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D I R I G E A N T S I B U S I N E S S I R E G I O N C E N T R E
news
Charles de Baudus
COUP DE COEUR /
COUP DE GUEULE... P.5
CRÉAD’OR P.6
2 nouveaux candidats
Les infos économiques
en région Centre
EN ACTU P.3
RENCONTRE
À LA UNE P. 8
Daniel Villessot
TWIDECO news
DIrECTrICE DE la puBlICaTION
Lucie BRASSEUR
réDaCTION
Lucie BRASSEUR
parTENarIaT & aNNONCEurs :
Mélanie PAtRigEon
maquETTE : AM conSULtAnt
édité par : Twideco sarl au capital de 5000 €
RcS orléans 503 309 718.
18 rue Bernard palissy - 45 800 saint Jean de Braye
standard : 02.38.55.82.44
www.twideco.tv
Imprimerie : Roto centre / SARAn (45)
routage : Dautry tromas / oRLÉAnS (45)
infoRMAtionS LÉgALES :
Ce bimensuel est imprimé à 10 000 ex (dont 8000 envoyés
nominativement aux dirigeants d’entreprise de la région Cen-
tre.).
N° IssN 2107-3392
Dépôt légal à parution
SoMMaiRE
Lundi 29 novembre 2010
N°16En partenariat avec www.twideco.com
Depuis 8 ans, la région Centre or-
ganise, en partenariat avec l’Aca-
démie d’orléans – Tours, le
concours « Graine de Boîte » pour
sensibiliser les jeunes à la création
ou reprise d’entreprise et leur
faire découvrir les étapes essen-
tielles suivies par un créateur ou
un repreneur.
Ce concours pédagogique s’adresse
aux étudiants et apprentis prépa-
rant un BTs, un Bp, Mention
Complémentaire, un Brevet Tech-
nique des Métiers, un Brevet pro-
fessionnel ou un Brevet
professionnel Agricole.
Le principe est simple : les jeunes
doivent s’inscrire avant le 17 dé-
cembre 2010 et se regrouper en
équipe de six personnes maximum.
Ils doivent constituer un projet vir-
tuel mais non moins réaliste de
création ou de reprise d’entreprise.
De la naissance de l’idée, en pas-
sant par l’étude de marché jusqu’à
la réalisation d’un compte de résul-
tat prévisionnel, le projet présenté
doit être cohérent dans sa globalité.
Il est proposé aux établissements
d’intégrerle concours dans les pro-
grammes scolaires des jeunes. pour
réaliser le dossier, chaque équipe
est encadrée par un enseignant et
un « parrain » professionnel afin de
se rapprocher au plus près de la
réalité. Des ouvrages de l’ApCe
(Agence pour la Création d’entre-
prise) sont également fournis gra-
tuitement aux équipes par la
région. Les premiers, soit chaque
membre de l’équipe, gagnent un
ordinateur portable d’une valeur
de 1 400 € maximum, les seconds
un lot de 500 € maximum et les
troisièmes, un lot de 200 € maxi-
mum. un petit rappel des dates clés
pour cette nouvelle édition:
Des plaquettes d’informations ont
été transmises à tous les établisse-
ments susceptibles de proposerune
équipe pour ce concours. pour tout
renseignement complémentaire :
www.regioncentre.fr ou www.ac-
orleans-tours.fr
TesTé pour vous
CULTURE & VOUS...
P. 14
Accords et plans d’action
senior : les principales
règles à respecter
RH - MANAGEMENT P. 13
Daniel
Villessot
PRÉSIDENT DU PÔLE DREAM EAU ET MILIEUX
ET DIRECTEUR SCIENTIFIQUE LYONNAISE DES EAUX
RENCONTRE AVEC
Homme discret, brillant, déterminé et passionnant. Voilà les qua-
tre premiers adjectifs qui viennent quand on a la chance de tra-
vailler avec un homme comme Daniel Villessot. L’homme est un
passionné de l’eau sous toutes ces formes, un homme curieux qui
a construit son parcours professionnel étape par étape dans une
démarche presque scientifique, - étape par étape pour ne rien ou-
blier, pour qu’aucune zone d’ombre de persiste dans son approche
de l’univers de l’eau. Son parcours a débuté par un passage dans
le monde universitaire, il est ensuite passé dans le privé en assu-
mant le poste de directeur technique d’un grand groupe, La Lyon-
naise des Eaux dont il est toujours directeur Scientifique. En pa-
rallèle, il est intervenu comme représentant de la Fédération Pro-
fessionnelle des Entreprises de l’Eau à la Commission
Européenne de Bruxelles, ou comme Expert pour le Gouverne-
ment français et désormais président d’un pôle de compétitivité.
Mais, dès que Daniel Villessot explique les défis auxquels le pôle
doit tenter d’apporter des réponses, un élan de passion enflammée
l’anime. Certainement très exigent, précis et offrant une vision
globale du monde, travailler à ses côtés doit être un enrichisse-
ment permanent. Rencontre.
GREEN BUSINESS P. 10
Les pesticides,
ce n'est pas automatique !
WHERE IS BRIAN ? P. 11
Pesticides are not
an automatic choice!
TOUS ÉGAUX, TOUS
ENTREPRENEURS P. 4
Belloe, c’est le pied
SPORT BUSINESS P. 15
handball
Téléthon
Lancement
de la 9ème
édition du
Concours
« Graine
de Boite »
photo:DidierDepoorter
news N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010 / 2
n ÉDITO
PAR LUCIE BRASSEUR
Lundi 23 novembre, j’ai assisté à une conférence
du philosophe andré Comte Sponville sur le
thème du bonheur au travail organisée par
l’aNDRH Loiret. Je vous en dirai plus sur le
contenu de cette conférence que, soit dit en pas-
sant, j’avais déjà vu deux ans auparavant et qui
s’est révélée identique au mot près. C’est un
autre sujet, dont je vous parlerai dans notre pro-
chaine édition à paraître, le 13 décembre. Cette
conférence portait donc sur le bonheur au travail.
La thématique est régulièrement abordée par les
réseaux professionnels, tel le CJD de Tours qui
en a fait le thème de sa plénière prestige en oc-
tobre. Le dirigeant, et l’entrepreneur de surcroît,
s’interroge en permanence sur ses motivations
professionnelles, celles qui l’ont poussé à créer
ou à reprendre et à se lever chaque matin pour «
partir à la chasse au bonheur » pour paraphraser
Stendhal. En tant que dirigeant, si l’on reprend
la formule, un entrepreneur est un super
VRP/Manageur, notre métier est de donner
envie à nos collaborateurs de continuer de tra-
vailler pour autre chose que pour le stricte bul-
letin de salaire : donner du sens.
Notre mission est donc de donner du sens au tra-
vail de nos collaborateurs pour qui, malgré nos
efforts, la première source motrice reste la rému-
nération. Une rémunération qui, dans un monde
parfait, serait l’équivalent sonnant et trébuchant
d’une production physique ou intellectuelle.
Comment, alors, expliquer les différences de
traitement de salaires entre hommes et femmes,
ou les différences de traitement d’un métier à
l’autre ? Comment expliquer qu’un négociant,
celui qui ne produit rien mais qui achète 100 et
revend 200 gagne davantage d’argent que celui
qui cultive un champ ou fabrique des pièces in-
dustrielles à la sueur de son front ? Comment ex-
pliquer qu’un footballeur, si doué soit-il, gagne
Quelle est la valeur du travail que l’on produit ?
Comme pour tout chef d’entreprise, cette quinzaine a encore été le décor de
nombreuses réflexions liées au management de mes équipes, aux relations avec
mes clients, avec mes partenaires, ou mes fournisseurs. Comme vous tous, j’ai
encore jonglé entre les flux de trésorerie, les actions commerciales fortes, j’ai
participé à la production et au suivi de près de la gestion de l’entreprise... Pour-
tant, depuis mon dernier édito une réflexion a martelé mes nuits.
des millions d’euros alors qu’un rugbyman, dont
la condition physique n’a rien à envier à son col-
lègue, perçoive une rémunération bien en-des-
sous du premier ? Seule la forme du ballon
change et pourtant la case en bas à droite du bul-
letin compte quelques zéros de plus ou de moins,
selon d’où l’on observe. L’existence de la mon-
naie, comme outil d’échange entre deux produits
ou deux services devrait être, encore une fois
dans un monde parfait, un outil de mesure de la
justesse d’un échange. or, il suffit de rappeler
les disparités qui noircissent les colonnes de la
presse chaque jour pour se rendre bien compte
que tout cela n’est pas. ou plutôt si, l’argent est
un outil de justice – entendez d’évaluation de
l’équilibre entre les deux parties d’un deal -en
un seul lieu, le monde des Bisounours, où tout
le monde est gentil, tout le monde est beau. La
vérité c’est qu’un produit ou un service n’a de
valeur que celle que l’on veut bien lui donner.
C’est l’histoire du bout de pain dans le désert.
Le produit, ou le service n’a jamais que la valeur
que l’on est prêt à lui accorder.
En changeant le modèle économique de notre
publication, pour un modèle payant, j’ai fait une
expérience humaine bien plus riche que je ne
l’aurais crue. J’observe, entre deux colonnes du
prochain n°, la perception de la valeur du travail
que nous créons. Depuis des mois, les demandes
d’abonnement ne cessent d’arriver, obligeant
désormais à modifier le modèle économique afin
de rendre le support accessible à tous. En ma-
tière d’accessibilité nous avons fait le choix de
ne donner à supporter aux lecteurs que l’impres-
sion du papier et l’envoi postal. autrement dit,
le travail produit par les équipes de la rédaction,
ce qui donne vraiment de la valeur à notre sup-
port continue d’être supporté par les annonceurs.
Tout le monde peut imprimer des lignes en noir
sur blanc et les mettre à la poste. Ce
qui donne de la valeur à une publi-
cation c’est son contenu. Et, juste-
ment, cette valeur ajoutée continue
de ne pas être supportée par le lec-
torat et c’est un choix, - un choix
qui garantie la relative indépen-
dance d’une publication. Je conti-
nue de croire que tout le monde
doit pouvoir avoir accès à notre pu-
blication, à des informations diffé-
rentes, à une vision multiple du territoire pour
un prix abordable. on parle bien de 55 euros...
apeine le montant d’un déjeuner au restaurant...
Et, c’est justement là que l’histoire devient amu-
sante.
Pas toujours simple de demander, sauf pour aller
déjeuner au resto, de faire sortir son chéquier y
compris pour 55 euros.
Et pourtant, depuis des mois vous m’avez inter-
pelée, pour me parler de ce que vous avez appris
en découvrant les témoignages de dirigeants,
vous avez découvert les belles pépites qui se dé-
veloppent à côté de chez vous sans pour autant
que vous n’en n’ayez jamais entendu parlé et je
sais que vous êtes nombreux à l’éplucher en dé-
tail pour y trouver de nouveaux clients. Notre
valeur ajoutée, ce qui fait que nous sommes dif-
férents ET complémentaires des publications
éditées par nos confrères c’est que notre place
est d’être au plus près des dirigeants d’entre-
prise, de leurs problématiques et
de leurs réussites. La proximité.
C’est ainsi que je reçois tous les
jours des demandes d’abonne-
ment, des bulletins soigneusement
remplis par des lecteurs que je ne
connais pas, qui apparemment
n’ont jamais ressenti le besoin de
jouir de ma conversation autour
d’un verre de vin ou de me de-
mander un service, mais qui ap-
précient mon travail et celui de toute l’équipe.
Je suis sincèrement ravie de cette expérience qui
me permettra de mieux connaître ces lecteurs
anonymes et fidèles, prendre davantage de
temps pour leur proposer un contenu toujours
plus varié, riche, diversifié. Je suis ravie de
constater par l’expérience que la valeur d’un
produit ou d’un service est, encore une fois, celle
que celui qui le reçoit est prêt à lui donner.
Quand je dis que l’exercice est intéressant... Pas-
ser du gratuit au payant, au final, c’est la plus ef-
ficace enquête qualité que l’on puisse mener !
Merci à vous tous qui prenez le temps de nous
lire, qui utilisez notre support comme un outil
de prospection ou qui réagissez régulièrement à
nos articles par mail ou lors d’une rencontre.
Ce bi-mensuel est le votre, donnez-nous votre
avis, proposez nous de nouvelles idées de sujets,
prenez la parole. Merci.
n
Le produit, ou le
service n’a jamais
que la valeur
que l’on est prêt
à lui accorder.
n
news3 / N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010
n ACTUS
3 équipes de Châteauroux et d'Issoudun
en finale du Tournoi de Gestion
Un objectif : décrocher le Grand Prix Stratégie de l'Ordre des Experts-Comptables! Pour
sa 4ème édition, le Tournoi de Gestion organisé par l'Ordre des Experts-Comptables du
Limousin, de l'Indre et de la Dordogne verra se mesurer 13 équipes dont 3 équipes de
Châteauroux et d'Issoudun. Ce jeu de simulation d'entreprise permet de piloter une
start-up qui conçoit et distribue des jeux vidéos. Les étudiants devront tout mettre en
œuvre pour relever au mieux les 5 challenges de l'édition 2010. Jeudi 2 décembre, durant
toute la journée, les concurrents viendront s'affronter lors de la finale, organisée au Pôle
de Lanaud.
Des rencontres avec les étu-
diants et des experts-compta-
bles peuvent être organisées
dans le but de suivre les
équipes.
NOUVELLE RÈGLE DU JEU POUR
L’ÉDITION 2010
Pour la première fois, les partici-
pants au Tournoi de Gestion de-
vront remettre leur plan
d’actions avant le jour de la fi-
nale. « Pour nous, c’est l’assu-
rance que les équipes sont
prêtes le jour J et qu’elles se prennent complètement au jeu. Ils peuvent nous demander
des études de marché afin de se situer sur leur secteur et se préparer au mieux pour la
grande finale. La remise de cette première décision permet également d’avoir un premier
retour sur la gestion globale et la comptabilité de leurs activités. Nous avons même une
première idée des équipes qui utilisent la meilleure stratégie », explique Christine Carreau
de l’équipe simulation d’ARHKE. Au total 5 décisions impliquant de nombreux paramètres
(finance, gestion du personnel, emprunts) seront évaluées pour déterminer la stratégie ga-
gnante.
UNE GESTION VIRTUELLE D’ENTREPRISE POUR UN TOURNOI DE GESTION BIEN RÉEL
Fort de son succès en 2008, le 4ème Tournoi de Gestion entend bien souligner le rappro-
chement de l’entreprise avec le monde étudiant et mettre en exergue le rôle prépondérant
des experts-comptables auprès des dirigeants d’entreprises. « Le Tournoi de Gestion per-
met aux étudiants de se plonger dans la réalité économique d’une société. Pour rester
concurrentiel sur leur marché, ils doivent prendre les bonnes décisions au bon moment.
Cela requiert un important travail d’investigation en amont pour proposer les meilleures di-
rectives », explique Sylvie Vergne, vice-présidente de L’ordre des Experts-Comptables à
Limoges. « Cette année, notre souhait s’est porté sur un choix plus sélectif des équipes.
C’est pourquoi nous avons seulement retenu 13 équipes dans 4 départements ». De la
conception du jeu vidéo, à l’embauche de personnels qualifiés, en passant par la gestion
de la comptabilité et la mise en œuvre d’un plan de communication efficace, nos jeunes
chefs d’entreprise en herbe devront faire face à de multiples décisions pour conduire la
destinée de leur société baptisée StartKup. Depuis un mois, les étudiants affinent leur stra-
tégie pour relever les 5 challenges (éthiques, communication, gestion de la trésorerie, ren-
tabilité et marketing qualité).
Désillusion et soif d'apprendre sont les maîtres mots
après deux mois passés en entreprise.
recette pour un boulot bien fait : une bonne dose de
patience, une pincée d'écoute, un litre d'intérêt et du
professionnalisme à volonté.mélangez le tout et vous
avez les ingrédients nécessaires pour être un bon
communicant. pour ma part, je pense qu'il faut que
j'achète une bonne dose d'anti-stress en pharmacie
car je ne m'étais pas rendue compte que j'avais tant
à apprendre.vous allez me dire qu'une formation en
apprentissage, ça sert à ça, et vous aurez raison.
mais, à 23 ans, quand on ne pense qu'à travailler, on
n'apprécie pas vraiment que l'on nous dise que l'on
n'y est pas prêt. malheureusement, c'est la vérité!
Tant que l'on n'est pas face au monde du travail, on
se dit que c'est simple, car, a priori, on a appris les
fondamentaux à l'école pour être un employé modèle.
le hic, c'est qu'entre théorie et pratique, la marche
est plus que haute.une marche,que dis-je,une mon-
tagne plutôt! Je revois encore les profs nous dire qu'il
fallait bien travailler à l'école pour ensuite « avoir un
job qui nous plaît avec des horaires réguliers, des
conditions idéales,et des relations cordiales avec tout
le monde ». Ce n'est qu'utopie! Et quand on s'en
aperçoit,c'est la douche froide.Car,même si on aime
notre métier, il faut savoir s'adapter à chaque situa-
tion et tant pis si on se lève tôt le week-end quand
on avait prévu de faire la grasse matinée. C'est ça
aussi le professionnalisme : répondre présent quand
on a besoin de nous.
le monde de la communication n'est pas à la portée
de tout le monde.C'est une des principales leçons de
cet apprentissage. Il faut être solide, accessible, ac-
cepter les remarques mais ne pas fléchir :si on a une
opinion,on la défend! Je ne serai jamais de ceux,ces
moutons, qui suivent l'avis de tous sans afficher le
leur. C'est pour tout ça que j'aime étudier en alter-
nance.On apprend vite la réalité des choses,qu'elles
soient bonnes ou mauvaises mais surtout,on se forge
un caractère. alors, oui, on prend une grande claque
dans la figure, mais on se ressaisit avant l'arrivée du
revers. C'est ça la meilleure façon d'apprendre et ça
marche !
Retrouvez désormais chaque semaine les tribu-
lations d’un élève en alternance et donnez-nous
vos avis par mail : contact@twideco.com
LES TRiBULaTioNS
D’UNE éTUDiaNTE
EN aLTERNaNCE
Bienvenue
dans le monde du travail
POUR QUI ?
Le nouveau statut d’EIRL concerne tout entrepreneur individuel,qu’il soit commerçant,ar-
tisan, exploitant agricole ou professionnel libéral. Un nouvel article L 526-6 du Code de
commerce dispose que : « tout entrepreneur individuel peut affecter à son activité profes-
sionnelle un patrimoine séparé de son patrimoine personnel,sans création d’une personne
morale nouvelle ».Sont notamment visés par ce nouveau statut les créateurs d’entreprise,
les entreprises préexistantes ainsi que les auto-entrepreneurs qui vont pouvoir conserver
leur régime fiscal et social forfaitaire.
COMMENT CONSTITUER UN PATRIMOINE D’AFFECTATION ?
La constitution du patrimoine affecté résulte du dépôt d’une déclaration effectuée selon
les cas :
• soit au registre de publicité légale auquel l’entrepreneur individuel est tenu de s’imma-
triculer ;
• soit au registre de publicité légale choisi par l’entrepreneur individuel en cas de double
immatriculation (situation des artisans immatriculés au répertoire des métiers qui sont
tenus de s’immatriculer également au registre du commerce s’ils effectuent des actes de
commerce) ;
• soit pour les personnes physiques qui ne sont pas tenues de s’immatriculer à un registre
de publicité légale (essentiellement les professionnels libéraux) ou pour les exploitants agri-
coles, à un registre tenu au greffe du tribunal statuant en matière commerciale du lieu du
principal établissement.
DE QUOI EST COMPOSÉ LE PATRIMOINE D’AFFECTATION ?
Le patrimoine affecté de l’EIRL comprend :
• l’ensemble des biens, droits, obligations ou sûretés dont l’entrepreneur individuel est ti-
tulaire et qui sont nécessaires à l’exercice de son activité professionnelle ;
• et/ou les biens, droits, obligations ou sûretés dont l’entrepreneur individuel est titulaire
et qui sont utilisés (sans y être affectés par nature) pour l’exercice de son activité profes-
sionnelle et qu’il décide d’y affecter.
Les biens peuvent être affectés à un seul patrimoine.
Ce n’est qu’à compter du 1er janvier 2013 qu’un même entrepreneur individuel pourra
constituer plusieurs patrimoines affectés.
Les éléments affectés dont la valeur déclarée est supérieure à un montant à fixer par décret
(30 000 euros) doit faire l’objet d’une évaluation au vu d’un rapport annexé à la déclaration
et établi sous sa responsabilité par un commissaire aux comptes, un expert-comptable,
une association de gestion et de comptabilité (ou un notaire en présence d’un bien immo-
bilier et uniquement pour l’évaluation de ce bien).
QUELLE EST LA PORTÉE DE CETTE DÉCLARATION D’AFFECTATION ?
La déclaration est opposable de plein droit aux créanciers dont les droits sont nés posté-
rieurement à son dépôt.
La loi du 15 juin 2010 sur l’entrepreneur individuel à responsabilité limitée a créé un nouveau statut qui vient répondre à la principale préoccupation des entrepreneurs en
nom propre :la protection de leurs biens personnels en cas de faillite. Désormais,l’entrepreneur individuel peut créer un patrimoine professionnel d’affectation,qui constitue
le gage des créanciers professionnels.
Pour les créanciers dont les droits sont nés antérieurement au dépôt de la déclaration d’af-
fectation,la déclaration n’est opposable qu’à la condition que l’entrepreneur individuel le men-
tionne dans la déclaration et en informe les créanciers dans des conditions fixées par voie
réglementaire. Les créanciers concernés peuvent former opposition à ce que la déclaration
leur soit opposable dans un délai fixé par voie réglementaire.
Une décision de justice rejette l’opposition ou ordonne soit le remboursement soit la constitution
de garanties.
DE QUEL RÉGIME FISCAL RELÈVE L’EIRL ?
L’EIRL est assimilée fiscalement à une EURL.
L’EIRL est de plein droit à l’impôt sur le revenu. Le bénéfice réalisé par l’EIRL est imposable
selon les règles applicables à la catégorie des revenus correspondant à la nature de son
activité : BIC, BA ou BNC.
Selon qu’il respecte les seuils ou non, il relèvera du régime micro, du régime réel normal ou
simplifié.Le régime de l’auto-entrepreneur peut également être adapté dans la mesure où ce
régime n’est pas incompatible avec le statut de l’EIRL.
Toutefois, l’entrepreneur ayant choisi d’exercer son activité dans le cadre d’une EIRL relevant
d’un régime réel d’imposition va pouvoir opter à l’impôt sur les sociétés sans devoir obliga-
toirement créer une personne morale.
Dans ce cas, le bénéfice réalisé par l’EIRL est imposé au taux réduit de 15% jusqu’à 38 120
euros et 33 1/3% au-delà.
COMMENT EST TAXÉE LA RÉMUNÉRATION DE L’ENTREPRENEUR INDIVIDUEL ?
Si l’EIRL est soumise à l’impôt sur le revenu, l’entrepreneur est personnellement soumis à
l’impôt sur le revenu
sur la totalité des bénéfices sociaux dans la catégorie des revenus correspondants à l’activité
de la société (BIC, BNC ou BA). Il est assujetti aux cotisations sociales sur l’intégralité du bé-
néfice dégagé par son entreprise, que les sommes soient ou non prélevées.
Si l’entrepreneur a opté pour l’impôt sur les sociétés,l’exploitant n’est passible de l’impôt sur
le revenu qu’à hauteur des sommes versées en tant que rémunération ou prélevées en tant
que “dividende”. La rémunération de l’entrepreneur est déductible de la base d’imposition
mais imposable à l’impôt sur le revenu (article 62 du Code général des impôts). Les sommes
prélevées sur les bénéfices sont taxés selon le régime des revenus mobiliers (dividendes) avec
application des crédits d’impôts et abattements. La part de bénéfices appréhendés par l’en-
trepreneur sous forme de dividendes est soumise à cotisations sociales si elle excède :
• 10 % de la valeur des biens du patrimoine affecté constaté en fin d’exercice ;
• ou 10 % du montant du bénéfice net si ce dernier montant est supérieur.
Afin de mieux comprendre le nouveau statut de l’entrepreneur individuel à responsa-
bilité limitée, n’hésitez pas à contacter votre expert-comptable
Ordre des Experts Comptables de la Région d’Orléans – Tél : 02.38.24.09.24 - Site : www.experts-comptables-orleans.fr - Blog : croecorleans.wordpress.com
Le statut de l’entrepreneur
individuel à responsabilité limitée
PUBLI-INFORMATION
news N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010 / 4
Emmanuelle Le Borgne
www.belloe.fr
n TOUS EGAUX, TOUS ENTREPRENEURS
PAR AMÉLIE TRÉCHAUD
Belloe : c'est le pied !
Il était une fois … Belloe : un conte de fée moderne comme on l'aime, où celle qui enfile le costume de la Belle au bois dormant, c'est vous. Une histoire où les femmes, petites, grandes,
rondelettes ou filiformes trouvent chaussure à leur pied. Car, chacune des Cendrillons qui sommeille en nous rêve de trouver le prince charmant qui lui apporte le soulier unique, inespéré.
Ce soupirant s'appelle Belloe.
Thierry Huguet
UN JOUR, MON PRINCE VIENDRA
Jeune femme dynamique, épouse, maîtresse, concu-
bine ou maman : nous sommes toutes différentes
mais toutes coquettes ! Que l'on raffole d’escarpins
affriolants, de bottes cavalières où de ballerines an-
géliques, une chose est sûre : on est bien en Belloe!
Chez Belloe non seulement tous les souliers sont
uniques mais ils savent surtout conjuguer beauté et
confort à tous les temps. Etre fashion et courir le
pavé font rarement bon ménage quand on parle de
souliers et pourtant, c’est le défi qu’ont relevé avec
brio, en 2009, Emmanuelle Le Borgne, jeune entre-
preneure de talent, Florence Baudry, styliste depuis
20 ans, et Jean-Louis Cotte, fabricant de chaussures
depuis 40 ans. a bas les baskets et vive les escarpins
! Sexy, fun, fashion et confort, les princesses ont
trouvé leur princesse charmante, celle qui réalise
leurs souhaits les plus fous : se sentir aussi bien en
escarpins qu’en basket.
HISTOIRE DE FEMME
on peut dire que le parcours d'Emmanuelle Le
Borgne ne l'amenait pas vraiment à l'univers de la
mode. Et pourtant! après avoir étudié le droit des
affaires, la comptabilité, la finance et être entrée
dans une école de commerce, la jeune femme assure
des postes de direction dans le secteur industriel,
comme la métallurgie. Mais, Emmanuelle Le
Borgne reste une femme qui a des passions et des
loisirs pour le moins féminins : la couture et la
mode.
LA RENCONTRE BELLOE
on se plaint toutes d'avoir mal aux pieds dans nos
magnifiques chaussures, qui, de surcroît, ont sou-
vent fait hurler nos CB ! La passion des chaussures
est un virus aussi féminin qu’illogique. Nous avons
toutes dans nos dressing des dizaines de paires de
chaussures que nous n’osons jamais porter car elles
ne trouvent de répits que dès lors que nous nous as-
seyons dans un soupir de soulagement. Quel homme
comprendra que nous aimions tant nos escarpins qui
manifestement n’ont pas été créés pour marcher ?
Emmanuelle Le Borgne a voulu répondre aux in-
compréhensions de nos hommes en créant des
chaussures sur-mesure, fashion et surtout
C.o.N.F.o.R.T.a.B.L.E.S. Le projet est né d’une
rencontre magique entre la femme de défis, un di-
recteur de fabrication et une styliste, tous deux re-
connus dans l'univers de la mode. ainsi, ils vécurent
heureux et eurent un beau bébé, Belloe : du « made
in France » pas comme les autres.
BELLOE :
VOS PIEDS ONT TROUVÉ LEUR ELDORADO
Toute l'originalité de Belloe réside dans son concept
: créer des chaussures sur-mesure.
Mais attention, les modèles de Belloe sont déjà pré-
conçus; ils ne reste plus qu'à choisir les couleurs les
matières, recto et verso – entendez extérieures et in-
térieures, - qui nous ressemblent. Du vert pour les
plus natures, du noir pour les sophistiquées, du
rouge pour les plus sexy, en passant par de l’indigo
pour les rêveuses. Tout ce que nous avons toujours
voulu pour être la plus belle, et pas forcément pour
aller danser. Côté prix : la paire de chaussure est ac-
cessible à partir de 179 euros. Le prix reste aborda-
ble pour une chaussure unique, de qualité, conforme
et confortable à souhaits. Mannequins de magazines
de mode, d’un jour, mannequin toujours... ou
presque ! Gardons les pieds sur terre car, en l’occur-
rence, ce sont eux qui ont font l’affiche. on se pren-
drait presque pour Carrie Bradshaw, à déambuler
rue de la République à orléans telle l’héroïne de la
série à Manhattan. Un détour en bord de Loire et
l’on apercevrait presque la Statue de la Liberté poin-
ter sa flamme en direction d’un brunch dominical
entre copines.
BELLOE POUR CHAQUE INSTANT
opération mariage, déjeuner entre copines, rencart,
ou réunion d'affaire et vous n'avez toujours pas
trouvé La paire de chaussure pour illuminer votre
tailleur cintré ou votre jean dernier cri ? Qu'à cela
ne tienne, Belloe est là pour vous servir! Pour satis-
faire la femme fatale ou la working girl qui est en
vous, Belloe propose des escarpins Fortune qui,
selon eux – oui, ils sont parfaitement adaptés à la
gente féminine car il ne manque pas grand chose
pour qu’ils nous parlent ! -, vous permettra d'assurer
jours et nuits. Pour un rendez-vous romantique, les
amourettes - elles ne pouvaient pas porter meilleur
nom, ces ballerines ! -, vous assureront un pas léger,
idéal à porter avec une petite robe printanière et
pourquoi pas un petit bandeau dans les cheveux,
pour encore plus de romantisme.
N'oublions pas les Bengales pour les plus frileuses
et les Effrontées, ces petites merveilles qui osent les
rubans et les couleurs flashy, idéales pour les plus
excentriques. L'entreprise propose en tout et pour
tout une quarantaine de modèles personnalisables,
et encore plus en sur-mesure, de quoi séduire les
fashionistas que nous sommes.
LA MAGIE DES NOUVELLES TECHNOLOGIES
Les nouvelles technologies font des merveilles. in-
ternet a réussi le pari fou de permettre à l'internaute
de créer sa propre chaussure directement via son or-
dinateur. Car mesdames, sur le site internet
www.belloe.fr, vous pouvez fabriquer votre chaus-
sure. Et ce, même pendant la pause café au travail.
C'est simple : on se connecte, on n’oublie pas de té-
lécharger le plug-in, on se laisse guider et c'est parti!
on apprécie de faire joujou sur le site pour trouver
LE modèle qui fera de nous celle que l'on est vrai-
ment car on personnalise à tout va! Talon, semelle,
doublure, même le bombout du talon : tout y passe!
C'est drôle, girly, et à notre image. Chouette, enfin
un site qui nous comprend!
Mais, une chaussure, ça s'essaie. Belloe le sait et a,
bien entendu, pensé à tout. Un scanner portatif en-
registre la morphologie de vos pieds et prend son
empreinte pour ajuster au mieux votre chaussure à
vos petits petons. Pour cela, rendez-vous dans l’un
des points de vente (liste sur le site internet) à Paris
ou dans la boutique à Parçay Meslay (37), et si vous
ne pouvez pas vous déplacer, c'est le scanner qui
viendra à vous. Belloe organise également des réu-
nions de vente à domicile plusieurs fois par an. La
cliente peut se métamorphoser en animatrice Belloe,
devenir conseillère pour Belloe et gagner ses paires
de chaussures ! De quoi partager un bon moment,
avec rigolades et commérages à la clé, sans oublier
les débats absolument fondamentaux sur qui, du cuir
ou du velours, seront les tissus « in » de l'hiver 2011.
on reste des femmes après tout !
ELLES SONT LÀ !
Créer une chaussure sur son ordinateur, c'est bien
mais la recevoir, c'est mieux. Et là, Belloe chou-
choute ses clientes. il faut compter un délai de cinq
semaines pour la personnalisation (choix dans la
gamme belloe, et customisation des cuirs et des cou-
leurs), et environ 12 semaines pour un sur-mesure
total (forme et modèle créés à 100 %). Ensuite,
quand le postier sonne à la porte pour apporter l'ob-
jet tant attendu on retrouve ses dix ans et l'impa-
tience de l'enfance d'ouvrir notre paquet en le
déballant vite fait, mal fait. Les yeux pétillent en dé-
couvrant la perle rare. Et, pour peu que le facteur
soit canon, on lui demanderait presque de nous aider
à enfiler la pantoufle de vair – on sait redevenir
adulte quand le moment s'y prête -! Et là, la magie
Belloe opère, car même si après les douze coups de
minuit, le Prince Charmant disparaît, les chaussures
adorées, elles, demeurent... pour, peut-être, appâter
un autre prince charmant!
ILS VÉCURENT HEUREUX ET EURENT BEAU-
COUP D'ENFANTS
Belloe concocte un nouveau site internet pour l'an-
née prochaine. Coté produits, de nouvelles créations
sont en cours, issus des songes de jeunes créateurs
haute couture. La société recherche également des
conseillères développement sur toute la région Cen-
tre pour son projet d'expansion. Pour les intéressées,
contactez Emmanuelle Le Borgne par mail à servi-
ceclient@belloe.fr ou par téléphone au 02 47 88 40
20. Chut, on ne vous en dit pas plus. a présent, à vos
marques : prêtes, achetez !
news5 / N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010
L’ESPACE DE PAROLE LIBRE ENTIÈREMENT DÉDIÉ AUX DIRIGEANTS
l’homme : appelé à être entre-
preneur de sa vie.
Chaque homme est unique et
irremplaçable. Il a une contri-
bution spécifique à apporter à
ce monde. Il n’est pas là par
hasard : il a quelque chose à
incarner.
l’homme est appelé à la li-
berté. Il est appelé à devenir
entrepreneur de sa vie, à pren-
dre en main son chemin de li-
bération.
l’homme reçoit des talents
spécifiques qu’il est invité à
découvrir, développer et mettre
au service des autres.
l’homme trouve sa joie dans le
don de soi aux autres.
l’homme trouve la vérité dans
ce cheminement vers plus de
cohérence interne dans l’ob-
servation du monde (regard
exogène) et dans l’intériorisa-
tion (regard endogène) pour
décider et agir en conscience
vers plus de liberté. l’homme
est un être de relation.
l’entreprise : entrepreneurs
dans la vie
l’entreprise est le fruit d’une
vision qui doit se nourrir d’une
écoute intérieure forte et d’une
observation du monde avisée
pour répondre à un besoin
d’évolution sociétale.
l’entreprise rassemble des
hommes et des femmes co-
entrepreneurs qui mettent
leurs motivations, leurs talents
et leurs compétences au ser-
vice d’une vision partagée et
d’objectifs communs. l’entre-
prise garantie à chacun un es-
pace/temps pour grandir en
humanité et développer son
employabilité dans l’action.
l’entreprise est ce lieu de re-
cherche, de créativité, de pro-
duction et de services utiles,
écologiques et créateur de ri-
chesses dans le cadre d’une
économie au service de
l’homme.
l’argent et le pouvoir ne sont
que des moyens et un service
pour la délivrance du pauvre,
de nos pauvretés.Ils sont éner-
gies au service du plus grand
nombre.
la performance, même glo-
bale, n’est qu’un moyen. l’en-
treprise doit être performante
mais doit aussi permettre la
réussite dans l’accompagne-
ment, l’accueil, la gratuité, le
partage d’autres mondes, le
rapport à d’autres natures de
temps….
le monde, entrepreneurs pour
la vie
la vie est un. la vie n’est pas
un rapport de force mais une
communion. Nous procédons
d’elle et retournons à elle.
le monde parait compliqué
alors qu’il est simplement
complexe. Tout est lié et inter-
agit. Il y a urgence à quitter le
rationalisme pur pour entendre
cette complexité. la vie a un
sens.
la différence est une chance,
la diversité une richesse. Il y a
urgence à s’éduquer pour ap-
prendre à la traverser pour en-
tendre ce qui nous relie.
grandes et petites actions ou
non actions ont leur impact
dans le monde.
le monde est appelé à l’amour
qui est exigence de vivre tou-
jours davantage en permettant
à l’autre d’en faire autant dans
la spécificité qui lui est propre.
COUP DE GUEULE / COUP DE CŒUR
Cette rubrique
vous est dédiée, à vous,
chefs d’entreprises.
Chaque semaine,
retrouvez dans
cet espace un fait
marquant, une notion
que vous affectionnez
tout particulièrement,
un événement passé,
qu’il relève du domaine
économique, politique,
philosophique ou en-
core tout autre domaine
de votre choix.
C’est votre espace,
sollicitez-le !
Vision de l’homme,
de l’entreprise et du monde
Charles de Baudus
Gérant Thema Consultants
Coaching - Formation - Conseil
06 20 84 70 03
www.themaconsultants.fr
news N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010 / 6
PAROLES D’EXPERTS
Parlez-moi de votre poste actuel...
Je suis la gérante d'avantage RH. C'est une entreprise que
j'ai créée en mai 2010 donc relativement récente et qui part
d'un constat simple : les petites structures ont besoin de for-
maliser davantage leurs politiques en ressources humaines
mais avec une problématique majeure, le manque de moyens
dû à leur taille. L'idée, c'est d'apporter à toutes ces entre-
prises, une compétence en ressources humaines par le biais
d'une externalisation, du conseil ou de la formation en res-
sources humaines.
Qu’avez-vous pensé du concours ?
Je trouve que c'est un concours qui est très intéressant. on a
en face de nous des chefs d'entreprises qui sont dynamiques,
qui en veulent, qui ont vraiment envie de faire leurs preuves,
de démontrer l'intérêt de leur projet. on a finalement des
commerciaux presque, plutôt que des chefs d'entreprise. J'ai
découvert des concepts totalement nouveaux, j'ai entraperçu
des réajustements de choses existantes. Je trouve qu'il y a de
l'idée et qu'il y a du potentiel.
Qu’avez-vous pensé de nos candidats ?
J’ai évidemment quelques préférences. J'aime le concept de
Bruno Les Fées Mères. on a été relativement unanimes, les
experts, là-dessus. J'ai également aimé le concept Pub'N
Drive. Je trouve que ce n'est pas mal. Sur les deux concepts,
le seul bémol, c'est l'implantation dans notre région. Je ne
suis pas sûre qu'en région Centre, actuellement, on soit prêt
à tout. C'est donc difficile de réussir à séduire un public. Je
leur souhaite vraiment de réussir parce que leurs concepts
sont à mon goût relativement sympathiques.
Parlez-moi de vous ?
Je suis gérant d'un cabinet qui s'appelle Devcom 45 et expert
en développement commercial. Je suis associé à un réseau qui
s'appelle le « réseau prospactive », qui regroupe une soixan-
taine de cabinets indépendants comme moi, qui font le même
travail. Notre travail, c'est d'accompagner les dirigeants de
PME pour structurer et organiser leur développement com-
mercial. 85% des chefs d'entreprise ont comme objectif le dé-
veloppement de leur chiffre d'affaire, 70% s'occupent
eux-mêmes de leur développement commercial, 60% n'ont pas
le temps de le faire ou les ressources nécessaires et il n'y en a
que 23% qui planifient leurs actions commerciales sur 12
mois. En fait pour le dirigeant, le développement commercial
c'est souvent la cinquième roue du carrosse. Donc l'idée c'est
vraiment d'apporter la compétence, de façon à externaliser, au
même titre que son expert comptable.
Qu'est-ce que vous avez pensé des candidats?
Je trouve que les candidats croient en leur projet. Je trouve ça
beau. C'est bien d'avoir des gens qui y croient et qui le défen-
dent mordicus, tous de façon différente. ils ont tous des centres
d'intérêts plus ou moins différents et je trouve que c'est ça qui
est passionnant.
Qu'avez-vous pensé du concours ?
Je trouve que le concours est intéressant car il permet de mettre
en valeur des gens qui mouillent leur chemise. En France, on
a des compétences, on est bon, car il y a de très bons entrepre-
neurs dans notre pays et je crois qu'il faut le faire savoir. au-
jourd'hui, il y a des gens qui se battent tous les jours pour
réussir et ça fait partie des moyens que Lucie Brasseur et son
entreprise mettent en œuvre de façon intéressante. C’est bien
de le faire savoir.
Avez-vous une maxime ?
« Les prospects d'aujourd'hui font les clients de demain ». Car
une entreprise qui ne prospecte pas, est une entreprise qui
n'évolue pas, qui ne grossit pas, et qui est amenée à mourir.
Le développement commercial est important.
Parlez-nous de vous, de ce que vous faites.
Je suis consultante indépendante en communication verbale,
autrement dit je m’intéresse à tout ce qui touche la communi-
cation d’entreprise, et principalement la communication in-
terne : communication entre les services et entre les individus.
Ça va de la prise de parole pour l'animation d'une réunion aux
écrits de rédaction de courriers types. J'ai une deuxième cas-
quette qui est celle de coach en développement personnel et
professionnel. Là, j'accompagne des gens qui sont, soit en tran-
sition de carrière ou en décrochage, et qui souhaitent se réin-
sérer. J'ai créé un programme de coaching. J'anime, soit en
groupe, soit individuellement. Ca touche tout le monde car j'ai
aussi bien des adolescents comme clients, que des adultes ou
des dirigeants. Ça correspond à tout le monde, ça s'appuie sur
la pensée positive.
Comment fait-on pour rejoindre ce programme ?
J'ai un site internet : www.annedonin.fr par le biais duquel on
peut me contacter sans problème.
Qu'avez-vous pensé du concours ?
J'ai trouvé que c'était une super idée, que c'était vraiment très
courageux aux candidats de venir là et de se jeter en pâture à
d'autres candidats et aux experts, puisqu'on a eu la dent dure
parfois. Ce n'est pas toujours facile de s'entendre dire ce que
l'on pense de nous et ce n'est d'ailleurs pas dans mes habitudes
de fonctionner comme ça. J'essaie plutôt de valoriser ce qui
est bon en chacun mais là, c'était important de leur montrer
sur quelle chose ils pouvaient se développer. Ça peut être à la
fois pour eux un bon vecteur de communication pour se faire
connaître et aussi un moyen, peut-être, à travers ce que l'on a
pu dire très modestement, de progresser sur certains points. Je
trouve notamment que le discours commercial de Christian
Morel était intéressant.
Qu’avez-vous pensé des candidats ?
Vous avez une préférence ?
oui, j'ai bien aimé le concept de Bruno, Les Fées Mères. C'est
vraiment vers lui que va mon choix parce que, clairement, je
le trouve construit. il ne m'a pas seulement fait rêver Bruno, il
a vraiment un discours bâti, structuré. J'ai bien aimé aussi le
travail de Stéphane avec Mr Keating. Je pense qu'ils ont tous
les deux, clairement, une force. Ce qui, à mon sens, manque
cruellement à alexandre, car il ne se positionne qu'en inter-
médiaire et à ce titre, ça manque de corps, c'est fragile, ça ne
tient pas à grand chose et surtout ça tient sur d'autres, ses par-
tenaires. Elliott, a lui aussi un très bon concept, mais il faut
qu'il apprenne à l'humaniser, à se débarrasser des termes tech-
niques de son discours. J'aime bien l'idée du concours parce
que c'est toujours bon de se frotter aux autres, de se mettre en
danger.
Avez-vous une citation que vous utilisez régulièrement ?
oui, J'en ai une, elle est familiale. C'est vraiment ce que j'ai
toujours dit à mes enfants quand ils revenaient. C'est, règle nu-
méro un : ne jamais sous-estimer l'adversaire. C'est-à-dire que
l'on a peut-être tendance, quelque part, dans notre façon
d'aborder les gens, à sous-estimer leur capacité à nous juger.
on a quelquefois des jugements pré-conçus et on se prend sou-
vent les pieds dans le tapis.
Florine Augustin
avaNTagE rH
Christian Morel
prOspaCTIvE
Anne Donin
CONsulTaNTE EN COmmuNICaTION
Chaque semaine, trois experts nous orientent sur le potentiel de chacun des
candidats du concours CREA’D’OR. Mais c’est vous qui décidez.
www.creador.fr
Venez choisir
votre candidat !
Créa’d’OrLE CONCOURS DE CRÉATION D’ENTREPRISE EN RÉGION
DU 4 OCT. 2010
AU 10 MAI 2011
news7 / N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010
LE
CONCOURS
Ce concours de création d’entre-
prise en Région a pour but de met-
tre en avant les jeunes entreprises
de la région Centre, et les hommes
et femmes qui en sont à l’origine.
Sur 7 mois, 28 créateurs d’entre-
prise présenteront leur projet sur
le plateau de Twideco TV et seront
analysés par des experts (coachs,
responsables RH, chargés de com-
munication, commerciaux).
DÉROULEMENT DU CONCOURS.
Chaque lundi, Twideco TV diffusera une
émission de présentation de 4 candidats.
Chaque candidat présentera son projet et
ses activités pendant 5 mins. Ensuite, la
parole sera donnée aux trois autres candi-
dats du mois qui challengeront le candidat
de la semaine. La parole sera ensuite don-
née à trois experts qui analyseront la pré-
sentation et la capacité à répondre aux
autres concurrents.
• 5 min pour le candidat
• 10 min de challenge par les autres can-
didats du mois
• 15 min pour les éclairages des experts
Les candidats invitent leurs réseaux à
voter pour eux via le site www.creador.fr
pendant la semaine de diffusion de leur
émission. a la fin de chaque mois, le can-
didat ayant obtenu le plus de votes sera
admis comme finaliste.
après 7 mois et 28 candidats présélec-
tionnés, il restera 7 finalistes.
Le lundi suivant cette semaine de vote, (le
10 Mai 2011) une émission spéciale, la fi-
nale, sera organisée en extérieur.
L’émission sera l’occasion d’inviter 300
chefs d’entreprises de la région Centre, qui
voteront pour l’un des deux finalistes qui
sera alors le grand vainqueur de l’année !
Le vainqueur se verra
alors offrir une campagne
de publicité et un reportage
sur son entreprise diffusé
sur Twideco TV.
Le règlement du concours a été déposé à l'étude de
François LEFEBVRE en date du 17/12/09.
Expliquez nous en quelques mots en quoi
consiste votre entreprise ?
Les Fées Mères, c'est un café-restaurant cul-
turel. C’est donc la partie café-restaurant qui
va financer la partie culturelle. Nous vou-
lions créer un lieu où tout le monde se re-
trouve autour du plaisir de voir, d'écouter, de
parler, de donner son avis, de goûter des
choses qui soient sympathiques. Tout est
tourné autour de la création, du plaisir de
chacun, du développement personnel, de la
recherche de saveurs. Du côté du bar nous
avons mis l’accent sur le bar à vin et le bar
à cocktail. Côté restauration, nous tra-
vaillons énormément les saveurs. Notre cui-
sine est plutôt traditionnelle en termes de
quantité et gastronomique en termes de ni-
veau de saveurs. Nos menus restent aborda-
bles : autour de 25 euros pour un menu
complet avec concert et galerie d'art en
bonus. Nous travaillons sur d’autres projets
événements comme des spectacles ou des
concerts à peu près toutes les semaines.
Nous proposons des résidences pour les ar-
tistes. Nous organisons des conférences, des
débats et puis toutes les expositions, qui
changent tous les mois, du côté de la galerie
d'art.
Et quel parcours faut-il faire pour en arriver là ?
J'ai une formation de gestionnaire, un DUT
en gestion des entreprises et des administra-
tions. Déjà, à l'époque, je voulais me généra-
liser, alors que tout le monde me disait qu'il
fallait se spécialiser et moi ça ne m'intéressait
nullement. Je suis assez fort en organisation
de projets mais je ne suis pas du tout spécia-
lisé. J'ai fait mes armes dans des sociétés où
j'en demandais toujours plus à mes em-
ployeurs et pas forcément du point de vue fi-
nancier, mais plus du point de vue de la
qualité du travail. Je leur proposais des pro-
jets pour avancer.au bout d'un certain temps,
je suis devenu consultant, c'était ma première
expérience d'indépendant. Mais, étant issu
d'une famille de commerçants, je pense que
j'avais ça en moi.
Qu’avez-vous pensé des autres candidats ?
ils sont beaux! Non, franchement, moi j'adore
parce qu'on est vraiment dans mon cœur de
métier : la création. Créer ne veut pas forcé-
ment dire être un artiste et il m’a fallu long-
temps pour le comprendre. Maintenant, avec
l'expérience et quelques années, je trouve que
nous sommes tous des créateurs. Je ne me
suis pas permis de challenger ces personnes-
là car je n'en voyais pas l'utilité. Globalement,
nous avons tous un projet est défendable, qui,
à mon avis, tient la route. Ce n’est pas le fuit
du hasard, nous prenons tous des risques en
risquant notre patrimoine, notre famille, parce
que l'on risque tout dans ce genre de choses.
Dans tout ce que je fais, le but n'est jamais de
gagner mais d'aller dans la rencontre. alors,
moi, je suis super content de ce mois creador.
Un conseil à donner pour quelqu'un qui vou-
drait se lancer ?
Etre patient, ne pas baisser les bras, et y croire.
LES CANDIDATS
Qu’est-ce que Pub'n' Drive ?
Nous proposons aux entreprises locales, de dif-
fuser leur publicité sur les lunettes arrières des
voitures de particuliers. Et, pour cela, les parti-
culiers sont rémunérés. Les annonceurs vont
pouvoir cibler la diffusion de leur publicité dans
des endroits précis puisque les conducteurs
viennent s'inscrire sur nos sites internet et ren-
seignent l'ensemble de leurs habitudes de
conduite. Nous saurons où ils habitent, où ils
travaillent, leurs loisirs ect. a ce stade-là on a
un profil conducteur que l'on va ensuite adapter
aux besoins des entreprises. C'est-à-dire que
l'on va étudier avec l'entreprise ses besoins de
communication, la cible visée ainsi que sa lo-
calité pour ensuite rechercher les conducteurs
qui correspondent le plus à ces besoins. Nous
assurerons le lien entre des entreprises qui sou-
haitent communiquer localement et des
conducteurs locaux qui souhaitent gagner un
peu d'argent. Je dirais que c'est un support in-
novant, qui va permettre aux entreprises d'ac-
céder à de la publicité et qui va leur permettre
de se démarquer de la concurrence.
Quand avez-vous créé ?
Nous avons créé il y a juste six mois. Depuis
la création, nous avons créé notre site inter-
net, avec un espace « conducteurs » où ils
peuvent échanger avec nous sur les cam-
pagnes qu'ils réalisent, ou qu'on leur propose.
Du côté des annonceurs, nous avons vrai-
ment débuté nos démarches en septembre.
Revenons sur votre parcours ?
Je suis ingénieur de production. J’étais plus
destiné à un parcours industriel. Suite à ce di-
plôme, que j'ai passé en alternance dans une
entreprise d'agro-alimentaire, j'ai été embau-
ché comme responsable étude et méthode
dans l'industrie automobile. Ensuite, j'ai évo-
lué au sein de cette entreprise pour, en plus
de mon poste, avoir le poste de chef de pro-
duit marketing. Je me suis aperçu petit à petit
que j'avais pour ambition de créer mon en-
treprise. Cette envie a finalement pris le des-
sus et c'est ce que j'ai fait au printemps.
Qu'avez vous pensé de vos concurrents ?
Les autres candidats ont de bonnes entre-
prises, ils ont fait une bonne présentation et
on voit qu'ils connaissent vraiment bien leur
métier. Je pense que ce sont des entreprises
qui peuvent être pérennes.
Quel conseil donneriez-vous à un entrepre-
neur qui voudrait se lancer ?
Le conseil que je donnerais, pour l'avoir
vécu, c'est de ne jamais abandonner. Certes,
il faut tester le marché mais il faut toujours
persévérer jusqu'à l'aboutissement. Ca fait
deux ans que l'on travaille sur le projet. on a
des périodes de doute, des périodes de joie
mais il ne faut jamais abandonner.
Avez-vous une maxime, une citation ?
on n'a rien sans rien.
Bruno Vandenbeuck
Les Fées Mères,
bar/restaurant culturel à Châteaudun (28)
Alexandre Machado
pub'n' Drive, publicité de proximité à semoy (45)
news N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010 / 8
Quel est votre parcours scolaire, votre formation
initiale ?
J'ai fait mes études à Bellac, au lycée Jean Girau-
doux puis à Limoges au lycée Gay Lussac. J’ai en-
suite intégré la faculté des sciences de Limoges, de
Poitiers, de Pennsylvanie aux Etats-Unis. Je suis
docteur en sciences physiques. J’ai fait une thèse de
chimie organique dans un domaine très complexe.
J’ai été maître de conférences à Limoges et c’est là
que j'ai décidé de me réorienter dans le domaine du
traitement de l'eau et de l'épuration des eaux usées
pour assurer des formations premières à la demande
d'un des anciens présidents du conseil d'administra-
tion de l'agence de l'eau Loire-Bretagne. avec des
collègues, nous nous sommes engagés dans la for-
mation de techniciens supérieurs puis d'ingénieurs
et dans la formation continue d'exploitants des in-
frastructures de l'eau et de l'assainissement.
Votre premier job, c'était vraiment le travail d’un uni-
versitaire enseignant ?
Recherche et enseignement supérieur. J'ai dispensé
des cours de chimie organique pour des étudiants à
la fac de sciences et à la fac de médecine de Li-
moges. Par la suite, j'ai passé ma thèse et puis, j’ai
dû me rendre à l’évidence, faire de la chimie orga-
nique au pays de la céramique (NDLR : Limoges)
c'est un peu compliqué ! C’est pourquoi, avec l'en-
couragement de la Région Limousin d'une part, de
la CCi et de l'agence de l'eau Loire-Bretagne, puis
du ministère en charge de l’environnement, nous
avons mis sur pieds les formations dont nous ve-
nons de parler.
C'était en quelle année ?
C'était dans les années 80. Nous nous sommes lan-
cés dans cette opération, qui a ensuite donné nais-
sance à la Fondation de l'eau à Limoges, et qui est
devenue aujourd'hui l'office international de l'Eau.
J’en suis resté directeur pendant six ans.
Puis vous êtes passé dans le privé ?
oui, après avoir dirigé la Fondation de l'eau, je suis
parti dans le privé, d'abord dans le groupe Saint-Go-
bain, puis à la Lyonnaise des Eaux.
C'était en quelle année ?
C'était en 1995. J’ai été nommé directeur technique
et de la recherche de la Lyonnaise des Eaux. J'ai
commencé par passer trois ans en angleterre. La
Lyonnaise des Eaux venait d'acheter quatre sociétés
enangleterre pour l'eau et l'assainissement et le pré-
sident du groupe, à l'époque, m'a demandé de faire
en sorte que les ingénieurs de ces quatre sociétés,
qui ne se connaissaient pas, se rencontrent, parta-
gent la même culture technique, et m’a également
demandé de créer un centre de recherche sur le
thème de mon choix. Je devais présenter ce projet
au président, compte tenu des besoins exprimés par
le groupe Lyonnaise des Eaux au niveau mondial et
des spécificités et compétences particulières
qu'avaient nos collègues anglais sur le terrain. J'ai
donc créé un centre de recherche sur la gestion des
patrimoines enterrés. C'est-à-dire les méthodes de
gestion et le développement de techniques de réha-
bilitation qui sont encore aujourd'hui des choses ex-
trêmement importantes pour la gestion du
patrimoine des collectivités locales que constituent
les réseaux de distribution d'eau et d'assainissement.
Donc, ce centre de recherche agit, à la fois sur le pa-
trimoine français et sur le monde entier ?
il agit effectivement sur le territoire anglais, puis sur
le territoire français, et sur le territoire international,
partout où la Lyonnaise des Eaux, aujourd'hui de-
venue Suez Environnement, a des contrats de délé-
gation de service public ou des contrats de
concession. Ça a duré jusqu'en 1998, où je suis re-
venu en France pour reprendre la direction tech-
nique et de la recherche de Lyonnaise des Eaux que
j'ai dirigé jusqu'en 2006. il y a quatre ans, je suis de-
venu Président de la Fédération Européenne des So-
ciétés d'Eau et d'assainissement : EUREaU. C'est
la fédération qui est au contact de la Commission
Européenne qui développe les nouvelles réglemen-
tations européennes en matière d'eau, d'assainisse-
ment et d'environnement, d'une manière plus
générale. a ce moment-là, étant très régulièrement
à Bruxelles pour être auprès de la Commission Eu-
ropéenne, j'avais une charge relativement impor-
tante qui n'était plus compatible avec la disponibilité
nécessaire d'un directeur technique. Donc, je suis
privées de la gestion l'eau et de l'assainissement.
D'accord, mais cela regroupe toutes les entreprises
du territoire ?
oui. on y retrouve Lyonnaise des eaux, Veolia,
Saur, Sogedo, etc...
Il y a combien de société en France à travailler dans
ce secteur ?
il y en a une bonne trentaine. on parle souvent
des trois plus importantes mais il y en a beaucoup
d'autres.
Vous connaissiez la région Centre avant de prendre la
présidence du Pôle ?
Je connaissais la région Centre parce que, ayant tou-
jours des attaches personnelles et familiales à Li-
moges et travaillant à Paris, je traversais la région
Centre par la Nationale 20 en rouspétant chaque fois
que je traversais Lamotte-Beuvron, La Ferté Saint-
aubin et orléans. J'y passe beaucoup plus rapide-
ment depuis qu'il y a les autoroutes a20 et a71 du
côté de Vierzon mais j'y suis venu très régulière-
ment car j'avais deux attaches professionnelles très
importantes : l'agence de l'Eau Loire-Bretagne et
le BRGM. J'ai beaucoup travaillé avec les uns et les
autres dans toute ma carrière dès lors que j'ai quitté
la chimie organique. Je comprends tout à fait l'avis
du président de la Région qui est de dire que c'est
une région que l'on traverse mais il faut arriver à
faire en sorte que ce soit une région où l'on s'arrête.
C'est l'un des enjeux que nous avons avec DREaM
et les trois autres pôles: attirer un certain nombre de
talents et les installer sur la région Centre.
Quel a été le premier contact que vous avez eu avec
le Cluster DREAM ?
J'ai reçu une représentation du cluster DREaM
à Paris dans les locaux de la Lyonnaise des Eaux
au moment où le cluster DREaM cherchait à dia-
loguer avec d'autres clusters qui voulaient dépo-
ser un dossier pour un pôle de compétitivité.
J'étais très actif avec Lorraine alsace, c’est pour-
quoi j'ai organisé une réunion à Paris où sont
venus Daniel Pierre, Michel Leclerc, Julien De-
lamarre et Elisabeth Vergès, qui est directeur de
recherche au CNRS, qui représentaient le cluster
DREaM et qui voulaient essayer de voir com-
ment nous pourrions collaborer à l'avenir si nous
étions labellisés pôle de compétitivité en se disant
aussi que, si par malheur nous n'étions pas label-
lisés, cela ne nous empêcherait pas de travailler
entre clusters. aujourd'hui, on est passé à une
autre étape. Nous sommes labellisés et nous
sommes passés d'une situation où nous étions un
peu concurrents à une situation où nous sommes
devenus collaborateurs - y compris avec le pôle
EaU du Grand Sud. Cette collaboration n’est pas
uniquement le résultat d’une demande des minis-
tères – qui nous ont notamment demandé d’écrire
une charte de collaboration, ce que nous sommes
en train de faire -, mais également car nous avons
compris que la volonté du gouvernement c'est
d'offrir, vis-à-vis de l'étranger, un front commun,
uni, d'acteurs des domaines de l'eau et de l'envi-
ronnement. En France, nous avons la chance
d'avoir les leaders mondiaux de ces activités, que
ce soit Suez Environnement ou Veolia. Pourtant,
même si nous comptons parmi les leaders mon-
diaux nous ne nous reposons pas sur nos lauriers
car nous voulons développer notre présence à
l'international. Sachez par exemple, qu'au-
jourd'hui, Suez Environnement a plus de clients
en Chine qu'en France et pourtant nous ne pesons
pas très lourd en Chine ! Nous devons faire face
à une concurrence internationale extrêmement
vive. C’est pour cette raison que ces pôles de
compétitivité doivent apporter de nouvelles so-
lutions. au niveau des grands groupes, notre vo-
lonté, reste d'apporter des solutions nouvelles, qui
doivent entrainer dans leur sillage des PME, des
PMi et des structures de recherche. Pour ça, il
faut que nous commencions par être forts en
France, avoir des fondations solides là où nous
sommes implantés : Lorraine-alsace, région
Centre et Grand Sud.
Ce sont les trois pôles ?
oui, ce sont les trois pôles principaux. il y en a
d'autres mais ceux-là, EaU, HYDREoS et
DREaM sont vraiment focalisés sur les problé-
matiques de l'eau et sont en train d'écrire leur
feuille de route qui sera intégrée dans le contrat
de performance que nous allons signer, d'abord
avec les autorités régionales, puis avec les auto-
rités nationales, les représentants des ministères
de l'environnement, de l'industrie et de la re-
cherche. Nous voulons faire en sorte d’avoir un
portefeuille de technologies nouvelles qui per-
mettent aux grands groupes et aux PME-PMi de
développer des savoir-faire, des résultats et des
activités régionales, pour ensuite les faire passer
n RENCONTRE À LA UNE
PAR LUCIE BRASSEUR
Daniel VillessotPrésident du Pôle Dream Eau et Milieux
devenu directeur scientifique. J'ai gardé les aspects
recherche et développement mais j'ai laissé la ges-
tion des problèmes quotidiens à d'autres collègues.
Et voilà, comment suite à l’appel d'offres des Mi-
nistères en charge de la Recherche, de l'Environne-
ment et de l'industrie pour créer des pôles de
compétitivité dans le domaine des éco-technologies,
je me suis intéressé dans un premier temps au projet
de pôle de compétitivité en Lorraine alsace.
Qui s'appelle comment ?
Hydreos. En répondant à un appel des autorités or-
léanaises et régionales, nous nous sommes intéres-
sés au projet de pôle DREaM dont j'ai été élu
président lors du conseil d'administration le 2 juillet
dernier, suite à la labellisation de DREaM en tant
que pôle de compétitivité.
C'était au printemps ?
Le 10 mai 2010 précisément. Ce jour-là, ont été la-
bellisés six nouveaux pôles dans le domaine des
éco-technologies dont trois dans le domaine de
l'eau. Le pôle EaU à Montpellier qui réunit
des compétences et des entreprises actives sur
les régions Languedoc-Roussillon, PaCaet Midi -
Pyrénées.
C'est un territoire important.
C'est un territoire extrêmement important qui ren-
contre aussi des horizons politiques très nuancés,
des chercheurs très diversifiés.
Pour Hydreos dont je suis vice-président, j’ai en
charge les relations internationales.
Enfin, je suis devenu président de DREaM en
charge de transformer le « joli » cluster DREaM
eau et milieux en un pôle de compétitivité afin de
le développer selon des principes fondateurs.
Si je comprends bien : aujourd'hui vous êtes directeur
scientifique pour Lyonnaise des Eaux et Suez environ-
nement, vice-président d'Hydreos Lorraine Alsace,
président du pôle DREAM Région Centre et représen-
tant à Bruxelles de la Fédération européenne d'eau et
assainissement.
Non, je ne suis plus à Bruxelles. Les autres activités,
je dirais de lobbying que j'ai aujourd'hui à Paris au-
près de nos ministères, s'inscrivent dans le cadre de
la FP2E : la Fédération Professionnelles des Entre-
prises de l'Eau. Je suis président du conseil scienti-
fique et technique de la fédération. C'est une
fédération professionnelle qui réunit les entreprises
Je suis Limousin. Je
suis né dans un
petit village, Saint-
Sulpice-les-Feuilles,
le 17 décembre
1944. Je dirais que
j'ai partagé ma vie
entre cette région
de la France, les
États-Unis, l'Angle-
terre, Paris et, au-
jourd'hui, je suis
très souvent à Or-
léans dans le cadre
de la phase de dé-
marrage du Pôle de
c o m p é t i t i v i t é
DREAM, Eaux et Mi-
lieux.
n
Nous avons
des devoirs,
en tant que
grands groupes.
n
photo:DidierDepoorter
news9 / N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010
du niveau régional au niveau national puis du ni-
veau national au niveau international. Nous vou-
lons faire en sorte que les savoir-faire que nous
accumulons ici, grâce au travail collaboratif entre
le monde de l'industrie et le monde de la re-
cherche, puissent être vecteurs d'emplois et de
valeurs ajoutées pour les industries de la région.
Si on devait expliquer en quelques mots le Pôle
DREAM, ce serait : faire collaborer le monde de la
recherche et le monde industriel afin que leurs
travaux communs puissent être mis au service de la
création de valeur régionale, puis nationale et enfin
internationale?
oui, c'est ça.
Alors, qu'est-ce que l'on entend par eau et milieux ?
Nous voulons que DREaM devienne à moyen
terme un centre rassemblant des compétences in-
contournables pour ceux qui recherchent des infor-
mations ou des technologies dans le domaine de
l'eau et des milieux. Nous nous sommes rendu
compte que les problématiques d'alimentation en
eau potable ou d'assainissement sont à peu près ré-
solues chez nous. En contrepartie, nous avons d’au-
tres sujets sur lesquels nous devons travailler : à
savoir les conséquences sur l’environnement de
nos activités. C’est ce que l’on appelle les pressions
de l'agriculture, de l'industrie ou de l’usage domes-
tique sur la qualité des eaux. Comment peut-on
améliorer la qualité de l'eau en ayant une activité
agricole, industrielle et domestique qui soit impor-
tante ? Comment assurer la protection des res-
sources en eau ? Comment ces ressources
peuvent-elles être exploitées sans que l'on altère
leur qualité ? or, une ressource en eau, c'est de l'eau
de surface mais aussi de l’eau souterraine. C’est
aussi le sous-sol superficiel ou le sol profond : c'est
ce que nous appelons les milieux. ils contiennent
des écosystèmes c'est-à-dire des organismes vi-
vants, des plantes, qui participent à la purification
de l'eau. Cette relation entre l'eau et le sous-sol, par-
ticulièrement dans les zones humides, est très im-
portante et fait toute l'originalité de DREaM. a
Montpellier, EaU va plutôt s'intéresser à la problé-
matique de la quantité de ressources en eau, à
Nancy Hydreos va s'occuper de la qualité de la res-
source en eau et comment protéger cette qualité :
lutter contre les résidus de médicaments, les per-
turbateurs endocriniens, tirer bénéfices pour les res-
sources des bonnes pratiques agricoles,... Nous, nos
angles de travail ce sont à la fois la compréhension
et l’exploitation des savoirs liés aux questions :
comment peut-on exploiter les ressources en eau
en protégeant les milieux, et de comment la pro-
tection des milieux peut-elle bonifier les ressources
en eau ou encore de comment peut-on en tirer des
bénéfices ? Deux exemples liés à notre région : La
région Centre, vue d'une manière très macrosco-
pique, est une région qui est constituée d’une
grande zone humide, la Sologne, au sud, et de
grandes terres de culture, au Nord. Le lien entre les
deux se fait par le cordon ligérien : le Val de Loire.
au sud, il y a de la forêt, des zones humides. Com-
ment tirer bénéfices de ces zones humides et de la
forêt ? Comment, au nord, tirer bénéfice de l'agri-
culture, en se préoccupant de la qualité des milieux
? La dégradation des milieux s’est faite au niveau
des cultures intensives, des concentrations en ni-
trates et en pesticides, notamment en Eure-et-Loir
et au niveau de la nappe de Beauce. Cette détério-
ration a été préjudiciable à la qualité de l’eau et des
milieux. Donc, l’objectif est de comprendre com-
ment tirer bénéfice des zones humides de la So-
logne, avec le bois, les énergies renouvelables, la
biomasse - qui est susceptible de produire de l'éner-
gie - et comment, au nord, être plus respectueux de
l'environnement, des sols et de la qualité des eaux.
Enfin, le cordon ligérien n'y échappe pas : com-
ment restaurer sur ce cordon les écosystèmes sur le
Val de Loire avec ce que peut apporter la problé-
matique de la gestion de l'énergie avec les centrales
nucléaires, les extractions de sable et de graviers
de Loire : comment avoir des activités qui soient
plus respectueuses de l'environnement et faire en
sorte que ces exploitations soient plus durables, au
sens d'un environnement un peu plus durable ?au-
tant de savoir-faire et de techniques que nous de-
vons développer aux plans industriels et
économiques pour des actions durables.
C'est drôle, j'allais vous poser la question de savoir si
la topographie du territoire régional expliquait la créa-
tion d'un pôle DREAM précisément ici.
Bien sûr ! Et c'est justement parce qu'il manquait un
trait d'union entre tous les acteurs - le BRGM,
l'iNRa, l'université et le PRES orléans-Tours, les
PME, les PMi et les grands groupes - que le cluster
a vu le jour et qu’il a ensuite été labellisé pôle de
compétitivité !
Vous avez une actualité forte en décembre ?
Dans le cadre de nos missions nous serons présents
au congrès PoLLUTEC à Lyon, qui est l'événe-
ment, tous les deux ans, du monde de l'eau et de
l'environnement. Ca commence le 30 novembre
puis les 1er, 2 et 3 décembre.
Dernière question : vos différentes activités et les ac-
tivités que vous avez au sein du pôle DREAM sont-elle
en accord avec vos valeurs de manière générale et si
oui, lesquelles ?
il y a deux ou trois choses. J'ai débuté ma carrière
comme un enseignant-chercheur puis je me suis di-
rigé vers le monde industriel car j'avais envie de
bâtir des choses. aujourd'hui je me retrouve dans
une troisième étape de ma vie où j'ai le bonheur de
rapprocher les mondes de l'industrie et de la re-
cherche pour les faire travailler ensemble. Par ail-
leurs, j'ai toujours été d'un naturel bâtisseur et très
curieux. J’ai la chance de découvrir de nouvelles
équipes, de nouvelles « pépites » du côté des entre-
prises régionales. J’aimerais que le groupe auquel
j'appartiens, mais aussi les autres partenaires tels
que EDF, LVMH, … qui sont de dimension inter-
nationale, puissent contribuer à aider ces entreprises
au niveau national et international. C'est la valeur
du soutien et c'est de l'humanisme. Nous avons des
devoirs, en tant que grands groupes. Cela ne peut
se faire qu'à partir du moment où il y a une relation
de grande confiance entre les hommes. il est évident
qu'un certain nombre d'entreprises se disent qu'un
grand groupe comme la Lyonnaise des Eaux pré-
sente le risque de les « bouffer ». or non. il s’agit
de confiance réciproque, de valeurs, d’éthique. Je
peux vous dire que je veille très attentivement à ce
que ce qui appartient à Paul soit bien à Paul et je
voudrais apporter ici toute certitude et toute garantie
à ceux qui viendront travailler avec le pôle DREaM
pour les assurer que notre souci premier est bien de
développer les compétences des uns et des autres
mais dans le respect strict de la propriété indivi-
duelle et industrielle.
photo:DidierDepoorter
news N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010 / 10
Les pesticides, ce n'est pas automatique !
n GREEN BUSINESS
PAR AMÉLIE TRÉCHAUD
LOIRET NATURE ENVIRONNEMENT :
15 PERSONNES AU SERVICE DE LA NATURE
Encrée dans la Maison de la Nature et de l'Environ-
nement à orléans, une équipe de 15 salariés est là
pour accueillir les amoureux de la nature : chargés
de missions et d'études, gestionnaires de la Réserve
Naturelle de Saint-Mesmin, animateurs : tous les
métiers sont réunis pour étudier, sensibiliser et pré-
server notre chère nature.
L'association, fière de son existence depuis 1946,
nous enseigne, de part ses actions, l'art de vivre dans
un environnement sain et surtout les moyens pour
le préserver. Parmi les principales actions menées,
on retrouve l'opération Zéro Pesticide : l'occasion
de dire adieu aux pesticides et bienvenue aux alter-
natives bio, qui font du bien, y compris à notre
porte-monnaie. Mais pourquoi cette action ? La ville
de Rennes, pionnière, a montré l'exemple en 2001
en lançant une expérience pilote « Zéro Phyto » dont
le but était d'abandonner, dans un quartier entier,
l'utilisation de désherbants et autres traitements
toxiques sur la végétation. Cette expérience s’est ré-
vélée fructueuse et incitative. ainsi, Loiret Nature
Environnement a décidé à son tour de lutter contre
l'utilisation massive de pesticides et de lancer une
action ciblée sur le Loiret.
Moea Labour, chargée de mission spécialisée dans
le jardinage au naturel s'occupe de l'action « Jardiner
au naturel, objectif Zéro Pesticide » basée sur un
partenariat avec des enseignes locales. onze des jar-
dineries et magasins de bricolage de l'agglomération
orléanaise ont signé la Charte «Jardiner au Natu-
rel». « Un partenariat gagnant-gagnant » affirme
Moea.
Le but : faire participer des jardineries réputées (Jar-
diland, Botanic, Truffault ...) à une action en lien
avec leur secteur d'activité en sensibilisant la popu-
lation à l'intérêt du jardinage biologique.
LES BONNES ACTIONS DES JARDINERIES
Lorsque ces enseignes adhèrent à l'action, l'associa-
tion s'engage à former au moins un employé aux
méthodes alternatives aux produits phytosanitaires.
De cette façon, le client désireux d'en connaître un
peu plus sur ces pratiques trouvera du personnel
compétent en la matière à son écoute. La formation
s'effectue sur une journée au siège de l'association
à orléans et se clôture par une mise en situation où
le vendeur se retrouve face à un client fictif et doit
répondre à des questions en relation avec la forma-
tion.
La visibilité des techniques et produits écologiques
est assurée par des présentoirs, des distributeurs de
« jardi-fiches » ainsi que par des affichettes signa-
lant l'opération, des panonceaux mettant en valeur
L'utilisation des pesticides : un sujet tabou. Pour ou contre, ce n'est plus la question car nous sommes tous conscients, particuliers comme professionnels, des
dangers liés à l'utilisation d'engrais, de désherbants et autres traitements contre les « mauvaises herbes ». Quelles sont les actions réellement menées pour lutter
contre ce phénomène et surtout, que fait l'État pour inciter les agriculteurs, principaux concernés, à en modérer l’usage ? L'environnement, l’affaire de tous.
les solutions préconisées et des fiches produits,
type : les plantes résistantes aux maladies. on y ap-
prend que les roses ou que certains fruits sont co-
riaces aux maladies. Le client peut donc faire ses
choix en fonction des fiches.
Côté entreprise, le constat est identique. Selon Jé-
rôme Trégaro, directeur de la jardinerie e-Leclerc à
Fleury les aubrais, l'action apporte une véritable
valeur ajoutée au magasin. En plus d'être convaincu
personnellement, « il faut être convaincu avant de
convaincre le client », il apprécie la préoccupation
actuelle liée à l'environnement. Le directeur enre-
gistre, non pas un chiffre d'affaire en hausse, mais
une notoriété qui ne cesse d'enfler grâce à cette ac-
tion.
En effet, la plupart des clients qui se déplacent dans
la jardinerie sont des personnes qui jardinent et qui
utilisent ou utilisaient des produits nocifs. Le par-
tenariat de la jardinerie Leclerc avec Loiret Nature
environnement attire un nombre considérable de
nouveaux clients, notamment grâce aux animations
jardineries, orchestrées par les chargées de mission
de l'association. En six mois, pas moins de trois ani-
mations ont été mises en place sur différents
thèmes, tels le compost, où la foule a répondu pré-
sente. Des gens curieux d'apprendre, qui le sont en-
core plus grâce au concours « Jardiner au Naturel,
objectif Zéro Pesticide », dont l'objectif est double:
sensibiliser les clients au jardinage bio et inciter ces
mêmes clients à venir dans les jardineries parte-
naires pour trouver les réponses au questionnaire
du concours. a la clé, des lots attrayants pour sou-
lager nos finances et pour faire du bien à notre jar-
din : un composteur pour les plus protecteurs, un
panier de légumes bio pour les plus gourmands, des
ouvrages sur le jardinage bio pour ceux qui veulent
apprendre, ou encore une magnifique orchidée pour
les plus passionnés. En cela, le directeur trouve l'ac-
tion menée « très bien faite ».
L'AGRICULTURE : ATTENTION DANGER
Du coté de la Chambre d' agriculture du Loiret,
Boris Lorne, agronome, confirme : « les pesticides
sont utiles pour l'agriculture mais dangereux pour
l'environnement. Cependant, il est difficile de s'en
passer. Lorsque l'on s'en tient aux doses préconi-
sées, le risque reste marginal. Malheureusement,
certains agriculteurs ne jaugent pas systémati-
quement la quantité de ravageurs présents
dans leurs cultures : ils sécurisent parfois
leur intervention avec la dose standard
(homologuée) de produit alors qu'ils
pourraient baisser en partie la dose
à employer. Actuellement le
conseil agronomique va dans ce
sens et des améliorations sont
réalisées chaque année. L'État
prend aussi quelques mesures
nécessaires et incite les exploi-
tants agricoles à utiliser de
façon modérée ces substances
toxiques. » De là est née en 1999
la TGaP : Taxe Générale sur les
activités Polluantes, basée sur le
principe du pollueur-payeur. L'ob-
jectif principal était, pour le secteur
agricole, d'améliorer l'incitation à la
protection de l'environnement et de limiter
les dégâts des produits polluants sur la santé.
En gros, les utilisateurs de produits sains sont ré-
compensés financièrement de leur « bonne action».
Du coté des agriculteurs, principaux concernés par
l'utilisation d'engrais et de pesticides, ils sont bien
conscients des dangers et des maladies qui survien-
nent à cause des produits phytosanitaires mais,
même si une épée de Damoclès plane au-dessus de
leur tête, les pesticides et leurs effets néfastes assu-
rent un meilleur rendement de leur culture et donc
une sécurisation de leurs revenus. Car, même si les
produits sains sont plus que recommandés, leur ef-
ficacité est moindre par rapport aux pesticides. La
seule solution pour Boris Lorne serait d’« augmen-
ter le prix du blé et des autres céréales, pour assu-
rer un avenir financier correct aux agriculteurs qui
cultivent de manière saine ».
QUELQUES CHIFFRES
les pesticides sont présents partout, tout le monde
est susceptible d'être « contaminé » par ces subs-
tances, véritables bombes à retardement pour la
santé. Chaque année ce ne sont pas moins de 80 000
tonnes de pesticides qui sont déversés sur le patri-
moine national et 25 à 90% sont directement diffusés
dans l'atmosphère par le vent, l'eau et les infiltrations
qui participent à leur dispersion. les conséquences ?
Des leucémies infantiles, des cancers du sein, du cer-
veau ou du rein, des fausses-couches ou des cas d'in-
fertilité peuvent survenir après une exposition
importante à ces produits phytosanitaires.
WHERE IS BRIAN ?
news11 / N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010
A FEW FIGURES
pesticides are present everywhere and everyone is li-
kely to be "contaminated" by them; they're a real time
bomb when it comes to our health. Every year, no
fewer than 80 000 tonnes of pesticide are dumped
into the natural landscape and 25 to 90% of them are
released into the atmosphere by wind, water and in-
filtrations which help spread them around. and what
are the consequences? Childhood leukaemia, breast,
brain or kidney cancer, miscarriages or infertility may
occur after significant exposure to these chemical
products.
Pesticides are not an automatic choice!
LOIRET NATURE ENVIRONNEMENT: 15 PEOPLE WOR-
KING ON BEHALF OF NATURE
A team of 15 employees has established a base at
the Maison de la Nature et de l'Environnement in
Orléans to welcome lovers of nature: project and
study managers, managers of the Saint-Mesmin Na-
ture Reserve and facilitators: all activities are asso-
ciated to study, create awareness, and preserve the
natural environment that we all love.
Through its actions, the association, which is proud
of existing since 1945, teaches us how to live in a
healthy environment, and, most of all, gives us the
resources to preserve this environment. Among the
main actions carried out is the Zero Pesticides ope-
ration: this provides an opportunity to say farewell
to pesticides and welcome to organic alternatives,
which provide benefits all-round, including to our
wallets. But why is this action being carried out?
The city of Rennes, which is a pioneer in this field,
set an example in 2001 by launching a “Zero
Phyto” pilot experiment, whose aim was to see an
entire district abandon the use of weed
killers and other toxic treat-
ments on plants. This ex-
periment was a huge
success and en-
couraged others
to follow in its
f o o t s t e p s .
Thus, Loiret
Nature En-
vironne-
m e n t
decided in
turn to
combat the
mass use of
pesticides
and to launch
actions targeted
on the Loiret re-
gion.
Moea Labour, project
manager specialising in na-
tural gardening methods, is in charge
of the "Natural gardening, Objective Zero Pesti-
cides" action, based on a partnership with local
stores. Eleven garden centres and DIY stores in the
Orléans area have signed the “Natural Gardening”
Charter. This is "A win-win partnership", confirms
Moea.
The aim is to include well-known garden centres
(Jardiland, Botanic, Truffault, etc.) in an action lin-
ked to their sector of activity by making the popula-
tion aware of the advantages provided by organic
gardening.
COMMITMENT FROM GARDEN CENTRES
When these stores sign up to the action, the asso-
ciation makes a commitment to train at least one
member of staff in alternative methods to chemical
products. In this way, customers who want to learn
a bit more about these practices will find competent
staff available to them. The training is provided
over one full day at the association's headquarters
in Orléans and finishes with a role-playing exercise
where the salesperson meets a "customer" and must
answer their questions in relation to the training.
Ecological techniques and products are displayed
using presentation units, “garden-sheet” distribu-
tors and by posters that highlight the operation, pa-
nels that emphasise the recommended solutions and
product sheets, such as: the plants that can with-
stand disease. These sheets tell us that roses or cer-
tain fruits are resistant to disease. Customers can
then make their choice using these sheets.
For businesses, the observations are the same. Ac-
cording to Jérôme Trégaro, manager of the e-Le-
clerc garden centre at Fleury-les-Aubrais, this
action provides real added value to the store. In ad-
dition to being won over to the cause himself -“You
need to be convinced yourself so that you can
convince the customer", he appreciates the current
awareness about environmental concerns. It is not
the store’s turnover which is increasing, rather, its
reputation keeps on growing thanks to this action.
In fact, most of the customers who come to the gar-
den centre are people who garden and who use, or
used to use harmful products. The Leclerc garden
centre’s partnership with Loiret Nature Environne-
ment is attracting a considerable number of new
customers, in particular thanks to special garden
centre events, run by the association’s own project
managers. In six months, no fewer than three events
have been introduced on different themes, including
compost, which were attended by large crowds.
These are people who want to learn, encouraged
Whether or not to use pesticides is a taboo subject. It’s no longer a question of being for or against using them, as all of us, private individuals and professionals
alike, are now aware of the dangers related to the use of fertilisers, herbicides and other weed killers. What actions are being carried out to combat this phenomenon
and, above all, what is the government doing to encourage farmers, who are the main group of people concerned, to moderate their use? The environment is so-
mething that affects us all.
further by the "Natural garde-
ning, Objective Zero Pesti-
cides" competition, which
has two objectives: to make
customers aware of organic
gardening and to encourage
these same customers to visit
partner gardening centres to
find the answers to the com-
petition’s questionnaire. At-
tractive prizes can be won, to
both ease our wallets and help
our gardens: a composter for the
more protective, a basket of organic
fruit for food lovers, books about organic
gardening for people who want to learn or
even a magnificent orchid for the most passionate
ones. The store manager thinks that the action car-
ried out is “very well done”.
AGRICULTURE: CAUTION DANGER
Useful for agriculture but are dangerous for the en-
vironment. However, it’s hard to do without them.
If the recommended doses are respected then the
risk remains small". Unfortunately, some farmers
do not always count the number of pests present in
their crops: they often secure their operations with
a standard dose of product when they could reduce
the dose to be used. The agronomic council is cur-
rently studying this issue and improvements are
being made each year.
The government is also taking some necessary steps
and encouraging farmers to use these toxic subs-
tances reasonably. This saw the creation in 1999 of
the TGAP: the General Polluting Activity Tax,
based on the polluter-pays principle. For the far-
ming sector, the main objective was to increase in-
centives to protect the environment and limit the
damage to health caused by polluting products. In
general, people who use healthy products are finan-
cially rewarded for their “investment”.
For farmers, who are the main group concerned by
the use of fertilisers and pesticides, they are well
aware of the dangers and illnesses which occur be-
cause of chemical products but, even if a sword of
Damocles is hanging over their heads, pesticides
and their harmful effects guarantee a better return
from their crop and so guarantee their income. Be-
cause, even if healthy products are more than re-
commended, they are less effective than pesticides.
For Boris Lorne, the only solution would be “to in-
crease the price of wheat and other cereals in order
to guarantee a strong financial future for farmers
who produce their crops in a healthy way”.
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news N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010 / 12
news13 / N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010
n RH - MANAGEMENT
PAR FLORINE AUGUSTIN, D’AVANTAGE RH
avant de vous mettre au travail, prenez soin
de décompter correctement vos effectifs. il
vous suffit, sauf cas spécifiques, d’addition-
ner au prorata de leur temps de travail le
nombre de salariés titulaires d’un contrat le
dernier jour de chaque mois, y compris les
absents, et d’effectuer une moyenne. Si le
nombre obtenu est supérieur à 50 et infé-
rieur à 300, il conviendra de vérifier que
votre branche n’est pas déjà couverte par un
accord. Si c’est le cas, peu importe que l’ac-
cord soit validé et étendu, vous êtes exonéré
de la pénalité s’il a été déposé auprès de la
direction générale du travail. Toutefois, si
après examen, l’administration ne valide
et/ou n’étend pas l’accord, vous serez rede-
vable de la pénalité jusqu’au dépôt d’un ac-
cord ou d’un plan par votre entreprise. il est
donc souhaitable d’adopter un comporte-
ment proactif.
Dans le cas où votre branche n’aurait pas
négocié ou si votre effectif est supérieur à
300 salariés, vous pourrez choisir de rédiger
un accord (négociation avec les organisa-
tions syndicales) ou un plan (unilatéral). En
fonction de votre pyramide des âges, ils de-
vront contenir obligatoirement :
• un objectif chiffré global de maintien dans
l’emploi des salariés de 55 ans et plus ou de
recrutement de salariés de 50 ans et plus.
Accords et plans d’action senior :
les principales règles à respecter
Si au 31 Décembre 2010, vous franchissez le seuil fatidique de 50 salariés, vous allez de-
voir vous interroger sur la mise en place d’un accord senior. Strictement encadré par la
circulaire du 9 Juillet 2009 issue de la loi de financement de la Sécurité Sociale pour
2009, la procédure doit répondre à des règles établies pour être validée et ainsi permettre
l’exonération du paiement de la pénalité de 1% sur les rémunérations versées aux sala-
riés. Cet exercice est l’occasion de mener une véritable réflexion sur l’emploi des seniors,
d’autant plus que de nouvelles aides gouvernementales sont attendues (jusqu’à 14% du
salaire brut pendant 1 an pour l’embauche d’un senior de plus de 55 ans) et que les règles
de cumul emploi-retraite ont été fortement assouplies.
• des dispositions favorables à l’atteinte de
l’objectif fixé, dans au moins 3 des 6 do-
maines fixés, à savoir :
• le recrutement de salariés âgés dans l’en-
treprise (participation aux salons, cam-
pagnes internes)
• l’anticipation de l’évolution des carrières
professionnelles (entretien de seconde par-
tie de carrières, bilan de compétences, mo-
bilité professionnelle)
• l’amélioration des conditions de travail et
prévention des situations de pénibilité (pré-
vention des risques professionnels, recours
à un ergonome)
• le développement des compétences et des
qualifications et accès à l’emploi (profes-
sionnalisation, formations complémen-
taires)
• l’aménagement des fins de carrière et la
transition entre emploi et retraite (passage
à temps partiel, favoriser le cumul emploi-
retraite)
• la transmission des savoirs et des compé-
tences et développement du tutorat (know-
ledge management)
• des modalités de suivi, notamment en
termes d’indicateurs chiffrés et d’instances
• une durée d’application maximale de 3 ans
Le plan ou l’accord doivent être soumis au
CE et au CHSCT pour avis. Concernant
l’accord, le chef d’entreprise statue sur les
remarques formulées et propose un texte dé-
finitif qui sera présenté aux représentants
syndicaux. Le texte sera valide s’il est signé
par des organisations syndicales représenta-
tives ayant obtenu, au cumul, au moins 30%
des voix au premier tour des élections du
CE et s’il ne fait pas l’objet d’opposition de
la part d’une ou plusieurs organisations syn-
dicales représentatives ayant obtenu la ma-
jorité des voix à la même élection, dans un
délai de 8 jours après notification. L’accord,
comme le plan, font l’objet d’une procédure
de dépôt de droit commun, à savoir la trans-
mission à la DiRRECTE de deux exem-
plaires du texte, le premier en version
papier, le second en format électronique, ac-
compagnés d’une copie du récépissé de re-
mise en main propre contre décharge ou
d’un accusé de réception daté de notifica-
tion du texte à l’ensemble des organisations
représentatives à l’issue de la procédure de
signature, d’une copie du procès-verbal du
recueil des résultats du premier tour des der-
nières élections professionnelles et un bor-
dereau de dépôt. De même, un exemplaire
est transmis au secrétariat greffe du tribunal
de prud’hommes du lieu de conclusion.
Enfin, il convient de noter que la sécurisa-
tion du texte est possible, en utilisant la pro-
cédure de rescrit auprès du préfet de région.
Chefs d’entreprise vous avez des questions
sur la gestion de vos RH, cette rubrique
est faite pour y répondre. Pour une réponse
personnalisée contactez-nous par mail ou par
téléphone.
quand on passe devant sa vitrine, impossible de ne pas s’arrêter. Choqué ou
épaté, dans tous les cas, les sculptures magistrales du chocolatier sébastien pa-
pion ne laissent personne indiffèrent. au printemps, une jolie 2cv en chocolat
trône en vitrine, en octobre, pour fêter Halloween, Oscar le squelette exquis prend
la pose tout de cacao vêtu et, quand les fêtes illuminent les rues, une Cène déli-
cieuse occupe l’espace.la famille fondatrice des mythes judéo-chrétiens au com-
plet prend ses quartiers dans la vitrine de la Chocolaterie.
uNE palETTE DE savEurs
Tel un artiste, sébastien papion joue avec la trentaine de plaquettes différentes
de chocolat. mais ce n’est pas tout, tel un plasticien, le chocolatier ne joue pas
qu’avec les teintes et les saveurs, sébastien varie les techniques en travaillant
tour à tour les ganaches ou les pralines. Entre bonbonnières originales, mendiants
délicieux, personnages croquants, ou macarons originaux et colorés, pénétrer
dans l’une des deux boutiques, c’est déjà se lécher les babines.
lE paraDIs DEs gOurmaNDs
sébastien papion a racheté la chocolaterie la Duchesse anne située au 38 rue du
faubourg Bannier à Orléans,en 2005.Depuis,l’artiste a déjà ouvert une deuxième
boutique 32 rue Jeanne D’arc à Orléans. Outre ses projets de créations chocola-
tières, une gamme qu’il ne cesse de renouveler en conjuguant modernité et tra-
dition, sébastien papion travaille à l’agrandissement de son laboratoire et à la
mise en place d’ateliers dégustation. En partenariat avec frédéric arlettaz, som-
melier et dirigeant du restaurant le Week-end à Chécy, ils développent, ensemble,
des ateliers dégustation vin et chocolat. Des projets plein la tête que l’homme
mène tambour battant, des étoiles plein les yeux, en chocolat bien évidemment.
uN CaDEau épHémèrE INOuBlIaBlE
Offrir un coffret de chocolats sébastien papion, c’est offrir un produit de luxe sans
se ruiner. sébastien, en homme de passion et d’exigence, a tout pensé. Outre ses
créations originales et son travail précis du chocolat, offrir un coffret de chocolats
c’est offrir un écrin de bijoux en cacao. D’ailleurs, les boitiers sont tellement sym-
pas, que bien souvent ils continuent de trôner sur les bureaux des mois après
que la dernière miette de chocolat a été langoureusement savourée.
• Chocolaterie La duchesse Anne
38 rue du faubourg Bannier
45000 Orléans -Tél. :02 38 53 02 77
• Chocolaterie Sébastien Papier
32 Rue Jeanne d'arc.
45000 Orléans -Tél. :02 38 53 27 93
www.sebastien-papion.com
Une farandole de couleurs, de saveurs et de parfums.
Bienvenue dans le monde merveilleux de
Sébastien Papion et la Chocolaterie.
PUBLI-REPORTAGE
Florine augustin
aVaNTaGE RH
Externalisation, Conseil et Formation en
Ressources Humaines
24E Route Nationale
41260 La CHaUSSEE SaiNT ViCToR
29 Bld Rocheplatte – 45000 oRLEaNS
Tél : 02 54 46 52 50 –
www.avantagerh.fr
blois@avantagerh.fr
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  • 1. D I R I G E A N T S I B U S I N E S S I R E G I O N C E N T R E news Charles de Baudus COUP DE COEUR / COUP DE GUEULE... P.5 CRÉAD’OR P.6 2 nouveaux candidats Les infos économiques en région Centre EN ACTU P.3 RENCONTRE À LA UNE P. 8 Daniel Villessot TWIDECO news DIrECTrICE DE la puBlICaTION Lucie BRASSEUR réDaCTION Lucie BRASSEUR parTENarIaT & aNNONCEurs : Mélanie PAtRigEon maquETTE : AM conSULtAnt édité par : Twideco sarl au capital de 5000 € RcS orléans 503 309 718. 18 rue Bernard palissy - 45 800 saint Jean de Braye standard : 02.38.55.82.44 www.twideco.tv Imprimerie : Roto centre / SARAn (45) routage : Dautry tromas / oRLÉAnS (45) infoRMAtionS LÉgALES : Ce bimensuel est imprimé à 10 000 ex (dont 8000 envoyés nominativement aux dirigeants d’entreprise de la région Cen- tre.). N° IssN 2107-3392 Dépôt légal à parution SoMMaiRE Lundi 29 novembre 2010 N°16En partenariat avec www.twideco.com Depuis 8 ans, la région Centre or- ganise, en partenariat avec l’Aca- démie d’orléans – Tours, le concours « Graine de Boîte » pour sensibiliser les jeunes à la création ou reprise d’entreprise et leur faire découvrir les étapes essen- tielles suivies par un créateur ou un repreneur. Ce concours pédagogique s’adresse aux étudiants et apprentis prépa- rant un BTs, un Bp, Mention Complémentaire, un Brevet Tech- nique des Métiers, un Brevet pro- fessionnel ou un Brevet professionnel Agricole. Le principe est simple : les jeunes doivent s’inscrire avant le 17 dé- cembre 2010 et se regrouper en équipe de six personnes maximum. Ils doivent constituer un projet vir- tuel mais non moins réaliste de création ou de reprise d’entreprise. De la naissance de l’idée, en pas- sant par l’étude de marché jusqu’à la réalisation d’un compte de résul- tat prévisionnel, le projet présenté doit être cohérent dans sa globalité. Il est proposé aux établissements d’intégrerle concours dans les pro- grammes scolaires des jeunes. pour réaliser le dossier, chaque équipe est encadrée par un enseignant et un « parrain » professionnel afin de se rapprocher au plus près de la réalité. Des ouvrages de l’ApCe (Agence pour la Création d’entre- prise) sont également fournis gra- tuitement aux équipes par la région. Les premiers, soit chaque membre de l’équipe, gagnent un ordinateur portable d’une valeur de 1 400 € maximum, les seconds un lot de 500 € maximum et les troisièmes, un lot de 200 € maxi- mum. un petit rappel des dates clés pour cette nouvelle édition: Des plaquettes d’informations ont été transmises à tous les établisse- ments susceptibles de proposerune équipe pour ce concours. pour tout renseignement complémentaire : www.regioncentre.fr ou www.ac- orleans-tours.fr TesTé pour vous CULTURE & VOUS... P. 14 Accords et plans d’action senior : les principales règles à respecter RH - MANAGEMENT P. 13 Daniel Villessot PRÉSIDENT DU PÔLE DREAM EAU ET MILIEUX ET DIRECTEUR SCIENTIFIQUE LYONNAISE DES EAUX RENCONTRE AVEC Homme discret, brillant, déterminé et passionnant. Voilà les qua- tre premiers adjectifs qui viennent quand on a la chance de tra- vailler avec un homme comme Daniel Villessot. L’homme est un passionné de l’eau sous toutes ces formes, un homme curieux qui a construit son parcours professionnel étape par étape dans une démarche presque scientifique, - étape par étape pour ne rien ou- blier, pour qu’aucune zone d’ombre de persiste dans son approche de l’univers de l’eau. Son parcours a débuté par un passage dans le monde universitaire, il est ensuite passé dans le privé en assu- mant le poste de directeur technique d’un grand groupe, La Lyon- naise des Eaux dont il est toujours directeur Scientifique. En pa- rallèle, il est intervenu comme représentant de la Fédération Pro- fessionnelle des Entreprises de l’Eau à la Commission Européenne de Bruxelles, ou comme Expert pour le Gouverne- ment français et désormais président d’un pôle de compétitivité. Mais, dès que Daniel Villessot explique les défis auxquels le pôle doit tenter d’apporter des réponses, un élan de passion enflammée l’anime. Certainement très exigent, précis et offrant une vision globale du monde, travailler à ses côtés doit être un enrichisse- ment permanent. Rencontre. GREEN BUSINESS P. 10 Les pesticides, ce n'est pas automatique ! WHERE IS BRIAN ? P. 11 Pesticides are not an automatic choice! TOUS ÉGAUX, TOUS ENTREPRENEURS P. 4 Belloe, c’est le pied SPORT BUSINESS P. 15 handball Téléthon Lancement de la 9ème édition du Concours « Graine de Boite » photo:DidierDepoorter
  • 2. news N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010 / 2 n ÉDITO PAR LUCIE BRASSEUR Lundi 23 novembre, j’ai assisté à une conférence du philosophe andré Comte Sponville sur le thème du bonheur au travail organisée par l’aNDRH Loiret. Je vous en dirai plus sur le contenu de cette conférence que, soit dit en pas- sant, j’avais déjà vu deux ans auparavant et qui s’est révélée identique au mot près. C’est un autre sujet, dont je vous parlerai dans notre pro- chaine édition à paraître, le 13 décembre. Cette conférence portait donc sur le bonheur au travail. La thématique est régulièrement abordée par les réseaux professionnels, tel le CJD de Tours qui en a fait le thème de sa plénière prestige en oc- tobre. Le dirigeant, et l’entrepreneur de surcroît, s’interroge en permanence sur ses motivations professionnelles, celles qui l’ont poussé à créer ou à reprendre et à se lever chaque matin pour « partir à la chasse au bonheur » pour paraphraser Stendhal. En tant que dirigeant, si l’on reprend la formule, un entrepreneur est un super VRP/Manageur, notre métier est de donner envie à nos collaborateurs de continuer de tra- vailler pour autre chose que pour le stricte bul- letin de salaire : donner du sens. Notre mission est donc de donner du sens au tra- vail de nos collaborateurs pour qui, malgré nos efforts, la première source motrice reste la rému- nération. Une rémunération qui, dans un monde parfait, serait l’équivalent sonnant et trébuchant d’une production physique ou intellectuelle. Comment, alors, expliquer les différences de traitement de salaires entre hommes et femmes, ou les différences de traitement d’un métier à l’autre ? Comment expliquer qu’un négociant, celui qui ne produit rien mais qui achète 100 et revend 200 gagne davantage d’argent que celui qui cultive un champ ou fabrique des pièces in- dustrielles à la sueur de son front ? Comment ex- pliquer qu’un footballeur, si doué soit-il, gagne Quelle est la valeur du travail que l’on produit ? Comme pour tout chef d’entreprise, cette quinzaine a encore été le décor de nombreuses réflexions liées au management de mes équipes, aux relations avec mes clients, avec mes partenaires, ou mes fournisseurs. Comme vous tous, j’ai encore jonglé entre les flux de trésorerie, les actions commerciales fortes, j’ai participé à la production et au suivi de près de la gestion de l’entreprise... Pour- tant, depuis mon dernier édito une réflexion a martelé mes nuits. des millions d’euros alors qu’un rugbyman, dont la condition physique n’a rien à envier à son col- lègue, perçoive une rémunération bien en-des- sous du premier ? Seule la forme du ballon change et pourtant la case en bas à droite du bul- letin compte quelques zéros de plus ou de moins, selon d’où l’on observe. L’existence de la mon- naie, comme outil d’échange entre deux produits ou deux services devrait être, encore une fois dans un monde parfait, un outil de mesure de la justesse d’un échange. or, il suffit de rappeler les disparités qui noircissent les colonnes de la presse chaque jour pour se rendre bien compte que tout cela n’est pas. ou plutôt si, l’argent est un outil de justice – entendez d’évaluation de l’équilibre entre les deux parties d’un deal -en un seul lieu, le monde des Bisounours, où tout le monde est gentil, tout le monde est beau. La vérité c’est qu’un produit ou un service n’a de valeur que celle que l’on veut bien lui donner. C’est l’histoire du bout de pain dans le désert. Le produit, ou le service n’a jamais que la valeur que l’on est prêt à lui accorder. En changeant le modèle économique de notre publication, pour un modèle payant, j’ai fait une expérience humaine bien plus riche que je ne l’aurais crue. J’observe, entre deux colonnes du prochain n°, la perception de la valeur du travail que nous créons. Depuis des mois, les demandes d’abonnement ne cessent d’arriver, obligeant désormais à modifier le modèle économique afin de rendre le support accessible à tous. En ma- tière d’accessibilité nous avons fait le choix de ne donner à supporter aux lecteurs que l’impres- sion du papier et l’envoi postal. autrement dit, le travail produit par les équipes de la rédaction, ce qui donne vraiment de la valeur à notre sup- port continue d’être supporté par les annonceurs. Tout le monde peut imprimer des lignes en noir sur blanc et les mettre à la poste. Ce qui donne de la valeur à une publi- cation c’est son contenu. Et, juste- ment, cette valeur ajoutée continue de ne pas être supportée par le lec- torat et c’est un choix, - un choix qui garantie la relative indépen- dance d’une publication. Je conti- nue de croire que tout le monde doit pouvoir avoir accès à notre pu- blication, à des informations diffé- rentes, à une vision multiple du territoire pour un prix abordable. on parle bien de 55 euros... apeine le montant d’un déjeuner au restaurant... Et, c’est justement là que l’histoire devient amu- sante. Pas toujours simple de demander, sauf pour aller déjeuner au resto, de faire sortir son chéquier y compris pour 55 euros. Et pourtant, depuis des mois vous m’avez inter- pelée, pour me parler de ce que vous avez appris en découvrant les témoignages de dirigeants, vous avez découvert les belles pépites qui se dé- veloppent à côté de chez vous sans pour autant que vous n’en n’ayez jamais entendu parlé et je sais que vous êtes nombreux à l’éplucher en dé- tail pour y trouver de nouveaux clients. Notre valeur ajoutée, ce qui fait que nous sommes dif- férents ET complémentaires des publications éditées par nos confrères c’est que notre place est d’être au plus près des dirigeants d’entre- prise, de leurs problématiques et de leurs réussites. La proximité. C’est ainsi que je reçois tous les jours des demandes d’abonne- ment, des bulletins soigneusement remplis par des lecteurs que je ne connais pas, qui apparemment n’ont jamais ressenti le besoin de jouir de ma conversation autour d’un verre de vin ou de me de- mander un service, mais qui ap- précient mon travail et celui de toute l’équipe. Je suis sincèrement ravie de cette expérience qui me permettra de mieux connaître ces lecteurs anonymes et fidèles, prendre davantage de temps pour leur proposer un contenu toujours plus varié, riche, diversifié. Je suis ravie de constater par l’expérience que la valeur d’un produit ou d’un service est, encore une fois, celle que celui qui le reçoit est prêt à lui donner. Quand je dis que l’exercice est intéressant... Pas- ser du gratuit au payant, au final, c’est la plus ef- ficace enquête qualité que l’on puisse mener ! Merci à vous tous qui prenez le temps de nous lire, qui utilisez notre support comme un outil de prospection ou qui réagissez régulièrement à nos articles par mail ou lors d’une rencontre. Ce bi-mensuel est le votre, donnez-nous votre avis, proposez nous de nouvelles idées de sujets, prenez la parole. Merci. n Le produit, ou le service n’a jamais que la valeur que l’on est prêt à lui accorder. n
  • 3. news3 / N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010 n ACTUS 3 équipes de Châteauroux et d'Issoudun en finale du Tournoi de Gestion Un objectif : décrocher le Grand Prix Stratégie de l'Ordre des Experts-Comptables! Pour sa 4ème édition, le Tournoi de Gestion organisé par l'Ordre des Experts-Comptables du Limousin, de l'Indre et de la Dordogne verra se mesurer 13 équipes dont 3 équipes de Châteauroux et d'Issoudun. Ce jeu de simulation d'entreprise permet de piloter une start-up qui conçoit et distribue des jeux vidéos. Les étudiants devront tout mettre en œuvre pour relever au mieux les 5 challenges de l'édition 2010. Jeudi 2 décembre, durant toute la journée, les concurrents viendront s'affronter lors de la finale, organisée au Pôle de Lanaud. Des rencontres avec les étu- diants et des experts-compta- bles peuvent être organisées dans le but de suivre les équipes. NOUVELLE RÈGLE DU JEU POUR L’ÉDITION 2010 Pour la première fois, les partici- pants au Tournoi de Gestion de- vront remettre leur plan d’actions avant le jour de la fi- nale. « Pour nous, c’est l’assu- rance que les équipes sont prêtes le jour J et qu’elles se prennent complètement au jeu. Ils peuvent nous demander des études de marché afin de se situer sur leur secteur et se préparer au mieux pour la grande finale. La remise de cette première décision permet également d’avoir un premier retour sur la gestion globale et la comptabilité de leurs activités. Nous avons même une première idée des équipes qui utilisent la meilleure stratégie », explique Christine Carreau de l’équipe simulation d’ARHKE. Au total 5 décisions impliquant de nombreux paramètres (finance, gestion du personnel, emprunts) seront évaluées pour déterminer la stratégie ga- gnante. UNE GESTION VIRTUELLE D’ENTREPRISE POUR UN TOURNOI DE GESTION BIEN RÉEL Fort de son succès en 2008, le 4ème Tournoi de Gestion entend bien souligner le rappro- chement de l’entreprise avec le monde étudiant et mettre en exergue le rôle prépondérant des experts-comptables auprès des dirigeants d’entreprises. « Le Tournoi de Gestion per- met aux étudiants de se plonger dans la réalité économique d’une société. Pour rester concurrentiel sur leur marché, ils doivent prendre les bonnes décisions au bon moment. Cela requiert un important travail d’investigation en amont pour proposer les meilleures di- rectives », explique Sylvie Vergne, vice-présidente de L’ordre des Experts-Comptables à Limoges. « Cette année, notre souhait s’est porté sur un choix plus sélectif des équipes. C’est pourquoi nous avons seulement retenu 13 équipes dans 4 départements ». De la conception du jeu vidéo, à l’embauche de personnels qualifiés, en passant par la gestion de la comptabilité et la mise en œuvre d’un plan de communication efficace, nos jeunes chefs d’entreprise en herbe devront faire face à de multiples décisions pour conduire la destinée de leur société baptisée StartKup. Depuis un mois, les étudiants affinent leur stra- tégie pour relever les 5 challenges (éthiques, communication, gestion de la trésorerie, ren- tabilité et marketing qualité). Désillusion et soif d'apprendre sont les maîtres mots après deux mois passés en entreprise. recette pour un boulot bien fait : une bonne dose de patience, une pincée d'écoute, un litre d'intérêt et du professionnalisme à volonté.mélangez le tout et vous avez les ingrédients nécessaires pour être un bon communicant. pour ma part, je pense qu'il faut que j'achète une bonne dose d'anti-stress en pharmacie car je ne m'étais pas rendue compte que j'avais tant à apprendre.vous allez me dire qu'une formation en apprentissage, ça sert à ça, et vous aurez raison. mais, à 23 ans, quand on ne pense qu'à travailler, on n'apprécie pas vraiment que l'on nous dise que l'on n'y est pas prêt. malheureusement, c'est la vérité! Tant que l'on n'est pas face au monde du travail, on se dit que c'est simple, car, a priori, on a appris les fondamentaux à l'école pour être un employé modèle. le hic, c'est qu'entre théorie et pratique, la marche est plus que haute.une marche,que dis-je,une mon- tagne plutôt! Je revois encore les profs nous dire qu'il fallait bien travailler à l'école pour ensuite « avoir un job qui nous plaît avec des horaires réguliers, des conditions idéales,et des relations cordiales avec tout le monde ». Ce n'est qu'utopie! Et quand on s'en aperçoit,c'est la douche froide.Car,même si on aime notre métier, il faut savoir s'adapter à chaque situa- tion et tant pis si on se lève tôt le week-end quand on avait prévu de faire la grasse matinée. C'est ça aussi le professionnalisme : répondre présent quand on a besoin de nous. le monde de la communication n'est pas à la portée de tout le monde.C'est une des principales leçons de cet apprentissage. Il faut être solide, accessible, ac- cepter les remarques mais ne pas fléchir :si on a une opinion,on la défend! Je ne serai jamais de ceux,ces moutons, qui suivent l'avis de tous sans afficher le leur. C'est pour tout ça que j'aime étudier en alter- nance.On apprend vite la réalité des choses,qu'elles soient bonnes ou mauvaises mais surtout,on se forge un caractère. alors, oui, on prend une grande claque dans la figure, mais on se ressaisit avant l'arrivée du revers. C'est ça la meilleure façon d'apprendre et ça marche ! Retrouvez désormais chaque semaine les tribu- lations d’un élève en alternance et donnez-nous vos avis par mail : contact@twideco.com LES TRiBULaTioNS D’UNE éTUDiaNTE EN aLTERNaNCE Bienvenue dans le monde du travail POUR QUI ? Le nouveau statut d’EIRL concerne tout entrepreneur individuel,qu’il soit commerçant,ar- tisan, exploitant agricole ou professionnel libéral. Un nouvel article L 526-6 du Code de commerce dispose que : « tout entrepreneur individuel peut affecter à son activité profes- sionnelle un patrimoine séparé de son patrimoine personnel,sans création d’une personne morale nouvelle ».Sont notamment visés par ce nouveau statut les créateurs d’entreprise, les entreprises préexistantes ainsi que les auto-entrepreneurs qui vont pouvoir conserver leur régime fiscal et social forfaitaire. COMMENT CONSTITUER UN PATRIMOINE D’AFFECTATION ? La constitution du patrimoine affecté résulte du dépôt d’une déclaration effectuée selon les cas : • soit au registre de publicité légale auquel l’entrepreneur individuel est tenu de s’imma- triculer ; • soit au registre de publicité légale choisi par l’entrepreneur individuel en cas de double immatriculation (situation des artisans immatriculés au répertoire des métiers qui sont tenus de s’immatriculer également au registre du commerce s’ils effectuent des actes de commerce) ; • soit pour les personnes physiques qui ne sont pas tenues de s’immatriculer à un registre de publicité légale (essentiellement les professionnels libéraux) ou pour les exploitants agri- coles, à un registre tenu au greffe du tribunal statuant en matière commerciale du lieu du principal établissement. DE QUOI EST COMPOSÉ LE PATRIMOINE D’AFFECTATION ? Le patrimoine affecté de l’EIRL comprend : • l’ensemble des biens, droits, obligations ou sûretés dont l’entrepreneur individuel est ti- tulaire et qui sont nécessaires à l’exercice de son activité professionnelle ; • et/ou les biens, droits, obligations ou sûretés dont l’entrepreneur individuel est titulaire et qui sont utilisés (sans y être affectés par nature) pour l’exercice de son activité profes- sionnelle et qu’il décide d’y affecter. Les biens peuvent être affectés à un seul patrimoine. Ce n’est qu’à compter du 1er janvier 2013 qu’un même entrepreneur individuel pourra constituer plusieurs patrimoines affectés. Les éléments affectés dont la valeur déclarée est supérieure à un montant à fixer par décret (30 000 euros) doit faire l’objet d’une évaluation au vu d’un rapport annexé à la déclaration et établi sous sa responsabilité par un commissaire aux comptes, un expert-comptable, une association de gestion et de comptabilité (ou un notaire en présence d’un bien immo- bilier et uniquement pour l’évaluation de ce bien). QUELLE EST LA PORTÉE DE CETTE DÉCLARATION D’AFFECTATION ? La déclaration est opposable de plein droit aux créanciers dont les droits sont nés posté- rieurement à son dépôt. La loi du 15 juin 2010 sur l’entrepreneur individuel à responsabilité limitée a créé un nouveau statut qui vient répondre à la principale préoccupation des entrepreneurs en nom propre :la protection de leurs biens personnels en cas de faillite. Désormais,l’entrepreneur individuel peut créer un patrimoine professionnel d’affectation,qui constitue le gage des créanciers professionnels. Pour les créanciers dont les droits sont nés antérieurement au dépôt de la déclaration d’af- fectation,la déclaration n’est opposable qu’à la condition que l’entrepreneur individuel le men- tionne dans la déclaration et en informe les créanciers dans des conditions fixées par voie réglementaire. Les créanciers concernés peuvent former opposition à ce que la déclaration leur soit opposable dans un délai fixé par voie réglementaire. Une décision de justice rejette l’opposition ou ordonne soit le remboursement soit la constitution de garanties. DE QUEL RÉGIME FISCAL RELÈVE L’EIRL ? L’EIRL est assimilée fiscalement à une EURL. L’EIRL est de plein droit à l’impôt sur le revenu. Le bénéfice réalisé par l’EIRL est imposable selon les règles applicables à la catégorie des revenus correspondant à la nature de son activité : BIC, BA ou BNC. Selon qu’il respecte les seuils ou non, il relèvera du régime micro, du régime réel normal ou simplifié.Le régime de l’auto-entrepreneur peut également être adapté dans la mesure où ce régime n’est pas incompatible avec le statut de l’EIRL. Toutefois, l’entrepreneur ayant choisi d’exercer son activité dans le cadre d’une EIRL relevant d’un régime réel d’imposition va pouvoir opter à l’impôt sur les sociétés sans devoir obliga- toirement créer une personne morale. Dans ce cas, le bénéfice réalisé par l’EIRL est imposé au taux réduit de 15% jusqu’à 38 120 euros et 33 1/3% au-delà. COMMENT EST TAXÉE LA RÉMUNÉRATION DE L’ENTREPRENEUR INDIVIDUEL ? Si l’EIRL est soumise à l’impôt sur le revenu, l’entrepreneur est personnellement soumis à l’impôt sur le revenu sur la totalité des bénéfices sociaux dans la catégorie des revenus correspondants à l’activité de la société (BIC, BNC ou BA). Il est assujetti aux cotisations sociales sur l’intégralité du bé- néfice dégagé par son entreprise, que les sommes soient ou non prélevées. Si l’entrepreneur a opté pour l’impôt sur les sociétés,l’exploitant n’est passible de l’impôt sur le revenu qu’à hauteur des sommes versées en tant que rémunération ou prélevées en tant que “dividende”. La rémunération de l’entrepreneur est déductible de la base d’imposition mais imposable à l’impôt sur le revenu (article 62 du Code général des impôts). Les sommes prélevées sur les bénéfices sont taxés selon le régime des revenus mobiliers (dividendes) avec application des crédits d’impôts et abattements. La part de bénéfices appréhendés par l’en- trepreneur sous forme de dividendes est soumise à cotisations sociales si elle excède : • 10 % de la valeur des biens du patrimoine affecté constaté en fin d’exercice ; • ou 10 % du montant du bénéfice net si ce dernier montant est supérieur. Afin de mieux comprendre le nouveau statut de l’entrepreneur individuel à responsa- bilité limitée, n’hésitez pas à contacter votre expert-comptable Ordre des Experts Comptables de la Région d’Orléans – Tél : 02.38.24.09.24 - Site : www.experts-comptables-orleans.fr - Blog : croecorleans.wordpress.com Le statut de l’entrepreneur individuel à responsabilité limitée PUBLI-INFORMATION
  • 4. news N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010 / 4 Emmanuelle Le Borgne www.belloe.fr n TOUS EGAUX, TOUS ENTREPRENEURS PAR AMÉLIE TRÉCHAUD Belloe : c'est le pied ! Il était une fois … Belloe : un conte de fée moderne comme on l'aime, où celle qui enfile le costume de la Belle au bois dormant, c'est vous. Une histoire où les femmes, petites, grandes, rondelettes ou filiformes trouvent chaussure à leur pied. Car, chacune des Cendrillons qui sommeille en nous rêve de trouver le prince charmant qui lui apporte le soulier unique, inespéré. Ce soupirant s'appelle Belloe. Thierry Huguet UN JOUR, MON PRINCE VIENDRA Jeune femme dynamique, épouse, maîtresse, concu- bine ou maman : nous sommes toutes différentes mais toutes coquettes ! Que l'on raffole d’escarpins affriolants, de bottes cavalières où de ballerines an- géliques, une chose est sûre : on est bien en Belloe! Chez Belloe non seulement tous les souliers sont uniques mais ils savent surtout conjuguer beauté et confort à tous les temps. Etre fashion et courir le pavé font rarement bon ménage quand on parle de souliers et pourtant, c’est le défi qu’ont relevé avec brio, en 2009, Emmanuelle Le Borgne, jeune entre- preneure de talent, Florence Baudry, styliste depuis 20 ans, et Jean-Louis Cotte, fabricant de chaussures depuis 40 ans. a bas les baskets et vive les escarpins ! Sexy, fun, fashion et confort, les princesses ont trouvé leur princesse charmante, celle qui réalise leurs souhaits les plus fous : se sentir aussi bien en escarpins qu’en basket. HISTOIRE DE FEMME on peut dire que le parcours d'Emmanuelle Le Borgne ne l'amenait pas vraiment à l'univers de la mode. Et pourtant! après avoir étudié le droit des affaires, la comptabilité, la finance et être entrée dans une école de commerce, la jeune femme assure des postes de direction dans le secteur industriel, comme la métallurgie. Mais, Emmanuelle Le Borgne reste une femme qui a des passions et des loisirs pour le moins féminins : la couture et la mode. LA RENCONTRE BELLOE on se plaint toutes d'avoir mal aux pieds dans nos magnifiques chaussures, qui, de surcroît, ont sou- vent fait hurler nos CB ! La passion des chaussures est un virus aussi féminin qu’illogique. Nous avons toutes dans nos dressing des dizaines de paires de chaussures que nous n’osons jamais porter car elles ne trouvent de répits que dès lors que nous nous as- seyons dans un soupir de soulagement. Quel homme comprendra que nous aimions tant nos escarpins qui manifestement n’ont pas été créés pour marcher ? Emmanuelle Le Borgne a voulu répondre aux in- compréhensions de nos hommes en créant des chaussures sur-mesure, fashion et surtout C.o.N.F.o.R.T.a.B.L.E.S. Le projet est né d’une rencontre magique entre la femme de défis, un di- recteur de fabrication et une styliste, tous deux re- connus dans l'univers de la mode. ainsi, ils vécurent heureux et eurent un beau bébé, Belloe : du « made in France » pas comme les autres. BELLOE : VOS PIEDS ONT TROUVÉ LEUR ELDORADO Toute l'originalité de Belloe réside dans son concept : créer des chaussures sur-mesure. Mais attention, les modèles de Belloe sont déjà pré- conçus; ils ne reste plus qu'à choisir les couleurs les matières, recto et verso – entendez extérieures et in- térieures, - qui nous ressemblent. Du vert pour les plus natures, du noir pour les sophistiquées, du rouge pour les plus sexy, en passant par de l’indigo pour les rêveuses. Tout ce que nous avons toujours voulu pour être la plus belle, et pas forcément pour aller danser. Côté prix : la paire de chaussure est ac- cessible à partir de 179 euros. Le prix reste aborda- ble pour une chaussure unique, de qualité, conforme et confortable à souhaits. Mannequins de magazines de mode, d’un jour, mannequin toujours... ou presque ! Gardons les pieds sur terre car, en l’occur- rence, ce sont eux qui ont font l’affiche. on se pren- drait presque pour Carrie Bradshaw, à déambuler rue de la République à orléans telle l’héroïne de la série à Manhattan. Un détour en bord de Loire et l’on apercevrait presque la Statue de la Liberté poin- ter sa flamme en direction d’un brunch dominical entre copines. BELLOE POUR CHAQUE INSTANT opération mariage, déjeuner entre copines, rencart, ou réunion d'affaire et vous n'avez toujours pas trouvé La paire de chaussure pour illuminer votre tailleur cintré ou votre jean dernier cri ? Qu'à cela ne tienne, Belloe est là pour vous servir! Pour satis- faire la femme fatale ou la working girl qui est en vous, Belloe propose des escarpins Fortune qui, selon eux – oui, ils sont parfaitement adaptés à la gente féminine car il ne manque pas grand chose pour qu’ils nous parlent ! -, vous permettra d'assurer jours et nuits. Pour un rendez-vous romantique, les amourettes - elles ne pouvaient pas porter meilleur nom, ces ballerines ! -, vous assureront un pas léger, idéal à porter avec une petite robe printanière et pourquoi pas un petit bandeau dans les cheveux, pour encore plus de romantisme. N'oublions pas les Bengales pour les plus frileuses et les Effrontées, ces petites merveilles qui osent les rubans et les couleurs flashy, idéales pour les plus excentriques. L'entreprise propose en tout et pour tout une quarantaine de modèles personnalisables, et encore plus en sur-mesure, de quoi séduire les fashionistas que nous sommes. LA MAGIE DES NOUVELLES TECHNOLOGIES Les nouvelles technologies font des merveilles. in- ternet a réussi le pari fou de permettre à l'internaute de créer sa propre chaussure directement via son or- dinateur. Car mesdames, sur le site internet www.belloe.fr, vous pouvez fabriquer votre chaus- sure. Et ce, même pendant la pause café au travail. C'est simple : on se connecte, on n’oublie pas de té- lécharger le plug-in, on se laisse guider et c'est parti! on apprécie de faire joujou sur le site pour trouver LE modèle qui fera de nous celle que l'on est vrai- ment car on personnalise à tout va! Talon, semelle, doublure, même le bombout du talon : tout y passe! C'est drôle, girly, et à notre image. Chouette, enfin un site qui nous comprend! Mais, une chaussure, ça s'essaie. Belloe le sait et a, bien entendu, pensé à tout. Un scanner portatif en- registre la morphologie de vos pieds et prend son empreinte pour ajuster au mieux votre chaussure à vos petits petons. Pour cela, rendez-vous dans l’un des points de vente (liste sur le site internet) à Paris ou dans la boutique à Parçay Meslay (37), et si vous ne pouvez pas vous déplacer, c'est le scanner qui viendra à vous. Belloe organise également des réu- nions de vente à domicile plusieurs fois par an. La cliente peut se métamorphoser en animatrice Belloe, devenir conseillère pour Belloe et gagner ses paires de chaussures ! De quoi partager un bon moment, avec rigolades et commérages à la clé, sans oublier les débats absolument fondamentaux sur qui, du cuir ou du velours, seront les tissus « in » de l'hiver 2011. on reste des femmes après tout ! ELLES SONT LÀ ! Créer une chaussure sur son ordinateur, c'est bien mais la recevoir, c'est mieux. Et là, Belloe chou- choute ses clientes. il faut compter un délai de cinq semaines pour la personnalisation (choix dans la gamme belloe, et customisation des cuirs et des cou- leurs), et environ 12 semaines pour un sur-mesure total (forme et modèle créés à 100 %). Ensuite, quand le postier sonne à la porte pour apporter l'ob- jet tant attendu on retrouve ses dix ans et l'impa- tience de l'enfance d'ouvrir notre paquet en le déballant vite fait, mal fait. Les yeux pétillent en dé- couvrant la perle rare. Et, pour peu que le facteur soit canon, on lui demanderait presque de nous aider à enfiler la pantoufle de vair – on sait redevenir adulte quand le moment s'y prête -! Et là, la magie Belloe opère, car même si après les douze coups de minuit, le Prince Charmant disparaît, les chaussures adorées, elles, demeurent... pour, peut-être, appâter un autre prince charmant! ILS VÉCURENT HEUREUX ET EURENT BEAU- COUP D'ENFANTS Belloe concocte un nouveau site internet pour l'an- née prochaine. Coté produits, de nouvelles créations sont en cours, issus des songes de jeunes créateurs haute couture. La société recherche également des conseillères développement sur toute la région Cen- tre pour son projet d'expansion. Pour les intéressées, contactez Emmanuelle Le Borgne par mail à servi- ceclient@belloe.fr ou par téléphone au 02 47 88 40 20. Chut, on ne vous en dit pas plus. a présent, à vos marques : prêtes, achetez !
  • 5. news5 / N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010 L’ESPACE DE PAROLE LIBRE ENTIÈREMENT DÉDIÉ AUX DIRIGEANTS l’homme : appelé à être entre- preneur de sa vie. Chaque homme est unique et irremplaçable. Il a une contri- bution spécifique à apporter à ce monde. Il n’est pas là par hasard : il a quelque chose à incarner. l’homme est appelé à la li- berté. Il est appelé à devenir entrepreneur de sa vie, à pren- dre en main son chemin de li- bération. l’homme reçoit des talents spécifiques qu’il est invité à découvrir, développer et mettre au service des autres. l’homme trouve sa joie dans le don de soi aux autres. l’homme trouve la vérité dans ce cheminement vers plus de cohérence interne dans l’ob- servation du monde (regard exogène) et dans l’intériorisa- tion (regard endogène) pour décider et agir en conscience vers plus de liberté. l’homme est un être de relation. l’entreprise : entrepreneurs dans la vie l’entreprise est le fruit d’une vision qui doit se nourrir d’une écoute intérieure forte et d’une observation du monde avisée pour répondre à un besoin d’évolution sociétale. l’entreprise rassemble des hommes et des femmes co- entrepreneurs qui mettent leurs motivations, leurs talents et leurs compétences au ser- vice d’une vision partagée et d’objectifs communs. l’entre- prise garantie à chacun un es- pace/temps pour grandir en humanité et développer son employabilité dans l’action. l’entreprise est ce lieu de re- cherche, de créativité, de pro- duction et de services utiles, écologiques et créateur de ri- chesses dans le cadre d’une économie au service de l’homme. l’argent et le pouvoir ne sont que des moyens et un service pour la délivrance du pauvre, de nos pauvretés.Ils sont éner- gies au service du plus grand nombre. la performance, même glo- bale, n’est qu’un moyen. l’en- treprise doit être performante mais doit aussi permettre la réussite dans l’accompagne- ment, l’accueil, la gratuité, le partage d’autres mondes, le rapport à d’autres natures de temps…. le monde, entrepreneurs pour la vie la vie est un. la vie n’est pas un rapport de force mais une communion. Nous procédons d’elle et retournons à elle. le monde parait compliqué alors qu’il est simplement complexe. Tout est lié et inter- agit. Il y a urgence à quitter le rationalisme pur pour entendre cette complexité. la vie a un sens. la différence est une chance, la diversité une richesse. Il y a urgence à s’éduquer pour ap- prendre à la traverser pour en- tendre ce qui nous relie. grandes et petites actions ou non actions ont leur impact dans le monde. le monde est appelé à l’amour qui est exigence de vivre tou- jours davantage en permettant à l’autre d’en faire autant dans la spécificité qui lui est propre. COUP DE GUEULE / COUP DE CŒUR Cette rubrique vous est dédiée, à vous, chefs d’entreprises. Chaque semaine, retrouvez dans cet espace un fait marquant, une notion que vous affectionnez tout particulièrement, un événement passé, qu’il relève du domaine économique, politique, philosophique ou en- core tout autre domaine de votre choix. C’est votre espace, sollicitez-le ! Vision de l’homme, de l’entreprise et du monde Charles de Baudus Gérant Thema Consultants Coaching - Formation - Conseil 06 20 84 70 03 www.themaconsultants.fr
  • 6. news N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010 / 6 PAROLES D’EXPERTS Parlez-moi de votre poste actuel... Je suis la gérante d'avantage RH. C'est une entreprise que j'ai créée en mai 2010 donc relativement récente et qui part d'un constat simple : les petites structures ont besoin de for- maliser davantage leurs politiques en ressources humaines mais avec une problématique majeure, le manque de moyens dû à leur taille. L'idée, c'est d'apporter à toutes ces entre- prises, une compétence en ressources humaines par le biais d'une externalisation, du conseil ou de la formation en res- sources humaines. Qu’avez-vous pensé du concours ? Je trouve que c'est un concours qui est très intéressant. on a en face de nous des chefs d'entreprises qui sont dynamiques, qui en veulent, qui ont vraiment envie de faire leurs preuves, de démontrer l'intérêt de leur projet. on a finalement des commerciaux presque, plutôt que des chefs d'entreprise. J'ai découvert des concepts totalement nouveaux, j'ai entraperçu des réajustements de choses existantes. Je trouve qu'il y a de l'idée et qu'il y a du potentiel. Qu’avez-vous pensé de nos candidats ? J’ai évidemment quelques préférences. J'aime le concept de Bruno Les Fées Mères. on a été relativement unanimes, les experts, là-dessus. J'ai également aimé le concept Pub'N Drive. Je trouve que ce n'est pas mal. Sur les deux concepts, le seul bémol, c'est l'implantation dans notre région. Je ne suis pas sûre qu'en région Centre, actuellement, on soit prêt à tout. C'est donc difficile de réussir à séduire un public. Je leur souhaite vraiment de réussir parce que leurs concepts sont à mon goût relativement sympathiques. Parlez-moi de vous ? Je suis gérant d'un cabinet qui s'appelle Devcom 45 et expert en développement commercial. Je suis associé à un réseau qui s'appelle le « réseau prospactive », qui regroupe une soixan- taine de cabinets indépendants comme moi, qui font le même travail. Notre travail, c'est d'accompagner les dirigeants de PME pour structurer et organiser leur développement com- mercial. 85% des chefs d'entreprise ont comme objectif le dé- veloppement de leur chiffre d'affaire, 70% s'occupent eux-mêmes de leur développement commercial, 60% n'ont pas le temps de le faire ou les ressources nécessaires et il n'y en a que 23% qui planifient leurs actions commerciales sur 12 mois. En fait pour le dirigeant, le développement commercial c'est souvent la cinquième roue du carrosse. Donc l'idée c'est vraiment d'apporter la compétence, de façon à externaliser, au même titre que son expert comptable. Qu'est-ce que vous avez pensé des candidats? Je trouve que les candidats croient en leur projet. Je trouve ça beau. C'est bien d'avoir des gens qui y croient et qui le défen- dent mordicus, tous de façon différente. ils ont tous des centres d'intérêts plus ou moins différents et je trouve que c'est ça qui est passionnant. Qu'avez-vous pensé du concours ? Je trouve que le concours est intéressant car il permet de mettre en valeur des gens qui mouillent leur chemise. En France, on a des compétences, on est bon, car il y a de très bons entrepre- neurs dans notre pays et je crois qu'il faut le faire savoir. au- jourd'hui, il y a des gens qui se battent tous les jours pour réussir et ça fait partie des moyens que Lucie Brasseur et son entreprise mettent en œuvre de façon intéressante. C’est bien de le faire savoir. Avez-vous une maxime ? « Les prospects d'aujourd'hui font les clients de demain ». Car une entreprise qui ne prospecte pas, est une entreprise qui n'évolue pas, qui ne grossit pas, et qui est amenée à mourir. Le développement commercial est important. Parlez-nous de vous, de ce que vous faites. Je suis consultante indépendante en communication verbale, autrement dit je m’intéresse à tout ce qui touche la communi- cation d’entreprise, et principalement la communication in- terne : communication entre les services et entre les individus. Ça va de la prise de parole pour l'animation d'une réunion aux écrits de rédaction de courriers types. J'ai une deuxième cas- quette qui est celle de coach en développement personnel et professionnel. Là, j'accompagne des gens qui sont, soit en tran- sition de carrière ou en décrochage, et qui souhaitent se réin- sérer. J'ai créé un programme de coaching. J'anime, soit en groupe, soit individuellement. Ca touche tout le monde car j'ai aussi bien des adolescents comme clients, que des adultes ou des dirigeants. Ça correspond à tout le monde, ça s'appuie sur la pensée positive. Comment fait-on pour rejoindre ce programme ? J'ai un site internet : www.annedonin.fr par le biais duquel on peut me contacter sans problème. Qu'avez-vous pensé du concours ? J'ai trouvé que c'était une super idée, que c'était vraiment très courageux aux candidats de venir là et de se jeter en pâture à d'autres candidats et aux experts, puisqu'on a eu la dent dure parfois. Ce n'est pas toujours facile de s'entendre dire ce que l'on pense de nous et ce n'est d'ailleurs pas dans mes habitudes de fonctionner comme ça. J'essaie plutôt de valoriser ce qui est bon en chacun mais là, c'était important de leur montrer sur quelle chose ils pouvaient se développer. Ça peut être à la fois pour eux un bon vecteur de communication pour se faire connaître et aussi un moyen, peut-être, à travers ce que l'on a pu dire très modestement, de progresser sur certains points. Je trouve notamment que le discours commercial de Christian Morel était intéressant. Qu’avez-vous pensé des candidats ? Vous avez une préférence ? oui, j'ai bien aimé le concept de Bruno, Les Fées Mères. C'est vraiment vers lui que va mon choix parce que, clairement, je le trouve construit. il ne m'a pas seulement fait rêver Bruno, il a vraiment un discours bâti, structuré. J'ai bien aimé aussi le travail de Stéphane avec Mr Keating. Je pense qu'ils ont tous les deux, clairement, une force. Ce qui, à mon sens, manque cruellement à alexandre, car il ne se positionne qu'en inter- médiaire et à ce titre, ça manque de corps, c'est fragile, ça ne tient pas à grand chose et surtout ça tient sur d'autres, ses par- tenaires. Elliott, a lui aussi un très bon concept, mais il faut qu'il apprenne à l'humaniser, à se débarrasser des termes tech- niques de son discours. J'aime bien l'idée du concours parce que c'est toujours bon de se frotter aux autres, de se mettre en danger. Avez-vous une citation que vous utilisez régulièrement ? oui, J'en ai une, elle est familiale. C'est vraiment ce que j'ai toujours dit à mes enfants quand ils revenaient. C'est, règle nu- méro un : ne jamais sous-estimer l'adversaire. C'est-à-dire que l'on a peut-être tendance, quelque part, dans notre façon d'aborder les gens, à sous-estimer leur capacité à nous juger. on a quelquefois des jugements pré-conçus et on se prend sou- vent les pieds dans le tapis. Florine Augustin avaNTagE rH Christian Morel prOspaCTIvE Anne Donin CONsulTaNTE EN COmmuNICaTION Chaque semaine, trois experts nous orientent sur le potentiel de chacun des candidats du concours CREA’D’OR. Mais c’est vous qui décidez. www.creador.fr Venez choisir votre candidat ! Créa’d’OrLE CONCOURS DE CRÉATION D’ENTREPRISE EN RÉGION DU 4 OCT. 2010 AU 10 MAI 2011
  • 7. news7 / N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010 LE CONCOURS Ce concours de création d’entre- prise en Région a pour but de met- tre en avant les jeunes entreprises de la région Centre, et les hommes et femmes qui en sont à l’origine. Sur 7 mois, 28 créateurs d’entre- prise présenteront leur projet sur le plateau de Twideco TV et seront analysés par des experts (coachs, responsables RH, chargés de com- munication, commerciaux). DÉROULEMENT DU CONCOURS. Chaque lundi, Twideco TV diffusera une émission de présentation de 4 candidats. Chaque candidat présentera son projet et ses activités pendant 5 mins. Ensuite, la parole sera donnée aux trois autres candi- dats du mois qui challengeront le candidat de la semaine. La parole sera ensuite don- née à trois experts qui analyseront la pré- sentation et la capacité à répondre aux autres concurrents. • 5 min pour le candidat • 10 min de challenge par les autres can- didats du mois • 15 min pour les éclairages des experts Les candidats invitent leurs réseaux à voter pour eux via le site www.creador.fr pendant la semaine de diffusion de leur émission. a la fin de chaque mois, le can- didat ayant obtenu le plus de votes sera admis comme finaliste. après 7 mois et 28 candidats présélec- tionnés, il restera 7 finalistes. Le lundi suivant cette semaine de vote, (le 10 Mai 2011) une émission spéciale, la fi- nale, sera organisée en extérieur. L’émission sera l’occasion d’inviter 300 chefs d’entreprises de la région Centre, qui voteront pour l’un des deux finalistes qui sera alors le grand vainqueur de l’année ! Le vainqueur se verra alors offrir une campagne de publicité et un reportage sur son entreprise diffusé sur Twideco TV. Le règlement du concours a été déposé à l'étude de François LEFEBVRE en date du 17/12/09. Expliquez nous en quelques mots en quoi consiste votre entreprise ? Les Fées Mères, c'est un café-restaurant cul- turel. C’est donc la partie café-restaurant qui va financer la partie culturelle. Nous vou- lions créer un lieu où tout le monde se re- trouve autour du plaisir de voir, d'écouter, de parler, de donner son avis, de goûter des choses qui soient sympathiques. Tout est tourné autour de la création, du plaisir de chacun, du développement personnel, de la recherche de saveurs. Du côté du bar nous avons mis l’accent sur le bar à vin et le bar à cocktail. Côté restauration, nous tra- vaillons énormément les saveurs. Notre cui- sine est plutôt traditionnelle en termes de quantité et gastronomique en termes de ni- veau de saveurs. Nos menus restent aborda- bles : autour de 25 euros pour un menu complet avec concert et galerie d'art en bonus. Nous travaillons sur d’autres projets événements comme des spectacles ou des concerts à peu près toutes les semaines. Nous proposons des résidences pour les ar- tistes. Nous organisons des conférences, des débats et puis toutes les expositions, qui changent tous les mois, du côté de la galerie d'art. Et quel parcours faut-il faire pour en arriver là ? J'ai une formation de gestionnaire, un DUT en gestion des entreprises et des administra- tions. Déjà, à l'époque, je voulais me généra- liser, alors que tout le monde me disait qu'il fallait se spécialiser et moi ça ne m'intéressait nullement. Je suis assez fort en organisation de projets mais je ne suis pas du tout spécia- lisé. J'ai fait mes armes dans des sociétés où j'en demandais toujours plus à mes em- ployeurs et pas forcément du point de vue fi- nancier, mais plus du point de vue de la qualité du travail. Je leur proposais des pro- jets pour avancer.au bout d'un certain temps, je suis devenu consultant, c'était ma première expérience d'indépendant. Mais, étant issu d'une famille de commerçants, je pense que j'avais ça en moi. Qu’avez-vous pensé des autres candidats ? ils sont beaux! Non, franchement, moi j'adore parce qu'on est vraiment dans mon cœur de métier : la création. Créer ne veut pas forcé- ment dire être un artiste et il m’a fallu long- temps pour le comprendre. Maintenant, avec l'expérience et quelques années, je trouve que nous sommes tous des créateurs. Je ne me suis pas permis de challenger ces personnes- là car je n'en voyais pas l'utilité. Globalement, nous avons tous un projet est défendable, qui, à mon avis, tient la route. Ce n’est pas le fuit du hasard, nous prenons tous des risques en risquant notre patrimoine, notre famille, parce que l'on risque tout dans ce genre de choses. Dans tout ce que je fais, le but n'est jamais de gagner mais d'aller dans la rencontre. alors, moi, je suis super content de ce mois creador. Un conseil à donner pour quelqu'un qui vou- drait se lancer ? Etre patient, ne pas baisser les bras, et y croire. LES CANDIDATS Qu’est-ce que Pub'n' Drive ? Nous proposons aux entreprises locales, de dif- fuser leur publicité sur les lunettes arrières des voitures de particuliers. Et, pour cela, les parti- culiers sont rémunérés. Les annonceurs vont pouvoir cibler la diffusion de leur publicité dans des endroits précis puisque les conducteurs viennent s'inscrire sur nos sites internet et ren- seignent l'ensemble de leurs habitudes de conduite. Nous saurons où ils habitent, où ils travaillent, leurs loisirs ect. a ce stade-là on a un profil conducteur que l'on va ensuite adapter aux besoins des entreprises. C'est-à-dire que l'on va étudier avec l'entreprise ses besoins de communication, la cible visée ainsi que sa lo- calité pour ensuite rechercher les conducteurs qui correspondent le plus à ces besoins. Nous assurerons le lien entre des entreprises qui sou- haitent communiquer localement et des conducteurs locaux qui souhaitent gagner un peu d'argent. Je dirais que c'est un support in- novant, qui va permettre aux entreprises d'ac- céder à de la publicité et qui va leur permettre de se démarquer de la concurrence. Quand avez-vous créé ? Nous avons créé il y a juste six mois. Depuis la création, nous avons créé notre site inter- net, avec un espace « conducteurs » où ils peuvent échanger avec nous sur les cam- pagnes qu'ils réalisent, ou qu'on leur propose. Du côté des annonceurs, nous avons vrai- ment débuté nos démarches en septembre. Revenons sur votre parcours ? Je suis ingénieur de production. J’étais plus destiné à un parcours industriel. Suite à ce di- plôme, que j'ai passé en alternance dans une entreprise d'agro-alimentaire, j'ai été embau- ché comme responsable étude et méthode dans l'industrie automobile. Ensuite, j'ai évo- lué au sein de cette entreprise pour, en plus de mon poste, avoir le poste de chef de pro- duit marketing. Je me suis aperçu petit à petit que j'avais pour ambition de créer mon en- treprise. Cette envie a finalement pris le des- sus et c'est ce que j'ai fait au printemps. Qu'avez vous pensé de vos concurrents ? Les autres candidats ont de bonnes entre- prises, ils ont fait une bonne présentation et on voit qu'ils connaissent vraiment bien leur métier. Je pense que ce sont des entreprises qui peuvent être pérennes. Quel conseil donneriez-vous à un entrepre- neur qui voudrait se lancer ? Le conseil que je donnerais, pour l'avoir vécu, c'est de ne jamais abandonner. Certes, il faut tester le marché mais il faut toujours persévérer jusqu'à l'aboutissement. Ca fait deux ans que l'on travaille sur le projet. on a des périodes de doute, des périodes de joie mais il ne faut jamais abandonner. Avez-vous une maxime, une citation ? on n'a rien sans rien. Bruno Vandenbeuck Les Fées Mères, bar/restaurant culturel à Châteaudun (28) Alexandre Machado pub'n' Drive, publicité de proximité à semoy (45)
  • 8. news N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010 / 8 Quel est votre parcours scolaire, votre formation initiale ? J'ai fait mes études à Bellac, au lycée Jean Girau- doux puis à Limoges au lycée Gay Lussac. J’ai en- suite intégré la faculté des sciences de Limoges, de Poitiers, de Pennsylvanie aux Etats-Unis. Je suis docteur en sciences physiques. J’ai fait une thèse de chimie organique dans un domaine très complexe. J’ai été maître de conférences à Limoges et c’est là que j'ai décidé de me réorienter dans le domaine du traitement de l'eau et de l'épuration des eaux usées pour assurer des formations premières à la demande d'un des anciens présidents du conseil d'administra- tion de l'agence de l'eau Loire-Bretagne. avec des collègues, nous nous sommes engagés dans la for- mation de techniciens supérieurs puis d'ingénieurs et dans la formation continue d'exploitants des in- frastructures de l'eau et de l'assainissement. Votre premier job, c'était vraiment le travail d’un uni- versitaire enseignant ? Recherche et enseignement supérieur. J'ai dispensé des cours de chimie organique pour des étudiants à la fac de sciences et à la fac de médecine de Li- moges. Par la suite, j'ai passé ma thèse et puis, j’ai dû me rendre à l’évidence, faire de la chimie orga- nique au pays de la céramique (NDLR : Limoges) c'est un peu compliqué ! C’est pourquoi, avec l'en- couragement de la Région Limousin d'une part, de la CCi et de l'agence de l'eau Loire-Bretagne, puis du ministère en charge de l’environnement, nous avons mis sur pieds les formations dont nous ve- nons de parler. C'était en quelle année ? C'était dans les années 80. Nous nous sommes lan- cés dans cette opération, qui a ensuite donné nais- sance à la Fondation de l'eau à Limoges, et qui est devenue aujourd'hui l'office international de l'Eau. J’en suis resté directeur pendant six ans. Puis vous êtes passé dans le privé ? oui, après avoir dirigé la Fondation de l'eau, je suis parti dans le privé, d'abord dans le groupe Saint-Go- bain, puis à la Lyonnaise des Eaux. C'était en quelle année ? C'était en 1995. J’ai été nommé directeur technique et de la recherche de la Lyonnaise des Eaux. J'ai commencé par passer trois ans en angleterre. La Lyonnaise des Eaux venait d'acheter quatre sociétés enangleterre pour l'eau et l'assainissement et le pré- sident du groupe, à l'époque, m'a demandé de faire en sorte que les ingénieurs de ces quatre sociétés, qui ne se connaissaient pas, se rencontrent, parta- gent la même culture technique, et m’a également demandé de créer un centre de recherche sur le thème de mon choix. Je devais présenter ce projet au président, compte tenu des besoins exprimés par le groupe Lyonnaise des Eaux au niveau mondial et des spécificités et compétences particulières qu'avaient nos collègues anglais sur le terrain. J'ai donc créé un centre de recherche sur la gestion des patrimoines enterrés. C'est-à-dire les méthodes de gestion et le développement de techniques de réha- bilitation qui sont encore aujourd'hui des choses ex- trêmement importantes pour la gestion du patrimoine des collectivités locales que constituent les réseaux de distribution d'eau et d'assainissement. Donc, ce centre de recherche agit, à la fois sur le pa- trimoine français et sur le monde entier ? il agit effectivement sur le territoire anglais, puis sur le territoire français, et sur le territoire international, partout où la Lyonnaise des Eaux, aujourd'hui de- venue Suez Environnement, a des contrats de délé- gation de service public ou des contrats de concession. Ça a duré jusqu'en 1998, où je suis re- venu en France pour reprendre la direction tech- nique et de la recherche de Lyonnaise des Eaux que j'ai dirigé jusqu'en 2006. il y a quatre ans, je suis de- venu Président de la Fédération Européenne des So- ciétés d'Eau et d'assainissement : EUREaU. C'est la fédération qui est au contact de la Commission Européenne qui développe les nouvelles réglemen- tations européennes en matière d'eau, d'assainisse- ment et d'environnement, d'une manière plus générale. a ce moment-là, étant très régulièrement à Bruxelles pour être auprès de la Commission Eu- ropéenne, j'avais une charge relativement impor- tante qui n'était plus compatible avec la disponibilité nécessaire d'un directeur technique. Donc, je suis privées de la gestion l'eau et de l'assainissement. D'accord, mais cela regroupe toutes les entreprises du territoire ? oui. on y retrouve Lyonnaise des eaux, Veolia, Saur, Sogedo, etc... Il y a combien de société en France à travailler dans ce secteur ? il y en a une bonne trentaine. on parle souvent des trois plus importantes mais il y en a beaucoup d'autres. Vous connaissiez la région Centre avant de prendre la présidence du Pôle ? Je connaissais la région Centre parce que, ayant tou- jours des attaches personnelles et familiales à Li- moges et travaillant à Paris, je traversais la région Centre par la Nationale 20 en rouspétant chaque fois que je traversais Lamotte-Beuvron, La Ferté Saint- aubin et orléans. J'y passe beaucoup plus rapide- ment depuis qu'il y a les autoroutes a20 et a71 du côté de Vierzon mais j'y suis venu très régulière- ment car j'avais deux attaches professionnelles très importantes : l'agence de l'Eau Loire-Bretagne et le BRGM. J'ai beaucoup travaillé avec les uns et les autres dans toute ma carrière dès lors que j'ai quitté la chimie organique. Je comprends tout à fait l'avis du président de la Région qui est de dire que c'est une région que l'on traverse mais il faut arriver à faire en sorte que ce soit une région où l'on s'arrête. C'est l'un des enjeux que nous avons avec DREaM et les trois autres pôles: attirer un certain nombre de talents et les installer sur la région Centre. Quel a été le premier contact que vous avez eu avec le Cluster DREAM ? J'ai reçu une représentation du cluster DREaM à Paris dans les locaux de la Lyonnaise des Eaux au moment où le cluster DREaM cherchait à dia- loguer avec d'autres clusters qui voulaient dépo- ser un dossier pour un pôle de compétitivité. J'étais très actif avec Lorraine alsace, c’est pour- quoi j'ai organisé une réunion à Paris où sont venus Daniel Pierre, Michel Leclerc, Julien De- lamarre et Elisabeth Vergès, qui est directeur de recherche au CNRS, qui représentaient le cluster DREaM et qui voulaient essayer de voir com- ment nous pourrions collaborer à l'avenir si nous étions labellisés pôle de compétitivité en se disant aussi que, si par malheur nous n'étions pas label- lisés, cela ne nous empêcherait pas de travailler entre clusters. aujourd'hui, on est passé à une autre étape. Nous sommes labellisés et nous sommes passés d'une situation où nous étions un peu concurrents à une situation où nous sommes devenus collaborateurs - y compris avec le pôle EaU du Grand Sud. Cette collaboration n’est pas uniquement le résultat d’une demande des minis- tères – qui nous ont notamment demandé d’écrire une charte de collaboration, ce que nous sommes en train de faire -, mais également car nous avons compris que la volonté du gouvernement c'est d'offrir, vis-à-vis de l'étranger, un front commun, uni, d'acteurs des domaines de l'eau et de l'envi- ronnement. En France, nous avons la chance d'avoir les leaders mondiaux de ces activités, que ce soit Suez Environnement ou Veolia. Pourtant, même si nous comptons parmi les leaders mon- diaux nous ne nous reposons pas sur nos lauriers car nous voulons développer notre présence à l'international. Sachez par exemple, qu'au- jourd'hui, Suez Environnement a plus de clients en Chine qu'en France et pourtant nous ne pesons pas très lourd en Chine ! Nous devons faire face à une concurrence internationale extrêmement vive. C’est pour cette raison que ces pôles de compétitivité doivent apporter de nouvelles so- lutions. au niveau des grands groupes, notre vo- lonté, reste d'apporter des solutions nouvelles, qui doivent entrainer dans leur sillage des PME, des PMi et des structures de recherche. Pour ça, il faut que nous commencions par être forts en France, avoir des fondations solides là où nous sommes implantés : Lorraine-alsace, région Centre et Grand Sud. Ce sont les trois pôles ? oui, ce sont les trois pôles principaux. il y en a d'autres mais ceux-là, EaU, HYDREoS et DREaM sont vraiment focalisés sur les problé- matiques de l'eau et sont en train d'écrire leur feuille de route qui sera intégrée dans le contrat de performance que nous allons signer, d'abord avec les autorités régionales, puis avec les auto- rités nationales, les représentants des ministères de l'environnement, de l'industrie et de la re- cherche. Nous voulons faire en sorte d’avoir un portefeuille de technologies nouvelles qui per- mettent aux grands groupes et aux PME-PMi de développer des savoir-faire, des résultats et des activités régionales, pour ensuite les faire passer n RENCONTRE À LA UNE PAR LUCIE BRASSEUR Daniel VillessotPrésident du Pôle Dream Eau et Milieux devenu directeur scientifique. J'ai gardé les aspects recherche et développement mais j'ai laissé la ges- tion des problèmes quotidiens à d'autres collègues. Et voilà, comment suite à l’appel d'offres des Mi- nistères en charge de la Recherche, de l'Environne- ment et de l'industrie pour créer des pôles de compétitivité dans le domaine des éco-technologies, je me suis intéressé dans un premier temps au projet de pôle de compétitivité en Lorraine alsace. Qui s'appelle comment ? Hydreos. En répondant à un appel des autorités or- léanaises et régionales, nous nous sommes intéres- sés au projet de pôle DREaM dont j'ai été élu président lors du conseil d'administration le 2 juillet dernier, suite à la labellisation de DREaM en tant que pôle de compétitivité. C'était au printemps ? Le 10 mai 2010 précisément. Ce jour-là, ont été la- bellisés six nouveaux pôles dans le domaine des éco-technologies dont trois dans le domaine de l'eau. Le pôle EaU à Montpellier qui réunit des compétences et des entreprises actives sur les régions Languedoc-Roussillon, PaCaet Midi - Pyrénées. C'est un territoire important. C'est un territoire extrêmement important qui ren- contre aussi des horizons politiques très nuancés, des chercheurs très diversifiés. Pour Hydreos dont je suis vice-président, j’ai en charge les relations internationales. Enfin, je suis devenu président de DREaM en charge de transformer le « joli » cluster DREaM eau et milieux en un pôle de compétitivité afin de le développer selon des principes fondateurs. Si je comprends bien : aujourd'hui vous êtes directeur scientifique pour Lyonnaise des Eaux et Suez environ- nement, vice-président d'Hydreos Lorraine Alsace, président du pôle DREAM Région Centre et représen- tant à Bruxelles de la Fédération européenne d'eau et assainissement. Non, je ne suis plus à Bruxelles. Les autres activités, je dirais de lobbying que j'ai aujourd'hui à Paris au- près de nos ministères, s'inscrivent dans le cadre de la FP2E : la Fédération Professionnelles des Entre- prises de l'Eau. Je suis président du conseil scienti- fique et technique de la fédération. C'est une fédération professionnelle qui réunit les entreprises Je suis Limousin. Je suis né dans un petit village, Saint- Sulpice-les-Feuilles, le 17 décembre 1944. Je dirais que j'ai partagé ma vie entre cette région de la France, les États-Unis, l'Angle- terre, Paris et, au- jourd'hui, je suis très souvent à Or- léans dans le cadre de la phase de dé- marrage du Pôle de c o m p é t i t i v i t é DREAM, Eaux et Mi- lieux. n Nous avons des devoirs, en tant que grands groupes. n photo:DidierDepoorter
  • 9. news9 / N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010 du niveau régional au niveau national puis du ni- veau national au niveau international. Nous vou- lons faire en sorte que les savoir-faire que nous accumulons ici, grâce au travail collaboratif entre le monde de l'industrie et le monde de la re- cherche, puissent être vecteurs d'emplois et de valeurs ajoutées pour les industries de la région. Si on devait expliquer en quelques mots le Pôle DREAM, ce serait : faire collaborer le monde de la recherche et le monde industriel afin que leurs travaux communs puissent être mis au service de la création de valeur régionale, puis nationale et enfin internationale? oui, c'est ça. Alors, qu'est-ce que l'on entend par eau et milieux ? Nous voulons que DREaM devienne à moyen terme un centre rassemblant des compétences in- contournables pour ceux qui recherchent des infor- mations ou des technologies dans le domaine de l'eau et des milieux. Nous nous sommes rendu compte que les problématiques d'alimentation en eau potable ou d'assainissement sont à peu près ré- solues chez nous. En contrepartie, nous avons d’au- tres sujets sur lesquels nous devons travailler : à savoir les conséquences sur l’environnement de nos activités. C’est ce que l’on appelle les pressions de l'agriculture, de l'industrie ou de l’usage domes- tique sur la qualité des eaux. Comment peut-on améliorer la qualité de l'eau en ayant une activité agricole, industrielle et domestique qui soit impor- tante ? Comment assurer la protection des res- sources en eau ? Comment ces ressources peuvent-elles être exploitées sans que l'on altère leur qualité ? or, une ressource en eau, c'est de l'eau de surface mais aussi de l’eau souterraine. C’est aussi le sous-sol superficiel ou le sol profond : c'est ce que nous appelons les milieux. ils contiennent des écosystèmes c'est-à-dire des organismes vi- vants, des plantes, qui participent à la purification de l'eau. Cette relation entre l'eau et le sous-sol, par- ticulièrement dans les zones humides, est très im- portante et fait toute l'originalité de DREaM. a Montpellier, EaU va plutôt s'intéresser à la problé- matique de la quantité de ressources en eau, à Nancy Hydreos va s'occuper de la qualité de la res- source en eau et comment protéger cette qualité : lutter contre les résidus de médicaments, les per- turbateurs endocriniens, tirer bénéfices pour les res- sources des bonnes pratiques agricoles,... Nous, nos angles de travail ce sont à la fois la compréhension et l’exploitation des savoirs liés aux questions : comment peut-on exploiter les ressources en eau en protégeant les milieux, et de comment la pro- tection des milieux peut-elle bonifier les ressources en eau ou encore de comment peut-on en tirer des bénéfices ? Deux exemples liés à notre région : La région Centre, vue d'une manière très macrosco- pique, est une région qui est constituée d’une grande zone humide, la Sologne, au sud, et de grandes terres de culture, au Nord. Le lien entre les deux se fait par le cordon ligérien : le Val de Loire. au sud, il y a de la forêt, des zones humides. Com- ment tirer bénéfices de ces zones humides et de la forêt ? Comment, au nord, tirer bénéfice de l'agri- culture, en se préoccupant de la qualité des milieux ? La dégradation des milieux s’est faite au niveau des cultures intensives, des concentrations en ni- trates et en pesticides, notamment en Eure-et-Loir et au niveau de la nappe de Beauce. Cette détério- ration a été préjudiciable à la qualité de l’eau et des milieux. Donc, l’objectif est de comprendre com- ment tirer bénéfice des zones humides de la So- logne, avec le bois, les énergies renouvelables, la biomasse - qui est susceptible de produire de l'éner- gie - et comment, au nord, être plus respectueux de l'environnement, des sols et de la qualité des eaux. Enfin, le cordon ligérien n'y échappe pas : com- ment restaurer sur ce cordon les écosystèmes sur le Val de Loire avec ce que peut apporter la problé- matique de la gestion de l'énergie avec les centrales nucléaires, les extractions de sable et de graviers de Loire : comment avoir des activités qui soient plus respectueuses de l'environnement et faire en sorte que ces exploitations soient plus durables, au sens d'un environnement un peu plus durable ?au- tant de savoir-faire et de techniques que nous de- vons développer aux plans industriels et économiques pour des actions durables. C'est drôle, j'allais vous poser la question de savoir si la topographie du territoire régional expliquait la créa- tion d'un pôle DREAM précisément ici. Bien sûr ! Et c'est justement parce qu'il manquait un trait d'union entre tous les acteurs - le BRGM, l'iNRa, l'université et le PRES orléans-Tours, les PME, les PMi et les grands groupes - que le cluster a vu le jour et qu’il a ensuite été labellisé pôle de compétitivité ! Vous avez une actualité forte en décembre ? Dans le cadre de nos missions nous serons présents au congrès PoLLUTEC à Lyon, qui est l'événe- ment, tous les deux ans, du monde de l'eau et de l'environnement. Ca commence le 30 novembre puis les 1er, 2 et 3 décembre. Dernière question : vos différentes activités et les ac- tivités que vous avez au sein du pôle DREAM sont-elle en accord avec vos valeurs de manière générale et si oui, lesquelles ? il y a deux ou trois choses. J'ai débuté ma carrière comme un enseignant-chercheur puis je me suis di- rigé vers le monde industriel car j'avais envie de bâtir des choses. aujourd'hui je me retrouve dans une troisième étape de ma vie où j'ai le bonheur de rapprocher les mondes de l'industrie et de la re- cherche pour les faire travailler ensemble. Par ail- leurs, j'ai toujours été d'un naturel bâtisseur et très curieux. J’ai la chance de découvrir de nouvelles équipes, de nouvelles « pépites » du côté des entre- prises régionales. J’aimerais que le groupe auquel j'appartiens, mais aussi les autres partenaires tels que EDF, LVMH, … qui sont de dimension inter- nationale, puissent contribuer à aider ces entreprises au niveau national et international. C'est la valeur du soutien et c'est de l'humanisme. Nous avons des devoirs, en tant que grands groupes. Cela ne peut se faire qu'à partir du moment où il y a une relation de grande confiance entre les hommes. il est évident qu'un certain nombre d'entreprises se disent qu'un grand groupe comme la Lyonnaise des Eaux pré- sente le risque de les « bouffer ». or non. il s’agit de confiance réciproque, de valeurs, d’éthique. Je peux vous dire que je veille très attentivement à ce que ce qui appartient à Paul soit bien à Paul et je voudrais apporter ici toute certitude et toute garantie à ceux qui viendront travailler avec le pôle DREaM pour les assurer que notre souci premier est bien de développer les compétences des uns et des autres mais dans le respect strict de la propriété indivi- duelle et industrielle. photo:DidierDepoorter
  • 10. news N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010 / 10 Les pesticides, ce n'est pas automatique ! n GREEN BUSINESS PAR AMÉLIE TRÉCHAUD LOIRET NATURE ENVIRONNEMENT : 15 PERSONNES AU SERVICE DE LA NATURE Encrée dans la Maison de la Nature et de l'Environ- nement à orléans, une équipe de 15 salariés est là pour accueillir les amoureux de la nature : chargés de missions et d'études, gestionnaires de la Réserve Naturelle de Saint-Mesmin, animateurs : tous les métiers sont réunis pour étudier, sensibiliser et pré- server notre chère nature. L'association, fière de son existence depuis 1946, nous enseigne, de part ses actions, l'art de vivre dans un environnement sain et surtout les moyens pour le préserver. Parmi les principales actions menées, on retrouve l'opération Zéro Pesticide : l'occasion de dire adieu aux pesticides et bienvenue aux alter- natives bio, qui font du bien, y compris à notre porte-monnaie. Mais pourquoi cette action ? La ville de Rennes, pionnière, a montré l'exemple en 2001 en lançant une expérience pilote « Zéro Phyto » dont le but était d'abandonner, dans un quartier entier, l'utilisation de désherbants et autres traitements toxiques sur la végétation. Cette expérience s’est ré- vélée fructueuse et incitative. ainsi, Loiret Nature Environnement a décidé à son tour de lutter contre l'utilisation massive de pesticides et de lancer une action ciblée sur le Loiret. Moea Labour, chargée de mission spécialisée dans le jardinage au naturel s'occupe de l'action « Jardiner au naturel, objectif Zéro Pesticide » basée sur un partenariat avec des enseignes locales. onze des jar- dineries et magasins de bricolage de l'agglomération orléanaise ont signé la Charte «Jardiner au Natu- rel». « Un partenariat gagnant-gagnant » affirme Moea. Le but : faire participer des jardineries réputées (Jar- diland, Botanic, Truffault ...) à une action en lien avec leur secteur d'activité en sensibilisant la popu- lation à l'intérêt du jardinage biologique. LES BONNES ACTIONS DES JARDINERIES Lorsque ces enseignes adhèrent à l'action, l'associa- tion s'engage à former au moins un employé aux méthodes alternatives aux produits phytosanitaires. De cette façon, le client désireux d'en connaître un peu plus sur ces pratiques trouvera du personnel compétent en la matière à son écoute. La formation s'effectue sur une journée au siège de l'association à orléans et se clôture par une mise en situation où le vendeur se retrouve face à un client fictif et doit répondre à des questions en relation avec la forma- tion. La visibilité des techniques et produits écologiques est assurée par des présentoirs, des distributeurs de « jardi-fiches » ainsi que par des affichettes signa- lant l'opération, des panonceaux mettant en valeur L'utilisation des pesticides : un sujet tabou. Pour ou contre, ce n'est plus la question car nous sommes tous conscients, particuliers comme professionnels, des dangers liés à l'utilisation d'engrais, de désherbants et autres traitements contre les « mauvaises herbes ». Quelles sont les actions réellement menées pour lutter contre ce phénomène et surtout, que fait l'État pour inciter les agriculteurs, principaux concernés, à en modérer l’usage ? L'environnement, l’affaire de tous. les solutions préconisées et des fiches produits, type : les plantes résistantes aux maladies. on y ap- prend que les roses ou que certains fruits sont co- riaces aux maladies. Le client peut donc faire ses choix en fonction des fiches. Côté entreprise, le constat est identique. Selon Jé- rôme Trégaro, directeur de la jardinerie e-Leclerc à Fleury les aubrais, l'action apporte une véritable valeur ajoutée au magasin. En plus d'être convaincu personnellement, « il faut être convaincu avant de convaincre le client », il apprécie la préoccupation actuelle liée à l'environnement. Le directeur enre- gistre, non pas un chiffre d'affaire en hausse, mais une notoriété qui ne cesse d'enfler grâce à cette ac- tion. En effet, la plupart des clients qui se déplacent dans la jardinerie sont des personnes qui jardinent et qui utilisent ou utilisaient des produits nocifs. Le par- tenariat de la jardinerie Leclerc avec Loiret Nature environnement attire un nombre considérable de nouveaux clients, notamment grâce aux animations jardineries, orchestrées par les chargées de mission de l'association. En six mois, pas moins de trois ani- mations ont été mises en place sur différents thèmes, tels le compost, où la foule a répondu pré- sente. Des gens curieux d'apprendre, qui le sont en- core plus grâce au concours « Jardiner au Naturel, objectif Zéro Pesticide », dont l'objectif est double: sensibiliser les clients au jardinage bio et inciter ces mêmes clients à venir dans les jardineries parte- naires pour trouver les réponses au questionnaire du concours. a la clé, des lots attrayants pour sou- lager nos finances et pour faire du bien à notre jar- din : un composteur pour les plus protecteurs, un panier de légumes bio pour les plus gourmands, des ouvrages sur le jardinage bio pour ceux qui veulent apprendre, ou encore une magnifique orchidée pour les plus passionnés. En cela, le directeur trouve l'ac- tion menée « très bien faite ». L'AGRICULTURE : ATTENTION DANGER Du coté de la Chambre d' agriculture du Loiret, Boris Lorne, agronome, confirme : « les pesticides sont utiles pour l'agriculture mais dangereux pour l'environnement. Cependant, il est difficile de s'en passer. Lorsque l'on s'en tient aux doses préconi- sées, le risque reste marginal. Malheureusement, certains agriculteurs ne jaugent pas systémati- quement la quantité de ravageurs présents dans leurs cultures : ils sécurisent parfois leur intervention avec la dose standard (homologuée) de produit alors qu'ils pourraient baisser en partie la dose à employer. Actuellement le conseil agronomique va dans ce sens et des améliorations sont réalisées chaque année. L'État prend aussi quelques mesures nécessaires et incite les exploi- tants agricoles à utiliser de façon modérée ces substances toxiques. » De là est née en 1999 la TGaP : Taxe Générale sur les activités Polluantes, basée sur le principe du pollueur-payeur. L'ob- jectif principal était, pour le secteur agricole, d'améliorer l'incitation à la protection de l'environnement et de limiter les dégâts des produits polluants sur la santé. En gros, les utilisateurs de produits sains sont ré- compensés financièrement de leur « bonne action». Du coté des agriculteurs, principaux concernés par l'utilisation d'engrais et de pesticides, ils sont bien conscients des dangers et des maladies qui survien- nent à cause des produits phytosanitaires mais, même si une épée de Damoclès plane au-dessus de leur tête, les pesticides et leurs effets néfastes assu- rent un meilleur rendement de leur culture et donc une sécurisation de leurs revenus. Car, même si les produits sains sont plus que recommandés, leur ef- ficacité est moindre par rapport aux pesticides. La seule solution pour Boris Lorne serait d’« augmen- ter le prix du blé et des autres céréales, pour assu- rer un avenir financier correct aux agriculteurs qui cultivent de manière saine ». QUELQUES CHIFFRES les pesticides sont présents partout, tout le monde est susceptible d'être « contaminé » par ces subs- tances, véritables bombes à retardement pour la santé. Chaque année ce ne sont pas moins de 80 000 tonnes de pesticides qui sont déversés sur le patri- moine national et 25 à 90% sont directement diffusés dans l'atmosphère par le vent, l'eau et les infiltrations qui participent à leur dispersion. les conséquences ? Des leucémies infantiles, des cancers du sein, du cer- veau ou du rein, des fausses-couches ou des cas d'in- fertilité peuvent survenir après une exposition importante à ces produits phytosanitaires.
  • 11. WHERE IS BRIAN ? news11 / N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010 A FEW FIGURES pesticides are present everywhere and everyone is li- kely to be "contaminated" by them; they're a real time bomb when it comes to our health. Every year, no fewer than 80 000 tonnes of pesticide are dumped into the natural landscape and 25 to 90% of them are released into the atmosphere by wind, water and in- filtrations which help spread them around. and what are the consequences? Childhood leukaemia, breast, brain or kidney cancer, miscarriages or infertility may occur after significant exposure to these chemical products. Pesticides are not an automatic choice! LOIRET NATURE ENVIRONNEMENT: 15 PEOPLE WOR- KING ON BEHALF OF NATURE A team of 15 employees has established a base at the Maison de la Nature et de l'Environnement in Orléans to welcome lovers of nature: project and study managers, managers of the Saint-Mesmin Na- ture Reserve and facilitators: all activities are asso- ciated to study, create awareness, and preserve the natural environment that we all love. Through its actions, the association, which is proud of existing since 1945, teaches us how to live in a healthy environment, and, most of all, gives us the resources to preserve this environment. Among the main actions carried out is the Zero Pesticides ope- ration: this provides an opportunity to say farewell to pesticides and welcome to organic alternatives, which provide benefits all-round, including to our wallets. But why is this action being carried out? The city of Rennes, which is a pioneer in this field, set an example in 2001 by launching a “Zero Phyto” pilot experiment, whose aim was to see an entire district abandon the use of weed killers and other toxic treat- ments on plants. This ex- periment was a huge success and en- couraged others to follow in its f o o t s t e p s . Thus, Loiret Nature En- vironne- m e n t decided in turn to combat the mass use of pesticides and to launch actions targeted on the Loiret re- gion. Moea Labour, project manager specialising in na- tural gardening methods, is in charge of the "Natural gardening, Objective Zero Pesti- cides" action, based on a partnership with local stores. Eleven garden centres and DIY stores in the Orléans area have signed the “Natural Gardening” Charter. This is "A win-win partnership", confirms Moea. The aim is to include well-known garden centres (Jardiland, Botanic, Truffault, etc.) in an action lin- ked to their sector of activity by making the popula- tion aware of the advantages provided by organic gardening. COMMITMENT FROM GARDEN CENTRES When these stores sign up to the action, the asso- ciation makes a commitment to train at least one member of staff in alternative methods to chemical products. In this way, customers who want to learn a bit more about these practices will find competent staff available to them. The training is provided over one full day at the association's headquarters in Orléans and finishes with a role-playing exercise where the salesperson meets a "customer" and must answer their questions in relation to the training. Ecological techniques and products are displayed using presentation units, “garden-sheet” distribu- tors and by posters that highlight the operation, pa- nels that emphasise the recommended solutions and product sheets, such as: the plants that can with- stand disease. These sheets tell us that roses or cer- tain fruits are resistant to disease. Customers can then make their choice using these sheets. For businesses, the observations are the same. Ac- cording to Jérôme Trégaro, manager of the e-Le- clerc garden centre at Fleury-les-Aubrais, this action provides real added value to the store. In ad- dition to being won over to the cause himself -“You need to be convinced yourself so that you can convince the customer", he appreciates the current awareness about environmental concerns. It is not the store’s turnover which is increasing, rather, its reputation keeps on growing thanks to this action. In fact, most of the customers who come to the gar- den centre are people who garden and who use, or used to use harmful products. The Leclerc garden centre’s partnership with Loiret Nature Environne- ment is attracting a considerable number of new customers, in particular thanks to special garden centre events, run by the association’s own project managers. In six months, no fewer than three events have been introduced on different themes, including compost, which were attended by large crowds. These are people who want to learn, encouraged Whether or not to use pesticides is a taboo subject. It’s no longer a question of being for or against using them, as all of us, private individuals and professionals alike, are now aware of the dangers related to the use of fertilisers, herbicides and other weed killers. What actions are being carried out to combat this phenomenon and, above all, what is the government doing to encourage farmers, who are the main group of people concerned, to moderate their use? The environment is so- mething that affects us all. further by the "Natural garde- ning, Objective Zero Pesti- cides" competition, which has two objectives: to make customers aware of organic gardening and to encourage these same customers to visit partner gardening centres to find the answers to the com- petition’s questionnaire. At- tractive prizes can be won, to both ease our wallets and help our gardens: a composter for the more protective, a basket of organic fruit for food lovers, books about organic gardening for people who want to learn or even a magnificent orchid for the most passionate ones. The store manager thinks that the action car- ried out is “very well done”. AGRICULTURE: CAUTION DANGER Useful for agriculture but are dangerous for the en- vironment. However, it’s hard to do without them. If the recommended doses are respected then the risk remains small". Unfortunately, some farmers do not always count the number of pests present in their crops: they often secure their operations with a standard dose of product when they could reduce the dose to be used. The agronomic council is cur- rently studying this issue and improvements are being made each year. The government is also taking some necessary steps and encouraging farmers to use these toxic subs- tances reasonably. This saw the creation in 1999 of the TGAP: the General Polluting Activity Tax, based on the polluter-pays principle. For the far- ming sector, the main objective was to increase in- centives to protect the environment and limit the damage to health caused by polluting products. In general, people who use healthy products are finan- cially rewarded for their “investment”. For farmers, who are the main group concerned by the use of fertilisers and pesticides, they are well aware of the dangers and illnesses which occur be- cause of chemical products but, even if a sword of Damocles is hanging over their heads, pesticides and their harmful effects guarantee a better return from their crop and so guarantee their income. Be- cause, even if healthy products are more than re- commended, they are less effective than pesticides. For Boris Lorne, the only solution would be “to in- crease the price of wheat and other cereals in order to guarantee a strong financial future for farmers who produce their crops in a healthy way”. Dynacom est la 1ère offre globale qui répond à tous vos besoins de traduction ! 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  • 12. news N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010 / 12
  • 13. news13 / N° 16 - 29 NOVEMBRE 2010 n RH - MANAGEMENT PAR FLORINE AUGUSTIN, D’AVANTAGE RH avant de vous mettre au travail, prenez soin de décompter correctement vos effectifs. il vous suffit, sauf cas spécifiques, d’addition- ner au prorata de leur temps de travail le nombre de salariés titulaires d’un contrat le dernier jour de chaque mois, y compris les absents, et d’effectuer une moyenne. Si le nombre obtenu est supérieur à 50 et infé- rieur à 300, il conviendra de vérifier que votre branche n’est pas déjà couverte par un accord. Si c’est le cas, peu importe que l’ac- cord soit validé et étendu, vous êtes exonéré de la pénalité s’il a été déposé auprès de la direction générale du travail. Toutefois, si après examen, l’administration ne valide et/ou n’étend pas l’accord, vous serez rede- vable de la pénalité jusqu’au dépôt d’un ac- cord ou d’un plan par votre entreprise. il est donc souhaitable d’adopter un comporte- ment proactif. Dans le cas où votre branche n’aurait pas négocié ou si votre effectif est supérieur à 300 salariés, vous pourrez choisir de rédiger un accord (négociation avec les organisa- tions syndicales) ou un plan (unilatéral). En fonction de votre pyramide des âges, ils de- vront contenir obligatoirement : • un objectif chiffré global de maintien dans l’emploi des salariés de 55 ans et plus ou de recrutement de salariés de 50 ans et plus. Accords et plans d’action senior : les principales règles à respecter Si au 31 Décembre 2010, vous franchissez le seuil fatidique de 50 salariés, vous allez de- voir vous interroger sur la mise en place d’un accord senior. Strictement encadré par la circulaire du 9 Juillet 2009 issue de la loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2009, la procédure doit répondre à des règles établies pour être validée et ainsi permettre l’exonération du paiement de la pénalité de 1% sur les rémunérations versées aux sala- riés. Cet exercice est l’occasion de mener une véritable réflexion sur l’emploi des seniors, d’autant plus que de nouvelles aides gouvernementales sont attendues (jusqu’à 14% du salaire brut pendant 1 an pour l’embauche d’un senior de plus de 55 ans) et que les règles de cumul emploi-retraite ont été fortement assouplies. • des dispositions favorables à l’atteinte de l’objectif fixé, dans au moins 3 des 6 do- maines fixés, à savoir : • le recrutement de salariés âgés dans l’en- treprise (participation aux salons, cam- pagnes internes) • l’anticipation de l’évolution des carrières professionnelles (entretien de seconde par- tie de carrières, bilan de compétences, mo- bilité professionnelle) • l’amélioration des conditions de travail et prévention des situations de pénibilité (pré- vention des risques professionnels, recours à un ergonome) • le développement des compétences et des qualifications et accès à l’emploi (profes- sionnalisation, formations complémen- taires) • l’aménagement des fins de carrière et la transition entre emploi et retraite (passage à temps partiel, favoriser le cumul emploi- retraite) • la transmission des savoirs et des compé- tences et développement du tutorat (know- ledge management) • des modalités de suivi, notamment en termes d’indicateurs chiffrés et d’instances • une durée d’application maximale de 3 ans Le plan ou l’accord doivent être soumis au CE et au CHSCT pour avis. Concernant l’accord, le chef d’entreprise statue sur les remarques formulées et propose un texte dé- finitif qui sera présenté aux représentants syndicaux. Le texte sera valide s’il est signé par des organisations syndicales représenta- tives ayant obtenu, au cumul, au moins 30% des voix au premier tour des élections du CE et s’il ne fait pas l’objet d’opposition de la part d’une ou plusieurs organisations syn- dicales représentatives ayant obtenu la ma- jorité des voix à la même élection, dans un délai de 8 jours après notification. L’accord, comme le plan, font l’objet d’une procédure de dépôt de droit commun, à savoir la trans- mission à la DiRRECTE de deux exem- plaires du texte, le premier en version papier, le second en format électronique, ac- compagnés d’une copie du récépissé de re- mise en main propre contre décharge ou d’un accusé de réception daté de notifica- tion du texte à l’ensemble des organisations représentatives à l’issue de la procédure de signature, d’une copie du procès-verbal du recueil des résultats du premier tour des der- nières élections professionnelles et un bor- dereau de dépôt. De même, un exemplaire est transmis au secrétariat greffe du tribunal de prud’hommes du lieu de conclusion. Enfin, il convient de noter que la sécurisa- tion du texte est possible, en utilisant la pro- cédure de rescrit auprès du préfet de région. Chefs d’entreprise vous avez des questions sur la gestion de vos RH, cette rubrique est faite pour y répondre. Pour une réponse personnalisée contactez-nous par mail ou par téléphone. quand on passe devant sa vitrine, impossible de ne pas s’arrêter. Choqué ou épaté, dans tous les cas, les sculptures magistrales du chocolatier sébastien pa- pion ne laissent personne indiffèrent. au printemps, une jolie 2cv en chocolat trône en vitrine, en octobre, pour fêter Halloween, Oscar le squelette exquis prend la pose tout de cacao vêtu et, quand les fêtes illuminent les rues, une Cène déli- cieuse occupe l’espace.la famille fondatrice des mythes judéo-chrétiens au com- plet prend ses quartiers dans la vitrine de la Chocolaterie. uNE palETTE DE savEurs Tel un artiste, sébastien papion joue avec la trentaine de plaquettes différentes de chocolat. mais ce n’est pas tout, tel un plasticien, le chocolatier ne joue pas qu’avec les teintes et les saveurs, sébastien varie les techniques en travaillant tour à tour les ganaches ou les pralines. Entre bonbonnières originales, mendiants délicieux, personnages croquants, ou macarons originaux et colorés, pénétrer dans l’une des deux boutiques, c’est déjà se lécher les babines. lE paraDIs DEs gOurmaNDs sébastien papion a racheté la chocolaterie la Duchesse anne située au 38 rue du faubourg Bannier à Orléans,en 2005.Depuis,l’artiste a déjà ouvert une deuxième boutique 32 rue Jeanne D’arc à Orléans. Outre ses projets de créations chocola- tières, une gamme qu’il ne cesse de renouveler en conjuguant modernité et tra- dition, sébastien papion travaille à l’agrandissement de son laboratoire et à la mise en place d’ateliers dégustation. En partenariat avec frédéric arlettaz, som- melier et dirigeant du restaurant le Week-end à Chécy, ils développent, ensemble, des ateliers dégustation vin et chocolat. Des projets plein la tête que l’homme mène tambour battant, des étoiles plein les yeux, en chocolat bien évidemment. uN CaDEau épHémèrE INOuBlIaBlE Offrir un coffret de chocolats sébastien papion, c’est offrir un produit de luxe sans se ruiner. sébastien, en homme de passion et d’exigence, a tout pensé. Outre ses créations originales et son travail précis du chocolat, offrir un coffret de chocolats c’est offrir un écrin de bijoux en cacao. D’ailleurs, les boitiers sont tellement sym- pas, que bien souvent ils continuent de trôner sur les bureaux des mois après que la dernière miette de chocolat a été langoureusement savourée. • Chocolaterie La duchesse Anne 38 rue du faubourg Bannier 45000 Orléans -Tél. :02 38 53 02 77 • Chocolaterie Sébastien Papier 32 Rue Jeanne d'arc. 45000 Orléans -Tél. :02 38 53 27 93 www.sebastien-papion.com Une farandole de couleurs, de saveurs et de parfums. Bienvenue dans le monde merveilleux de Sébastien Papion et la Chocolaterie. PUBLI-REPORTAGE Florine augustin aVaNTaGE RH Externalisation, Conseil et Formation en Ressources Humaines 24E Route Nationale 41260 La CHaUSSEE SaiNT ViCToR 29 Bld Rocheplatte – 45000 oRLEaNS Tél : 02 54 46 52 50 – www.avantagerh.fr blois@avantagerh.fr