27. communiqué de presse Pourquoi les palmarès des écoles se trompent-ils et nous trompent-ils ? Montréal, le 21 octobre 2008 - À quelques jours de la publication du palmarès des écoles secondaires dans le magazine L’actualité et à la suite de la publication d’un nouveau palmarès dans le Journal de Montréal et le Journal de Québec , le Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire (CRIRES) a ajouté sa voix, en conférence de presse aujourd’hui, à la Fédération des comités de parents du Québec, à la Centrale des syndicats du Québec, à la Fédération des commissions scolaires du Québec et à la Fédération des établissements d’enseignement privés pour dénoncer ces palmarès qui se trompent et trompent la population. Selon M. Marc-André Deniger, chercheur associé et ex-directeur du CRIRES qui regroupe 38 chercheurs se consacrant à l’étude de la réussite et de la persévérance scolaires, les palmarès des écoles secondaires sont basés sur des observations incomplètes, parfois subjectives, par l’Institut Fraser et l’Institut économique de Montréal (IEDM). Or, M. Deniger a tenu à préciser que « ces organismes ont comme mission de promouvoir, chez les gens, l’idée que le libre marché dans les différents domaines de la vie sociale est la seule approche afin d’améliorer l’économie d’un pays. Cette position est remise en question par le lauréat du prix Nobel en économie de 2008, Paul Krugman, professeur à la prestigieuse université Princeton aux États-Unis, qui estime que cette approche du libre marché a des limites certaines dans des domaines comme l’éducation. » Le Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire déplore que l’Institut Fraser et l’Institut économique de Montréal considèrent que l’éducation primaire et secondaire est un bien de consommation au même titre que les voitures, les appareils ménagers ou les restaurants. « Les parents sont considérés comme des acheteurs qui ont le droit d’être informés afin de mieux choisir le produit qu’ils vont acheter. Cette manière de voir est erronée pour plusieurs raisons et peut même causer des préjudices certains», selon M. Deniger. Des effets négatifs pour la réussite des élèves Le CRIRES rappelle que ces palmarès n’ont pas permis d’augmenter la réussite ou d’accroître la persévérance scolaires au cours des dernières années. De plus, ils entraînent la démotivation du personnel et des élèves, la culpabilité et le doute des parents, en plus de véhiculer une image faussée de l’éducation publique et de sous-estimer la qualité des écoles. « La mise en rang des écoles par des palmarès n’a aucun effet bénéfique sur la réussite scolaire des jeunes », d’ajouter le chercheur associé du CRIRES. L’éducation : un phénomène plus complexe qu’un palmarès Pour M. Deniger, l’éducation est un phénomène très complexe dont la qualité est influencée par différents facteurs. Certains de ceux-ci relèvent de l’école, mais plusieurs d’entre eux lui sont externes, notamment le niveau socioéconomique des familles, le niveau de scolarité des parents et le niveau de préparation des enfants avant leur arrivée à l’école. « Ainsi, les palmarès des écoles secondaires induisent les parents et la population en erreur sur la qualité de nos écoles et des personnes qui y œuvrent au quotidien. Cela est d’autant plus vrai que les élèves des écoles du Québec, tant publiques que privées, se classent parmi les meilleurs au monde dans les tests internationaux mesurant les compétences acquises dans les matières de base », a-t-il ajouté. L’heure est à la promotion de la persévérance et de la réussite scolaires pour tous les jeunes du Québec. « Au lieu de mettre en opposition les écoles, tant publiques que privées, comme le font les palmarès, il est temps de valoriser les forces de notre système d’éducation dans son ensemble tout en continuant à l’améliorer, car c’est ce qui permettra vraiment d’atteindre une plus grande réussite pour tous les jeunes. Il faut en faire une priorité nationale », de conclure M. Deniger, un objectif que partagent entièrement les présidents de la CSQ, de la FCSQ, de la FCPQ et de la FEEP.
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Notes de l'éditeur
Notes au formateur Inconnue hier, périmée demain . Un investissement majeur . L’ouverture d’un hôpital . Une subvention importante à la recherche . La mise à pied d’employés . Une découverte scientifique Une nouvelle compréhension . Le sida n’est plus une nouvelle, mais un nouveau traitement du sida l’est. Une façon différente de voir les choses . L’utilisation du cannabis pour apaiser la souffrance des malades Une opinion opposée . Le PM dit quelque chose, le chef de l’opposition dit autre chose le lendemain, c’est une nouvelle. D’ailleurs, ne prenez jamais pour acquis que vous êtes la seule personne à qui parlera le journaliste, en principe, il ne doit pas se contenter d’une seule opinion. Vous pouvez d’ailleurs le demander.
Not too long ago: read the local daily over a cup of coffee, quick glance at traffic report, listening to news on the car radio. In the evening, we relaxed in front of television while flipping through a magazine. In 2003, media multitasking emerged as the norm: nearly three-quarters of media users say they at least sometimes absorb 2 or more form of media concurrently. The digitalization of media and the proliferation of platforms from which to access media are radically transforming traditional consumption. Gone are the days when intake spiked at the extremes of the workday; we now live in a world in which content is not only available virtually anytime, anywhere on demand, but also the technology to access it is increasingly affordable and user-friendly. 2 important components of this phenomenon: Internet is becoming a gateway to an ever-growing percentage of all media content and it’s inviting concumers to access it on its own terms. Second, smartphones are increasing the potential media time in an average day. The result, media of all kinds, including media made for television and print, are consumed in meaningful quantity all day in distinctive, customized ways. asdfasdfadfadfa
En cette ère de 2.0, les journalistes issus des médias traditionnels doivent chercher constamment des moyens de rester pertinent et à l’affût afin de demeurer concurrentiels. Un de ces moyens est l’établissement d’une marque personnelle. Les médias ont passé des décennies à faire la promotion de leurs marques, de sorte que lorsque nous parlons du Devoir ou du Globe, tout le monde sait immédiatement de quoi il s’agit. Maintenant, de plus en plus de journalistes créent leurs propres marques, des marques transférables qui peuvent en venir à représenter certaines valeurs, et les journalistes eux-mêmes comprennent que leur marque est un facteur important dans la réalisation de leur travail. Cette marque incite les journalistes à participer aux médias sociaux afin de promouvoir davantage le style d’écriture qui les caractérise, leur capacité à dénicher une nouvelle, leur talent d’analyste ou leur savoir-faire pour ce qui est de présenter l’information fidèlement. asdfasdfadfadfa