4. Décret n°2004-802 du 29 juillet 2004 relatif aux actes professionnels et à l'exercice
de la profession d'infirmier
•
Article 2
•
Les soins infirmiers, préventifs, curatifs ou palliatifs, intègrent qualité technique et
qualité des relations avec le malade. Ils sont réalisés en tenant compte de l'évolution
des sciences et des techniques. Ils ont pour objet, dans le respect des droits de la
personne, dans le souci de son éducation à la santé et en tenant compte de la
personnalité de celle-ci dans ses composantes physiologique, psychologique,
économique, sociale et culturelle :
1° De protéger, maintenir, restaurer et promouvoir la santé physique et mentale des
personnes ou l'autonomie de leurs fonctions vitales physiques et psychiques en vue de
favoriser leur maintien, leur insertion ou leur réinsertion dans leur cadre de vie familial
ou social ;
FORMADEP- 3
5. •
Article 5
•
Dans le cadre de son rôle propre, l'infirmier accomplit
•
les actes ou dispense les soins suivants visant à identifier les risques
•
et à assurer le confort et la sécurité de la personne et de son environnement
•
et comprenant son information et celle de son entourage :...
•
Entretien d'accueil privilégiant l'écoute de la personne avec orientation si
nécessaire ;
Aide et soutien psychologique ;
Observation et surveillance des troubles du comportement ;
FORMADEP- 4
6. •
Article 5
•
Dans le cadre de son rôle propre, l'infirmier accomplit les actes ou dispense les
soins suivants visant à identifier les risques et à assurer le confort et la sécurité
de la personne et de son environnement et comprenant son information et celle
de son entourage :...
•
Entretien d'accueil privilégiant l'écoute de la personne avec orientation si
nécessaire ;
Aide et soutien psychologique ;
Observation et surveillance des troubles du comportement ;
FORMADEP- 5
7. •
Article 6
..., l'infirmier est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application d'une
prescription médicale qui, sauf urgence, est écrite, qualitative et quantitative, datée
et signée, soit en application d'un protocole écrit, qualitatif et quantitatif,
préalablement établi, daté et signé par un médecin :
Entretien individuel et utilisation au sein d'une équipe pluridisciplinaire de techniques
de médiation à visée thérapeutique ou psychothérapique
FORMADEP- 6
11. 1- La personne: Selon le petit Robert, individu de l’espèce humaine qui a
une conscience claire de lui même et agit en conséquence. La façon dont
nos caractéristiques biologiques, cognitives, émotionnelles, sociales et
spirituelles se relient entre elles et avec notre environnement, fondent
notre unicité et nous définissent en tant que personne.
FORMADEP- 8
12. 1- La personne: Selon le petit Robert, individu de l’espèce humaine qui a
une conscience claire de lui même et agit en conséquence. La façon dont
nos caractéristiques biologiques, cognitives, émotionnelles, sociales et
spirituelles se relient entre elles et avec notre environnement, fondent
notre unicité et nous définissent en tant que personne.
•
2- Le Petit Robert, toujours lui, définit à la page 1651 le mot relation
comme: ” le caractère de deux objets qui sont tels qu’une modification de
l’un entraîne une modification de l’autre”, et encore “tout ce qui, dans
l’activité d’un être vivant, implique une interdépendance, une interaction
(avec son milieu)”.
•
FORMADEP- 8
13. 1- La personne: Selon le petit Robert, individu de l’espèce humaine qui a
une conscience claire de lui même et agit en conséquence. La façon dont
nos caractéristiques biologiques, cognitives, émotionnelles, sociales et
spirituelles se relient entre elles et avec notre environnement, fondent
notre unicité et nous définissent en tant que personne.
•
2- Le Petit Robert, toujours lui, définit à la page 1651 le mot relation
comme: ” le caractère de deux objets qui sont tels qu’une modification de
l’un entraîne une modification de l’autre”, et encore “tout ce qui, dans
l’activité d’un être vivant, implique une interdépendance, une interaction
(avec son milieu)”.
•
3- Le mot aide désigne: ” l’action d’intervenir en faveur d’une
personne en joignant ses efforts aux siens”
FORMADEP- 8
14. Aussi, que laisse entrevoir l’association de ces deux définitions ???
FORMADEP- 9
15. Aussi, que laisse entrevoir l’association de ces deux définitions ???
> L’importance de l’échange et de l’interinfluence qui
s’établit entre les personnes, comme la contribution de
chacune dans l’aide apportée.
FORMADEP- 9
16. Aussi, que laisse entrevoir l’association de ces deux définitions ???
> L’importance de l’échange et de l’interinfluence qui
s’établit entre les personnes, comme la contribution de
chacune dans l’aide apportée.
> L’aide n’est donc pas un processus unidirectionnel où un
“expert” prodigue l’aide à une personne qui la reçoit.
FORMADEP- 9
17. Aussi, que laisse entrevoir l’association de ces deux définitions ???
> L’importance de l’échange et de l’interinfluence qui
s’établit entre les personnes, comme la contribution de
chacune dans l’aide apportée.
> L’aide n’est donc pas un processus unidirectionnel où un
“expert” prodigue l’aide à une personne qui la reçoit.
Dans la relation qui nous intéresse, il y a échange,
ce qui induit une ouverture mutuelle où chacun accepte d’influencer
et d’être influencé, de donner et de recevoir.
FORMADEP- 9
19. 4- On retrouve dans la littérature quatre niveaux de relation:
La relation de civilité: S’inscrit dans un rituel social et la volonté individuel d’un
comportement aimable, d’un échange convivial, où d’une communication informelle et
banale ne naîtra rien d’essentiel même si on parle de tout ...
La relation de nature fonctionnelle: A une fonction précise dans une intention toute aussi
précise, celle de permettre une connaissance effective de “l’autre” dans un domaine
spécifique ...
La relation de compréhension, de soutien, de réassurance: C’est la relation de soutien et
de compréhension dans un but d’empathie, qui allient écoute attentive, dédramatisation
de la situation, comparaison avec “le commun des mortels”, la propension à donner des
conseils ...
La relation d’aide thérapeutique: elle ne se décrète pas, elle ne s’improvise pas. Elle se
met en place progressivement par l’instauration d’un climat de confiance, dans le respect
d’un temps minimum consacrer au malade et ,pour soi même, un minimum de
“psychologie”...
FORMADEP- 10
21. •
5- Pour Jacques Chaliffour,
“ La relation d’aide consiste en une interaction particulière entre deux personnes, l’infirmière et le client
(la personne en souffrance), chacune contribuant personnellement à la recherche et à la satisfaction
d’un besoin d’aide présent chez ce dernier. Cela suppose que l’infirmière qui vit cette relation adapte une
façon d’être et de la communiquer qui soit fonction des buts poursuivis. Ces buts sont à la fois liés à la
demande du bénéficiaire et à la compréhension que la personne possède de son rôle ”
Afin de répondre au besoin de la personne en souffrance, l’infirmier par sa façon d’être, son aptitude à
communiquer, son attitude, bref la qualité de sa relation à l’autre, doit, par le climat relationnel qu’il
instaure:
>> créer les conditions nécessaires à l’épanouissement psychologique de la personne,
>> L’aider à la verbalisation et la clarification de ses problèmes,
>> L’aider à se révéler,
>> Renforcer sa capacité à affronter la réalité
>> A trouver ses solutions
>> A s’aider elle même...
* la définition que propose Jacques chaliffour de la relation d’aide en fixe aussi les limites:
“Le besoin d’être aidé” pour la personne, qui abandonne pour un moment le désir dʼêtre ce quʼil est ...
(déni)
FORMADEP- 11
27. les soins relationnels apparaissent donc comme un ensemble de moyens et d’outils
utilisés dans un cadre méthodologique spécifique, mis en oeuvre par un soignant
formé, le thérapeute, avec pour objectif premier de réduire au maximum la souffrance
psychologique afin de faciliter la progression du malade vers un mieux être ... Nous ne
parlons pas ici de guérison (...), mais de se sentir mieux en soi quelque soit sa
FORMADEP- 14
29. •
La souffrance psychique ne repose sur aucun support, elle ne se mesure pas et peut
passer inaperçue, c’est une impression psychique intérieure et personnelle
désagréable essentiellement ressentie par celui qui l’éprouve, qui seul sera apte à
l’évaluer et pourra la définir de bien des façons. Ainsi prendra-t-elle le nom de mal
être / blues / idées noires / stress / tensions intérieures / angoisse / anxiété / peur /
tristesse / désespoir / pessimisme chronique ... Ce qui fait la souffrance, c’est donc le
ressenti désagréable ou l’impression psychique désagréable d’une situation réelle ou
imaginaire, de l’événement qui déclenche le sentiment ou la sensation de mal être.
C’est encore le vécu désagréable d’un événement personnel ou d’une partie de son
histoire. Le ressenti d’une histoire vécue, faisant à son évocation émerger des
FORMADEP- 14
32. L’émotion est corporelle. C’est dans le ressenti (corporel) de la peur, de la colère, de
l’anxiété, de la jalousie, de la culpabilité, de la tristesse, que l’émotion, somme de
messages affectifs se libère. Aussi, si on se rend sensoriellement disponible, une voie
de sortie pour les émotions est possible...
FORMADEP- 15
34. La pensée qui vient des émotions est polluée, seule la pensée qui vient du
coeur, accessible dans la libération et la liberté qu’on laisse à ses propres
émotions, est vraie ...
FORMADEP- 15
36. •
Les soins relationnels ont pour objectifs de réduire la souffrance psychique,
l’angoisse existentielle, réduire les peurs, l’anxiété et faire émerger un sentiment de
bien être et donner de l’espoir au malade. Ces soins mettent en jeux une qualité
particulière de communication verbale et non verbale (écoute et respect) et sur une
attitude soignante (la présence à l’autre) dans une relation qui va devenir
thérapeutique afin d’aider la personne malade à retrouver du sens à sa vie ... Et c’est
la décharge de ses émotions et de ses sentiments bloqués, refoulés, enkystés qui
FORMADEP- 15
40. •
C’est un processus d’intervention, une méthode qui
dans son utilisation doit guider la pratique infirmière afin
d’améliorer la santé de la personne malade. Elaborées
par le soignant en parallèle et en complément du
diagnostic médical de la personne, elle l’amène à mettre
au point des stratégies d’intervention conçues
spécialement pour satisfaire les besoins d’une
personne, en tenant compte de la perception que la
personne a de son problème. Sachant que la solution
qu’on pense (dans notre perception, interprétation
subjective personnel et professionnelle) idéale pour un
malade n’est peut être pas la solution conforme à ses
FORMADEP- 17
42. La démarche s’organise en 5 étapes:
•
- La collecte des données: où, quand,
comment,pourquoi ?
- L’analyse ou l’interprétation de ses
données
- La planification d’un soin en retour
- L’intervention, ou l’exécution
- et l’évaluation
FORMADEP- 18
44. La collecte de données
C’est un processus de recueil d’informations continu qui débute à la
rencontre du patient et se poursuit jusqu’à son départ.
FORMADEP- 19
46. La collecte de données
une des habilités clinique de l’infirmier(e) est de reconnaître ses informations
et de retenir celles particulièrement significatives pour la personne.
FORMADEP- 19
48. La collecte de données
•
L’objectif du recueil de données étant:
> de mesurer le degré d’intégrité et de fonctionnement de
la personne
> d’ identifier le problème de santé de la personne qui
affecte la personne
> de reconnaître les ressources de cette personne
> d’identifier la qualité de son environnement, physique et
humains
> d’identifier les ressources extérieures aidantes,
mobilisables dans la perspective du soin (pers de
FORMADEP- 19
49. pour un recueil exploitable et perspicace des données:
FORMADEP- 20
50. pour un recueil exploitable et perspicace des données:
•
- Recueillir des données objectives observables (mesurable,
quantifiable, comme des données subjectives par l’échange,
l’observation, l’écoute
FORMADEP- 20
51. pour un recueil exploitable et perspicace des données:
•
- Recueillir des données objectives observables (mesurable,
quantifiable, comme des données subjectives par l’échange,
l’observation, l’écoute
- Recueillir des données relatives aux conditions passées de la personne:
son environnement, ses habitudes de vie, son quotidien, son histoire passée,
qui aideront à mieux cerner le contexte de sa maladie, ce que vit actuellement la
personne
FORMADEP- 20
52. pour un recueil exploitable et perspicace des données:
•
- Recueillir des données objectives observables (mesurable,
quantifiable, comme des données subjectives par l’échange,
l’observation, l’écoute
- Recueillir des données relatives aux conditions passées de la personne:
son environnement, ses habitudes de vie, son quotidien, son histoire passée,
qui aideront à mieux cerner le contexte de sa maladie, ce que vit actuellement la
personne
- Recueillir d’informations auprès de la famille, personne proche, réseau ( Médecin
Traitant, psychiatre libéral, Assistante sociale, personnes proches ...)
FORMADEP- 20
54. L’analyse et l’interprétation des données
•
C’est la deuxième phase de la démarche de soin, celle
du diagnostic infirmier. A partir du recueil de données et
de ses compétences: l’infirmier tente de cibler les
problèmes observés chez la personne et d’en découvrir
les causes qui semblent y être associées.
FORMADEP- 21
57. La planification des soins
En fonction du diagnostic formulé, la personne soignée
et l’infirmier établissent un ordre de priorité dans les
FORMADEP- 22
58. La planification des soins
En fonction du diagnostic formulé, la personne soignée
et l’infirmier établissent un ordre de priorité dans les
•
L’intervention, le soin
FORMADEP- 22
59. La planification des soins
En fonction du diagnostic formulé, la personne soignée
et l’infirmier établissent un ordre de priorité dans les
•
L’intervention, le soin
A cette étape de la démarche de soin, selon le besoin identifiée, l’infirmier(e)
applique des méthodes d’intervention choisies, en s’assurant continuellement de la
collaboration et l’entière participation de la personne.
•
-Utiliser l’entretien comme moyen d’accompagner une personne dans la recherche
et l’expression de son vécu;
•
-faire de l’information sur des situations de santé ;
•
-utiliser des activités quotidiennes comme situations thérapeutiques privilégiées pour
échanger avec la personne et l’inciter à s’engager;
•
-utiliser l’environnement comme moyen thérapeutique,
•
-favoriser la participation de personnes significatives (famille, ...) dans le soin et
utiliser les possibilités offertes par l’environnement pour répondre au besoin de la
personne;
FORMADEP- 22
61. L’évaluation
C’est l’évaluation du résultat et le déroulement de
chacune des étapes de la démarche de soin, l’atteinte
des objectifs. Le soignant évalue si le problème de santé
sur lequel portait le soin est encore présent
FORMADEP- 23
62. L’évaluation
C’est l’évaluation du résultat et le déroulement de
chacune des étapes de la démarche de soin, l’atteinte
des objectifs. Le soignant évalue si le problème de santé
sur lequel portait le soin est encore présent
•
>>> SI LE PROBLÈME EST RÉSOLU >>>
•
Nous pourrons reprendre la démarche de soin en
identifiant un autre besoin, jusqu’à ce que la personne
sorte de l’hôpital.
FORMADEP- 23
63. L’évaluation
C’est l’évaluation du résultat et le déroulement de
chacune des étapes de la démarche de soin, l’atteinte
des objectifs. Le soignant évalue si le problème de santé
sur lequel portait le soin est encore présent
FORMADEP- 23
64. L’évaluation
C’est l’évaluation du résultat et le déroulement de
chacune des étapes de la démarche de soin, l’atteinte
des objectifs. Le soignant évalue si le problème de santé
sur lequel portait le soin est encore présent
>>> SI LE PROBLÈME PERSISTE>>>
Nous devons réévaluer la pertinence de nos actions et réviser
avec la personne, ensembles, chacune des étapes de la
démarches ...
FORMADEP- 23
71. CARL ROGERS 1902-1987
L’APPROCHE CENTRÉE SUR LA PERSONNE
par l’ACP, Carl Rogers a mis l’accent sur la
qualité de la relation entre le thérapeute et le
patient par le biais de l’écoute emphatique,
l’authenticité, le non jugement
FORMADEP- 26
72. D’après Carl Rogers, la relation d’aide psychologique est
une relation dans laquelle la chaleur de l’acceptation et
l’absence de toute contrainte ou de pression de la part
de l’aidant permet à la personne aidée d’exprimer au
maximum ses sentiments, ses attitudes, et ses
•
Toutes les techniques utilisées doivent avoir pour but de
développer cette relation libre et permissive, cette
compréhension de soi dans l’entretien d’aide et cette
orientation vers la libre initiative de l’action.
FORMADEP- 27
73. instaurer une relation d’aide, c’est respecter un
processus relationnel découpé en trois phases:
FORMADEP- 28
74. instaurer une relation d’aide, c’est respecter un
processus relationnel découpé en trois phases:
La phase d’orientation de la relation
FORMADEP- 28
75. instaurer une relation d’aide, c’est respecter un
processus relationnel découpé en trois phases:
La phase d’orientation de la relation
•
La phase de travail ou d’émergence des identités
FORMADEP- 28
76. instaurer une relation d’aide, c’est respecter un
processus relationnel découpé en trois phases:
La phase d’orientation de la relation
•
La phase de travail ou d’émergence des identités
La phase de terminaison
FORMADEP- 28
77. La phase d’orientation constitue la phase d’accueil de la personne en
souffrance dans un climat d’ouverture, de respect, d’authenticité et
d’intérêt pour la personne. C’est l’émergence de la relation, la prise de
contact, le moment où aidant et aidé s’apprivoisent, en exprimant leur
attentes, leur crainte, leur préjugés respectifs, tissant progressivement le
FORMADEP- 29
78. •
La phase de travail ou d’émergence des identités: Durant cette phase, aidé
et aidant se connaissent et se font confiance. Par le jeu de la révélation de
soi, les deux parties se reconnaissent comme différentes et uniques. L’aidé
comprendd’orientation constitue la pour lui, quelles sont ses habiletés et
La phase ce que peut le soignant phase d’accueil de la personne en
ses limites. dans un climat ce que la personne doit apporter dans et relation
souffrance L’aidant, saisi d’ouverture, de respect, d’authenticité la
pour répondrela personne. C’est l’émergence depar relation, larelationnel
d’intérêt pour à son besoin. L’ aidé, enveloppé la un climat prise de
empreintle moment où aidant et aidé s’apprivoisent, en exprimant leur
contact, de respect et d’acceptation, va, malgré ses craintes, verbaliser
son vécu,leur regarderleur préjugésréaliste, s’accepter, et développer la
attentes, se crainte, d’une façon respectifs, tissant progressivement le
FORMADEP- 29
79. •
La phase de travail ou d’émergence des identités: Durant cette phase, aidé
et aidant se connaissent et se font confiance. Par le jeu de la révélation de
soi, les deux parties se reconnaissent comme différentes et uniques. L’aidé
comprendd’orientation constitue la pour lui, quelles sont ses habiletés et
La phase ce que peut le soignant phase d’accueil de la personne en
ses limites. dans un climat ce que la personne doit apporter dans et relation
souffrance L’aidant, saisi d’ouverture, de respect, d’authenticité la
pour répondrela personne. C’est l’émergence depar relation, larelationnel
d’intérêt pour à son besoin. L’ aidé, enveloppé la un climat prise de
empreintle moment où aidant et aidé s’apprivoisent, en exprimant leur
contact, de respect et d’acceptation, va, malgré ses craintes, verbaliser
son vécu,leur regarderleur préjugésréaliste, s’accepter, et développer la
attentes, se crainte, d’une façon respectifs, tissant progressivement le
La phase de terminaison: La relation à un début et donc une fin, qui impose au
soignant de l’anticiper. Il doit y préparer la personne soignée afin de faciliter la
transition entre l’expérience privilégiée de la thérapie et la vie au quotidien. C’est
le moment du bilan, pour relire le déroulement de l’expérience commune et
faciliter le transfert des habiletés acquises à d’autre situations .
FORMADEP- 29
82. La relation d’aide
thérapeutique n’est
•
C’est une ambiance relationnelle qui favorise le soin
dans sa dimension psychologique. Ce climat, le climat
relationnel est d’autant plus important que les patients
que nous accueillons sont atteints d’une maladie
mentale, chronique pour laquelle un travail
FORMADEP- 30
89. •
LA PERSONNE AIDÉE
SAVOIR
EST
UN SYSTÈME OUVERT
C’est CONNAÎTRE L’AUTRE
QUI A
DES CARACTÉRISTIQUES BIOLOGIQUES, COGNITIVES, SOCIALES, AFFECTIVES ET SPIRITUELLES
LIÉES À SON HÉRÉDITÉ ET SON DÉVELOPPEMENT
. DES EXPERIENCES DE VIE DIVERSIFIÉES
QUI
PERÇOIT
(SENS)
PENSE
(DONNE UNE SIGNIFICATION)
MOTIVÉE
(A DES BESOINS,VALEURS, GOÛTS, INTENTIONS)
MANIFESTE DES COMPORTEMENTS
(DIT-FAIT)
S’ADAPTE ET S’ACTUALISE
EN INTERACTION AVEC L’ENVIRONNEMENT
VIVANT DES TENSIONS
(FRUSTRATIONS-CONFLITS-MENACES, INTERNES ET EXTERNES)
SE MANIFESTANT SOUS FORME DE
STRESS
FORMADEP- 32
ANXIÉTÉ
92. •
LA PERSONNE AIDANTE
•
EST
C’est SE CONNAÎTRE SOI
•
UN SYSTÈME OUVERT
•
QUI A
•
-DES CARACTÉRISTIQUES BIOLOGIQUES, COGNITIVES, SOCIALES, AFFECTIVES ET SPIRITUELLES
•
LIÉES À SON HÉRÉDITÉ ET SON DÉVELOPPEMENT
•
-DES EXPÉRIENCES DE VIE ET DE TRAVAIL
•
•
POSSÉDANT CERTAINES CONNAISSANCES
•
DE SOI
•
DE SON RÔLE
•
DE CERTAINS CONCEPTS THÉORIQUES
•
DU FONCTIONNEMENT DES PROCESSUS EN COURS DANS UNE RELATION D’AIDE
•
POSSÉDANT CERTAINES HABILETÉS
•
DE CONTACT
•
(SENS-MOUVEMENTS-PAROLE)
•
À RECONNAÎTRE ET TRADUIRE LES MESSAGES CONCEPTUELS ET AFFECTIFS, VERBAUX ET NON VERBAUX
•
À COMMUNIQUER VERBALEMENT, NON VERBALEMENT
•
À ACCOMPAGNER CERTAINS PROCESSUS PSYCHOLOGIQUE EN COURS
•
•
MANIFESTANT CERTAINES ATTITUDES
•
(D’EMPATHIE-D’AUTHENTICITÉ-De RESPECT-De CONFRONTATION-D’IMMÉDIATETÉ-De SPÉCIFICITÉ)
•
AYANT CERTAINES MOTIVATIONS
•
(BESOINS ET ATTENTES DANS LA RELATION)
FORMADEP- 33
•
95. C’est ENTRER EN
•
Au moment du soin, en plus d’une très bonne
connaissance de soi, de l’autre, l’infirmier(e) doit
posséder certaines habiletés dont celle associée au
contact, qui se réalise tout particulièrement à l’aide de
nos sens.
•
En Gestalt thérapie, sont définis 7 processus
fondamentaux qui constituent les fonctions de contact et
nous permettent d’échanger avec l’environnement
FORMADEP- 34
96. C’est ENTRER EN
• La première tâche à assumer d’une une relation
Au moment du soin, en plus dans très bonne
thérapeutique est d’établirl’autre, l’infirmier(e)personne et
connaissance de soi, de le contact avec la doit
d’être attentif à sa qualité tout au long deassociée au
posséder certaines habiletés dont celle l’échange.
contact, relation interpersonnelle,nous utilisons ces de
Dans la qui se réalise tout particulièrement à l’aide
fonctions pour entrer ou éviter d’entrer en relation.
nos sens.
•
Ne pas utiliser les fonctions de contact, c’est éviter de
En Gestalt thérapie, sont définis 7 processus
reconnaître les pensées, les émotions, les besoins qui et
fondamentaux qui constituent les fonctions de contact
peuvent s’exprimer en nous, en l’autre. C’est nier l’autre...
nous permettent d’échanger avec l’environnement
Les utiliser, c’est accueillir l’autre dans ses émotions,
l’amener à s’ouvrir d’avantage.
FORMADEP- 34
97. AMMA DARSHAN
•
L’ÉTREINTE D’UNE INDIENNE
À CE JOUR, AMMA A PRIS DANS SES BRAS 24 MILLIONS DE
PERSONNES.
FORMADEP- 35
99. Aussi devons nous tenir compte de nos habiletés ou de nos
réticences à utiliser ses sens ...
> quels sont les sens que je privilégie dans mes échanges avec
l’autre?
> quels sont les sens avec lesquels je me suis habile?
> Dans quels conditions ai-je tendance à me couper de la relation,
et ne plus être avec la personne...
> Comment je procède pour me couper de la conversation?
> Qu’est-ce qui m’empêche d’utiliser librement mes sens?
FORMADEP- 36
100. •
... Comme il est bon de reconnaître sur quels modes sensitifs s’exprime une
personne:
La reconnaissance du mode de contact que privilégie notre interlocuteur au moment de
raconter son histoire, est utile pour entrer en contact avec lui et pénétrer son monde
intérieur, en faisant appel dans un mimétisme verbal, au vocabulaire qu’il privilégie...
> Chacun privilégie certains sens pour se faire une représentation mentale de son
Aussi devons nous tenir compte de nos habiletés ou de nos
environnement;
réticences à utiliser ses sens ...
> Certaines personnes sont davantage je privilégie dans mes échanges avec
> quels sont les sens que visuelles, d’autres auditives, d’autres
kinesthésiques;
l’autre?
> Il est possiblequels sont les sens avec particulier que privilégie une personne dans le
> de reconnaître le mode lesquels je me suis habile?
vocabulaire qu’elle utilise pour décrire son expérience, parler d’elle même
> Dans quels conditions ai-je tendance à me couper de la relation,
Pour les visuels: “ j’ai vu queavec la personne... Il était habillé..., ses yeux étaient
et ne plus être ..., il était placé là...,
menaçant..., les murs étaient de couleurs ...” il est plus facile de se représenter une
> Comment je procède pour me couper de la conversation?
expérience passée à l’aide d’image.
> Qu’est-ce qui m’empêche d’utiliser librement mes sens?
Pour les Kinesthésiques: “ je me sens ..., j’ai l’impression de..., je n’ai pas le goût de...,
j’ai peur que...” c’est ce qu’ils ressentent qui à un sens, ils se rappellent les expériences
passées grâce aux impression qu’ils ont ressenties, aux odeurs, aux sensations
corporelles.
Pour les auditifs: “il y avait beaucoup de bruit..., il m’a dit..., j’ai entendu..., quelqu’un a
FORMADEP- 36
101. Le TOUCHER: ..... Chaleur, pression, caresses, douleur
FORMADEP- 37
102. Le TOUCHER: ..... Chaleur, pression, caresses, douleur
Le toucher est le mode de contact le plus direct et son utilisation
peut de ce fait représenter une menace. De la manifestation de
tendresse sous forme de caresse jusqu’à l’agressivité et la violence
sous forme de coups de poing, le toucher sert à transmettre des
informations très variées... utilisé avec une intention d’aider a des
effets thérapeutiques
FORMADEP- 37
103. > En plus des influences sociales et culturelles, le toucher doit s’ajuster aux différences
familiales, sexuelles, individuelles de la personne... Afin de ne pas indisposer;
Le TOUCHER: ..... Chaleur, pression, caresses, douleur
> Dans des cas d’anxiété majeure, d’états émotifs exacerbés, mieux vaut ne pas
toucher la personne;
>Compte tenu de sa teneur fantasmatique et de son influence. Il est important de
maîtriser ses effets et de l’utiliser de façon consciente, dans un but déterminer;
Le toucher est le mode de contact le plus direct et son utilisation
peut de ce fait représenter une menace. De la manifestation de
>C’est untendresse sous forme de caresse jusqu’à l’agressivité et la violence
moyen de communication puissant qui peut de la même façon amplifier,
dévier ou sous forme de coups de poing,choix de toucher ou non la personne au cours
bloquer une émotion. Aussi le le toucher sert à transmettre des
d’un entretien doit êtretrès variées... utilisé avec une intention d’aider a des la personne;
informations déterminé par la connaissance qu’a l’infirmier(e) de
effets thérapeutiques
>L’utilisation du toucher comporte une part de spontanéité, d’intuition et de
connaissance de soi;
>L’infirmier(e) qui utilise le toucher doit être à l’aise avec ce mode de contact;
FORMADEP- 37
105. Les DISTANCES (proxémie)
Les distances jouent un rôle important dans le contrôle du contenu et de la qualité des
échanges entre soignant et soigné. La distance que l’infirmier(e) choisit de maintenir
entre lui et la personne constitue un bon moyen de lui communiquer sa disponibilité et
son ouverture à échanger sur ce qui le préoccupe... De la même manière, la distance que
choisit de garder ou de franchir le patient lors de la relation est en corrélation avec le
FORMADEP- 38
106. Les DISTANCES (proxémie)
Les distances jouent un rôle important dans le contrôle du contenu et de la qualité des
échanges entre soignant et soigné. La distance que l’infirmier(e) choisit de maintenir
entre lui et la personne constitue un bon moyen de lui communiquer sa disponibilité et
son ouverture à échanger sur ce qui le préoccupe... De la même manière, la distance que
choisit de garder ou de franchir le patient lors de la relation est en corrélation avec le
La distance intime (du contact physique à 45 cm)
C’est souvent la distance du soin, qui peut susciter des sensations agréables ou
désagréable, de réactions qu’il peut être opportun d’exploiter dans le cadre de la relation
d’aide
FORMADEP- 38
107. Les DISTANCES (proxémie)
Les distances jouent un rôle important dans le contrôle du contenu et de la qualité des
échanges entre soignant et soigné. La distance que l’infirmier(e) choisit de maintenir
entre lui et la personne constitue un bon moyen de lui communiquer sa disponibilité et
son ouverture à échanger sur ce qui le préoccupe... De la même manière, la distance que
choisit de garder ou de franchir le patient lors de la relation est en corrélation avec le
La distance intime (du contact physique à 45 cm)
C’est souvent la distance du soin, qui peut susciter des sensations agréables ou
désagréable, de réactions qu’il peut être opportun d’exploiter dans le cadre de la relation
d’aide
La distance personnelle (45 à 1m25) Permet une nette perception de l’autre et des
échanges verbaux tout en se protégeant, c’est la fameuse bulle protectrice. C’est la
limite de l’emprise physique sur l’autre, au delà il y a intrusion, c’est la distance optimale
pour l’échange verbal, qui autorise la confidence personnelle et une certaine discrétion,
qui permet au soignant de repérer une foule de signes comportementaux, d’informations
utiles au processus psychothérapeutique ... C’est la distance de l’entretien, de la relation
d’aide...
FORMADEP- 38
108. Les DISTANCES (proxémie)
Les distances jouent un rôle important dans le contrôle du contenu et de la qualité des
échanges entre soignant et soigné. La distance que l’infirmier(e) choisit de maintenir
entre lui et la personne constitue un bon moyen de lui communiquer sa disponibilité et
son ouverture à échanger sur ce qui le préoccupe... De la même manière, la distance que
choisit de garder ou de franchir le patient lors de la relation est en corrélation avec le
La distance intime (du contact physique à 45 cm)
C’est souvent la distance du soin, qui peut susciter des sensations agréables ou
désagréable, de réactions qu’il peut être opportun d’exploiter dans le cadre de la relation
d’aide
La distance personnelle (45 à 1m25) Permet une nette perception de l’autre et des
échanges verbaux tout en se protégeant, c’est la fameuse bulle protectrice. C’est la
limite de l’emprise physique sur l’autre, au delà il y a intrusion, c’est la distance optimale
pour l’échange verbal, qui autorise la confidence personnelle et une certaine discrétion,
qui permet au soignant de repérer une foule de signes comportementaux, d’informations
utiles au processus psychothérapeutique ... C’est la distance de l’entretien, de la relation
d’aide...
La distance sociale (1,20 à 2,10)
C’est la distance des échanges d’ordre général, et les rapports de types
professionnels avec le “client”, la personne aidée.
FORMADEP- 38
109. Les DISTANCES (proxémie)
Les distances jouent un rôle important dans le contrôle du contenu et de la qualité des
échanges entre soignant et soigné. La distance que l’infirmier(e) choisit de maintenir
entre lui et la personne constitue un bon moyen de lui communiquer sa disponibilité et
son ouverture à échanger sur ce qui le préoccupe... De la même manière, la distance que
choisit de garder ou de franchir le patient lors de la relation est en corrélation avec le
La distance intime (du contact physique à 45 cm)
C’est souvent la distance du soin, qui peut susciter des sensations agréables ou
désagréable, de réactions qu’il peut être opportun d’exploiter dans le cadre de la relation
d’aide
La distance personnelle (45 à 1m25) Permet une nette perception de l’autre et des
échanges verbaux tout en se protégeant, c’est la fameuse bulle protectrice. C’est la
limite de l’emprise physique sur l’autre, au delà il y a intrusion, c’est la distance optimale
pour l’échange verbal, qui autorise la confidence personnelle et une certaine discrétion,
qui permet au soignant de repérer une foule de signes comportementaux, d’informations
utiles au processus psychothérapeutique ... C’est la distance de l’entretien, de la relation
d’aide...
La distance sociale (1,20 à 2,10)
C’est la distance des échanges d’ordre général, et les rapports de types
professionnels avec le “client”, la personne aidée.
La distance publique (3,60 à 7,50)
FORMADEP- 38
Utilisée dans les échanges de courte durée ne favorise pas le contact
111. Les POSITIONS
PHYSIQUES
La position physique occupée par le soignant comme la personne aidée, est une
condition intimement liée à la distance entre les personnes, qui amplifiera les effets de
distance selon le contexte du soin infirmier...
FORMADEP- 39
112. Les POSITIONS
PHYSIQUES
La position physique occupée par le soignant comme la personne aidée, est une
condition intimement liée à la distance entre les personnes, qui amplifiera les effets de
distance selon le contexte du soin infirmier...
•
Au cours de l’échanges, tenant compte de la position occupée par la personne,
l’infirmier(e) doit:
>Garder le contact visuel avec la personne;
>Être à la même hauteur visuelle que la personne (éviter la domination);
>Être attentif à ce que les positions physiques des deux personnes optimisent le contact;
>Veiller à des positions confortables pour chacun durant l’échange, afin d’éviter
l’inconfort physique et la fatigue qui nuisent à la qualité de l’échange et peuvent
interrompre l’entretien..;
D’une manière non verbale, se préoccuper de la position physique de la personne, c’est
lui signifier qu’elle est importante, réunir les conditions optimales pour l’échange, c’est
accorder de l’importance à ce qui va être dit.
FORMADEP- 39
115. LE REGARD
Le regard est le premier sens pour entrer en contact. Regarder la personne: c’est lui
signifier qu’elle existe pour nous et la manière qu’on a de la regarder déterminera la
qualité et la durée de l’échange.
FORMADEP- 41
116. LE REGARD
Le regard est le premier sens pour entrer en contact. Regarder la personne: c’est lui
signifier qu’elle existe pour nous et la manière qu’on a de la regarder déterminera la
qualité et la durée de l’échange.
•
Au cours d’un entretien, l’observation va permettre de capter de manière non verbale,
des informations sur:
•
> l’apparence générale de la personne
•
> Les vêtements qu’il porte, son style, sont ils adaptés à la saison, l’âge, le sexe...
•
> Les parties du corps
•
> L’intégrité physique de la personne
•
> coloration de la peau, des extrémités
•
> son comportement
FORMADEP- 41
117. LE REGARD
Le regard est le premier sens pour entrer en contact. Regarder la personne: c’est lui
Dans un deuxième temps, l’infirmier(e) doit être attentif à la communication non verbale
de la personne qui s’exprime à travers son regard, l’expression de son visage, les la
signifier qu’elle existe pour nous et la manière qu’on a de la regarder déterminera
qualité et la durée de l’échange.
positions qu’elle adopte durant l’entretien, les gestes, la mobilité, les tics...
> Pour s’assurer de la qualité de la présence de la personne au cours de l’entretien;
> De son implication, son degré d’intérêt;
> De sa capacité à reconnaître les sentiments qu’il vit et leur intensité
•
Au cours d’un entretien, l’observation va permettre de capter de manière non verbale,
des informations sur:
•
> l’apparence générale de la personne
•
> Les vêtements qu’il porte, son style, sont ils adaptés à la saison, l’âge, le sexe...
•
> Les parties du corps
•
> L’intégrité physique de la personne
•
> coloration de la peau, des extrémités
•
> son comportement
FORMADEP- 41
118. LE REGARD
Le regard est le premier sens pour entrer en contact. Regarder la personne: c’est lui
Dans un deuxième temps, l’infirmier(e) doit être attentif à la communication non verbale
de la personne qui s’exprime à travers son regard, l’expression de son visage, les la
signifier qu’elle existe pour nous et la manière qu’on a de la regarder déterminera
qualité et la durée de l’échange.
positions qu’elle adopte durant l’entretien, les gestes, la mobilité, les tics...
> Pour s’assurer de la qualité de la présence de la personne au cours de l’entretien;
> De son implication, son degré d’intérêt;
> De sa capacité à reconnaître les sentiments qu’il vit et leur intensité
Au cours d’un entretien, l’observation va permettre de capter de manière non verbale,
•
ATTENTION !!!
des informations sur:
> à> l’apparence générale de la personne
•
bien distinguer les faits perçus, des impressions subjectives et prendre le temps de
les > Les vêtements qu’ilpersonne; style, sont ils adaptés à la saison, l’âge, le sexe...
• vérifier auprès de la porte, son
> à> Les parties du corps ses observations
•
ne pas s’enfermer dans
•
> L’intégrité physique de la personne
•
> coloration de la peau, des extrémités
•
> son comportement
FORMADEP- 41
120. L’ECOUTE
Ecouter c’est donc, capter, entendre le message communiqué et en
comprendre le contenu conceptuel et affectif
Quelle que soit la forme de l’échange:
Plaintes: “on passe sa vie à attendre dans ce service”
Information: “je me sens plus détendu qu’hier”
Questions: “pourquoi je dois prendre ce médicament”
Demandes: “je pourrais vous voir dans la matinée”
Le message comprend deux types d’information:
L’information conceptuelle: qui s’en tient à la forme syntaxique du
message,
L’information affective: qui s’en tient au fond, sémantique du
FORMADEP- 42
121. L’ECOUTE
•
Afin de faciliter l’écoute et la compréhension l’infirmier(e) doit:
> Ecouter c’est donc, capter, entendre le message communiqué et en
Créer les conditions environnementales qui permettent d’entendre
clairement ce quicontenu conceptuel et affectif
comprendre le est dit;
> Quelle que soit la forme de l’échange: qui accompagnent le message
Être attentif(ve) aux indices non verbaux
verbal communiqué (tonalitéàde la voix,dans ce service”
Plaintes: “on passe sa vie attendre intensité émotionnelle,
hésitations,...);
Information: “je me sens plus détendu qu’hier”
> Se mettre dans des dispositions intellectuelles et affectives pour entendre
Questions: “pourquoi je dois prendre ce médicament”
ce qui est dit: se rendre intellectuellement disponible, mettre
Demandes: “je pourrais vous voir dans la matinée”
temporairement de côté ses préoccupations, ne pas se laisser distraire par
des pensées parasites, clarifier ses attentes à l’égard de la personne;
> Le message au contenudeux typesnon conceptuel de la communication et
S’intéresser comprend affectif et d’information:
maintenir son intérêt pour l’autre s’en tient à la forme syntaxique du
L’information conceptuelle: qui
> message, sur la personne;
Ce centrer
> L’informationsélectif dans l’écoute enau fond, sémantique du sur ce qui
Eviter d’être affective: qui s’en tient s’attardant uniquement
nous intéresse;
FORMADEP- 42
123. Ecouter, c’est faire attention à la réalité de
l’autre, en étant branché à l’extérieur de soi ,
tout en faisant attention à ce que la parole de
l’autre provoque en soi ...
FORMADEP- 43
124. Ecouter, c’est faire attention à la réalité de
l’autre, en étant branché à l’extérieur de soi ,
tout en faisant attention à ce que la parole de
l’autre provoque en soi ...
•
Et comme il restera toujours un doute ???
•
Ecouter, exige de vérifier continuellement auprès de
l’autre ce qu’il veut dire, car il n’y a que lui, en
définitive, qui sait à peu prés ce qu’il veut dire !!!
FORMADEP- 43
126. L’ODORAT, LE
•
moins utilisés dans la relation...Néanmoins, Nous
pouvons utiliser ces modes de contact;
> en reconnaissant la place qu’occupe le goût et
l’olfaction chez la personne ( / L’appétit);
> en incitant les personnes en perte de contact avec la
réalité (psychotiques) à utiliser ces deux sens;
> en encourageant la personne à parler de ses
expériences gustatives et olfactives, dans l’entretien,
pour aider la personne à se rappeler, décrire une
FORMADEP- 44
129. LES VARIATIONS EN COURS DANS LA RELATION
•
NIVEAU 1 / La relation de civilité
•
C’est un niveau reposant, où la personne soignée n’a pas l’impression d’être
impliquée, elle échange pour passer le temps, dans une relation “ bonjour, bonsoir”...
Et pourtant l’infirmier(e) participe déjà à la synthèse, a lu le dossier de soin, sait donc
où en est la personne. Quelle soit décrite comme anxieuse, déprimée, mutique, ou
délirante, le “bonjour, bonsoir” sera rapporté en réunion d’équipe, analysé comme un
symptôme et le signe d’un mieux être ou d’une aggravation.
•
La diversité des perceptions et des implications de chaque membre de l’équipe dans
la relation avec une personne en particulier, permet d’avoir des lectures cliniques
complémentaires.
•
En effet, dans la relation de civilité, les infirmier(e)s, moins impliqués sur le plan
relationnel, liront mieux les enjeux psychiques de la relation et permettrons aux
infirmiers “aidants” (référents), engagés dans la relation d’aide thérapeutique de
prendre (par le biais des entretiens...) de la distance, de gagner en lucidité pour
FORMADEP- 45
130. LES VARIATIONS EN COURS DANS LA RELATION
NIVEAU relation de civilité
•
NIVEAU 1 / La
2 / La relation fonctionnelle:
C’est un niveau reposant, où la personne soignée n’a pas l’impression d’être
C’est l’entretien d’accueil et d’orientation.
•
impliquée, elle échange pour passer le temps, dans une relation “ bonjour, bonsoir”...
Et pourtant l’infirmier(e) participe déjà à la synthèse, a lu le dossier de soin, sait donc
C’est une relation d’investigation, qui ne se
où en est la personne. Quelle soit décrite comme anxieuse, déprimée, mutique, ou
délirante, le “bonjour, bonsoir” sera rapporté en réunion d’équipe, analysé comme un
limite pas à un simple recueil de données,
symptôme et le signe d’un mieux être ou d’une aggravation.
oùrelationsoignant part à la permet d’avoir des lectures cliniques
le avec une personne en particulier, recherche
La diversité des perceptions et des implications de chaque membre de l’équipe dans
•
la
complémentaires.
d’informations importantes moins impliqués sur le plan
•
En effet, dans la relation de civilité, les infirmier(e)s,
pour la prise en
charge. (référents), engagés dans la relation d’aide thérapeutique de
relationnel, liront mieux les enjeux psychiques de la relation et permettrons aux
infirmiers “aidants”
prendre (par le biais des entretiens...) de la distance, de gagner en lucidité pour
FORMADEP- 45
131. LES VARIATIONS EN COURS DANS LA RELATION
NIVEAU32 Lade civilité
NIVEAU relation relation de fonctionnelle: de
•
NIVEAU 1 / La
/ / La relation compréhension,
soutien, de réassurance: n’a pas l’impression d’être
C’est un niveau reposant, où la personne soignée
C’est l’entretien passer le temps, dans une relation “ bonjour, bonsoir”...
impliquée, elle échange pour d’accueil et d’orientation.
•
C’est l’entretien de réassurance, de soutien,sait donc
Et pourtant l’infirmier(e) participe déjà à la synthèse, a lu le dossier de soin, de
C’est une relation décrite comme anxieuse, déprimée, mutique,se
où en est la personne. Quelle soit d’investigation, qui ne ou
résolution de bonsoir” sera rapporté en réunionniveau minimum
délirante, le “bonjour, problème, c’est le d’équipe, analysé comme un
limitequalité relationnelle. C’est àde données,
de la
pas à un simple recueil cette étape
symptôme et le signe d’un mieux être ou d’une aggravation.
oùrelationpeut se référer à la démarche de soin et
le soignant part à la permet d’avoir des lectures cliniques
recherche
La diversité des perceptions et des implications de chaque membre de l’équipe dans
•
qu’on avec une personne en particulier,
la
complémentaires.
d’informations importantes moins impliqués sur le plan
cibler des problèmes. Sachant pourle résultaten
•
En effet, dans la relation de civilité, les infirmier(e)s, que la prise
charge. des conseils, formules de
relationnel, liront mieux les enjeux psychiques de la relation et permettrons aux
observable (référents), engagés dans la relation d’aide thérapeutique de
infirmiers “aidants”
réassurance, c’est ce que le patient repère pour
prendre (par le biais des entretiens...) de la distance, de gagner en lucidité pour
lui même, ce qu’il élabore, et qu’il est seul à
FORMADEP- 45
132. LES VARIATIONS EN COURS DANS LA RELATION
NIVEAULa32 La de civilité
NIVEAU relation relation dʼaide thérapeutique:
NIVEAU 4 // La relation de fonctionnelle: de
NIVEAU 1 /
•
/ La relation compréhension,
soutien, de réassurance: n’ase pratique et
C’est
C’est unla relation où la personne soignée
niveau reposant, qui s’apprend, pas l’impression d’être
C’est l’entretien passer le temps, dans une relation “ bonjour, bonsoir”...
impliquée, elle échange pour d’accueil et d’orientation.
•
s’optimise autantde réassurance, de soutien,saitse
C’est l’entretien par unlatravail a lu le dossier que par un
Et pourtant l’infirmier(e) participe déjà à synthèse, sur soi, de soin, de
C’est une relation décrite comme anxieuse, déprimée, mutique, ou
donc
où en est la personne. Quelle soit d’investigation, qui ne
résolution de bonsoir” sera rapporté en réunionniveau minimum
délirante, le “bonjour, problème, c’est le d’équipe, analysé
lent cheminement vers la maîtrise d’outils comme un
limitequalité relationnelle. C’est àde données,
de la
pas à un simple recueil cette étape
symptôme et le signe d’un mieux être ou d’une aggravation.
spécifiques, de techniques. de chaque membre de l’équipe dans
oùrelationpeut se référer à la démarche de soin et
le soignant part à la permet d’avoir des lectures cliniques
La diversité des perceptions et des implications
recherche
•
qu’on avec uneou de groupe à incontestablement
la
n complémentaires.
individuel personne en particulier,
d’informations importantes moins impliqués sur le planen
cibler des psychothérapique et pourle résultaten
problèmes. Sachant nous la prise
En effet, dans la relation de civilité, les infirmier(e)s, que sommes
une visée
•
charge. thérapeutes. dans la relation d’aide thérapeutique de
relationnel, liront mieux les enjeux psychiques de la relation et permettrons aux
observable des conseils, formules de
cela des
infirmiers “aidants” (référents), engagés
réassurance, c’est ce que le patient repère pour
prendre (par le biais des entretiens...) de la distance, de gagner en lucidité pour
lui même, ce qu’il élabore, et qu’il est seul à
FORMADEP- 45
134. Les limites du concept de relation dʼaide
•
Nous pouvons tous témoigner de moments où nous avons été plus rejetant que
soignant, et la régulation n’y suffit pas , la pratique, le manque de temps, le manque
de personnel ne suffisent pas à expliquer ces attitudes
•
Il suffit parfois d’introduire du sens à un comportement apparemment déviant pour
que le patient, comme la relation qu’on a avec lui, changent. Ceci pose les limites de
la relation d’aide qui sont en fait les notre.
•
La non prise en compte de la personne, l’incivilité, l’indifférence, l’incapacités à
ressentir de l’empathie, toutes ces contre-attitudes sont l’expression des notions de
transfert positif ou négatif, d’identification projective, de contre-transfert positif et
négatif dont nous devrions être conscients pour penser modifier notre façon de
FORMADEP- 46
135. SIGMUN FREUD 1856-1939
Inventeur de la psychanalyse comme cure par la parole,
il a découvert l’inconscient
FORMADEP- 47
137. Le transfert est un processus psychologique qui tend à reporter sur des personnes
ou des objets apparemment neutres, des sentiments , voir des attitudes qui
existaient par le passé, dans l’enfance vis à vis d’une personne, d’une chose...
Lors d’un entretien, il pourra s’établir une relation affective particulière, amicale ou
hostile, inadaptée à la situation présente, elle est déterminée par les structures
infantiles, anciennes et anachroniques, de chacune des personnes. La prise de
conscience de ces attitudes établies dans son enfance et projetées de façon
répétitive dans les situations vécues, permet de réajuster sa conduite en fonctions
FORMADEP- 48
138. •
Le soin consiste psychologique quià laàpersonne personnes
Le transfert est un processus
à révéler tend reporter sur des le
ou des objets apparemment neutres, des sentiments , voir des attitudesrelation
processus transférentiel en jeu dans sa qui
existaient par le passé, dans l’enfance vis à vis d’une personne, d’une chose...
à l’autre et particulièrement dans la relation
affective qu’elle entretient avec le soignant,
Lors d’un entretien, il pourra s’établir une relation affective particulière, amicale ou
hostile, inadaptée à la situation présente, elle est déterminée par les structures
infantiles, anciennes et anachroniques, de chacune rejouées La prise de
tout un ensemble d’attitudes des personnes.
conscience de ces attitudes établies dans son enfance et projetées de façon
inconsciemment depuis son enfance, de
répétitive dans les situations vécues, permet de réajuster sa conduite en fonctions
manière répétitive dans son histoire de vie, afin
FORMADEP- 48
140. •
LE CONTRE TRANSFERT
•
Si le transfert est d’un point de vue psychanalytique
une projection émotionnelle de l’ aidé sur la personne
du soignant, le contre-transfert désigne la réaction
inconsciente que le soignant aura en réponse à ce
transfert vis à vis de la personne aidée.
FORMADEP- 49
144. Il n’existe pas de recettes, ni de techniques, mais des pistes et
des généralités typologiques à explorer...
FORMADEP- 51
145. Il n’existe pas de recettes, ni de techniques, mais des pistes et
des généralités typologiques à explorer...
•
Quoi qu’il en soit son objectif et son type est infiniment plus
complexe que n’importe quel soin technique.
FORMADEP- 51
148. QU’EST-CE QU‘UN ENTRETIEN
Le mot entretien vient du verbe “entretenir” qui signifie étymologiquement: “tenir
ensemble”... C’est l’action de maintenir en bon état un objet et aussi d’échanger des
paroles avec une ou plusieurs personnes... Par extension, l’échange de paroles,
que favorise l’entretien, permet de maintenir en bon état (de santé) une ou plusieurs
personnes...
FORMADEP- 52
149. QU’EST-CE QU‘UN ENTRETIEN
Le mot entretien vient du verbe “entretenir” qui signifie étymologiquement: “tenir
ensemble”... C’est l’action de maintenir en bon état un objet et aussi d’échanger des
paroles avec une ou plusieurs personnes... Par extension, l’échange de paroles,
que favorise l’entretien, permet de maintenir en bon état (de santé) une ou plusieurs
personnes...
•
En Psychiatrie, c’est le principal outil de communication pour l’infirmier(e)
FORMADEP- 52
150. QU’EST-CE QU‘UN ENTRETIEN
Le mot entretien vient du verbe “entretenir” qui signifie étymologiquement: “tenir
ensemble”... C’est l’action de maintenir en bon état un objet et aussi d’échanger des
paroles avec une ou plusieurs personnes... Par extension, l’échange de paroles,
que favorise l’entretien, permet de maintenir en bon état (de santé) une ou plusieurs
personnes...
•
En Psychiatrie, c’est le principal outil de communication pour l’infirmier(e)
Lʼentretien nʼest pas une conversation
FORMADEP- 52
151. QU’EST-CE QU‘UN ENTRETIEN
Le mot entretien vient du verbe “entretenir” qui signifie étymologiquement: “tenir
ensemble”... C’est l’action de maintenir en bon état un objet et aussi d’échanger des
paroles avec une ou plusieurs personnes... Par extension, l’échange de paroles,
que favorise l’entretien, permet de maintenir en bon état (de santé) une ou plusieurs
personnes...
•
En Psychiatrie, c’est le principal outil de communication pour l’infirmier(e)
Lʼentretien nʼest pas une conversation Ce nʼest pas un interrogatoire
FORMADEP- 52
152. QU’EST-CE QU‘UN ENTRETIEN
Le mot entretien vient du verbe “entretenir” qui signifie étymologiquement: “tenir
ensemble”... C’est l’action de maintenir en bon état un objet et aussi d’échanger des
paroles avec une ou plusieurs personnes... Par extension, l’échange de paroles,
que favorise l’entretien, permet de maintenir en bon état (de santé) une ou plusieurs
personnes...
•
En Psychiatrie, c’est le principal outil de communication pour l’infirmier(e)
Lʼentretien nʼest pas une conversation Ce nʼest pas un interrogatoire
C’est un échange préparé par lequel un soignant répond à une demande d’aide
concernant une personne, et favorise la production d’un discours afin d’obtenir des
informations et agir sur la problématique subjective de la personne
FORMADEP- 52
153. QU’EST-CE QU‘UN ENTRETIEN
Le mot entretien vient du verbe “entretenir” qui signifie étymologiquement: “tenir
ensemble”... C’est l’action de maintenir en bon état un objet et aussi d’échanger des
paroles avec une ou plusieurs personnes... Par extension, l’échange de paroles,
que favorise l’entretien, permet de maintenir en bon état (de santé) une ou plusieurs
personnes...
•
En Psychiatrie, c’est le principal outil de communication pour l’infirmier(e)
Lʼentretien nʼest pas une conversation Ce nʼest pas un interrogatoire
C’est un échange préparé par lequel un soignant répond à une demande d’aide
concernant une personne, et favorise la production d’un discours afin d’obtenir des
informations et agir sur la problématique subjective de la personne
Il donne lieu à un transmission écrite dans le dossier de soin et s’appuie sur le projet
thérapeutique et la démarche de soin de la personne soignée.
FORMADEP- 52
157. LES DIFFÉRENTS TYPES D’ENTRETIENS
Selon la forme:
L’entretien non directif (ex: entretien d’aide):
Il s’agit d’écouter au sens strict et le plus actif qui soit. L’infirmier(e),
accompagne la personne dans son cheminement de pensée et intervient
seulement pour facilité la communication du vécu
FORMADEP- 53
158. LES DIFFÉRENTS TYPES D’ENTRETIENS
Selon la forme:
L’entretien non directif (ex: entretien d’aide):
Il s’agit d’écouter au sens strict et le plus actif qui soit. L’infirmier(e),
accompagne la personne dans son cheminement de pensée et intervient
seulement pour facilité la communication du vécu
L’entretien semi-directif (ex: l’entretien d’accueil):
Cet entretien par d’une idée, d’une hypothèse, d’un questionnement posés par
l’infirmier(e), qui cadre ainsi d’emblée le discours.
FORMADEP- 53
159. LES DIFFÉRENTS TYPES D’ENTRETIENS
Selon la forme:
L’entretien non directif (ex: entretien d’aide):
Il s’agit d’écouter au sens strict et le plus actif qui soit. L’infirmier(e),
accompagne la personne dans son cheminement de pensée et intervient
seulement pour facilité la communication du vécu
L’entretien semi-directif (ex: l’entretien d’accueil):
Cet entretien par d’une idée, d’une hypothèse, d’un questionnement posés par
l’infirmier(e), qui cadre ainsi d’emblée le discours.
L’entretien directif (ex: recueil de donnée, entretien clinique):
Il est conduit sur le mode d’un questionnaire, organisé et préparé.
FORMADEP- 53
162. •
Selon le but recherché:
•
•
> Accueillir >> entretien d’accueill
(rôle propre: décret du 29 juillet 2004)
•
Objectifs: Accueillir, établir le contact, faciliter la communication, rencontrer, informer,
instaurer la confiance, sécuriser le patient et sa famille.
•
Il est d’autant plus important qu’il constitue le premier contact qu’aura la personne en
difficulté avec l’institution et permettra au soignant de prendre le pouls de la situation.
Ainsi, ce qui est premier, ce n’est pas le recueil de donnée, mais la création du climat
de confiance
•
Lors d’un premier entretien, le contact et le climat de confiance initiés par le soignant
sont essentiel et sont l’introduction à la relation d’aide qui débutera à ce moment
précis.
•
L’infirmier va donc assurer et favoriser dans son rôle d’accueillant, la transition du
chez soi du patient à l’hôpital ou le soin ambulatoire, du connu à l’inconnu ( notion
objet transitionnel), et devra en ce sens faire preuve de tact, de finesse, de respect,
de compétence , pour adapter son entretien d’accueil à la situation
FORMADEP- 54
163. •
Selon le but recherché:
•
> Réduire l’état de crise >> entretien de crise / d’écoute de la personne en crise
(rôle propre: décret du 29 d’accueill
•
> Accueillir >> entretien juillet 2004)
(rôle propre: décret du de crise, desserrer l’angoisse de la personne, réduire la
Objectifs: réduire l’état 29 juillet 2004)
souffrance psychique et l’état d’excitation voir d’agitation psychique/physique, pour
calmer dans l’ici et maintenant contact, faciliter la communication, rencontrer, informer,
•
Objectifs: Accueillir, établir le
instaurer la confiance, sécuriser le patient et sa famille.
afin de restaurer un minimum de communication pour envisager des soins appropriés.
•
Il est d’autant plus important qu’il constitue le premier contact qu’aura la personne en
difficulté avec l’institution et permettra au soignant de elle est aussi, souvent situation.
si la crise apparaît comme un mouvement de rupture, prendre le pouls de la un
Ainsi, cefondateur.
moment qui est premier, ce n’est pas le recueil de donnée, mais la création du climat
de confiance
Dans l’instant, ou dans un second temps, la verbalisation des événements constitutifs de
•
Lors d’un de son vécu, devrait laisser plus de trace que de cicatrice chez la personne.
cette crise, premier entretien, le contact et le climat de confiance initiés par le soignant
sonttrace pourra sontla suite devenir un relation important dans son histoire. La
Cette essentiel et par l’introduction à la repère d’aide qui débutera à ce moment
précis.
verbalisation des affects, du vécu, auprès du soignant, en fera le respectable gardien de
cet instant de maladie et le point de départ d’une nouvelle relation... la transition du
L’infirmier va donc assurer et favoriser dans son rôle d’accueillant,
•
chez soi du patient à l’hôpital ou le soin ambulatoire, du connu à l’inconnu ( notion
L’entretien de crise n’est pas prévisible, il se fait sans rendez-vous, sans lieu précis et
objet transitionnel), et devra en ce sens faire preuve de tact, de finesse, de respect,
répond à une situation d’urgence ou difficile à différée. Aussi l’infirmier(e) adaptera son
de compétence , pour adapter son entretien d’accueil à la situation
intervention aux conditions physiques et psychiques de la personne, de même qu’aux
FORMADEP-
conditions dans lesquelles à lieu la rencontre (TS en en visite à domicile ou premier
54
164. •
Selon le but recherché:
•
> Réduire la souffrance psychologique >> entretien de soutien psychologique / entretien
l’état de crise >> entretien de crise / d’écoute de la personne en crise
d’aide
(rôle propre: décret du 29 d’accueill
•
> Accueillir >> entretien juillet 2004)
(rôle propre: décret du de crise, desserrer l’angoisse de la personne, réduire la
29 juillet 2004)
(rôle propre: décret 11 février 2002)
Objectifs: réduire l’état
Objectifs: Permettre à et l’état d’excitation voir d’agitationses difficultés présentes, de ses
souffrance psychique la personne soignée de parler de psychique/physique, pour
craintesdans l’ici de maintenantAtténuer la souffrance psychologique
calmer à venir, et son vécu.le contact, faciliter la communication, rencontrer, informer,
•
Objectifs: Accueillir, établir
atténuer la la confiance, sécuriser le la personne, pour envisager des soins appropriés.
instaurer souffrance psychique de patient et sa famille.
afin de restaurer un minimum de communication la soutenir dans les moments difficiles
deIl est d’autant plus important qu’il constitue le premier contact pour faire des choix et
•
l’hospitalisation, de remobiliser par l’étayage ses ressources qu’aura la personne en
agir. criseavec l’institution et permettra au soignant de elle est aussi, souvent situation.
difficulté apparaît comme un mouvement de rupture, prendre le pouls de la un
si la
Ainsi, cefondateur. de la personne: l’aider à s’assumer seul, retrouver du sens à sa
favoriser qui est premier, ce n’est pas le recueil de donnée, mais la création du climat
moment l’autonomie
vie, confiance projets, pour envisager sa sortie.
de faire des
Dans l’instant, ou dans un second temps, la verbalisation des événements constitutifs de
•
Lors d’un de son vécu, devrait laisser plus de trace que de cicatrice chez la personne.
cette crise, premier entretien, le contact et le climat de confiance initiés par le soignant
sonttrace pourra sontla suite devenir un relation important dans son histoire. La
Cette essentiel et par l’introduction à la repère d’aide qui débutera à ce moment
précis.
verbalisation des affects, du vécu, auprès du soignant, en fera le respectable gardien de
Il peut être ponctuel ou, suivi d’autres entretiens, se poursuivre dans la durée. On parle
cet instant de maladie et le point de départ d’une nouvelle relation... la transition du
L’infirmier va donc assurer et favoriser dans son rôle d’accueillant,
•
alors de relation d’aide...
chez soi du patient à l’hôpital ou le soin ambulatoire, du connu à l’inconnu ( notion
L’entretien de crise n’est pas prévisible, il se fait sans rendez-vous, sans lieu précis et
objet transitionnel), et devra en ce sens faire preuve de tact, de finesse, de respect,
répond à une situation d’urgence ou difficile à différée. Aussi l’infirmier(e) adaptera son
de compétence , pour adapter son entretien d’accueil à la situation
intervention aux conditions physiques et psychiques de la personne, de même qu’aux
FORMADEP-
conditions dans lesquelles à lieu la rencontre (TS en en visite à domicile ou premier
54
166. > psychothérapie, selon les indications du médecin et/ou sur réflexion commune de
l’équipe >> entretien (individuel à visée) psychothérapique
(rôle prescrit: décret 29 juillet 2004)
Objectifs: selon les indications du médecin et/ou après réflexion commune avec
l’équipe
Pour le patient, il ne s’agit pas seulement de dire, mais aussi de s’entendre le dire.
La verbalisation de ses difficultés, de ses angoisses, de son délire, face à un autre,
lui permettra d’en faire un élément extérieur à lui. Quelque chose sur quoi on va
pouvoir agir.
La confiance est la première des conditions pour que quelque chose de l’ordre du
thérapeutique s’installe. Le patient s’engage dans un processus de changement et
l’infirmier s’engage à l’accompagner. L’entretien met en jeu une dynamique dans la
relation soignant/soigné qui permettra au patient de trouver des bénéfices à ces
entretiens. Ces bénéfices peuvent être de plusieurs ordre: l’amélioration d’un
symptôme, la reconnaissance en tant qu’être souffrant, une meilleure connaissance
FORMADEP- 55
167. •
> répondre à une demande d’aide ponctuelle >> entretiensur réflexion commune de
psychothérapie, selon les indications du médecin et/ou unique (fréquents et de
courtes durée)
l’équipe >> entretien (individuel à visée) psychothérapique
•
Dansprescrit: décret 29 juillet 2004) le soignant doit développer l’habileté nécessaire
(rôle le cadre de l’entretien unique,
pour entrer rapidement en contact et identifier la demande d’aide de la personne,
Objectifs: selon les indications du médecin et/ou après réflexion commune avec
tout en créant un climat de confiance indispensable à l’expression de la demande.
l’équipe
•
Si nous parvenons à identifier et à favoriser la présence de certains fils conducteurs
Pour le patient, il ne s’agit pas seulement de dire, mais aussi de s’entendre le dire.
entre ces courts moments de rencontre, ,il nous sera possible, malgré le peu de
La verbalisation de ses difficultés, de ses angoisses, de son délire, face à un autre,
temps dont on dispose, d’entrer en relation avec la personne et de faire en sorte
lui permettra d’en faire un élément extérieur à lui. Quelque chose sur quoi on va
qu’elle soit aidante
pouvoir agir.
•
En fait on considère que chaque occasion de rencontrer la personne au cours de la
La confiance est la première des conditions pour que quelque chose de l’ordre du
journée fait partie d’un même échange, dont nous nous assurons de la continuité
thérapeutique s’installe. Le patient s’engage dans un processus de changement et
intellectuelle, comme c’est le cas dans un entretien “plus classique” ou plusieurs
l’infirmier s’engage à l’accompagner. L’entretien met en jeu une dynamique dans la
termes peuvent être abordés.
relation soignant/soigné qui permettra au patient de trouver des bénéfices à ces
entretiens. Ces bénéfices peuvent être de plusieurs ordre: l’amélioration d’un
symptôme, la reconnaissance en tant qu’être souffrant, une meilleure connaissance
FORMADEP- 55
170. Selon les conditions particulières à lʼentretrien
les variables les plus susceptibles
FORMADEP- 56
171. Selon les conditions particulières à lʼentretrien
les variables les plus susceptibles
•
1- le contexte dans lequel ce déroule l’entretien, cad:
> Qui demande l’entretien ?
> Depuis quand les personnes en présence se connaissent-elle?
(systémie, dans le cadre d’intervention auprès des familles, des groupes)
> Quelle relation existe entre ces personnes?
> A quelle phase de la relation se situe l’entretien?
> Quels sont les motivations de l’infirmier(e) et de la personne à réaliser
cet entretien
> Dans quel climat se déroule cet entretien?
•
FORMADEP- 56
172. Selon les conditions particulières à lʼentretrien
les variables les plus susceptibles
2- Lescontexte dans lequella personne,l’entretien, cad:
1- le caractéristiques de ce déroule cad :
•
> L’âge (l’infirmier n’abordera pas de la même manière certains sujets selon l’âge de
> Qui demande l’entretien ?
personne)
> Depuis quand les personnes en présence se connaissent-elle?
Le sexe (,,)
(systémie, dans le cadre d’intervention auprès l’âge, les goûts, les valeurs, la provenan
> L’origine socioculturelle (plus d’affinité dans des familles, des groupes)
> Quelle relation existe entre ces personnes? facilité dans notre compréhension et no
socioculturelle avec quelqu’un, amène plus de
> A quelle phase dede relation se situe l’entretien?
intervention auprès la lui
> Quels sont les motivations de l’infirmier(e) et de la personne à scolarité de la personn
> La scolarité (on adaptera le contenu en fonction du niveau de réaliser
cet entretien
> le degré d’intérêt
> Dans quel climat se déroule cet entretien?
la personnalité
> les goûts
•
FORMADEP- 56
174. > La pathologie
névrose:hystérie, névrose obsessionnelle, névrose
phobie, névrose d’angoisse, névrose post-traumatique
Concerne une organisation fantasmatique centrée autour
du complexe d’Oedipe et le respect du principe de
réalité. L’organisation névrotique rend compte de
l’intégration de la problématique oedipienne. Elle est
caractérisée par l’existence de conflits intra-psychiques.
le type d’angoisse dominant est l’angoisse de castration.
L’individu qui s’est construit un système de relation à
l’autre de type névrotique (le névrosé) a connu l’oedipe,
mais cela n’a pas été résolu. Le but de la névrose est
d’éviter l’angoisse soit par reconversion somatique, soit
par l’adoption de rites obsessionnels.
FORMADEP- 57
175. > La pathologie
psychose: schizophrénie, paranoïa, trouble de l’humeur, état maniaque,
névrose:hystérie, névrose obsessionnelle, névrose
(PMD), Psychose Hallucinatoire Chronique
phobie, névrose d’angoisse, névrose post-traumatique
Concerne une organisation fantasmatique centrée autour
Elle prend son départ au niveau des frustrations très précoces qui ne
du complexe d’Oedipe et le respect du principe de de la
permettent pas d’atteindre le niveau d’élaboration psychique
réalité. L’organisation névrotique rend compte de
structure névrotique, les processus psychiques sont donc primaires. Le
l’intégrationjouela problématique oedipienne. Elle est
conflit sous-jacent se de entre la réalité et les besoins pulsionnels bruts.
caractérisée par l’existence de conflits intra-psychiques.
Le type d’angoisse prévalent est l’angoisse de morcellement.
le type d’angoisse dominant est l’angoisse de castration.
avant, pendant et juste après la naissance, au stade oral, il y a une unité
L’individu qui s’est construit un systèmefait par unification des
somatique et psychique. La constitution du Moi se de relation à
l’autre de type névrotique (le névrosé) aau stade oral La
noyaux avant, pendant et juste après la naissance, connu l’oedipe,
mais cela n’a pas été résolu. Le de sa maladie
personne psychotique n’a pas conscience but de la névrose est
d’éviter l’angoisse soit par reconversion somatique, soit
La psychose est une perturbation primaire de la réalité affective. Elle se
par l’adoption de rites obsessionnels.
traduit par un désinvestissement de la réalité extérieure (mécanisme du
déni) et un sur-investissement de soi même (narcissisme). Le délire est
une tentative de reconstruction de la réalité perdue (sorte de mécanisme
de défense). Il y a toujours un aspect négatif que sont le déni et la
FORMADEP- 57
dissociation, et un aspect positif qui est le délire.
176. > La pathologie
Etat limite schizophrénie, paranoïa, trouble de l’humeur, état maniaque,
psychose:
névrose:hystérie, névrose obsessionnelle, névrose
(PMD), Psychose Hallucinatoire Chronique
Son fonctionnement psychique est plus ou moins à la limite des deux
phobie, névrose d’angoisse, névrose post-traumatique
fonctionnements: névrotique et psychotique.
Concerne une organisation fantasmatique centrée autour
Elle prend son départ au niveau des frustrations très précoces qui ne
La problématique centrale concerne le respect du principe de
du complexe d’Oedipe et l’angoisse de perte de l’amour de
permettent pas d’atteindre le niveau d’élaboration psychique de la
l’autre. Le type d’angoisse est l’angoisse de “pertecompte de
réalité. L’organisation névrotique rend d’objet” primaires. Le
structure névrotique, les processus psychiques sont donc
Chez, l’individu qui s’estde la problématique oedipienne. Elle est de type
l’intégrationjoue entre la réalité et les besoins pulsionnels bruts.
conflit sous-jacent se construit un système de relation à l’autre
Le caractérisée par l’existence de conflits intra-psychiques.
état type d’angoisse prévalent est notion de perte. La séparation n’a pas été
limite, se retrouve toujours la l’angoisse de morcellement.
le type d’angoisse dominant est l’angoisse de castration.
faite... La personne ne supporte pas l’idée d’être déprimée, d’être atteinte
avant, pendant et juste après la naissance, au stade oral, il y a une unité
dans son intégrité, dans son narcissisme... Elle va doncrelation à de
de développer
L’individu qui s’est construit un systèmefait par unification des
somatique et psychique. La constitution du Moi se
manière anarchique, tous les comportements qui permettrons d’éviter
l’autre de type névrotique (le névrosé) aau stade oral La
connu l’oedipe,
noyaux avant, pendant et juste après la naissance,
d’assumer cette dépression été résolu. Le but de la névrose est
mais cela n’a pas conscience de sa maladie
personne psychotique n’a pas
d’éviter l’angoisse soit par reconversion somatique, soit
La psychose est une perturbation primaire de la réalité affective. Elle se
par l’adoption de rites obsessionnels.
traduit par un désinvestissement de la réalité extérieure (mécanisme du
déni) et un sur-investissement de soi même (narcissisme). Le délire est
une tentative de reconstruction de la réalité perdue (sorte de mécanisme
de défense). Il y a toujours un aspect négatif que sont le déni et la
FORMADEP- 57
dissociation, et un aspect positif qui est le délire.
178. 3- Nos caractéristiques de soignants, cad:
Ne jamais oublier l’importance de la responsabilité que nous assumons dans
l’entretien, les rencontres avec la personne soignée sont tout sauf accessoires dans
notre fonction soignante. L’entretien, la relation d’aide sont la dimension centrale du rôle
propre, autonome de notre fonction.
FORMADEP- 58
179. 3- Nos caractéristiques de soignants, cad:
Ne jamais oublier l’importance de la responsabilité que nous assumons dans
l’entretien, les rencontres avec la personne soignée sont tout sauf accessoires dans
notre fonction soignante. L’entretien, la relation d’aide sont la dimension centrale du rôle
propre, autonome de notre fonction.
4- Le but de l’entretien, cad:
Quel que soit le type d’entretien réalisé, il est essentiel de s’entendre avec la personne
entretenue sur les raisons de notre rencontre.
FORMADEP- 58
180. 3- Nos caractéristiques de soignants, cad:
Ne jamais oublier l’importance de la responsabilité que nous assumons dans
l’entretien, les rencontres avec la personne soignée sont tout sauf accessoires dans
notre fonction soignante. L’entretien, la relation d’aide sont la dimension centrale du rôle
propre, autonome de notre fonction.
4- Le but de l’entretien, cad:
Quel que soit le type d’entretien réalisé, il est essentiel de s’entendre avec la personne
entretenue sur les raisons de notre rencontre.
•
5- Le contenu, cad:
•
> Nous devons devons donc être attentif aux thèmes de l’entretien ( sexualité,
amour,...)
> Les choisir en fonction des buts fixés et valorisés dans la rencontre
> Les choisir en fonction des besoins ressentis par la personne
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182. 6- La durée et la fréquence des entretiens, cad:
la durée: entre 30’ et 45’ maximum
la fréquence: deux fois par semaine pour hospitalisation courtes
une fois par semaine pour hospitalisation moyenne,
voir tous les 15 jours à long terme
FORMADEP- 59