3. +/‐ +/+
+ /‐ +/++/‐ +/+
+/‐ +/‐
‐ /‐ +/‐+/‐ +/+
• Présence d’un ancêtre commun dans les généalogies des
parents
• Émergence favorisée par la consanguinité
• Transmission durant un nb de générations élevé dans la
population avant observation des premiers homozygotes
• Faible prévalence dans la population générale (<5 %)
• Prévalence élevée dans certains accouplements / montages
génétiques (max. 25%)
Rappels sur les anomalies
récessives
6. • Premiers cas reportés au printemps 2013
• Phénotype similaire à la dysplasie ectodermique anhidrotique (DEA) chez l’Homme :
– Hypo‐trichose (absence de poils)
– une ano‐ ou dys‐odontie (absence partielle ou totale de dents)
– une hypo ou an‐hydrose (absence de transpiration / glandes sudoripares)
Un exemple d’anomalie récessive en détail :
les veaux « sans poils, sans dents » en Charolaise
Capitan et al., in prep.
8. Un exemple d’anomalie en détail : les veaux
« sans poils, sans dents » en Charolais
• Anomalie causée par la mutation de l’un des trois gènes de la voie de l’ectodysplasine:
(EDA, EDAR et EDARADD) protéine impliquée dans le développement de diverses
glandes dont les glandes mammaires ainsi que les poils, les dents, les écailles et les
plumes
• Des cas sporadiques décrits chez des veaux mâles de différentes races (issue fatale…)
mais jamais de femelles rapportées jusqu’à cette émergence
• 11 signalements dont 10 généalogies exploitables : 1 ancêtre commun sur les 2 voies !
Déterminisme autosomal récessif supposé
9. • Cartographie par homozygotie
à l’aide de marqueurs moléculaires
• Génotypage des individus et parents
sur puce à SNP 50K
• Grande zone d’homozygotie (27 Mb) commune aux cas
et hétérozygote chez leurs parents
• Plus d’une centaine de gènes présents dans l’intervalle identifié
dont un gène candidat : EDAR !
Cartographie par homozygotie
La cartographie par homozygotie
Ytournel et al. (2008)
12. Epidermolyse bulleuse jonctionnelle en Charolais
(Michot P. et al. 2015)
• Anomalie de la peau caractérisée par la formation de
lésions bulleuse au niveau de la jonction entre le derme
et l’épiderme
• Cas sporadiques depuis années 80. Euthanasie directe
• 4 veaux issus du même élevage nés entre 2010 et 2013 :
– érosion marquée et ulcères de la peau
– désongulation
– déformation des oreilles
13. 1 seul prélèvement biologique exploitable
insuffisant pour une cartographie par
homozygotie
Séquençage du génome complet a permis de :
1) Recherche de régions d’homozygoties
supérieures à 1 Mb
2) Recherches de mutations dans les gènes
candidats fonctionnels de ces intervalles
Identification d’une grande délétion du gène
de l’intégrine beta 4 , protéine intervenant
dans la jonction dermo‐epidermique
Test en cours de développement
Epidermolyse bulleuse jonctionnelle en Charolais
14. L’ataxie progressive du Charolais :
40 ans que ça dure !
Duchesne et al, in prep.
• Des symptômes à apparition tardive:
– premiers symptômes entre 8 et 24 mois
– Difficultés au relever
– Ataxie (incoordination) des membres postérieurs, mouvements en
saccades
– Miction en jet, posture anormale
– Evolution des symptomes en quelques mois jusqu’au décubitus total
(12‐24 mois en moyenne)
– Evolution d’autant plus rapide que l’apparition des symptômes est
précoce
• Symptômes aspécifiques et pas toujours évocateurs
difficultés à poser un diagnostic
• 2014 : mutation causale trouvée
• 2015 : test bientôt disponible
(transfert technologique à Labogena)
Photos : JM Nicol