3. Détailles Éssentielles
• Huile sur papier marouflée sur toile
• 34 x 48 cm
• Peint en Septembre, 1826, en Italie
• Situé au Musée du Louvre
4. Problématique
En pratiquant un genre de peinture qui était
nouveau pour son époque, comment est-ce que
Le Pont de Narni (et les autres oeuvres de Corot)
essaient d’accorder le status quo académique
avec les innovations de son temps?
5. Plan
• I. L’émergence d’un nouveau genre d’art
A. Développements académiques
B. Le courant d’anglophilie
C. L’influence de « l’école de Valenciennes »
• II. Compromis entre un style “classique” et un
autre moins académique
A. La nature: un sujet unorthodoxe
B. Composition de l’œuvre orthodoxe
B. Une palette de couleur limitée
D. Les « deux versions » du Pont de Narni
6. Developments Académiques
• Romantisme a contesté des régles
académiques et classiques
• Des artistes ont commencé a régarder la
nature pure comme un sujet formidable
7. J.C. Dahl, Vue prise à Pimonte, avec le
Vésuve en eruption (1821), Collection
Privée
C.D. Friedrich, Winterlandschaft, (1811),
National Gallery London
J.W.M. Turner, Childe Harold’s Pilgrimage (1823), Tate Gallery London
8. • En 1816, l’Académie des Beaux Arts inaugure
Le Prix de Rome pour Paysage Historique et
aussi commence son premier cours sur la
peinture des paysages.
A.E. Michallon, Démocrite et les Abdérites (1817),
École Normale Supérieur des Beaux Arts, Paris
9. Le Courant Anglophilique en France
• En Angleterre, le paysage est déja considéré
comme un sujet de peinture acceptable
• Au debut du siècle, des paysagistes anglaises ont
commencé a visiter la France pour leur travail
– Thomas Girtin (1801)
– John Sell Cotman (1817, 1818, 1821)
– John Gendall (1820)
• L’artiste Richard Parkes Bonington arrive en
France en 1816
10. Salon de 1824: Le Salon Anglais
Constable, Bonington, et un autre artiste anglais,
Copley Fielding, présentent et gagnent des prix
d’or au Salon de 1824
A.V. Copley Fielding, The Head of Glencoe (1823), New York, Morgan Library
15. Un sujet unorthodoxe
• La nature pure comme sujet n’était pas
consideré comme sujet appropié pour la
peinture
• L’académie des beaux arts a seulement
accepté des répresentations de la nature qui
était idealisé, et était accompagné par un
autre sujet (un scène historique ou
mythologique)
16. L’architecture dans un milieu naturel
Un thème prévalente dans les peintures de
Corot était la rélation entre les structures
d’origine humaine et le monde naturel
Le Colisée vu des jardins Farnèse (1826),
Musée du Louvre
Rome, le Monte Pincio et la Trinité-des-Monts
(1826-1828), Genève, Musée d’Art
17. Il a surtout voulu montrer une unité entre la
nature et des structures baties par homme
Bois-Guillaume, près de Rouen, porte flanquée De deux piliers
(1822), Venise, Museo d’Arte moderna
19. Ce thème en particulier montre l’influence des
peintres anglais sur Corot
Constable, Salisbury Church from the Bishop’s
Grounds (1823), Londres, Victoria and Albert
Museum
Turner, The Devil’s Bridge, St. Gothard
(1803-1804), Londres, Tate Gallery
20. Composition orthodoxe
Dans Le Pont du Narni, Corot prend conscience
du parallélisme des plans, la symmétrie, et la
facture de l’arrière plan, une considération qui
montre sa allégiance encore aux régles
classiques
23. Le Lac de Piediluco (1826), Oxford, The Visitors of The Ashmolean Museum
24. Couleur et Lumière
• Une technique assez innovatrice était
d’utiliser une palette de couleur trés limité
• Corot était conscient des couleurs utilisés et la
“tonalité” qu’ils donnent à l’oeuvre
25. Le Couvent Sant ‘Onofrio vu des Jardins de Vatican (1826), Cambridge, Fitzwilliam Museum
26. Le Forum vu des jardins Farnèse (1842), Musée du Louvre
27. • Un éventail de couleur limité a representé un
défi et exercise pour Corot quant au thème de
la lumière
• “Ce soleil répand une lumière désespérante
pour moi. Je sens tout l’impuissance de ma
palette”
-Corot à son ami, Abel Osmond
32. L’Autre Version du Pont de Narni
Vue Prise de Narni (1817), Ottawa, National Gallery
33. Conclusion
• Corot a utilisé et experimenté avec beaucoup
de techniques empruntés des peintres anglais
et ses maitres, mais a essayé de respecter
certains lois académiques.
• Un paradoxe: ses oeuvres sont penchés plus
aux standards académiques
35. Dante et Virgile (1859), Boston, Museum of
Fine Arts
Orphée ramenant Eurydice (1861), Houston,
Museum of Fine Arts
36. • La travail Corot a fait comme paysagiste a eu un
influence énorme sur les impressionistes et les
neoimpressionistes
• “…le pays a formé les peintres de Barbzon, ils
étaient le seuls qui ont su que c’était pas bon dans
une ville…je vais me rénouveller dans la nature…”
-Van Gogh
• Corot était le professeur de Camille Pissarro et
de Berthe Morisot, transmettant ses théories
sur l’art à un nouvelle géneration
37. Bibliographie
• Corot: The Roman Campagna, Ann Tzeutschler Lurie, The Bulletin of the
Cleveland Museum of Art , Vol. 53, No. 2 (Feb., 1966), pp. 51-53, 55-57
• "L'Ecole De Barbizon: Et Le Paysage Francais Au Xix Siecle (Mouvements
De L'art) ." Jean Bouret: 9782825800003 (Edition Ides et Calendes)
• Corot, Jean-Baptiste-Camille, Catherine Chagneau, and Marie-France
Cocheteux. Corot, 1796-1875: [expositions] Paris, Galeries Nationales Du
Grand Palais, 28 Février-27 Mai 1996 ; Ottawa, Musée Des Beaux-arts Du
Canada, 21 Juin-22 Septembre 1996 ; New York, The Metropolitan Museum
of Art, 22 Octobre 1996-19 Janvier 1997. Paris: Réunion Des Musées
Nationaux, 1996. Print.
• Fronia E. Wissman. "Corot, Camille.” Oxford Art Encyclopedia. Oxford
University Press.