4. PLAN
I. GENERALITE SUR LES II. LES CLUSTERS :
CLUSTERS PROJET ET BENEFICE
1. Historique 1. Le mode de
développement des
2. Qu’est ce qu’un cluster ?
clusters
3. Les caractéristiques des
2. Les bénéfices attendus
clusters
des clusters
3. Les limites des clusters
4. Exemple de Maroc
9. M. PORTER :
« une concentration géographique d'entreprises liées
entre elles, de fournisseurs spécialisés, de
prestataires de services, de firmes d'industries
connexes et d'institutions associées
(universités, agences de normalisation ou
organisations professionnelles, par exemple) dans un
domaine particulier, qui s'affrontent et coopèrent ».
10. Après M. Porter, de nombreux auteurs
ont travaillé le concept de cluster
11. Einright (1996): « un cluster sectoriel dont les
entreprises bénéficient d’une proximité
géographique ». Il renoue avec une certaine
reconnaissance du territoire, dans la continuité des
districts industriels de Beccatini.
Rosenfeld (2002) « une masse critique
d’entreprises (suffisante pour attirer des
services, des ressources et des fournisseurs
spécialisés) ayant des relations systémiques
fondées sur des complémentarités et des
similarités, sur une étendue géographique limitée. »
Cooke (2003) « la concentration géographique
d’acteurs technologiques unis par des chaînes de
valeur économique, évoluant dans un
environnement bénéficiant d’infrastructures de
soutien, partageant une stratégie commune et
visant à attaquer un même marché ».
13. MODE DE CONSTITUTION DES CLUSTERS :
1. identifier les clusters potentiels par une analyse
fine du tissu productif et mener ensuite une
campagne de sensibilisation auprès des acteurs
concernés ;
2. recourir à une procédure d'appels à projets de
manière à obtenir des propositions des acteurs eux-
mêmes. Ceci n'empêche pas que certains agents
(chambres de commerce et d’industrie…etc.) aident
les entreprises à nouer les contacts préalables et à
définir leurs objectifs.
15. LA MASSE CRITIQUE
La taille critique doit permettre de réaliser des
activités qui ne seraient pas accessibles aux acteurs
concernés agissant de manière isolée. Cette masse
critique est variable selon le domaine visé et ne peut
donc être déterminée a priori, en termes de nombre
d'entreprises partenaires ou de poids dans la valeur
ajoutée régionale.
16. L’INTÉRÊT COMMUN
Il faut que des intérêts communs puissent être
dégagés pour que des collaborations se développent
entre les membres du cluster.
17. L’ENGAGEMENT VOLONTAIRE DES PARTENAIRES
Le cluster doit résulter d'une démarche "bottom-
up", c'est-à-dire émanant des entreprises elles-
mêmes, conscientes des opportunités offertes par la
collaboration pour l'amélioration ou à tout le moins le
maintien de leur compétitivité
18. LE DÉVELOPPEMENT DE COLLABORATIONS, DANS
LE RESPECT DE L’INDÉPENDANCE DES
PARTENAIRES
La collaboration peut être orientée dans 3 directions
non mutuellement exclusives :
L'orientation « Moyens » : la recherche de solutions
collectives à des besoins communs
(formation, recherche-développement, veille
commerciale,…etc).
L'orientation « Produits/Marchés » : l’exploitation
des complémentarités pour mettre au point de
nouveaux produits et services et/ou élargir le
marché ;
L'orientation « Club de travail » : essentiellement
l'échange d'expériences et de connaissances.
19. LA PÉRENNITÉ
pour que des échanges fructueux puissent s'opérer, il
faut que des relations de confiance et des habitudes
de travail en commun aient eu le temps de s'établir
20. LA COMPÉTITIVITÉ
Le cluster doit contribuer à la performance et à la
compétitivité des entreprises qui le composent
21. LA VALEUR AJOUTÉE RÉGIONALE
Le cluster peut être un outil de développement
économique régional, en raison de l'effet de levier
qu'il exerce sur l'activité des partenaires. Par
ailleurs, conçu dans cette optique, le cluster peut être
un facteur d'attraction d'investisseurs
étrangers, intéressés par les possibilités de
synergies.
22. QU’IL EST LE MODE DE
DEVELOPPEMENT DES
CLUSTERS ?
23. Phase 1: La création d’un cluster peut être liée à
l’existence de matières premières, d’un savoir-faire
traditionnel, de connaissances spécifiques qui
trouvent de nouvelles applications productives
Phase 2: L’émergence d’économies externes une fois
l’agglomération d’entreprises établie.
Phase 3: La formation de nouvelles structures
24. Phase 4: Le développement d’économies externes et
l’émergence de nouvelles organisations locales
Phase 5: Le développement de relations « hors
marché », d’échanges d’informations et de
connaissances
Phase 6: Le déclin du cluster est inévitable à plus ou
moins long terme et peut s’expliquer par un blocage
technologique, institutionnel, social et/ou culturel.
27. Les clusters, par la proximité qu’ils permettent, possède
un avantage concurrentiel déterminant car il développe
et intensifie les interactions entre quatre facteurs
complémentaires constitutifs de l'avantage compétitif
régional, synthétisés par le « diamant » (ou «losange »)
de M. Porter :
Les ressources
L'environnement politique, législatif et économique
Un marché local de qualité, et en quantité suffisante
Un tissu local
31. LES RAISONS DE SUCCÈS
L’accès à un bassin d’emploi compétent
La spécialisation accrue des fournisseurs
La proximité géographique
32. LA DYNAMIQUE COMPETITIVE DU
CLUSTER
Les quatre éléments du diamant compétitif, réunis
dans un même cluster, auraient un triple effet
bénéfique en accroissant à la fois:
la productivité;
l'innovation;
l'entrepreneuriat
33. DES MOTEURS D’AGGLOMERATION PLUS
SOCIOLOGIQUES : LES RELATIONS SOCIALES
AU COEUR DES ECHANGES ECONOMIQUES
L’intensité des interactions sociales peut par
exemple permettre une meilleure circulation de la
connaissance et des savoir-faire entre les
entreprises, par l’intermédiaire des employés.
mettre en jeu tous les acteurs, et plus
particulièrement des instances intermédiaires
(collectivités
publiques, associations, coopératives, syndicats...)
35. Il permet en effet de redécouvrir l’importance du
local et des ressources régionales spécifiques pour
stimuler l’innovation et la compétitivité des
entreprises en prenant en considération les
tendances lourde de la globalisation
37. Dans la réalité de nombreuses questions demeurent
ainsi sans réponses:
A quel niveau de spécialisation économique une
concentration d’entreprises devient-elle un cluster ?
Quels sont exactement les acteurs
(institutions, recherche, formation), et les activités
qui doivent être associées au cluster ?
Les typologies de clusters ne conduisent-elles pas
à voir des clusters et des entreprises appartenant à
des clusters partout ?
39. LE MAROC NUMERIC CLUSTER
Maroc Numeric Cluster est une structure à
gouvernance mixte Public/Privé regroupant plusieurs
acteurs : Etat, Grandes entreprises, PME, opérateurs
de l’enseignement et de la recherche et organismes
d’aide et de financement avec pour objectif final de
faire émerger des projets innovants et à forte valeur
ajoutée dans les 4 niches d’excellence TIC du Cluster
à savoir :
Services mobiles
Sécurité, monétique, droits numériques
Multimédia
Progiciels