12. CURIOSITÉS
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En 1986, la catastrophe de Tchernobyl a conduit à plusieurs moratoires ; la baisse des prix du
pétrole durant les années 1990 a renforcé cette tendance, conduisant à construire moins de
nouveaux réacteurs dans le monde. Parallèlement, les centrales vieillissent : en 2006, la majorité
des réacteurs avaient de 15 à 36 ans, sept ayant de 37 à 40 ans4.
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Les coûts économiques croissants, dus aux durées de construction de plus en plus longues, et le
faible coût des combustibles fossiles, ont rendu le nucléaire moins compétitif dans les années 1980
et 1990. Par ailleurs, dans certains pays, l'opinion publique, inquiète des risques d'accidents
nucléaires et du problème des déchets radioactifs, a conduit à renoncer à l'énergie nucléaire.
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Le nombre de réacteurs nucléaires en construction dans le monde a commencé à diminuer en
1986, date de la catastrophe de Tchernobyl.
Il s'est ensuite stabilisé vers 1994, année à partir de laquelle le taux de mise en construction de
nouveaux réacteurs a stagné entre 2 et 3 par an5.
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En 1993, la production d'électricité nucléaire a atteint un record de 17% de la production électrique
mondiale, qu'elle n'a plus jamais dépassé depuis lors6.
18. CURIÓSITES
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L'accident nucléaire de Fukushima .Fukushima Dai-ichi (prononciation) genshiryoku hatsudensho jiko?), également
désigné comme la catastrophe de Fukushima1, a eu lieu le 11 mars 2011 au Japon mais les suites ne sont toujours
pas stabilisées en août 2013, plus de 2 ans après l'accident2.
Cet accident a impliqué les réacteurs 1, 2 et 3 et la piscine de désactivation du réacteur 4 de la centrale nucléaire
de Fukushima Daiichi :
Le séisme du 11 mars 2011 a entraîné un arrêt automatique des réacteurs en service, la perte accidentelle de
l'alimentation électrique et le déclenchement des groupes électrogènes. L'observation d'émissions de
xénon, avant même la première dépressurisation volontaire du 1er réacteur, indique des dommages structurels
probables dans la partie nucléaire des installations immédiatement après le séisme3,4. À la suite du tsunami
provoqué par le séisme, des groupes électrogènes de secours sont tombés en panne. Des débris ont pu obstruer
des prises d'eau. Ces défaillances, couplées à plusieurs erreurs humaines aussi bien de fond que pratiques5, ont
causé l'arrêt des systèmes de refroidissement de secours des réacteurs nucléaires ainsi que ceux des piscines de
désactivation des combustibles irradiés. Le défaut de refroidissement des réacteurs a induit des fusions partielles
des cœurs de trois réacteurs nucléaires puis d'importants rejets radioactifs.
Il s'agit d'un accident nucléaire majeur classé au niveau 7 (le plus élevé) de l'échelle internationale des
événements nucléaires, ce qui le place au même degré de gravité que la catastrophe de Tchernobyl
(1986), compte tenu du volume important des rejets6. L'accident nucléaire de Fukushima est ce qu’on appelle au
Japon un Genpatsu-shinsai (原発震災?), un accident combinant les effets d'un accident nucléaire et d'un
tremblement de terre.
Mise hors service depuis l'accident, la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi est annoncée devoir être
démantelée sur une durée évaluée à quarante ans7. À la suite du tremblement de terre et du tsunami, la centrale
nucléaire de Fukushima Daini (incident de niveau 3) et la centrale nucléaire d'Onagawa ont également été
endommagées.
D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les conséquences sanitaires anticipées des doses d'irradiations
reçues par les populations au Japon et en dehors sont minimes , et se concentrent sur la population la plus
directement exposée, qui devra faire l'objet d'un suivi sanitaire à long terme.