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D I R I G E A N T S I B U S I N E S S I R E G I O N C E N T R E
newsVanessa de Broucker
Olivier de La Ferté
Arnaud Alacir
COUP DE COEUR /
COUP DE GUEULE... P.5
CRÉAD’OR P.6
2 nouveaux candidats
Les infos économiques
en région Centre
EN ACTU P.3
RENCONTRE
À LA UNE P. 8
José Tomas
TWIDECO news
DIrECTrICE DE la puBlICaTION
Lucie BRASSEUR
réDaCTION
Lucie BRASSEUR
parTENarIaT & aNNONCEurs :
Mélanie PAtRigEon
maquETTE : AM conSULtAnt
édité par : Twideco sarl au capital de 5000 €
RcS orléans 503 309 718.
18 rue Bernard palissy - 45 800 saint Jean de Braye
standard : 02.38.55.82.44
www.twideco.tv
Imprimerie : Roto centre / SARAn (45)
routage : Dautry tromas / oRLÉAnS (45)
infoRMAtionS LÉgALES :
Ce bimensuel est imprimé à 10 000 ex (dont 8000 envoyés
nominativement aux dirigeants d’entreprise de la région Cen-
tre.).
N° IssN 2107-3392
Dépôt légal à parution
SOMMaiRe
Lundi 15 novembre 2010
N°15En partenariat avec www.twideco.com
La Chambre régionale de l’econo-
mie sociale et solidaire du Centre
organise en novembre la 3ème édi-
tion nationale du Mois de l’econo-
mie sociale et solidaire qui se tient
partout en France et regroupe près
100manifestationsenrégionCentre.
Le Mois de l’économie sociale et so-
lidaire, c’est en région Centre :
• plus de 90 manifestations organi-
sées grâce à la mobilisation de près
de 80 organisateurs en région Cen-
tre; près de 800 sur toute la France
• plus de 3 000 participants atten-
dus ; et 125 000 participants sur
toute la France
• 10 thématiques clés pour répon-
dre aux besoins de chaque citoyen
• une édition qui s’inscrit dans la
mise en place d’un rapport gouver-
nemental : le rapport vercamer
un mois pour découvrir une écono-
mie qui a du sens.
en novembre 2010, les acteurs de
l’economiesocialeetsolidairedela
régionCentrevontàlarencontredu
grand public pour leur faire décou-
vrir une économie qui « sait où elle
va ». parmi eux, la Mutualité Fran-
çaise, Les entreprises coopératives,
La Zéco desAcacias, Les Jardins de
cocagne, la Caisse d’epargne,Terre
de Liens, la Ligue de l’enseigne-
ment, la Macif, et bien d’autres…
Au programme,plus de90manifes-
tations prévues en région Centre
recouvrant tous les thèmes du quo-
tidien : travailler / consommer, se
loger, éduquer et apprendre, entre-
prendre et épargner, investir, aider
et soigner, s’évader et participer,
participer et coopérer, préserver,
s’informeretcommuniquer,…L’en-
semble de ces manifestations est
coordonné par la Chambre régio-
nale de l’economie sociale et soli-
daire du Centre.
retrouvez le programme complet
de la manifestation www.lemois-
ess.org
TesTé pOur vOus
CULTURE & VOUS...
P. 14
José
TomasPDG DU GROUPE SITTI
RENCONTRE AVEC
José Tomas est un homme hyper actif, motivé, pour qui l’énergie
n’est pas un mot vide de sens. On pourrait le surnommer Mister
100.000 volts. Homme d’aventures, on le découvre : restaurateur
ou carrossier à Saint Martin, puis spécialiste de la télésurveillance
ou de la sauvegarde de données avant de créer le groupe Sitti.
José est un opportuniste, au sens noble du terme, le serial entre-
preneur sait saisir une opportunité quand elle murmure à son
oreille. Natif de la nation de Camões, il aura parcouru la France
avant d’installer son siège à Tours. Depuis, il a créé 18 agences
en France, est présent dans 3 pays et compte 230 collaborateurs.
Une réussite économique régionale telle qu’on aime à les présen-
ter. Rencontre.
GREEN BUSINESS P. 10
Le logement social
sera green ou ne sera pas
WHERE IS BRIAN ? P. 11
Social housing
will be green or will not be
TOUS ÉGAUX, TOUS
ENTREPRENEURS P. 12
Visa pour l’image
SPORT BUSINESS P. 15
handball
Open de Tennis de l’Orléanais
news N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010 / 2
Chers lecteurs,
Twideco grandit. Certains d’entres vous l’ont
compris, beaucoup le savent déjà Twideco
News change de formule. après presque une
année, 15 numéros exactement, nous avons
fait le choix de changer la formule. Vous êtes
de plus en plus nombreux à nous demander de
vous abonner et nous en sommes vraiment très
fières : résultat le modèle économique ne peut
plus soutenir le projet. C’est aussi simple que
ça, pour que nous puissions tous continuer de
le lire, la rédaction a choisi de passer du sys-
tème gratuit au système payant. Mais pas de
panique, si la formule change, les valeurs de-
meurent. Notre objectif est toujours de valori-
ser le monde économique local, relayer les
manifestations que vous, dirigeants, organisez,
mettre en lumière les initiatives solidaires ou
innovantes, bref nous souhaitons continuer de
parler de vous. Petit à petit, nous lançons de
nouveaux projets et de nouvelles rubriques.
au chapitre des projets nous avons lancé, en
septembre, en partenariat avec WomUp, so-
ciété tourangelle, monreseaubusiness.com. Ce
réseau social virtuel a pour objectif de créer un
lieu unique d’échange de savoirs, de compé-
tences, de rencontres online à tous les acteurs
du monde économique régional. Nous tablons
sur les 2000 inscrits d’ici la fin de l’année
avec, dès les beaux jours, l’organisation des
apéros de l’eco chez nos restaurateurs cafe-
tiers partenaires.
au même chapitre, nous avons beaucoup
d’idées et de projets qui prendront corps au
cours de l’année 2011.
au chapitre des rubriques, vous avez constaté
que depuis quelques numéros nous accompa-
gnons les clubs de partenaires sportifs de ma-
nière plus précise et relayons régulièrement les
informations liées à la vie des clubs régionaux.
Quand je dis que quand on parle d’éco, on
parle de tout !
Cette semaine nous lançons également une
nouvelle rubrique, « Where is Brian ». ainsi,
chaque quinzaine vous découvrirez un article
de fond avec, sur la page en regard, sa traduc-
tion in english. L’Objectif est de permettre à
nos lecteurs francophones de travailler leur
maîtrise de la langue de Shakespeare, à nos
n ÉDITO
PAR LUCIE BRASSEUR
étu-
diants
de trou-
ver un sup-
port original
et basé sur une
thématique à la
fois économique et
de proximité. enfin, nos
lecteurs non franco-
phones, tels que les collabo-
rateurs des nombreuses
entreprises étrangères basées en
région, auront eux aussi le plaisir de
découvrir la vivacité économique du
territoire.
en quelques mois, à peine quelques années,
nous avons franchi des montages, dépassé des
barrières qui paraissaient insurmontables et
nous avons donné la parole à des centaines,
pour ne pas dire des milliers de dirigeants lo-
caux. Notre objectif perdure, vous donner en-
core plus la parole et vous ne serez pas déçus
des surprises que nous préparons.
en attendant, abonnez-vous*.
Amitiés,
Lucie Brasseur
*en vous abonnant avant le 31/12/10 vous bé-
néficiez de 50% de remise sur une insertion
publicitaire.
Ah bon ? Et vous...
news3 / N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010
n ACTUS
VENDREDI 22 OCTOBRE, MALESHERBES
Inauguration de K-Zymex
Marianne DUBOIS, Député de la 5ème circonscription du Loiret, Carole CANETTE,
12ème Vice-présidente du Conseil Régional du Centre, Yves BROUSSOUX, Président
de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret, Marie-Françoise FAUTRAT, Prési-
dente de la Communauté de Communes du Malesherbois et Michel GUERIN, Maire de
Malesherbes, ont inauguré la société malesherboise K-Zymex, aux côtés de son Prési-
dent, Sylvain CAMUS.
Dans leurs discours, ils ont souligné l’importance d’être présents en ce jour, K-Zymex
étant un symbole fort de reprise économique locale. Ils ont par ailleurs été touchés par
le lien affectif unissant les salariés et l’entreprise.
Les invités ont découvert les ateliers de production d’emballages plastique qui fabri-
quent sacs, films, gaines, etc.
Ils ont pu constater que la matière première, des billes de polyéthylène, est chauffée et
mélangée et se transforme en pâte. Celle-ci est ensuite soufflée pour former une gaine
(bulle étirée vers le haut). La taille de la bulle est ajustable, à la demande, au millimètre
près. Pour l’extrusion, des couleurs et des additifs peuvent être ajoutés (ex : anti-UV, anti-
statique…).
Les machines de sacheries effectuent ensuite les coupes et les soudures de fonds de sacs
(pour les sacs, les feuilles et les manchons).
K-Zymex dispose également de trois presses destinées à la macro-perforation et aux souf-
flets pour faire de la découpe : trous d’aérations, poignées…
Depuis sa reprise en avril dernier par le fonds d’investissement orléanais Arpeggio, la so-
ciété GM Caisimex, devenue K-Zymex, a changé d’identité : un nom plus moderne, une
charte graphique toute en couleurs.
Cette nouvelle identité est aussi synonyme d’un nouvel élan et d’une nouvelle dynamique.
Dotée d’une expérience de 60 ans dans la production et la commercialisation d’emballages
souples en plastique, la société met en place une stratégie gagnante pour devenir le leader
national sur le marché des petites séries livrées rapidement et proposer un haut niveau de
qualité de prestations.
En 6 mois, K-Zymex a déjà multiplié son chiffre d’affaires par trois. Sylvain CAMUS a sou-
ligné qu’il y aurait 15 salariés de plus d’ici 3 ans et que de prochains investissements per-
mettraient d’acquérir de nouvelles machines.
Sylvain CAMUS, président, attentif à la responsabilité sociétale, a rappelé qu’il a également
mis en œuvre des politiques ressources humaines et environnementale.
K-Zymex intègre ainsi de nouvelles matières, à base de fécule ou d’amidon, destinées à
remplacer à terme celles issues du pétrole.
Par ailleurs, au travers d’un système de management exigeant, K-Zymex développe une
démarche d’amélioration continue pour satisfaire au mieux ses clients.
Enfin, du 22 au 25 novembre, K-Zymex sera présent sur le salon international de l’embal-
lage qui se déroulera à Villepinte.
Vous pouvez retrouver plus d’information sur le site Internet www.k-zymex.fr ou sur la page
facebook « KZymex ».
Confidences pour confidences,j'habite un petit village
de campagne, à une quarantaine de kilomètres de
l'université. J'ai grandi bercée au son des tracteurs,
reniflant l'odeur délicate du blé fraichement mois-
sonné et mon occupation favorite était de guetter les
têtards de la mare communale, une éprouvette à la
main! mon premier mot aurait pu être « champs » tel-
lement mon village est rural. Non, je ne me prends
pas pour george sand,rassurez-vous.Tout cela c'est
pour vous dire que mon village est un des premiers
touchés par la pénurie d'essence car il est loin de
tout.
En bonne étudiante que je suis, je prends toutes mes
précautions pour ne rater aucun cours. seulement
voilà,il me reste en tout et pour tout 30km à parcourir
et après, c'est panne sèche!
Coup de chance,je surprends mon voisin (passé maî-
tre en l'art du commérage), raconter à la gentille
mamie du coin,qu'une station service a été réappro-
visionnée à quelques kilomètres de là. Je saisi donc
l'occasion en murmurant à ma titine de tenir bon
jusqu'à la station. une fois arrivée et après une que-
relle mouvementée avec un jeune cadre pressé qui
voulait me passer devant (le pauvre ne savait pas sur
qui il tombait!),je remplis mon réservoir des 40 euros
autorisés. voilà, une bonne chose de faite! Je rentre
donc chez moi prendre mon ordinateur,- les étudiants
d'aujourd'hui sont modernes -, et je file à la fac avec
un Jimmy Hendrix – les étudiants sont aussi nostal-
giques- à fond les ballons dans la voiture.
lundi : les cours sont assurés dans le calme. après
cinq années étudiantes,je suis surprise de ne pas en-
tendre la grogne des étudiants, adeptes des mouve-
ments sociaux, retentir dans les locaux.
mercredi : quelle naïve je peux faire! après mes 40
km de route, j'arrive devant la faculté de lettres et je
ne peux que me résoudre à tourner les talons : l'en-
trée est bloquée !
Oui, je sais, la retraite est repoussée de 2 ans, la
france va mal, le chômage bat son plein … Je suis
lasse depuis tant d'années de devoir tenir tête à des
jeunes enragés! par peur de me faire mordre, je pré-
fère rentrer au chaud. Demain, j'irai faire un tour sur
facebook pour voir si ça vaut la peine de vider 1/5 de
mon plein de gazole si convoité. merci les réseaux
sociaux!
Retrouvez désormais chaque semaine les tribu-
lations d’un élève en alternance et donnez-nous
vos avis par mail : contact@twideco.com
LeS TRiBULaTiONS
D’UNe éTUDiaNTe
eN aLTeRNaNCe
Ah, la France
et ses mouvements sociaux...
l
LE GROUPE LA BOUCHERIE VIENT D'OUVRIR
SON 75ÈME RESTAURANT À TOURS
avec l’arrivée de la Boucherie sur la rocade Nord de Tours, le trio des grandes
chaînes de restauration grill est au complet. Inauguré le 19 octobre, le restau-
rant la Boucherie a ouvert ses portes le 20 octobre 2010.avis aux amateurs !
260 ClIENTs sErvIs CHaquE JOur
Deux ans jour pour jour après l’ouverture du restaurant la Boucherie de saran/Orléans, Damien vallar inaugure
la Boucherie Tours.
avec une capacité d’accueil de 180 places assises, le restaurateur compte bien accueillir 260 clients par
jour. un objectif largement atteint à saran qui sert en moyenne 300 couverts/jour.
uNE CarTE DéDIéE aux amaTEurs
un succès largement expliqué par une carte de produits carnés de grande qualité, une sélection des meil-
leures références de la cuisine française, des salades généreuses, des desserts maison, des grands crus et
d’excellents cépages à prix serrés… et une addition somme toute raisonnable (20 à 22 €/personne pour un
repas complet).
uNE équIpE DE 30 prOfEssIONNEls
le service est assuré par 30 professionnels de la restauration.
7 jours/7, entourés d’une brigade de garçons bouchers, les consommateurs s’initieront au louchebem (argot
des bouchers) au fil du service.
La Boucherie - 287, av André Maginot - 37000 Tours - tel. : 02 47 466 466
l
news N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010 / 4
n ACTUS
DU 22 AU 25 NOVEMBRE 2010
Semaine de l’Insertion Professionnelle
Nouvelle Edition 2010
Sur les différents sites de l’université : Grandmont, Tanneurs, Deux Lions, IUT de Tours
et de Blois. Cette année encore, l’université François-Rabelais de Tours répond présente
à une de ses missions principales d’aide à l’insertion professionnelle de ses étudiants
et diplômés. La Semaine de l’Insertion Professionnelle, réelle rencontre entre l’université
et les entreprises, est une véritable opportunité pour les étudiants de décrocher un
stage, un emploi et de nombreux conseils de professionnels…
Au menu : à découvrir sur le site
www.sip.univ-tours.fr
- Forum des Entreprises : plus d’une
soixantaine d’entreprises présentes le
mercredi 24 novembre de 13h30 à
17h30 sur le site Grandmont bat E1 :
le temps fort de la semaine.
- Conférences : 3 thèmes proposés :
Mobilité Internationale ; Le stage :
comment valoriser cette expérience ?
; Réseaux sociaux et e-recrutement.
- Tables Rondes « Métiers » : témoi-
gnages d’anciens étudiants et de pro-
fessionnels de tous secteurs d’activité
- Training Job Dating: des simulations
d’entretiens de recrutement devant de
vrais professionnels
- Ateliers CV et Lettres de motivation :
des conseils pratiques pour capter
l’attention d’un recruteur.
Offrir aux étudiants toutes les chances
de réussir leur entrée dans le monde
du travail,
Valoriser les formations universitaires
auprès des professionnels, voilà les
conditions d’un partenariat réussi !
2ème Palmarès de la
Construction Bois en région Centre
Fort de son précédent succès en 2008, Arbocentre lance sa 2ème édition du Palmarès
de la Construction Bois en région Centre.
Ce Palmarès a pour but de promouvoir les réalisations et constructions bois régionales les
plus performantes et les plus abouties, livrées, entre le 1er janvier 2008 et le 1er septembre
2010.
Le bois est le matériau principal ou le matériau de structure des projets soumis. Les lauréats
seront élus par les votes recueillis auprès du public sur le site internet d’Arbocentre pour
le Grand Prix du Public. La soirée de remise des prix aura lieu le 10 décembre 2010.
Le Grand Prix du Public récompensera la réalisation qui aura reçue le plus grand nombre
de votes par internet. Vous pouvez dès à présent soutenir votre candidat préféré en vous
connectant sur le site internet : www.arbocentre.asso.fr
Les autres prix seront décernés lors de la soirée de remise des prix le 10 décembre 2010.
CATEGORIES
• Grand prix du bâtiment neuf
• Grand prix de la rénovation, réhabilitation, extension, surélévation
• Grand prix des autres réalisations
• Grand prix de la réalisation au plus faible coût carbone
• Grand prix de l’efficacité énergétique
• Grand prix de l’utilisation de bois local et/ou certifié
• Grand prix du public
Nous vous invitons à aller voir les réalisation nominées sur le site d’Arbocentre ça vaut le
détour de l’école maternelle en passant par l’extension de la maison d’habitation, la
construction en bois atteste qu’élégance rime bien avec protection de l’environnement.
l
SÉLECTIONS RÉGIONALES DES 41ÈMES OLYMPIADES DES MÉTIERS :
48 LAURÉATS DE LA RÉGION IRONT DISPUTER LES FINALES NATIONALES À PARIS
les sélections régionales des 41èmes Olympiades des métiers, organisées par la région Centre et ses par-
tenaires à Bourges (palais d’auron) les 21 et 22 octobre 2010, ont rassemblé 250 jeunes de la région venus
concourir dans l’un des 45 métiers en compétition.
la proclamation des résultats a eu lieu aujourd’hui, à 18h30, par Chantal rEBOuT, vice-présidente déléguée
à l’Education et aux lycées, en présence d’Isabelle gauDrON, vice-présidente déléguée à l’apprentissage et
à la formation professionnelle, de michèle rIvET, vice-présidente déléguée au projet de développement rural
et d’agnès sINsOulIEr-BIgOT, Conseillère régionale.
les jeunes ayant obtenu la première place du classement forment ainsi l’équipe de la région Centre qui ira
disputer les finales nationales à paris du 3 au 5 février 2011.
la compétition internationale se déroulera à londres (grande Bretagne) du 5 au 10 octobre 2011.
ll
FONDS RÉGIONAL D’AMORÇAGE ASSOCIATIF : UNE
IMPULSION POUR LES JEUNES ASSOCIATIONS
lancement le jeudi 25 novembre 2010, de 14h à 16h
au Conseil régional du Centre – 9 rue saint-pierre
lentin salle Cp1 – Cp2
Dans le cadre du mois de l’Economie sociale et soli-
daire en région Centre, Centr’actif présente un nou-
veau produit : le fonds d’amorçage associatif (faa)
sera dévoilé au public le 25 novembre 2010 à 14h,
dans les locaux du Conseil régional.
le financeur solidaire Centr’actif, membre du réseau
france active, se concentrait jusque-là sur l’accom-
pagnement financier des associations et entreprises
solidaires en voie de développement. mobilisé face à
la crise, il se tourne à présent du côté des petites as-
sociations ne disposant pas encore d’une visibilité suf-
fisante pour obtenir des financements à moyen terme,
et propose un nouveau dispositif pour leur mettre, à
elles aussi, le pied à l’étrier.
le fonds d’amorçage associatif s’adresse aux asso-
ciations s’inscrivant dans une démarche d’utilité so-
ciale, dont le modèle est encore fragile et l’activité
économique encore faible, et qui cherchent à créer ou
à pérenniser, sur leur territoire, un premier emploi.
systématiquement assorti d’une action d’accompa-
gnement et de la conclusion d’un contrat d’objectifs
entre l’association et Centr’actif, le financement est
d’un montant compris entre 5000 et 10 000€, pour
une durée d’apport de 12 mois, renouvelable et pou-
vant être portée à 18 mois.
votre petite association souhaite créer de l’emploi,
consolider son modèle économique ?
pensez au fonds d’amorçage associatif !
Contact : c.barreau@centractif.fr ou
s.derais@centractif.fr - http://centractif.fr/
l
l
EN 2010, LA LAITERIE DE SAINT DENIS DE L’HOTEL
(45) LANCE SES PRÉFORMES
À BASE DE PET RECYCLÉ !
2009 fut marquée par la création de la première pré-
forme bicouches pouvant être soufflée en bouteille de
lait sans opercule avec une barrière totale à la lumière,
ainsi que par la mise en place de notre ligne bouteilles
révolutionnaire utilisant un système désinfection
sèche des préformes.
En 2010, dans cette même dynamique écologique, la
lsDH propose à ses clients l’intégration de pET recy-
clé dans ses préformes. Ce choix s’inscrit notamment
dans la politique de la lsDH de développement dura-
ble : l’équipe de la laiterie travaille à la réduction de
l’ensemble de ses déchets à la source, et cela passe
par l’utilisation d’emballages éco-conçus.la préforme
bicouches permettait déjà la suppression de l’opercule
et une réduction de 40 tonnes d’aluminium par an, un
allégement du poids de l’emballage complet compris
entre 20 et 30 % ainsi que la diminution de l’énergie
utilisée pour sa fabrication et son transport ; dès la fin
de l’année, la lsDH proposera des préformes mono-
couches et bicouches composées à 25 % de pET re-
cyclé, diminuant ainsi l’impact environnemental sur
l’épuisement des ressources fossiles.
la lsDH a fait de l’innovation produit et emballage
son axe prioritaire de développement et est convain-
cue qu’aujourd’hui, cela passe indéniablement par
une réflexion autour des ressources durables. En uti-
lisant ses nouvelles préformes en pET recyclé,la lsDH
souhaite combiner qualité et innovation, en proposant
des « solutions durables ». www.lsdh.fr
l
news5 / N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010
L’ESPACE DE PAROLE LIBRE ENTIÈREMENT DÉDIÉ AUX DIRIGEANTS
Du 18 au 24 octobre 2010 s’est
déroulé l’Open de Tennis d’Or-
léans,très bel événement sportif
qui contribue au rayonnement
de notre région. une centaine
d’entreprises et de collectivités
ont été partenaires de cette
6ème édition.
pour se démarquer de leurs
concurrents et accroître leur ré-
seau, de nombreuses entre-
prises parrainent aujourd’hui
des Clubs de sport (basket,foot-
ball, rugby, handball…) ou sont
membres de clubs affaires fi-
nançant le sport (sOCa 45).
Etre partenaire d’un événement
ou d’un Club, c’est associer le
nom de son entreprise aux va-
leurs positives véhiculées par le
monde du sport et bénéficier de
la médiatisation.
le milieu sportif est également
un moment d’échange et de ré-
seaux qui permet de rencontrer
ses clients et ses partenaires
dans un cadre différent.
mais est-ce suffisant pour réali-
ser une bonne communication ?
la communication joue un rôle
fondamental pour que la cible du
marché puisse retenir le nom
d’une entreprise,d’une marque,
d’un produit, d’un service.
une bonne communication
passe avant tout par une straté-
gie bien pensée,au regard de la
cible à atteindre et du message
à véhiculer.
un plan de communication
construit assure une meilleure
visibilité de l’entreprise tout au
long de l’année.
par ailleurs, orchestrées de
façon stratégique, les relations
presse apportent des résultats
sans équivalent sur la notoriété
de votre entreprise et du mes-
sage que vous souhaitez véhi-
culer. En délivrant le bon mes-
sage au bon moment et au bon
interlocuteur,votre discours sera
valorisé et optimisera les retom-
bées médiatiques. les relations
presse sont l’un des outils de
promotion les plus efficaces et
les moins coûteux.
N’oublions pas que le message
est la pierre angulaire d’une
communication réussie !
arpeggio est un fonds privé de
développement territorial dont
l’objectif est d’accompagner les
dirigeants des petites et
moyennes entreprises dans la
définition de leur stratégie,le fi-
nancement du cycle d’exploita-
tion et le développement
opérationnel. arpeggio Conseil,
branche opérationnelle du
groupe,propose des prestations
dans l’élaboration de la straté-
gie,la communication éditoriale,
la communication Web et les
relations presse / relations pu-
bliques.
laissez-nous prendre votre
communication en main pour
mieux vous concentrer sur votre
cœur de métier !
http://www.arpeggio-capital.fr
COUP DE GUEULE / COUP DE CŒUR
mesdames et messieurs,
Nous venons de traverser une
crise sans précédent depuis la
deuxième guerre mondiale,
confirmée par les journalistes
économiques, l’ensemble des
chefs d’entreprise et les sala-
riés ayant le plus d’expérience.
Je pense que seules les per-
sonnes qui ont été touchées di-
rectement s’en sont réellement
rendu compte !
Je veux parler des salariés qui
ont été mis au chômage partiel,
qui ont supporté des réduc-
tions de salaire, ou pire, qui ont
perdu leur emploi, dans tous
les cas qui ont perdu du pou-
voir d’achat, et de façon subs-
tantielle !
Je voudrais aussi parler des
entreprises qui ont perdu leur
trésorerie, et ont vu leur bilan
se dégrader de manière inima-
ginable ! Je parle en connais-
sance de cause ! Il y encore
deux ans, la société que je di-
rige était un exemple de réus-
site, les banques nous
suivaient sans problème, et
tous les organismes de finan-
cement souhaitaient travailler
avec nous. Il nous était facile
de recruter des salariés, tous
les « feux étaient au vert » !
Novembre et Décembre 2008
sont arrivés ! Et là les choses
se sont dégradées ! a com-
mencer par le carnet de com-
mande qui s’est effondré :
-70% en 3 mois.
le chômage partiel a débuté
avec une répartition des coûts
entre l’Etat, l’entreprise et les
salariés. Certains y voyaient
l’occasion de rester chez eux à
bon compte, tant que tout le
reste fonctionnait ! mais la réa-
lité est vite apparue ! En effet,
les compléments de salaires
ont disparu : participation et in-
téressement.Et là,le climat so-
cial a commencé à se
dégrader, car personne ne
voyait la sortie du tunnel et
l’impact sur le pouvoir d’achat
finissait par représenter
jusqu’à 30 % de perte sur les
revenus annuels.
pourquoi avons-nous réussi à
nous en sortir ? Car c’est la
réalité, nous en sortons de ma-
nière renforcée, mais l’entre-
prise reste un blessé en
convalescence ! Notre carnet
de commande a repris et meil-
leur, et l’ensemble des salariés
n’a pas connu de chômage
partiel depuis plusieurs mois.
Je pense qu’un certain nombre
de décisions favorables aux
entreprises ont été prises rapi-
dement par le gouvernement
actuel, anodines pour le com-
mun des mortels, bienvenues
pour les entrepreneurs ! pour
commencer la loi de moderni-
sation des Entreprise (dite
lmE) qui a permis, entre au-
tres, de réduire les délais de
paiement entre les entreprises,
permettant ainsi de gagner en-
viron un mois d’encours client.
le contrat aplD (activité par-
tielle longue Durée) qui a per-
mis aux entreprises et aux
salariés de bénéficier d’un
complément de prise en
charge du chômage partiel, en
contrepartie d’un engagement
de ne pas avoir recours à un
plan de licenciement (plein de
bon sens pour la sauvegarde
de l’emploi et des compé-
tences dans l’entreprise). la
mise en place rapide d’un
contrat d’assurance crédit
complémentaire Cap+, qui a
permis de maintenir les flux
d’affaires garantis entre les en-
treprises.Et pour finir,la réduc-
tion de cet impôt scandaleux
qu’était laTaxe professionnelle.
malheureusement, tous ces
points positifs qui nous ont
permis de passer la crise ont
été atténués par un certain
nombre de nouvelles ponctions
émises par les collectivités lo-
cales. Collectivités locales sou-
vent dirigées par des
personnes qui non pas réelle-
ment connu personnellement
la crise (je veux dire sur leur
propres revenus), car ces
mêmes personnes bénéficient
de postes sans risque, où les
salaires sont toujours versés
quoiqu’il puisse se passer par
ailleurs, et même indexés po-
sitivement tous les ans. Et là, je
comprends que ces mêmes
élus décident sans vraiment se
rendre compte, qu’il est facile
d’augmenter la taxe transport
payée par les entreprises pour
des projets de Tramway, ou en-
core augmenter les impôts fon-
ciers à tous les niveaux de
représentation locale (munici-
palité – Département et ré-
gion).
mais qu’ont fait les collectivités
locales pour aider les
pmE/pmI ?
Je ne parle pas d’action ponc-
tuelle électoraliste (Exemple
Heuliez) je parle d’actions de
fond, permettant de sauvegar-
der l’emploi dans nos régions,
et d’espérer que nos enfants
aient du travail en sortant des
« belles » écoles de nos régions
et départements.
Je ne parle pas non plus du
« business » local avec tous
ses renvois d’ascenseurs, je
parle de l’industrie et des so-
ciétés de production, celles qui
créaient de la valeur ajoutée,
de la richesse et des Emplois.
Ces entreprises qui exportent
leur savoir-faire, qui exportent
les emplois, et qui ramènent
des devises ! qui participent à
l’équilibre de la balance com-
merciale.
qu’avez-vous fait mesdames
et messieurs les élus ?
Oui, des aides et des subven-
tions locales existent, que
d’énergie dépensée pour en
obtenir ! Je pense qu’il faut
laisser aux entreprises le choix
de gérer leurs ressources, et
ne pas jouer le collectivisme !
Et particulièrement en laissant
ces sujets à des non spécia-
listes de l’entreprise.
Je pense qu’il aurait mieux
valu jouer le pragmatisme d’un
transport local pour desservir
une Zone industrielle, plutôt
qu’imaginer un projet trop am-
bitieux qu’il a fallu décaler à la
vue de la situation économique
actuelle.
Je pense qu’une augmentation
plus modérée des impôts fon-
ciers et locaux, afin de redon-
ner du pouvoir d’achat aux
administrés et aux entreprises,
aurait été la bienvenue ! (Im-
pôts Communal de Ballan :
+34,21% - Impôts Départe-
mental : + 5,07% - Impôts ré-
gion +1.21%).
Je pense qu’il vaut mieux aider
les entreprises à créer des em-
plois, que de développer l’as-
sistanat, particulièrement en
racolant les étudiants avec des
chartes graphiques faisant
appel à l’anarchie*.
Je pense qu’il est temps que
les hommes et les femmes
ayant de véritables compé-
tences s’engagent dans la ges-
tion de la vie locale, et que les
professeurs retournent dans
les écoles pour transmettre le
savoir et le goût du travail bien
fait aux nouvelles générations.
Lettre ouvertes aux Femmes
et aux Hommes qui font
de la Politique Locale.
Olivier de La Ferté, PDG du groupe LAFFI (Ballan-Miré - 37)
Non ! rassurez-vous tout est
normal !
Nous sommes une agence de
traduction basée à Orléans et
nous avons en janvier dernier
été contactés par les organisa-
teurs du salon safI sIpEC. Je
vous passe les bla-bla commer-
ciaux,…,bref,salon de renom-
mée nationale, voire euro-
péenne, avec 5000 visiteurs au
minimum, un incontournable
pour tous les décideurs de la
cosmétique et de l'industrie en
région Centre. vous aussi, ça
vous tente, hein !
la réalité est tout autre et, loin
de nous l'idée de nous mettre
en porte à faux avec le service
juridique de l'organisateur,mais
nous poussons un coup de
gueule contre ce qui à été fait,
ou plutôt pas fait pour que ce
salon soit une réussite dans les
termes annoncés.
l'avantage c'est qu'au bout de
3 jours la moquette était tou-
jours impeccable.
Comme je vous connais, vous
allez dire :"oui mais tu devais
être mal placé !"
Et bien non, nous étions même
plutôt bien placés avec une si-
gnalétique qui nous distinguait
de loin et proche du début de la
visite aux dires des visiteurs et
à la lecture du plan du salon.
seulement, il aurait fallu com-
muniquer via la presse locale,
voire par Twideco même, his-
toire de faire venir des visiteurs.
renseignements pris,ils ont uti-
lisé le mailing pour inviter les
contacts que leur avaient fourni
les exposants !
après réclamations,le commer-
cial m'a garanti les 5000 visi-
teurs (au moins ! Nous a t'il dit)
et lors de ma prospection
d'après salon nous avons eu
plusieurs conversations sur ce
sujet avec toujours le même
triste constat.
Nous avons cru en cette déballe
et nous avons investi environ
6000 euros tout inclus.C'est-à-
dire,le stand,les goodies,la dé-
coration du salon (faite par nous
même pour maitriser les coûts)
les nuits d'hôtels, les repas, les
déplacements et de superbes
chemises brodées du plus bel
effet !
sauf que de nos 5000 goodies,
il en est resté 3 cartons ! Nous
en avons distribué un quart dont
70% …. aux exposants, ravi
d'en recevoir pour une fois !
Eh oui sans en perdre une
miette nous avons vu passer
200 personnes sur 3 jours, soit
1 personne toutes les 8 minutes
environ.
alors en reprenant le ratio de la
loi des grands nombres concer-
nant l'action commerciale ; si
pour 100 personnes rencon-
trées nous avons 25 Cu
(Contacts utiles), donc 4 de-
mandes et une signature à la
clef, nous devrions avoir 2 si-
gnatures ?
Et bien c'est le cas !
sauf que nous devons amortir
cet investissement avec des
mots vendus entre 12 et 14
centimes d'Euros.
Espérons qu'ils soient prolixes
et fidèles …
Avez-vous entendu parler du
salon SAFI SIPEC ?
Arnaud Alacir - gérant de Dynacom (Orléans - 45)
Cette rubrique
vous est dédiée, à vous,
chefs d’entreprises.
Chaque semaine,
retrouvez dans
cet espace un fait
marquant, une notion
que vous affectionnez
tout particulièrement,
un événement passé,
qu’il relève du domaine
économique, politique,
philosophique ou en-
core tout autre domaine
de votre choix.
C’est votre espace,
sollicitez-le !
Une communication réussie
est une communication
bien pensée
Vanessa de BROUCKER
Directrice de la Communication Arpeggio (Orléans -45)
* voir la dernière campagne de la Région Centre : « toutes les aides de la Région Centre pour les jeunes »
news N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010 / 6
PAROLES D’EXPERTS
Parlez-moi de votre poste actuel...
Je suis la gérante d'avantage RH. C'est une entreprise que
j'ai créée en mai 2010 donc relativement récente et qui part
d'un constat simple : les petites structures ont besoin de for-
maliser davantage leurs politiques en ressources humaines
mais avec une problématique majeure, le manque de moyens
dû à leur taille. L'idée, c'est d'apporter à toutes ces entre-
prises, une compétence en ressources humaines par le biais
d'une externalisation, du conseil ou de la formation en res-
sources humaines.
Qu’avez-vous pensé du concours ?
Je trouve que c'est un concours qui est très intéressant. On a
en face de nous des chefs d'entreprises qui sont dynamiques,
qui en veulent, qui ont vraiment envie de faire leurs preuves,
de démontrer l'intérêt de leur projet. On a finalement des
commerciaux presque, plutôt que des chefs d'entreprise. J'ai
découvert des concepts totalement nouveaux, j'ai entraperçu
des réajustements de choses existantes. Je trouve qu'il y a de
l'idée et qu'il y a du potentiel.
Qu’avez-vous pensé de nos candidats ?
J’ai évidemment quelques préférences. J'aime le concept de
Bruno Les Fées Mères. On a été relativement unanimes, les
experts, là-dessus. J'ai également aimé le concept Pub'N
Drive. Je trouve que ce n'est pas mal. Sur les deux concepts,
le seul bémol, c'est l'implantation dans notre région. Je ne
suis pas sûre qu'en région Centre, actuellement, on soit prêt
à tout. C'est donc difficile de réussir à séduire un public. Je
leur souhaite vraiment de réussir parce que leurs concepts
sont à mon goût relativement sympathiques.
Parlez-moi de vous ?
Je suis gérant d'un cabinet qui s'appelle Defcom 45 et expert
en développement commercial. Je suis associé à un réseau qui
s'appelle le « réseau prospective », qui regroupe une soixan-
taine de cabinets indépendants comme moi, qui font le même
travail. Notre travail, c'est d'accompagner les dirigeants de
PMe pour structurer et organiser leur développement com-
mercial. 85% des chefs d'entreprise ont comme objectif le dé-
veloppement de leur chiffre d'affaire, 70% s'occupent
eux-mêmes de leur développement commercial, 60% n'ont pas
le temps de le faire ou les ressources nécessaires et il n'y en a
que 23% qui planifient leurs actions commerciales sur 12
mois. en fait pour le dirigeant, le développement commercial
c'est souvent la cinquième roue du carrosse. Donc l'idée c'est
vraiment d'apporter la compétence, de façon à externaliser, au
même titre que son expert comptable.
Qu'est-ce que vous avez pensé des candidats?
Je trouve que les candidats croient en leur projet. Je trouve ça
beau. C'est bien d'avoir des gens qui y croient et qui le défen-
dent mordicus, tous de façon différente. ils ont tous des centres
d'intérêts plus ou moins différents et je trouve que c'est ça qui
est passionnant.
Qu'avez-vous pensé du concours ?
Je trouve que le concours est intéressant car il permet de mettre
en valeur des gens qui mouillent leur chemise. en France, on
a des compétences, on est bon, car il y a de très bons entrepre-
neurs dans notre pays et je crois qu'il faut le faire savoir. au-
jourd'hui, il y a des gens qui se battent tous les jours pour
réussir et ça fait partie des moyens que Lucie Brasseur et son
entreprise mettent en œuvre de façon intéressante. C’est bien
de le faire savoir.
Avez-vous une maxime ?
« Les prospects d'aujourd'hui font les clients de demain ». Car
une entreprise qui ne prospecte pas, est une entreprise qui
n'évolue pas, qui ne grossit pas, et qui est amenée à mourir.
Le développement commercial est important.
Parlez-nous de vous, de ce que vous faites.
Je suis consultante indépendante en communication verbale,
autrement dit je m’intéresse à tout ce qui touche la communi-
cation d’entreprise, et principalement la communication in-
terne : communication entre les services et entre les individus.
Ça va de la prise de parole pour l'animation d'une réunion aux
écrits de rédaction de courriers types. J'ai une deuxième cas-
quette qui est celle de coach en développement personnel et
professionnel. Là, j'accompagne des gens qui sont, soit en tran-
sition de carrière ou en décrochage, et qui souhaitent se réin-
sérer. J'ai créé un programme de coaching. J'anime, soit en
groupe, soit individuellement. Ca touche tout le monde car j'ai
aussi bien des adolescents comme clients, que des adultes ou
des dirigeants. Ça correspond à tout le monde, ça s'appuie sur
la pensée positive.
Comment fait-on pour rejoindre ce programme ?
J'ai un site internet : www.annedonin.fr par le biais duquel on
peut me contacter sans problème.
Qu'avez-vous pensé du concours ?
J'ai trouvé que c'était une super idée, que c'était vraiment très
courageux aux candidats de venir là et de se jeter en pâture à
d'autres candidats et aux experts, puisqu'on a eu la dent dure
parfois. Ce n'est pas toujours facile de s'entendre dire ce que
l'on pense de nous et ce n'est d'ailleurs pas dans mes habitudes
de fonctionner comme ça. J'essaie plutôt de valoriser ce qui
est bon en chacun mais là, c'était important de leur montrer
sur quelle chose ils pouvaient se développer. Ça peut être à la
fois pour eux un bon vecteur de communication pour se faire
connaître et aussi un moyen, peut-être, à travers ce que l'on a
pu dire très modestement, de progresser sur certains points. Je
trouve notamment que le discours commercial de Christian
Morel était intéressant.
Qu’avez-vous pensé des candidats ?
Vous avez une préférence ?
Oui, j'ai bien aimé le concept de Bruno, Les Fées Mères. C'est
vraiment vers lui que va mon choix parce que, clairement, je
le trouve construit. il ne m'a pas seulement fait rêver Bruno, il
a vraiment un discours bâti, structuré. J'ai bien aimé aussi le
travail de Stéphane avec Mr Keating. Je pense qu'ils ont tous
les deux, clairement, une force. Ce qui, à mon sens, manque
cruellement à alexandre, car il ne se positionne qu'en inter-
médiaire et à ce titre, ça manque de corps, c'est fragile, ça ne
tient pas à grand chose et surtout ça tient sur d'autres, ses par-
tenaires. elliott, a lui aussi un très bon concept, mais il faut
qu'il apprenne à l'humaniser, à se débarrasser des termes tech-
niques de son discours. J'aime bien l'idée du concours parce
que c'est toujours bon de se frotter aux autres, de se mettre en
danger.
Avez-vous une citation que vous utilisez régulièrement ?
Oui, J'en ai une, elle est familiale. C'est vraiment ce que j'ai
toujours dit à mes enfants quand ils revenaient. C'est, règle nu-
méro un : ne jamais sous-estimer l'adversaire. C'est-à-dire que
l'on a peut-être tendance, quelque part, dans notre façon
d'aborder les gens, à sous-estimer leur capacité à nous juger.
On a quelquefois des jugements pré-conçus et on se prend sou-
vent les pieds dans le tapis.
Florine Augustin
avaNTagE rH
Christian Morel
prOspaCTIvE
Anne Donin
CONsulTaNTE EN COmmuNICaTION
Chaque semaine, trois experts nous orientent sur le potentiel de chacun des
candidats du concours CREA’D’OR. Mais c’est vous qui décidez.
www.creador.fr
Venez choisir
votre candidat !
Créa’d’OrLE CONCOURS DE CRÉATION D’ENTREPRISE EN RÉGION
DU 4 OCT. 2010
AU 10 MAI 2011
news7 / N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010
LE
CONCOURS
Ce concours de création d’entre-
prise en Région a pour but de met-
tre en avant les jeunes entreprises
de la région Centre, et les hommes
et femmes qui en sont à l’origine.
Sur 7 mois, 28 créateurs d’entre-
prise présenteront leur projet sur
le plateau de Twideco TV et seront
analysés par des experts (coachs,
responsables RH, chargés de com-
munication, commerciaux).
DÉROULEMENT DU CONCOURS.
Chaque lundi, Twideco TV diffusera une
émission de présentation de 4 candidats.
Chaque candidat présentera son projet et
ses activités pendant 5 mins. ensuite, la
parole sera donnée aux trois autres candi-
dats du mois qui challengeront le candidat
de la semaine. La parole sera ensuite don-
née à trois experts qui analyseront la pré-
sentation et la capacité à répondre aux
autres concurrents.
• 5 min pour le candidat
• 10 min de challenge par les autres can-
didats du mois
• 15 min pour les éclairages des experts
Les candidats invitent leurs réseaux à
voter pour eux via le site www.creador.fr
pendant la semaine de diffusion de leur
émission. a la fin de chaque mois, le can-
didat ayant obtenu le plus de votes sera
admis comme finaliste.
après 7 mois et 28 candidats présélec-
tionnés, il restera 7 finalistes.
Le lundi suivant cette semaine de vote, (le
10 Mai 2011) une émission spéciale, la fi-
nale, sera organisée en extérieur.
L’émission sera l’occasion d’inviter 300
chefs d’entreprises de la région Centre, qui
voteront pour l’un des deux finalistes qui
sera alors le grand vainqueur de l’année !
Le vainqueur se verra
alors offrir une campagne
de publicité et un reportage
sur son entreprise diffusé
sur Twideco TV.
Le règlement du concours a été déposé à l'étude de
François LeFeBVRe en date du 17/12/09.
Stéphane, expliquez-nous le concept de Mr
Keating ?
Je me suis un peu détaché de l'explication de
base car les gens me disaient « c’est compli-
qué ». Mais, à la base, et moi j'y tiens, l'en-
treprise est liée au nom de Mr Keating, qui
est le Monsieur Keating dans le film le Cer-
cle des Poètes disparus. Une fois que l'on a
vu le film, on comprend les valeurs de Mr
Keating, on connaît son aDN. Cela revient à
dire : il y a un environnement dans l’entre-
prise qu’il faut connaître. il est ce qu'il est et
il faut savoir vivre avec.
Je me suis demandé si j'aimais vraiment le
métier que j'étais en train de faire. Je travail-
lais chez NRJ en tant que chef de projet mul-
timédia. Je travaillais sur des projets avec des
grosses marques. C'est hyper agréable de tra-
vailler sur des marques comme ça qui ont
une notoriété. après, je suis passé chez une
société rachetée par Lagardère où j'ai eu aussi
l'opportunité, pendant cette période, de gérer
le Pôle Web Marketing Tracking car mon
chef s'était absenté un moment. Pendant ce
temps, j'avais demandé une formation offen-
sive PMe pour ouvrir une unité à Tours. J'ai
eu cette formation qui était faite de modules
de deux jours, une fois par mois. C'était vrai-
ment intéressant parce que l'on était avec
d'autres dirigeants et on avait des clés de ges-
tion. et puis mon chef est revenu. Quand on
a gouté à la direction d'un pôle et quand on
va retourner à une tâche avec moins de res-
ponsabilités, on se dit que c'est un peu frus-
trant. Donc, du coup, on s'est séparé en
rupture conventionnelle, ce qui était très à la
mode à ce moment-là, parce que la crise était
passée par là et puis parce que j'avais mon
envie d'essayer de créer quelque chose de
personnel. J'ai repris un Master 2 Manage-
ment des PMe qui m'a été en partie financé
par Pôle emploi et la Région. Souvent les
gens se plaignent de Pôle emploi, des asse-
dics mais moi j'ai eu la chance de tomber sur
des gens très bien. au bout de trois mois, j'ai
lancé mon activité parce que j'avais déjà des
premiers clients.
Qu'avez-vous pensé des autres candidats ?
J'ai l'impression que la génération d'entrepre-
neurs qui arrive a conscience qu'il ne faut pas
faire les choses comme avant. Je pense à el-
liott qui investit sur la technique et sur des
méthodes différentes. Les internautes ne
veulent plus qu'on leur dise quoi acheter. au-
jourd’hui ce qui fonctionne c’est l’expérience
client : qu'est-ce que les autres internautes
ont acheté, qu'est-ce qu'ils conseillent. ils
veulent être surs de ce qu'ils vont avoir. La
prescription, en général, c'est ce qu'il y a de
plus important. Bruno qui a monté un bar res-
taurant culturel a une vision des choses très
intéressante. et puis, on sent dans toutes les
discussions que l'on a, une volonté de faire
les choses différemment.
Quel conseil vous donneriez à un entrepre-
neur qui se lance ?
S'il croit en son projet et qu'il a beaucoup tra-
vaillé, il ne faut pas qu'il se laisse dérouter. et
surtout, de bien s'entourer.
LES CANDIDATS
Parlez-nous de Road to Hotel
Road to Hotel est un site de réservation en ligne
d'hôtels. C'est-à-dire que nous proposons l'ac-
cès à 100 000 hôtels à des prix généralement
inférieurs à ceux que proposent les hôteliers.
Notre premier marché ce sont tous les inter-
nautes qui souhaitent réserver une chambre
d'hôtel. Nous avons également la structure pour
attaquer le marché des agences de voyage car
une agence de voyage ne peut pas forcément se
payer nos contrats fournisseurs, pour des pro-
blèmes de chiffre d'affaires et de volume. ils
vont se fournir auprès de nous. et, troisième
marché, c'est le marché de l'entreprise avec les
voyages d'affaires. Dans les politiques d'achats,
tous les postes du compte de résultat sont pas-
sés au crible sauf le poste voyage. On réduit ce
coût, pas forcément par le prix unique d'une
chambre, mais par le process de réservation en
lui-même. il y a beaucoup moins de traite-
ments. en fonction de la réservation, on est ca-
pable de faire ce que l'on appelle des selfs
booking tools. Ce sont des logiciels qui s'intè-
grent sur les logiciels de réservation des entre-
prises, unique pour chaque entreprise. Le
logiciel est unique parce que l'interconnexion
entre les deux est unique et le principe de fonc-
tionnement est presque identique pour toutes
les sociétés.
En quelques mots, expliquez-nous votre par-
cours
J'ai un parcours un petit peu atypique. a 18
ans je suis entré en licence de l'eSC à Tou-
louse où j'ai fait les trois années et j'ai attaqué
après un master 2 à Bordeaux spécialisé en
marketing, en CRM et en neuromarketing.
Qu'avez-vous pensé du concours et des au-
tres candidats ?
Nous sommes sur des secteurs d'activité très
différents avec des marges et des potentiels
de croissance très différents. Nous, on est sur
un effet mathématique et mécanique. C'est
d'ailleurs pour cela que l'on intéresse des bu-
siness angels et des sociétés d'équity. Tout
simplement parce que l'on a cet effet mathé-
matique. C'est beaucoup plus dur de faire
croître une activité de service ou de coa-
ching. Je pense que si l'on est différencié et
que l'on sait gérer une entreprise, ça se passe
bien derrière.
Et si vous aviez un conseil à donner à un en-
trepreneur qui voudrait se lancer ?
Je ne sais pas si je peux me permettre de don-
ner un conseil car je n'ai pas beaucoup de
recul dans l'activité. Ça serait juste de foncer
et de ne pas écouter les politiques locales ni
les personnes qui vous servent de "coach". Si
vous avez une activité, il faut y croire et il
faut tenter sa chance. La seule chose que je
conseillerais c'est de ne pas mettre ses fonds
propres parce que sinon on peut bousiller une
vie. il faut surtout en parler autour de soi et
prendre l'avis de gens qui ne sont pas forcé-
ment du domaine et qui n'ont rien à voir avec
le domaine de l'entreprise. Parce que quel-
quefois, ce sont les réflexions les plus sim-
ples qui sont les meilleures.
Stéphane Grandjean
Mr Keating
Elliott Bobiet
road to Hotel
news N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010 / 8
Vous êtes complètement autodidacte ?
absolument! Je suis allé jusqu’en 6ème.
Après, vous êtes rentré dans le monde du travail ?
J’étais carrossier.
Vous avez suivi une formation comme un CAP ou un
BEP ?
Oui, un cap, mais je l’ai raté.
Personne n'est parfait !
Non! Je suis resté deux ans à travailler en carrosse-
rie, mais je n'ai pas eu mon CaP.
C'était à Orléans ?
Non, c'était à Lyon. il fallait travailler car il fallait
aider la famille. Ce n'est pas pour pleurer sur notre
sort mais on n'avait pas les moyens de continuer à
faire des études. Donc j'ai fait carrosserie et mon
petit frère, qui est aujourd’hui le directeur général
de Sitti, était dans la mécanique.
Pourquoi avez-vous quitté le Portugal pour la France?
Mon père était Parti travailler en France des pour
raisons économiques. a l'époque, beaucoup des
Portugais partaient en France, en allemagne ou en
Suisse travailler. J'avais 7 ou 8 ans quand nous
sommes venus le rejoindre en France. Un an après,
il est décédé donc il a fallu assurer.
On va faire un saut dans le temps : à quel moment
avez-vous monté votre première affaire ?
après deux ou trois ans dans la carrosserie, j'ai tra-
vaillé quatre ans dans une usine où mon père avait
été employé. J'ai fait peintre en lettres parce que
c'était proche de la carrosserie. ensuite je suis parti
deux ans à Saint-Martin.
Les îles ?
Oui. et j'ai monté ma première affaire : un restau-
rant.
C'est original.
Oui et d’autant plus que c'était un sex-shop que nous
avons transformé en restaurant.
Je suis resté deux ans à Saint-Martin. Le restaurant
n'a marché que six mois, mais bon, ce n'était pas
notre truc. J'étais avec un collègue, on gagnait de
l'argent que l’on craquait le soir dans les casinos.
On était jeunes !
Par la suite, nous avons découvert
que toutes les voitures là-bas étaient bouffées par le
sel, alors je me suis associé avec le maire dans une
carrosserie. J'avais une maitrise de la carrosserie
qu'ils n'avaient pas là-bas, ils avaient vingt ans de
retard. J'ai été débauché par Peugeot, qui était le
plus gros garage de l'île, et le patron voulait me
prendre avec lui pour m'associer sur tout ce qui était
carrosserie. Je suis revenu en France pour chercher
un collègue qui était lui aussi carrossier mais je ne
suis jamais retourné à Saint-Martin!
Là, on était en quelle année ?
1987, peut-être...alors, je suis rentré dans la société
CiPe France en télésurveillance comme commer-
cial pendant 6 mois et, j'ai monté ma première
concession avec mon associé Franck Bendenoun.
C'était en 1989 à Tours.
Comment êtes-vous arrivé en région Centre ?
Parce que le groupe était implanté et avait des
agences un peu partout en France. il y avait des sec-
teurs qu'ils n'exploitaient pas donc, au lieu de laisser
la concurrence les exploiter, ils ont préféré mettre
des concessions pour représenter la marque. Ça per-
mettait aussi, à des jeunes comme nous à l'époque,
de pouvoir se lancer. Par la suite nous avons acheté
une concession à Saran en 1990. Puis, en 1997,
nous avons vendu toutes nos structures de télésur-
veillance au groupe Tyco-aDT.
Votre première affaire c'était à Saint-Martin. Com-
ment, à un moment donné, passe-t-on du statut de
salarié à celui d’entrepreneur ?
a Saint-Martin on a Repris une activité existante
puis transformée en restaurant. il n'y avait pas be-
soin de monter des statuts.
C'est un peu plus simple!
Oui, c'est beaucoup plus simple. Mais la première
société que l'on a réellement créée, c'était à Tours.
Qu'est-ce qui vous a poussé à créer votre activité ?
Quand nous avons voulu démarrer, avec mon asso-
cié, nous avons eu beaucoup de mal car, à l’époque,
il fallait 50 000 francs et nous ne les avions pas !
Nous avons approché plusieurs banques, tout le
monde nous a dit non. Je revenais de Saint-Martin,
j'étais plumé et c'est mon petit frère qui m'a avancé
mes premiers vingt-cinq mille francs pour monter
ma structure. Mon associé a trouvé l'autre moitié
atemporis.
Que faisait Atemporis?
Sauvegarde informatique.
C'était dans l'air du temps.
C'était dans l'air du temps et j'avais un collègue ici
à Orléans, qui était là-dedans depuis des années.
C'était lui le concepteur de la sauvegarde informa-
tique. C'est lui qui m'a fait mes premières maquettes
et je me suis lancé tout seul dans la sauvegarde in-
formatique. Tout cela pendant que mon petit frère
et mon associé étaient toujours chez Tyco. ils y sont
restés un an de plus. Moi, j'étais parti parce que je
me disais que je devais créer quelque chose pendant
que j'en avais encore l'envie. Le concept était de se
dire que tout le monde avait des Fichiers, données
primordiales pour l’entreprise et qu'il fallait les sau-
vegarder de manière exhaustive et certaine, les pro-
téger. Nous avions un logiciel créé par une société
américaine, que nous vendions, de la même manière
que je vendais de la télésurveillance. aujourd’hui
le système n'a pas changé. Ca a été difficile au dé-
part mais je me suis entouré d'un technicien, puis
mon frère, est venu me rejoindre vers 2002 – 2003
et là, nous avons lancé le site internet.
Mais alors Sitti est l'héritage d'Atemporis ? C'est la
même structure juridique ?
ah oui, tout à fait.ala base Sitti c'était la société et
atemporis c'était la marque.
Mais Sitti a toujours été le nom de la société ?
Sitti a été créée en 2001et faisait exclusivement de
la sauvegarde externalisée de données.
Et vous avez vraiment commencé l'activité en 2004.
Oui, entre 2003 et 2004, nous avons débuté notre
activité de création de sites internet.
A ce moment-là, vous lancez le site web, vous aban-
donnez pratiquement la sauvegarde et vous dévelop-
pez ?
Oui, nous avons continué les deux activités, en pri-
vilégiant les sites internet pendant 2 ans.
Ce qui me laisse bouche bée,c'est qu'en cinq/six ans
d'activité vous ayez réussi à recruter 230 salariés,ou-
vert 18 agences, et une implantation dans 4 pays.
Vous vous rendez compte ?
il y avait une réelle demande du marché. il faut sa-
voir bien s'entourer et je vous le répète : j'étais ac-
compagné de personnes très compétentes. il ne faut
pas oublier que nous sommes presque la seule en-
treprise, si l’on fait la comparaison avec des concur-
rents de taille similaire, à avoir notre propre studio.
ici nous avons cinquante personnes. Nous n’avons
pas sous-traité à l'étranger et c'est aussi notre force:
pas de centre d’appels ou de studio à l’étranger.
Nous nous sommes entourés de professionnels du
Web : graphistes, intégrateurs, développeurs, réfé-
renceurs, ingénieurs… Une petite équipe est im-
plantée au Viet Nam : mise en place par un salarié
d’origine vietnamienne souhaitant retourner dans
son pays, elle gère une petite partie de nos travaux
d’intégration.
Mais 230 personnes c'est énorme,il a fallu beaucoup
de cash au départ!
Non, notre business model nous a permis de déve-
lopper rapidement tout en restant indépendants.
Vous n'avez pas fait d'augmentation de capital ?
Non. Mais, en 2007-2008, j'ai vendu la partie sau-
vegarde qui nous a permis de rentrer du cash pour
accélérer notre développement.
2008, c'est hier !
Oui. aujourd'hui, pour vous donner un exemple,
mon objectif personnel c'est, au premier trimestre
2011, d'avoir 150 commerciaux.
Il y en a combien actuellement ?
On en est à 90.
Vous allez les trouver où ces cent dix commerciaux ?
Je vais les trouver, car mon premier objectif est, au
premier semestre 2011, de doubler mes effectifs et
de faire plus de 700 contrats par mois.
Aujourd'hui vous en êtes à combien ?
Quatre cents.
Quand vous parlez d'abonnements,chez vous on paie
comment ?
On paie au mois le mois. Ce que les gens appré-
cient, c'est que n'importe quelle entreprise, que ce
soit une petite PMe, un artisan ou un commerçant,
peut bénéficier de notre système par le biais de la
location car il n'y a pas d'investissement ni de tré-
sorerie à sortir. Notre système s'adapte à des gens
qui viennent de démarrer, des jeunes créateurs d'en-
treprise, qui vont mettre une centaine d'euros par
mois pour la globalité du site internet que nous al-
lons réaliser de a à Z.
Mais est-ce qu'un jour le site leur appartient définiti-
vement ? C'est à dire que si au bout de six mois ils ar-
rêtent de payer, le site disparaît ?
S'ils arrêtent de payer oui. C'est un contrat de loca-
tion service sur 12 à 48 mois...
Cela permet de changer régulièrement son site web?
Aujourd'hui de plus en plus de spécialistes du web,et
notamment du web-marketing, expliquent qu'un site
internet doit être changé tous les deux ans.
Notre système fait que le client possède un site pour
toute la durée définie avec ses mises à jour régu-
lières. Comme je le disais c’est un système de loca-
tion, donc à tout moment on peut le changer, sans
coûts supplémentaires. Sauf évidemment, dans le
cas où il y aurait vraiment un gros développement
ou s’il passe d'un site vitrine à un site de vente en
ligne. Là, il y aura une augmentation de tarifs, bien
entendu. Mais, pour un site vitrine par exemple,
tous nos clients ont des mises à jour trimestrielles.
Et ça marche comment ? On a une liste d'options sup-
plémentaires, on choisit, de tant de visites à tant de
visites c'est tant par mois …
Non, on n'est pas dans un schéma de visite. Nous
sommes surtout dans un schéma de tipologie de
site: vitrine, catalogue, e-commerce. Nous adaptons
notre prix à ce que va faire le client. Un site vitrine
n'a pas la même valeur qu'un site où il y a un cata-
logue, car cela implique du développement et donc
plusieurs heures de travail.
n RENCONTRE À LA UNE
PAR LUCIE BRASSEUR
José TomasPDG du groupe Sitti
grâce à sa famille. Nous avions donc les 50 000
francs pour démarrer. Nous vendions de la télésur-
veillance, un métier déjà très orienté commerce.
Mais pourquoi avoir créé ? Pour être indépendant ?
Non, pas spécialement, c'était surtout une aven-
ture.
Une aventure ? Comme quand on part à l'autre bout
du monde avec un sac à dos ?
Oui, c'était une aventure. après, ça fonctionne ou
ça ne fonctionne pas mais si on y met les moyens
et l'envie, il n'y a pas de raisons que ça ne marche
pas. On ne peut pas éviter les coups durs, mais
quand on a l'envie on peut abattre des montagnes.
Donc, fin de l'aventure en 1997 et en 2001 : création
de Sitti.
en 1997, je suis resté encore deux ans chez Tayco
en tant que zone manager. J'étais employé et, entre
nous, j'avais une super place.
C'est toujours agréable.
J’avais longtemps été chef d'entreprise alors pen-
dant deux ans, être managé par un groupe améri-
cain avec des méthodes de travail différentes des
méthodes traditionnelles françaises, ça n’a pas été
toujours simple. J'avais un contrat de continuité,
suite aux engagements pris lors de la vente de ma
structure donc au bout de deux ans j'étais libre de
faire ce que je voulais. J'ai fait le choix de quitter
la société Tyco et de me lancer. Je savais que dans
ce type de groupe, les stratégies peuvent changer
rapidement et mon poste pouvait être remis en
question à tout moment. et puis, malgré des condi-
tions financières intéressantes, être indépendant
me manquait. C’est là que j'ai crée la société
news9 / N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010
Et tout est compris? C'est à dire du développement
html jusqu'au web-design?
Web-design, référencement, hébergement, mises à
jour. Tout.
Comment recrutez-vous vos collaborateurs?Vous me
dites que vous voulez passer à 150 commerciaux d'ici
un peu moins de six mois maintenant. Vous les ren-
contrez tous individuellement ?
Pas personnellement. J'ai des responsables du re-
crutement, des ventes ou encore des directeurs
d'agences qui recrutent dans toutes les régions. et
puis, je recrute aussi ! Vous voyez, il y a quelques
jours, j'étais à Nantes pour faire un recrutement
parce que je reste toujours dans le feu de l'action.
C'est important de voir ce qui se passe, les gens que
vous recrutez et comment vous les recrutez. J’inter-
viens en accompagnement avec les commerciaux,
je suis sur le terrain. J'aime bien savoir ce qui se fait
en amont et comment ça se passe sur le terrain au
quotidien. C'est parfois difficile car une journée n’a
que dix heures, et qu'on ne peut pas faire plus. On
peut avoir des postes de responsables mais même
quand on a des responsables, ils ont besoin qu'on
soit là parce que c'est à plusieurs qu'on améliore le
système et qu'on améliore les performances.
Vous avez un management de proximité ?
J’essaie d’être présent avec tout le monde.
Comment on gère ça au quotidien : 230 personnes,
c'est énorme!
Je n'ai pas 230 personnes tous les jours à gérer, ils
sont répartis sur toute la France.
Heureusement!
Sur les 230 personnes, j'en connais au moins 220.
Je ne connais pas encore tous les jeunes qui vien-
nent de rentrer mais l'objectif c'est que je les
connaisse. Je pense que les collaborateurs ont be-
soin de plus de considération, il faut faire beaucoup
de social. On doit être proche des gens et il faut leur
donner envie de travailler dans l'entreprise parce
que ce n'est pas facile tous les jours. il faut les mo-
tiver mais il faut qu'ils sentent aussi qu'à coté de ça,
que ce soit le président ou le directeur général, ils
sont aussi dans le feu de l'action. ils savent qu’ils
n’ont pas nécessairement besoin de passer par un
système hiérarchique pour arriver à parler au patron
ou pour prendre une décision. Nos collaborateurs
sont jeunes et on est là aussi pour les aider. L'objec-
tif reste de motiver les gens pour qu'ils viennent le
matin avec le sourire en disant « je suis content de
travailler ». Régulièrement, je me mets devant la
porte, comme ce matin, à 8h30 et je les regarde ar-
river pour voir, s'ils viennent avec le sourire.
il ne faut pas oublier que dès qu’ils ne viennent plus
avec le sourire, ils ne seront plus compétents. Sans
compter que 50% de notre vie active se passe au tra-
vail, avec les collaborateurs ! C'est 8 heures par jour,
toute la semaine. Si on n'est pas bien au travail, on
ne fait pas les choses correctement, on est moins
percutant, on est moins efficace. L'objectif, c'est
vraiment que les gens soient bien dans l'entreprise
et ce n'est pas qu'une question d'argent. C'est aussi
de leur expliquer quand les choses vont bien, quand
elles vont mal. Je pense que notre force aussi c'est
que nous sommes transparents vis-à-vis de nos col-
laborateurs : quand il faut retrousser ses manches,
qu'il faut faire attention, qu'il faut faire des écono-
mies et qu'il faut s'impliquer beaucoup plus. Les
gens, pour 99% en tout cas, s'impliquent et com-
prennent. Je pense que c'est ça qui est important au-
jourd'hui pour que ça fonctionne avec les
collaborateurs.
Selon vous, quel est l'enjeu d'avenir de votre secteur
d'activité ?
Le marché change. il y a de plus en plus de sociétés
web qui sont en difficulté à cause de la crise. Les
petits acteurs du web ont beaucoup de difficultés :
s'ils n'ont pas les reins solides financièrement, s'ils
n'ont pas un encadrement, une rigueur, une stratégie
et une organisation, ça va être très compliqué.
Vous n'avez fait que de la croissance interne ou vous
avez aussi racheté des boîtes ?
On n'a fait que de la croissance interne. et notre ob-
jectif actuel c'est de ne faire que ça.
Ah oui, vous ne voulez pas passer par le rachat de
boites ?
il faut trouver les moyens déjà et ensuite une société
qui a des méthodes de travail semblables aux nôtres
: nous privilégions la qualité de nos sites.
On dit souvent que pour construire un tissu d'ETI,d'en-
treprisesdetailleintermédiaire,çapasseforcémentpar
de la croissance externe.Vous n'y croyez pas vous ?
Non je n'y crois pas, non.
Vous travaillez principalement avec lesTPE et les PME.
Oui. artisans, commerçants...
Tous secteurs d'activités?
Oui.
Aujourd'hui, est-ce qu'il y aurait un nouveau marché
que vous voudriez attaquer en France ou à l'étranger ?
On est déjà en Belgique où il y a une filiale. Oui, il
y a un marché. Parce que si aujourd'hui je veux pas-
ser de 90 à 150 commerciaux c'est que j'ai trouvé
une autre idée de business toujours dans le web.
Pour l’instant il est trop tôt pour vous en parler...
Je pense que le support internet va devenir un sup-
port de communication, ou en tout cas un support
de publicité très important dans les années à venir.
Nous comptabilisons déjà plus 1 200 000 visiteurs
sur les sites que nous réalisons.
C'est un chiffre intéressant. Et les réseaux sociaux,
vous vous en servez ?
Pas encore. Ça fait partie d'une stratégie très pro-
chaine. Notre idée, avant tout, c'est d'apporter une
nouvelle offre à nos partenaires et que les sites de
nos clients puissent leur apporter personnellement
un plus par rapport à leur activité et que demain ça
devienne une source de rentabilité, de profit.
Est-ce qu'il y a un sujet particulier dont vous voudriez
aborder ?
Je suis très inquiet de voir le nombre de personnes
au chômage. aujourd'hui, du travail, il y en a dans
certaines branches. et malheureusement on n'arrive
pas à recruter. Je pense que le système n'est pas bon.
Nous devons nous battre pour recruter. Par exemple,
vous passez une annonce, vous avez dix rendez-
vous, il n'y en a que six qui vont se présenter, et les
quatre autres ne vont même pas vous appeler. Pour
nous la difficulté c'est le recrutement et le manque
de sérieux des gens qui postulent. il y a quelque
chose qui ne va pas.
Parleznousdevosactionsenmatièrederecrutement?
On passe par des annonces, que ce soit Pôle emploi,
Monster ou Regionjob sur internet. On travaille
également sur des supports papiers, des quotidiens,
des gratuits. On essaie de recruter par tous les
moyens et ça nous coute très cher aussi mais on est
en permanence en recrutement.
Tous les secteurs : développement, web-design?
Développement, ça dépend selon les besoins mais
web, technique... ça dépend des mois.
Aujourd'huitypiquementvousrecherchezquelsprofils?
Commerciaux, conseils en communication, respon-
sables de suivi clients…
Qu'est-ce que vous offrez à l'embauche en particulier ?
Un emploi et des perspectives d'évolution. Bon, un
emploi c'est déjà pas mal mais aujourd'hui c'est
presque les gens qui décident s'ils doivent travailler
chez vous ou pas. C'est ça le problème.
D'après vous,comment expliquer qu'il y ait autant de
gens qui désespèrent de ne pas trouver de boulot et
autant de dirigeants qui désespèrent de ne pas trouver
de compétences ?
Déjà, je pense que Pôle emploi est inadapté à notre
économie. aujourd'hui vous passez une annonce à
Pôle emploi et si vous ne rentrez pas par rapport au
code aPe, vous ne pouvez pas mettre ce que vous
voulez. Nous, par exemple, on est dans les dévelop-
pements de logiciels, et ce n'est pas facile de passer
des annonces commerciales… Tout est procédural
et ça devient compliqué. Je pense qu'après, ça dé-
pend des interlocuteurs. Mais vous avez beaucoup
de gens aujourd'hui qui se disent « bon je vais tou-
cher moins que ce que je touche actuellement au
chômage. » On offre un fixe, une voiture et le rem-
boursement des frais mais vous avez des gens pour
qui ça ne suffit pas !
C'est fou quand même ! Vous êtes partenaire des
écoles de commerce ?
Pas du tout, non.
Ils forment des jeunes très bien.
Oui mais on ne cherche pas des jeunes très diplômés
avec des attentes importantes en termes de salaire
et une évolution hiérarchique rapide : nous voulons
des personnes avec une certaine prestance pour ren-
contrer des chefs d’entreprise, une rigueur, et une
forte volonté de s’impliquer dans l’entreprise.
IVous êtes engagé dans le monde associatif ?
Nous reversons deux euros par site internet créé à
l'association Vaincre la mucoviscidose
Ah quand même!
Oui. Je crois que l'année dernière nous avons re-
versé douze mille euros.
Comment vous avez choisi cette association ?
Un jour, avec plusieurs collaborateurs, nous avons
décidé qu’il serait bien de participer à une cause car
personne n’est à l’abri du malheur. Nous avons
choisi différentes associations : la Croix Rouge, les
Restaurants du cœur, et puis nous avons opté pour
la mucoviscidose car deux collaborateurs de notre
société avaient dans leur entourage des personnes
concernées par cette maladie. Nos clients paient une
prestation et nous voulons que chaque mois ils se
disent que dans cette prestation il y a un montant
symbolique qui va à cette association. Tout le
monde participe. L'idée c'était de dire que chaque
client fait un geste car autour de lui, que ce soit dans
ses amis ou sa famille, il y a quelqu'un qui peut être
touché par la mucoviscidose.
C'est un petit clin geste, pour une cause importante.
Ce n'est pas grand chose par client mais avec tout
le monde ça représente un budget !
Vosconcurrentsontcegenrededémarcheégalement?
Non, pas à ma connaissance.
QUELQUES REFERENCES
REALISEES PAR LE GROUPE SITTI :
sITEs vITrINEs :
http://www.usofoot.com/
http://www.chateau-amboise.com/
http://www.freresibarboure.com/
http://www.tvbentreprises.com/
http://www.gardels-club.com
sITEs E-COmmErCE :
http://www.trancheemilitaire.com/
http://www.tapisdepoker.com/
http://www.fournishop.com/
http://www.cosmetique-discount.com/
http://www.luniversdeploum.com/
news N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010 / 10
Le logement social sera green ou ne sera pas
n GREEN BUSINESS
PAR AMÉLIE TRÉCHAUD
L'EXEMPLE D'UNE VILLE ENGAGÉE :
SAINT JEAN DE BRAYE
Les villes ne sont pas en reste. La commune de
Saint-Jean-de-Braye (45) est passée maître en l'art
de la construction des bâtiments basse consomma-
tion. en 2008, la ville a élaboré un programme
de construction de logements sociaux, version
« construction verte ». Bruno Malinverno, adjoint à
l'urbanisme de la ville ne cache pas son implication
dans le domaine et, non sans fierté, ajoute que le
premier chantier « vert », représentant au total une
quarantaine de logements sociaux dans la rue de
Soulas, sera livré fin 2011, début 2012. Même si le
coût d'un logement basse consommation est en
moyenne 15% plus élevé qu'un logement commun,
la solidarité finie toujours par prendre le dessus. Car
au final, ceux qui ont les revenus les plus modestes
sont ceux qui ont le plus besoin d’habitation à basse
consommation. ainsi, d'autres projets sont d'ores et
déjà en cours.
GROUPE VALLOIRE : LA SOLIDARITÉ, NOTRE VALEUR
AJOUTÉE
Bâtir Centre et Hamoval, deux entreprises sociales
pour l'habitat du Groupe Valloire montrent bien
l'exemple. Depuis 1996, le Groupe s'est inscrit dans
une démarche de développement durable en ne
construisant que des habitations certifiées Habitat
et environnement, garantissant un habitat collectif
de qualité en respect total avec l'environnement.
Pour la construction des logements sociaux, cette
certification, mise en place par Qualitel, est syno-
nyme de contraintes : « ça a un coût », rapporte Phi-
lippe Vareilles, directeur général du pôle
immobilier du Groupe Valloire à Orléans. Bien sûr,
construire un habitat respectueux de notre planète
n'est pas une mince affaire mais il y a deux raisons
à ce choix. Premièrement, « l'environnement, c'est
l'affaire de tous » et puis, « il ne faut pas oublier
que l'insertion du développement durable dans la
construction d'un logement social représente des
économies pour le locataire que ce soit sur l’eau,
l’électricité ou le chauffage ».
Les logements sociaux sont élaborés autour de sept
thèmes primordiaux comme la prise en compte de
l'environnement dans l'organisation du projet, l'éco-
nomie d'énergie, le choix des matériaux ou encore
la gestion de l'eau.
Le 20 octobre dernier, le Groupe Valloire organisait
une réunion au Clos de la Boêche, à Saint Jean de
la Ruelle. L'occasion de réunir, dans une ambiance
chaleureuse, les locataires de quarante huit loge-
ments sociaux pour les sensibiliser aux gestes verts
et aux caractéristiques écologiques de leurs loge-
ments. et Philippe Vareilles rajoute enfin : « Nous
développons des technologies innovantes, comme
par exemple les toitures végétalisées pour une meil-
leure intégration dans le paysage».
Désormais habiter une HLM c’est tendance, on est
loin des tours et des cages à lapin. C’est beau et
c’est écolo !
LA MAISON ÉCOLOGIQUE EN PAILLE (37)
La Maison écologique en paille est une réalisation
que s’est donnée pour mission l’association CRi à
Château Renault. L’objectif était de joindre l’utile
à l’écologique. L'appel à projet innovant avait été
lancé en 2006 par la préfecture de la région Centre.
L’idée est simple : permettre à un public en diffi-
culté de retrouver le chemin de travail en dévelop-
pant les compétences des salariés en matière de
construction écologique : pour faire du développe-
ment vraiment durable en faveur du logement social.
L’association compte huit permanents dont quatre
encadrants techniques, un encadrant technique/for-
mateur et un coordinateur d'actions sociales.
Le concept est simple : former des personnes en si-
tuation d'exclusion sur le maniement et la mise en
œuvre de matériaux dits écologiques. L'association
est pionnière en France en la matière : construire
un habitat social écologique en paille. autrement
dit, les personnes formées retrouvent du lien social
et apprennent - ou ré-apprennent - le goût du travail.
C'est enrichissant, d’un point de vue économique
d'abord, mais surtout d’un point de vue humain : les
salariés ont pour mission de construire de l'habitat
social pour une collectivité. Retrouver un job, c'est
retrouver une identité. L’identité passe aussi par les
mots « je suis maçon », ou « je suis électricien »
c’est sortir de la marginalité et le dire. Permettre à
un public de retrouver un emploi stable ou une for-
mation qualifiante, c'est tout l'intérêt de cette asso-
Novembre 2010, bienvenue dans le mois de l'économie sociale et solidaire : une formulation qui semble tout droit sortie du manuel de l’utopie pratique ! Pourtant,
bien que l’image d’Épinal du Gaulois egocentrique et peu tourné vers l’extérieur persiste, la France est aussi perçue comme la nation des droits de l’homme et de
la solidarité. Nulle autre nation au monde ne bénéficie d’un système social tel que le notre !
Alors finalement que dit-on de l’Hexagone ? Pour les Belges, nous resterions focalisés sur nos nombrils et en plus de cela, nous serions les rois de l'hypocrisie.
Toujours est-il qu'au royaume de la baguette et du vin, nous sommes de plus en plus nombreux à nous engager pour défendre deux causes que nous jugeons
justes: l’égalité sociale et le développement durable. En fusionnant ces deux concepts on crée la solidarité dont le principe n'est ni plus ni moins que de se faire
plaisir en faisant du bien.
ciation. Une association qui agit pour une bonne
cause en employant du personnel initié à la bonne
cause, c'est original. et ça fonctionne plutôt bien.
Un technicien encadre la formation et on compte en
moyenne une vingtaine de salariés en insertion à
mettre la main à la pâte. Les liens se forment, entre
eux mais aussi avec les entreprises spécialisées en
charpenterie, électricité ou en photovoltaïque, pré-
sentes sur le chantier. L'occasion peut-être, de trou-
ver un travail plus tard.
QUI FINANCE ?
Construire vert demeure encore cher. alors, l'asso-
ciation mise beaucoup sur le financement multi-par-
tenarial. Parmi les structures qui ont répondu
présentes: le Conseil Général d'indre-et-Loire, le
Pays de Loire Touraine dans le cadre de son projet
LeaDeR, ou encore la communauté de communes
du Castel Renaudais.
Les chantiers sont ouverts au public une demie jour-
née par semaine. Les visiteurs ont l'occasion de
communiquer avec les salariés et d'en apprendre un
peu plus sur les techniques et les matériaux verts.
Quand on dit que l'on fabrique une maison en paille,
les préjugés persistent : ce n'est pas solide, l'isolation
est inexistante ect. D'où la nécessité de sensibiliser
un public plutôt sceptique.
Les salariés construisent de manière saine et avec
des énergies renouvelables. ainsi, la paille, le chan-
vre, la chaux ou le bois n'ont plus de secret pour eux.
Sans parler de la récupération d'eau de pluie, de
l'énergie solaire ou de la biomasse car là aussi, ils
sont incollables.
Un an après le premier chantier, les résultats parlent
d'eux-mêmes : une salariée ayant participé au chan-
tier de la première maison s'est vue remettre les clés
en mai 2010. Ses collaborateurs, eux, ne peinent pas
à trouver du travail, que ce soit en lien direct avec
le secteur du bâtiment ou non.
Une deuxième construction de type 5 est en cours
sur la commune de Villedomer.
news11 / N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010
n WHERE IS BRIAN ?
Social housing will be green or will not be
THE EXAMPLE OF A COMMITTED TOWN:
SAINT JEAN DE BRAYE
Towns are not being left behind. The commune of
Saint-Jean-de-Braye (45) is a past master in the art
of constructing low consumption buildings. In 2008,
the town developed "green building" programme to
build social housing. Bruno Malinverno, deputy
mayor in charge of town planning, is only too happy
to discuss the town’s involvement in this field,
proudly adding that the first "green" project, repre-
senting a total of 40 social housing elements in rue
de Soulas, will be delivered at the end of 2011, start
of 2012. Even if the cost of low consumption housing
is an average of 15% higher than standard housing,
solidarity always ends up winning through. In the
end, people who are on the lowest incomes are the
ones who most need low consumption housing. The-
refore, other projects are already in progress.
GROUPE VALLOIRE: SOLIDARITY, OUR ADDED VALUE
Bâtir Centre and Hamoval, two Groupe Valloire so-
cial housing companies, are setting an example.
Since 1996 the Group has been involved in a sus-
tainable development approach by only building
housing certified Habitat et Environnement, gua-
ranteeing quality collective housing that fully res-
pects the environment.
When it comes to building social housing, this cer-
tification, which was set up by Qualitel, imposes a
certain number of constraints: “It does have a
cost”, says Philippe Vareilles, chief executive of the
Groupe Valloire property centre in Orléans. Of
course, building housing that respects our planet is
no small business, but there are two reasons for this
choice. First of all, “The environment is everyone’s
business” and then “we must not forget that inclu-
ding sustainable development in social housing
construction provides savings for tenants, whether
for water, electricity or heating".
Social housing is developed around seven vital
themes, such as taking account of the environment
when organising the project, energy saving, the
choice of materials or even water management.
The Groupe Valloire organised a meeting at Le Clos
de la Boêche, in Saint Jean de la Ruelle on 20th Oc-
tober. This provided an opportunity to bring toge-
ther tenants from forty eight social housing
buildings in a warm atmosphere to make them
aware of green actions and the ecological charac-
teristics of their housing. And Philippe Vareilles
adds: “We are developing innovative technologies,
such as plant-covered roofs for better integration
into the landscape". Living in council housing has
become trendy, far away from tower blocks and
rabbit hutches. It’s attractive and environmentally-
friendly!
THE ECOLOGICAL STRAW HOUSE.
The Ecological straw house is a project that be-
longs to the Association CRI in Château Renault.
The objective was to combine the functional with
the environmentally-friendly. The innovative call
for projects was launched in 2006 by the Centre Re-
gion’s prefecture. The idea is a simple one. It is in-
tended to enable a public in difficulty to get back
to work by developing employees’ ecological
construction skills: to carry out fully sustainable
development in favour of social housing. The asso-
ciation has eight permanent staff, including four
technical managers, one technical manager/trainer
and one social action coordinator.
November 2010, welcome to social and solidarity economy month: this formulation seems to have come straight out of a practical utopia manual! And yet, even
though the stereotype of the egocentric, inward-looking Gaul persists, France is also perceived as the nation of human rights and solidarity. No other nation in the
world benefits from a social system like ours!
So, in the end, what do people say about France? The Belgians think that we are still focused on our own navels and, what’s more, we’re the kings of hypocrisy.
And in the kingdom of the baguette and wine, more and more of us are ready to defend two causes that we consider just: social equality and sustainable develop-
ment. By merging these two concepts, we create solidarity whose principle is no more, no less than to enjoy ourselves by doing good.
The concept is simple: train people who have been
socially excluded to handle and implement “ecolo-
gical” materials. The association is a pioneer in
France in this area: building ecological social
housing made from straw. In other words, the peo-
ple who are trained recover a link with society and
discover - or rediscover - a taste for work. It is en-
riching, from an economic point of view first of all,
but above all from a human point of view: em-
ployees are set the task of building social housing
on behalf of an authority. Finding a job means fin-
ding an identity. Identity also involves being able
to say “I’m a builder” or “I’m an electrician”; it
means being able to get out of a difficult situation
and being able to say so. The whole advantage of
this association is to enable a specific public to find
a stable job or training programme that leads to a
qualification. An association which works for a
good cause, employing staff who has been initiated
into the good cause, is an original idea. And it is
one which works pretty well.
The training is supervised by a technician and
around twenty employees involved in the back to
work programme are ready to lend a hand. Links
are created between them but also with the compa-
nies who specify in carpentry, electricity or solar
panels, who are present on the site. This may give
them the chance of finding a job later.
WHO FINANCES IT?
Green building is still expensive. So, the association
sets great stored by multi-partner financing. Among
the structures who have answered the call are the
Conseil Général d'Indre-et-Loire, the Pays de Loire
Touraine, as part of its LEADER project, or the Cas-
tel Renaudais community of communes.
The sites are open to the public one half day per
week. Visitors can talk to employees and learn a lit-
tle more about green techniques and materials.
Some prejudices still remain when you say that you
are building a house out of straw: it’s not solid,
there’s no insulation, etc. This is why there is need
to generate awareness within a public which is still
mostly sceptical.
The employees build housing in a healthy way with
renewable energies. So straw, hemp, lime or wood
have no secrets for them. This is without mentioning
rain water recovery, solar power or biomass, as
these are all part of it too.
One year after the first site, the results speak for
themselves: an employee who took part in the site
to build the first house received the keys in May
2010. His colleagues haven’t been slow to find work
either, whether in the building sector or not.
A second 4-bedroom house is being built in the com-
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news N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010 / 12
n TOUS EGAUX, TOUS ENTREPRENEURS
PAR AMÉLIE TRÉCHAUD
Des étoiles plein le ciel
Dirigeants, chargés de communication, organisateurs d’événements.... Et si vous faisiez de vos événements des moments magiques et inoubliables ? Optez pour un spectacle où les
battements de votre cœur viendront donner la réplique aux « bam », « boum », et « wouah.... ! » sous une pluie de lumières inondant les cieux. Particuliers, professionnels : VISA POUR
L'IMAGE fait de votre événement un rêve devenu réalité.
Des clients qui en redemandent, qui recommandent,
qui offrent une coupe de champagne aux artificiers
après leur prestation, voilà la preuve de la réussite.
«Peut-être qu'ils sont encore sous le choc », précise
Jean, car c'est un choc de s'évader totalement pendant
un instant. Toujours est-il qu'une année sur l'autre cer-
tains clients reviennent vers Visa pour l’image pour
l'anniversaire d'un oncle, d'une sœur ou d'un neveu.
et la société qui, au départ, se voulait régionale, de-
vient peu à peu nationale car le bouche-à-oreille fait
son effet. il n'y a pas meilleure publicité que celle du
vécu.
ET LA CRISE DANS TOUT ÇA ?
2009 a été une rude année pour l'entreprise, qui relève
bien la tête. Un mariage ou toute autre fête est un
moyen d'oublier les problèmes de tous les jours.
alors, on mise sur le meilleur, on veut épater
ses invités et on s'étonne presque d'être épaté
aussi. Car les organisateurs d'événements
savent parfaitement quel feu d'artifice ils
ont choisi pour leur soirée mais l'émo-
tion demeure, du début à la fin.
DES PROJETS PLEIN LA TÊTE
ViSa POUR L'iMaGe vit avec son
temps. aujourd'hui Jean se lance dans
la création d’un site internet e-commerce.
Le but est d'agrandir la société en propo-
sant l'achat en ligne de plusieurs produits :
décoration, feux, spectacles en démocratisant les
prix.
Homme de passion, Jean est aussi un homme de
cœur: en 2010 il offre à l'associationaDeLCentre un
spectacle d'artifice d'intérieur, agrémenté de plusieurs
effets pyrotechniques : lancé de cœurs blancs et autres
paillettes, qui sont également proposés pour des fêtes
privées.
et l'association ne peine pas à le convaincre car aider
des enfants malades, ça n'a pas de prix.
Le calendrier 2011 de Visa pour l’image est presque
complet donc si vous avez besoin d'un feu d'artifice
pour égayer votre événement, il faut s'y prendre à
l'avance. a bon entendeur …
Pour un moment inoubliable !
www.visapourlimage.fr
Thierry Huguet
PROFESSION : VENDEUR DE RÊVE
L’étincelle qui brille dans les yeux de Jean Rabier fait
chaud au cœur. D’ailleurs, des étincelles, il en a fait
son métier. Jean Rabier vend du rêve, il en vend, sous
forme de bouquets finaux et autres feux d'artifice. Ce
chef d'entreprise dirige ViSaPOUR L'iMaGe depuis
quatre ans. Son savoir-faire s'est bonifié avec le temps,
et du même coup ses références clients aussi !
il commence son parcours comme intermittent du
spectacle et évolue au sein des plus grands domaines
où l’attraction et le loisir sont rois, tel que le Puy du
Fou, spectacle historique du château de Saint-Fargeau.
en 1993, il se spécialise dans l'artifice d'intérieur. Le
but : faire de chaque spectacle un moment inoubliable.
Mission réussie : le jeune homme travaille pour le
concert de plusieurs artistes.
Quelques années plus tard, Jean fait une agréable ren-
contre : celle des frères Guyot, de véritables défen-
seurs du patrimoine. Les pierres sont leur passion et
ils ont l'art et la manière de les rendre vivantes à l'aide
de mise en scène. Jean travaille pour ces deux
hommes comme régisseur sur plusieurs spectacles de
sons et lumières.
en 2004, Jean crée une association, ViSa POUR
L'iMaGe, qui deviendra une entreprise en 2007, ainsi
que son site internet www.visapourlimage.fr. il passe
alors de l'autre côté de la scène; c'est au ciel désormais
qu'il insufflera la vie. Son originalité ? Organiser des
feux d'artifice pour les professionnels, comme pour
les particuliers. encore une fois, les références parlent
d'elles-mêmes : Carrefour, Mercedes, Château de
Chantilly, Longchamps.
Les particuliers ne sont pas oubliés et optent pour ses
services à l’occasion d’un anniversaire ou d’une
union.
CÔTÉ COULISSES
L'entreprise mise tout sur son identité visuelle et sur
son savoir-faire, car l’art de l'émotion reste l’élément
le plus délicat. L’artificier est un artiste qui maîtrise
l’art difficile de l’alchimie : transformer les feux en
émotions. La partie n’est jamais gagnée avant la fin
du spectacle. Le silence de la foule doit faire écho aux
crépitements du ciel, et, c’est d’une exclamation col-
lective qu’elle doit encore confesser « c'était mieux
qu'au 14 juillet » pour que Jean, à son tour, soit com-
blé... Ses victoires sont payées de l’or du silence.
Quand pas un bruit ne vient déranger l’explosion c’est
que le pari a été remporté. Ce n’est qu’à ce moment
précis, qu’un spectacle revêt un nouvel habit : le
triomphe.
Mais l’art est aussi technique. en ce qui concerne la
conception des feux, ViSaPOUR L'iMaGe crée ses
tableaux et personnalise ses feux à la demande du
client. Si un client veut un feu en or, il l'aura. « Pour
faire la fête, il faut que ça brille », rajoute le chef d'en-
treprise.
ViSaPOUR L'iMaGe propose également la création
de lettres de feu. Les jeunes mariés sont toujours épa-
tés par le rendu de l'effet. « Comme un caillou d’or et
de feu que Dieu jette avec une fronde au front noir de
la nuit » dirait Victor Hugo. alors, inévitablement, il
y a un prix : quatre jours de travail intensif.
Mais, l'entreprise organise bien plus que de simples
feux d'artifice. Jean fait de la mise en scène où se mé-
temps il peut de tout faire oublier aux gens ? Une mu-
sique qui prend aux tripes, un spectacle lumineux qui
éblouit, des étoiles dans les yeux : voilà le secret d'un
feu réussi.
Car un feu d'artifice, c'est de l'art. Un art éphémère
mais un art mémorable. Certes, le feu ne dure qu'un
instant mais pendant combien de temps en parlerez-
vous ? La mémoire c'est un peu comme une boite qui
renferme des choses précieuses que l'on n'ouvre que
rarement pour préserver leurs valeurs. Car, quand un
événement reste ancré en elle, c'est qu'il a marqué, en
bien ou en mal et dans le cas de Jean : « je n'ai jamais
eu de problème avec mes clients ».
langent sons, éclairages et feux d'artifice. On appelle
cela la pyromélodie. Quelques thèmes qui rencontrent
un succès : Pirates des caraïbes, 1492 : Conquest Of
Paradise ou encore la Voix des anges.
LES PRESTATIONS
Mariages, anniversaires, cérémonies, 14 juillet, 15
août ou encore lancement de produits sont des occa-
sions idéales pour orner le ciel de milliers de paillettes
de toutes les couleurs. Du côté des principaux clients
on retrouve les particuliers, les mairies, les châteaux,
les domaines, les entreprises...
UN SAVOIR-FAIRE MAÎTRISÉ
Un feu d'artifice, c'est toujours un moment magique.
Ça claque, ça fait du bruit, ça pétille, ça siffle et ça im-
pressionne les petits comme les grands. Mais il ne faut
pas oublier qu'un artificier ne manipule rien d'autre
que des bombes. La sécurité, c'est l'élément primordial
pour Jean qui est intransigeant sur ce point : la vérifi-
cation des contraintes environnementales (superficie
de l'endroit, vérification des objets obstacles...) est
obligatoire avant d'accepter une prestation. Bien en-
tendu, Jean est titulaire du K4, le certificat d'artificier
officiel l'autorisant à être le seul à manipuler ces objets
détonants.
autrement dit, tout le monde ne peut pas se prétendre
artificier même si c'est une profession qui attire: « la
plupart des jeunes veulent faire ce que je fais parce
qu'ils trouvent qu'un feu d'artifice, c'est beau». Jean
met en garde : outre les contraintes techniques, sécu-
ritaires et logistiques que présentent ce métier, il faut
également prendre en compte le facteur familial car
un artificier travaille tard le soir et ses prestations se
déroulent surtout le week-end. L'homme ne compte
peut-être pas ses heures car il fait ses 35 heures de tra-
vail en un weekend mais, comme il aime à le dire:
« j'y mets mon cœur et ma passion. Je suis épanoui ».
COMBIEN ÇA COÛTE ?
Les prix sont variables car ViSa POUR L'iMaGe
fait du sur-mesure. Globalement, l'enveloppe
moyenne tourne autour de 1600 à 2500 euros pour un
feu d'artifice qui comprend le matériel, l'installation,
le tir, les artificiers et l'assurance.
« Pour un bon feu, il faut prévoir au minimum 1290
euros ». Une somme abordable donc, pour une pres-
tation qui en met plein la vue pendant une dizaine de
minutes. Mais cela n'empêche pas Jean de créer un feu
d'une demi-heure pour un budget plus élevé et inver-
sement. encore une fois, tout est personnalisable.
L'entreprise propose également des spectacles pyro-
techniques « prêts à tirer » qui ne nécessitent pas l'in-
tervention d'un artificier. Le client peut alors choisir
un pack à un prix attractif pour un feu qui durera de
deux à cinq minutes. et ViSa POUR L'iMaGe sait
faire plaisir : lorsque le budget du client atteint une
certaine somme, l'entreprise offre volontiers des
bombes cœur...
DES RETOURS QUI VALENT TOUT
Pirates des caraïbes, Passion ou encore Romance sont
des thèmes qui fonctionnent bien. Jean est inondé par
les retours de clients épatés, émus, abasourdis. au-
jourd'hui, qui est capable de dire qu'en dix minutes de
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  • 1. D I R I G E A N T S I B U S I N E S S I R E G I O N C E N T R E newsVanessa de Broucker Olivier de La Ferté Arnaud Alacir COUP DE COEUR / COUP DE GUEULE... P.5 CRÉAD’OR P.6 2 nouveaux candidats Les infos économiques en région Centre EN ACTU P.3 RENCONTRE À LA UNE P. 8 José Tomas TWIDECO news DIrECTrICE DE la puBlICaTION Lucie BRASSEUR réDaCTION Lucie BRASSEUR parTENarIaT & aNNONCEurs : Mélanie PAtRigEon maquETTE : AM conSULtAnt édité par : Twideco sarl au capital de 5000 € RcS orléans 503 309 718. 18 rue Bernard palissy - 45 800 saint Jean de Braye standard : 02.38.55.82.44 www.twideco.tv Imprimerie : Roto centre / SARAn (45) routage : Dautry tromas / oRLÉAnS (45) infoRMAtionS LÉgALES : Ce bimensuel est imprimé à 10 000 ex (dont 8000 envoyés nominativement aux dirigeants d’entreprise de la région Cen- tre.). N° IssN 2107-3392 Dépôt légal à parution SOMMaiRe Lundi 15 novembre 2010 N°15En partenariat avec www.twideco.com La Chambre régionale de l’econo- mie sociale et solidaire du Centre organise en novembre la 3ème édi- tion nationale du Mois de l’econo- mie sociale et solidaire qui se tient partout en France et regroupe près 100manifestationsenrégionCentre. Le Mois de l’économie sociale et so- lidaire, c’est en région Centre : • plus de 90 manifestations organi- sées grâce à la mobilisation de près de 80 organisateurs en région Cen- tre; près de 800 sur toute la France • plus de 3 000 participants atten- dus ; et 125 000 participants sur toute la France • 10 thématiques clés pour répon- dre aux besoins de chaque citoyen • une édition qui s’inscrit dans la mise en place d’un rapport gouver- nemental : le rapport vercamer un mois pour découvrir une écono- mie qui a du sens. en novembre 2010, les acteurs de l’economiesocialeetsolidairedela régionCentrevontàlarencontredu grand public pour leur faire décou- vrir une économie qui « sait où elle va ». parmi eux, la Mutualité Fran- çaise, Les entreprises coopératives, La Zéco desAcacias, Les Jardins de cocagne, la Caisse d’epargne,Terre de Liens, la Ligue de l’enseigne- ment, la Macif, et bien d’autres… Au programme,plus de90manifes- tations prévues en région Centre recouvrant tous les thèmes du quo- tidien : travailler / consommer, se loger, éduquer et apprendre, entre- prendre et épargner, investir, aider et soigner, s’évader et participer, participer et coopérer, préserver, s’informeretcommuniquer,…L’en- semble de ces manifestations est coordonné par la Chambre régio- nale de l’economie sociale et soli- daire du Centre. retrouvez le programme complet de la manifestation www.lemois- ess.org TesTé pOur vOus CULTURE & VOUS... P. 14 José TomasPDG DU GROUPE SITTI RENCONTRE AVEC José Tomas est un homme hyper actif, motivé, pour qui l’énergie n’est pas un mot vide de sens. On pourrait le surnommer Mister 100.000 volts. Homme d’aventures, on le découvre : restaurateur ou carrossier à Saint Martin, puis spécialiste de la télésurveillance ou de la sauvegarde de données avant de créer le groupe Sitti. José est un opportuniste, au sens noble du terme, le serial entre- preneur sait saisir une opportunité quand elle murmure à son oreille. Natif de la nation de Camões, il aura parcouru la France avant d’installer son siège à Tours. Depuis, il a créé 18 agences en France, est présent dans 3 pays et compte 230 collaborateurs. Une réussite économique régionale telle qu’on aime à les présen- ter. Rencontre. GREEN BUSINESS P. 10 Le logement social sera green ou ne sera pas WHERE IS BRIAN ? P. 11 Social housing will be green or will not be TOUS ÉGAUX, TOUS ENTREPRENEURS P. 12 Visa pour l’image SPORT BUSINESS P. 15 handball Open de Tennis de l’Orléanais
  • 2. news N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010 / 2 Chers lecteurs, Twideco grandit. Certains d’entres vous l’ont compris, beaucoup le savent déjà Twideco News change de formule. après presque une année, 15 numéros exactement, nous avons fait le choix de changer la formule. Vous êtes de plus en plus nombreux à nous demander de vous abonner et nous en sommes vraiment très fières : résultat le modèle économique ne peut plus soutenir le projet. C’est aussi simple que ça, pour que nous puissions tous continuer de le lire, la rédaction a choisi de passer du sys- tème gratuit au système payant. Mais pas de panique, si la formule change, les valeurs de- meurent. Notre objectif est toujours de valori- ser le monde économique local, relayer les manifestations que vous, dirigeants, organisez, mettre en lumière les initiatives solidaires ou innovantes, bref nous souhaitons continuer de parler de vous. Petit à petit, nous lançons de nouveaux projets et de nouvelles rubriques. au chapitre des projets nous avons lancé, en septembre, en partenariat avec WomUp, so- ciété tourangelle, monreseaubusiness.com. Ce réseau social virtuel a pour objectif de créer un lieu unique d’échange de savoirs, de compé- tences, de rencontres online à tous les acteurs du monde économique régional. Nous tablons sur les 2000 inscrits d’ici la fin de l’année avec, dès les beaux jours, l’organisation des apéros de l’eco chez nos restaurateurs cafe- tiers partenaires. au même chapitre, nous avons beaucoup d’idées et de projets qui prendront corps au cours de l’année 2011. au chapitre des rubriques, vous avez constaté que depuis quelques numéros nous accompa- gnons les clubs de partenaires sportifs de ma- nière plus précise et relayons régulièrement les informations liées à la vie des clubs régionaux. Quand je dis que quand on parle d’éco, on parle de tout ! Cette semaine nous lançons également une nouvelle rubrique, « Where is Brian ». ainsi, chaque quinzaine vous découvrirez un article de fond avec, sur la page en regard, sa traduc- tion in english. L’Objectif est de permettre à nos lecteurs francophones de travailler leur maîtrise de la langue de Shakespeare, à nos n ÉDITO PAR LUCIE BRASSEUR étu- diants de trou- ver un sup- port original et basé sur une thématique à la fois économique et de proximité. enfin, nos lecteurs non franco- phones, tels que les collabo- rateurs des nombreuses entreprises étrangères basées en région, auront eux aussi le plaisir de découvrir la vivacité économique du territoire. en quelques mois, à peine quelques années, nous avons franchi des montages, dépassé des barrières qui paraissaient insurmontables et nous avons donné la parole à des centaines, pour ne pas dire des milliers de dirigeants lo- caux. Notre objectif perdure, vous donner en- core plus la parole et vous ne serez pas déçus des surprises que nous préparons. en attendant, abonnez-vous*. Amitiés, Lucie Brasseur *en vous abonnant avant le 31/12/10 vous bé- néficiez de 50% de remise sur une insertion publicitaire. Ah bon ? Et vous...
  • 3. news3 / N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010 n ACTUS VENDREDI 22 OCTOBRE, MALESHERBES Inauguration de K-Zymex Marianne DUBOIS, Député de la 5ème circonscription du Loiret, Carole CANETTE, 12ème Vice-présidente du Conseil Régional du Centre, Yves BROUSSOUX, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret, Marie-Françoise FAUTRAT, Prési- dente de la Communauté de Communes du Malesherbois et Michel GUERIN, Maire de Malesherbes, ont inauguré la société malesherboise K-Zymex, aux côtés de son Prési- dent, Sylvain CAMUS. Dans leurs discours, ils ont souligné l’importance d’être présents en ce jour, K-Zymex étant un symbole fort de reprise économique locale. Ils ont par ailleurs été touchés par le lien affectif unissant les salariés et l’entreprise. Les invités ont découvert les ateliers de production d’emballages plastique qui fabri- quent sacs, films, gaines, etc. Ils ont pu constater que la matière première, des billes de polyéthylène, est chauffée et mélangée et se transforme en pâte. Celle-ci est ensuite soufflée pour former une gaine (bulle étirée vers le haut). La taille de la bulle est ajustable, à la demande, au millimètre près. Pour l’extrusion, des couleurs et des additifs peuvent être ajoutés (ex : anti-UV, anti- statique…). Les machines de sacheries effectuent ensuite les coupes et les soudures de fonds de sacs (pour les sacs, les feuilles et les manchons). K-Zymex dispose également de trois presses destinées à la macro-perforation et aux souf- flets pour faire de la découpe : trous d’aérations, poignées… Depuis sa reprise en avril dernier par le fonds d’investissement orléanais Arpeggio, la so- ciété GM Caisimex, devenue K-Zymex, a changé d’identité : un nom plus moderne, une charte graphique toute en couleurs. Cette nouvelle identité est aussi synonyme d’un nouvel élan et d’une nouvelle dynamique. Dotée d’une expérience de 60 ans dans la production et la commercialisation d’emballages souples en plastique, la société met en place une stratégie gagnante pour devenir le leader national sur le marché des petites séries livrées rapidement et proposer un haut niveau de qualité de prestations. En 6 mois, K-Zymex a déjà multiplié son chiffre d’affaires par trois. Sylvain CAMUS a sou- ligné qu’il y aurait 15 salariés de plus d’ici 3 ans et que de prochains investissements per- mettraient d’acquérir de nouvelles machines. Sylvain CAMUS, président, attentif à la responsabilité sociétale, a rappelé qu’il a également mis en œuvre des politiques ressources humaines et environnementale. K-Zymex intègre ainsi de nouvelles matières, à base de fécule ou d’amidon, destinées à remplacer à terme celles issues du pétrole. Par ailleurs, au travers d’un système de management exigeant, K-Zymex développe une démarche d’amélioration continue pour satisfaire au mieux ses clients. Enfin, du 22 au 25 novembre, K-Zymex sera présent sur le salon international de l’embal- lage qui se déroulera à Villepinte. Vous pouvez retrouver plus d’information sur le site Internet www.k-zymex.fr ou sur la page facebook « KZymex ». Confidences pour confidences,j'habite un petit village de campagne, à une quarantaine de kilomètres de l'université. J'ai grandi bercée au son des tracteurs, reniflant l'odeur délicate du blé fraichement mois- sonné et mon occupation favorite était de guetter les têtards de la mare communale, une éprouvette à la main! mon premier mot aurait pu être « champs » tel- lement mon village est rural. Non, je ne me prends pas pour george sand,rassurez-vous.Tout cela c'est pour vous dire que mon village est un des premiers touchés par la pénurie d'essence car il est loin de tout. En bonne étudiante que je suis, je prends toutes mes précautions pour ne rater aucun cours. seulement voilà,il me reste en tout et pour tout 30km à parcourir et après, c'est panne sèche! Coup de chance,je surprends mon voisin (passé maî- tre en l'art du commérage), raconter à la gentille mamie du coin,qu'une station service a été réappro- visionnée à quelques kilomètres de là. Je saisi donc l'occasion en murmurant à ma titine de tenir bon jusqu'à la station. une fois arrivée et après une que- relle mouvementée avec un jeune cadre pressé qui voulait me passer devant (le pauvre ne savait pas sur qui il tombait!),je remplis mon réservoir des 40 euros autorisés. voilà, une bonne chose de faite! Je rentre donc chez moi prendre mon ordinateur,- les étudiants d'aujourd'hui sont modernes -, et je file à la fac avec un Jimmy Hendrix – les étudiants sont aussi nostal- giques- à fond les ballons dans la voiture. lundi : les cours sont assurés dans le calme. après cinq années étudiantes,je suis surprise de ne pas en- tendre la grogne des étudiants, adeptes des mouve- ments sociaux, retentir dans les locaux. mercredi : quelle naïve je peux faire! après mes 40 km de route, j'arrive devant la faculté de lettres et je ne peux que me résoudre à tourner les talons : l'en- trée est bloquée ! Oui, je sais, la retraite est repoussée de 2 ans, la france va mal, le chômage bat son plein … Je suis lasse depuis tant d'années de devoir tenir tête à des jeunes enragés! par peur de me faire mordre, je pré- fère rentrer au chaud. Demain, j'irai faire un tour sur facebook pour voir si ça vaut la peine de vider 1/5 de mon plein de gazole si convoité. merci les réseaux sociaux! Retrouvez désormais chaque semaine les tribu- lations d’un élève en alternance et donnez-nous vos avis par mail : contact@twideco.com LeS TRiBULaTiONS D’UNe éTUDiaNTe eN aLTeRNaNCe Ah, la France et ses mouvements sociaux... l LE GROUPE LA BOUCHERIE VIENT D'OUVRIR SON 75ÈME RESTAURANT À TOURS avec l’arrivée de la Boucherie sur la rocade Nord de Tours, le trio des grandes chaînes de restauration grill est au complet. Inauguré le 19 octobre, le restau- rant la Boucherie a ouvert ses portes le 20 octobre 2010.avis aux amateurs ! 260 ClIENTs sErvIs CHaquE JOur Deux ans jour pour jour après l’ouverture du restaurant la Boucherie de saran/Orléans, Damien vallar inaugure la Boucherie Tours. avec une capacité d’accueil de 180 places assises, le restaurateur compte bien accueillir 260 clients par jour. un objectif largement atteint à saran qui sert en moyenne 300 couverts/jour. uNE CarTE DéDIéE aux amaTEurs un succès largement expliqué par une carte de produits carnés de grande qualité, une sélection des meil- leures références de la cuisine française, des salades généreuses, des desserts maison, des grands crus et d’excellents cépages à prix serrés… et une addition somme toute raisonnable (20 à 22 €/personne pour un repas complet). uNE équIpE DE 30 prOfEssIONNEls le service est assuré par 30 professionnels de la restauration. 7 jours/7, entourés d’une brigade de garçons bouchers, les consommateurs s’initieront au louchebem (argot des bouchers) au fil du service. La Boucherie - 287, av André Maginot - 37000 Tours - tel. : 02 47 466 466 l
  • 4. news N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010 / 4 n ACTUS DU 22 AU 25 NOVEMBRE 2010 Semaine de l’Insertion Professionnelle Nouvelle Edition 2010 Sur les différents sites de l’université : Grandmont, Tanneurs, Deux Lions, IUT de Tours et de Blois. Cette année encore, l’université François-Rabelais de Tours répond présente à une de ses missions principales d’aide à l’insertion professionnelle de ses étudiants et diplômés. La Semaine de l’Insertion Professionnelle, réelle rencontre entre l’université et les entreprises, est une véritable opportunité pour les étudiants de décrocher un stage, un emploi et de nombreux conseils de professionnels… Au menu : à découvrir sur le site www.sip.univ-tours.fr - Forum des Entreprises : plus d’une soixantaine d’entreprises présentes le mercredi 24 novembre de 13h30 à 17h30 sur le site Grandmont bat E1 : le temps fort de la semaine. - Conférences : 3 thèmes proposés : Mobilité Internationale ; Le stage : comment valoriser cette expérience ? ; Réseaux sociaux et e-recrutement. - Tables Rondes « Métiers » : témoi- gnages d’anciens étudiants et de pro- fessionnels de tous secteurs d’activité - Training Job Dating: des simulations d’entretiens de recrutement devant de vrais professionnels - Ateliers CV et Lettres de motivation : des conseils pratiques pour capter l’attention d’un recruteur. Offrir aux étudiants toutes les chances de réussir leur entrée dans le monde du travail, Valoriser les formations universitaires auprès des professionnels, voilà les conditions d’un partenariat réussi ! 2ème Palmarès de la Construction Bois en région Centre Fort de son précédent succès en 2008, Arbocentre lance sa 2ème édition du Palmarès de la Construction Bois en région Centre. Ce Palmarès a pour but de promouvoir les réalisations et constructions bois régionales les plus performantes et les plus abouties, livrées, entre le 1er janvier 2008 et le 1er septembre 2010. Le bois est le matériau principal ou le matériau de structure des projets soumis. Les lauréats seront élus par les votes recueillis auprès du public sur le site internet d’Arbocentre pour le Grand Prix du Public. La soirée de remise des prix aura lieu le 10 décembre 2010. Le Grand Prix du Public récompensera la réalisation qui aura reçue le plus grand nombre de votes par internet. Vous pouvez dès à présent soutenir votre candidat préféré en vous connectant sur le site internet : www.arbocentre.asso.fr Les autres prix seront décernés lors de la soirée de remise des prix le 10 décembre 2010. CATEGORIES • Grand prix du bâtiment neuf • Grand prix de la rénovation, réhabilitation, extension, surélévation • Grand prix des autres réalisations • Grand prix de la réalisation au plus faible coût carbone • Grand prix de l’efficacité énergétique • Grand prix de l’utilisation de bois local et/ou certifié • Grand prix du public Nous vous invitons à aller voir les réalisation nominées sur le site d’Arbocentre ça vaut le détour de l’école maternelle en passant par l’extension de la maison d’habitation, la construction en bois atteste qu’élégance rime bien avec protection de l’environnement. l SÉLECTIONS RÉGIONALES DES 41ÈMES OLYMPIADES DES MÉTIERS : 48 LAURÉATS DE LA RÉGION IRONT DISPUTER LES FINALES NATIONALES À PARIS les sélections régionales des 41èmes Olympiades des métiers, organisées par la région Centre et ses par- tenaires à Bourges (palais d’auron) les 21 et 22 octobre 2010, ont rassemblé 250 jeunes de la région venus concourir dans l’un des 45 métiers en compétition. la proclamation des résultats a eu lieu aujourd’hui, à 18h30, par Chantal rEBOuT, vice-présidente déléguée à l’Education et aux lycées, en présence d’Isabelle gauDrON, vice-présidente déléguée à l’apprentissage et à la formation professionnelle, de michèle rIvET, vice-présidente déléguée au projet de développement rural et d’agnès sINsOulIEr-BIgOT, Conseillère régionale. les jeunes ayant obtenu la première place du classement forment ainsi l’équipe de la région Centre qui ira disputer les finales nationales à paris du 3 au 5 février 2011. la compétition internationale se déroulera à londres (grande Bretagne) du 5 au 10 octobre 2011. ll FONDS RÉGIONAL D’AMORÇAGE ASSOCIATIF : UNE IMPULSION POUR LES JEUNES ASSOCIATIONS lancement le jeudi 25 novembre 2010, de 14h à 16h au Conseil régional du Centre – 9 rue saint-pierre lentin salle Cp1 – Cp2 Dans le cadre du mois de l’Economie sociale et soli- daire en région Centre, Centr’actif présente un nou- veau produit : le fonds d’amorçage associatif (faa) sera dévoilé au public le 25 novembre 2010 à 14h, dans les locaux du Conseil régional. le financeur solidaire Centr’actif, membre du réseau france active, se concentrait jusque-là sur l’accom- pagnement financier des associations et entreprises solidaires en voie de développement. mobilisé face à la crise, il se tourne à présent du côté des petites as- sociations ne disposant pas encore d’une visibilité suf- fisante pour obtenir des financements à moyen terme, et propose un nouveau dispositif pour leur mettre, à elles aussi, le pied à l’étrier. le fonds d’amorçage associatif s’adresse aux asso- ciations s’inscrivant dans une démarche d’utilité so- ciale, dont le modèle est encore fragile et l’activité économique encore faible, et qui cherchent à créer ou à pérenniser, sur leur territoire, un premier emploi. systématiquement assorti d’une action d’accompa- gnement et de la conclusion d’un contrat d’objectifs entre l’association et Centr’actif, le financement est d’un montant compris entre 5000 et 10 000€, pour une durée d’apport de 12 mois, renouvelable et pou- vant être portée à 18 mois. votre petite association souhaite créer de l’emploi, consolider son modèle économique ? pensez au fonds d’amorçage associatif ! Contact : c.barreau@centractif.fr ou s.derais@centractif.fr - http://centractif.fr/ l l EN 2010, LA LAITERIE DE SAINT DENIS DE L’HOTEL (45) LANCE SES PRÉFORMES À BASE DE PET RECYCLÉ ! 2009 fut marquée par la création de la première pré- forme bicouches pouvant être soufflée en bouteille de lait sans opercule avec une barrière totale à la lumière, ainsi que par la mise en place de notre ligne bouteilles révolutionnaire utilisant un système désinfection sèche des préformes. En 2010, dans cette même dynamique écologique, la lsDH propose à ses clients l’intégration de pET recy- clé dans ses préformes. Ce choix s’inscrit notamment dans la politique de la lsDH de développement dura- ble : l’équipe de la laiterie travaille à la réduction de l’ensemble de ses déchets à la source, et cela passe par l’utilisation d’emballages éco-conçus.la préforme bicouches permettait déjà la suppression de l’opercule et une réduction de 40 tonnes d’aluminium par an, un allégement du poids de l’emballage complet compris entre 20 et 30 % ainsi que la diminution de l’énergie utilisée pour sa fabrication et son transport ; dès la fin de l’année, la lsDH proposera des préformes mono- couches et bicouches composées à 25 % de pET re- cyclé, diminuant ainsi l’impact environnemental sur l’épuisement des ressources fossiles. la lsDH a fait de l’innovation produit et emballage son axe prioritaire de développement et est convain- cue qu’aujourd’hui, cela passe indéniablement par une réflexion autour des ressources durables. En uti- lisant ses nouvelles préformes en pET recyclé,la lsDH souhaite combiner qualité et innovation, en proposant des « solutions durables ». www.lsdh.fr l
  • 5. news5 / N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010 L’ESPACE DE PAROLE LIBRE ENTIÈREMENT DÉDIÉ AUX DIRIGEANTS Du 18 au 24 octobre 2010 s’est déroulé l’Open de Tennis d’Or- léans,très bel événement sportif qui contribue au rayonnement de notre région. une centaine d’entreprises et de collectivités ont été partenaires de cette 6ème édition. pour se démarquer de leurs concurrents et accroître leur ré- seau, de nombreuses entre- prises parrainent aujourd’hui des Clubs de sport (basket,foot- ball, rugby, handball…) ou sont membres de clubs affaires fi- nançant le sport (sOCa 45). Etre partenaire d’un événement ou d’un Club, c’est associer le nom de son entreprise aux va- leurs positives véhiculées par le monde du sport et bénéficier de la médiatisation. le milieu sportif est également un moment d’échange et de ré- seaux qui permet de rencontrer ses clients et ses partenaires dans un cadre différent. mais est-ce suffisant pour réali- ser une bonne communication ? la communication joue un rôle fondamental pour que la cible du marché puisse retenir le nom d’une entreprise,d’une marque, d’un produit, d’un service. une bonne communication passe avant tout par une straté- gie bien pensée,au regard de la cible à atteindre et du message à véhiculer. un plan de communication construit assure une meilleure visibilité de l’entreprise tout au long de l’année. par ailleurs, orchestrées de façon stratégique, les relations presse apportent des résultats sans équivalent sur la notoriété de votre entreprise et du mes- sage que vous souhaitez véhi- culer. En délivrant le bon mes- sage au bon moment et au bon interlocuteur,votre discours sera valorisé et optimisera les retom- bées médiatiques. les relations presse sont l’un des outils de promotion les plus efficaces et les moins coûteux. N’oublions pas que le message est la pierre angulaire d’une communication réussie ! arpeggio est un fonds privé de développement territorial dont l’objectif est d’accompagner les dirigeants des petites et moyennes entreprises dans la définition de leur stratégie,le fi- nancement du cycle d’exploita- tion et le développement opérationnel. arpeggio Conseil, branche opérationnelle du groupe,propose des prestations dans l’élaboration de la straté- gie,la communication éditoriale, la communication Web et les relations presse / relations pu- bliques. laissez-nous prendre votre communication en main pour mieux vous concentrer sur votre cœur de métier ! http://www.arpeggio-capital.fr COUP DE GUEULE / COUP DE CŒUR mesdames et messieurs, Nous venons de traverser une crise sans précédent depuis la deuxième guerre mondiale, confirmée par les journalistes économiques, l’ensemble des chefs d’entreprise et les sala- riés ayant le plus d’expérience. Je pense que seules les per- sonnes qui ont été touchées di- rectement s’en sont réellement rendu compte ! Je veux parler des salariés qui ont été mis au chômage partiel, qui ont supporté des réduc- tions de salaire, ou pire, qui ont perdu leur emploi, dans tous les cas qui ont perdu du pou- voir d’achat, et de façon subs- tantielle ! Je voudrais aussi parler des entreprises qui ont perdu leur trésorerie, et ont vu leur bilan se dégrader de manière inima- ginable ! Je parle en connais- sance de cause ! Il y encore deux ans, la société que je di- rige était un exemple de réus- site, les banques nous suivaient sans problème, et tous les organismes de finan- cement souhaitaient travailler avec nous. Il nous était facile de recruter des salariés, tous les « feux étaient au vert » ! Novembre et Décembre 2008 sont arrivés ! Et là les choses se sont dégradées ! a com- mencer par le carnet de com- mande qui s’est effondré : -70% en 3 mois. le chômage partiel a débuté avec une répartition des coûts entre l’Etat, l’entreprise et les salariés. Certains y voyaient l’occasion de rester chez eux à bon compte, tant que tout le reste fonctionnait ! mais la réa- lité est vite apparue ! En effet, les compléments de salaires ont disparu : participation et in- téressement.Et là,le climat so- cial a commencé à se dégrader, car personne ne voyait la sortie du tunnel et l’impact sur le pouvoir d’achat finissait par représenter jusqu’à 30 % de perte sur les revenus annuels. pourquoi avons-nous réussi à nous en sortir ? Car c’est la réalité, nous en sortons de ma- nière renforcée, mais l’entre- prise reste un blessé en convalescence ! Notre carnet de commande a repris et meil- leur, et l’ensemble des salariés n’a pas connu de chômage partiel depuis plusieurs mois. Je pense qu’un certain nombre de décisions favorables aux entreprises ont été prises rapi- dement par le gouvernement actuel, anodines pour le com- mun des mortels, bienvenues pour les entrepreneurs ! pour commencer la loi de moderni- sation des Entreprise (dite lmE) qui a permis, entre au- tres, de réduire les délais de paiement entre les entreprises, permettant ainsi de gagner en- viron un mois d’encours client. le contrat aplD (activité par- tielle longue Durée) qui a per- mis aux entreprises et aux salariés de bénéficier d’un complément de prise en charge du chômage partiel, en contrepartie d’un engagement de ne pas avoir recours à un plan de licenciement (plein de bon sens pour la sauvegarde de l’emploi et des compé- tences dans l’entreprise). la mise en place rapide d’un contrat d’assurance crédit complémentaire Cap+, qui a permis de maintenir les flux d’affaires garantis entre les en- treprises.Et pour finir,la réduc- tion de cet impôt scandaleux qu’était laTaxe professionnelle. malheureusement, tous ces points positifs qui nous ont permis de passer la crise ont été atténués par un certain nombre de nouvelles ponctions émises par les collectivités lo- cales. Collectivités locales sou- vent dirigées par des personnes qui non pas réelle- ment connu personnellement la crise (je veux dire sur leur propres revenus), car ces mêmes personnes bénéficient de postes sans risque, où les salaires sont toujours versés quoiqu’il puisse se passer par ailleurs, et même indexés po- sitivement tous les ans. Et là, je comprends que ces mêmes élus décident sans vraiment se rendre compte, qu’il est facile d’augmenter la taxe transport payée par les entreprises pour des projets de Tramway, ou en- core augmenter les impôts fon- ciers à tous les niveaux de représentation locale (munici- palité – Département et ré- gion). mais qu’ont fait les collectivités locales pour aider les pmE/pmI ? Je ne parle pas d’action ponc- tuelle électoraliste (Exemple Heuliez) je parle d’actions de fond, permettant de sauvegar- der l’emploi dans nos régions, et d’espérer que nos enfants aient du travail en sortant des « belles » écoles de nos régions et départements. Je ne parle pas non plus du « business » local avec tous ses renvois d’ascenseurs, je parle de l’industrie et des so- ciétés de production, celles qui créaient de la valeur ajoutée, de la richesse et des Emplois. Ces entreprises qui exportent leur savoir-faire, qui exportent les emplois, et qui ramènent des devises ! qui participent à l’équilibre de la balance com- merciale. qu’avez-vous fait mesdames et messieurs les élus ? Oui, des aides et des subven- tions locales existent, que d’énergie dépensée pour en obtenir ! Je pense qu’il faut laisser aux entreprises le choix de gérer leurs ressources, et ne pas jouer le collectivisme ! Et particulièrement en laissant ces sujets à des non spécia- listes de l’entreprise. Je pense qu’il aurait mieux valu jouer le pragmatisme d’un transport local pour desservir une Zone industrielle, plutôt qu’imaginer un projet trop am- bitieux qu’il a fallu décaler à la vue de la situation économique actuelle. Je pense qu’une augmentation plus modérée des impôts fon- ciers et locaux, afin de redon- ner du pouvoir d’achat aux administrés et aux entreprises, aurait été la bienvenue ! (Im- pôts Communal de Ballan : +34,21% - Impôts Départe- mental : + 5,07% - Impôts ré- gion +1.21%). Je pense qu’il vaut mieux aider les entreprises à créer des em- plois, que de développer l’as- sistanat, particulièrement en racolant les étudiants avec des chartes graphiques faisant appel à l’anarchie*. Je pense qu’il est temps que les hommes et les femmes ayant de véritables compé- tences s’engagent dans la ges- tion de la vie locale, et que les professeurs retournent dans les écoles pour transmettre le savoir et le goût du travail bien fait aux nouvelles générations. Lettre ouvertes aux Femmes et aux Hommes qui font de la Politique Locale. Olivier de La Ferté, PDG du groupe LAFFI (Ballan-Miré - 37) Non ! rassurez-vous tout est normal ! Nous sommes une agence de traduction basée à Orléans et nous avons en janvier dernier été contactés par les organisa- teurs du salon safI sIpEC. Je vous passe les bla-bla commer- ciaux,…,bref,salon de renom- mée nationale, voire euro- péenne, avec 5000 visiteurs au minimum, un incontournable pour tous les décideurs de la cosmétique et de l'industrie en région Centre. vous aussi, ça vous tente, hein ! la réalité est tout autre et, loin de nous l'idée de nous mettre en porte à faux avec le service juridique de l'organisateur,mais nous poussons un coup de gueule contre ce qui à été fait, ou plutôt pas fait pour que ce salon soit une réussite dans les termes annoncés. l'avantage c'est qu'au bout de 3 jours la moquette était tou- jours impeccable. Comme je vous connais, vous allez dire :"oui mais tu devais être mal placé !" Et bien non, nous étions même plutôt bien placés avec une si- gnalétique qui nous distinguait de loin et proche du début de la visite aux dires des visiteurs et à la lecture du plan du salon. seulement, il aurait fallu com- muniquer via la presse locale, voire par Twideco même, his- toire de faire venir des visiteurs. renseignements pris,ils ont uti- lisé le mailing pour inviter les contacts que leur avaient fourni les exposants ! après réclamations,le commer- cial m'a garanti les 5000 visi- teurs (au moins ! Nous a t'il dit) et lors de ma prospection d'après salon nous avons eu plusieurs conversations sur ce sujet avec toujours le même triste constat. Nous avons cru en cette déballe et nous avons investi environ 6000 euros tout inclus.C'est-à- dire,le stand,les goodies,la dé- coration du salon (faite par nous même pour maitriser les coûts) les nuits d'hôtels, les repas, les déplacements et de superbes chemises brodées du plus bel effet ! sauf que de nos 5000 goodies, il en est resté 3 cartons ! Nous en avons distribué un quart dont 70% …. aux exposants, ravi d'en recevoir pour une fois ! Eh oui sans en perdre une miette nous avons vu passer 200 personnes sur 3 jours, soit 1 personne toutes les 8 minutes environ. alors en reprenant le ratio de la loi des grands nombres concer- nant l'action commerciale ; si pour 100 personnes rencon- trées nous avons 25 Cu (Contacts utiles), donc 4 de- mandes et une signature à la clef, nous devrions avoir 2 si- gnatures ? Et bien c'est le cas ! sauf que nous devons amortir cet investissement avec des mots vendus entre 12 et 14 centimes d'Euros. Espérons qu'ils soient prolixes et fidèles … Avez-vous entendu parler du salon SAFI SIPEC ? Arnaud Alacir - gérant de Dynacom (Orléans - 45) Cette rubrique vous est dédiée, à vous, chefs d’entreprises. Chaque semaine, retrouvez dans cet espace un fait marquant, une notion que vous affectionnez tout particulièrement, un événement passé, qu’il relève du domaine économique, politique, philosophique ou en- core tout autre domaine de votre choix. C’est votre espace, sollicitez-le ! Une communication réussie est une communication bien pensée Vanessa de BROUCKER Directrice de la Communication Arpeggio (Orléans -45) * voir la dernière campagne de la Région Centre : « toutes les aides de la Région Centre pour les jeunes »
  • 6. news N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010 / 6 PAROLES D’EXPERTS Parlez-moi de votre poste actuel... Je suis la gérante d'avantage RH. C'est une entreprise que j'ai créée en mai 2010 donc relativement récente et qui part d'un constat simple : les petites structures ont besoin de for- maliser davantage leurs politiques en ressources humaines mais avec une problématique majeure, le manque de moyens dû à leur taille. L'idée, c'est d'apporter à toutes ces entre- prises, une compétence en ressources humaines par le biais d'une externalisation, du conseil ou de la formation en res- sources humaines. Qu’avez-vous pensé du concours ? Je trouve que c'est un concours qui est très intéressant. On a en face de nous des chefs d'entreprises qui sont dynamiques, qui en veulent, qui ont vraiment envie de faire leurs preuves, de démontrer l'intérêt de leur projet. On a finalement des commerciaux presque, plutôt que des chefs d'entreprise. J'ai découvert des concepts totalement nouveaux, j'ai entraperçu des réajustements de choses existantes. Je trouve qu'il y a de l'idée et qu'il y a du potentiel. Qu’avez-vous pensé de nos candidats ? J’ai évidemment quelques préférences. J'aime le concept de Bruno Les Fées Mères. On a été relativement unanimes, les experts, là-dessus. J'ai également aimé le concept Pub'N Drive. Je trouve que ce n'est pas mal. Sur les deux concepts, le seul bémol, c'est l'implantation dans notre région. Je ne suis pas sûre qu'en région Centre, actuellement, on soit prêt à tout. C'est donc difficile de réussir à séduire un public. Je leur souhaite vraiment de réussir parce que leurs concepts sont à mon goût relativement sympathiques. Parlez-moi de vous ? Je suis gérant d'un cabinet qui s'appelle Defcom 45 et expert en développement commercial. Je suis associé à un réseau qui s'appelle le « réseau prospective », qui regroupe une soixan- taine de cabinets indépendants comme moi, qui font le même travail. Notre travail, c'est d'accompagner les dirigeants de PMe pour structurer et organiser leur développement com- mercial. 85% des chefs d'entreprise ont comme objectif le dé- veloppement de leur chiffre d'affaire, 70% s'occupent eux-mêmes de leur développement commercial, 60% n'ont pas le temps de le faire ou les ressources nécessaires et il n'y en a que 23% qui planifient leurs actions commerciales sur 12 mois. en fait pour le dirigeant, le développement commercial c'est souvent la cinquième roue du carrosse. Donc l'idée c'est vraiment d'apporter la compétence, de façon à externaliser, au même titre que son expert comptable. Qu'est-ce que vous avez pensé des candidats? Je trouve que les candidats croient en leur projet. Je trouve ça beau. C'est bien d'avoir des gens qui y croient et qui le défen- dent mordicus, tous de façon différente. ils ont tous des centres d'intérêts plus ou moins différents et je trouve que c'est ça qui est passionnant. Qu'avez-vous pensé du concours ? Je trouve que le concours est intéressant car il permet de mettre en valeur des gens qui mouillent leur chemise. en France, on a des compétences, on est bon, car il y a de très bons entrepre- neurs dans notre pays et je crois qu'il faut le faire savoir. au- jourd'hui, il y a des gens qui se battent tous les jours pour réussir et ça fait partie des moyens que Lucie Brasseur et son entreprise mettent en œuvre de façon intéressante. C’est bien de le faire savoir. Avez-vous une maxime ? « Les prospects d'aujourd'hui font les clients de demain ». Car une entreprise qui ne prospecte pas, est une entreprise qui n'évolue pas, qui ne grossit pas, et qui est amenée à mourir. Le développement commercial est important. Parlez-nous de vous, de ce que vous faites. Je suis consultante indépendante en communication verbale, autrement dit je m’intéresse à tout ce qui touche la communi- cation d’entreprise, et principalement la communication in- terne : communication entre les services et entre les individus. Ça va de la prise de parole pour l'animation d'une réunion aux écrits de rédaction de courriers types. J'ai une deuxième cas- quette qui est celle de coach en développement personnel et professionnel. Là, j'accompagne des gens qui sont, soit en tran- sition de carrière ou en décrochage, et qui souhaitent se réin- sérer. J'ai créé un programme de coaching. J'anime, soit en groupe, soit individuellement. Ca touche tout le monde car j'ai aussi bien des adolescents comme clients, que des adultes ou des dirigeants. Ça correspond à tout le monde, ça s'appuie sur la pensée positive. Comment fait-on pour rejoindre ce programme ? J'ai un site internet : www.annedonin.fr par le biais duquel on peut me contacter sans problème. Qu'avez-vous pensé du concours ? J'ai trouvé que c'était une super idée, que c'était vraiment très courageux aux candidats de venir là et de se jeter en pâture à d'autres candidats et aux experts, puisqu'on a eu la dent dure parfois. Ce n'est pas toujours facile de s'entendre dire ce que l'on pense de nous et ce n'est d'ailleurs pas dans mes habitudes de fonctionner comme ça. J'essaie plutôt de valoriser ce qui est bon en chacun mais là, c'était important de leur montrer sur quelle chose ils pouvaient se développer. Ça peut être à la fois pour eux un bon vecteur de communication pour se faire connaître et aussi un moyen, peut-être, à travers ce que l'on a pu dire très modestement, de progresser sur certains points. Je trouve notamment que le discours commercial de Christian Morel était intéressant. Qu’avez-vous pensé des candidats ? Vous avez une préférence ? Oui, j'ai bien aimé le concept de Bruno, Les Fées Mères. C'est vraiment vers lui que va mon choix parce que, clairement, je le trouve construit. il ne m'a pas seulement fait rêver Bruno, il a vraiment un discours bâti, structuré. J'ai bien aimé aussi le travail de Stéphane avec Mr Keating. Je pense qu'ils ont tous les deux, clairement, une force. Ce qui, à mon sens, manque cruellement à alexandre, car il ne se positionne qu'en inter- médiaire et à ce titre, ça manque de corps, c'est fragile, ça ne tient pas à grand chose et surtout ça tient sur d'autres, ses par- tenaires. elliott, a lui aussi un très bon concept, mais il faut qu'il apprenne à l'humaniser, à se débarrasser des termes tech- niques de son discours. J'aime bien l'idée du concours parce que c'est toujours bon de se frotter aux autres, de se mettre en danger. Avez-vous une citation que vous utilisez régulièrement ? Oui, J'en ai une, elle est familiale. C'est vraiment ce que j'ai toujours dit à mes enfants quand ils revenaient. C'est, règle nu- méro un : ne jamais sous-estimer l'adversaire. C'est-à-dire que l'on a peut-être tendance, quelque part, dans notre façon d'aborder les gens, à sous-estimer leur capacité à nous juger. On a quelquefois des jugements pré-conçus et on se prend sou- vent les pieds dans le tapis. Florine Augustin avaNTagE rH Christian Morel prOspaCTIvE Anne Donin CONsulTaNTE EN COmmuNICaTION Chaque semaine, trois experts nous orientent sur le potentiel de chacun des candidats du concours CREA’D’OR. Mais c’est vous qui décidez. www.creador.fr Venez choisir votre candidat ! Créa’d’OrLE CONCOURS DE CRÉATION D’ENTREPRISE EN RÉGION DU 4 OCT. 2010 AU 10 MAI 2011
  • 7. news7 / N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010 LE CONCOURS Ce concours de création d’entre- prise en Région a pour but de met- tre en avant les jeunes entreprises de la région Centre, et les hommes et femmes qui en sont à l’origine. Sur 7 mois, 28 créateurs d’entre- prise présenteront leur projet sur le plateau de Twideco TV et seront analysés par des experts (coachs, responsables RH, chargés de com- munication, commerciaux). DÉROULEMENT DU CONCOURS. Chaque lundi, Twideco TV diffusera une émission de présentation de 4 candidats. Chaque candidat présentera son projet et ses activités pendant 5 mins. ensuite, la parole sera donnée aux trois autres candi- dats du mois qui challengeront le candidat de la semaine. La parole sera ensuite don- née à trois experts qui analyseront la pré- sentation et la capacité à répondre aux autres concurrents. • 5 min pour le candidat • 10 min de challenge par les autres can- didats du mois • 15 min pour les éclairages des experts Les candidats invitent leurs réseaux à voter pour eux via le site www.creador.fr pendant la semaine de diffusion de leur émission. a la fin de chaque mois, le can- didat ayant obtenu le plus de votes sera admis comme finaliste. après 7 mois et 28 candidats présélec- tionnés, il restera 7 finalistes. Le lundi suivant cette semaine de vote, (le 10 Mai 2011) une émission spéciale, la fi- nale, sera organisée en extérieur. L’émission sera l’occasion d’inviter 300 chefs d’entreprises de la région Centre, qui voteront pour l’un des deux finalistes qui sera alors le grand vainqueur de l’année ! Le vainqueur se verra alors offrir une campagne de publicité et un reportage sur son entreprise diffusé sur Twideco TV. Le règlement du concours a été déposé à l'étude de François LeFeBVRe en date du 17/12/09. Stéphane, expliquez-nous le concept de Mr Keating ? Je me suis un peu détaché de l'explication de base car les gens me disaient « c’est compli- qué ». Mais, à la base, et moi j'y tiens, l'en- treprise est liée au nom de Mr Keating, qui est le Monsieur Keating dans le film le Cer- cle des Poètes disparus. Une fois que l'on a vu le film, on comprend les valeurs de Mr Keating, on connaît son aDN. Cela revient à dire : il y a un environnement dans l’entre- prise qu’il faut connaître. il est ce qu'il est et il faut savoir vivre avec. Je me suis demandé si j'aimais vraiment le métier que j'étais en train de faire. Je travail- lais chez NRJ en tant que chef de projet mul- timédia. Je travaillais sur des projets avec des grosses marques. C'est hyper agréable de tra- vailler sur des marques comme ça qui ont une notoriété. après, je suis passé chez une société rachetée par Lagardère où j'ai eu aussi l'opportunité, pendant cette période, de gérer le Pôle Web Marketing Tracking car mon chef s'était absenté un moment. Pendant ce temps, j'avais demandé une formation offen- sive PMe pour ouvrir une unité à Tours. J'ai eu cette formation qui était faite de modules de deux jours, une fois par mois. C'était vrai- ment intéressant parce que l'on était avec d'autres dirigeants et on avait des clés de ges- tion. et puis mon chef est revenu. Quand on a gouté à la direction d'un pôle et quand on va retourner à une tâche avec moins de res- ponsabilités, on se dit que c'est un peu frus- trant. Donc, du coup, on s'est séparé en rupture conventionnelle, ce qui était très à la mode à ce moment-là, parce que la crise était passée par là et puis parce que j'avais mon envie d'essayer de créer quelque chose de personnel. J'ai repris un Master 2 Manage- ment des PMe qui m'a été en partie financé par Pôle emploi et la Région. Souvent les gens se plaignent de Pôle emploi, des asse- dics mais moi j'ai eu la chance de tomber sur des gens très bien. au bout de trois mois, j'ai lancé mon activité parce que j'avais déjà des premiers clients. Qu'avez-vous pensé des autres candidats ? J'ai l'impression que la génération d'entrepre- neurs qui arrive a conscience qu'il ne faut pas faire les choses comme avant. Je pense à el- liott qui investit sur la technique et sur des méthodes différentes. Les internautes ne veulent plus qu'on leur dise quoi acheter. au- jourd’hui ce qui fonctionne c’est l’expérience client : qu'est-ce que les autres internautes ont acheté, qu'est-ce qu'ils conseillent. ils veulent être surs de ce qu'ils vont avoir. La prescription, en général, c'est ce qu'il y a de plus important. Bruno qui a monté un bar res- taurant culturel a une vision des choses très intéressante. et puis, on sent dans toutes les discussions que l'on a, une volonté de faire les choses différemment. Quel conseil vous donneriez à un entrepre- neur qui se lance ? S'il croit en son projet et qu'il a beaucoup tra- vaillé, il ne faut pas qu'il se laisse dérouter. et surtout, de bien s'entourer. LES CANDIDATS Parlez-nous de Road to Hotel Road to Hotel est un site de réservation en ligne d'hôtels. C'est-à-dire que nous proposons l'ac- cès à 100 000 hôtels à des prix généralement inférieurs à ceux que proposent les hôteliers. Notre premier marché ce sont tous les inter- nautes qui souhaitent réserver une chambre d'hôtel. Nous avons également la structure pour attaquer le marché des agences de voyage car une agence de voyage ne peut pas forcément se payer nos contrats fournisseurs, pour des pro- blèmes de chiffre d'affaires et de volume. ils vont se fournir auprès de nous. et, troisième marché, c'est le marché de l'entreprise avec les voyages d'affaires. Dans les politiques d'achats, tous les postes du compte de résultat sont pas- sés au crible sauf le poste voyage. On réduit ce coût, pas forcément par le prix unique d'une chambre, mais par le process de réservation en lui-même. il y a beaucoup moins de traite- ments. en fonction de la réservation, on est ca- pable de faire ce que l'on appelle des selfs booking tools. Ce sont des logiciels qui s'intè- grent sur les logiciels de réservation des entre- prises, unique pour chaque entreprise. Le logiciel est unique parce que l'interconnexion entre les deux est unique et le principe de fonc- tionnement est presque identique pour toutes les sociétés. En quelques mots, expliquez-nous votre par- cours J'ai un parcours un petit peu atypique. a 18 ans je suis entré en licence de l'eSC à Tou- louse où j'ai fait les trois années et j'ai attaqué après un master 2 à Bordeaux spécialisé en marketing, en CRM et en neuromarketing. Qu'avez-vous pensé du concours et des au- tres candidats ? Nous sommes sur des secteurs d'activité très différents avec des marges et des potentiels de croissance très différents. Nous, on est sur un effet mathématique et mécanique. C'est d'ailleurs pour cela que l'on intéresse des bu- siness angels et des sociétés d'équity. Tout simplement parce que l'on a cet effet mathé- matique. C'est beaucoup plus dur de faire croître une activité de service ou de coa- ching. Je pense que si l'on est différencié et que l'on sait gérer une entreprise, ça se passe bien derrière. Et si vous aviez un conseil à donner à un en- trepreneur qui voudrait se lancer ? Je ne sais pas si je peux me permettre de don- ner un conseil car je n'ai pas beaucoup de recul dans l'activité. Ça serait juste de foncer et de ne pas écouter les politiques locales ni les personnes qui vous servent de "coach". Si vous avez une activité, il faut y croire et il faut tenter sa chance. La seule chose que je conseillerais c'est de ne pas mettre ses fonds propres parce que sinon on peut bousiller une vie. il faut surtout en parler autour de soi et prendre l'avis de gens qui ne sont pas forcé- ment du domaine et qui n'ont rien à voir avec le domaine de l'entreprise. Parce que quel- quefois, ce sont les réflexions les plus sim- ples qui sont les meilleures. Stéphane Grandjean Mr Keating Elliott Bobiet road to Hotel
  • 8. news N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010 / 8 Vous êtes complètement autodidacte ? absolument! Je suis allé jusqu’en 6ème. Après, vous êtes rentré dans le monde du travail ? J’étais carrossier. Vous avez suivi une formation comme un CAP ou un BEP ? Oui, un cap, mais je l’ai raté. Personne n'est parfait ! Non! Je suis resté deux ans à travailler en carrosse- rie, mais je n'ai pas eu mon CaP. C'était à Orléans ? Non, c'était à Lyon. il fallait travailler car il fallait aider la famille. Ce n'est pas pour pleurer sur notre sort mais on n'avait pas les moyens de continuer à faire des études. Donc j'ai fait carrosserie et mon petit frère, qui est aujourd’hui le directeur général de Sitti, était dans la mécanique. Pourquoi avez-vous quitté le Portugal pour la France? Mon père était Parti travailler en France des pour raisons économiques. a l'époque, beaucoup des Portugais partaient en France, en allemagne ou en Suisse travailler. J'avais 7 ou 8 ans quand nous sommes venus le rejoindre en France. Un an après, il est décédé donc il a fallu assurer. On va faire un saut dans le temps : à quel moment avez-vous monté votre première affaire ? après deux ou trois ans dans la carrosserie, j'ai tra- vaillé quatre ans dans une usine où mon père avait été employé. J'ai fait peintre en lettres parce que c'était proche de la carrosserie. ensuite je suis parti deux ans à Saint-Martin. Les îles ? Oui. et j'ai monté ma première affaire : un restau- rant. C'est original. Oui et d’autant plus que c'était un sex-shop que nous avons transformé en restaurant. Je suis resté deux ans à Saint-Martin. Le restaurant n'a marché que six mois, mais bon, ce n'était pas notre truc. J'étais avec un collègue, on gagnait de l'argent que l’on craquait le soir dans les casinos. On était jeunes !
Par la suite, nous avons découvert que toutes les voitures là-bas étaient bouffées par le sel, alors je me suis associé avec le maire dans une carrosserie. J'avais une maitrise de la carrosserie qu'ils n'avaient pas là-bas, ils avaient vingt ans de retard. J'ai été débauché par Peugeot, qui était le plus gros garage de l'île, et le patron voulait me prendre avec lui pour m'associer sur tout ce qui était carrosserie. Je suis revenu en France pour chercher un collègue qui était lui aussi carrossier mais je ne suis jamais retourné à Saint-Martin! Là, on était en quelle année ? 1987, peut-être...alors, je suis rentré dans la société CiPe France en télésurveillance comme commer- cial pendant 6 mois et, j'ai monté ma première concession avec mon associé Franck Bendenoun. C'était en 1989 à Tours. Comment êtes-vous arrivé en région Centre ? Parce que le groupe était implanté et avait des agences un peu partout en France. il y avait des sec- teurs qu'ils n'exploitaient pas donc, au lieu de laisser la concurrence les exploiter, ils ont préféré mettre des concessions pour représenter la marque. Ça per- mettait aussi, à des jeunes comme nous à l'époque, de pouvoir se lancer. Par la suite nous avons acheté une concession à Saran en 1990. Puis, en 1997, nous avons vendu toutes nos structures de télésur- veillance au groupe Tyco-aDT. Votre première affaire c'était à Saint-Martin. Com- ment, à un moment donné, passe-t-on du statut de salarié à celui d’entrepreneur ? a Saint-Martin on a Repris une activité existante puis transformée en restaurant. il n'y avait pas be- soin de monter des statuts. C'est un peu plus simple! Oui, c'est beaucoup plus simple. Mais la première société que l'on a réellement créée, c'était à Tours. Qu'est-ce qui vous a poussé à créer votre activité ? Quand nous avons voulu démarrer, avec mon asso- cié, nous avons eu beaucoup de mal car, à l’époque, il fallait 50 000 francs et nous ne les avions pas ! Nous avons approché plusieurs banques, tout le monde nous a dit non. Je revenais de Saint-Martin, j'étais plumé et c'est mon petit frère qui m'a avancé mes premiers vingt-cinq mille francs pour monter ma structure. Mon associé a trouvé l'autre moitié atemporis. Que faisait Atemporis? Sauvegarde informatique. C'était dans l'air du temps. C'était dans l'air du temps et j'avais un collègue ici à Orléans, qui était là-dedans depuis des années. C'était lui le concepteur de la sauvegarde informa- tique. C'est lui qui m'a fait mes premières maquettes et je me suis lancé tout seul dans la sauvegarde in- formatique. Tout cela pendant que mon petit frère et mon associé étaient toujours chez Tyco. ils y sont restés un an de plus. Moi, j'étais parti parce que je me disais que je devais créer quelque chose pendant que j'en avais encore l'envie. Le concept était de se dire que tout le monde avait des Fichiers, données primordiales pour l’entreprise et qu'il fallait les sau- vegarder de manière exhaustive et certaine, les pro- téger. Nous avions un logiciel créé par une société américaine, que nous vendions, de la même manière que je vendais de la télésurveillance. aujourd’hui le système n'a pas changé. Ca a été difficile au dé- part mais je me suis entouré d'un technicien, puis mon frère, est venu me rejoindre vers 2002 – 2003 et là, nous avons lancé le site internet. Mais alors Sitti est l'héritage d'Atemporis ? C'est la même structure juridique ? ah oui, tout à fait.ala base Sitti c'était la société et atemporis c'était la marque. Mais Sitti a toujours été le nom de la société ? Sitti a été créée en 2001et faisait exclusivement de la sauvegarde externalisée de données. Et vous avez vraiment commencé l'activité en 2004. Oui, entre 2003 et 2004, nous avons débuté notre activité de création de sites internet. A ce moment-là, vous lancez le site web, vous aban- donnez pratiquement la sauvegarde et vous dévelop- pez ? Oui, nous avons continué les deux activités, en pri- vilégiant les sites internet pendant 2 ans. Ce qui me laisse bouche bée,c'est qu'en cinq/six ans d'activité vous ayez réussi à recruter 230 salariés,ou- vert 18 agences, et une implantation dans 4 pays. Vous vous rendez compte ? il y avait une réelle demande du marché. il faut sa- voir bien s'entourer et je vous le répète : j'étais ac- compagné de personnes très compétentes. il ne faut pas oublier que nous sommes presque la seule en- treprise, si l’on fait la comparaison avec des concur- rents de taille similaire, à avoir notre propre studio. ici nous avons cinquante personnes. Nous n’avons pas sous-traité à l'étranger et c'est aussi notre force: pas de centre d’appels ou de studio à l’étranger. Nous nous sommes entourés de professionnels du Web : graphistes, intégrateurs, développeurs, réfé- renceurs, ingénieurs… Une petite équipe est im- plantée au Viet Nam : mise en place par un salarié d’origine vietnamienne souhaitant retourner dans son pays, elle gère une petite partie de nos travaux d’intégration. Mais 230 personnes c'est énorme,il a fallu beaucoup de cash au départ! Non, notre business model nous a permis de déve- lopper rapidement tout en restant indépendants. Vous n'avez pas fait d'augmentation de capital ? Non. Mais, en 2007-2008, j'ai vendu la partie sau- vegarde qui nous a permis de rentrer du cash pour accélérer notre développement. 2008, c'est hier ! Oui. aujourd'hui, pour vous donner un exemple, mon objectif personnel c'est, au premier trimestre 2011, d'avoir 150 commerciaux. Il y en a combien actuellement ? On en est à 90. Vous allez les trouver où ces cent dix commerciaux ? Je vais les trouver, car mon premier objectif est, au premier semestre 2011, de doubler mes effectifs et de faire plus de 700 contrats par mois. Aujourd'hui vous en êtes à combien ? Quatre cents. Quand vous parlez d'abonnements,chez vous on paie comment ? On paie au mois le mois. Ce que les gens appré- cient, c'est que n'importe quelle entreprise, que ce soit une petite PMe, un artisan ou un commerçant, peut bénéficier de notre système par le biais de la location car il n'y a pas d'investissement ni de tré- sorerie à sortir. Notre système s'adapte à des gens qui viennent de démarrer, des jeunes créateurs d'en- treprise, qui vont mettre une centaine d'euros par mois pour la globalité du site internet que nous al- lons réaliser de a à Z. Mais est-ce qu'un jour le site leur appartient définiti- vement ? C'est à dire que si au bout de six mois ils ar- rêtent de payer, le site disparaît ? S'ils arrêtent de payer oui. C'est un contrat de loca- tion service sur 12 à 48 mois... Cela permet de changer régulièrement son site web? Aujourd'hui de plus en plus de spécialistes du web,et notamment du web-marketing, expliquent qu'un site internet doit être changé tous les deux ans. Notre système fait que le client possède un site pour toute la durée définie avec ses mises à jour régu- lières. Comme je le disais c’est un système de loca- tion, donc à tout moment on peut le changer, sans coûts supplémentaires. Sauf évidemment, dans le cas où il y aurait vraiment un gros développement ou s’il passe d'un site vitrine à un site de vente en ligne. Là, il y aura une augmentation de tarifs, bien entendu. Mais, pour un site vitrine par exemple, tous nos clients ont des mises à jour trimestrielles. Et ça marche comment ? On a une liste d'options sup- plémentaires, on choisit, de tant de visites à tant de visites c'est tant par mois … Non, on n'est pas dans un schéma de visite. Nous sommes surtout dans un schéma de tipologie de site: vitrine, catalogue, e-commerce. Nous adaptons notre prix à ce que va faire le client. Un site vitrine n'a pas la même valeur qu'un site où il y a un cata- logue, car cela implique du développement et donc plusieurs heures de travail. n RENCONTRE À LA UNE PAR LUCIE BRASSEUR José TomasPDG du groupe Sitti grâce à sa famille. Nous avions donc les 50 000 francs pour démarrer. Nous vendions de la télésur- veillance, un métier déjà très orienté commerce. Mais pourquoi avoir créé ? Pour être indépendant ? Non, pas spécialement, c'était surtout une aven- ture. Une aventure ? Comme quand on part à l'autre bout du monde avec un sac à dos ? Oui, c'était une aventure. après, ça fonctionne ou ça ne fonctionne pas mais si on y met les moyens et l'envie, il n'y a pas de raisons que ça ne marche pas. On ne peut pas éviter les coups durs, mais quand on a l'envie on peut abattre des montagnes. Donc, fin de l'aventure en 1997 et en 2001 : création de Sitti. en 1997, je suis resté encore deux ans chez Tayco en tant que zone manager. J'étais employé et, entre nous, j'avais une super place. C'est toujours agréable. J’avais longtemps été chef d'entreprise alors pen- dant deux ans, être managé par un groupe améri- cain avec des méthodes de travail différentes des méthodes traditionnelles françaises, ça n’a pas été toujours simple. J'avais un contrat de continuité, suite aux engagements pris lors de la vente de ma structure donc au bout de deux ans j'étais libre de faire ce que je voulais. J'ai fait le choix de quitter la société Tyco et de me lancer. Je savais que dans ce type de groupe, les stratégies peuvent changer rapidement et mon poste pouvait être remis en question à tout moment. et puis, malgré des condi- tions financières intéressantes, être indépendant me manquait. C’est là que j'ai crée la société
  • 9. news9 / N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010 Et tout est compris? C'est à dire du développement html jusqu'au web-design? Web-design, référencement, hébergement, mises à jour. Tout. Comment recrutez-vous vos collaborateurs?Vous me dites que vous voulez passer à 150 commerciaux d'ici un peu moins de six mois maintenant. Vous les ren- contrez tous individuellement ? Pas personnellement. J'ai des responsables du re- crutement, des ventes ou encore des directeurs d'agences qui recrutent dans toutes les régions. et puis, je recrute aussi ! Vous voyez, il y a quelques jours, j'étais à Nantes pour faire un recrutement parce que je reste toujours dans le feu de l'action. C'est important de voir ce qui se passe, les gens que vous recrutez et comment vous les recrutez. J’inter- viens en accompagnement avec les commerciaux, je suis sur le terrain. J'aime bien savoir ce qui se fait en amont et comment ça se passe sur le terrain au quotidien. C'est parfois difficile car une journée n’a que dix heures, et qu'on ne peut pas faire plus. On peut avoir des postes de responsables mais même quand on a des responsables, ils ont besoin qu'on soit là parce que c'est à plusieurs qu'on améliore le système et qu'on améliore les performances. Vous avez un management de proximité ? J’essaie d’être présent avec tout le monde. Comment on gère ça au quotidien : 230 personnes, c'est énorme! Je n'ai pas 230 personnes tous les jours à gérer, ils sont répartis sur toute la France. Heureusement! Sur les 230 personnes, j'en connais au moins 220. Je ne connais pas encore tous les jeunes qui vien- nent de rentrer mais l'objectif c'est que je les connaisse. Je pense que les collaborateurs ont be- soin de plus de considération, il faut faire beaucoup de social. On doit être proche des gens et il faut leur donner envie de travailler dans l'entreprise parce que ce n'est pas facile tous les jours. il faut les mo- tiver mais il faut qu'ils sentent aussi qu'à coté de ça, que ce soit le président ou le directeur général, ils sont aussi dans le feu de l'action. ils savent qu’ils n’ont pas nécessairement besoin de passer par un système hiérarchique pour arriver à parler au patron ou pour prendre une décision. Nos collaborateurs sont jeunes et on est là aussi pour les aider. L'objec- tif reste de motiver les gens pour qu'ils viennent le matin avec le sourire en disant « je suis content de travailler ». Régulièrement, je me mets devant la porte, comme ce matin, à 8h30 et je les regarde ar- river pour voir, s'ils viennent avec le sourire. il ne faut pas oublier que dès qu’ils ne viennent plus avec le sourire, ils ne seront plus compétents. Sans compter que 50% de notre vie active se passe au tra- vail, avec les collaborateurs ! C'est 8 heures par jour, toute la semaine. Si on n'est pas bien au travail, on ne fait pas les choses correctement, on est moins percutant, on est moins efficace. L'objectif, c'est vraiment que les gens soient bien dans l'entreprise et ce n'est pas qu'une question d'argent. C'est aussi de leur expliquer quand les choses vont bien, quand elles vont mal. Je pense que notre force aussi c'est que nous sommes transparents vis-à-vis de nos col- laborateurs : quand il faut retrousser ses manches, qu'il faut faire attention, qu'il faut faire des écono- mies et qu'il faut s'impliquer beaucoup plus. Les gens, pour 99% en tout cas, s'impliquent et com- prennent. Je pense que c'est ça qui est important au- jourd'hui pour que ça fonctionne avec les collaborateurs. Selon vous, quel est l'enjeu d'avenir de votre secteur d'activité ? Le marché change. il y a de plus en plus de sociétés web qui sont en difficulté à cause de la crise. Les petits acteurs du web ont beaucoup de difficultés : s'ils n'ont pas les reins solides financièrement, s'ils n'ont pas un encadrement, une rigueur, une stratégie et une organisation, ça va être très compliqué. Vous n'avez fait que de la croissance interne ou vous avez aussi racheté des boîtes ? On n'a fait que de la croissance interne. et notre ob- jectif actuel c'est de ne faire que ça. Ah oui, vous ne voulez pas passer par le rachat de boites ? il faut trouver les moyens déjà et ensuite une société qui a des méthodes de travail semblables aux nôtres : nous privilégions la qualité de nos sites. On dit souvent que pour construire un tissu d'ETI,d'en- treprisesdetailleintermédiaire,çapasseforcémentpar de la croissance externe.Vous n'y croyez pas vous ? Non je n'y crois pas, non. Vous travaillez principalement avec lesTPE et les PME. Oui. artisans, commerçants... Tous secteurs d'activités? Oui. Aujourd'hui, est-ce qu'il y aurait un nouveau marché que vous voudriez attaquer en France ou à l'étranger ? On est déjà en Belgique où il y a une filiale. Oui, il y a un marché. Parce que si aujourd'hui je veux pas- ser de 90 à 150 commerciaux c'est que j'ai trouvé une autre idée de business toujours dans le web. Pour l’instant il est trop tôt pour vous en parler... Je pense que le support internet va devenir un sup- port de communication, ou en tout cas un support de publicité très important dans les années à venir. Nous comptabilisons déjà plus 1 200 000 visiteurs sur les sites que nous réalisons. C'est un chiffre intéressant. Et les réseaux sociaux, vous vous en servez ? Pas encore. Ça fait partie d'une stratégie très pro- chaine. Notre idée, avant tout, c'est d'apporter une nouvelle offre à nos partenaires et que les sites de nos clients puissent leur apporter personnellement un plus par rapport à leur activité et que demain ça devienne une source de rentabilité, de profit. Est-ce qu'il y a un sujet particulier dont vous voudriez aborder ? Je suis très inquiet de voir le nombre de personnes au chômage. aujourd'hui, du travail, il y en a dans certaines branches. et malheureusement on n'arrive pas à recruter. Je pense que le système n'est pas bon. Nous devons nous battre pour recruter. Par exemple, vous passez une annonce, vous avez dix rendez- vous, il n'y en a que six qui vont se présenter, et les quatre autres ne vont même pas vous appeler. Pour nous la difficulté c'est le recrutement et le manque de sérieux des gens qui postulent. il y a quelque chose qui ne va pas. Parleznousdevosactionsenmatièrederecrutement? On passe par des annonces, que ce soit Pôle emploi, Monster ou Regionjob sur internet. On travaille également sur des supports papiers, des quotidiens, des gratuits. On essaie de recruter par tous les moyens et ça nous coute très cher aussi mais on est en permanence en recrutement. Tous les secteurs : développement, web-design? Développement, ça dépend selon les besoins mais web, technique... ça dépend des mois. Aujourd'huitypiquementvousrecherchezquelsprofils? Commerciaux, conseils en communication, respon- sables de suivi clients… Qu'est-ce que vous offrez à l'embauche en particulier ? Un emploi et des perspectives d'évolution. Bon, un emploi c'est déjà pas mal mais aujourd'hui c'est presque les gens qui décident s'ils doivent travailler chez vous ou pas. C'est ça le problème. D'après vous,comment expliquer qu'il y ait autant de gens qui désespèrent de ne pas trouver de boulot et autant de dirigeants qui désespèrent de ne pas trouver de compétences ? Déjà, je pense que Pôle emploi est inadapté à notre économie. aujourd'hui vous passez une annonce à Pôle emploi et si vous ne rentrez pas par rapport au code aPe, vous ne pouvez pas mettre ce que vous voulez. Nous, par exemple, on est dans les dévelop- pements de logiciels, et ce n'est pas facile de passer des annonces commerciales… Tout est procédural et ça devient compliqué. Je pense qu'après, ça dé- pend des interlocuteurs. Mais vous avez beaucoup de gens aujourd'hui qui se disent « bon je vais tou- cher moins que ce que je touche actuellement au chômage. » On offre un fixe, une voiture et le rem- boursement des frais mais vous avez des gens pour qui ça ne suffit pas ! C'est fou quand même ! Vous êtes partenaire des écoles de commerce ? Pas du tout, non. Ils forment des jeunes très bien. Oui mais on ne cherche pas des jeunes très diplômés avec des attentes importantes en termes de salaire et une évolution hiérarchique rapide : nous voulons des personnes avec une certaine prestance pour ren- contrer des chefs d’entreprise, une rigueur, et une forte volonté de s’impliquer dans l’entreprise. IVous êtes engagé dans le monde associatif ? Nous reversons deux euros par site internet créé à l'association Vaincre la mucoviscidose Ah quand même! Oui. Je crois que l'année dernière nous avons re- versé douze mille euros. Comment vous avez choisi cette association ? Un jour, avec plusieurs collaborateurs, nous avons décidé qu’il serait bien de participer à une cause car personne n’est à l’abri du malheur. Nous avons choisi différentes associations : la Croix Rouge, les Restaurants du cœur, et puis nous avons opté pour la mucoviscidose car deux collaborateurs de notre société avaient dans leur entourage des personnes concernées par cette maladie. Nos clients paient une prestation et nous voulons que chaque mois ils se disent que dans cette prestation il y a un montant symbolique qui va à cette association. Tout le monde participe. L'idée c'était de dire que chaque client fait un geste car autour de lui, que ce soit dans ses amis ou sa famille, il y a quelqu'un qui peut être touché par la mucoviscidose. C'est un petit clin geste, pour une cause importante. Ce n'est pas grand chose par client mais avec tout le monde ça représente un budget ! Vosconcurrentsontcegenrededémarcheégalement? Non, pas à ma connaissance. QUELQUES REFERENCES REALISEES PAR LE GROUPE SITTI : sITEs vITrINEs : http://www.usofoot.com/ http://www.chateau-amboise.com/ http://www.freresibarboure.com/ http://www.tvbentreprises.com/ http://www.gardels-club.com sITEs E-COmmErCE : http://www.trancheemilitaire.com/ http://www.tapisdepoker.com/ http://www.fournishop.com/ http://www.cosmetique-discount.com/ http://www.luniversdeploum.com/
  • 10. news N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010 / 10 Le logement social sera green ou ne sera pas n GREEN BUSINESS PAR AMÉLIE TRÉCHAUD L'EXEMPLE D'UNE VILLE ENGAGÉE : SAINT JEAN DE BRAYE Les villes ne sont pas en reste. La commune de Saint-Jean-de-Braye (45) est passée maître en l'art de la construction des bâtiments basse consomma- tion. en 2008, la ville a élaboré un programme de construction de logements sociaux, version « construction verte ». Bruno Malinverno, adjoint à l'urbanisme de la ville ne cache pas son implication dans le domaine et, non sans fierté, ajoute que le premier chantier « vert », représentant au total une quarantaine de logements sociaux dans la rue de Soulas, sera livré fin 2011, début 2012. Même si le coût d'un logement basse consommation est en moyenne 15% plus élevé qu'un logement commun, la solidarité finie toujours par prendre le dessus. Car au final, ceux qui ont les revenus les plus modestes sont ceux qui ont le plus besoin d’habitation à basse consommation. ainsi, d'autres projets sont d'ores et déjà en cours. GROUPE VALLOIRE : LA SOLIDARITÉ, NOTRE VALEUR AJOUTÉE Bâtir Centre et Hamoval, deux entreprises sociales pour l'habitat du Groupe Valloire montrent bien l'exemple. Depuis 1996, le Groupe s'est inscrit dans une démarche de développement durable en ne construisant que des habitations certifiées Habitat et environnement, garantissant un habitat collectif de qualité en respect total avec l'environnement. Pour la construction des logements sociaux, cette certification, mise en place par Qualitel, est syno- nyme de contraintes : « ça a un coût », rapporte Phi- lippe Vareilles, directeur général du pôle immobilier du Groupe Valloire à Orléans. Bien sûr, construire un habitat respectueux de notre planète n'est pas une mince affaire mais il y a deux raisons à ce choix. Premièrement, « l'environnement, c'est l'affaire de tous » et puis, « il ne faut pas oublier que l'insertion du développement durable dans la construction d'un logement social représente des économies pour le locataire que ce soit sur l’eau, l’électricité ou le chauffage ». Les logements sociaux sont élaborés autour de sept thèmes primordiaux comme la prise en compte de l'environnement dans l'organisation du projet, l'éco- nomie d'énergie, le choix des matériaux ou encore la gestion de l'eau. Le 20 octobre dernier, le Groupe Valloire organisait une réunion au Clos de la Boêche, à Saint Jean de la Ruelle. L'occasion de réunir, dans une ambiance chaleureuse, les locataires de quarante huit loge- ments sociaux pour les sensibiliser aux gestes verts et aux caractéristiques écologiques de leurs loge- ments. et Philippe Vareilles rajoute enfin : « Nous développons des technologies innovantes, comme par exemple les toitures végétalisées pour une meil- leure intégration dans le paysage». Désormais habiter une HLM c’est tendance, on est loin des tours et des cages à lapin. C’est beau et c’est écolo ! LA MAISON ÉCOLOGIQUE EN PAILLE (37) La Maison écologique en paille est une réalisation que s’est donnée pour mission l’association CRi à Château Renault. L’objectif était de joindre l’utile à l’écologique. L'appel à projet innovant avait été lancé en 2006 par la préfecture de la région Centre. L’idée est simple : permettre à un public en diffi- culté de retrouver le chemin de travail en dévelop- pant les compétences des salariés en matière de construction écologique : pour faire du développe- ment vraiment durable en faveur du logement social. L’association compte huit permanents dont quatre encadrants techniques, un encadrant technique/for- mateur et un coordinateur d'actions sociales. Le concept est simple : former des personnes en si- tuation d'exclusion sur le maniement et la mise en œuvre de matériaux dits écologiques. L'association est pionnière en France en la matière : construire un habitat social écologique en paille. autrement dit, les personnes formées retrouvent du lien social et apprennent - ou ré-apprennent - le goût du travail. C'est enrichissant, d’un point de vue économique d'abord, mais surtout d’un point de vue humain : les salariés ont pour mission de construire de l'habitat social pour une collectivité. Retrouver un job, c'est retrouver une identité. L’identité passe aussi par les mots « je suis maçon », ou « je suis électricien » c’est sortir de la marginalité et le dire. Permettre à un public de retrouver un emploi stable ou une for- mation qualifiante, c'est tout l'intérêt de cette asso- Novembre 2010, bienvenue dans le mois de l'économie sociale et solidaire : une formulation qui semble tout droit sortie du manuel de l’utopie pratique ! Pourtant, bien que l’image d’Épinal du Gaulois egocentrique et peu tourné vers l’extérieur persiste, la France est aussi perçue comme la nation des droits de l’homme et de la solidarité. Nulle autre nation au monde ne bénéficie d’un système social tel que le notre ! Alors finalement que dit-on de l’Hexagone ? Pour les Belges, nous resterions focalisés sur nos nombrils et en plus de cela, nous serions les rois de l'hypocrisie. Toujours est-il qu'au royaume de la baguette et du vin, nous sommes de plus en plus nombreux à nous engager pour défendre deux causes que nous jugeons justes: l’égalité sociale et le développement durable. En fusionnant ces deux concepts on crée la solidarité dont le principe n'est ni plus ni moins que de se faire plaisir en faisant du bien. ciation. Une association qui agit pour une bonne cause en employant du personnel initié à la bonne cause, c'est original. et ça fonctionne plutôt bien. Un technicien encadre la formation et on compte en moyenne une vingtaine de salariés en insertion à mettre la main à la pâte. Les liens se forment, entre eux mais aussi avec les entreprises spécialisées en charpenterie, électricité ou en photovoltaïque, pré- sentes sur le chantier. L'occasion peut-être, de trou- ver un travail plus tard. QUI FINANCE ? Construire vert demeure encore cher. alors, l'asso- ciation mise beaucoup sur le financement multi-par- tenarial. Parmi les structures qui ont répondu présentes: le Conseil Général d'indre-et-Loire, le Pays de Loire Touraine dans le cadre de son projet LeaDeR, ou encore la communauté de communes du Castel Renaudais. Les chantiers sont ouverts au public une demie jour- née par semaine. Les visiteurs ont l'occasion de communiquer avec les salariés et d'en apprendre un peu plus sur les techniques et les matériaux verts. Quand on dit que l'on fabrique une maison en paille, les préjugés persistent : ce n'est pas solide, l'isolation est inexistante ect. D'où la nécessité de sensibiliser un public plutôt sceptique. Les salariés construisent de manière saine et avec des énergies renouvelables. ainsi, la paille, le chan- vre, la chaux ou le bois n'ont plus de secret pour eux. Sans parler de la récupération d'eau de pluie, de l'énergie solaire ou de la biomasse car là aussi, ils sont incollables. Un an après le premier chantier, les résultats parlent d'eux-mêmes : une salariée ayant participé au chan- tier de la première maison s'est vue remettre les clés en mai 2010. Ses collaborateurs, eux, ne peinent pas à trouver du travail, que ce soit en lien direct avec le secteur du bâtiment ou non. Une deuxième construction de type 5 est en cours sur la commune de Villedomer.
  • 11. news11 / N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010 n WHERE IS BRIAN ? Social housing will be green or will not be THE EXAMPLE OF A COMMITTED TOWN: SAINT JEAN DE BRAYE Towns are not being left behind. The commune of Saint-Jean-de-Braye (45) is a past master in the art of constructing low consumption buildings. In 2008, the town developed "green building" programme to build social housing. Bruno Malinverno, deputy mayor in charge of town planning, is only too happy to discuss the town’s involvement in this field, proudly adding that the first "green" project, repre- senting a total of 40 social housing elements in rue de Soulas, will be delivered at the end of 2011, start of 2012. Even if the cost of low consumption housing is an average of 15% higher than standard housing, solidarity always ends up winning through. In the end, people who are on the lowest incomes are the ones who most need low consumption housing. The- refore, other projects are already in progress. GROUPE VALLOIRE: SOLIDARITY, OUR ADDED VALUE Bâtir Centre and Hamoval, two Groupe Valloire so- cial housing companies, are setting an example. Since 1996 the Group has been involved in a sus- tainable development approach by only building housing certified Habitat et Environnement, gua- ranteeing quality collective housing that fully res- pects the environment. When it comes to building social housing, this cer- tification, which was set up by Qualitel, imposes a certain number of constraints: “It does have a cost”, says Philippe Vareilles, chief executive of the Groupe Valloire property centre in Orléans. Of course, building housing that respects our planet is no small business, but there are two reasons for this choice. First of all, “The environment is everyone’s business” and then “we must not forget that inclu- ding sustainable development in social housing construction provides savings for tenants, whether for water, electricity or heating". Social housing is developed around seven vital themes, such as taking account of the environment when organising the project, energy saving, the choice of materials or even water management. The Groupe Valloire organised a meeting at Le Clos de la Boêche, in Saint Jean de la Ruelle on 20th Oc- tober. This provided an opportunity to bring toge- ther tenants from forty eight social housing buildings in a warm atmosphere to make them aware of green actions and the ecological charac- teristics of their housing. And Philippe Vareilles adds: “We are developing innovative technologies, such as plant-covered roofs for better integration into the landscape". Living in council housing has become trendy, far away from tower blocks and rabbit hutches. It’s attractive and environmentally- friendly! THE ECOLOGICAL STRAW HOUSE. The Ecological straw house is a project that be- longs to the Association CRI in Château Renault. The objective was to combine the functional with the environmentally-friendly. The innovative call for projects was launched in 2006 by the Centre Re- gion’s prefecture. The idea is a simple one. It is in- tended to enable a public in difficulty to get back to work by developing employees’ ecological construction skills: to carry out fully sustainable development in favour of social housing. The asso- ciation has eight permanent staff, including four technical managers, one technical manager/trainer and one social action coordinator. November 2010, welcome to social and solidarity economy month: this formulation seems to have come straight out of a practical utopia manual! And yet, even though the stereotype of the egocentric, inward-looking Gaul persists, France is also perceived as the nation of human rights and solidarity. No other nation in the world benefits from a social system like ours! So, in the end, what do people say about France? The Belgians think that we are still focused on our own navels and, what’s more, we’re the kings of hypocrisy. And in the kingdom of the baguette and wine, more and more of us are ready to defend two causes that we consider just: social equality and sustainable develop- ment. By merging these two concepts, we create solidarity whose principle is no more, no less than to enjoy ourselves by doing good. The concept is simple: train people who have been socially excluded to handle and implement “ecolo- gical” materials. The association is a pioneer in France in this area: building ecological social housing made from straw. In other words, the peo- ple who are trained recover a link with society and discover - or rediscover - a taste for work. It is en- riching, from an economic point of view first of all, but above all from a human point of view: em- ployees are set the task of building social housing on behalf of an authority. Finding a job means fin- ding an identity. Identity also involves being able to say “I’m a builder” or “I’m an electrician”; it means being able to get out of a difficult situation and being able to say so. The whole advantage of this association is to enable a specific public to find a stable job or training programme that leads to a qualification. An association which works for a good cause, employing staff who has been initiated into the good cause, is an original idea. And it is one which works pretty well. The training is supervised by a technician and around twenty employees involved in the back to work programme are ready to lend a hand. Links are created between them but also with the compa- nies who specify in carpentry, electricity or solar panels, who are present on the site. This may give them the chance of finding a job later. WHO FINANCES IT? Green building is still expensive. So, the association sets great stored by multi-partner financing. Among the structures who have answered the call are the Conseil Général d'Indre-et-Loire, the Pays de Loire Touraine, as part of its LEADER project, or the Cas- tel Renaudais community of communes. The sites are open to the public one half day per week. Visitors can talk to employees and learn a lit- tle more about green techniques and materials. Some prejudices still remain when you say that you are building a house out of straw: it’s not solid, there’s no insulation, etc. This is why there is need to generate awareness within a public which is still mostly sceptical. The employees build housing in a healthy way with renewable energies. So straw, hemp, lime or wood have no secrets for them. This is without mentioning rain water recovery, solar power or biomass, as these are all part of it too. One year after the first site, the results speak for themselves: an employee who took part in the site to build the first house received the keys in May 2010. His colleagues haven’t been slow to find work either, whether in the building sector or not. A second 4-bedroom house is being built in the com- mune of Villedomer. Dynacom est la 1ère offre globale qui répond à tous vos besoins de traduction ! Nous traduisons de et vers plus de 48 langues dans tous les domaines (juridique, technique, médical ou com- mercial) et nous assurons les missions d’interprétariat.Résolument orienté client, on peut le dire : Dynacom, ça parle à tout le monde ! www.dynacom.fr - 54 rue de la Bretonnerie - 45000 Orléans - 02 38 54 58 33
  • 12. news N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010 / 12 n TOUS EGAUX, TOUS ENTREPRENEURS PAR AMÉLIE TRÉCHAUD Des étoiles plein le ciel Dirigeants, chargés de communication, organisateurs d’événements.... Et si vous faisiez de vos événements des moments magiques et inoubliables ? Optez pour un spectacle où les battements de votre cœur viendront donner la réplique aux « bam », « boum », et « wouah.... ! » sous une pluie de lumières inondant les cieux. Particuliers, professionnels : VISA POUR L'IMAGE fait de votre événement un rêve devenu réalité. Des clients qui en redemandent, qui recommandent, qui offrent une coupe de champagne aux artificiers après leur prestation, voilà la preuve de la réussite. «Peut-être qu'ils sont encore sous le choc », précise Jean, car c'est un choc de s'évader totalement pendant un instant. Toujours est-il qu'une année sur l'autre cer- tains clients reviennent vers Visa pour l’image pour l'anniversaire d'un oncle, d'une sœur ou d'un neveu. et la société qui, au départ, se voulait régionale, de- vient peu à peu nationale car le bouche-à-oreille fait son effet. il n'y a pas meilleure publicité que celle du vécu. ET LA CRISE DANS TOUT ÇA ? 2009 a été une rude année pour l'entreprise, qui relève bien la tête. Un mariage ou toute autre fête est un moyen d'oublier les problèmes de tous les jours. alors, on mise sur le meilleur, on veut épater ses invités et on s'étonne presque d'être épaté aussi. Car les organisateurs d'événements savent parfaitement quel feu d'artifice ils ont choisi pour leur soirée mais l'émo- tion demeure, du début à la fin. DES PROJETS PLEIN LA TÊTE ViSa POUR L'iMaGe vit avec son temps. aujourd'hui Jean se lance dans la création d’un site internet e-commerce. Le but est d'agrandir la société en propo- sant l'achat en ligne de plusieurs produits : décoration, feux, spectacles en démocratisant les prix. Homme de passion, Jean est aussi un homme de cœur: en 2010 il offre à l'associationaDeLCentre un spectacle d'artifice d'intérieur, agrémenté de plusieurs effets pyrotechniques : lancé de cœurs blancs et autres paillettes, qui sont également proposés pour des fêtes privées. et l'association ne peine pas à le convaincre car aider des enfants malades, ça n'a pas de prix. Le calendrier 2011 de Visa pour l’image est presque complet donc si vous avez besoin d'un feu d'artifice pour égayer votre événement, il faut s'y prendre à l'avance. a bon entendeur … Pour un moment inoubliable ! www.visapourlimage.fr Thierry Huguet PROFESSION : VENDEUR DE RÊVE L’étincelle qui brille dans les yeux de Jean Rabier fait chaud au cœur. D’ailleurs, des étincelles, il en a fait son métier. Jean Rabier vend du rêve, il en vend, sous forme de bouquets finaux et autres feux d'artifice. Ce chef d'entreprise dirige ViSaPOUR L'iMaGe depuis quatre ans. Son savoir-faire s'est bonifié avec le temps, et du même coup ses références clients aussi ! il commence son parcours comme intermittent du spectacle et évolue au sein des plus grands domaines où l’attraction et le loisir sont rois, tel que le Puy du Fou, spectacle historique du château de Saint-Fargeau. en 1993, il se spécialise dans l'artifice d'intérieur. Le but : faire de chaque spectacle un moment inoubliable. Mission réussie : le jeune homme travaille pour le concert de plusieurs artistes. Quelques années plus tard, Jean fait une agréable ren- contre : celle des frères Guyot, de véritables défen- seurs du patrimoine. Les pierres sont leur passion et ils ont l'art et la manière de les rendre vivantes à l'aide de mise en scène. Jean travaille pour ces deux hommes comme régisseur sur plusieurs spectacles de sons et lumières. en 2004, Jean crée une association, ViSa POUR L'iMaGe, qui deviendra une entreprise en 2007, ainsi que son site internet www.visapourlimage.fr. il passe alors de l'autre côté de la scène; c'est au ciel désormais qu'il insufflera la vie. Son originalité ? Organiser des feux d'artifice pour les professionnels, comme pour les particuliers. encore une fois, les références parlent d'elles-mêmes : Carrefour, Mercedes, Château de Chantilly, Longchamps. Les particuliers ne sont pas oubliés et optent pour ses services à l’occasion d’un anniversaire ou d’une union. CÔTÉ COULISSES L'entreprise mise tout sur son identité visuelle et sur son savoir-faire, car l’art de l'émotion reste l’élément le plus délicat. L’artificier est un artiste qui maîtrise l’art difficile de l’alchimie : transformer les feux en émotions. La partie n’est jamais gagnée avant la fin du spectacle. Le silence de la foule doit faire écho aux crépitements du ciel, et, c’est d’une exclamation col- lective qu’elle doit encore confesser « c'était mieux qu'au 14 juillet » pour que Jean, à son tour, soit com- blé... Ses victoires sont payées de l’or du silence. Quand pas un bruit ne vient déranger l’explosion c’est que le pari a été remporté. Ce n’est qu’à ce moment précis, qu’un spectacle revêt un nouvel habit : le triomphe. Mais l’art est aussi technique. en ce qui concerne la conception des feux, ViSaPOUR L'iMaGe crée ses tableaux et personnalise ses feux à la demande du client. Si un client veut un feu en or, il l'aura. « Pour faire la fête, il faut que ça brille », rajoute le chef d'en- treprise. ViSaPOUR L'iMaGe propose également la création de lettres de feu. Les jeunes mariés sont toujours épa- tés par le rendu de l'effet. « Comme un caillou d’or et de feu que Dieu jette avec une fronde au front noir de la nuit » dirait Victor Hugo. alors, inévitablement, il y a un prix : quatre jours de travail intensif. Mais, l'entreprise organise bien plus que de simples feux d'artifice. Jean fait de la mise en scène où se mé- temps il peut de tout faire oublier aux gens ? Une mu- sique qui prend aux tripes, un spectacle lumineux qui éblouit, des étoiles dans les yeux : voilà le secret d'un feu réussi. Car un feu d'artifice, c'est de l'art. Un art éphémère mais un art mémorable. Certes, le feu ne dure qu'un instant mais pendant combien de temps en parlerez- vous ? La mémoire c'est un peu comme une boite qui renferme des choses précieuses que l'on n'ouvre que rarement pour préserver leurs valeurs. Car, quand un événement reste ancré en elle, c'est qu'il a marqué, en bien ou en mal et dans le cas de Jean : « je n'ai jamais eu de problème avec mes clients ». langent sons, éclairages et feux d'artifice. On appelle cela la pyromélodie. Quelques thèmes qui rencontrent un succès : Pirates des caraïbes, 1492 : Conquest Of Paradise ou encore la Voix des anges. LES PRESTATIONS Mariages, anniversaires, cérémonies, 14 juillet, 15 août ou encore lancement de produits sont des occa- sions idéales pour orner le ciel de milliers de paillettes de toutes les couleurs. Du côté des principaux clients on retrouve les particuliers, les mairies, les châteaux, les domaines, les entreprises... UN SAVOIR-FAIRE MAÎTRISÉ Un feu d'artifice, c'est toujours un moment magique. Ça claque, ça fait du bruit, ça pétille, ça siffle et ça im- pressionne les petits comme les grands. Mais il ne faut pas oublier qu'un artificier ne manipule rien d'autre que des bombes. La sécurité, c'est l'élément primordial pour Jean qui est intransigeant sur ce point : la vérifi- cation des contraintes environnementales (superficie de l'endroit, vérification des objets obstacles...) est obligatoire avant d'accepter une prestation. Bien en- tendu, Jean est titulaire du K4, le certificat d'artificier officiel l'autorisant à être le seul à manipuler ces objets détonants. autrement dit, tout le monde ne peut pas se prétendre artificier même si c'est une profession qui attire: « la plupart des jeunes veulent faire ce que je fais parce qu'ils trouvent qu'un feu d'artifice, c'est beau». Jean met en garde : outre les contraintes techniques, sécu- ritaires et logistiques que présentent ce métier, il faut également prendre en compte le facteur familial car un artificier travaille tard le soir et ses prestations se déroulent surtout le week-end. L'homme ne compte peut-être pas ses heures car il fait ses 35 heures de tra- vail en un weekend mais, comme il aime à le dire: « j'y mets mon cœur et ma passion. Je suis épanoui ». COMBIEN ÇA COÛTE ? Les prix sont variables car ViSa POUR L'iMaGe fait du sur-mesure. Globalement, l'enveloppe moyenne tourne autour de 1600 à 2500 euros pour un feu d'artifice qui comprend le matériel, l'installation, le tir, les artificiers et l'assurance. « Pour un bon feu, il faut prévoir au minimum 1290 euros ». Une somme abordable donc, pour une pres- tation qui en met plein la vue pendant une dizaine de minutes. Mais cela n'empêche pas Jean de créer un feu d'une demi-heure pour un budget plus élevé et inver- sement. encore une fois, tout est personnalisable. L'entreprise propose également des spectacles pyro- techniques « prêts à tirer » qui ne nécessitent pas l'in- tervention d'un artificier. Le client peut alors choisir un pack à un prix attractif pour un feu qui durera de deux à cinq minutes. et ViSa POUR L'iMaGe sait faire plaisir : lorsque le budget du client atteint une certaine somme, l'entreprise offre volontiers des bombes cœur... DES RETOURS QUI VALENT TOUT Pirates des caraïbes, Passion ou encore Romance sont des thèmes qui fonctionnent bien. Jean est inondé par les retours de clients épatés, émus, abasourdis. au- jourd'hui, qui est capable de dire qu'en dix minutes de