2. ConcoursConcours
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Ecrits d’invention (forme libre) : prose, vers,Ecrits d’invention (forme libre) : prose, vers,
théâtre, dialogue…théâtre, dialogue…
Maximum de 4500 caractères soit 750 motsMaximum de 4500 caractères soit 750 mots
4. In ictu oculiIn ictu oculi
allégorie de la mortallégorie de la mort
5. Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre
ThématiqueThématique : Arts, espace et temps: Arts, espace et temps
Titre de l’œuvreTitre de l’œuvre : In ictu oculi, Allégorie de la Mort: In ictu oculi, Allégorie de la Mort
Nature / genre de l’œuvreNature / genre de l’œuvre : Nature morte ( vanité ): Nature morte ( vanité )
ArtisteArtiste : Juan de Valdes Leal: Juan de Valdes Leal
Date de créationDate de création : 1672: 1672
Lieu de conservationLieu de conservation : Eglise de l’hôpital de la: Eglise de l’hôpital de la
Charité, Séville, EspagneCharité, Séville, Espagne
DimensionsDimensions : 220 x 216 cm: 220 x 216 cm
Style/mouvement de l’œuvreStyle/mouvement de l’œuvre :: Art baroqueArt baroque
6. Vanité des vanitésVanité des vanités
Vanité des vanités, dit Qohéleth, vanité des vanités, tout est
vanité.
Le soleil se lève et le soleil se couche
Le squelette tient sous son bras un cercueil
Un âge s’en va et un autre vient, et la terre subsiste toujours
Le squelette met son pied sur un globe terrestre
Rien de nouveau sous le soleil
Il tient dans sa main une faux
Tous les torrents vont vers la mer
Tous les biens vont vers la mort
Aucun souvenir des temps anciens
A terre des livres historiques, vanité des savoirs
Le vent tourne, tourne et s'en va
De sa main droite il éteint la lumière de la vie
Quel profit y a-t-il pour l’homme de tout le travail qu’il fait
sous le soleil ?
Un casque, un cercueil, un tissu de velours rouge, de l'or, un
bougeoir, un sceptre,Vanité du pouvoir
Vanité des vanités, dit Qohéleth, vanité des vanités, tout est
vanité.
7. Je suis la mort. Tout le monde mourra un jour. Que tu sois
riche ou pauvre, beau ou laid, gros ou maigre, tout le monde
mourra un jour. C’est la destinée de chaque personne.
En fait, je représente allégoriquement la mort sous la forme
d’un squelette avec quelques attributs de la mort comme le
linceul, la faux ou encore le cercueil. Je dénonce donc
l’orgueil de l’homme, symbole de richesse et de savoir.
Je dénonce aussi la royauté tout cela symbolisé par des objets :
livre ouvert d’architecture ; globe terrestre, objet en or, riche
tissu, armes ; casques, bouclier, sceptre, couronne de valeur.
La mort est très sournoise, elle peut arriver à n’importe
quelle moment et quand tu t’y attends le moins. On ne peut
pas lutter contre la mort.
BERENICE Jonathan 2nde
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Je suis la mortJe suis la mort
8. La mort en un clin d’oeilLa mort en un clin d’oeil
Valdes tous ces titres de tableaux sur la mort
Tu la vénères, tu la trouves supérieure
Cette Bible des vanités, l'Ecclésiaste
Valdes de ton pinceau léger et éternel
Toi la mort squelette, effrayante tu nous hantes
Toi la mort, avec ta faux tranchante, coupante
Toi la mort, dans ton grand cercueil tu nous
enfermes
Toi la mort, de ton linceul tu nous enveloppes
La mort tu es intelligente, tu sais tout
Avec tes livres, ouverts mais aussi fermés
Avec ton globe rond, le monde t'appartient
Toi la mort avec ta supériorité
Ta couronne, tes bijoux tout en or brillant
Homme, In ictu oculi memento mori!
CHARNEAU Yvanah, 2nde
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9. Vue des tourbillons de Naruto à AwaVue des tourbillons de Naruto à Awa
Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre
ThématiqueThématique : Arts, espace et temps: Arts, espace et temps
Titre de l’œuvreTitre de l’œuvre : Vue des tourbillons: Vue des tourbillons
de Naruto à Awade Naruto à Awa
Nature / genre de l’œuvreNature / genre de l’œuvre : peinture: peinture
sur boissur bois
ArtisteArtiste : Hiroshige: Hiroshige
Date de créationDate de création : 1857: 1857
Lieu de conservationLieu de conservation : collection: collection
particulièreparticulière
DimensionsDimensions : inconnue: inconnue
Style, mouvement de l’œuvreStyle, mouvement de l’œuvre ::
Estampe japonaiseEstampe japonaise
10. Le tableau de Stella
« Et maintenant, je te passe l’antenne Stella ! »
« Merci, Bob, je me trouve aujourd’hui au Japon où j’assiste à
un spectacle prodigieux, des tourbillons spectaculaires qui
tournent encore et encore pour se fracasser contre les
rochers, c’est comme si on pouvait voir le fond de mer. La
vitesse des marées et la force des courants sont hallucinantes.
Tous les habitants du village se sont réfugiés dans des abris.
Je pense que je devrais en faire autant.
Mais ce spectacle est tellement hypnotisant, fascinant .Vous
verriez le bleu des vagues mais il n'y pas qu'un seul bleu il y a
une variété de bleu: cérulé, azur, brume et les rouleaux
regorgent d'autres nuances ;
Et le ciel mais que dire du ciel, il comporte trois sorte de
couleurs, Non ! Quatre couleurs différentes de l’orange, du
blanc et de l'azurin qui se métamorphose au fur et à mesure
qu'on regarde plus haut en bleu foncé. Fermez les yeux ! Et
imaginez des couleurs si harmonieuses qu'on se croirait dans
une autre dimension. D'ici, je peux contempler des couleurs si
agréables. Et les oiseaux, c'est bizarre c'est comme si on les
avait placé exprès à ce moment précis cela nous donne un
spectacle si incroyable, si original que ça vous donnerait envie
de l'immortaliser dans un tableau. Je pense que je devrais
aussi aller m’abriter car le vent commence à souffler fort
Bob. »
Gau Marie Edith, 2nde
6
11. Le voyageur contemplant une mer de nuages
Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre
ThématiqueThématique : Arts, espace et temps: Arts, espace et temps
Titre de l’œuvreTitre de l’œuvre :: Le voyageur
contemplant une mer de nuages
Nature / genre de l’œuvre : huile: huile
sur toilesur toile
ArtisteArtiste : Friedich: Friedich
Date de créationDate de création : 1818: 1818
Lieu de conservationLieu de conservation : Kunsthalle: Kunsthalle
de Hambourgde Hambourg
DimensionsDimensions : 95 cm x 75 cm: 95 cm x 75 cm
Style, mouvement de l’œuvreStyle, mouvement de l’œuvre ::
RomantismeRomantisme
12. Le sentiment oublié
Avant d’être en haut de cette montagne, j’étais un homme parmi les
hommes sauf que j’étais associable. Rares étaient les personnes
avec qui je désirais parler et rares étaient ceux qui m’aimaient, car je
me battais pour un oui et pour un non. Mais en haut de cette
montagne, je me sentais bien, je ne ressentais aucune rancune, tous
mes sentiments de mépris n'étaient plus car à la seule vue de ce
paysage, je me sentais comme dans mon paradis. Personne ne
pouvait m'importuner ; quand je prenais une bouffée d'air, je sentais
que mes poumons étaient usés par la ville, et purifiés. Je me sentais
comme un nouveau-né, comme l'homme le plus influent du monde,
comme le roi et comme dieu tout puissant qui règne en domination sur
le monde.
Mais tout en haut de cette montagne, même si je me sens heureux, il y a
comme quelque chose qui me manque ; je ne sais pas comment le
décrire mais je sens que c'est comme un vide qu'on ne peut pas
combler avec l'argent et avec la gloire. Je sens qu'une petite partie
de moi me dit de me réveiller car je suis en train de passer à côté
d'une chose qui va sûrement changer ma vie et finalement je me
souviens d'une chose : j'ai oublié de peindre le soleil sur ma toile qui
était presque finie.
BALAFIN Nahïm, 2nde
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13. Je suis à Dresde, nous sommes le 04 novembre 1817. J’ai échangé des lettres avec Carus
sur le thème du paysage et il m’a donné beaucoup de conseils. Je pense peindre un
tableau. Je n'ai pas encore l'inspiration mais cela viendra.
29/11/1817
Cher journal
J’ai une idée pour peindre mon tableau. Je le peindrai avec de la peinture à l’huile. Il
exprimera la nostalgie et quelques unes de mes réflexions. J’ai déjà commencé un tableau
mais il ne reflète pas encore mes sentiments. Je pense le retoucher. Il y aura du bleu
pour montrer la magie du ciel, son autorité, sa fierté, des rochers noirs pour exprimer les
ténèbres de mon cœur. Tout ceci me reflète.
14/12/1817
Cher journal
J’ai enfin trouvé l’inspiration pour mon tableau en allant dans la montagne de Rosenberg.
L’air pur et la fraîcheur de la nature m’ont parlé et m’ont inspiré.
30/12/1817
Cher journal
J’ai enfin commencé le tableau, il me parait juste, il manifeste exactement mes idées. Il est
nostalgique, il exprime tous mes sentiments. Mais je me dois encore de l’améliorer.
Suite sur la diapositive suivante…
04 novembre 1817
Cher journal,
14. 25/01/1818
Cher journal
Mon tableau est de plus en plus beau à mes yeux : j’ai peint au premier
plan de hauts rochers noirs ; au second plan, j’ai dessiné un homme
au-dessus d'une mer de nuages ; à l’arrière-plan, j’ai représenté un
paysage de montagne, de grands rochers et des nuages. Je n’ai
pas fini les détails mais il est assez beau comme ça. Dans quelques
jours je vais chercher un titre pour mon tableau.
19/02/1818
Cher journal
J’ai enfin fini mon tableau. J’ai fait quelques retouches, j’ai terminé
les détails, il ne me reste plus que le titre. J’ai quelques idées mais
j’hésite entre « Le voyageur au-dessus de la mer de nuages » et «
L’inconnu sur les rochers au-dessus des cieux ».
26/02/1818
Cher journal,
J’ai enfin choisi un titre pour mon tableau, je vais l’appeler « Le
voyageur au-dessus de la mer de nuages ». Ça m’a été difficile de
choisir mais j’ai penché pour ce titre. Je suis fier de mon tableau
et je pense qu’il sera célèbre. Ce ne sera sûrement pas le dernier.
J'ai déjà une petite étincelle pour mon prochain tableau
Feitama, Nathan, 2nde
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15. Une nature perdue aux mille espoirs
Une année, des jours, des mois, le temps passe et on contemple la nature d'un œil et
d'une grande espérance debout au-dessus des rochers. Après toutes ces années
perdues au milieu d'une famille décomposée, je voudrais aujourd'hui être homme de la
nature et la préserver car la perte est immense, depuis ma toute jeune enfance où
tout avait disparu dans ma vie, il ne me restait plus que le ciel et la terre pour raison
de vivre. J'aimerais déployer mes ailes dans l'océan et au dessus des nuages.
Que ferions-nous sans ces arbres et cette nature pleine de bonté et de vie,
devrions-nous nous perdre dans ces jardins aux mille odeurs d’automne. Un jour, un
autre, et après que faire ? Aimer et contempler l'horizon ? Se perdre dans la nature
ou vivre le présent et l'avenir.
Chaque feuille qui tombe me rappelle chaque être qui a fait partie de ma
vie en commençant par ma sœur et mes chères parents pour qui j'étais une grande
espérance et aux besoins de qui je subvenais : je vivais pour eux, sans eux ma vie n'a
plus de sens et de bonheur. Petits ou grands, Hommes ou animaux, quelle
importance : on commet tous les mêmes erreurs, je regarde ce monde qui souffre,
pleure, crie, tombe, s'efface.
A travers ce monde plein de mystères, on ressent l'amour, les péchés, les
humeurs lunatiques et les désespoirs de la vie. J'aimerais, dans ce monde, être celui
qui revit et meurt à chaque fois comme étant un autre, un homme nouveau. Dans mes
oreilles, je veux entendre gronder le vent, dans mes narines je veux sentir les odeurs
des collines et dans mon cœur je veux entendre raisonner le bonheur partout dans le
monde. Cela est bel et bien réel : vous ne regardez point autour de vous et oubliez ce
qui vous entoure. Si je devais être quelqu’un, je serais un héros pour tous ces
enfants qui ont vécu ce que j'ai vécu.
Jonathan Sabrina, 2nde
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16. Un voyage inattendu
Tous ces récits, ceux sur la vie après la mort, seraient donc mensonges et pure
invention ? Cette nuit de décembre qui me glaçait le sang ne me donnait qu’une
envie : celle de partir loin de ce froid et de la maladie. C’est exactement ce que je
fis. Mon âme s’évada de ce corps devenu inapte à la vie. Un long couloir à
traverser ? Une lumière aveuglante ? Non, rien de tel. Je me retrouvais tout
simplement dans une forêt, face à un sentier. J’étais vêtu d’une belle redingote,
d’un chapeau haut de forme une canne à la main. Mais où étais-je donc arrivé ?
Face à mes questions, et n’ayant nulle part d’autre où aller, je ne voyais comme
solution que celle de suivre ce sentier. La forêt était dense, je ne voyais rien
autour de moi. Je ne pouvais faire que marcher en allant toujours plus loin. Je ne
savais pas combien de temps s’écoulait. Les aiguilles de ma montre à gousset
n’avançaient plus, et les arbres étaient trop hauts pour voir le soleil. J’avais
l’impression de marcher depuis des heures, sans pour autant éprouver la moindre
fatigue. Une chose était sûre, la maladie était loin. Après, selon moi, plusieurs
heures de marche supplémentaire, je finis au pied d’une colline. Le message me
paraissait clair. Il fallait que je monte à son sommet. De là-haut je verrais où je suis
et quel chemin emprunter. En escaladant cette colline, je pris assez de hauteur
pour dépasser les arbres. Je voyais enfin le soleil mais ne le sentais pas. Je ne
savais toujours pas où j’étais et ce que je faisais ici, mais il n’y avait rien de mieux
que de pouvoir franchir cet obstacle sans pour autant éprouver un quelconque
besoin : je n’avais ni faim, ni soif, et nul besoin de repos. Je me sentais ici comme
sans limite. Je poursuivais mon chemin et les questions perduraient sans réponse.
Arrivé finalement au sommet de cette colline, les mots me manquaient pour décrire
cette vue sublime. Je savais bel et bien que les arbres étaient beaucoup plus bas.
Mais je n’aurais jamais pu penser arriver aussi haut. Devant moi ce trouvait
l’inimaginable. De la neige ? Une mer déchaînée ? Non, il s’agissait bien là de
nuages. On croirait voir une mer de nuages s’écrasant sur la colline. J’en voyais
également d’autres au loin qui y ressemblaient. Et une monstrueuse montagne à
l’horizon qui était encore bien plus haute. Je m’approchais prudemment du bord de
la colline et une bourrasque de vent fit s’envoler mon chapeau. On ne voyait
presque rien au travers de ces nuages. J’étais désormais perdu. Mais une question
de plus venait s’ajouter aux autres. Je ne sentais pas la chaleur du soleil, ni même
le vent souffler sur mon visage. Je n’éprouvais toujours aucune fatigue et la
nourriture de m’intéressait pas. Je ne ressentais plus rien. Il n’y avait plus de
doute. J’étais bel et bien mort. Etait-ce une œuvre du créateur que de me piéger
en ces lieux ? Trop de questions sans réponses, je croyais devenir fou. Je fixais
17. Sa finSa fin
Le voici arrivé, il savait qu'effectuer cette marche aurait été pénible et douloureux,
mais il y est enfin arrivé.
Il était atteint d'un cancer et il savait que ses jours étaient comptés, mais il le voulait
et y était arrivé.
Ici campé sur les plus hautes montagnes en contemplant ces immenses nuages qu'il ne
reverrait plus , il savait qu'il était proche de la mort, il était heureux, souriant,
fasciné par l'immense beauté que dégageait la nature.
Il ne savait pas combien de temps il avait pris pour grimper, il ne savait pas si c'était
des heures ou une journée.
Un jour d’automne il sentit qu'il avais du mal à respirer, il sentit que quelque chose
n’allait pas, en allant consulter, il découvrit qu'il était atteint d'un mal qui le
rongeait et qu'il ne pouvait guérir, que sa seule échappatoire était la mort et
qu’il ne lui resterait plus que quelques mois à vivre.
En observant ces nuages autour de lui, il revoit la fumée qui sortait de sa bouche.
Cette brume blanche qui l'avait détruit et qui allait le séparer de sa famille.
Aujourd’hui en étant arrivé au sommet de cette montagne, il se rend compte de tout
ce qu'il va perdre, cette immense beauté de la nature, les gens qui comptaient
vraiment pour lui, malgré tout il savait qu'il aurait enfin le repos éternel.
LEBORGNE Loreen
20. Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre
ThématiqueThématique : Arts, mythes et religion: Arts, mythes et religion
Titre de l’œuvreTitre de l’œuvre : Atlas portant le globe sur ses épaules: Atlas portant le globe sur ses épaules
Nature / genre de l’œuvreNature / genre de l’œuvre : Statue de Marbre: Statue de Marbre
ArtisteArtiste : Farnèse: Farnèse
Date de créationDate de création : IIIème siècle: IIIème siècle
Lieu de conservationLieu de conservation : Naples, Museo Archeologico: Naples, Museo Archeologico
NazionaleNazionale
DimensionsDimensions : 2,10 m – 65 cm de diamètre pour le: 2,10 m – 65 cm de diamètre pour le
GlobeGlobe
Style, mouvement de l’œuvreStyle, mouvement de l’œuvre : Antiquité Classique: Antiquité Classique
22. Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre
ThématiqueThématique : Arts, mythes et religion: Arts, mythes et religion
Titre de l’œuvreTitre de l’œuvre : Judith et Holopherne: Judith et Holopherne
Nature / genre de l’œuvreNature / genre de l’œuvre : Huile sur bois: Huile sur bois
ArtisteArtiste : Artemisia Gentileschi: Artemisia Gentileschi
Date de créationDate de création : 1620: 1620
Lieu de conservationLieu de conservation : Florence, Les Offices: Florence, Les Offices
DimensionsDimensions : 199 cm x 162 cm: 199 cm x 162 cm
Style/mouvement de l’œuvreStyle/mouvement de l’œuvre :: Classicisme /Classicisme /
caravagismecaravagisme
23. Salomé recevant la tête de Saint Jean-BaptisteSalomé recevant la tête de Saint Jean-Baptiste
Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre
Thématique : Arts, mythes etThématique : Arts, mythes et
religionreligion
Titre de l’œuvre : Salomé recevant laTitre de l’œuvre : Salomé recevant la
tête de Saint Jean-Baptistetête de Saint Jean-Baptiste
Nature / genre de l’œuvre : huile surNature / genre de l’œuvre : huile sur
toiletoile
Artiste : Bernadino LuiniArtiste : Bernadino Luini
Date de création : v. 1500-1530Date de création : v. 1500-1530
Lieu de conservation : Paris, MuséeLieu de conservation : Paris, Musée
du Louvredu Louvre
Dimensions : 55 cm x 63 cmDimensions : 55 cm x 63 cm
Style/mouvement de l’œuvre : ArtStyle/mouvement de l’œuvre : Art
24. La cruauté féminine
Salomé recevant la tête de Saint-Jean Baptiste. Debout devant ce tableau, j’étais
terrorisée, je ne pus accepter la cruauté que dégageait cette œuvre. Après
quelques recherches approfondies sur l’histoire de ce tableau, je compris le
message que renvoyait cette huile sur toile. Saint-Jean-Baptiste reprochait au
tétrarque Hérode Antipas ses relations incestueuses avec Hérodiade, femme de
son frère, celle-ci, par vengeance convainc sa fille Salomé d’obtenir du tétrarque
l’exécution de Jean-Baptiste, ce qu’elle réussi facilement en persuadant Hérode
par sa maîtrise de la danse.
La danse de Salomé par son pittoresque et sa cruauté, par l’érotisme qu’elle
recèle, son art de la danse fait ressortir en elle son talent de manipulatrice. Cet
homme si pieux fut décapité ; la tête de Jean-Baptiste fut apportée sur un
plateau d’argent par Hérode pour Salomé, tel un trophé. Cette scène sordide fût
représentée par Giovan Francesco Barbieri Guercino ; vers 1637. Ce tableau me
fit comprendre la cruauté féminine selon une mode typique de la Contre-
réforme.
SCHMALTZ Sandy, 2nde
6
25. Séduisante danse pour une mort tragique
Elle me demanda l’impossible. Ma mère voulait que je fisse quelque chose de
totalement absurde et inimaginable. Je ne voulais pas faire une telle atrocité ! Etait-
elle obligée de me demander ceci ? Quelle horreur ! Mais, j’aimais tellement mère
que je fis ce qu’elle me demanda.
Le soir venu, j’allai chez Hérode, un roi très aimable et sympathique. C’était un
roi d’une grande sagesse. Je commençai à danser pour pouvoir séduire ses invités. Et
comme dit, comme fait : les invités furent conquis par ma danse. Alors, en voyant
que ses convives appréciaient ma danse, Hérode me dit : - Vous dansez très bien,
jeune fille ! Quel beau spectacle. Vous nous avez éblouis ! - Je vous remercie, très
cher roi. - Eh bien, pour cela, demandez-moi ce que vous voulez et j’exaucerai vos
souhaits, mademoiselle. En entendant cette phrase, je commençai à trembler, tout
en pensant à ce que ma mère veuille que je fasse. Je me demandais si cela était
indispensable d’écouter ma mère et de faire cette horrible chose ! Finalement, je
répondis au roi en lui disant : -Mon roi, eh bien, je voudrais… je voudrais… - Allez-y,
ma chère Salomé. Demandez ce que vous voulez ! -Oui ! Je veux la tête de St Jean-
Baptiste que l’on m’apportera sur un plateau ! Tout le monde fut choqué par ma
demande. Mais que pouvais-je faire d’autre ? C’était mère que me l’avait demandé.
Je ne pouvais point lui désobéir. Le roi me répondit : -Mais, pourquoi cette demande
? Jean le Baptiste vous a-t-il importunée ? -Non, Hérode ! S’il vous plaît, ne me
demandez pas pourquoi ce souhait ! Vous-même vous aviez promis que vous me
donnerez tout ce que je demanderais ! Sur ces paroles, le roi, triste, appela son
bourreau et lui ordonna de faire décapiter Jean sur le champ et de ramener sa tête
sur un plateau. Un peu de temps plus tard, on me remit la tête de Jean sur un plateau
comme je l’avais demandé. C’était tellement horrible, que je détournai mon regard.
Ensuite, je le rendis à ma mère. - Très bien ma fille ! Je vous félicite ! Je repartis dans
ma chambre. Depuis ce jour, ma conscience me dérangea !
VIRAPIN Malika, 2nde
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26. Salomé recevant la tête de saint Jean-BaptisteSalomé recevant la tête de saint Jean-Baptiste
J’étais là, perplexe, affalée sur mon fauteuil, les yeux figés sur l’horloge, j’attendais avec
impatience l’heure du fameux souper. Cette attente fut insupportable, Salomé étant de
bonne compagnie, j’eu l’idée de profiter de son admirable présence. Soudain, des
obstacles, qu’un instant je pensais imaginaire se dessinèrent devant moi, m’empêchant de
franchir l’allée interminable qui se dressait devant moi. Mon cœur se remplit de joie à la
vue de Salomé mais elle figura une mine sur son visage qui annonçait l’arrivée d’une
tempête. Arrivée à bonne destination, à peine eu-je le temps d’opter une syllabe, qu’une
vision d’horreur se prononça devant moi. Un homme dont je ne pus déterminer l’identité
s’approcha de nous muni d’un plateau, contenant la tête du pauvre Saint-Jean Baptiste
ensanglantée, le déposa dans les mains de Salomé. Elle ne se rendit pas compte qu’elle
tenait la tête d’un être qui lui était point important puisqu’elle voulait le voir mort. Un
frisson de peur et d’angoisse s’envahit de moi que ne pus exprimer la scène affreuse qui
était devant moi. D’un vent de stupeur, voyant que je restais littéralement figée, Salomé se
retourna et resta limite indifférente face à la scène qui se présentait devant elle. Elle se
retourna mais garda le plateau montrant la cruauté féminine. Choquée par sa réaction, je
décidai de me retirer, aussi légère qu’une poudre se déposant sur un visage et d’essayer
d’oublier ce souvenir qui me hantera à jamais.
GLANDOR Janine , 2, 2ndende
66
29. Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre
Thématique : Arts, états et pouvoir
Titre de l’œuvre : Marat assassiné
Nature / genre de l’œuvre : Huile sur toile
Artiste : Jacques-Louis David
Date de création : 1793
Lieu de conservation : Bruxelles, Musée d'Art ancien
Dimensions : 165 cm x 128 cm
Style, mouvement de l’œuvre : Romantisme
30. La mort de Marat
Je fus chargé de la mise en scène des funérailles de Marat ; voici
comment je le voyais :
Jean-Paul Marat est assis dans la baignoire à côté d’un billot tenant
une lettre. Cette lettre qui date du 13 Juillet 1793 de Marie Anne
Charlotte Corday lui est destinée. Il la tient dans sa main gauche ; elle
dit : « il suffit que je sois bien malheureuse pour avoir droit à votre
bienveillance. » Son autre main pendante, tient mollement sa dernière
plume. Sa tête, enveloppée de tissu blanc est penchée sur le côté droit,
son corps plaqué contre la baignoire recouverte d’un drap blanc taché
de son sang, dans laquelle il soignait sa maladie de peau, et un grand
couteau de cuisine probablement l’arme du crime au pied de la
baignoire. J’ai décidé, en bas du billot, d’inscrire d’abord le nom de la
victime : Marat puis le mien : David.
Jacques Louis David Guirault, le porte-parole de la section du contrat
social me demanda d’immortaliser Marat qui a mené son combat
politique contre le roi puis contre les Girondins. Mon tableau est le
symbole de sa passion. Dans la baignoire, un drap mouillé enveloppera
son corps qui sera arrosé parfois afin d’éviter sa décomposition. J’ai
décidé de le représenter plus pâle afin d’effacer la laideur causée par
sa maladie de peau et de le rajeunir afin que ses cinquante années
soient moins visibles.
LANOPOIRE Ludmilla, 2nde
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31. Marat assassinéMarat assassiné
J’entrai dans ma salle de bain Pour me préparer un somptueux bain Je
mis des pétales de rose et des orchidées Pour que tout cela forme un
joli velouté Je me glissai dans l’eau pétillante Ressemblant à la lune
dans le ciel scintillant Je fermai les yeux un court instant Et me laissai
emporter durant un moment Soudain, je sentis mon cœur transpercé
Par une lame froide et ensorcelé Quand j’ouvris mes yeux Je me vis
presque dans les cieux Je me sentais comme une hirondelle Mais j’étais
dans un sommeil éternel Je ne pouvais plus me réveiller Je voyais ma
fin approcher L’assassin était Charlotte Corday Cela ne m’étonne pas
car je m’en doutais J’étais un bon révolutionnaire Et me voilà en train
de monter dans les airs…
HENRY Moheny, 2nde
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33. Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre
ThématiqueThématique : Arts, états et pouvoir: Arts, états et pouvoir
Titre de l’œuvreTitre de l’œuvre : Scènes des massacres de Scio: Scènes des massacres de Scio
Nature / genre de l’œuvreNature / genre de l’œuvre : huile sur toile: huile sur toile
ArtisteArtiste :: Eugène DelacroixEugène Delacroix
Date de créationDate de création :1824 – 19ème siècle:1824 – 19ème siècle
Lieu de conservationLieu de conservation : Paris, musée du Louvre: Paris, musée du Louvre
DimensionsDimensions : 419 cm x 354 cm: 419 cm x 354 cm
Style, mouvement de l’œuvreStyle, mouvement de l’œuvre :: RomantismeRomantisme
34. La femme persécutée…La femme persécutée…
Moi, une femme de 70 ans entendant
A chaque mouvement les battements
Du temps coulant
Je me sentis persécutée
Ce jour par des hommes armés
Envoyés pour semer
Le trouble dans ce paysage absorbé
Par la gentillesse des paysans
Et la noblesse des dirigeants
Soudain une femme accompagné de son nourrisson s’écroula je m’approchai et
m’aperçois d’une terrible tragédie elle nous avait quitté .je fus attiré par le ciel
me regardant d’un point de vu extérieur laissant paraître ma tristesse.
En reflet un paysage rempli de soldats s’approchant
PELMARD Medhy, 2nde
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36. Le Radeau de la méduseLe Radeau de la méduse
Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre
Thématique : Arts, rupture etThématique : Arts, rupture et
continuitécontinuité
Titre de l’œuvre : Le Radeau de laTitre de l’œuvre : Le Radeau de la
méduseméduse
Nature / genre de l’œuvre : Huile surNature / genre de l’œuvre : Huile sur
toiletoile
Artiste :Artiste : Théodore GéricaultThéodore Géricault
Date de création :Date de création :
Lieu de conservation : Paris, MuséeLieu de conservation : Paris, Musée
du Louvredu Louvre
Dimensions : 716 x 491 cmDimensions : 716 x 491 cm
Style/mouvement de l’œuvre :Style/mouvement de l’œuvre :
Romantisme
37. Je sombre dans cette noirceur, désespéré
Tenant dans mes bras, mon compagnon maltraité
Nous sommes tous des survivants, des naufragés
Isolés, abandonnés et plus affligés
Sur la mer déchaînée, des vagues violentes
Sous un ciel lugubre, sombre et menaçant
Nous pleurons la mort regrettons notre destin
Pourquoi dans cet état Géricault nous a peint
Nous avons échoué près des côtes africaines
Sous les ordres d'un incompétent capitaine
Nous avons fabriqué un radeau pour survivre
Et échapper à cet horrible enfer sans vivres
Treize jours que nous naviguons sur cette mer
Pleins de corps et de blessés me font trembler
Les combats et les cannibalismes sont amers
Nous apercevons un navire s'approcher
Je m'assis dans l'espoir qu'ils viennent nous aider
Le désespoir et l'inquiétude s'installent
Joannie Chounia, 2nde 6
38. A la conquête de la mort
- Lequel est mon créateur parmi tous ces artistes du XIXème
siècles?.
- Quelles étaient ses intentions en me créant?
- Pourquoi appartenons-nous au romantisme et au réalisme?
- Hey! De quoi te plains-tu? Qu'on vienne du réalisme ou du
romantisme. Au moins, on a réussi à quitter cette plage, malgré
l'odeur de mort et de peste.
-Ah! Qu'a cette tempête contre nous ? Géricault ne nous ferait
pas miséricorde ?
-Mon fils!Oh mon fils que m'a pris la faim et la soif
-Oh ! Attendez, serait-ce un mirage ? Je crois que le Ciel nous
envoie un miracle ! J'aperçois un bateau vers l 'horizon
-Me laisserais-tu te grignoter un peu ?
-Nous, survivants, du haut de cette pyramide espérons ne pas nous
laisser contaminer par ceux du bas
-Je meurs et France demeure, de ce capitaine incompétent, de
celui-ci nous vient notre malheur.
- Pour quatre cents mètres sur sept cent mètres je pense que ce
n'est pas mal représenté pour un radeau de dix mètres !
- On a de la chance, ne penses-tu pas Jean- Charles? Entre la
Méduse et ce radeau il y a un gouffre...
- Nous avons échoué à notre conquête du Sénégal
- Le manque de place sur l'Argus sera fatale pour certains d'entre-
nous !
41. Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre
Thématique : Arts et culturesThématique : Arts et cultures
Titre de l’œuvre : Café-concert des AmbassadeursTitre de l’œuvre : Café-concert des Ambassadeurs
Nature / genre de l’œuvre : pastelNature / genre de l’œuvre : pastel
Artiste :Artiste : Edgar DegasEdgar Degas
Date de création :1876-1877Date de création :1876-1877
Lieu de conservation : Lyon, musée des Beaux-artsLieu de conservation : Lyon, musée des Beaux-arts
Dimensions : 37 cm x 26 cmDimensions : 37 cm x 26 cm
Style, mouvement de l’œuvre : IStyle, mouvement de l’œuvre : Impressionnismempressionnisme
42. La femme en rougeLa femme en rouge
Cadix, le 9 Janvier 1873Cadix, le 9 Janvier 1873
Ma chère sœur,Ma chère sœur,
Comment vas-tu? Ici, au sud de l’Espagne, le froid de cet hiver glacial nous touche peu et laisse la chaleur deComment vas-tu? Ici, au sud de l’Espagne, le froid de cet hiver glacial nous touche peu et laisse la chaleur de
la Méditerranée nous bercer chaque jour. Fait-il aussi froid à Paris ? Je crains que les fleurs que notre tendrela Méditerranée nous bercer chaque jour. Fait-il aussi froid à Paris ? Je crains que les fleurs que notre tendre
mère chérit tant ne puissent y survivre.mère chérit tant ne puissent y survivre.
Quand je t’écris cette lettre, cela ne fait que peu de temps que je suis Cadix. Il y a quelques jours, j'étais àQuand je t’écris cette lettre, cela ne fait que peu de temps que je suis Cadix. Il y a quelques jours, j'étais à
Paris, pour une exposition sur un art nouveau, qui fait polémique parmi les artistes, l'impressionnisme, m'as t-onParis, pour une exposition sur un art nouveau, qui fait polémique parmi les artistes, l'impressionnisme, m'as t-on
dit. A l'entrée, je fus accueilli par Edgar et Claude, te rappelles-tu d'eux? Ils vinrent à la maison pour dîner il y adit. A l'entrée, je fus accueilli par Edgar et Claude, te rappelles-tu d'eux? Ils vinrent à la maison pour dîner il y a
un mois. Je parcourais les allées du musée quand je vis un tableau avec une légère touche de rouge. Un douxun mois. Je parcourais les allées du musée quand je vis un tableau avec une légère touche de rouge. Un doux
son vint à mes oreilles, plus j’avançais et plus le son se changeait en un murmure, et finalement en une voix.son vint à mes oreilles, plus j’avançais et plus le son se changeait en un murmure, et finalement en une voix.
Cette voix semblait me bercer, je ne contrôlais plus mes jambes, elles allaient d’elles mêmes vers l’origine deCette voix semblait me bercer, je ne contrôlais plus mes jambes, elles allaient d’elles mêmes vers l’origine de
cette voix, et enfin, je la vis. Elle vêtue d’une robe rouge et d’un fin morceau de dentelle rouge qui faisait ressortircette voix, et enfin, je la vis. Elle vêtue d’une robe rouge et d’un fin morceau de dentelle rouge qui faisait ressortir
ses cheveux plus noirs que l’obscurité. L’expression de son visage semblait plus parlante que les mots qu’elleses cheveux plus noirs que l’obscurité. L’expression de son visage semblait plus parlante que les mots qu’elle
chantait. On pouvait lire dans ses yeux comme dans un livre ouvert, moi, je lisais la passion et l’engouement pourchantait. On pouvait lire dans ses yeux comme dans un livre ouvert, moi, je lisais la passion et l’engouement pour
la musique. Ses lèvres, recouvertes d’un rouge garance, soulignaient les mots de ses yeux. Il y avait certes desla musique. Ses lèvres, recouvertes d’un rouge garance, soulignaient les mots de ses yeux. Il y avait certes des
choristes derrière elle mais, elle seule accaparait mon regard. Sa peau avait la couleur de l'Orient et de seschoristes derrière elle mais, elle seule accaparait mon regard. Sa peau avait la couleur de l'Orient et de ses
dunes de sable chaud, elle me faisait voyager avec elle à travers les oasis. Les autres invités à l’expositiondunes de sable chaud, elle me faisait voyager avec elle à travers les oasis. Les autres invités à l’exposition
allaient et venaient sans vraiment lui accorder de l'importance. J’étais le seul, debout dans cette allée, à laallaient et venaient sans vraiment lui accorder de l'importance. J’étais le seul, debout dans cette allée, à la
regarder comme s’il n’y avait qu’elle sur terre, et effectivement, pour moi, je n’avais d’yeux que pour elle. Leregarder comme s’il n’y avait qu’elle sur terre, et effectivement, pour moi, je n’avais d’yeux que pour elle. Le
monde avait cessé de tourner et s’était gelé sur nous deux. Tout était flou autour de moi, sauf la lumière quemonde avait cessé de tourner et s’était gelé sur nous deux. Tout était flou autour de moi, sauf la lumière que
dégageait son visage. Je me sentais comme aspiré, mon cœur battait la chamade, Un sourire niais se dessinaitdégageait son visage. Je me sentais comme aspiré, mon cœur battait la chamade, Un sourire niais se dessinait
petit à petit sur mes lèvres et laissait paraître tout mon bonheur. Tout à coup, tout devint noir autour de moi, pluspetit à petit sur mes lèvres et laissait paraître tout mon bonheur. Tout à coup, tout devint noir autour de moi, plus
d'oasis verdoyante, le désert laissait sa place au fur et à mesure au couloir du musée, je n'étais plus seul, led'oasis verdoyante, le désert laissait sa place au fur et à mesure au couloir du musée, je n'étais plus seul, le
vacarme de l'exposition était revenu et perturbait mon petit paradis. Que s'est-il passé ? Comment est-ce arrivé ?vacarme de l'exposition était revenu et perturbait mon petit paradis. Que s'est-il passé ? Comment est-ce arrivé ?
Et surtout pourquoi moi ? Je sentais comme une main sur mon épaule, c'était Edgar qui se tenait à mes cotés, etEt surtout pourquoi moi ? Je sentais comme une main sur mon épaule, c'était Edgar qui se tenait à mes cotés, et
me demanda d'un air joyeux : « Comment trouves-tu mon tableau ? » Et je lui répondis tout simplement : « Il estme demanda d'un air joyeux : « Comment trouves-tu mon tableau ? » Et je lui répondis tout simplement : « Il est
beau ! » Je ne voulais pas lui révéler tout ce qu'un simple tableau m'avait fait vivre à l'intérieur de moi. Je nebeau ! » Je ne voulais pas lui révéler tout ce qu'un simple tableau m'avait fait vivre à l'intérieur de moi. Je ne
saurais expliquer comment cela est arrivé, mais je pense que ce sont mes souvenirs de Syrie d'il y a douze anssaurais expliquer comment cela est arrivé, mais je pense que ce sont mes souvenirs de Syrie d'il y a douze ans
qui refaisaient surface . Sur ces mots je dois te laisser car je dois partir vers le Maroc. Je t'embrasse.qui refaisaient surface . Sur ces mots je dois te laisser car je dois partir vers le Maroc. Je t'embrasse. Ton frère.Ton frère.
APPOLLINAIRE Tanguy, 2APPOLLINAIRE Tanguy, 2ndende
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44. Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre
Thématique : Arts et cultures
Titre de l’œuvre : Danse des paysans
Nature / genre de l’œuvre : Peinture
Artiste : Pieter I Bruegel, le Vieux
Date de création : 1568-1569
Lieu de conservation : Vienne, Kunsthistorisches
Museum
Dimensions : 114 cm x 164 cm
Style,mouvement de l’œuvre : Renaissance
45. Dans un village se déroulaient les noces de Marie et Jean. Tous les villageois étaient présents. La fête avait à peine
commencé. Beaucoup de villageois étaient déjà bien ivres. Le lieu de la réception était magnifique malgré la condition modeste
des mariés. La fête se passait donc dans la cour où les villageois se retrouvaient habituellement pour discuter, travailler, faire
le marché.
La robe de la mariée était splendide. C’était celle de sa mère récemment tombée malade. Ils firent du mieux qu’ils purent pour
que ce jour soit mémorable pour la future mariée, ses parents, sans oublier les invités. La musique bat son plein ; tous les
instruments jouent leurs pleines mesures. La cornemuse, la flûte, les violes retentissaient ; les convives battaient la mesure,
au rythme de leurs mains et de leurs pieds.
La fête s'annonçait bien : les invités étaient très bien partis pour s’amuser jusqu’au petit matin mais encore faudrait-il que la
cérémonie ait déjà commencée. A l’église tout le monde prit place en attendant l’arrivée de la future mariée. Jean était déjà très
impatient. La musique retentit et les portes de l’église s’ouvrirent pour laisser place à la mariée vêtue de sa longue robe
blanche flamande ; ses bijoux relevaient la beauté de Marie et son maquillage très léger l’embellissait. La cour était décorée
dans la tradition flamande. Toutes les maisons en chaume entouraient le lieu de la réception. Les tenues des paysans étaient
de toutes les couleurs mais la couleur rouge dominait l’ensemble des tenues des hommes et des drapeaux flottants portaient
les écussons des villages voisins. Une buvette se trouvant à proximité de la cour entourait une multitude de personnes. Tous
étaient heureux. Vêtus de robe pour les dames et d’un chapeau blanc et pour les messieurs une veste, des bottes, un sabre.
Au loin Sandrine et Jacques échangent un baiser langoureux ce qui n'est pas du goût de Sandrine. Un moment après, les
cloches de l’église résonnèrent : Marie et Jean venaient de s’unir ; ils étaient mari et femme pour la vie. Une petite musique
douce les accompagnait vers la réception dans la cour. Tout le monde félicitait l’heureux couple. Jean dit à Marie : « Ma chère
épouse je dois m’absenter un moment ». Sous un regard mécontent, Marie le laisse donc partir. Le repas était prêt à être servi
car les invités avaient déjà faim. Marie commença à s’inquiéter car cela faisait un quart d’heure que son mari s’était absenté.
Elle demanda donc à ses parents : « Mère, père avez-vous vu mon chère époux ? » Ses parents lui répondirent d’un air
préoccupé par les chamailleries des enfants alentours et des hommes qui avaient un peu bu. Puis elle demanda aux invités
s’ils avaient aperçu son époux mais comme ses parents, personne ne savait où il était. Le repas est servi et toujours aucune
trace de Jean. Marie commença à s’inquiéter car cela fait bien plus de deux heures que tout le monde était à la recherche de
l’époux. Et soudain un des invités aperçut au loin la veste du marié ensanglantée et son épée qu'il tenait son de père lui-même
l’ayant reçu de son père. Quand on rapporta cette veste à Marie la reconnu immédiatement. Elle tomba dans les pommes face
à toutes ses émotions accumulées. Enfin elle ouvrit les yeux, elle se demandait bien ce qui se passait et soudain qui voit-elle
apparaître Jean son cher mari. Elle se demanda bien si c’était dans un rêve qu’elle était et puis finalement Jean commença à
parler. « Marie ma chère et tendre me revoilà à ton chevet » et elle lui répondit « Où étais-tu et que faisais-tu, je me suis
vraiment inquiété pour toi ». Jean lui expliquait toute son aventure de l’après midi, il lui dit qu’il s’était absenter pour préparer le
lieu ou allait se dérouler la lune de miel après que tous le monde soit parti. Ses aventures pour pouvoir retourner au lieu de
départ. Il était tout blessé, épuisé par tant d’épreuves qu’il a traversé pour faire plaisir a sa femme. Elle était si ravie de revoir
son mari à ses cotés qu’elle en oubliait même les invités. Jean lui dit alors « ce n’est pas tout nous avons quand même une
réception à donner ». Sur cette dernière phrase tout le monde continuait à s’amuser.
HATCHI Léna
46. Hommes mesurant un pin sur leHommes mesurant un pin sur le
chemin de Mishimachemin de Mishima
Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre
Thématique : Arts et culturesThématique : Arts et cultures
Titre de l’œuvre : La passe deTitre de l’œuvre : La passe de
Mishima dans la province deMishima dans la province de
KaïKaï
Nature / genre de l’œuvre :Nature / genre de l’œuvre :
peinture sur boispeinture sur bois
Artiste :Artiste : Katsushika HokusaïKatsushika Hokusaï
Date de création : v. 1830-1835Date de création : v. 1830-1835
Lieu de conservation : CollectionLieu de conservation : Collection
particulièreparticulière
Dimensions : 24,4 x 37,8 cmDimensions : 24,4 x 37,8 cm
Style/mouvement de l’œuvre :Style/mouvement de l’œuvre :
Estampe japonaiseEstampe japonaise de la sériede la série
les trente-six vues du mont Fujiles trente-six vues du mont Fuji
47. Tombée de bleu sur le sômmet du mont Fuji
Haut cèdre magnifique et splendide, ta grandeur nous
émerveille.
Ô, tes douces feuilles caressant les nuages au petit
matin, comme une mère berçant son enfant.
Katsushika Hokusaï, Tawaraya Sôri, Azuma Asobi,
l'homme au cent et un noms, ce maitre sensei
parcourut tout le japon pour accomplir des chefs-
d’œuvre, son génie créatif était unique et légendaire.
Unique et magnifique mont Fuji, à l’aube tu t’enflammes
tel un volcan en éruption
Sur le chemin de Mishima, les paysans travaillent malgré
la douleur et descendent courbés par leur charge
À la tombée de la nuit, ton bleu se reflète sur la pointe
du mont, tes feuilles incarnent l’harmonie entre la vie
et la nature telle l’émeraude belle, rare, unique et
naturelle.
Imitant le phénix, au crépuscule ton énergie est absorbée
par les chamanes mais toi immortel, à l’aube, tu renais
de tes cendres, montFuji, tu es si reposant. Même un
cèdre millénaire, ne peut cacher ta majestueuse
silhouette.
49. Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre
Thématique : Arts et culturesThématique : Arts et cultures
Titre de l’œuvre : la DentellièreTitre de l’œuvre : la Dentellière
Nature / genre de l’œuvre : huile sur toileNature / genre de l’œuvre : huile sur toile
Artiste :Artiste : Johannes VermeerJohannes Vermeer
Date de création : 1665Date de création : 1665
Lieu de conservation : Musée du LouvreLieu de conservation : Musée du Louvre
Dimensions : 24 x 21 cmDimensions : 24 x 21 cm
Style, mouvement de l’œuvre : peinture de genreStyle, mouvement de l’œuvre : peinture de genre
50. Ce jour-là …
C’est Noël. Cela fait maintenant huit mois et douze jours que
je suis enceinte. Aujourd’hui, je prends conscience, que ce qui
m’arrive est bien. Cette sensation de savoir qu’on va donner vie
à un être, que bientôt la famille sera plus grande.
Un garçon, oui, ce sera un garçon, Johannes, comme son père.
Aujourd’hui il fait beau, je suis de bonne humeur, je suis très
fière d’avoir un fils. Je décide alors de lui confectionner un
coussin, avec son prénom brodé dessus. Exceptionnellement,
j’ai revêtu ma tenue que je mets pour aller à la messe : une robe
ouvragée de couleur jaune avec un col blanc. A mes côtés, un
livre. Plus précisément, la Bible. Je veux que mon ouvrage soit
rempli d’atmosphères chaleureuses et d’amour. Ce coussin sera
doux. Il sera de couleur bleutée, attention, pas un bleu comme
les autres ; un bleu assez foncé, un bleu unique ! Tout comme
mon fils, il sera unique !
Coudre reste mon activité favorite, et je suis prête à y passer
des heures !
J'y pense ! Je ne vous ai point parlé de mon mari. Il se nomme
Johannes, Johannes Vermeer. En ce moment, il me peint. A
chaque fois qu'il fait le portrait de quelqu'un, j'ai l'impression
qu'il peint un morceau de réalité !
BOURJAC Radhji, 2nde 6
51. La dentellièreLa dentellière
C’était un simple après-midi d’été très ensoleillé. Je tissais une petite nappe en dentelle qui servirait à embellir mon
petit chevet de chambre orné de petits coquillages. J’aimais consacrer mon congé pour ce genre de petites minuties,
j’y passais des heures et éprouvais une grande considération pour ce loisir…/Cette fois-ci j'eus un pressentiment. Je
savais que j’étais observée ; chaque soir, je ressentais la présence de quelqu’un... Mais qui était-ce ? Ne serait-ce pas
Frans, l’autre domestique de la maison, un homme audacieux, très aimable, je l’avoue, et toujours à l’écoute… ne sois
pas ridicule Griet, non, non, ne te tracasse pas tant. Retourne donc à ton ouvrage. Ce n’était pas la première fois. Je ne
devrais pas y accorder d’importance, une femme comme moi, de quoi devrais-je me soucier : j’étais la servante de
Madame Bourmeil.
Le dimanche matin, je le destinais au Seigneur ; ma maîtresse acceptait que je me rendisse à la petite chapelle qui se
trouvait à proximité de la demeure. Je n’oubliais pas de me faire deux petites tresses et de me vêtir d’une robe jaune,
couleur du soleil. Mon petit chapelet et ma Bible toujours à la main, je récitais avec piété quelques prières… mais …
encore, je me sentais guettée, un regard profond… J’avais sans cesse l’impression qu’on me poursuivait… Étais-je
admirée ou détestée ? Je sentais l’inquiétude monter en moi. Pourquoi ce sentiment ? Je me retournai … et pourtant
personne, pas d’ombre, rien de tel, seulement un parfum dont je ne pouvais distinguer l’appartenance… Cette odeur
me paraissait très masculine. Vite je devais retourner au logis !/ Une fois arrivée dans mon séjour, j’ouvris la fenêtre
située à ma gauche, afin de pouvoir éclairer la pièce. Puis, je me replongeai dans mon activité … malheureusement,
cela me paraissait impossible, je repensais sans cesse à cette présence inquiétante… Soudain, j’entendis un bruit
étrange.
Je me redressai rapidement et essayai de percevoir d’où provenait ce bruit. C’était comme un bruit de talon d’homme
ou de femme… Je pourrais tout aussi bien dire que ce pas était celui de ma maîtresse, mais ce ne pouvait être elle : elle
était fiévreuse et accablée, ne pouvant tenir debout. Oublie donc Griet ! me dis-je. Passons, Griet ! Tu t’assoies et tu
oublies cette histoire, la présence d’un homme, de Frans, cette odeur, ce bruit... Ôte-les donc de tes pensées ! me
murmurai-je. J’allai donc, une énième fois, me remettre à la finition de ce petit napperon bleu, dans lequel je ferais
apparaître comme motif des fleurs, couleurs du printemps en l’honneur de ce beau temps. Plus de peur que de mal, j’y
avais consacré des heures, et cette nuit, je comptais bien faire de même… une tisane bien chaude, pour me rafraîchir
les idées et me mettre de bonne humeur, rien de mieux !
Il était quatre heures du matin, j’entendais déjà les coqs chanter, j’étais ravie, mon fabuleux napperon était enfin prêt.
Aussitôt, j'allai nettoyer mon chevet à l'aide d'une toile parfumée de mon eau de rose ; un parfum que je trouvais doux
et agréable, ce qui me permettrait ensuite de poser délicatement mon joli travail. J'étais satisfaite, mais
malheureusement épuisée par cette nuit blanche. Je décidai donc de m'allonger quelques heures. C'est alors que
j'entendis des acclamations à ma fenêtre et qu’apparurent plusieurs individus qui m'étaient inconnus. J'étais surprise,
mais rassurée! je compris alors… Depuis le début, c'était donc vous, ces yeux toujours posés sur mon travail, ce public
attentionné qui veillait sur le moindre de mes faits et gestes … Quel soulagement !
GUILLAUME Emilie 2nde 6
52. Le jour le plus heureux de
ma vie Lucie était de petite taille et elle était mince, des
cheveux soignés, de larges pommettes rouges comme
une pétale de rose et elle était comme une poupée en
porcelaine fragile et elle était vêtue d’une robe jaune
primevère plutôt clair.Lucie était très adroite à
l’aiguille. Elle confectionnait un motif de dentelle en
soie . Chaque motif était composé et de fleur d’un
vert éclatant brodé avec une grande précision une
partie blanche . Elle était habile avec ses fuseaux .
Elle avait besoin d’inspiration et elle sentait ses
épaules commencer à s’affaisser et la tension qui
crispait ses muscles. Ce silence, cette atmosphère
enveloppante et douce alliée à sa solitude. Ça faisait
un mois et trois semaines maintenant qu’elle s’était
attaquée à cette tâche. elle était déterminée à finir
son œuvre qui la détendait, elle se sentait apaisée car
elle brodait cette ouvrage pour son mariage avec le
noble Nicolas qui était le fils d'un banquier et il était
galant et serviable mais il avait un caractère si
mystérieux c’est ce qui lui plaisait .il tomba sous son
charme et lui demanda aussitôt de l' épouser et elle
avait accepté car elle était amoureuse de l'image
qu'elle formait avec lui. Elle pensait au déroulement
54. Fiche d’identité de l’œuvreFiche d’identité de l’œuvre
Thématique : Arts et culturesThématique : Arts et cultures
Titre de l’œuvre : Quatre heures au salonTitre de l’œuvre : Quatre heures au salon
Nature / genre de l’œuvre : huile sur toileNature / genre de l’œuvre : huile sur toile
Artiste :Artiste : François-Auguste BiardFrançois-Auguste Biard
Date de création : 1847 – 19ème siècleDate de création : 1847 – 19ème siècle
Lieu de conservation : Paris, musée du LouvreLieu de conservation : Paris, musée du Louvre
Dimensions : 57 cm x 67 cmDimensions : 57 cm x 67 cm
Style,mouvement de l’œuvre :Style,mouvement de l’œuvre : romantismeromantisme
55. Partez, allez-vous en !Partez, allez-vous en !
« Laissez-moi passer s’il vous plaît ! Qu’il est beau ce tableau…
spectaculaire…laid…magnifique…affreux…éblouissant…splendide…
quelle beauté ! Oh que c'est repoussant ! C'est vraiment affreux ! Celui-
là est horrible à voir ; c'est tellement laid que cela me fait peur ; qu’est-
ce que ça représente ?… » On ferme ! Vous n’entendez donc pas les
gardes. Ce n’est donc pas croyable, non mais regardez-moi un peu
l'heure, voilà quatre heures qu'ils sont là! Depuis ce matin, ce salon est
ouvert il est donc temps de partir, allez, mais partez! Je suis fatigué,
épuisé, écrasé, affaibli, peut-être déshydraté, désespéré, je pourrais
même m'endormir sur place tellement j'ai besoin de fermer les yeux,
j’en ai déjà vu du monde mais là ça suffit, laissez-nous donc en paix.
J’ai une idée, avec le tabouret que j’ai en main, je suis génial non, oh,
oui génial ! Je vais le lancer sur cette foule et ils verront. Oh ! Non cela
ne marche pas mais pourquoi ce tabouret ne bouge pas ? Je ne
comprends pas… Je ne comprends vraiment rien à rien… ce n’est pas
possible, j'ai vécu trop d'émotions aujourd'hui, et maintenant ils me
regardent, mais ils mettent leurs mains devant leur nez. Quoi ?!
Comment ! Qu’est-ce que j’entends, mais ce n’est pas moi ! C’est
l'homme qui est juste au-dessous de moi ! C’est lui qui sent mauvais,
ça fait un moment qu’il est là ! Accuser à tort un tableau ! Quelle idée !
Mais partez bon sang ! On ferme !!!...
Blavin Audrey, 2nde
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56. Intéressé ou pas ?Intéressé ou pas ?
Le Désintéressé : Oh ! Je suis fatigué ! J’ai très envie de me soulager le dos. Que ça fait du bien de
s’appuyer sur le mur …
L’Intéressé : Quel art ! Regardez cette perspective, ces belles couleurs !
Gardien 1 : On ferme ! Il est quatre heures au salon !
Le Désintéressé : Qu’est-ce qu’ils ont ces gens à contempler ces tableaux, c’est ridicule, c’est bon on
y va, c’est l’heure de fermeture.
L’Intéressé : (montrant un tableau) Oh quel tableau ! Le peintre était sûrement très inspiré. Hé
Madame en vert et blanc ! Attention à ne pas me bousculer. Il y en a ici qui s’intéresse à l’art !
Le Désintéressé : On y va ! C’est l’heure, il est quatre heures. Tous ces gens qui parlent me donnent
mal à la tête ! Au moins la petite en rose et violet est du même avis que moi !
Gardien 2 : C’est l’heure de fermeture, tout le monde dehors ! Ils sont sourds ces gens !
Le Désintéressé : Qu’est-ce qu’il trouve au salon ! Les tableaux sont entassés ! La salle est mal
éclairée ! Impossible de circuler dans cet endroit !
L’Intéressé : Voyons ! C’est l’avant dernier salon ! Profitons-en ! Regarde-moi ces magnifiques
œuvres d’art. Arrête de soupirer, détache-toi de ce mur, et admire !
Gardien 1 : Ce n’est pas croyable ! On ferme !
Le Désintéressé : Je suis complètement d'accord avec les gardiens ! Ce n'est pas croyable ! Ils n'ont
rien de mieux à faire que de s'intéresser à l'art ! Regardez-moi Sainte-Beuve qui lit son journal
comme si de rien était ! Il n'entend pas que les gardiens signalent la fermeture ! Ça suffit, c'est
l'heure, on s'en va !
L'Intéressé : Arrête de critiquer ce salon ! Il n'y a rien de plus intéressant que d'observer, de
commenter, d'être ébloui par ces magnifiques œuvres d'art ! Ces peintres ont vraiment des doigts
d'artistes !
Le Désintéressé : Sincèrement, ce salon ferait un magnifique tableau où vous verriez l’atrocité de cette
organisation où tout est en désordre. Si seulement un peintre était présent pour pouvoir représenter cette scène
avec tous ces gens comme absorbés par ces tableaux sans importance et les gardiens qui s’écrient « on ferme ! » ...
Doyon Anne-Sophie, 2nde
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57. Saynète
Le gardien du premier plan, tête levée : LE GARDE
L’homme à gauche, le chapeau à la main : LUC
La petite fille : LISE
Le monsieur avec le journal à la main : SAINTE-BEUVE
La dame en vert : CLODETTE
.
Dans le salon des artistes vivants sous la monarchie de Juillet.
LE GARDE (criant) : On ferme !!
LISE : Maman ! Maman ! J’ai faim et en plus le monsieur bizarre avec son chapeau ridicule
et ses bas blancs me fait peur, on peut partir ?
LUC (agacé) : Oh ! Elle n’est pas fatiguée de geindre celle-là ! Y’en a qui ont mal à la tête !
SAINTE-BEUVE (plongé dans son journal et marmonnant) : Tiens tiens, il fera très beau
demain …
LE GARDE (criant plus fort) : Vous êtes sourds ou quoi ?! C’est l’heure de la fermeture !
Allez ! Ouste !
CLODETTE : Oh non ! Je n’ai pas fini de contempler le tableau moi ! Regardez-moi ce
contraste de couleurs, cette expressivité du clair-obscur, le cadre est
parfait, on voit vraiment que le peintre a eu le souci du détail vrai.
Je félicite vraiment cet artiste, rien à dire !
LISE : Maman, j’ai envie de faire pipi …
LUC : Ooh ! Elle a pas fini celle-là, j’en ai marre maintenant, je pars … - ( se levant) – Aïe !
Mon ventre ! Je ferais mieux de m’appuyer sur le tableau à nouveau.
CLODETTE (se moquant) : Ah ah ! Bien fait pour lui, il commençait à m'énerver à se
plaindre de cette pauvre petite, ce n’est qu’une enfant voyons …
SAINTE-BEUVE (toujours plongé dans son journal) : Voyons voir … Tiens le nouveau
salon c’est la semaine prochaine, j’irais bien y faire un tour …
CLODETTE : Pff entendez-moi celui-là un peu, il parle du prochain salon tandis qu’il ne s’occupe même pas des
tableaux de ce salon… Ces gens sont vraiment incompréhensibles.
LISE : Hé Maman, ce ne serait pas ton peintre préféré là, regarde ! François-Auguste …
Mme BIARD : François-Auguste ! François-Auguste ! Réveille-toi, tu parles en dormant ! Allez, lève-toi, ma mère
nous attend pour le dîner !
FRANCOIS-AUGUSTE : Chérie, tu ne vas jamais me croire, j'ai une idée pour mon prochain tableau ; il s’appellera «
Quatre heures au salon » !
COPPRY Mohena, 2nde
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58. Bravo àBravo à Tanguy A., Nahïm B., Jonathan B., Audrey B., Radhjï B.,Tanguy A., Nahïm B., Jonathan B., Audrey B., Radhjï B.,
Yvanah C., Saint-Omer C., Joannie C., Mohena C., Annie D.,Yvanah C., Saint-Omer C., Joannie C., Mohena C., Annie D.,
Anne-Sophie D., Nathan E., Nathan F., Nancy F., Marie-Edith G.,Anne-Sophie D., Nathan E., Nathan F., Nancy F., Marie-Edith G.,
Janine G., Emilie G., Léna H., Mohény H., Sabrina J., Ludmilla L.,Janine G., Emilie G., Léna H., Mohény H., Sabrina J., Ludmilla L.,
Loreen L., Victor P., Mehdy P., Sandy S., Rebecca S., Ghilyan T.,Loreen L., Victor P., Mehdy P., Sandy S., Rebecca S., Ghilyan T.,
Sawena R., Malika V., Daynis Z., Raphaël Z…Sawena R., Malika V., Daynis Z., Raphaël Z…
59. Bravo à tousBravo à tous
et merci pour cet APet merci pour cet AP
enrichissant pour tous !enrichissant pour tous !