Le monde de l’information et de l’accès à la connaissance connaît depuis quelques années un contexte de transformation intenses, liè à l’émergence du web et notamment au web que nous appelons web 2.0 qui a vu l’émergence d’un nouvel internaute usager, acteur de l’information disponible sur le web.
Témoins de cette évolution, ces deux couvertures du magazine américain Time. Il y a 20 ans, la personne de l’année était une machine, un ordinateur, devant lequel est assi un usager passif et consommateur de l’information disponible sur l’écran. En 2007, time décerné le rpix de la personne de l’année à « Nous ». L’usager internaute est cette fois ci dans l’écran, à l’intérieur de la machine. Il est producteur d’informations, contributeurs, en un mot il est acteur de l’information disponible sur le web.
Voici le site d’un grand quotidien français il y à 10 ans. Si nous regardons bien, l’internaute est nulle part. Il est consommateur de l’information mis à sa disposition. L’internet d’alors est pensé comme une simple extension des modèles informatifs traditionnels tel que la radio, la télévision ou encore la presse.
Voisi le même site en 2009. Prêtons attentions aux services proposés : Possibilité de réagir aux articles, forums thématiques, ouverture de blog avec libéblogs …. L’internaute est partout. Il est considéré comme un élément d’enrichissement de l’information proposée. Les professionnels et les amateurs se côtoient, partage le même espace informatif.
En bref, l’usager internaute n’est plus simplement consommateur d’information, il est aussi utilisateur de services web, producteurs d’information, participatif, il s’incsrit dans une communauté de partique. L’internaute est donc multiple.
La bibliothèque dite 2.0 s’inscrit dans cette logique. La bibliothèque 2.0 n’est pas fondée sur des changement technologiques mais sur des attitudes d’ ouverture sur l’usager
Voici le portail de la bibliothèque publique du comté de Cuyahoga aux USA. Le site réponds à tous les codes Web en usage : une information tabulaire et peu bavarde, le souci de l’économie du clic, une page calibrée à la configuration de l’écran – pas nécessaire d’utiliser la barre de défilement pour accéder à « une information cachée ». Mais surtout, l’usager est omniprésent. La page n’est pas organisée selon les services, mais selon les types d’usagers : espace jeunes, espaces ados, espace séniors, ….
Le module de recherche pour les enfants proposés par la bibliothèque de Toulouse en France
Par la possibblité de laisser des commentaires ou de mettre une note. A l’exemple ici de la bibliothèque de Saint Herblain.
Ses avis tombent parfois sur un blog. Le bookspace de la bibliothèque publique du comté d’Hennepin, publie en temps réel tous les avis déposés sur l’une des notices du catalogue. Ainsi tout les usagers profitent de ses commentaires sans nécassairement passé par la notice elle-même. C’est une mise en valeur de l’activité des usagers sur le site de la bibliothèque
En laissant des avis sur les notices comme aussi sur le catalogue du SAN du Val d’Europe dans la région parisienne.
La bibliothèque de Bourg la Reine permet à ses usagers de mettre en parallèle du thésaurus des bibliothécaires, leurs propres mots clefs sur la notice. Notre thésaurus est très réfléchi et pas toujours en phase avec l’approche souvent bien empirique qu’on nos usagers de nos catalogues. Ses tags atténue la rigidité de nos thésaurus.
Voici une notice provenant du catalogue de la bibliothèque municipale de Saint Herblain en France. La couverture, le résumé de cette notice, les extraits sonores proviennent du web service proposé par Amazon. Un service gratuit.
Dernier exemple. La bibliothèque de Toulouse enrichie ses notices des avis et des critiques écrites par des internautes sur les réseaux sociaux du livre tels que Librarything, Libfly ou encore babelthèque. Le catalogue se nourrit de l’information produite par les « clubs de lecteurs numérique ». Le catalogue est ouvert sur le web
Cette éditorialisation des notices a pour but de donner envie à l’usager d’emprunter le document. Mais encore faut il qu’il arrive à trouver ce document.
La recherche avancé ne doit être qu’un deuxième choix
Il es très important de permettre le rebond : quelque soit le terme saisi, il faut être en mesure de proposer à l’usager un résultat. L’utilisateur doit pouvoir continuer sans avoir à ressaisir la moindre informations. Seul 17 % des internautes reformulent leur requête !
L’exemple de l’Aquabrowser de la Médiathèque de l’école supérieure de commerce de Lille : à gauche une nébuleuse de mots clefs autour du mot de la requête, ici internat. A droite une présentation à facette, facilitant l’usager à préciser sa demande.
Nous pouvons aller plus loin en proposant autres chose qu’un livre indispoible. Il s’agit de la recommandation statistiques très utilisé sur les sites marchands.
A l’exemple de Saint Herblain : Au bas de la notice, il est indiqué « Les personnes ayant emprunté ce document ont également emprunté ». Le livre n’est pas disponible, ce n’est pas grave voila ce que nous vous proposons à partir de l’historique des prêts.
Cette recommandation permet une pratique très courante sur le web : trouver ce que l’on ne cherche pas. Nous apellons cela la sérendipité ( serendipity)
Autre point essentiel : Si l’usager ne va pas vers la bibliothèque, si il ne se retrouve plus dans nos services en ligne, nous devons aller vers lui.
Par les fils RSS : par ce procédé la bibliothèque rentre deans les outils qu’utilise l’usager : les agrégateurs coimme netvibes. Ici la Médiathèque de Saint Raphael propose une page ou l’on retrouve tous les fils rss disponibvle sur leurs sites;
A l’image de Google, voici la barred ‘outils de la bibliothèque de Limoges. La bibliothèques est toujours présente sur le navigateur de l’usager !