Presentation by H. L. Moulaison, at the ASTED (and others) conference, "Congrès des milieux documentaires du Québec" in Montreal, Canada, on November 3, 2010.
Ose-t-on parler d'un « bibliothétiquetage» ? Vers une participation active des utilisateurs
1. Ose-t-on parler d'un
« bibliothétiquetage » ?
Vers une participation active des
utilisateurs
Congrès des milieux documentaires du Québec
3 novembre, 2010
Heather Lea Moulaison, PhD
École des Sciences de l’Information
Université d’Ottawa
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Une tendance humaine à
l’organisation
Systématiquement, nous surveillons
le monde autour de nous pour :
• Identifier des «modèles » qui ne
nous sont pas étrangers
• Regrouper ce qu’il y a de
semblable
– Par rapport à ce que nous avons
déjà vu ou compris
– Activité foncièrement
subjective
• Prêter de l’ordre quand il y a du
désordre
– Pour pouvoir donner un sens et
un contexte aux choses qui nous
entourent
http://www.corrosionsource.com/FreeContent/1/Periodic%20Table
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Une tendance humaine à l’action
Depuis la nuit des temps…
• Participation active des utilisateurs en
interagissant avec de l’information
– Tendance à la kinesthésique
• Corner des pages intéressantes
• Souligner les phrases entières dans des
textes scolaires
• Aspects tactiles de l’organisation et de
l’interaction réduits sur le Web?
• Mais une tendance à l’organisation
demeure
– Par moyen d’étiquettes
• Une tendance à l’interaction y est
constatée également par moyen
– de commentaires
– de « j’aime »
– etc.
« Manchette » dans un livre ancien,
Bibliothèque Denis Diderot, Lyon, France
4. Plan
• Initiatives à la participation en ligne
– Y compris des systèmes d’étiquetage
• Initiatives à la participation dans des sites Web
des bibliothèques
– En Amérique du Nord et en Europe
• Discussion
– Devrons-nous essayer d’aller encore plus loin en
incitant nos utilisateurs à une participation active ?
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5. La participation en ligne
• Initiatives générales à la participation en ligne visent l’impact de
l’individu
– La « Reputation economy » (Anderson, 2005) incite les gens à travailler
en bénévole pour être reconnus parmi les internautes pairs
• Commencées par l’étiquetage de sites, etc.
• Continuées ces jours-ci par l’envie d’avoir un maximum de gens qui suivent
leur compte Twitter, etc. (commentaire de Varnum sur le blog d’Abram)
• C’est en créant, interagissant, commentant, et en proposant de
l’information sur le web et en la mettant à la disposition de l’autrui
que les gens ressentent un certain plaisir
– C’est la manchette dans l’ère de l’Internet
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6. Sites de partage de signets
• Delicious
• Slashdot
•
• CiteULike
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Laparticipationenligne
8. Sites de catalogage social
• Librarything
• Shelfari
• Goodreads
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Laparticipationenligne
9. Sites de partage de fichiers
multimédia
• Flickr
• Daily motion
• Prezi
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Laparticipationenligne
10. Autres sites où l’on crée du
contenu, des étiquettes
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Laparticipationenligne
11. Et dans les bibliothèques?
• L’étiquetage se fait
– dans les OPACs
– dans les bibliothèques numériques
• Ainsi, les portails de bibliothèques peuvent proposer
une interaction dépassant une simple consultation du
système
• Comme suite, je vous propose un survol (très
incomplet mais présentant des bibliothèques et des
ressources à titre d’exemple) comme base de
discussion…
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12. Au Canada
Louise Spiteri de Dalhousie étudie ce
phénomène de près…
• Bibliocommons (commentaires,
étiquettes, communauté)
• Halifax Public Libraries (Aquabrowser)
• Worldcat.org (étiquettes)
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Promotiondelacollaboration
14. Aux États-Unis
• Bibliothèque publique de Hennepin Co.
(Commentaires)
• Bibliothèque de l’Université de
Pennsylvanie (PennTags)
• Bibliothèque de Bowdoin College
(LibraryThing et Aquabrowser)
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Promotiondelacollaboration
16. En Europe
• Europeana.eu : annotations des documents
numérisés (images, documents audio, vidéos,
etc.) (video)
• Bibtip (Allemagne) : système de
recommandation pour OPACs, conçu par le
Karlsruher Institut für Technologie (KIT)
• MOPAC de la bibliothèque de Toulouse
(France)*
• SmartLibrary de le bibliothèque de l’Université
d’Oulu (Finlande)*
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Promotiondelacollaboration
* Cité dans La bibli dans ton mobile par Thomas Chaimbault de l’enssib
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Fig. 1(c) illustrates the definition of a query for a book authored by
Tolkien. Fig. 1(d) shows the presentation of the entries matching the
query. By clicking the “Locate”- link of the book of interest the user gets
access to the map-based guidance visualized in Fig. 1(e). *
*Aittola, M., Ryhänen, T., & Ojala, T. (2003). SmartLibrary – Location-Aware Mobile Library Service. Proceedings of the
Fifth International Symposium on Human Computer Interation with Mobile Devices and Services. Udine, Italy. Pp. 411-415.
Retrieved from http://citeseerx.ist.psu.edu/viewdoc/download?doi=10.1.1.103.6995&rep=rep1&type=pdf
18. A quoi est-ce que ça sert ?
• La participation des utilisateurs peut satisfaire leur besoin d’interagir avec
les informations
– Exemples de VoiceThread, de Trove
• Les données supplémentaires qu’ils rajoutent peuvent être utilisées pour
raffiner les systèmes de recommandation, de recherche, etc.
– Margaret Kipp* et son étudiante (2010) montre que des systèmes tels
CiteULike (dotés d’étiquettes) fournissent de meilleurs résultats que des
systèmes de recherche sans étiquettes
• Rappel
– Ces ajouts complémentent le travail du professionnel de l’information
– Le but n’est pas de remplacer le professionnel
*Lu, K., & Kipp, M. E. I. (2010). An experimental study on the retrieval effectiveness of collaborative tags
[poster]. ASIS&T Annual Meeting, Pittsburgh, PA.
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19. Pour en revenir aux questions de base
– Ose-t-on parler d'un « bibliothétiquetage » ?
• Jusqu’à ce que nous ayons une masse critique d’étiquettes, non.
– Devrons-nous inciter une participation active des utilisateurs ?
• Oui, en proposant un espace où les utilisateurs peuvent interagir avec le
contenu, manipuler le contenu, se prononcer sur sa qualité, lire les avis des
autres (y compris les coups de cœurs des bibliothécaires), nous répondons aux
attentes des utilisateurs dans l’ère des médias sociaux
– Devrons-nous essayer d’aller encore plus loin en incitant nos
utilisateurs à une participation encore plus active ?
• Oui, les médias sociaux comme les blogs, les wikis, Facebook, permettent une
interaction plus complexe et plus personnelle
Se limiter à l’étiquetage serait exclure inutilement toute une panoplie de
possibilités pour un partenariat avec nos utilisateurs, en les empêchant
de participer activement à nos tâches organisatrices.
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20. Merci !
Thank you !
Heather Lea Moulaison
hlmoulaison@yahoo.com
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Merci à Margaret Kipp et à Louise Spiteri pour les discussions constructives et les
éclaircissements autour de la situation canadienne concernant les OPACs/sOPACs.