potentiellement présentes dans la zone d’implantation.
De plus, le bâtiment laboratoire doit se situer à au moins 10 m de toutes autres constructions. Il ne devrait pas
compter plus de deux étages. Il faut éviter d’implanter des laboratoires en sous-sol.
Les salles doivent avoir une hauteur minimale de 2,8 m. Chaque occupant doit avoir au moins 10 m3 à sa
disposition. La surface au sol doit être compatible avec le nombre d’occupants travaillant dans la salle.
D MEQ 3049 A
Bouteilles gaz
Espace technique ventilation fluides
8
8
8
E
8
D
8
8
Laboratoire
Couloir
Sas
Circulation
E
D
V
8
Bureau
Armoires
D
V
Déchets
Vestiaires
Douches lave-oeil
Écritoires
Poste rotovap
Armoires ventilées
8
E
8
Sorbonne
Paillasse
Dessertes roulantes
Aire de réception
Pesées
Douche
Lavage / transvasement
Fours / étuve
Ventilation
Vitrage
Guichet
01385_B_F
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D MEQ 3049 A
I-
H 3 -2
3. 2
II -
VENTILATION - PRESSURISATION
Compte tenu de la diversité des produits utilisés et mis en œuvre dans les laboratoires la ventilation a
une place importante dans la sécurité face aux risques de toxicité et d’explosion.
Dans la majorité des cas le principe de ventilation est du type introduction d’air neuf et extraction
mécanique. Les débits nécessaires sont obtenus par des ventilateurs et des extracteurs.
Généralement ces installations sont associées au chauffage des locaux et assurent des taux de
renouvellement d’air de 3 à 10 volumes par heure.
Ces taux peuvent être doublés suivant les circonstances notamment lors de la détection de gaz
inflammables.
L’air neuf est introduit en partie haute, l’extraction se faisant en partie basse ou partie haute et basse à
la fois.
Il faut savoir que la défaillance de l’un de ces appareils perturbe notablement la ventilation et le
chauffage du local concerné.
De même lorsque ces appareils sont centralisés et qu’ils desservent plusieurs locaux, toute
modification (obturation d’une bouche) perturbe les débits de ventilation des locaux voisins.
Les locaux seront maintenus en légère dépression.
Dans les salles blanches ou dans les salles d'analyses particulières on assure en même temps que la
ventilation une surpression évitant l’entrée de poussières ou de gaz.
Cette surpression est obtenue par l’étanchéité des volumes et un sas d’accès.
Ces systèmes de ventilation et d'extraction doivent être maintenus en service permanent. Les grilles
doivent être nettoyées périodiquement (1 fois par mois).
Si le local n’est pas équipé d’un système indiquant un mauvais fonctionnement, il appartient aux
utilisateurs de vérifier son bon fonctionnement et de signaler les anomalies.
01385_B_F
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H 3 -2
4. 3
H 3 -2
Air neuf
Galerie
tech
Cas 1
-
8
8
Bureaux
Couloir
-
Laboratoires
Laboratoires
Couloir
Laboratoires
Air neuf
Cas 2
Air neuf
8
8
8
Air usée
-
8
-
8
ventilation mécanique
air neuf : prise en partie sud du
bâtiment
rejet : en partie centrale du bâtiment
appareillages de ventilation situés en
galerie technique toiture
plusieurs laboratoires peuvent être
desservis par le même système de
ventilation
ventilation mécanique
galerie technique
possibilité de doubler manuellement
le taux de renouvellement d’air
commande manuelle et asservie à la
détection gaz du local
8
Air neuf
8
Cas 3
8
Laboratoires
8
D MEQ 1523 A
Couloir
-
ventilation mécanique
prise d’air neuf et rejet façade
Exemple de ventilation :
En général on considère qu’il faut 45 m3/h d’air frais par utilisateur du laboratoire.
L’évacuation de l’air doit être faite au travers de canalisations en matériaux incombustibles. Ces gaines
sont calculées pour que les vitesses de passages soient supérieures à 15 m/s. On ne doit pas installer
de clapet coupe-feu sur ces gaines. Les ventilateurs et extracteurs seront choisis pour leur résistance
aux substances corrosives et combustibles (moteur de type IP 55).
En cas d’incendie l’arrêt de la ventilation doit faire l'objet d'une discussion entre tous les services
concernés.
Un exemple de surveillance de la ventilation est donnée en annexe 1.
En cas d’épandage ou de fuites de produits dangereux
-
fermeture des ponts de communication
arrêt du soufflage d’air frais pour être en dépression et pour éviter le recyclage de l’air vicré
augmentation du débit d’aspiration de l’air vicré par ventilateur d’aspiration
01385_B_F
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5. 4
H 3 -2
III - PAILLASSES
1-
CONSTRUCTION
De dimensions standards (profondeur 600-630 mm) à une hauteur de 0,9 m, elles doivent être
revêtues d’un matériau imperméable aux liquides, difficilement inflammable et résistant aux agents
chimiques. Les éviers seront équipés de siphons et munis d’une prise de ventilation.
Les paillasses peuvent être surmontées d’étagères, elles doivent être en matériaux inflammables ou
CF1h et résister aux agents chimiques. L’alimentation électrique doit se faire par des racks situés audessus des paillasses. Il est nécessaire de prévoir un maximum de prises afin d’éviter que les câbles
d’alimentation des appareils courent sur la paillasse.
Profondeur
Largeur
Hauteur
D MEQ 1524 A
Profondeur
Paillasses
2-
REVÊTEMENTS
Revêtement en mélamine ou formica
Il convient aux dessus de paillasses utilisés pour ces travaux courants de laboratoire, les travaux
médicaux et quelques types d’opérations chimiques. Le revêtement peut se dissoudre avec certains
solvants.
Revêtement en céramique
Lors de l’utilisation de carrelage anti-acide comme dessus de paillasse, il faut tenir compte du fait
qu’en raison du grand nombre de joints, ce type de revêtement est très sensible. Les joints peuvent se
fissurer, ce qui entraîne l’infiltration des acides ou des solvants qui, à leur tour, peuvent atteindre la
plaque support et la détériorer. Les revêtements composés de plaques céramiques de grand format
sont tout à fait appropriés pour les travaux chimiques. Le matériau vitrifié résiste à presque tous les
acides (à l’exception de l’acide fluorhydrique) et à tous les solvants. Il est cependant sensible aux
élévations de températures hétérogènes ou ponctuelles. Il faut éviter les températures dépassant
120°C.
Revêtement en PVC ou polypropylène
Ces revêtements sont faits de plaques recouvertes de 4 à 5 mm de plastique fort avec débordement
par dessous les arêtes et couverture partielle de la face inférieure. Toutes les jointures sont soudées.
On obtient ainsi des surfaces de travail sans joint et aux dimensions voulues.
La résistance aux rayures et à la chaleur est faible. Par contre, la résistance aux acides est bonne. Les
solvants attaquent les revêtements à base de PVC. Dans ce cas, il est préférable d’utiliser du
polypropylène.
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6. 5
H 3 -2
Revêtement en acier
Dans ce cas, le plateau support est recouvert d’un revêtement constitué par une plaque d’acier
inoxydable. Toutes les configurations sont ainsi possibles, sans l’aide d’aucun joint, y compris les
éviers, les augets, etc … De telles surfaces de travail seront installées partout où une désinfection
efficace devra être effectuée. Le revêtement est insensible aux solvants et résiste, sous certaines
conditions, aux acides mais la surface polie sera exposée aux rayures. Des surchauffes locales
peuvent entraîner des déformations. La fabrication de ce type de revêtement est difficile à effectuer sur
place.
IV - SORBONNES - HOTTES
1-
SORBONNES
C’est une enceinte située au-dessus du plan de travail, fermée de tous côtés et reliée à un système
de ventilation. L’intérieur doit pouvoir être observé facilement et être accessible grâce à un panneau
frontal coulissant horizontalement ou verticalement.
Vers le
ventilateur
d'extraction
Écran
mobile
Fentes
d'extraction
Plenum
d'extraction
Ouverture
Schéma du fonctionnement général d'une sorbonne
D MEQ 3051 A
Plan de
travail
Les prises de courant et les appareils de mesures doivent être situés à l’extérieur des
sorbonnes. On minimise ainsi les risques de formations d’arcs.
Les utilités installées dans la sorbonne doivent posséder des robinets de barrages situés à au moins
15 m de l’enceinte.
Les écrans des sorbonnes devront être en verre feuilleté ou en polycarbonates. Les vitres en verre
trempé se transforment en milliers de fragments lors d’une explosion, le verre armé présente des fils
métalliques sur la tranche et certains plastiques se cassent en fragments pointus (ex : le
polyméthacrylate de methyle : 30 fois moins resistant que le polycarbonate).
Les panneaux frontaux à coulissant verticaux doivent posséder des dispositifs anti-chute.
L’éclairage doit être du type ATEX.
Les rideaux en position fermé doivent laisser un passage pour l’air (3 à 5 cm).
Les dispositifs d’aspirations des sorbonnes devront comporter des orifices en niveau bas et niveau
haut. De plus, ils doivent comporter des volets de réglage à commandes extérieures.
01385_B_F
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7. 6
Les sorbonnes doivent être équipées :
-
d’un dispositif permettant de contrôler l’efficacité de l’aspiration
d’un dispositif de réglage du tirage afin de maintenir constant le débit d’aspiration
d’un témoin de marche
Les vitesses de l’air dans la sorbonne doivent être au moins égal à 0,4 m/s (0,5 m/s en moyenne) avec
rideau levé de 40 cm. Suivant le type d’utilisation (produits cancérigènes par exemple), ces vitesses
devront être supérieures : 0, 6 à 0,8 m/s.
La vérification des sorbonnes doit être effectuée chaque année (tirage + vitesse frontale + dispositif
des panneaux ouvrant). De plus, il est bon de vérifier trimestriellement l’encrassement des bouches de
captation.
Les sorbonnes n’étant pas des armoires de rangement, il est recommandé de ne pas y stocker des
produits.
En cas d’incendie dans la sorbonne :
-
maintenir en fonctionnement le ventilateur d’extraction afin d’éviter une supression et
l’émission de vapeurs toxiques dans le laboratoires et extinction à l’eau pulvérisé
- s’il existe des extincteurs automatiquees à gaz neutre ou inhibiteur : arrêter le ventilateur,
obturer la gaine d’aspiration
2-
HOTTES
Il s’agit de sorbonnes autonomes qui ne possèdent pas de ventilation vers l’extérieure, elles sont
simplement reliées à un filtre absorbant.
L’air filtré est recyclé dans le laboratoire.
Elles sont réservées à des produits connus et efficacement absorbés par un filtre adapté.
Un dispositif automatique doit signaler un insuffisance de filtration.
V-
LAVERIE
La laverie doit être distincte du laboratoire. Le matériel de laboratoire doit être prénettoyé par l’utilisateur afin
d’éviter tout accident provoquer par la présence de résidus.
Le lavage pouvant nécessité l’emploi de produits dangereux, la présence de sorbonne est indispensable.
Le matériel lavé est séché dans des études ventilées. (Très souvent la verrerie est rincée avec un liquide
inflammable, le séchage doit donc être effectué dans les armoires ventilées).
Les opérations de nettoyage doivent être confiées à des personnes ayant une formation de chimiste et non a
une femme de ménage.
Le matériel abîmé ou ébréché doit être retirer de la circulation.
Pour les appareils métalliques, le nettoyage doit se faire avec des tampons ayant une dureté inférieure, ou
par ultrasons.
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H 3 -2
8. 7
VI - MAGASIN DE PRODUITS CHIMIQUES
Le magasin de produits chimiques doit être conçu pour :
-
éviter que le personnel de chaque laboratoire stocke une trop grande quantité de produits
faire face à l’augmentation des équipes de chimistes
éviter les ruptures de stocks
Grâce à une gestion informatisée le dernier cas tend à disparaître.
1-
CONCEPTION
Il est évident que le magasin doit être installé au rez-de-chaussée du bâtiment afin d’éviter le transport
des produits chimiques sur une trop grande distance.
La ventilation doit comporter 2 vitesses :
-
faible vitesse pour une aération permanente
grande vitesse en cas de rupture d’un stockage
ventilation avec aspiration en point bas. Taux de renouvellement ~ 20/l
Dans le magasin le chauffage n’est pas indispensable il est même interdit si on stocke des produits
particulièrement inflammables (CS2 par exemple). Généralement les produits chimiques
s'accommodent mieux des basses températures.
Attention, toutefois, aux trop basses températures si on stocke des solutions aqueuses dans les
flacons en verre.
L’éclairage doit permettre de lire sans peine les étiquettes des produits chimiques. Tous les
emplacements de stockage doivent être bien éclairés.
Les cloisons et parois des emplacements de stockage sont en matériaux coupe-feu et pare-flamme de
degré 1/2 heure au moins. Les étagères métalliques (aluminium, alliages, etc …) sont à proscrire car
attaquées par les acides ou certains hydroxydes. On préfère les matériaux en résines + minéraux
inertes.
Sous chaque stockage il est recommandé de construire des cuvettes de rétention.
Les fûts, conteneurs ou bidons de plus de 5 litres seront stockés le plus près possible du sol.
Les emballages plus petits seront placés sur des étagères. Ces étagères pourront être
compartimentées. Les emballages pourront être aussi placés dans des armoires cloisonnées, ou dans
des tiroirs.
2-
CLASSEMENT ET PRÉCAUTIONS
a - Liquides et solides
Les fûts métalliques contenant des substances inflammables seront reliés à une prise de terre.
Le rangement des produits peut se faire par ordre alphabétique. Malheureusement nous avons vu que
certains produits étaient capables de donner des réactions dangereuses lorsqu’ils étaient mélangés.
Cela peut arriver au magasin en cas de casse. On préférera donc un rangement par origine de
dangers (inflammable, oxydant, explosif, …).
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H 3 -2
9. 8
H 3 -2
b - Les gaz
Les gaz en bouteille sont stockés à l’extérieur des bâtiments (ou dans un lieu très aéré) à l’abri des
intempéries, du rayonnement direct du soleil et de toute source de chaleur et sur un sol sec afin de ne
pas accélérer les phénomènes de corrosion. Comme pour les liquides ou les solides on évite de
stocker côte à côte des gaz incompatibles. Les gaz de nature différente sont séparés par des
cloisonnements en maçonnerie. Stockées verticalement, les bouteilles doivent être attachées par des
chaînes situées à mi hauteur afin de prévenir leur chute.
Afin de faciliter l’identification des produits, les ogives des cylindres de gaz comprimés sont peintes
selon des couleurs conventionnelles faisant l’objet de la norme française NF X 08-106 d’octobre 1978.
Exemples :
-
air : noir, bandes blanches
oxygène : blanc
azote : noir
hydrogène : rouge orangé
acétylène : marron clair
argon : jaune
hélium : brun
éthylène : violet
protoxyde d’azote : bleu
dioxyde de carbone : gris métallisé
ammoniac : vert
Le nom du produit est en outre peint sur l’ogive.
Il est déconseillé d’entreposer des cylindres de plus de 20 litres dans les laboratoires. Il est
recommandé de les placer à l’extérieur, le gaz arrivant au laboratoire par une canalisation fixe. Dans le
cas contraire, il faut les placer dans le couloir en les fixant solidement.
c - Stockages particuliers
Produits
Précautions
Matières explosives :
Locaux spéciaux
Matières pyrophoriques
Magasins indépendants
Produit à forte tension de vapeur
Chambre froide
Azote liquide
Ventilation appropriée + oxygènomètres
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10. 9
3-
H 3 -2
MATÉRIEL DE SÉCURITÉ
Un stockage de solide (granulés, coussins, boudins, …) adsorbant doit être disponible à proximité de
chaque rayonnage afin d’empêcher les flaques de liquide de s’étendre.
Un dispositif d’extinction automatique aux gaz neutres ou inhibiteurs est conseillé. L’extinction
automatique avec de l’eau est à éviter car beaucoup de produits sont sensibles à l’eau. Un détecteur
d’oxygène avec alarme à 17 % doit aussi être installé.
À proximité des produits corrosifs il est nécessaire de prévoir une douche de sécurité ainsi qu’un
masque respiratoire autonome avec gants et bottes en caoutchouc.
VII - ARRÊT D’URGENCE
À la porte de chaque laboratoire, il faut placer un dispositif d’arrêt d’urgence (coup de poing) qui est
destiné à couper l’alimentation de tous les appareils, des prises de courant, à l’exception des alarmes,
de la ventilation, des appareils d’éclairage fixes et des ascenseurs.
L'arrêt d'urgence doit être parfaitement accessible.
Ces arrêts d’urgence sont couplés à des électrovannes montées sur les canalisations de distribution
des fluides.
Le réarmement des robinets de barrages doit se faire de manière spécifique distincte de la
réalimentation du réseau électrique.
Cas des expériences hors heures ouvrables (HHC)
En plus de l’autorisation du service sécurité, les expériences marchant hors heures ouvrables doivent
faire l’objet d’une étude très détaillée. Il faut :
-
décrire la manipulation
faire des études de cas (baisse de tension, coupure électrique, etc …)
expliquer les sécurités mises en place
vérifier que les réseaux sont indépendants des laboratoires connexes
posséder un dispositif permettant la mise à l’arrêt de l’installation en toute sécurité
En ce qui concerne l’appareillage électronique ne devant ou ne pouvant être arrêter HHO - il faut
vérifier que le démarrage est impossible en cas de coupure électrique et avertir le service sécurité qui
tiendra une liste de ces appareils à jour.
VIII - ISSUES DE SECOURS
Le principe fondamental de la sécurité des personnes est de faciliter leur évacuation. Les issues de
secours et les sorties doivent être adaptées :
-
aux locaux
aux effectifs
De plus, elles doivent être dégagées et facilement repérables.
La largeur de ces issues doit être d’au moins 0,80 m. Elle dépend aussi du nombre de personnes
susceptibles de les emprunter.
21 <
100 <
personnes
personnes
< 100
< 300
L ≥ 1,5 m
L≥3m
Dans les laboratoires aucune personnes ne doit être à moins de 10 m d’une sortie. Chaque laboratoire
doit poser au moins 2 sorties. L’ouverture doit se faire dans le sens de la sortie chaque issue doit
comporter un oculus (fenêtre).
Les couloirs doivent avoir une largeur d’environ 2 m. Il est préférable de se limiter à cette largeur afin
d’éviter que ces couloirs ne se transforment en lieu de stockage.
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H 3 -2
ANNEXE 1
Page 1/3
EXEMPLE DE SURVEILLANCE
DE LA VENTILLATION
LABORATOIRES 15
BÂTIMENT N° 031 - Zone 15
1. Caractéristiques du local
Local à pollution spécifique (article R 232.5.1 du code du travail)
Volume : 698 m3
Effectif / 8H : 3
Nombre d'ouvrants : 10 vasistas et une porte donnant sur l'extérieur
Locaux commerciaux : locaux 19A et 14 (à pollution spécifique) et sur couloir
2. Prescriptions réglementaires générales
Débit d'air neuf requis :
– 45 m3/h par travailleur effectuant un travail physique léger
Pour le métabolisme humain, le débit d'air neuf minimal à introduire mécaniquement dans le local est
de 135 m 3/h.
L'installation de ventilation se compose de :
– 1 arrivée d'air neuf réchauffé par deux batteries de chaud/froid type CIAT CLT n°772784P
Diffusion de l'air par cinq bouches - débit total : 5 x 2120 = 10600 m3/h.
Ces installations fonctionnent constamment pour permettre un renouvellement d'air.
– 2 extracteurs bas avec deux grilles par gaines - débit unitaire : 1620 m3/h
– 1 réseau de captage avec trois points de captation (dont deux fermés) - référence MP 48SO
n°77278A - débit total du réseau : 5600 m3/h
– 1 réseau de captage avec trois points de captation (deux sorbonnes et une hotte) référence MP 48 SO n°28503809 - débit de chaque captage : 430 m3 /h soit au total
1290 m3/h. Cette installation est reliée à un dépoussiéreur type NSP n°5325-01 possédant
des filtres avant rejets : références filtres illisibles.
Chaque installation d'arrivée d'air neuf est pourvue de deux filtres et deux préfiltres métalliques,
d'efficacité respective 85 % et 65 %, dimension 60 x 71. La maintenance de ceux-ci est effectuée tous
les trois mois (nettoyage des filtres).
Lors de notre passage, nous avons constaté que les grilles d'extraction étaient particulièrement
encrassées.
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12. 11
ANNEXE 1
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Zone Hotte
Les polluants poussières, caractéristiques de la pollution spécifique au niveau de cette zone sont dus à
l'utilisation d'acides et d'amines aromatiques.
Sur cette unité, il y a un captage fixe de la pollution émise.
Oui
– Existence de système de captage près de la source
– Au niveau du captage, la pollution résiduelle est
évacuée par la ventilation générale
– Existence de consignes d'utilisation des captages
Non
X
– Existence d'une valeur indicative admissible de
concentration du polluant (amines aromatiques)
– La concentration en polluant est inférieure à la valeur
admissible
– Le polluant est inflammable
– La concentration en polluant est inférieure à 10 %
de la LIE
Non
conforme
Observations
X
X
X
X
X
X
À rédiger
X
– Existence de mesure en cas de panne des captages
– La déficience du système de captage est décelable
par les travailleurs
– Existence d'un avertisseur automatique de déficience
des installations
– Le personnel est exposé à l'émission du polluant 8 h
Conforme
X
À rédiger
X
Médecin
du travail
X
X
X
Zone sorbonnes
Les polluants vapeurs, caractéristiques de la pollution spécifique au niveau de cette zone sont dus à
l'utilisation d'acides et amines aromatiques.
Sur cette unité il y a trois captages fixes dont deux sont inutilisés.
Oui
Non
Conforme
– Existence de système de captage près de la source
X
X
X
Observations
X
– Au niveau du captage, la pollution résiduelle est
évacuée par la ventilation générale
– Existence de consignes d'utilisation des captages
Non
conforme
X
– Existence d'une valeur indicative admissible de
concentration du polluant (amines aromatiques)
– Le polluant est inflammable
– La concentration en polluant est inférieure à 10 %
de la LIE
– La concentration en polluant est inférieure à la valeur
admissible
– Existence d'une valeur indicative admissible de
concentration du polluant (acide sulfurique)
_ La concentration en polluant est inférieure
à la valeur admissible
– Le polluant est inflammable
X
À rédiger
X
– Existence de mesure en cas de panne des captages
– La déficience du système de captage est décelable
par les travailleurs
– Existence d'un avertisseur automatique de déficience
des installations
– Le personnel est exposé à l'émission du polluant 8 h
X
X
À rédiger
X
Médecin
du travail
X
X
X
X
1 mg/m3
À mesurer
X
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H 3 -2
13. 12
H 3 -2
ANNEXE 1
Page 3/3
Oui
Non
Conforme
Non
conforme
Observations
X
X
À rédiger
X
X
À rédiger
Non
conforme
Observations
– Existence d'une ventilation mécanique générale
• Introductions d'air neuf
X
X
• Extracteurs
X
X
– Existence de consignes d'utilisation du matériel de
ventilation
– Existence de mesures en cas de panne des
installations d'aération
X
X
– L'air neuf est pris loin de sources de pollution
X
X
– L'air neuf et pris loin des points d'extractions
X
X
– Existence de système de filtration
X
– Le débit d'air neuf/effectif est réglementaire
X
– La classe d'efficacité des filtres est connue
X
– Le local est à l'abri des émanations des égouts,
puisards, fosses
X
X
– Le local est à l'abri des sources d'infection
X
X
-
L'air neuf est pris à l'air libre
X
3. Prescriptions réglementaires par zone de travail
Zone sorbonnes (vers dépoussiéreur)
La sorbonne n'est pas utilisée pour l'instant.
Sur cette unité il y a deux captages fixes sur cette sorbonne.
Oui
Non
Conforme
– Existence de système de captage près de la source
X
X
– Au niveau du captage, la pollution résiduelle est
évacuée par la ventilation générale
X
X
X
– Existence de consignes d'utilisation des captages
X
X
À rédiger
_ Existence de mesure en cas de panne des captages
X
X
À rédiger
– La déficience du système de captage est décelable
par les travailleurs
X
– Existence d'un avertisseur automatique de déficience
des installations
X
X
À mettre en
place
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