Propositions de politiques pour le rélévement et la relance de l'économie cen...
Presentation charter s_ha_sa_dakar_gildas
1. AFRICAN UNION UNION AFRICAINE
UNIÃO AFRICANA
Projet du Plan Stratégique 2014-2018 de l’Institut P
17-19 Octobre 2013, Dakar – Sénégal
Par: M. NZINGOULA GILDAS CREPIN
Ingénieur Statisticien Economiste
Commission de l’Union africaine
Email: crepinn@africa-union.org - www.nzing-stateco.net
CHARTE AFRICAINE DE LA STATISTIQUE :
ÉTAT, PROCÉDURE STANDARD DE SIGNATURE ET RATIFICATION
2. Introduction
Procédure de Ratification de la Charte Africaine de la
Statique
Schéma de la procédure de Ratification de la Charte
Africaine de la Statique
Procédure de Signature de la Charte Africaine de la
Statique
Schéma de la procédure de Signature de la Charte Africaine
de la Statistique
État de Signature et Ratification de la Charte Africaine de la
Statistique
PLAN DE LA PRÉSENTATION
3. Introduction
La conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement de l’UA a, au cours de
sa 12eme session ordinaire tenue a Addis Abeba (Ethiopie), ADOPTE le 3
février 2009 la Charte africaine de la statistique par décision No
ASSEMBLY/AU/DEC.210 (XII) et APPELE tous les Etats membres a signer et
ratifier la Charte le plus possible afin de permettre son entrée en vigueur afin
d’offrir un cadre réglementaire pour le développement de la statistique en
Afrique.
La charte, en tant qu’instrument juridique au service du développement de la
statistique en Afrique, énoncés les principes méthodologiques et
déontologiques qui doivent garantir la production a temps réel des statistiques
harmonisés de qualité en Afrique afin de répondre aux exigences et normes
qui en font des statistiques africaines de référence.
A cet égard, tous les membres du SSA, tous les professionnels de la
statistique en Afrique et les partenaires au développement sont invitées à s’en
appropier, à la promouvoir dans leurs pays respectifs, à y placer toutes leurs
activités et a respecter les principes qui y sont énoncés.
4. Une bonne mise en œuvre efficace de la charte nécessite une collaboration
accrue et effective entre les fournisseurs, les producteurs et les utilisateurs de
données statistiques. Cela devrait permettre d’améliorer la qualité et
l’utilisation de l’information statistique.
Un dialogue permanent doit également être engagé avec les différentes
institutions des pays dans le but de promouvoir la culture statistique.
Les décideurs politiques africains sont appelés dans la charte a faire de
l’observation des faits, la base de toute formulation, de tout suivi et de toute
évaluation de politiques. L’information statistique doit être considéré comme
un bien public indispensable a toute prise de décision. Etant donné que la
mise en œuvre de la charte nécessite des ressources financières et le
renforcement des capacités institutionnelles du SSA, la responsabilité des
Etats africains est engagé afin de garantir un financement stable et adéquat
aux activités statistiques, et de renforcer l’indépendance et le statut des INS et
des services statistiques aux niveaux régional/continental.
5. Procédure de Ratification de la Charte
Africaine de la Statistique: cas d’un pays A
La procédure de ratification de la charte africaine de la Statistique pour le pays A
se déroule, de manière générale, au niveau de six acteurs majeurs, à savoir :
Le Secrétariat de la Commission de l’Union Africaine;
L’ambassade du Pays A;
Ministère de tutelle de l’ambassade du pays A;
Ministère de tutelle du Bureau National de la Statistique du Pays A;
Le parlement du Pays A ;
Le Gouvernement du Pays A .
Cette procédure est amorcée après signature par le pays A de la Charte Africaine
de la Statistique et après l’envoie par le Secrétariat de la Commission de l’Union
Africaine (CUA) au Gouvernement du pays A à travers son ambassade à Addis
Abéba un mémorandum leur demandant de signer cette Charte. L’ambassade du
pays A reçoit de la part du Secrétariat de la CUA le mémorandum et le transmet à
son Ministère de tutelle (Ministère des Affaires Etrangère), lequel à son tour le
sommet à son Gouvernement.
6. Le Gouvernement se saisi du dossier et le confie aux deux Ministères, à savoir le
Ministère des Affaires Étrangères et le Ministère de tutelle du Bureau national
Statistique du pays A, lesquels argumentent, préparent un avant-projet de loi
autorisant la ratification après examen par l’Assemblée Nationale, puis le soumet
de nouveau au gouvernement. Une fois le dossier approuver par le
Gouvernement du pays A et enrichi des justifications et l’intérêt du pays pour sa
ratification, il est transmit immédiatement par ce dernier à l’Assemblée Nationale
(Parlement). Une fois le dossier est reçu au Parlement, il est confié pour être
examiné au Comité Technique de parlementaires chargés des questions relatives
à la statistique, lequel à son tour va le débattre et statuer sur le bien fondé de la
charte Africaine de la Statistique, et par la suite faire les recommandations
nécessaires pour ledit avant-projet.
Une fois l’avant-projet de loi validé, un rapport est soumis à tous les
parlementaires lors d’une session plénière extraordinaire pour être débattu, et
vote par la suite une loi autorisant sa ratification par le Président du pays A.
Après son adoption par le parlement du pays A, il est envoyé au Président de la
République du pays A pour promulgation, après le Ministère des Affaires
Etrangère prépare l’Instrument de ratification pour signature et le soumet au
Président. Une fois l’Instrument de ratification de la Charte Africaine de la
Statistique est signé par le Président, il est transmit par le Ministère des Affaires
Étrangères du Pays A au Secrétariat de la Commission de l’Union Africaine à
travers son Ambassade à Addis Abéba, lequel prend acte que le Pays A vient de
ratifier la Charte Africaine de la Statistique.
8. Procédure de Signature de la Charte
Africaine de la Statistique: cas d’un pays A
La signature de la charte africaine peut se faire selon deux procédures :
Première procédure : La première procédure pour le pays A, celle qui est
d’ailleurs la plus simple et la plus courte, concerne la signature de la charte
africaine de la statistique immédiatement le jour de son adoption en séance
plénière au niveau de la Commission de l’Union Africaine à Addis Abeba.
Deuxième procédure : La deuxième procédure pour le pays A de signer la
charte africaine de la Statistique est celle qui consiste à le faire les jours qui
suivent après celle de son adoption en séance plénière. Dans ce cas précis, le
ministère des Affaires Etrangère du pays envoie à travers son ambassade à
Addis Abeba une demande écrite au président de la commission de l’Union
Africaine dans laquelle il exprime sa volonté de son pays à signer la charte
Africaine de la Statistique. Après cette étape, soit c’est le Ministre des Affaires
Étrangères du Pays A qui fait personnellement le déplacement pour venir
signer la charte au siège de la Commission de l’Union Africaine soit il délègue
son pouvoir au premier Représentant de l’Ambassade de son pays à Addis
Abeba, en lui donnant mandat à travers une lettre officielle pour signer la
charte africaine.
10. A ce jour, vingt deux (22) Etats membres de l’UA ont signé la charte et cinq
(9) Etats membres parmi eux l’a ratifier. La charte entrera en vigueur après
sa ratification et le dépôt des instruments de ratification par quinze (15)
Etats membres de l’UA. Les Etats membres qui ne l’ont pas encore signé et
ratifier sont donc appelés à le faire.
État de Signature et Ratification de
la Charte Africaine de la Statistique
11. Invite tous les Etats membres de l’UA a
signer et ratifier la Charte afin qu’elle rentre
en vigueur le plus rapidement possible;
Demande aux Etats membres, les CER, la
CUA, la BAD et les autres membres du SSA
de mettre en œuvre le mécanisme
d’examen par les pairs et de s’assurer que
l’ensemble des pays du continent est
couvert en 5 ans; et
Demande à la CUA de renforcer ses
capacités en vue de jouer adéquatement
son rôle dans la coordination de la mise en
œuvre de la charte.
CONCLUSION