2. Introduction
Problématique
Chapitre 1- Notions de bases :
1- Information :
2- Donnée :
3- la différence entre l information numérique et l information ordinaire :
4- les avantages et les contraintes de l information numérique :
Chapitre 2- la Création. Enregistrement et Structuration de l information numérique :
1- la création des données électroniques
2- enregistrement numérique de l’information
3-structuration et supports des données électroniques
4 -Classification des documents numériques :
Chapitre 3- conception et création de l information numérique :
1- phase de conception de l information numérique
2- phase de création de l information numérique
3- gestion et classement de l’information numérique
4-Traits dominants de l’information à l’ère numérique
Conclusion
Plan de Travail
3. La numérisation de l’information a substantiellement transformé
les médias traditionnels en favorisant l’accélération du traitement
de l’actualité. Radios et télévisions traitent des événements éloignés
instantanément et dans leur continuité (live). Ce qui n’était qu’une
promesse s’est concrétisé dès 1989 lors de la révolution roumaine1,
suivi dès 1991 des illusions de la « guerre en direct » du Golfe (Toscer,
1991), prenant surtout un caractère très spectaculaire en 2001, avec
les attentats au World Trade Center. Plus globalement s’instaure la
pratique par les radios et les télévisions d’éditions spéciales traitant
les événements exceptionnels ou particulièrement forts dans leur
continuité, des heures, voire des jours durant. À une échelle plus
modeste, celle du quotidien régional, l’information locale peut être
disponible dès le lendemain.
Introduction
4. La problématique
Le numérique est l’un des facteurs
puissant de la transformation
actuelle des médias. Mais
qu’entendre par numérique lorsqu’il
Concerne l’information journalistique
et les médias ?
5. Chapitre 1- des notions de bases :
1- L’information :
Une information est une indication ou un événement porté à la
connaissance d’une personne ou d’un groupe. Il est possible
de créer, de maintenir, de conserver ou de transmettre une
information.
L’information est à la base de l’organisation du déroulement
des opérations. Ce concept est devenu tellement important
que la société de l’information soit aujourd’hui considérée
comme l’étape faisant suite à la société industrielle
6. 2- une donnée :
Une donnée est une unité élémentaire d’information. Dans un
document, par exemple, de nombreuses données sont
regroupées pour présenter un raisonnement ou pour rendre
compte d’une action. La plupart des données étaient jusqu’à
présent conservées et transmises à l’aide de documents
papier (ou, parfois, pour les plus anciennes, sur d’autres
supports comme des pierres taillées).
Il est possible de conserver des données sur d’autres supports
que le papier. C’est le cas, par exemple, des informations qui
peuvent être conservées sur des supports électroniques pour
faciliter leur traitement.
Du fait de l’évolution rapide des technologies, il devient de
plus en plus complexe de garantir une bonne pérennité dans
la conservation des données.
7. 3- la déférence entre l’information numérique et l
information ordinaire :
Quand les données sont conservées sur un support
numérique, il n’est plus possible de les lire sans un outil
supplémentaire, une «machine» (en général un
ordinateur).
En fait, le «support n’est pas le message» comme c’était le
cas avec les documents papier. Dans ces lignes directrices,
nous appelerons information numérique, les données qui
sont conservées
dans un format qui permet directement un traitement
automatisé. Il s’agit, en règle générale, de supports
numériques
8. 4- Avantages et Contraintes:
Avantages :
• il est bien plus facile de traiter ces données avec une machine.
Il n’est plus nécessaire de les ressaisir intégralement lorsqu’une
seule partie des données doit être modifiée;
• les supports électroniques permettent en général de placer plus
de données dans un volume plus petit;
• il est plus facile de copier un enregistrement complet;
• il est plus facile et plus rapide de transférer de l’information
d’une place à une autre;
• un tel support permet une utilisation plus élaborée en recourant
à une structure de traitement électronique.
9. Contraintes :
• il est nécessaire d’utiliser un outil pour qu’un
opérateur puisse lire les données;
• les supports numériques ont en général une vie plus
courte que le papier ou les microfilms;
• il est plus facile de dupliquer ou de modifier un
original (cela pose des problèmes de preuve et
d’authentification);
• l’évolution rapide des technologies et du marché de
l’information pose des problèmes de stabilité et de
pérennité des formats à utiliser.
10. 1- la création des données électroniques :
Les données sont conservées sur un support.
Dans le cas de l’information numérique, les données peuvent être
traitées, communiquées et interprétées par ordinateur.
Un ensemble de données peut parfois constituer un enregistrement.
Un enregistrement est «un morceau particulier d’information
enregistrée généré, collecté ou reçu lors du commencement, de la
conduite ou de l’achèvement d’une activité institutionnelle ou
personnelle, et qui comprend un contenu, un contexte ainsi qu’une
structure suffisants pour constituer une preuve ou une évidence de
cette activité».
Par exemple, dans le cas d’une base de données, la totalité de la base ou un sous-
ensemble cohérent peuvent former un enregistrement .
Chapitre 2- la création et structuration de l information numérique :
14. 3- différents méthode de structuration des données électroniques :
A- la base des données
Dans cette structure, les données sont
regroupées dans un «réservoir»
d’information.Les données peuvent ensuite
être extraites ou mises à jour.
Les bases de données posent un
problème lorsqu’il s’agit d’accéder aux
données longtemps après la vie normale
de la base.
15. 3- différents méthode de structuration des données électroniques :
B- les documents
La classification des documents est
un point important pour permettre
de retrouver aisément une
information.
20. Traits dominants de
l’information
à l’ère numérique
Immédiateté
Le développement des radios et télévisions en continu en
sont l’une des manifestations, tout comme le traitement en
live de crises ou événements forts, à coup « d’éditions
spéciales », à l’exemple, de la Guerre du Golfe sur la plupart
des chaînes. Avec Tienanmen ou encore le siège du
Parlement de Moscou, en 1993, CNN fera tout un temps
figure de modèle, sa capacité à projeter en quelques heures
des dizaines de journalistes sur le lieu de l’événemen fésant
la différence
21. Traits dominants de
l’information
à l’ère numérique
Terrain et carnet
d’adresses
virtuels
des sources auxquelles les rédactions accèdent via les
réseaux, téléphoniques bien sûr, mais surtout l’Internet sous
toutes ses formes, des mails aux blogs en passant par les
réseaux sociaux et toutes sortes de sites (de médias,
d’entreprises, d’acteurs sociaux et d’institutions).
le numérique transforme le bon vieux carnet d’adresses, le
rendant désormais actif au sens où les multiples contacts
qu’il recèle peuvent prendre eux-mêmes l’initiative de
prévenir le journaliste qu’un événement est en train de se
produire.
22. Traits dominants de
l’information
à l’ère numérique
Récits
multimédias
Il s’agit là d’inventer des modes de traitement de
l’information et formes de récits combinant texte, son,
image et liens hypertextes. Très souvent, cet
enrichissement reste bien modeste. Cependant, au
jour le jour, très empiriquement, de véritables formes
originales émergent.
23. Traits dominants de
l’information
à l’ère numérique
Participatif
Ce sont plus communément les blogs, les forums et,
de plus en plus, le suivi des réseaux sociaux, avec
l’animation de pages, groupes ou comptes sur
Facebook et Twitter.
C’est peu dire que la conception même du journalisme,
la manière de le pratiquer, voire la définition d’une ou
plusieurs spécialités journalistiques en émergence
(community manager, journaliste animateur de
communauté, social media editor) sont à réfléchir,
repenser et expérimenter au sein de multiples sites
d’information.
24. Conclusion
Les rédactions, leur organisation, leur fonctionnement vont donc
devoir se transformer substantiellement, en même temps qu’elles sont dans
l’obligation d’inventer de nouvelles formes éditoriales, de nouveaux types
d’emplois et d’activités journalistiques. C’est peu dire que les mouvements ainsi
identifiés ont un impact puissant sur la manière de concevoir la formation des
nouveaux journalistes, comme les moyens d’accompagner l’évolution des
compétences des journalistes en activité. Est-ce à dire que les écoles, les lieux de
formation ont un rôle à jouer dans l’invention de ces nouvelles structures de
création et d’innovation ? Elles ne sauraient jouer ce rôle, seules, en dehors
d’échanges constants avec les personnels les plus créatifs, avec les équipes qui
au sein des entreprises dessinent, expérimentent nouvelles méthodes et nouveaux
contenus.