3. Poumon Droit:
• ÷ en 3 lobes : Lobe supérieur droit
Lobe moyen droit
Lobe inférieur droit
• Assure 55 % de la ventilation pulmonaire
Poumon gauche:
• ÷ en 2 lobes : Lobe supérieur gauche
Lobe inférieur gauche
• Assure 45 % de la ventilation pulmonaire
4. Trachée :
• S’étend du larynx aux bronches principales
(repère antérieur angle manubrio-sternal,
repère postérieur quatrième vertèbre
thoracique)
Bronches :
• Droite plus courte, large et inclinée que la
gauche
( pneumonie d’inhalation + droite )
• Bronches principales – lobaires –
segmentaires – bronchioles – bronchioles
terminales et respiratoires débouchant sur les
sacs alvéolaires (zone respiratoire)
5. • Alvéoles: composées de pneumocytes
(produit le surfactant) et des
macrophagocytes.
• Plèvre :
- Feuillets (pariétal et viscéral) recouvrant
poumon et cavité thoracique, glissant l’une
sur l’autre à l’aide du liquide pleural ( ↓
friction)
8. Définition de l’auscult
• Consiste à écouter les sons produits par le
poumon et la plévre transmis à l'oreille de
l'examinateur à travers la paroi.
• se fait par l'intermédiaire d'un stéthoscope
biauricu-laire . Il permet la transmission claire
des sons et l'élimination des bruits extérieurs.
9. Régles de l’auscul
- Buts: - évaluer les bruits normaux
- rechercher les bruits anormaux
- comment?
Sur la peau
De haut en bas
Face ant,post et laterales ,comparative
Respiration par la bouche( lente et profonde )
Demander de tousser si présence de bruits
surajoutés
12. Bruits normaux
- Lemurmure vésiculaire est produit par le
mouvement de l'air dans l'arbre respiratoire :
trachée, bronches et alvéoles
- inspiration : il est doux, humé.
- expiration : il est plus intense, mais
s’épuise rapidement
13. Etat pathologique
- Inversion du rythme respiratoire
- Modifications du murmure vésiculaire
- Bruits surajoutés
- Modifications à l'auscultation de la voix et
de la toux.
14. Une inversion du rythme respiratoire :
- expiration prolongée plus longue que
l'inspiration → BPP Obst (emphysème
,crise d'asthme)
Des modifications du murmure vésiculaire :
-Diminué: → emphysème pulmonaire,
traduisant l'hypoventilation alvéolaire
15. - Aboli :
a- arrêt complet de la ventilation
dans un territoire donné ( atélectasie )
b- interposition aérique (ép pleural
aérien)
c- interposition liquidienne ( ép
pleural liquidien)
d- masqué par des bruits surajoutés
(condensation pulmonaire )
16. Bruits surajoutés
I- Les souffles :
- Etat normal: le souffle glottique ou laryngo-
trachéal est entendu à l'auscultation sur la
ligne médio-sternale, mais il n'est pas
entendu à l'auscultation des deux
hémithorax.
- Etat patholo: souffles glottique est transmis
anormalement dans des zones du thorax où
il n'est pas habituellement entendu, en raison
d'une anomalie du poumon ou de la plèvre.
17. - caractères : le souffle est conditionnés par la
nature de l'atteinte pulmonaire ou pleurale
- temps respiratoire
- intensité
- tonalité
- timbre
18. S tubaire S pleurétique S emphorique S cavitaire
Temps inspiratoire expiratoire expiratoire inspiratoire
Intensité intense Doux , lointain faible intense
Tonalité élevée élevée élevée basse
Timbre rude aigre métalique creux
Valeur Condensation ép pleural Ép pleural Caverne
sémiologique pulmonaire liquidien aerien tuberculeuse
19. II- Les râles :
- Sont intermittents, en rapport avec la
mobilisation des sécrétions pathologiques
dans les bronches ou dans les conduits
bronchio-alvéolaires; ils sont d'origine
bronchique ou d'origine parenchymateuse.
20. 1- Les râles bronchiques : sont les plus fréquents
(râles ronflants et râles sibilants).
- Ils sont dus à la vibration de la colonne d'air
traversant une bronche rétrécie ou enflammée.
- Leur timbre dépend du calibre des bronches où ils
prennent naissance
- caractères communs : secs, entendus aux deux
temps de la respiration mais ils sont plus nets à
l'expiration.
21. - Les râles ronflants ( ronchus ):
- timbre : grave
- gros troncs bronchiques
- Les râles sibilants :
- timbre aigu, sifflements ressemblant
au miaulement d'un chat.
- bronches de petit calibre.
- Les râles ronflants et les râles sibilants peuvent être
associés, ils sont entendus sur l'ensemble des deux
hémithorax à la phase catarrhale de la crise d'asthme
réalisant « un bruit de pigeonnier » caractéristique.
22. 2- Les râles parenchymateux :
- râles crépitants
- râles sous-crépitants.
• Les râles crépitants : tradiusent un comblement alvéolaire
- crépitations sèches, très serrées
- ressemblant au bruit de froissement d'une mèche de
cheveux ou au bruit que font les grains du sel mis sur le feu.
- fins, secs, égaux entre eux, régulièrement espacés,
- s’entendent à la fin de l'inspiration
- plus nets après la toux et lors de l'inspiration profonde.
23. - localisés : en foyer, au centre duquel on
peut parfois entendre un souffle tubaire et
sont alors caractéristiques d'une
condensation pulmonaire(PFLA )
- généralisés : envahissant les deux
hémithorax en marée montante (OAP )
24. • Les râles sous-crépitants ( râles bulleux ): sont
lles plus fréquents ,
- traduisent l'existence dans les alvéoles et
les bronchioles de sécrétions fluides
- humides,donnant la sensation des bulles
éclatant à intervalles plus ou moins serrés.
- aux deux temps de la respiration, plus nets
à l'inspiration, ils sont modifiés par la toux.
25. • Les râles consonants ou râles caverneux :
- variété particulière de râles sous-
crépitants
- timbre fort, humide et métallique.
- retrouvés dans les condensations pulm
creusées d'une cavité .
- râles consonants + un souffle cavitaire =
un bruit de gargouillement ( cavernes
tuberculeuses).
27. III- Frottements
• Les frottements pleuraux :
- dus au frottement des deux feuillets
de la plèvre lorsqu'ils sont le siège d'une
inflammation( absents à l'état normal, grâce à
un film de sérosité entre les deux feuillets)
- se produisent lors des mouvements
respiratoires, disparaissant en apnée.
28. - entendus aux deux temps de la
respiration, non modifié par la toux,,
- intensité, timbre variables
- peuvent être perçus à la palpation
lorsqu'ils sont très intenses.
- entendus à la phase de début de la
pleurésie, ils disparaissent lorsque
l'épanchement liquidien est de moyenne
abondance
29. IV- autres bruits surajoutés :
• le « Wheezing » :
- ressemble au sifflement du vent
qui souffle à travers un orifice étroit;
- inspiratoire
- perçu en un point fixe du thorax
- sténose trachéale ou d'une
bronche de gros calibre
30. • la succussion hippocratique :
- bruit de clapotage
- ausculté la base thoracique lorsque
simultanément on imprime une secousse au
thorax du malade;
- traduit la présence d’un ép pleural aéro-
liquidien
31. Modefi de l’auscultation de la toux et de La voix
• bronchophonie : est la transmission de la voix haute selon
une intensité accrue, mais souvent confuse( condensation
pulmonaire).
• La pectoriloquie : est la transmission nettement articulée
de la voix haute qui devient plus distincte et prend un
timbre grave à tonalité renforcée( cavité creusée au sein
d'une condensation pulmonaire →caverne tuberculeuse).
• La pectoriloquie aphone : est la transmission nettement
articulée de la voix chuchotée (épanchement pleural
liquidien)
32. • L'égophonie : est la transmission de la voix
haute selon un mode chevrotant (voix de
chèvre) et nasillard à timbre plus ou moins
aigu( ép pleural liquidien).
33. En conclusion :
• étape très importante de l’examen du patient.
• apporte des informations irremplaçables en
l’absence de radiographie pulmonaire et même en
présence d’une radiographie.
• + procéder étape par étape (recherche des bruits
normaux, recherche de modifications des bruits
normaux, recherche de bruits surajoutés)
• ausculter l’ensemble du thorax, faire tousser le
patient
• parfois difficille.