1. Collège REVESZ LONG
Travaux des élèves de troisième et de SEGPA
année 2009-2010
Projet EKO ACTEURS
MANGER BIO DANS LES CANTINES C’EST SENSIBILISER LES ENFANTS QU’UN AUTRE
MONDE EST POSSIBLE
1 Ekoacteurs / Collège Revesz Long Année 2009 2010 – classe de troisième – SEGPA-
Accompagné par Les Amis de circée
2. Lorena vallés – Olivier Ghienne – Dominique Serme – Mauricette Juvin
Exposé 1
POURQUOI FAVORISER LES CULTURES LOCALES ET PARTICULIEREMENT BIOLOGIQUES?
Pourquoi manger local ?
A quoi sert-il de manger les produits locaux et pas ceux qui viennent d’autres pays ou
d’autres continents ?
Tout ce dont on va parler s’applique à tous les produits et particulièrement les produits
biologiques.
Tout d’abord pour limiter les transports, manger les fruits et légumes de saison.
En effet, cela ne vous étonne pas de voir des tomates en hiver ? Ou des fraises en fin
d’hiver ? Malheureusement beaucoup de produits que nous mangeons ne sont pas de saison
et donc très souvent cultivés dans des pays étrangers (pour la plupart, des pays plus au Sud
que la France ). Et pour parvenir jusqu’à nous ils ont dû prendre le bateau ou l’avion. Tous
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3. ces transports polluent énormément et participent, entre autres, au réchauffement de la
planète. Si ces fruits et légumes ne sont pas produits dans des pays chauds, ils sont produits
sous serres chauffées à grand renfort d’engrais chimiques et de pesticides ou pire encore
dans des cultures hydroponiques (les produits sont cultivés hors sol, leurs racines trempent
donc dans de l’eau où on a mis des nutriments chimiques). Ces cultures polluent
énormément et les produits qui en sortent sont de très mauvaise qualité et mauvais pour la
santé.
La main d’œuvre employée vient d’Afrique, elle est très mal payée et est exposée à des
produits très toxiques sans protection.
Alors pour la terre et pour votre santé mangez les produits de saisons et attendez l’été pour
manger des fraises !!!!
Pour vous donner une idée des fruits et légumes de saisons voici le calendrier de ceux-ci.
Ensuite pour créer de la main d’œuvre à proximité.
Si vous achetez des produits locaux cela fait travailler les agriculteurs près de chez vous.
Beaucoup de petits maraîchers ne peuvent plus rivaliser avec les gros producteurs à moins
de commercialiser directement. Les gros producteurs, en produisant beaucoup, réduisent les
coûts de production ; on voit ça même en bio où de grandes fermes se développent
notamment dans les Pays de l’Europe de l’est. Ils peuvent ainsi proposer des produits moins
chers à la grande distribution. Celle-ci exige des prix bas, des rabais et des avantages que ne
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4. peuvent pas assumer les petits producteurs. En achetant localement, donc dans des circuits
courts, vous préserverez les emplois de ces maraichers.
Qui dit agriculture Biologique dit aussi moins de mécanisation. Pour remplacer ces machines
il faut donc plus de main d’œuvre pour faire le travail qui était mécanisé. Les fermes bio
utilisent 20 à 30% de plus de main d’œuvre qu’une ferme classique. En achetant localement,
vous favorisez les fermes bios locales et donc l’emploi de main d’œuvre locale. Vous
favorisez aussi la vente locale et donc l’emploi de main d’œuvre pour vendre.
Acheter local, mais où ?
Il existe beaucoup de moyens d’acheter des produits locaux. Tout d’abord, sur les marchés.
Le jour du marché tous les producteurs locaux installent leur étalage. Cela vous permet de
trouver tout ce que vous souhaitez (légumes, fruits, viandes…) produit localement.
Ensuite il y a la vente à la ferme. Vous allez à la ferme et achetez ce dont vous avez besoin au
fermier. La vente dans un point de vente collectif où plusieurs producteurs se réunissent
pour vendre ensemble dans un magasin en assurant des permanences de vente.
Ensuite les AMAP (association pour le maintien de l’agriculture paysanne). C’est une
association qui organise des liens directs entre la ferme et un groupe d’acheteurs. L’acheteur
s’engage sur une période donnée ( de trois mois à un an) à prendre un panier toutes les
semaines. Il peut visiter la ferme et donner des coups de mains. Chaque semaine, l’acheteur
découvrira un panier de fruits et légumes de saison à un prix défini d’avance et ne
dépendant pas des prix sur le marché. Cette solution est avantageuse pour l’acheteur et
aussi pour le vendeur. Le vendeur est sûr de vendre ses produits et sait combien il lui en
faudra pour l’année. L’acheteur n’a pas besoin de faire les marchés et est sûr d’avoir ses
légumes. En plus, cette formule l’amène à découvrir des fruits et légumes qu’il ne
connaissait pas auparavant.
Mais toutes ces solutions ont un autre avantage : quand vous achetez vous rencontrez le
producteur. Vous voyez donc qui produit vos achats alors que dans un super marché aucun
des producteurs n’est présent ( ce qui n’est de toute façon pas possible car il ne sont pas du
coin). Dans les AMAP vous créez des liens avec les autres acheteurs. Qui dit association dit
engagement. Vous pouvez donc vous engager encore plus dans la production locale.
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5. Conclusion
Nous vous avons parlé de l’intérêt de favoriser les productions locales en général : Réduire
les coûts de transport donc préserver l’environnement Développer la main l’œuvre locale, la
solidarité et la convivialité entre les producteurs et les consommateurs.
Il est évident que ce qui est vrai en général, l’est encore plus en biologique où les
motivations sont de préserver l’environnement, la santé des consommateurs et une
agriculture à échelle humaine. Acheter en bio ou produire en bio devrait vouloir dire
forcément commercialiser localement.
Si l’on faisait le bilan carbone des fruits et légumes que l’on consomme, on prendrait plus
conscience encore de la nécessité de commercialiser localement
Exposé 2
L’agriculture biologique
La production de l’agriculture biologique est réduite car les agriculteurs ne doivent pas
traiter les maladies avec des pesticides ni éliminer les animaux nuisibles avec des insecticides
ils doivent donc employer des moyens naturels beaucoup moins efficaces. De ce fait des
récoltes sont vendues beaucoup plus cher.Et par rapport a la fertilisation ça ce complique en
agriculture biologique car ils n' ont pas le droit d 'utiliser d 'engrais chimiques. Cela explique
donc qu 'il y ait moins de production du coté du bio.
La main d’œuvre dans l’agriculture biologique est supérieur du fait qu 'ils sont obligés de
désherber manuellement ou mécaniquement mais sans désherbants chimiques.
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6. Du fait de tous ces paramètres " traitement, fertilisation, main d'œuvre" et de plus la
certification par les organismes certificateurs "ecocert etc..." les taxes de transports tout cela
fait que les produits arrivent plus chers aux consommateurs.
Conclusion:
Le coût des produits bio resteront toujours plus elevés car même si on en augmente la
surface de production les rendements resteront inferieur la main d' œuvres supérieure et le
bilan carbone toujours plus élevés que dans le conventionnel car les traitements bio sont
toujours en préventif et nécessitent beaucoup plus de passages avec le tracteur et le
pulvérisateur.
Exposé 3
Les pesticides et leurs effets
Introduction :
Cet exposé traitera donc des pesticides et de leurs effets. Nous l’avons divisé en trois
parties ;
- ‘‘dans quel cas peut on s’en passer ? ’’
- ‘‘existe-t-il des pesticides non-nocifs ? ’’
- ‘‘ont-ils un impact sur l’environnement ? ’’
Un pesticide est défini comme une substance destinées à protéger les végétaux
contre tous les organismes nuisibles ou à prévenir leurs actions et à détruire les végétaux
indésirables. Le mot ‘‘pesticide’’ regroupe en fait plusieurs produits tels les herbicides
(contre les mauvaises herbes), les fongicides (contre les champignons), les insecticides
(insectes) et bien d’autres encore… Bien que les pesticides luttent activement à la protection
des végétaux, nous pouvons voir qu’ils ont d’autres effets, pas toujours positifs.
Dans quel cas peut-on s’en passer ?
Les agriculteurs conventionnels utilisent beaucoup de pesticides pour avoir un
rendement élevé sans effort. Mais malgré les doses prescrites sur les pesticides, on peut en
utiliser moins pour avoir le même effet comme le disait l’un des agriculteurs dans le film
« Nos enfants nous accuserons » il utilise moins de la dose prescrite pour avoir un effet
semblable. On peut aussi ne pas en utiliser en remplaçants par méthodes naturelles comme
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7. les coccinelles ou les crapauds pour se protéger des nuisibles, ou bien encore du fumier et
du compost pour donner des nutriments à la Terre.
Existe-t-il des pesticides non-nocifs ?
Tous les pesticides sont nocifs à la santé humaine. Certain affectent les utilisateurs
qui sont souvent des agriculteurs. Par exemple, le DDT est un insecticide qui favorise les
mutations à l’origine de cancers. Il a été interdit d’utilisation en 1972. Le Round Up est un
herbicide qui cause de graves problèmes cellulaires comme la Nécrose et peut même
dégrader l’ADN. (La Nécrose est la mort d’une cellule.)
Les pesticides peuvent affecter l’homme et les animaux même en très petite
quantité. Certain, cependant nous affectent qu’en grande quantité. Mais les effets nocifs de
ces pesticides sont irréversibles comme la stérilité ou des problèmes neurologiques graves.
Ont-ils un impact sur l’environnement ?
Nous allons vous parler d’un problème grave ; la disparition des abeilles.
Depuis les années 1990, les abeilles connaissent une mortalité anormale à travers le
monde par empoisonnement, intoxication ou pollution. Leurs colonies sont affaiblies et leur
vulnérabilité aux virus, parasites, maladies et prédateurs, augmente. La cause de cette
extinction est due à l’utilisation agricole des insecticides car leurs effets mortels et très
dangereux ainsi que les effets cumulés des pesticides insuffisamment évalué déciment les
colonies d’abeilles. Le développement des pathologies et la vulnérabilité des abeilles sont les
conséquences immédiates d’un environnement agrochimique de plus en plus toxique et
hostile aux insectes polinisateurs. Le développement des cultures OGM (Organisme
Génétiquement Modifié) agissent sur le déclin de l’apiculture lié à la perte de biodiversité.
On retrouve des OGM dans les produits de la ruche. Le pire est le fait que les effets sont bien
plus larges que ce que l’on imaginait. Les gouttes d’eau issues d’un phénomène identique à
celui de la rosée des plantes provenant des maïs traités, tuent les abeilles en l’espace de
quelques minutes. Une étude a montré que la ‘‘transpiration’’ des feuilles contient des
substances 10 000 fois supérieures à la dose mortelle pour les abeilles. Ces gouttes sont
parmi les sources préférées des abeilles, qui risquent un empoisonnement direct. Pour
sauver les insectes polinisateurs, il ne suffira pas de simplement améliorer les semoirs avec
les techniques de traitement.
« Si les abeilles venaient à disparaitre de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que cinq
années à vivre. » Albert Einstein.
Pour appuyer l’impact des pesticides sur les abeilles, nous vous invitons à regarder la
vidéo suivante. Celle-ci étant un documentaire sur les abeilles, réalisé par ‘‘Arte’’ :
http://www.youtube.com/watch?v=R4iQZe_HGCY
Conclusion :
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8. Pour conclure, les pesticides permettent, certes, une productivité plus importante
sans efforts, mais leurs graves effets sur la santé humaine sont à prendre en compte par les
agriculteurs et consommateurs d’aliments cultivés avec les pesticides, qui se retrouvent à
l’intérieur.
Précisons juste que d’après les chiffres de 20047, la France utilise 100 000 tonnes de
pesticides par an, soit le 2ième consommateur mondial derrière les Etats-Unis.
Exposé 4
Le bio et la communication
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13. Exposé 5
Restauration bio dans les cantines scolaires
Nous allons parler de la restauration bio dans les selfs et cantines de France, du programme
"manger mieux, manger bio" instauré dans la drome, ainsi que répondre aux nombreuses
questions concernant la viande biologique.
1) Le gouvernement et le bio.
Une partie des élus UMP est retissant face au projet des cantines. Jean Louis
Borloo, ministre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durable a
évoqué devant le parlement la prochaine montée en puissance des produits
biologique dans les cantines.
La mesure est loin de séduire les parlementaires qui sont souvent des maires. Hervé
Mariton député UMP de la Drôme estime que le bio c'est de la communication
couteuse.
En 2008, Roselyne Bachelot partait en guerre contre l'obésité infantile, en voulant
instaurer le bio dans les restaurations scolaires.
Sauf que, au mois de septembre, à la rentrée scolaire, rien n'a changé dans
l'assiette des 6 millions d'abonnés à la cantine.
Il s'agissait de rendre obligatoire la "circulaire sur la composition des repas dans la
restauration scolaire", qui existe depuis 11 ans, mais plus de la moitié des cantines
ne la respecte pas
Circulaire sur la composition des repas dans la restauration scolaire: Ne pas mettre
plus de 15 % de mauvaises graisses dans les plats, servir des légumes en entrée au
moins 10 fois par mois et ne pas dépassé pour les desserts 20 grammes de sucres
ajoutées par portions de 100 grammes..
2) Le bio dans les selfs
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14. Etes-vous pour, contre ou sans avis pour de la nourriture bio dans le self de notre
collège ?
Graphique contenant les résultats d’un sondage effectué auprès de 100 élèves du collège
Revesz-Long.
50%
0%
Pour Contre Sans
avis
La tendance des produits bio fait une percée dans les cantines scolaires. L'idée du bio, s'est
imposée grâce à la réflexion d'un groupe de mécontents des menus, qui ont réfléchi a un
concept de repas qui soit meilleur au goût et à la santé. Ce furent les parents et les
enseignants qui ont le plus souhaité les repas biologiques.
La part du bio en France représente 0.5 % des repas servis à l'école.
Un travail de persuasion et de sensibilisation a également été engagé auprès des enfants,
parfois déconcertés par l'apparence et le goût des produits naturels
Les objectifs
lutter contre l'obésité, en faisant évoluer le comportement alimentaire des enfants et
adolescents
éduquer les jeunes à une alimentation équilibrée et diversifiée
valoriser les produits issus de l'agriculture bio, en insistant sur les notions de
proximité et de saisonnalité et soutenir ainsi l'activité bio locale.
protéger l'environnement (réduction des déchets, instaurer le compostage... ).
L'alimentation des enfants est suivie par un diététicien et les cuisiniers sont formés à la
cuisine collective bio.
Budget
Les repas biologiques sont en effet plus chers que les repas conventionnels, la différence de
coût dépend de la quantité de repas. Plus il y a de menus cuisinés, plus ils sont meilleurs
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15. marchés.
Le département de la Drôme consacre un budget annuel de 140 000 euros pour la
restauration scolaire bio.
3) Qu'est-ce que la viande bio ?
Elevage de poulets bio élevage intensif de poulets
La viande biologique est issue d'un élevage respectant la nature, les animaux,
l'environnement et le cahier des charges de l'Agriculture Biologique.
Contrairement aux méthodes d'élevage intensif (bovins nourris aux farines animales, veaux
aux hormones, poulets élevés en batteries... ) perturbent la santé des animaux ( maladie de
la vache folle ), des Hommes ( maladies à prions ) et appauvrissent l'environnement.
4) L'opération "manger mieux, manger bio"
En septembre 2005, le conseil général de la Drôme a lancé avec Agribiodrôme (association
de producteurs bio) le projet " Manger mieux, manger bio" dans trois collèges de la Drôme.
En 2009, 25 collèges et une Maison Familiale et Rurale (environ 13 000 collégiens Drômois)
se sont engagés en faveur du bio à la cantine.
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16. 5) Association WWF
L'association WWF lance un appel le 18 juin 2009 pour soutenir l'introduction des repas bio
dans les restaurants scolaires.
Conclusion
Cette action permet d'introduire régulièrement des produits biologiques dans la réalisation
des repas.
L'opération comprend également une distribution de fruits de saison issus de la production
agricole Drômoise, lors de la récréation du matin au sein des établissements.
L'opération " Manger mieux, manger bio" vise une agriculture biologique, prenant en
compte les principes de commerce équitable et de proximité.
En conclusion le bio fait une percée dans les restaurations scolaires de la Drôme en majorité,
ce qui permet aux nombreux élèves d'avoir une alimentation plus équilibrée et meilleure
pour la santé.
La viande bio est aussi un grand atout, malheureusement peu connue et plus cher que la
viande conventionnel.
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17. Exposé 6
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24. 24 Ekoacteurs / Collège Revesz Long Année 2009 2010 – classe de troisième – SEGPA-
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25. 25 Ekoacteurs / Collège Revesz Long Année 2009 2010 – classe de troisième – SEGPA-
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26. 26 Ekoacteurs / Collège Revesz Long Année 2009 2010 – classe de troisième – SEGPA-
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27. 27 Ekoacteurs / Collège Revesz Long Année 2009 2010 – classe de troisième – SEGPA-
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28. 28 Ekoacteurs / Collège Revesz Long Année 2009 2010 – classe de troisième – SEGPA-
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