L'ÉVOLUTION DE L'ÉDUCATION AU BRÉSIL À TRAVERS L'HISTOIRE ET LES EXIGENCES DE...
Enjeux d'identites et de statuts
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2. Construction sociale et identités numériques Le capital social (statut) Problèmes éthiques L’obsession des classements Sorties, voix et loyautés La force des liens faibles
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6. « […] On dénombre au moins cinq modalités de la mise en œuvre des identités sur internet. Une cyberidentité est apprécié par autrui, via : La présentation de l'individu par lui-même ( self-présentation ) - L'observation des traces numériques d'usage et comportements de l'individu (par exemple le niveau de qualité, ou de collaborativité de ses contributions, illustrations, apports...) La « réputation » de l'individu et son statut (par exemple, dans le cas de Wikipédia, le système des lauriers (Barnstars) fournit un moyen d'avoir accès au jugement des autres). Parmi les motivations à se définir en ligne, figurent : L'utilité de se présenter pour mieux communiquer, ou trouver des internautes ayant des compétences ou centre d'intérêts proches ou complémentaires ; Le narcissisme et le désir d'attirer l'attention; Le désir d'augmenter sa visibilité et donc son capital social . L'identité affichée en ligne n'est pas forcément ni l'identité réelle, ni toujours la même. Au contraire, la capacité à assumer des identités différentes est l'un des principaux attraits de l'identité numérique. Par exemple, des études ont montré que les participants dans les sites web de rencontres déformaient souvent la réalité à leur avantage.[…] » Source: L’identité numérique dans Internet (Wikipedia) http://fr.wikipedia.org/wiki/Identit%C3%A9_num%C3%A9rique_%28Internet%29
7. La théorie traditionnelle souligne que l’identité sociale est une construction basée sur des ressemblances (race, langue, religion, territoire, rang, etc.). Mais l’identité personnelle est élaborée, non pas pour établir notre similarité avec les autres, mais plutôt pour démontrer notre unicité... L’internet (la réalité virtuelle) est un espace idéal pour se construire une identité et parfois même des identités (personnelle et sociale). Le cas de la compagnie Zappos Why would your company need 13 blogs ? http://jeffbullas.com/2009/12/15/why-would-your-company-need-13-blogs/ Autres enjeux: Fabrication/manipulation Usurpation Confidentialité
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18. Le statut social dans Internet demeure toujours personnalisé... Est-il si différent du monde réel ? Pensons aux flux de mises à jour de Twitter Je fais ceci, j’ai acquis cela, je suis à tel endroit, etc. Le nombre d’amis/abonnés est également un baromètre de popularité, un des éléments du capital social. Plus on en a plus on se projette avec confiance dans Internet (signe identitaire clé, surtout chez les très jeunes). «On a deeper level, it’s a form of status anxiety motivated by a compulsive need to feel constantly connected to our social environment». Source de la citation: Fraser M. & Dutta S., Throwing Sheep in the Boardroom , Chap. 6, (Wiley, 2008)
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20. Dans le monde réel, le statut est conféré par le biais d’une position institutionnelle tandis que dans le monde virtuelle, le statut est conféré par le biais de la performance . Dans le monde virtuel le statut n’est donc pas assigné mais acquis . Il se base non pas sur des valeurs mais sur des faits mesurables ( présence , expertise , efficacité, etc.) Le capital social ressemble parfois au capital économique... Il s’agit d’un investissement dans des relations sociales comportant une attente d’un retour contre investissement. Les «profits» prennent la forme de l’information, de l’influence, d’une reconnaissance, d’un prestige, etc. Le capital social peut procurer un avantage compétitif par le biais d’accès privilégiés vers des ressources situées à travers et parmi les réseaux sociaux. «Online Social capital is attributed according to the values of personnal identity liberated from the constraints of institutionalized social identity construction.» Source de la citation: Fraser M. & Dutta S., Throwing Sheep in the Boardroom , Chap. 3, (Wiley, 2008)
32. Les institutions verticales (Fraser et Dutta parlent d’oligarchie dans certains cas) refusent encore d’accepter la perte de contrôle par le biais d’une participation directe du public. « Les annonceurs se méfient de la démocratie» [...]. «Annonceurs, professionnels du marketing et des RP, ainsi que les journalistes font partie de la même classe socio-professionnelle oligarchique». Ils sont tous des intermédiaires quand au choix et options des consommateurs pour les achats de produits et de services». Source: Fraser M. & Dutta S., Throwing Sheep in the Boardroom , Chap. 9, (Wiley, 2008)
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36. « Online communities can create cosmopolitan open societies or cult-like closed ones. Collective intelligence can be used to benefit consumers and citizens or profile them for surveillance or commercial exploitation. » Gaurav Mishra http://www.gauravonomics.com /