Conseils de méthode pour rédiger une dissertation de philosophie (Bac)

1. La dissertation
Quelques conseils de méthode
GGP, LCS, 2023-2024

2. 1. Le travail préliminaire au brouillon (1)
a) L’analyse du sujet
Il ne suffit pas de lire l’énoncé du sujet : il faut l’analyser avec rigueur et précision.
1) Pour le bac, le sujet sera nécessairement une question. Or il y a deux types
principaux de questions.
• Les questions « fermées » auxquelles on peut répondre par « oui » ou par « non ». Ex :
« Le bonheur est-il affaire de raison ? », « Est-il raisonnable de lutter contre le temps ? ».
• Les questions « ouvertes ». Ex : « Pourquoi travaillons-nous ? », « À quoi reconnaît-on
une œuvre d’art ? ».
Il peut être utile d’identifier le type de question à traiter. Mais la plupart
du temps, les sujets qui « tombent » pour le bac sont des questions
« fermées ».
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3. 1. Le travail préliminaire au brouillon (2)
2) Il faut repérer les notions en jeu dans le sujet. En règle générale, le sujet
renvoie explicitement à une ou plusieurs notions du programme. Mais ce
n’est pas toujours le cas. Ex : « Sommes-nous responsables de l’avenir ? »,
« Puis-je ignorer mes propres pensées ? ».
3) Il faut prendre en compte la polysémie des mots.
• Si l’intitulé du sujet contient un mot qui est au programme, il peut être utile de rappeler
les différents sens qu’il peut avoir. Tel sens du mot pourrait être pertinent pour le sujet,
mais tel autre sens pourrait ne pas l’être. Ex : « Puis-je, au nom de ma conscience,
désobéir à la loi ? ».
• Il peut être utile de définir tous les mots (même s’ils ne sont pas au programme) et de
chercher non seulement des synonymes mais des antonymes. Ex : « Est-facile d’être
libre ? ».
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4. Puis-je, au nom de ma conscience, désobéir à la loi ?
Sens moral Sens psychologique Loi juridique Loi scientifique
C’est illégal
- Suis-je autorisé ?
- Ai-je le droit
moralement de
faire de cela ?
- Autrement dit,
est-ce légitime ?
Ai-je la
capacité ?
Est-ce que ma conscience est une justification suffisante ?
Si ce n’est pas au nom de ma conscience, au nom de quoi
pourrais-je désobéir ? Qu’est-ce qui pourrait légitimer ma
désobéissance ?
Morale ≠ Droit
- Que faut-il privilégier : la
morale ou le droit ?
- Un acte illégal (contraire à la
loi) peut-il être légitime
(conforme à la morale) ?
JE = première personne du singulier
- La désobéissance est-elle
individuelle ou collective ?
- Une désobéissance collective
n’est-elle pas plus légitime qu’une
désobéissance individuelle ?
Il y a différentes manières de
désobéir. Comment désobéir ?
Par exemple, la violence est-elle
acceptable ?
Exemples : 1) Antigone ; 2) Henry
David Thoreau ; 3) Gandhi ; 4) Martin
Luther King ; 5) Edward Snowden etc.
Contre-exemple : Socrate

5. 1. Le travail préliminaire au brouillon (3)
b) La problématisation
Il ne suffit pas de savoir ce que la question signifie. Encore faut-il déterminer sa
« raison d’être », c’est-à-dire savoir pourquoi elle se pose. Il faut donc faire un pas
supplémentaire et problématiser.
• Qu’est-ce que problématiser ? Problématiser, c’est transformer l’énoncé du sujet
en problème. Mais qu’est-ce qu’un problème ?
La définition d’Aristote peut être éclairante : « Sont des problèmes les questions
au sujet desquelles il existe des raisonnements contraires » (Topiques).
Problématiser, c’est montrer que la question posée par le sujet est un problème
au sens d’Aristote, c’est-à-dire qu’elle admet des raisonnements contraires,
lesquels conduisent à des thèses opposées.
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6. 1. Le travail préliminaire au brouillon (4)
• Attention : il ne faut pas confondre la question posée par le sujet et le problème.
- La question est donnée. Elle est la même pour tout le monde.
- Le problème n’est pas donné : il est à construire, à inventer. Il n’est pas le
même pour tout le monde. Tout dépendra de votre manière de
problématiser.
• Concrètement, problématiser, c’est transformer l’énoncé du sujet qui contient
une question en un problème, c’est-à-dire un ensemble de questions reliées
entre elles par des raisonnements.
• Comment faire ? La manière la plus simple et la plus efficace consiste sans doute
à partir de l’opinion commune (doxa), puis à chercher à la renverser, afin de faire
apparaître une difficulté, une tension, un paradoxe.
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7. 1. Le travail préliminaire au brouillon (5)
• Le problème peut prendre la forme d’un dilemme.
- Soit on défend la thèse 1 (qui est la thèse de la doxa). Mais cette thèse 1
rencontre des objections, ce qui conduit à s’interroger : est-ce que la thèse 1
est vraie ?
- Soit on défend la thèse 2. Mais cette thèse 2 rencontre aussi des objections,
ce qui conduit, de nouveau, à s’interroger : est-ce que la thèse 2 est vraie ?
Comment peut-on donc trancher le dilemme ? Quelle thèse faut-il soutenir ? N’y a-
t-il pas une autre thèse (une éventuelle thèse 3) qu’il faudrait plutôt défendre ?
Peut-on dépasser l’opposition entre les deux thèses en présence ? Le dilemme
n’est-il pas, en fin de compte, un « faux » dilemme ?
Voilà ce que, formellement, vous devez faire pour n’importe quel sujet !
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8. Puis-je, au nom de ma conscience, désobéir à la loi ?
Thèse 1
Au nom de ma conscience
morale, je peux désobéir.
Argument
Les lois peuvent être
injustes.
Objections
1) Qui suis-je pour déclarer
une loi « injuste » ? Mon
conscience n’est-elle pas
subjective, et donc
contestable ?
2) Au nom de l’ordre et de la
sécurité, ne serait-il pas
préférable d’obéir?
Thèse 2
Toute désobéissance est
illégitime.
Argument
Sans l’obéissance aux
lois, c’est le retour à l’état
de nature, c’est-à-dire à
l’anarchie.
Objections
1) Au nom de l’ordre et de la
sécurité, peut-on renoncer à la
justice ?
2) Comment concilier la recherche
de la justice et le maintien de
l’ordre ? Est-il possible de
désobéir sans créer d’anarchie ?

9. 1. Le travail préliminaire au brouillon (6)
c) Le travail sur le plan
Après avoir analysé le sujet et commencé à problématiser (plus tard, vous pourrez
encore affiner vos analyses), il faut élaborer un plan.
Je vous recommande fortement de faire toujours – autant que possible – trois
parties dans votre devoir. Ces trois parties correspondent à ce qu’on appelle, dans
le jargon scolaire, le plan dialectique : thèse, antithèse, synthèse.
Les parties du devoir doivent :
1) Défendre une thèse claire et précise qui répond à la question posée.
2) Développer des arguments qui permettent d’étayer cette thèse (avec si possible des auteurs et
des exemples).
3) Être reliées par des transitions.
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10. 1. Le travail préliminaire au brouillon (7)
• Attention : une partie de devoir, ce n’est pas un paragraphe, mais un ensemble
de paragraphes reliés entre eux par des connecteurs logiques (« Tout d’abord »,
« En outre », « Enfin », etc.).
• Les transitions sont des moments essentiels dans la dissertation. Elles
correspondent à des moments réflexifs et critiques, donc à forte teneur
philosophique. Dans une transition, on ne fait pas seulement le bilan de ce qu’on
a établi. On prend du recul et on avance des objections, lesquelles permettent
d’aller plus loin et justifient le passage à une autre partie.
• Contrairement à ce qu’on pourrait croire, dans une dissertation, certes, on peut défendre des
thèses opposées, mais on ne se contredit pas. 1) On ne défend jamais deux thèses opposées en
même temps, ce qui serait absurde. 2) Quand on passe d’une thèse à une autre, on doit se
justifier. On doit donner les raisons qui poussent à endosser un nouveau point de vue.
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11. Puis-je, au nom de ma conscience, désobéir à la loi ? (1)
1. Au nom de ma conscience morale, je peux désobéir.
a) Les lois peuvent être injustes. « Injustes » : on peut distinguer trois interprétations possibles. Les lois peuvent être contraires 1) au
droit divin (Antigone) ; 2) au droit naturel (Locke) ; 3) à mes convictions morales (Thoreau).
b) Je ne peux pas accomplir un acte que ma conscience réprouve. Je dois d’abord être fidèle à mes convictions, quelles que soient les
conséquences. Cf. par exemple, l’éthique de la conviction selon Max Weber. Cf. encore Thoreau.
c) Désobéir n’est pas seulement un droit, mais aussi un devoir. Cf. par exemple, Martin Luther King, Lettre de la prison de Birmingham :
« chacun est moralement tenu de désobéir aux lois injustes ».
2. Il faut obéir inconditionnellement aux lois. Rien ne peut justifier un acte de désobéissance.
a) Il faut obéir aux lois, non parce qu’elles sont justes, mais parce qu’elles sont les lois. Il faut obéir aux lois, qu’elles soient justes ou
non. Cf. par exemple, Pascal. À la limite, il n’y a pas de loi injuste. Toute loi est juste par définition. Est juste ce qui est légal, c’est-à-dire
conforme à la loi. Cf. Le positivisme juridique de Hobbes.
b) Sans l’obéissance aux lois, c’est le retour à l’état de nature. Cf. encore Hobbes.
c) Désobéir aux lois, c’est être injuste. Cf. Socrate.
Transition : l’obéissance automatique et aveugle aux lois n’est pas souhaitable. Cf. le cas d’Adolf Eichmann, analysé par Hannah Arendt.
D’où le problème : il faut renvoyer dos à dos les thèses précédentes – la thèse « romantique » de Thoreau qui donne le primat à
l’individu et à sa conscience morale, la thèse « cynique » de Hobbes qui, au nom de l’ordre, identifie ce qui est légal et ce qui est juste
(ou légitime). Il faut donc s’interroger, à nouveau. Comment concilier le maintien de l’ordre et la recherche de la justice ? À quelles
conditions la désobéissance peut-elle être légitime ? (problème)

12. Puis-je, au nom de ma conscience, désobéir à la loi ? (2)
3. Les conditions à remplir pour une désobéissance légitime
a) Il faut distinguer différents types de désobéissance : délinquance, objection de conscience, désobéissance civile et rébellion. Deux
critères à prendre en compte : 1) la justification de la désobéissance (pourquoi est-ce que je désobéis ?) ; 2) la forme de la
désobéissance (comment est-ce que je désobéis ?).
La désobéissance dite civile (civil disobedience) semble être la seule désobéissance légitime (thèse finale). Pourquoi ?
b) Plusieurs arguments en faveur de la désobéissance civile.
① Elle permet de faire évoluer les lois, afin que celles-ci soient – enfin – justes. Cf. Herbert Marcuse.
② Elle est justifiée : l’acte de désobéissance n’est pas individuel, mais collectif ; ce n’est pas ma seule opinion qui est en jeu, mais
l’opinion commune de plusieurs citoyens. Contrairement à l’objection de conscience, la désobéissance civile est d’abord un
acte politique. Cf. Arendt et Rawls sur ce point. Ce n’est plus la seule conscience morale individuelle qui justifie la
désobéissance.
③ Elle est pacifique. Celui qui fait de la désobéissance civile accepte d’être dans l’illégalité, mais refuse pour autant la violence.
④ Elle est un acte paradoxal ou ambigu, car, d’un côté, telle ou telle loi est bien violée ; mais de l’autre, l’ordre est maintenu, le
risque d’anarchie est contenu ou minimisé, car le désobéissant ne s’oppose pas aux forces de l’ordre et accepte les
conséquences légales de sa conduite (la peine encourue).
⑤ La désobéissance civile comme contre-pouvoir dans une démocratie représentative. Cf. Albert Ogier et Sandra Laugier.

13. 2. Le travail de rédaction (1)
a) L’introduction
L’introduction comporte traditionnellement trois moments distincts qui
correspondent grosso modo à trois paragraphes dans le corps de la dissertation.
§ 1 L’amorce permet d’introduire le thème, en suscitant autant que possible, l’intérêt et la
bienveillance du lecteur (captatio benevolentiae). Pour autant, la sobriété est recommandée :
il faut éviter les détails superflus pour entrer le plus rapidement possible dans le vif du sujet.
On peut procéder de différentes manières :
- On peut partir d’une définition.
- On peut partir d’un exemple.
- On peut partir d’une citation.
- On peut énoncer d’emblée l’opinion commune (doxa). C’est la solution la plus efficace. Dans tous les cas,
il faut énoncer cette opinion commune, car on en a besoin pour problématiser.
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14. 2. Le travail de rédaction (2)
§ 2 Problématisation : ce paragraphe important peut commencer par un connecteur logique exprimant
l’opposition (« Or », « Cependant », « Néanmoins », etc.). S’opposant à l’opinion commune, on peut
ainsi introduire assez naturellement la question qui constitue l’énoncé du sujet. On peut, dans un
premier temps, tout simplement la recopier. Mais il ne faut pas s’arrêter là. La question doit être
reformulée et enrichie par votre propre questionnement: c’est le travail de problématisation. S’il ne faut
pas hésiter à multiplier les questions, encore faut-il les choisir avec soin et les présenter dans un certain
ordre. Vous pouvez dégager un paradoxe, développer un dilemme, et finir le paragraphe par des
questions, créant, par là même, un effet de suspense, comme pour un roman policier.
§ 3 Plan : vous pouvez annoncer le plan, plus ou moins explicitement. Il s’agit de donner au lecteur une
idée des différentes étapes du développement. Il faut néanmoins éviter de dévoiler entièrement le
propos qui va suivre. L’introduction ne doit pas être un résumé de la dissertation. Si votre §2 est
suffisamment développé et construit, vous pouvez même « sauter » ce §3. Le lecteur peut, en effet,
deviner votre plan. L’ordre des questions dans le §2 annonce, d’une certaine manière, les différentes
parties du devoir.
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15. 2. Le travail de rédaction (3)
b) Le développement
• Remarque 1 : si un sujet porte sur deux notions distinctes (ex : « Faut-il préférer le bonheur à la
vérité ? »), évitez à tout prix de consacrer l’une de vos parties à l’analyse d’une notion, car vous
seriez alors hors sujet. Loin de traiter chacune des notions séparément, il faut d’emblée interroger
leur relation, en pensant l’une à partir de l’autre et réciproquement. Ainsi, chaque partie du
devoir doit défendre une thèse précise − une thèse qui répond à la question posée et qui
mobilise les deux notions du sujet.
• Remarque 2 : si vous hésitez dans l’ordre des parties, commencez toujours par la partie la plus
simple ou la plus évidente, celle qui vient tout de suite à l’esprit. Ainsi, dans la partie 1, on
développe, en règle générale, la thèse la plus simple, celle qui ressemble à la doxa et qu’on finira
par rejeter. Dans la partie 3, en revanche, on défend la thèse la plus subtile, donc la plus forte,
celle qu’on défend personnellement.
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16. 2. Le travail de rédaction (4)
• Remarque 3 : la partie 3 qu’on appelle aussi « synthèse » dans le jargon scolaire n’est pas un
résumé de ce qui précède. C’est une partie qui défend une nouvelle thèse ! C’est la thèse la plus
solide que vous avez pu trouver et qui est aussi le point d’aboutissement de votre réflexion.
• Problème : comment « trouver » la thèse de la partie 3 ? Si l’énoncé du sujet est constitué par
une question « fermée » à laquelle on peut répondre par « oui » ou par « non », il est très facile
de faire les parties 1 et 2 ; il est beaucoup plus difficile de faire la partie 3. Comment peut-on
procéder ? Je vous donne quelques astuces pour « créer » votre propre partie 3.
1) Il faut revenir à l’énoncé du sujet et le modifier. Vous pouvez enlever un mot, en ajouter un autre,
remplacer un mot par un autre, etc. Tous les coups sont permis ! Ces modifications doivent faire
apparaître une nouvelle thèse possible.
2) Est-ce que la question posée a un ou des présupposés ? Si c’est le cas, vous pouvez interroger ce (ou
ces) présupposé(s). Vous pourriez consacrer votre partie 3 à la critique de ce présupposé, ce qui peut
vous permettre de « renverser » le sujet et d’ouvrir une nouvelle piste de réflexion.
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17. 2. Le travail de rédaction (5)
3) Vous pouvez aussi concevoir votre partie 3 comme une voie médiane qui cherche à concilier la
partie 1 et la partie 2, en gardant le meilleur des deux. La thèse que vous défendez alors est une
thèse qui vise « le juste milieu », qui évite les positions extrêmes et caricaturales. C’est une thèse
nécessairement subtile et nuancée.
4) Pour « trouver » la partie 3, il suffit parfois de critiquer la thèse de la partie 2 et de faire un pas en
avant supplémentaire. Vous pouvez ainsi découvrir une nouvelle position, proche sans doute de la
thèse de la partie 1, mais néanmoins distincte.
Dans tous les cas, la partie 3 (synthèse) doit permettre de dépasser l’opposition initiale entre la
partie 1 (thèse) et la partie 2 (antithèse).
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18. 2. Le travail de rédaction (6)
c) La conclusion
La conclusion comporte deux moments principaux.
- Dans un premier temps, il s’agit de récapituler, de manière synthétique, ce qui a
été établi au cours du développement. Une prise de position personnelle est
possible, pour autant qu’elle soit argumentée.
- Dans un second temps, on peut faire une ouverture : encore faut-il qu’elle soit
pertinente ; cette ouverture n’est pas obligatoire.
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19. 2. Le travail de rédaction (7)
Remarques finales :
1. Rappelons que ce n’est pas sur vos opinions que vous êtes jugés : c’est sur
votre capacité à les argumenter. Il ne s’agit pas de dire ce que l’on pense, mais
de penser ce que l’on dit.
2. Les qualités formelles de la copie sont aussi importantes : soignez la
présentation, faites des alinéas, sautez une ligne entre les parties. Veillez aussi
à l’orthographe et à la syntaxe. La forme est liée au fond. Comme dit
Boileau : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ».
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