Revue "Radioactif n°17" Juin 2014 Les actes de Radiologie Interventionnelle sont très variés (diagnostiques ou thérapeutiques, vasculaires ou non vasculaires…) et évoluent rapidement (nouveaux actes, améliorations techniques…). La FRI (Fédération de Radiologie Interventionnelle) a donc défini 3 niveaux d’actes en fonction de leur complexité et de l’environnement nécessaire : 1 (actes simples), 2 (actes intermédiaires) et 3 (actes complexes). La répartition des actes de Radiologie Interventionnelle dans ces 3 catégories dépend de 5 paramètres principaux : 1. Lourdeur de l’acte interventionnel : fonction de l’état des patients, des risques opératoires selon la classification ASA (American Society of Anesthesiologists), de la surveillance nécessaire mais aussi du type d’abord (percutané ou par incision) et de la durée de l’intervention. 2. Type d’anesthésie : anesthésie locale < sédation < neuroleptanalgésie < anesthésie générale. 3. Equipe médicale et paramédicale nécessaire : qualification des opérateurs (accréditation), possibilité d’une réalisation dans le cadre de la Permanence Des Soins. 4. Type d’équipement de guidage nécessaire : salle d’angiographie numérisée monoplan ou biplan, ampli mobile, table de radiologique conventionnelle, guidage US, TDM, voire IRM. 5. Type d’aménagement de la structure et niveau d’hygiène nécessaire : salle de radiologie ou d’échographie habituelle ou dédiée, scanner conventionnel ou dédié à la Radiologie Interventionnelle, bloc de Radiologie Interventionnelle selon les règles d’un bloc chirurgical ou d’un centre médico-chirurgical ambulatoire (CMCA). Ces multiples paramètres rendent la typologie des actes complexe et subjective, d’autant plus qu’un acte peut passer d’une catégorie à l’autre en fonction de l’état du patient (risque plus ou moins élevé de morbi-mortalité) ou du type d’anesthésie (sédation ou anesthésie générale pour un acte identique pratiqué par exemple chez l’enfant ou chez l’adulte). reseauprosante.fr