2. Définition: Discrimination à l’embauche
Il existe plusieurs discriminations:
- liées au physique : poids/ beauté/ couleurs des cheveux/sexe(genre)/etc.
- liées a l’origine: coutumes/religion/étranger/couleur de la peau
- liées a la santé : cancer/ handicapé/troubles psychologique/séropositif
- liées à l’âge
- liées à la richesse
- liées aux manières : fumer/ manière de vivre
4. Associations
La discrimination à l’embauche reste malgré tout difficile à contrôler. Les
condamnations sont extrêmement rares, et nombreux sont les recruteurs
pensant pouvoir agir en toute impunité. Pour lutter contre cela, le
gouvernement a mis en place un système novateur, qui vise dans un
premier lieu à adresser un dédommagement financier (jusqu’à 6 mois de
rémunération) à la victime, pour ensuite confronter l’employeur à des
peines pénales si la discrimination continue. Le code pénal punit de 3
ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende le fait de pratiquer la
discrimination à l’embauche. Le régime de la preuve est simplifié, car on
ne peut pas exiger du candidat à l’embauche qu’il prouve la
discrimination. Le candidat ou le salarié doit avancer les faits qui font
présumer la discrimination. Puis c’est à l’employeur qu’il incombe de
prouver que sa décision est justifié par des éléments objectifs, étrangers
à toute discrimination.
5. Comment lutter ?
Quels sont les recours pour lutter contre cette discrimination? :
- la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour
l'Égalité) : elle soutient la victime et émet des recommandation et peut
aussi prononcer des sanction pécuniaires, depuis juin 2005
- le CV anonyme (SOS racisme) : cache l’identité du candidat (loi sur
l’égalité des chances)
- le testing (SOS Racisme) consiste à envoyer pour un même poste
deux CV identiques, l'un avec un nom à consonance étrangère, l'autre avec
un nom français. Elle est reconnue par le Code pénal comme preuve de la
discrimination à l'embauche.
7. Affiche de la mrap, contre la
discrimination raciale à l’embauche
dessin de Charb en 2000
8. Enquête
Une enquête réalisée par Jean-François Amadieu rendue publique en novembre 2006, montre
l'aggravation des discriminations à l'embauche en France. Les résultats des convocations à un
entretien d’embauche qu’obtenaient un candidat de référence (homme de 28-30 ans, « français
de souche » par son nom et prénom, sans photo) et des candidats factices susceptibles d’être
discriminés en raison de : l’âge (un homme de 48-50 ans), du genre et du nombre d’enfants
(une femme avec 3 enfants), de l’origine (nom et prénom du candidat), du handicap
(reconnaissance cotorep), de l’apparence physique (visage disgracieux), ont été comparés. Les
chiffres ci-dessus ont été calculés à partir des réponses brutes obtenues lors des tests.
9. Vidéo sur la discrimination à
l’embauche (Belgique)
(origine)