Conférence organisée par l'Institut de l’Elevage et présidée par Emmanuel Bernard, Président du Comité de filière viande bovine de l’Institut de l’Élevage.
Câblage, installation et paramétrage d’un réseau informatique.pdf
Éleveurs DU BASSIN CHAROLAIS : quels leviers pour améliorer la rentabilité de vos élevages Bovins Viande ?
1. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
ÉLEVEURS DU BASSIN CHAROLAIS :
QUELS LEVIERS POUR AMÉLIORER LA RENTABILITÉ
DE VOS ÉLEVAGES BOVINS VIANDE ?
2. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
Le réseau Bassin Charolais en quelques chiffres
L’incidence de la Nouvelle PAC sur les
exploitations du Réseau
Quelles solutions proposées ?
• Les 5 secteurs de l’économie
• Se situer pour agir => définition du profil de
l’exploitation
• Illustration avec 2 cas concrets
Conclusion
3. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
Quelques chiffres :
90 fermes suivies
3 régions :
Auvergne
Bourgogne
Centre
BASSIN CHAROLAIS
18% des VA françaises
24 % des exploitations sont
spécialisées en Bovins Viande
1 ferme sur 5 : VA + cultures
63 % bovins produits Maigre
37% sont finis
8 broutards sur 10 exportés
2 sur 10 vendus en France
Source : Etude SIDAM IDELE Mai 2013
4. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
Quelques chiffres clés
Herbadgeurs Rése Daivuer sCifiéh arolais
cultures
Polyculteurs
éleveurs
UMO 1,7 1,7 2,4
SAU 167 191 288
Nbre de vêlages 114 107 109
Chargement
UGB/SFP
1,2 1, 3 1,1
Kilos vifs/UMO 36 913 38 823 27 100
EBE avant
salaire/UMO
(2008 2012)
42 000 € 49 200€ 56 000€
% EBE av sal/PB
(2008 2012)
36 % 35 % 37 %
5. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
PAC 2019 par rapport à 2012 :
des impacts très variables
Fermes du Réseau Charolais
6. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
Evolution du paiement découplé 2012/2019
132 ha
13% cult
146 ha
18% cult
126 ha
32% cult
Fermes du Réseau Charolais
1 er poste d’aide :
61% en 2012
Plus le niveau de DPU
initial est fort, plus l’effet
de la convergence sera
fort
Ainsi les structures avec
davantage de cultures qui
bénéficiaient de DPU plus
élevés seront en moyenne
les plus touchées
7. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
Evolution du paiement découplé 2012/2019
19% cult
DPU 247
19% cult
DPU 244
25% cult
DPU 245
Fermes du Réseau Charolais
Plus la SAU par part est
élevée, moins le paiement
redistributif compensera la
baisse du paiement de base
Ainsi les structures de plus de
125 ha par part verront en
moyenne baisser leur
paiement découplé
Au final et en moyenne, la
baisse du paiement
découplé sera, sauf si
réduction de parts éco, de
2900 € soit 7%
8. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
Evolution du paiement
Vaches allaitantes 2012/2019 :
57 va
92%
PMTVA
Fermes du Réseau
100 va
88%
PMTVA
2nd poste d’aide :
22 % en 2012
Plus le nombre de vaches par
part est élevé, plus
l’augmentation de la
dégressivité doit pénaliser le
montant dès 2015
Mais en moyenne, les structures
les plus grandes verront leur
nombre d’aides VA augmenter
davantage ,
le déficit en droits PMTVA était en
effet souvent supérieur à 10%
9. Sommet de l’Elevage 2014
Un réservoir de vaches à primer :
Evolution Les conférences
du paiement
Vaches de l’Institut allaitantes de l’Elevage
2012/2019 :
91 va
72 %
PMTVA
75 va
90 %
PMTVA
76 va
110 %
PMTVA
Fermes du Réseau Charolais
Le second facteur est bien lié
à la situation initiale par
rapport aux droits PMTVA :
plus le déficit était élevé, plus
l’évolution sera favorable
Et il s’agit le plus souvent des
plus gros élevages . Et
globalement le déficit initial de
10% de droits PMTVA permet
en moyenne une perspective
d’amélioration de l’ordre de
1100 € soit 7% .
10. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
Evolution du paiement
2nd Pilier 2012/2019 :
Autant les exploitations
engagées à plus de 80 ha par
part dans la PHAE 2 verront
leur paiement « Pilier2 »
s’éroder ,
autant celles qui n’étaient
pas engagées vont bénéficier,
à terme, d’un complément
substanciel
Analyse encore partielle qui
n’intègre pas l’apport éventuel
des Mae, régionalisées
Fermes du Réseau Charolais
3 ème poste d’aide:
ICHN et PHAE
30 el 27 el
11. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
PAC : Synthèse de
l’évolution des aides
globales
Une grande dispersion des impacts:
12. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
PAC : Synthèse de
l’évolution des aides
globales
30 el - 99 ha - SI 2012: +62 250 €
+ 4600 €
9 el - 105 ha - SI 2012 62 570 € -
1520 €
13. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
L’économie agricole
s’écrit en 3 chapitres
CHAP 3 : TRESORERIE
CHAP 2 : BILAN
CHAP I :
DISPOSITIF
DE
PRODUCTION
5 secteurs
L’efficacité
économique
La levée des capitaux
Pilotage au quotidien
… tous reliés
À l’efficacité économique du dispositif de production
… l’EBE
14. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Produits
SECTEUR 1
Activités de
production :
Sommet de l’Elevage 2014
Nombre
Performance
Choix
Cours
Cohérence
SECTEUR 4
Charges de
Structures
(réduites)
- Amor.
– FF
- salaires
SECTEUR 3
Aides
compensatoires
Couplées, Découplées
Contractualisées
SECTEUR 5
Annuités LMT
FF court terme
Capacité à l’autofinancement
Rémunération de la main d’oeuvre
Salariée , patronale
EBE
Avant
Salaire
La dynamique économique
du dispositif de production
organisée
en 5 grands
secteurs interactifs
Charges
SECTEUR 2
Charges
Opérationnelles
Assume 4 grandes
fonctions économiques
15. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
Leviers d’actions :
Performances ( Secteur 1 et 2)
Adaptations plus structurantes
(Secteurs 1/2/4/5)
Dispositif productif (secteur 1 / 2)
Secteur 4
Charges de
structures
… mais de fortes contraintes pèsent sur le niveau
d’engagement du secteur 5
Productivité
économique
main d’oeuvre
16. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
Impact mesuré : 0 à – 10% d’EBE
Identifier et mesurer les marges de progrès accessibles
localisées dans le secteur 1 et 2
Détecter les anomalies du secteur 4
Engager quelques mesures correctives sur le structurel
de production à effet très limité sur le secteur 4 et 5
Réorientation types d’animaux, finition
alourdissement, vêlage à 2 ans,
quelques vêlages supplémentaires,
arbitrage entre productions
17. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
Impact mesuré : – 10% à – 20% d’EBE
Prendre en compte dans la recherche de compensation
l’évolution du secteur 5
Annuités Long Moyen Terme,
Autofinancement,
Productivité économique de la main d’oeuvre
Envisager probablement d’agir plus en profondeur sur
le structurel de production de l’exploitation
Evolution des nombres
Nouvelles orientations
Systématiser la mesure d’impact sur les équilibres
du secteur 5
18. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
Impact mesuré supérieur à – 20% d’EBE
Le potentiel de compensation ne peut plus être
uniquement concentré sur l’amélioration de l’efficacité du
dispositif de production
Sauf situations très particulières
La réflexion concernant une modification en profondeur
de la structure même de production sera probablement à
engager
Conserver toujours un « oeil » sur le secteur 5 !
19. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
… mieux identifier, évaluer
Les marges de progrès accessibles et utiles
Les adaptations structurelles
… présuppose
L’utilisation d’un panel d’indicateurs de
positionnement concernant les 5 grands secteurs
de la dynamique technico-économique et
Tous connectés très explicitement au
fonctionnement de l’exploitation
20. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
SECTEUR 1 : PRODUCTION
Nombre de vêlages
UGB/vêlages
Nbre de BV produits /100 vêlages
Kilos Vifs produits/UGB
Poids moyen bovin vendu
Prix moyen du kilo vif
Rendement céréales
Rendement prot-oléagineux
Prix de vente céréales
Prix de vente oléagineux
SECTEUR 3 : AIDES
% PMTVA vêlage
DPU moyen/ha
Total aides/ha
SECTEUR 2 : CHARGES OPERAT.
Quantité de concentré (kg/UGB)
Prix moyen du concentré/tonne
Frais vétérinaires/UGB
Frais d’élevage /UGB
Frais SFP/UGB
Charges Opérationnelles/ha
cultures
SECTEUR 4: CHARGES STRUCTURE
1 2
REDUITES
EBE/PRODUIT
SECTEUR 5: ENGAGEMENTS
STRUCTURELS
Annuité/PB
FF CT/PB
Autofinancement/PB
Dispo prélèvement/UMO (k€)
4
5
3
21. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
Exploitation A
111 vêlages
Date de vêlage : 1er mars
Broutards et Br.
repoussés, laitonnes,
vaches maigres
43,9 t de Viande produite
164 UGB
Chargement : 1,25 UGB/ha
SAU : 143 ha (dont 10 ha
céréales)
SFP : 133 ha
Système :
1 UMO, installé depuis 10 ans
Spécialisé bovins viande
22. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
SECTEUR 1 : PRODUCTION
Sommet de l’Elevage 2014
UGB/vêlage : 1,49 X
Nbre de BV produits /100 vêlages : 81 X
Kilos vifs /UGB : 266 X
Poids vif/animal : 474 X
Prix moyen/kv : 2,34 X
Rendement céréales : 44,3 X
Prix de vente céréales : 20 X
SECTEUR 2 : CHARGES OPERAT.
Quantité de concentré (kg/kv) : 2,18 X
Prix moyen du concentré /tonne : 271 X
Frais vétérinaires /UGB : 98 X
Divers élevage /UGB : 32 X
Frais SFP/UGB : 36 X
Total COP/ha cultures :
X
426
SECTEUR 3 : AIDES
Mortalité sur veau (17%) et sur adultes (10) :
5 à 8 t de viande perdue à 2.35 €/kv…
% PMTVA vêlage : 84 % X
DPU moyen/ha 180 X
Total aides/ha 379 X
Productivité de la main d’oeuvre : 44 t X
Poids conformes aux débouchés dans
le Cher
SECTEUR 4: CHARGES STRUCTURE
REDUITES
X
EBE/PRODUIT : 25 %
EBE/UMO : 41150 €
SECTEUR 5 : ENGAGEMENT
STRUCTUREL
X
Annuité + FF /PB : 17 % X
Autofinancement/PB : 0 % X
Dispo prélèvement/UMO (k€) : 14 X
Un disponible faible
Forte productivité pénalisée par des
charges élevées
23. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
SECTEUR 1 : PRODUCTION
Sommet de l’Elevage 2014
UGB/vêlage : 1,49 X
Nbre de BV produits /100 vêlages : 81 X
Kilos vifs /UGB : 266 X
Poids vif/animal : 474 X
Prix moyen/kv : 2,34 X
Rendement céréales : 44,3 X
Prix de vente céréales : 20 X
SECTEUR 2 : CHARGES OPERAT.
Quantité de concentré (kg/kv) : 2,18 X
Prix moyen du concentré /tonne : 271 X
Frais vétérinaires /UGB : 98 X
Divers élevage /UGB : 32 X
Frais SFP/UGB : 36 X
Total COP/ha cultures :
X
426
SECTEUR 3 : AIDES
100% de la SAU + bât. en fermage
% PMTVA vêlage : 84 % X
DPU moyen/ha 180 X
Total aides/ha 379 X
Autoconsommation des céréales et
correction sur les quantités : 5000 €
Productivité de la main d’oeuvre : 44 t X
SECTEUR 4: CHARGES STRUCTURE
REDUITES
X
EBE/PRODUIT : 25 %
EBE/UMO : 41150 €
SECTEUR 5 : ENGAGEMENT
STRUCTUREL
X
Annuité + FF /PB : 17 % X
Autofinancement/PB : 0 % X
Dispo prélèvement/UMO (k€) : 14 X
Bon niveau pour la
zone : MAE et PHAE
24. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
Exploitation A:
En résumé :
• Augmente en vêlage pour amortir la reprise de l’outil
• Détérioration des performances de production (main
d’oeuvre et bâtiments fixes)
• Installation d’un cercle vicieux à briser:
®Nouveaux bâtiments?
®Main d’oeuvre supplémentaire?
®Baisser en vêlage?
®Dédoubler la période de vêlage?
®Etc.
25. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
Exemple 2: Exploitation B
• Système :
Bovins Viande avec cultures
en complément
Broutards et Br. repoussés,
Broutardes et Femelles
finies
2,5 UMO (dont 0,5 salariée)
101,9 t de Viande produites
SAU : 343 ha
(dont 68,1 ha grandes cultures),
SFP : 275 ha (dont 15 ha de
maïs)
Chargement : 1 UGB/ha
184 vêlages
267 UGB
Date de vêlage : 19 novembre
26. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
SECTEUR 1 : PRODUCTION
Sommet de l’Elevage 2014
UGB/vêlage : 1,45 X
Nbre de BV produits /100 vêlages : 101 X
Kilos Vifs /UGB : 381 X
Poids vif/animal : 568 X
Prix moyen/kv : 2,36 X
Rendement céréales : 60,4 X
Prix de vente céréales : 20 X
SECTEUR 2 : CHARGES OPERAT.
Quantité de concentré (kg/kv) : 3,3 X
Prix moyen du concentré /tonne : 229 X
Frais vétérinaires /UGB : 64 X
Divers élevage /UGB : 36 X
Frais SFP/UGB : 58 X
Total COP/ha cultures :
X
468
SECTEUR 3 : AIDES
% PMTVA vêlage : 87 % X
DPU moyen/ha 221 X
Total aides/ha 380 X
Productivité de la main d’oeuvre : 40,8
t/UMO
X
SECTEUR 4: CHARGES STRUCTURE
REDUITES
Charges de structures réduites/ha SAU : 521
X
EBE/PRODUIT : 34 %
EBE: 138 715 €
SECTEUR 5: ENGAGEMENT
STRUCTUREL
X
Annuité/PB : 10 % X
Autofinancement/PB : 9% X
Dispo prélèvement/UMO (k€) : 26 X
27. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
En résumé :
Exploitation B
• Secteur 1 efficace: reproduction maîtrisée (vêlage 2
ans, gestion des animaux improductifs…), mortalité sur
veaux faible (4%) et prix de vente moyen à 2,36 €/ kg
vifs vendus.
• Secteur 2 globalement maîtrisé même si des marges
de manoeuvre existent sur la consommation de
concentrés.
• Secteur 3 : niveau cohérent pour la zone.
• Secteur 4 : pénalise l’EBE (foncier et mécanisation).
• Efficacité économique correcte (34%) en lien avec une
bonne productivité (41 tonnes de viande/UMO).
• Un disponible confortable, résultat un niveau
d’annuité peu élevé (développement stabilisé) et d’une
bonne maîtrise technique.
• Attention à la baisse des aides découplées, ce système
sera impacté par la réforme de la PAC.
28. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
Conclusions
Réforme PAC n’aura pas les mêmes incidences
chez tous les éleveurs :
• Effet de la convergence qui diminue les écarts entre exploitants
• Exploitations peu dotées en 2012 auront un petit effet bénéfique
Þ faire un point avec les conseillers
Retour de l’autonomie dans la gestion des
assolements (PT, gain autonomie paille…)
Ne pas oublier les mesures Protéines
et MAEC (régionalisées)
29. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
Bassin Charolais : Réunion d’un grand espace de systèmes
de productions différentes (atouts, contraintes de dimension,
pédo-climatiques...)
Þ Il y a de moins en moins de solutions prêt-à porter
Þ DU SUR MESURE
De plus en plus la bonne gestion économique
sera fondamentale
Nous travaillons pour améliorer notre capacité d’expertise
dans un environnement complexe interactif
= >indicateurs de FONCTIONNEMENT de l’entreprise
=> progrès accessible
30. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
Technico- économique
5 secteurs
Economie
Fonctionnement
Troupeau Surface
Fourragère
= fondamental avec les Herbivores
Humain Environnement
MAEC
Attente du consommateur :
image positive de l‘herbe
= fondamental avec les Herbivores
Entretien du territoire
Equilibre Productivité/Qualité de vie
Situation conforme aux attentes
Niveau dépendance financière du
couple/exploitation
Situation : début/mi/fin carrière
Délégation, arbitrage entre productions
Produire autrement, Innovation
(système moins consommateur en charges, mutualisation…..)
31. Les conférences
de l’Institut de l’Elevage
Sommet de l’Elevage 2014
Présentation disponible en
téléchargement sur www.idele.fr
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Hinweis der Redaktion
Bassin limousin : 46% fini et 54 % maigre
Comme vient de le présenter Christèle, près de 90 fermes font l’objet d’un suivi précis, sur les plans technique et économique. En Février après les premières annonces sur la réforme de la PAC pour la période 2015-2019, nous avons cherché à en chiffrer l’impact sur l’ensemble des fermes, à partir de leur situation de 2012. Ces simulations ont été réactualisées en juin après les décisions de fin mai concernant l’aide Vache allaitante.
Vous percevez sur ce graphique qu’il y aura des gagnants mais aussi des perdants . Les pertes seront plus importantes au sein des plus grandes structures , taille que nous ramènerons toujours à la part économique, mais les évolutions s’analysent au cas par cas .
Pour mieux comprendre cette diversité, nous allons expliciter les 3 secteurs importants : le paiement découplé, l’aide vache allaitante et les aides du pilier 2 .
Premier poste d’aides qui représentait 61% du total des aides en 2012, l’aide découplée. L’objectif de convergence à 70% favorisera globalement les situations à DPU historiques faibles et impactera négativement les exploitations qui étaient mieux dotées : il s’agissait le plus souvent de systèmes avec une part plus importante de cultures.
Cet effet « niveau de DPU » se conjugue avec la taille de l’exploitation . Plus la SAU par part est élevée, moins le paiement sur les 52 premiers hectares va permettre de compenser la baisse du paiement de base. Ainsi, en moyenne au niveau de l’échantillon, à partir de 125 ha par part, le paiement découplé sera en baisse et jusqu’à 15% . En moyenne, sur l’ensemble de nos 86 fermes, il passera de 219 euros de l’hectare en 2012 à 204 en 2019, soit – 7% .
Second poste important dans l’ensemble des aides : l’aide vache allaitante. L’évolution des montants à percevoir dépendra bien sûr de la taille du cheptel, là encore ramenée à la part économique, en raison de la plus forte dégressivité des montants . Les femelles au-delà des 50 recevront 20 euros de moins environ qu’en 2012 et celles au-delà de 100, environ 80 euros de moins. Mais sur à peu près l’ensemble de la zone charolaise et aussi sur notre échantillon de fermes, il manquait souvent 5 à 10% de droits pour primer toutes les vaches et davantage dans les grandes structures . De ce fait, on pourra même retrouver dans chacune des classes de taille une évolution légèrement positive .
Le second facteur est donc le taux initial de vaches primées ou le déficit de droits avant 2015. Il est évident que dans nos structures assez grandes vis-à-vis des seuils de 50 et 100, que l’augmentation du nombre de femelles primées va souvent compenser les baisses de montants. Et ainsi , les paiements en perspective 2015-2019 devraient s’améliorer en moyenne de 1100 euros , soit + 7% par rapport à 2012 . Ils représenteront en moyenne 25% du total des aides en 2019.
En ce qui concerne le 3ème bloc d’aides important, les aides Ichn et Phae représentaient en 2012 en moyenne 20% des aides . La Phae 2 s’arrête et les montants de l’Ichn absorberont le montant de l’enveloppe. Les 30 exploitations qui étaient engagées à plus de 80 ha par part ne maintiendront pas tout à fait ce qu’ils recevaient en 2012; par contre à l’opposé, celles qui n’étaient pas engagées en Phae2 et qui se trouveront en paiement Ichn, sauf 3 en zone de plaine, bénéficieront d’un complément souvent compris entre 5000 et 8000 euros . Précisons que les montants seront progressifs entre 2015 et 2018 et que dans un premier temps les bénéficiaires de la Phae2 pourraient être perdants en début de période. Soulignons enfin que des Mae, régionalisées, pourront venir compléter les montants que nous avons calculés.
Au final, quand on additionne ces 3 grands secteurs d’aides, et qu’on replace le total d’aides prévu à l’horizon 2019 sur une échelle de surface par part, les effets se conjuguent et donnent des évolutions très contrastées, allant de -15 000 à +10 000 euros par part . Dans les 2 groupes sur la gauche qui représentent des situations de 75 à 130 hectares par part , 9 subissent un effet négatif de 2 à 3% alors que 30 bénéficient d’un effet positif de 6 à 7% . Et au sein des plus grandes structures, qui vont de 135 à 240 ha par part, l’évolution est aussi hétérogène entre 18 exploitations qui devraient gagner 3 à 4% d’aides et 29 autres qui par contre verront leurs soutiens baisser sensiblement de 7 à 8% . On assiste globalement à un certain resserrement des niveaux d’aides. Mais comment préparer au mieux l’avenir et notamment pour le dernier groupe, je vais passer le relais aux collègues qui vont exposer des stratégies de conseil très personnalisées .
Au final, quand on additionne ces 3 grands secteurs d’aides, et qu’on replace le total d’aides prévu à l’horizon 2019 sur une échelle de surface par part, les effets se conjuguent et donnent des évolutions très contrastées, allant de -15 000 à +10 000 euros par part . Dans les 2 groupes sur la gauche qui représentent des situations de 75 à 130 hectares par part , 9 subissent un effet négatif de 2 à 3% alors que 30 bénéficient d’un effet positif de 6 à 7% . Et au sein des plus grandes structures, qui vont de 135 à 240 ha par part, l’évolution est aussi hétérogène entre 18 exploitations qui devraient gagner 3 à 4% d’aides et 29 autres qui par contre verront leurs soutiens baisser sensiblement de 7 à 8% . On assiste globalement à un certain resserrement des niveaux d’aides. Mais comment préparer au mieux l’avenir et notamment pour le dernier groupe, je vais passer le relais aux collègues qui vont exposer des stratégies de conseil très personnalisées .
On peut espérer en travaillant sur les 2 premiers secteurs un passage de 25% à 30 % d’EBE/PB puis dans un second temps travailler sur le Secteur 4