Le 17 avril 2014, la FNSEA et ses partenaires agricoles et ruraux organisent une réunion de lancement du recueil des actions des partenaires agricoles et ruraux en faveur de la biodiversité « Agriculture et biodiversité : une alliance féconde ». Cet évènement sera l’occasion pour les différents partenaires de présenter leurs programmes de recherche, leurs actions de maintien et de restauration de la biodiversité, leurs outils de gestion ou de communication de la biodiversité.
AG TWEED-H2O : Acteurs, projets et ecosystemes des secteurs de l'energie et d...
Recueil des actions des partenaires agricoles et ruraux en faveur de la biodiversité
1. Recueil des actions des partenaires agricoles et
ruraux en faveur de la biodiversité
Edition 2014
Agriculture et biodiversité :
une alliance féconde
2.
3. EDITO
Agriculteurs, producteurs de biodiversité
A l’heure des débats parlementaires sur la Loi d’Avenir pour l’Agriculture, l’Alimentation et
la Forêt et des prochaines discussions sur le projet de Loi Cadre pour la Biodiversité, les
organisations professionnelles agricoles et leurs partenaires du monde rural et de la nature
souhaitent rappeler, à travers ce recueil, leur intérêt et leur investissement auprès des
agriculteurs pour préserver et valoriser la biodiversité, qu’elle soit ordinaire ou remarquable.
Toutes filières confondues – arboriculture, élevage, grandes cultures, maraichage,
horticulture, viticulture… –, les agriculteurs contribuent, en plus de la production alimentaire
et non alimentaire, à la diversité des écosystèmes et des milieux, à la conservation de la
biodiversité domestique, au maintien de la richesse faunistique et floristique et à l’entretien
des paysages en France.
Depuis 2010, l’ensemble de la profession agricole s’est fortement mobilisée pour faire
reconnaitre ce rôle de l’agriculture, acquérir de nouvelles connaissances sur les interactions
entre biodiversité et activité agricole et mieux comprendre les systèmes agro-écologiques et
leurs fonctionnalités. Ce recueil illustre la diversité des actions menées par les différentes
organisations professionnelles agricoles – les associations spécialisées, les coopératives
agricoles, les chambres d’agriculture, le syndicalisme agricole et les instituts techniques – et
les autres acteurs territoriaux.
De nombreux programmes de recherche portent sur les liens entre pratiques agricoles et
richesse de la biodiversité, sur les services écosystémiques comme la pollinisation, la diversité
floristique des prairies ou les auxiliaires de culture et la productivité agricole, et sur les
aménagements parcellaires favorables à la biodiversité. Les organisations professionnelles
invitent également les agriculteurs à contribuer à l’acquisition de connaissances par les
sciences participatives, notamment par l’implantation de l’Observatoire Agricole de la
Biodiversité (OAB) dans la majorité des départements. Les connaissances acquises par ces
différentes démarches sont ensuite transférées aux agriculteurs grâce aux formations
continues sur le thème de la biodiversité, suivies de projets de restauration de milieux ou
d’infrastructures agro-écologiques ou de maintien de certaines espèces floristiques ou
faunistiques réalisés au niveau local.
Ce recueil se veut un outil de dialogue autour de la biodiversité entre agriculteurs et société et
ainsi permettre à la profession agricole et à ses partenaires d’innover, d’expérimenter et
d’utiliser leur savoir-faire pour apporter des solutions pour respecter l’environnement et
valoriser la biodiversité.
Je tiens à remercier l’ensemble des organisations professionnelles agricoles et les nombreux
partenaires du monde rural pour leur contribution à ce recueil et leur investissement continu
en faveur d’une agriculture conciliant performance économique, sociale, environnementale et
territoriale. Par notre diversité, nous avons su témoigner collectivement de notre engagement
pour une alliance productive entre agriculture et biodiversité.
Christiane Lambert
Première Vice-présidente de la FNSEA
4.
5. 5
SOMMAIRE
EDITOEDITOEDITOEDITO ........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................ 3333
SOMMAIRESOMMAIRESOMMAIRESOMMAIRE........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................ 5555
PARTIE I BIODIVERSITPARTIE I BIODIVERSITPARTIE I BIODIVERSITPARTIE I BIODIVERSITE ET AGRICULTUREE ET AGRICULTUREE ET AGRICULTUREE ET AGRICULTURE : PANORAMA: PANORAMA: PANORAMA: PANORAMA .................................................................... 6666
LES « BIODIVERSITES » DES MILIEUX AGRICOLES........................................ 8
DES SERVICES ECOSYSTEMIQUES DIVERS ET COMPLEMENTAIRES...... 9
LES CONTRIBUTIONS MULTIPLES DE L’AGRICULTURE................................................. 11
AGRICULTURE ET BIODIVERSITE : QUELLES PERSPECTIVES POUR DEMAIN ?............. 14
PARTIE IIPARTIE IIPARTIE IIPARTIE II AGIR EN RESEAU POURAGIR EN RESEAU POURAGIR EN RESEAU POURAGIR EN RESEAU POUR LA BIODIVERSITELA BIODIVERSITELA BIODIVERSITELA BIODIVERSITE........................................................................................ 16161616
AAAACTIONS DES FILIERESCTIONS DES FILIERESCTIONS DES FILIERESCTIONS DES FILIERES .........................................................................................17
ELEVAGE......................................................................................................................... 18
CULTURES ...................................................................................................................... 37
CULTURES SPECIALISEES ............................................................................................... 54
VITICULTURE ................................................................................................................. 78
AAAACTIONS DES RESEAUX NCTIONS DES RESEAUX NCTIONS DES RESEAUX NCTIONS DES RESEAUX NATIONAUXATIONAUXATIONAUXATIONAUX....................................................................90
ACTA............................................................................................................................. 91
Assemblée Permanente des Chambres d’agriculture................................................... 93
ASSOCIATION FRANÇAISE D'AGROFORESTERIE ............................................................ 97
COOP DE FRANCE.................................................................................................. 100
FARRE......................................................................................................................... 103
FEDERATION NATIONALE DES CHASSEURS............................................................... 106
FNSEA ......................................................................................................................... 108
TRAME........................................................................................................................ 110
AAAACTIONS DES RESEAUX TCTIONS DES RESEAUX TCTIONS DES RESEAUX TCTIONS DES RESEAUX TERRITORIAUXERRITORIAUXERRITORIAUXERRITORIAUX .............................................................112
ADASEA de L’Aveyron.............................................................................................. 113
ADASEA du Lot ......................................................................................................... 120
ASSOCIATION HOMMES ET TERRITOIRES ................................................... 126
Chambre régionale d’agriculture de Picardie ............................................................ 128
FDSEA Maine-et-Loire ............................................................................................... 130
FNSEA NORD BASSIN PARISIEN................................................................................. 132
RESEAU DES CHAMBRES D’AGRICULTURE.................................................. 134
8. LES « BIODIVERSITES » DES
MILIEUX AGRICOLES
Ce recueil recense les actions des organisations professionnelles agricoles et rurales nationales
ou territorialisées, en faveur de la biodiversité. Ces actions portent sur les trois niveaux
d’organisation de la biodiversité :
• le niveau écosystémique de la biodiversité, c'est-à-dire l’ensemble des interactions
entre différentes espèces dans un même milieu,
• le niveau spécifique de la biodiversité, soit la diversité entre les espèces,
• et le niveau génétique, c'est-à-dire la diversité génétique entre les individus d’une
même espèce, notamment pour la biodiversité domestique (espèces animales et
végétales).
1. Les paysages et les milieux
Les exploitations agricoles se situent sur des territoires et façonne le paysage. Par leur
situation, elles peuvent soit contribuer à une mosaïque paysagère, par un assolement diversifié
ou par l’entretien des haies du bocage, soit former une zone paysagère qui possède des
caractéristiques spécifiques et homogènes sur l’ensemble de cette zone, comme par exemple
certaines zones viticoles ou les paysages d’ « openfields »faisant de l’agriculteur un artisan du
paysage. Le paysage est un facteur commun à tous les acteurs agricoles, ruraux et
cynégétiques : l’élevage, les grandes cultures, les cultures spécialisées, la viticulture, les
chasseurs, et les acteurs du monde rural illustrent systématiquement le lien entre agriculture et
biodiversité par l’exemple du paysage. Concernant les écosystèmes, les actions des
organisations agricoles portent sur différents types de milieux : les prairies, les coteaux, les
espaces cultivés, les zones humides et les interfaces entre les espaces agricoles et forestiers.
2. Les espèces
Sur l’exploitation agricole, l’agriculteur entretient différents espaces : des espaces cultivés,
des pâturages, mais également des espaces non productifs comme les haies, les bois et
bosquets, les chemins, les bandes enherbées, les cours d’eau… Ces infrastructures agro-
écologiques constituent des abris, des espaces d’approvisionnement pour la faune et la flore,
qui par leur richesse et leur diversité sur l’exploitation contribuent au maintien d’une diversité
floristique et faunistique à l’échelle de l’exploitation et d’un territoire. Plusieurs actions des
filières, des réseaux territoriaux et des chasseurs sont mises en œuvre et visent à étudier la
diversité des espèces floristiques et faunistiques dans ces différents milieux. De nombreux
programmes portent sur la diversité floristique des prairies et le lien entre pratiques agricoles
et avifaune. D’autres actions sont menées sur la diversité des insectes et la biodiversité du
sol.
3. La diversité génétique
Concernant la diversité génétique, les agriculteurs jouent un rôle prépondérant pour le
maintien des ressources génétiques domestiques animales et végétales. L’ensemble des
acteurs agricoles a, par son travail de sélection, façonné la diversité génétique des espèces
animales domestiques et des espèces cultivées. Aujourd’hui, il est nécessaire de veiller à ce
patrimoine génétique pour garantir la durabilité des productions animales et végétales, et leur
capacité d’adaptation aux changements climatiques et aux maladies émergentes. Les filières
semences végétales et animales sont particulièrement préoccupées par la nécessité de
préserver la diversité génétique des espèces cultivées et animales.
9. 9
DES SERVICES ECOSYSTEMIQUES
DIVERS ET COMPLEMENTAIRES
Les organisations agricoles et les autres acteurs du monde rural ont, pour la plupart, évoqué
dans leurs contributions les services agro-écosystémiques rendus par la biodiversité :
alimentation humaine, organisation et décomposition des matières organiques, dégradation
des matières polluantes, régulation climatique, régulation des ravageurs et des maladies,
pollinisation, régulation de la qualité de l’eau, entretien de la structure, de la vie et de la
fertilité des sols, paysage… Tous ces services sont essentiels pour une production agricole
durable et ils doivent être préservés.
1. Les services d’approvisionnement
Les services d’approvisionnement correspondent aux services écosystémiques les plus
évidents pour l’agriculture. En effet, les agro-systèmes peuvent fournir plusieurs catégories de
biens : l’alimentation humaine, l’alimentation animale, des plantes pour les médicaments et
les parfums, des plantes d’ornements, des matériaux pour les textiles, la chimie verte ou la
construction, du bois pour le chauffage, des énergies renouvelables… Tous les secteurs
confondus étudient ces services d’approvisionnement. Certains secteurs innovent et
développent de nouvelles solutions techniques pour valoriser l’ensemble de la biomasse
produite sur les espaces agricoles.
2. Les services de régulation
Les services de régulation sont nombreux – régulation climatique, qualité de l’eau, régulation
des ravageurs…- et bénéficient indirectement aux sociétés humaines. La plupart de ces
services sont fournis en partie par les écosystèmes agricoles. Afin de mieux comprendre
l’interdépendance entre ces services et les pratiques agricoles, de nombreuses organisations
agricoles les étudient et promeuvent des techniques pour optimiser ces services.
Le service de régulation climatique, par exemple, comme le stockage du carbone, fait l’objet
de nombreuses études actuellement, notamment dans le secteur de l’élevage, pour
comptabiliser les stocks de carbone présents dans les prairies. Certaines cultures également,
comme le chanvre, s’intéressent à ce service de régulation, via le stockage pérenne de CO2
dans les agro-matériaux à longue durée de vie pour la construction de bâtiments. D’autres
types de services de régulation peuvent être rendus par l’agriculture : la lutte contre les
incendies, la prévention des inondations et des avalanches…
Le service de régulation de la qualité de l’eau est également le support de nombreux travaux
pour comprendre l’impact positif de l’introduction de certaines cultures à faibles intrants dans
les rotations sur la qualité de l’eau, sortie des parcelles agricoles.
Un des services de régulation les plus étudiés est le service de régulation des ravageurs.
Principale préoccupation des cultures spécialisées et des grandes cultures, la lutte contre les
ravageurs et les maladies est au cœur des travaux de recherche des filières. L’objectif est de
développer la lutte biologique pour protéger les vergers et les parcelles de grandes cultures et
les parcelles maraîchères, permettant ainsi de diminuer le recours aux produits
phytosanitaires.
10. 10
3. Le service de pollinisation
Les filières grandes cultures, fruits et légumes étudient de près le service de pollinisation
rendu par les insectes pollinisateurs. Des recherches sont menées sur l’impact de la variabilité
de l’activité pollinisatrice sur le rendement des cultures, notamment pour le secteur des
semences, et sur le rôle des pollinisateurs sauvages et de l’apiculture par rapport aux cultures
porte-graine. D’autres recherches sont en cours sur le lien entre aménagements parcellaires
(infrastructures agro-écologiques) et pollinisateurs pour optimiser le service de pollinisation.
4. Les services culturels
Pour l’ensemble des acteurs agricoles et ruraux, les services culturels, rendus par les
exploitations agricoles, à l’échelle d’un territoire, comme le paysage, le patrimoine
architectural et naturel, l’aménagement des espaces ruraux – chemins de randonnée, berges
des cours d’eau, espaces verts, fleurissement – contribuent à la qualité du cadre de vie des
habitants des espaces ruraux et au développement du tourisme rural. C’est également la
valorisation des terroirs, de leurs produits, et de leur identité culturelle et paysagère. Parmi les
services culturels, sont également prises en compte les activités cynégétiques, fortement liées
aux espaces agricoles, et aux réservoirs de faune sauvage que peuvent constituer les
infrastructures agro-écologiques. Ainsi, que ce soit les filières viticoles ou horticoles, les
filières fruits et légumes, l’élevage ou les grandes cultures, les services culturels rendus par
les agriculteurs sont systématiquement identifiés comme des leviers sociaux et économiques
pour l’agriculture.
11. 11
LES CONTRIBUTIONS
MULTIPLES DE L’AGRICULTURE
1. Programmes de recherche et d’études
Les filières de l’élevage investissent dans la recherche et le développement en matière de
diversité génétique des espèces animales domestiques. Ils ont également mis en place des
programmes de recherche sur le lien entre les pratiques agricoles des éleveurs et la
biodiversité présente sur les exploitations.
Les filières céréalières, et notamment les filières des semences végétales, mènent des
programmes de recherche sur les ressources génétiques et les avantages environnementaux
des variétés des espèces cultivées. Certaines filières spécialisées, comme la pomme de terre,
développent des indicateurs sur la diversité génotypique et phénotypique des différentes
variétés.
Dans le secteur des fruits et légumes, la recherche reste plus avancée et structurée sur la
thématique de la biodiversité fonctionnelle liée aux auxiliaires des cultures. La qualité
biologique des sols est aussi une thématique à développer, mais nécessite un renforcement de
l’adossement scientifique d’amont en multi-filières étant donnée la complexité des
communautés biologiques telluriques concernant la biodiversité fonctionnelle. Plusieurs
programmes de recherche visent à identifier les aménagements parcellaires favorables aux
auxiliaires de culture, pour maximiser le service de régulation des ravageurs et des maladies,
rendu par ces auxiliaires, et ainsi à réduire l’utilisation des produits phytosanitaires sur ces
cultures. Des études sont également entreprises pour créer des indicateurs de qualité des
infrastructures agro-écologiques des exploitations agricoles en fonction de leur capacité
d’accueil de la biodiversité faunistique.
Dans la filière viticole, les programmes de recherche visent à étudier la vie des sols dans les
parcelles viticoles, les ravageurs et les auxiliaires de la vigne. Des travaux sont également
menés sur le lien entre biodiversité ordinaire ou fonctionnelle et les caractéristiques du
paysage viticole.
Les instituts techniques produisent également des connaissances sur la biodiversité et
l’agriculture. Ils développent notamment des outils méthodologiques d’évaluation de la
biodiversité selon les productions animales ou végétales.
2. Sciences participatives – diagnostic
Les sciences participatives permettent à la fois d’acquérir des connaissances sur la
biodiversité à grande échelle, et de sensibiliser les observateurs à la nécessité de préserver la
biodiversité. Plusieurs projets d’observatoires participatifs ont émergé depuis quelques
années : l’observatoire agricole de la biodiversité, le projet BiodiversID… L’observatoire
agricole de la biodiversité permet aux agriculteurs volontaires de faire l’inventaire de
certaines espèces présentes sur leurs exploitations. Les données collectées permettent de faire
un suivi annuel de cette biodiversité pour analyser des premières tendances d’évolution de la
biodiversité sur les parcelles agricoles.
12. 12
D’autres outils d’observation de la biodiversité ont été créés, comme les diagnostics
biodiversité des chambres d’agriculture, le livret biodiversité de la FNSEA, ou des diagnostics
spécifiques aux filières. En complément des techniques classiques d’échantillonnage et
d’identification, la filière viticole utilise des protocoles simplifiés ou développe des
méthodologies adaptées afin de mener à bien les suivis floristiques et entomologiques réalisés
dans les vignobles.
3. Formation et diffusion des connaissances
De nombreuses formations sur la biodiversité sont proposées aux conseillers agricoles et aux
agriculteurs, eux-mêmes, pour leur permettre d’adapter les pratiques agricoles aux milieux et
à la nécessité de préserver la biodiversité. Des formations portent sur le paysage et les
infrastructures agro-écologiques, sur les auxiliaires de culture et la lutte contre les ravageurs
et les maladies, sur la faune et la flore.
Le programme Agrifaune, mené avec plusieurs acteurs agricoles et cynégétiques, vise
également à partager les connaissances acquises sur le terrain, par l’observation des relations
entre la faune sauvage et les pratiques agricoles. S’appuyant sur un réseau d’exploitations
agricoles et d’associations cynégétiques, le partenariat Agrifaune collecte des données et
permet aux agriculteurs d’échanger sur leurs expériences.
4. Actions de restauration ou de maintien de la biodiversité
Au sein des filières de l’élevage, ont été instaurés des programmes de conservation des races
anciennes et menacées d’extinction génétique. Ces programmes doivent permettre de
conserver la richesse du patrimoine génétique des animaux domestiques. D’autre part, elles
ont mis en place un réseau de distribution des semences des ruminants.
Les cultures spécialisées mènent des actions de réintroduction d’anciennes variétés (pommes
de terre, légumes,…) et poursuivent des programmes de conservation des ressources
génétiques. En fruits et légumes, les professionnels sont aussi engagés dans des chartes de
production intégrée, déclinées par type de culture.
La filière horticole a créé une certification environnementale spécifique à son secteur « Plante
bleue » pour favoriser l’amélioration continue des pratiques agricoles et des matériels plus
économes en intrants.
Dans le secteur viticole, plusieurs projets de restauration de la biodiversité ont vu le jour
depuis quelques années, notamment la réintroduction d’éléments topographiques dans le
paysage viticole. L’installation d’inter-rangs enherbés ou la réintroduction de haies
composites autour des parcelles sont des exemples d’aménagements réalisés en vue de
favoriser la biodiversité ordinaire et potentiellement renforcer la présence d’auxiliaires à
proximité du vignoble.
Au niveau territorial, différents acteurs interviennent pour maintenir ou restaurer des milieux
agricoles favorables à la biodiversité. Les chambres d’agriculture, tout d’abord, accompagnent
individuellement ou collectivement les agriculteurs dans des projets de restauration ou
d’aménagement des parcelles. Certaines ADASEA, comme celles du Lot et de l’Aveyron,
mènent également des projets de restauration ou de maintien d’écosystèmes en proposant des
mesures de gestion des zones humides, des pelouses sèches et des prairies naturelles, en
restaurant des bocages et en pilotant des sites Natura 2000. Ces actions sont le plus souvent
menées en partenariat avec d’autres acteurs territoriaux, notamment les gestionnaires
d’espaces naturels.
13. 13
5. Action de communication et de sensibilisation
En matière de communication, la filière élevage promeut les liens entre l’élevage, le maintien
des prairies et la biodiversité. Les études réalisées sur ces interactions devraient permettre de
faire reconnaître le rôle positif de l’élevage pour les paysages, la diversité floristique et la
biodiversité du sol.
La filière céréalière réalise des opérations de communication grand public, avec les visites
d’exploitations agricoles et les journées pour les écoles, et communique sur les espaces de
biodiversité au sein des exploitations céréalières.
D’autres opérations de communication plus spécifiques sont menées par les acteurs agricoles.
Le concours national des prairies fleuries, par exemple, organisé par le réseau des Chambres
d’agriculture, la fédération des parcs naturels régionaux et la fédération des parcs nationaux,
promeut les pratiques agricoles des éleveurs favorables à la diversité floristique des prairies.
14. 14
AGRICULTURE ET
BIODIVERSITE : QUELLES
PERSPECTIVES POUR DEMAIN ?
Pourquoi s’intéresser à la biodiversité ? La question ne se pose plus parmi les acteurs
agricoles et ruraux. La biodiversité fait désormais partie des enjeux économiques et
environnementaux identifiés sur chaque exploitation agricole. Progressivement les
agriculteurs prennent conscience que la biodiversité n’est plus seulement une contrainte
réglementaire mais également un outil de production. Que ce soit pour augmenter la
résilience des agro-systèmes aux aléas climatiques comme la sécheresse ou l’érosion des sols,
aux maladies ou aux ravageurs ou pour préserver le patrimoine naturel propre à leurs terres
agricoles, les agriculteurs souhaitent mieux connaitre, mieux comprendre et agir pour
maintenir, voire restaurer la biodiversité de leurs exploitations agricoles.
Les organisations agricoles et les autres acteurs ruraux ont pris conscience de ces attentes et
identifient trois enjeux principaux pour l’agriculture : valoriser le rôle de l’agriculture pour la
préservation de la biodiversité, utiliser les services écosystémiques pour optimiser la
production agricole et développer des solutions innovantes pour répondre aux attentes des
agriculteurs.
1. Valoriser le rôle de l’agriculture pour la préservation de la biodiversité
Les acteurs agricoles et ruraux affirment qu’il est indispensable de mieux connaître les
interactions entre l’agriculture et la biodiversité, et de valoriser le rôle de l’agriculture pour la
préservation de la faune, de la flore et des milieux. Les agro-systèmes contribuent, chacun
différemment, au maintien, voire à la restauration de la biodiversité selon les pratiques
agricoles mises en œuvre. Ainsi, l’élevage, par la gestion des pâturages, participe pleinement
au maintien de la biodiversité des prairies – faune et flore – et des paysages. Les filières
semences et plants concourent à la préservation et à la gestion de la diversité génétique et de
la biodiversité cultivée. Certaines cultures, plus spécifiques, comme le chanvre souhaitent
faire valoir les avantages environnementaux d’introduire ce type de production dans les
rotations des grandes cultures. La filière viticole promeut une viticulture durable favorisant la
réintroduction d’éléments fixes du paysage pour accueillir une plus grande biodiversité dans
les vignes.
Par l’acquisition de connaissances sur les liens entre agriculture et biodiversité et par sa
diffusion, les acteurs agricoles et ruraux souhaitent faire reconnaitre les services
environnementaux rendus par les exploitations agricoles, et partager le savoir-faire des
agriculteurs en matière de gestion de l’environnement et des milieux.
2. Utiliser les services écosystémiques pour optimiser la production agricole
L’agriculture, et plus particulièrement les acteurs agricoles, s’intéresse depuis de nombreuses
années aux services écosystémiques rendus par la nature : service de pollinisation, régulation
des ravageurs et des maladies, lutte contre l’érosion des sols…
15. 15
Ces différents services, une fois identifiés et analysés en termes d’impacts positifs ou
négatifs, pourront être intégrés dans les systèmes de production comme facteurs de
production à prendre en compte pour une agriculture durable et productive. En protégeant les
sols contre l’érosion, les agriculteurs améliorent la qualité de leurs sols, notamment par
l’accroissement en matière organique, et ainsi le rendement de leurs terres.
Certaines filières s’intéressent plus particulièrement aux services écosystémiques
indispensables à leurs productions. C’est le cas, par exemple, des filières fruits et légumes,
qui développent des outils de gestion des infrastructures agro-écologiques favorables aux
auxiliaires de culture pour optimiser la lutte contre les ravageurs et les maladies, et
indirectement, pour réduire l’utilisation des produits phytosanitaires sur leurs productions.
D’autres filières se préoccupent du service de pollinisation, comme les filières semences,
puisque la productivité dépend de ce service rendu par les pollinisateurs. Ils cherchent,
notamment, à évaluer la dépendance de ces productions à ce service écosystémique et à
développer des outils pour l’optimiser.
Pour la majorité des acteurs agricoles et ruraux, l’enjeu principal réside dans l’acquisition des
connaissances sur ces services écosystémiques, leur fonctionnement et les leviers d’actions
possibles (pratiques, aménagements à différentes échelles d’espace et de temps) pour les
optimiser de concert.
3. Développer la recherche et le développement entre les filières
Un des enjeux identifiés par les acteurs agricoles et ruraux est de développer la recherche en
matière de biodiversité et de services écosystémiques pour acquérir des connaissances
scientifiques sur les liens entre pratiques agricoles, milieux agricoles et écosystèmes. Ces
connaissances permettront ensuite de mener des actions de maintien ou de restauration, de
communiquer davantage sur les liens entre agriculture et biodiversité et de former les
agriculteurs à sa préservation sans nuire au potentiel de production de leurs exploitations.
La recherche peut également conduire à développer des solutions innovantes optimisant les
services écosystémiques ou de nouvelles techniques permettant de concilier productivité et
biodiversité sur une même parcelle. Certaines filières mènent d’ores et déjà différents
programmes de recherche sur la protection biologique pour limiter l’utilisation des ressources
non renouvelables.
19. 19
CNIEL – FNPL
Site Internet :
- http://infos.cniel.com
- http://www.fnpl.fr
Contacts
• CNIEL : Sophie BERTRAND
• FNPL : Claire LE GRAND
1. Votre organisme mène-t-il ou a-t-il mené une ou plusieurs action(s) sur le lien entre
agriculture et biodiversité ?
OUI NON
2. Si oui, lesquels ?
Projet de recherche
Communication
Action de sensibilisation Grand Public
Information sur la réglementation
Formation
Observatoire – Inventaire - Diagnostic
Projet de restauration ou de maintien de la
biodiversité
Accompagnement des agriculteurs sur
des projets individuels ou collectifs
Autre : _________________
_________________________
3. Sur quel(s) type(s) de biodiversité porte(nt) votre/ vos action(s) ?
Ressources génétiques
Infrastructures agro-écologiques
Biodiversité du sol
Assolement/ prairies
Auxiliaires de culture
Espèces nuisibles
Espèces protégées
Biodiversité domestique (races/ variétés)
Faune sauvage
Diversité floristique
Pollinisateur
Autre : _________________
4. Sur quel(s) type(s) de service écosystémique porte(nt) votre/vos action(s) ?
Alimentation humaine
Alimentation animale
Régulation climatique
Régulation de la qualité de l’eau
Pollinisation
Chasse - pêche
Paysage
Production de bois
Services récréatifs (tourisme, loisirs)
Autre : _________________
20. 20
5. Décrivez ce(s) projet(s) :
Participation à des travaux de recherche Indibio relatif à la biodiversité faunistique, floristique
et à venir du sol – quantification et détermination des indicateurs.
Ce projet mené par le Cniel, l’INRA et l’Idele depuis 2010, est basé sur des comptages de
faune et flore et d’enregistrements d’infrastructures agroécologiques et de pratiques, sur un
total de 36 fermes dans trois zones climatiques contrastées. Le traitement statistique de ces
données a permis de construire un indicateur de prédiction de la biodiversité pour chacune des
espèces, à partir des IAE présentes et des pratiques de l’éleveur, sur une exploitation laitière.
Sans comptage fastidieux de faune et de flore, un simple enregistrement des pratiques de
l’éleveur et des IAE présentes sur l’exploitation, permet ainsi de déduire une note biodiversité
de l’exploitation sur une échelle de 1 à 10. L’indicateur a été construit de manière transparente
et permet donc de remonter aux pratiques s’il y a besoin d’améliorer une note. La méthode
intervient à l’échelle de la parcelle pour évaluer la diversité des espèces peu mobiles (lombrics,
flore…). Elle intervient aussi à l’échelle du territoire pour évaluer la diversité des espèces
mobiles (oiseaux, bourdons…). Des données sur l’assolement du territoire et les IAE présentes
sont donc nécessaires pour expliquer une part de la biodiversité de l’exploitation.
Cet outil va maintenant être utilisé sur différents types de systèmes, dans différentes régions de
manière à produire des références et proposer des leviers d’action aux éleveurs pour améliorer
le niveau de biodiversité de leur exploitation.
Un travail complémentaire sur le sol va aussi
être mené car dans l’outil INDIBIO, la
biodiversité du sol est évaluée uniquement par
la présence de lombrics. Il n’existe pas
aujourd’hui d’indicateur de la diversité
biologique des sols. La suite du travail va donc
consister à construire un tel indicateur puis à
l’ajouter à l’outil. Grâce à cette méthode, la
filière laitière française va pouvoir mettre en
avant sa contribution positive au maintien de la
biodiversité au niveau national, sur la base de
données chiffrées et validées scientifiquement.
Cette méthode est la première au niveau
international qui prend à la fois en compte l’effet des pratiques de l’éleveur et l’effet du
paysage sur le niveau de biodiversité de l’exploitation agricole, tout en intégrant l’influence du
territoire environnant. De nombreuses méthodes existent à l’échelle de la parcelle ou bien à
l’échelle du territoire, analysant soit les pratiques, soit le paysage. Mais aucune méthode
n’avait jusqu’à présent réussi à globaliser toutes ces variables ensemble à l’échelle de
l’exploitation laitière. Or l’échelle de l’exploitation laitière est celle qui nous intéresse car c’est
bien l’éleveur qui peut mettre en place des actions sur son exploitation.
Les prairies : biodiversité et services éco-systémiques : Participation à la publication d’une
analyse bibliographique de la composition, l’organisation et le rôle de la biodiversité des
prairies permanentes en fonction de leur régime d’exploitation (Leslie Mauchamp et al,
CNRS, UMR 6249 Chrono environnement INRA
Participation au groupe de travail « services rendus par l’élevage » dans le cadre du GIS
élevage demain. Définition d’une liste des services rendus par l’élevage au niveau national,
définition des indicateurs correspondant à chaque service et première quantification à l’échelle
nationale.
6. Votre/vos action(s) est (sont)-elle (s) conduite(s) en partenariat avec d’autres acteurs?
CNIEL, Idele, INRA
21. 21
7. Quels financements votre organisme a-t-il pu trouver ?
Fonds privés (interprofession) et fonds publics (casdar)
8. Votre/vos action(s) a-t-elle (ont-elles) permis de recueillir des données ou des
connaissances sur le lien biodiversité – agriculture ? Si oui, lesquelles ?
L’outil INDIBIO permet pour la première fois d’évaluer de manière chiffrée la contribution
globale d’une exploitation laitière à la biodiversité. A partir du résultat obtenu, l’outil permet
de remonter aux pratiques, de proposer des leviers d’action pour développer la biodiversité à
l’échelle de l’exploitation.
9. Pour votre organisme, quelles seraient les priorités stratégiques sur ce dossier
biodiversité ?
o Créer des indicateurs de suivi simple à l’échelle de l’exploitation
o Communiquer positivement sur les actions des éleveurs.
CNIEL
22. 22
INTERBEV
Contact : Caroline Guinot (Interprofession Bétail et Viandes) c.guinot@interbev.asso.fr
Eric Chapelle (Fédération Nationale Bovine) : eric.chapelle@fnb.asso.fr
Site Internet : www.interbev.fr / www.la-viande.fr
1. Votre organisme mène-t-il ou a-t-il mené une ou plusieurs action(s) sur le lien entre
agriculture et biodiversité ?
OUI NON
2. Si oui, lesquels ?
Projet de recherche
Communication
Action de sensibilisation Grand Public
Information sur la réglementation
Formation
Observatoire – Inventaire - Diagnostic
Projet de restauration ou de maintien de la
biodiversité
Accompagnement des agriculteurs sur des
projets individuels ou collectifs (à terme)
Autre : _________________
_________________________
3. OBJET - Sur quel(s) type(s) de biodiversité porte(nt) votre/ vos action(s) ?
Biodiversité génétique
Diversité des paysages
Biodiversité du sol (à terme)
Diversité des insectes
Biodiversité domestique (races/ variétés)
Diversité faunistique
Diversité floristique
Autre : _________________
4. FONCTIONS - Sur quel(s) type(s) de service écosystémique porte(nt) votre/vos action(s)
?
Alimentation humaine
Alimentation animale
Régulation climatique
Régulation de la qualité de l’eau
Pollinisation
Chasse - pêche
Paysage
Production de bois
Services récréatifs (tourisme, loisirs)
Autre : _________________
5. ACTIONS - Décrivez ce(s) projet(s) :
Financement ou cofinancement auprès de l’Institut de l’élevage d’études portant sur la
quantification de la biodiversité liée à l’élevage au travers des infrastructures
agroécologiques et des pratiques : projet Indibio multipartenaires, quantification de la
contribution de l’élevage ovin viande au maintien de la biodiversité ordinaire et services
écosystémiques rendus
Participation au GIS Elevage Demain sur les services rendus par l’élevage.
Participation au travers de l’Office International des Viandes au Partenariat pour
l'évaluation et la performance environnementales de l'élevage (LEAP) de la FAO qui vise
23. 23
notamment à élaborer une méthode d’évaluation de la biodiversité en productions
animales.
Diffusion d’un outil de sensibilisation à destination des publics enseignants et animateurs
nature : un CD d’écoute de la biodiversité en élevage accompagné de matériaux
pédagogiques (posters, livrets, diaporama).
6. Votre/vos action(s) est (sont)-elle (s) conduite(s) en partenariat avec d’autres acteurs?
Idele, Cniel, Inra
7. Quels financements votre organisme a-t-il pu trouver ?
Fonds propres : Interbev
En lien avec financements Casdar obtenus par l’Idele.
8. Votre/vos action(s) a-t-elle (ont-elles) permis de recueillir des références ou des
connaissances sur le lien biodiversité – agriculture ? Si oui, lesquelles ?
Le niveau global de biodiversité d’un élevage peut être évalué sur la base d’une
quantification et d’une caractérisation des éléments agroécologiques (prairies, haies,
mares, murets…) en lien avec l’intensité des pratiques agricoles.
La diversité des surfaces cultivées (céréales, protéagineux, oléagineux…), associée à la
répartition spatiale des éléments agroécologiques conduisent à une hétérogénéité
paysagère qui maintient de nombreuses espèces floristiques et faunistiques.
Les infrastructures agroécologiques jouent un rôle de zone tampon ou refuge lors de
perturbations ponctuelles des milieux voisins (résilience du milieu).
La biodiversité est reliée à un ensemble de services : intrants (stabilité structurale des
sols, maintien de la fertilité), production (lait, viandes, herbe…), externalités positives
pour la société : prévention des incendies, qualité de l’eau, des sols, stockage de carbone.
9. Pour votre organisme, quelles seraient les priorités stratégiques sur ce dossier
biodiversité ?
Reconnaissance et quantification de l’existant (aller au-delà du principe
d’additionnalité pour valoriser les pratiques existantes)
Reconnaissance politique et médiatiques des impacts positifs du travail des éleveurs
sur la biodiversité et l’ensemble des services rendus par l’élevage sur les territoires.
Publications :
3R 2013 – Evaluer les services rendus par l’élevage dans les territoires : une première quantification sur le
cas français. RYSCHAWY J., DISENHAUS C., BERTRAND S., ALLAIRE G., AUBERT C., AZNAR O.,
GUINOT C., JOSIEN E., LASSEUR J., PERROT C., PLANTUREUX S., TCHAKERIAN E. et TICHIT, M.
CD : la vache, le mouton et le grillon -. A l’écoute de la
biodiversité des pâturages (CIV – Centre d’Information des
Viandes).
24. 24
ITAVIITAVIITAVIITAVI
Site Internet : http://www.itavi.asso.fr/ Contact : Alicia Charpiot, Sophie Lubac.
1. Votre organisme mène-t-il ou a-t-il mené une ou plusieurs action(s) sur le lien entre
agriculture et biodiversité ?
OUI NON
2. Si oui, lesquels ?
Projet de recherche
Communication
Action de sensibilisation Grand Public
Information sur la réglementation
Formation
Observatoire – Inventaire - Diagnostic
Projet de restauration ou de maintien de
la biodiversité
Accompagnement des agriculteurs sur des
projets individuels ou collectifs
Autre :
3. OBJET - Sur quel(s) type(s) de biodiversité porte(nt) votre/ vos action(s) ?
Biodiversité génétique
Diversité des paysages
Biodiversité du sol (à terme)
Diversité des insectes
Biodiversité domestique (races/ variétés)
Diversité faunistique
Diversité floristique
Autre : _________________
Synthèse :
Les actions portant sur la biodiversité sont menées dans le cadre de 2 projets distincts :
Projet 1 : Actions du Casdar Parcours de Volailles et du PEP-Région Rhône-Alpes :
Etude des possibilités techniques pour favoriser la biodiversité faunistique (dont les insectes) et
floristique sur les parcours de volailles.
Evaluation théorique d’indicateurs de biodiversité appliqués à des parcours de volailles.
Projet 2 : Actions du Casdar Biodiva et du PEP Région Rhône-Alpes :
Accompagner le maintien des races avicoles à petits effectifs et mise en évidence de leurs
spécificités génétiques.
(Partenaires de ce projet : SYSAAF, INRA (Jouy en Josas), Centre de Sélection de Béchanne,
ITAVI)
Les informations fournies dans la suite de cette fiche ne concernent que le projet 1 cité ci-dessus.
25. 25
4. FONCTIONS - Sur quel(s) type(s) de service écosystémique porte(nt) votre/vos
action(s) ?
Alimentation humaine
Alimentation animale
Régulation climatique
Régulation de la qualité de l’eau
Pollinisation
Chasse - pêche
Paysage
Production de bois
Services récréatifs (tourisme, loisirs)
Autre : _________________
Synthèse :
Les parcours de volailles sont des éléments importants des modes d’élevage Label Rouge et
Biologique (ou autre) qui peuvent apporter des intérêts forts pour l’environnement. Le type
d’aménagements, de plantations réalisés pourront améliorer la répartition des volailles sur le
parcours, participer à l’insertion paysagère des élevages, produire du bois (agroforesterie),
participer à la présence de biodiversité à l’échelle de l’atelier avicole, que ce soit par exemple,
par les essences végétales présentes dans les parcs, ou en favorisant certains pollinisateurs.
5. ACTIONS - Décrivez ce(s) projet(s)
Le projet CASDAR porte plus largement sur l’ « Evaluation
environnementale et l’optimisation de la conduite des
aménagements de parcours de volaille de chair Label Rouge et
Biologiques. »
Une partie du projet est consacrée à la biodiversité. Il s’agit de
montrer l’intérêt que les zones des parcours peuvent apporter à la
biodiversité, selon 3 angles de travail.
1/ Sur la base d’enquêtes réalisées sur des parcours de volailles,
différents indicateurs de biodiversité sont calculés à l’échelle du
parcours (et non de l’exploitation agricole). Cela devrait
permettre de voir ce que peuvent apporter les parcours enquêtés
en fonction de leurs aménagements vis-à-vis de ces indicateurs de biodiversité.
2/ Une synthèse, d’après la bibliographie et le retour d’expériences, a été réalisée en croisant les
contraintes et les nécessités des productions de volailles sur parcours avec les aménagements et
pratiques favorables à la biodiversité (d’après les travaux réalisés dans d’autres filières
agricoles). Cela a abouti à la rédaction de fiches présentant des aménagements et pratiques
théoriquement compatibles avec la production de volailles, favorisant la biodiversité faunistique
et floristique.
3/Différents partenaires engagés dans le projet vont tester l’application des protocoles de
l’Observatoire Agricole de la Biodiversité sur des parcours de volailles. Cette méthode de
démonstration est appliquée à titre exploratoire. Les résultats des observations conduites
devraient nous permettre d’adapter ces protocoles aux spécificités des parcours de volailles.
6. Votre/vos action(s) est (sont)-elle (s) conduite(s) en partenariat avec d’autres acteurs?
Oui.
Les partenaires du projet CASDAR Parcours de Volailles sont :
o Chambre d’Agriculture de la Sarthe
o ITAVI
o INRA de Nouzilly
o Mission Bocage
ITAVI
26. 26
o INRA Poitou Charente (du Magneraud)
o Arbre et Paysage 32 (AP32)
o ITAB
o Agroof développement
o Association Française des Arbres et
Haies Champêtres(AFAHC)
o Chambre d’agriculture de la Drôme
o Lycées agricoles :
o Lycée Nature de la Roche sur Yon
(Vendée)
o Lycée de Bressuire (Deux-Sèvres)
o Lycée d’Obernai (Bas-Rhin)
o Lycée du Bourbonnais (Allier)
L’ACTA nous aide via son expérience à avancer sur ce sujet.
L’ITSAP nous a également apporté son appui autour des pollinisateurs.
7. Quels financements votre organisme a-t-il pu trouver ?
AAP CASDAR Partenariat
Région Rhône-Alpes via le PEP Aviculture
8. Votre/vos action(s) a-t-elle (ont-elles) permis de recueillir des références ou des
connaissances sur le lien biodiversité – agriculture ? Si oui, lesquelles ?
Le projet est en cours, les résultats finaux permettront de répondre à cette question.
ITAVI
27. 27
FEDERAFEDERAFEDERAFEDERATIONTIONTIONTION
NATIONALE DU CHEVALNATIONALE DU CHEVALNATIONALE DU CHEVALNATIONALE DU CHEVAL
Site Internet : www.fnc.fnsea.fr Contact : fncheval@fnsea.fr
1. Votre organisme mène-t-il ou a-t-il mené une ou plusieurs action(s) sur le lien entre
agriculture et biodiversité ?
OUI NON
2. Si oui, lesquels ?
Projet de recherche
Communication
Action de sensibilisation Grand Public
Information sur la réglementation
Formation
Observatoire – Inventaire - Diagnostic
Projet de restauration ou de maintien de la
biodiversité
Accompagnement des agriculteurs sur des
projets individuels ou collectifs
Autre : _________________
_________________________
3. OBJET - Sur quel(s) type(s) de biodiversité porte(nt) votre/ vos action(s) ?
Biodiversité génétique
Diversité des paysages
Biodiversité du sol (à terme)
Diversité des insectes
Biodiversité domestique (races/ variétés)
Diversité faunistique
Diversité floristique
Autre : _________________
4. FONCTIONS - Sur quel(s) type(s) de service écosystémique porte(nt) votre/vos
action(s) ?
Alimentation humaine
Alimentation animale
Régulation climatique
Régulation de la qualité de l’eau
Pollinisation
Chasse - pêche
Paysage
Production de bois
Services récréatifs (tourisme, loisirs)
Autre : _________________
28. 28
5. ACTIONS - Décrivez ce(s) projet(s) :
• Sensibiliser des élus sur l’utilité du cheval pour concilier performance écologique et
économique dans les territoires.
• Valoriser du rôle du cheval dans les territoires et inciter les collectivités à utiliser les équidés
pour des services d’intérêt général (transport, débardage, surveillance…)
• Evaluer l’impact réel des équidés dans le
développement durable (biodiversité, entretien,
pastoralisme, complémentarité avec les autres
productions…)
• Accompagner les projets de méthanisation,
compostage et photovoltaïque.
• Inciter à la recherche vers des méthodes alternatives
permettant de réduire les intrants et d’améliorer le
bien-être animal
• Expérimenter des démarches de progrès en terme
d’agriculture durable.
• Aider à maintenir les races menacées dans tous les
territoires (recensement, caractérisation et
valorisation).
• Préserver le patrimoine génétique.
• Démonstration de l’utilité du cheval dans le travail en
zones difficiles (labour, entretien..).
• Diffuser un outil pédagogique à destination des
enseignants et des enfants.
6. Votre/vos action(s) est (sont)-elle (s) conduite(s) en partenariat avec d’autres acteurs?
Oui
7. Quels financements votre organisme a-t-il pu trouver ?
Partenariats privés – Fonds Propres
8. Votre/vos action(s) a-t-elle (ont-elles) permis de recueillir des références ou des
connaissances sur le lien biodiversité – agriculture ? Si oui, lesquelles ?
Les premières références technico-économiques établies avec l’Idele et l’APCA permettent
d’établir les marges de manœuvre et les actions à mener pour améliorer les pratiques.
9. Pour votre organisme, quelles seraient les priorités stratégiques sur ce dossier
biodiversité ?
Mesure de l’impact réel des équidés et reconnaissance de l’utilité des équidés dans la gestion de
la biodiversité.
Communiquer sur les actions menées et former les éleveurs à l’agronomie.
FNC
29. 29
Livre Officiel des Origines Félines
Site Internet : www.loof.asso.fr Contact : Catherine Bastide (directrice)
1. Votre organisme mène-t-il ou a-t-il mené une ou plusieurs action(s) sur le lien entre
agriculture et biodiversité ?
OUI NON
2. Si oui, lesquels ?
Projet de recherche
Communication
Action de sensibilisation Grand Public
Information sur la réglementation
Formation
Observatoire – Inventaire - Diagnostic
Projet de restauration ou de maintien de
la biodiversité
Accompagnement des agriculteurs sur des
projets individuels ou collectifs
Autre : _________________
_________________________
3. OBJET - Sur quel(s) type(s) de biodiversité porte(nt) votre/ vos action(s) ?
Biodiversité génétique
Diversité des paysages
Biodiversité du sol (à terme)
Diversité des insectes
Biodiversité domestique (races/ variétés)
Diversité faunistique
Diversité floristique
Autre : _________________
Synthèse :
Gestion de races félines (mise en place de schémas de sélection par race dont 3 Françaises -
Sacré de Birmanie, Chartreux et Sphynx -, sensibilisation des éleveurs, information du grand
public) Politique de conservation et de promotion des races à petits effectifs.
4. FONCTIONS - Sur quel(s) type(s) de service écosystémique porte(nt) votre/vos action(s)
?
Alimentation humaine
Alimentation animale
Régulation climatique
Régulation de la qualité de l’eau
Pollinisation
Chasse - pêche
Paysage
Production de bois
Services récréatifs (tourisme, loisirs)
Autre :
30. 30
Synthèse :
Utilisation de la mutualisation pour aider la gestion des races à petits effectifs. Seules 9 races de
chats ont plus de 1000 naissances/an en France, sur un total de près de 70 races et variétés.
5. ACTIONS - Décrivez ce(s) projet(s) :
Recherche sur la myopathie du Sphynx et du Devon,
programme de réintroduction de chats domestiques dans
certaines races pour redonner de la variabilité génétique,
promotion des petites races qui représentent des niches de
biodiversité.
Présence dans de nombreuses manifestations dédiées ou non
(SIA par exemple), pour promouvoir les races félines et leur
diversité.
6. Votre/vos action(s) est (sont)-elle (s) conduite(s) en partenariat avec d’autres acteurs?
Le programme Sphynx est conduit en partenariat avec l’ENVA et l’INRA.
Le LOOF est membre du CPE-CRB-Anim et de Races de France.
7. Quels financements votre organisme a-t-il pu trouver ?
Le LOOF est autofinancé, il ne reçoit pas de subvention.
8. Pour votre organisme, quelles seraient les priorités stratégiques sur ce dossier
biodiversité ?
Recherche sur les maladies génétiques, gestion et promotion des races à petits effectifs.
Publications :
Fiches de races (plus de 30 000 distribuées chaque années), divers documents d’information à
destination du grand public, référentiel de formation à destination des futurs éleveurs dans le
cadre du Certificat d’Etudes Techniques Animal de Compagnie option chat, site Internet,
application Smartphone etc…
Christophe Hermeline
Christophe Hermeline
31. 31
Races de France
UNCEIA - IDELE
Site Internet Contact
http://www.racesdefrance.fr/ Stéphane PATIN (stephane.patin@racesdefrance.fr)
http://www.unceia.fr/ Stéphane DEVILLERS (stephane.devillers@unceia.fr)
http://idele.fr/ Coralie DANCHIN (coralie.danchin@idele.fr)
et Vincent MANNEVILLE
« La biodiversité, par et pour les éleveurs, impliquant l’ensemble de la sphère d’influence
(parties prenantes) »
1. Votre organisme mène-t-il ou a-t-il mené une ou plusieurs action(s) sur le lien entre
agriculture et biodiversité ?
OUI NON
2. Si oui, lesquels ?
Projet de recherche
Communication
Action de sensibilisation Grand Public
Information sur la réglementation
Formation
Observatoire – Inventaire - Diagnostic
Projet de restauration ou de maintien de
la biodiversité
Accompagnement des agriculteurs sur des
projets individuels ou collectifs
Autre : veille juridique (ex : APA)
3. Sur quel(s) type(s) de biodiversité porte(nt) votre/ vos action(s) ?
Biodiversité génétique
Diversité des paysages
Biodiversité du sol (à terme)
Diversité des insectes
Biodiversité domestique (races/ variétés)
Diversité faunistique
Diversité floristique
Autre : _________________
4. Sur quel(s) type(s) de service écosystémique porte(nt) votre/vos action(s) ?
Alimentation humaine
Alimentation animale
Régulation climatique
Régulation de la qualité de l’eau
Pollinisation
Chasse - pêche
Paysage
Production de bois
Services récréatifs (tourisme, loisirs)
Autre : _________________
32. 32
5. Décrivez ce(s) projet(s) :
S’agissant du maintien de la biodiversité in situ (sur le territoire) :
• Mise en œuvre de programmes de conservation (races à petits effectifs)
• Développement d’outils innovants de gestion de la variabilité génétique (toutes races :
logiciel de plan d’accouplement : Activia, Genelis, PAM, Selectis…)
• Mise en œuvre du Service universel de distribution et de mise en place de la semence
des ruminants en monte publique (art L 653.5 du CRPM), afin de garantir sur
l’ensemble du pays (1) la diversité génétique et (2) l’accès au progrès génétique quels
que soient le lieu géographique d’implantation des éleveurs, le mode d’exploitation et
le type d’élevage.
S’agissant du maintien de la biodiversité ex situ : cryobanques (dont cryoaqua),
s’appuyant sur la contribution des entreprises de sélection et de mise en place
Recherche & Développement :
• CRB Anim : fédérer et améliorer les Centres de Ressources Biologiques (CRB) qui
stockent du matériel reproductif et génomique pour les espèces d’élevage françaises
• VARUME : observatoire de la variabilité génétique des ruminants et des équidés
• RGScope (Ecoscope) : portail national des bases de données génétiques, renforçant
leur visibilité et facilitant l’accès aux données ainsi que leur valorisation
• VARAPE : identifier les facteurs de réussite ou les obstacles à surmonter pour la
valorisation des races à petits effectifs, en particulier lors de la création de filières
courtes collectives
• INDIBIO : identification et validation d’indicateurs pertinents relatifs aux pratiques
agronomiques et aux infrastructures permettant d’évaluer la biodiversité dans les
systèmes d’exploitation d’élevage et de polyculture-élevage
• Diversité des Prairies permanentes ; Typologie des prairies permanentes et analyse des
services écologiques produits.
Communication :
• Publications diverses
• Salons (Salon International de l’Agriculture, Salon du Cheval, Sommet de l’Élevage,
Space, TechOvins, Festival de la Brebis…)
6. Votre/vos action(s) est (sont)-elle (s) conduite(s) en partenariat avec d’autres
acteurs?
France : œuvre collective impliquant les partenaires majeurs suivants :
Instituts de Recherche (INRA), autres Instituts techniques (IFCE), Universités (Lorraine,
Rennes1)
FRB (Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité), MNHN (Muséum National
d'Histoire Naturelle), FNE (France Nature Environnement)
Conservatoires régionaux (CRRG, CRAPAL…)
33. 33
Europe :
EFAB (forum européen représentant la reproduction des animaux d'élevage, les
organisations de sélection (à la fois l'industrie et les coopératives agricoles) et les sociétés
liées)
ERFP (European Regional Focal Point de la FAO)
7. Quels financements votre organisme a-t-il pu trouver ?
Fonds Publics :
Ministère chargé de l’Agriculture : Service Universel de distribution et de mise en place
de la semence des ruminants en monte publique
CASDAR : Organismes de Sélection, Institut de l’Elevage
Collectivités locales
Fonds privés : opérateurs impliqués : mutualisation raciale voire interespèces
8. Votre/vos action(s) a-t-elle (ont-elles) permis de recueillir des données ou des
connaissances sur le lien biodiversité – agriculture ? Si oui, lesquelles ?
« Intra agriculture »
Diversité génétique (raciale) : recenser, caractériser, gérer, valoriser les 43 races bovines,
57 races ovines, 13 races caprines, 7 races porcines, 7 races asines, 9 races équines, et
presque 400 races canines et félines…
Suivi et gestion de la variabilité génétique (intraraciale)
Biodiversité sauvage – agriculture / Service écosystémique de l’agriculture :
Paysages, prairies : connaissances de la diversité des prairies permanentes
Programme INDIBIO : mise en relation des effets des pratiques agricoles sur l’abondance et
la richesse spécifique des espèces faunistiques et floristiques dénombrées ; analyse des effets
des infrastructures agro-écologiques pour qualifier les interactions sur ces mêmes espèces.
Vers un prototype d’indicateurs prédictifs des effets sur la biodiversité ordinaire
(abondance et richesse spécifique) des pratiques agricoles.
9. Pour votre organisme, quelles seraient les priorités stratégiques sur ce dossier
biodiversité ?
« Intra agriculture »
Conserver une biodiversité par et pour les éleveurs impliquant l’ensemble de la sphère
d’influence (« parties prenantes » au sens Responsabilité Sociétale des Entreprises).
Poursuivre l’effort sur la variabilité génétique, avec entre autres les outils de la
génomique.
Maintenir et développer la richesse exceptionnelle que représente notre patrimoine
génétique.
Préserver, voire renforcer, dans certains territoires défavorisés, le processus vertueux de
création de valeurs ajoutées sociétales : une race, des hommes, des produits, un territoire,
un geyser d’emploi rural direct et induit.
Investir dans l’innovation au service de la biodiversité.
34. 34
Biodiversité sauvage – agriculture / Service éco-systémique de l’agriculture :
Il faut parler de biodiversité ordinaire en systèmes d’élevage d’herbivores pour atténuer les
effets négatifs de l’activité d’élevage sur le réchauffement climatique. Si effectivement les
modèles actuels d’estimation des GES donnent une image négative des activités de
productions de lait et viande, il est important de souligner les effets positifs joués par
l’élevage sur la typicité paysagère du territoire français. Cette typicité paysagère induite par
les infrastructures agro-écologiques limite la fragmentation des territoires et reste donc une
zone d’accueil essentielle pour de nombreuses espèces.
L’élevage de ruminants est une activité basée sur la valorisation des prairies et caractérisée
par une diversité de productions. En tant que gestionnaire de surfaces, l’élevage bovin a ainsi
des effets positifs forts à mettre en avant grâce au maintien des espaces ouverts, à l’entretien
de la diversité des paysages et la préservation des éléments agro écologiques (des habitats et
donc des écosystèmes). La stratégie de l’Institut de l’Elevage consiste donc à formaliser des
méthodes d’appréciation de la biodiversité et à faire de la biodiversité un des indicateurs
environnementaux pour l’évaluation des systèmes. Enfin, l’objectif est de promouvoir les
modes de production favorables au maintien de cette biodiversité à l’échelle de la parcelle, de
l’exploitation et du territoire.
35. 35
SOCIETE CENTRALE
CANINE
Site Internet : www.scc.asso.fr Contact : André VARLET
1. Votre organisme mène-t-il ou a-t-il mené une ou plusieurs action(s) sur le lien entre
agriculture et biodiversité ?
OUI NON
2. Si oui, lesquels ?
Projet de recherche
Communication
Action de sensibilisation Grand Public
Information sur la réglementation
Formation
Observatoire – Inventaire - Diagnostic
Projet de restauration ou de maintien de la
biodiversité
Accompagnement des agriculteurs sur des
projets individuels ou collectifs
Autre : _________________
_________________________
3. OBJET - Sur quel(s) type(s) de biodiversité porte(nt) votre/ vos action(s) ?
Biodiversité génétique
Diversité des paysages
Biodiversité du sol (à terme)
Diversité des insectes
Biodiversité domestique (races/ variétés)
Diversité faunistique
Diversité floristique
Autre : _________________
Synthèse :
Communication sur la gestion de 335 races canines dont 54 races françaises
4. FONCTIONS - Sur quel(s) type(s) de service écosystémique porte(nt) votre/vos
action(s) ?
Alimentation humaine
Alimentation animale
Régulation climatique
Régulation de la qualité de l’eau
Pollinisation
Chasse - pêche
Paysage
Production de bois
Services récréatifs (tourisme, loisirs)
Autre : _________________
36. 36
Synthèse :
Réalisation de documentaires sur l’utilisation éthique du chien de chasse. Présentation des
races canines vulnérables, salons grand public (salons chiens/chats) et salons agricoles
5. ACTIONS - Décrivez ce(s) projet(s) :
Réalisation de documentaires avec Interprochasse et la Fédération Nationale des Chasseurs –
Formation technique à la diversification des éleveurs vers l’élevage des chiens de race
6. Votre/vos action(s) est (sont)-elle (s) conduite(s) en partenariat avec d’autres acteurs?
Documentaires (films.web) avec Interprochasse et la Fédération Nationale des Chasseurs –
Formation technique avec ACTA, RACES DE France, FNSEA, APCA
7. Quels financements votre organisme a-t-il pu trouver ?
Financement en interne et avec les organismes associés
8. Pour votre organisme, quelles seraient les priorités stratégiques sur ce dossier
biodiversité ?
Sauvegarde et promotion des races françaises vulnérables
Publications :
Revue de la cynophilie 6 numéros/an – 32000 exemplaires envoyés aux éleveurs et
vétérinaires praticiens
38. 38
ARVALIS
Institut du végétal
Site Internet : http://www.arvalisinstitutduvegetal.fr
Contact : Véronique Tosser –v.tosser@arvalisinstitutduvegetal.fr
1. Votre organisme mène-t-il ou a-t-il mené une ou plusieurs action(s) sur le lien entre
agriculture et biodiversité ?
OUI NON
2. Si oui, lesquels ?
Projet de recherche
Communication
Action de sensibilisation Grand Public
Information sur la réglementation
Formation
Observatoire – Inventaire - Diagnostic
Projet de restauration ou de maintien de la
biodiversité
Accompagnement des agriculteurs sur
des projets individuels ou collectifs
Autre :
_________________________
3. OBJET - Sur quel(s) type(s) de biodiversité porte(nt) votre/ vos action(s) ?
Biodiversité génétique
Diversité des paysages
Biodiversité du sol
Diversité des insectes
Biodiversité domestique (races/ variétés)
Diversité faunistique
Diversité floristique
Autre : _________________
Synthèse :
Infrastructures agro-écologiques : construction d’un indicateur de biodiversité à partir de la
quantification des IAE
Auxiliaires de culture : dans quelle mesure peuvent-ils contribuer à la lutte biologique pour
permettre la réduction de la consommation de produits phytosanitaires ?
Pollinisateurs : comment concilier durabilité de l’agriculture et des abeilles ?
Faune sauvage : Diagnostic sur quelques stations ARVALIS en cours
4. FONCTIONS - Sur quel(s) type(s) de service écosystémique porte(nt) votre/vos
action(s) ?
Alimentation humaine
Alimentation animale
Régulation climatique
Régulation de la qualité de l’eau
Pollinisation
Chasse - pêche
Paysage
Production de bois
Services récréatifs (tourisme, loisirs)
Autre : _________________
39. 39
Synthèse :
Dans le cadre de la politique de réduction de la consommation des produits phytosanitaires,
ARVALIS cherche à déterminer dans quelle mesure les auxiliaires des cultures peuvent
contribuer à la lutte biologique.
Les Infrastructures Agro-Ecologiques (IAE) sont des éléments du paysage ayant un effet
bénéfique sur la biodiversité. ARVALIS travaille sur la quantification de ces IAE, pour
pouvoir construire un indicateur de biodiversité. Il existe de plus une volonté d’inclure le
paysage (parcellaire…) dans les projets futurs d’analyse de la biodiversité. Des diagnostics
sur la faune sauvage présente sur certaines stations ARVALIS sont également en cours.
Enfin, le travail sur les abeilles domestiques vise à étudier comment concilier la durabilité de
l’agriculture et celle des abeilles.
5. ACTIONS - Décrivez ce(s) projet(s) :
Biodiversité « fonctionnelle »
Suivi de la biodiversité fonctionnelle (faune épigée en particulier) sur les parcelles
agricoles et leurs aménagements 1997–2007.
Membre du Comité de pilotage CASDAR « Agroforesterie » 2009–2011.
Chef de file du projet CASDAR « Les entomophages en grandes cultures : diversité,
service rendu et potentialités des habitats 2009–2011.
Partenaire du projet CASDAR AUXIMORE 2012–2014 : Optimisation du contrôle
biologique des bioagresseurs en système de grandes cultures (connaissances, outils de
suivi et de conseils à destination des agriculteurs) : évaluation de la faune auxiliaire par
des outils de suivi simplifiés et proposition de protocoles pour l’évaluation des systèmes
de cultures et des pratiques qui les caractérisent.
Projets sur plateforme ARVALIS à venir sur les interactions entre paysage et biodiversité
fonctionnelle.
Biodiversité « ordinaire »
Partenaire du projet CASDAR IBIS “intégrer la biodiversité dans les systèmes de
cultures” 2008–2010.
Membre du comité d’orientation scientifique de la Fondation pour la Recherche en
Biodiversité (FRB) 2009–2011
Projet Interne d’évaluation de la biodiversité entomologique des parcelles agricoles,
particulièrement des hyménoptères et lépidoptères (pollinisateurs) mais également des
autres taxons.
Création d’indicateur pour l’affichage environnemental 2011–2012
Les systèmes d’information géographique appliqués à la biodiversité 2013–2015
Evaluation des effets des pratiques culturales (rotation, travail du sol) sur les
communautés microbiennes : caractérisation de l’abondance et de la biodiversité.
Abeilles domestiques
Partenaire de l’action de renforcement des actions en faveur de l'apiculture. 2009–2010 :
Evaluation de l’influence des bandes fleuries sur le butinage des abeilles.
Partenaire du projet CASDAR « POLLINOV » : Conception et évaluation de systèmes
de cultures innovants conciliant enjeux de durabilité des abeilles et durabilité de
l’agriculture 2010–2012.
40. 40
Partenaire du projet CASDAR Interapi 2012–2014 : Influence de CIPAN produisant du
nectar et du pollen en zone de grandes cultures sur la dynamique de colonies d’abeilles
domestiques hivernantes.
Transversal
Membre du RMT « Biodiversité et agriculture » (dépôt : septembre 2013)
6. Votre/vos action(s) est (sont)-elle (s) conduite(s) en partenariat avec d’autres acteurs?
Dans le cadre des différents projets, un partenariat large a pu être constitué :
• Instituts techniques
• Chambres d’agriculture (CRA Picardie, CRA Centre)
• Organismes de recherche : INRA SAD-Paysage, UMR INRA/Agrocampus Rennes 1099
[BiO3P], UMR Nancy-Université-INRA Agronomie et Environnement Nancy-Colmar,
UMR Avignon, INRA MSE Dijon
• Associations : Fédérations de chasse (nationale et départementales)
• Organismes publics : ONCFS, Muséum National d’Histoire Naturelle
• Lycées agricoles
• Bureaux d’études et associations entomologiques : Laboration d’éco-entomologie,
Syrphys, Flor’insectes, Société pour le Muséum d’Orléans et les sciences
7. Quels financements votre organisme a-t-il pu trouver ?
Fonds propres et appel à projet CASDAR
8. Votre/vos action(s) a-t-elle (ont-elles) permis de recueillir des références ou des
connaissances sur le lien biodiversité – agriculture ? Si oui, lesquelles ?
Suivant les projets :
• Suivis des dynamiques de différents taxons à plusieurs échelles (parcellaire/paysagère) :
abondance, richesse spécifique…
• Dans ces mêmes parcelles/paysages où les taxons sont suivis : suivi des pratiques
agricoles
• Evaluation du service rendu
• Relevés de la topographie
9. Pour votre organisme, quelles seraient les priorités stratégiques sur ce dossier
biodiversité ?
Cohérence des approches méthodologiques
Publications :
• Nombreux articles (Perspectives agricoles, l’Entomologiste, Yvoir, etc.)
• + Formation sur l’écologie et l’identification des Carabidae au catalogue de formation
ARVALIS
• + Posters de communication
41. 41
CETIOM
Site Internet : www.cetiom.fr Contact : flenet@cetiom.fr
1. Votre organisme mène-t-il ou a-t-il mené une ou plusieurs action(s) sur le lien entre
agriculture et biodiversité ?
OUI NON
2. Si oui, lesquels ?
Projet de recherche
Communication
Action de sensibilisation Grand Public
Information sur la réglementation
Formation
Observatoire – Inventaire - Diagnostic
Projet de restauration ou de maintien de la
biodiversité
Accompagnement des agriculteurs sur des
projets individuels ou collectifs
Autre : _________________
_________________________
3. OBJET - Sur quel(s) type(s) de biodiversité porte(nt) votre/ vos action(s) ?
Biodiversité génétique
Diversité des paysages
Biodiversité du sol (à terme)
Diversité des insectes
Biodiversité domestique (races/ variétés)
Diversité faunistique
Diversité floristique
Autre : _________________
Synthèse :
Les actions du CETIOM portent sur les abeilles, la biodiversité microbienne des sols, les
oiseaux et la biodiversité cultivée. Elles ont pour finalité de concevoir des indicateurs de
biodiversité qui dépendent des pratiques dans les milieux agricoles et qui sont corrélés avec
des services rendus aux cultures. Ces indicateurs seront utilisés pour diagnostiquer les
pratiques des agriculteurs et mettre en place des plans d’amélioration.
4. FONCTIONS - Sur quel(s) type(s) de service écosystémique porte(nt) votre/vos
action(s) ?
Alimentation humaine
Alimentation animale
Régulation climatique
Régulation de la qualité de l’eau
Pollinisation
Chasse - pêche
Paysage
Production de bois
Services récréatifs (tourisme, loisirs)
Autre : régulation du cycle N, régulation
des bioagresseurs, services patrimoniaux
Synthèse :
Actions sur les abeilles : pollinisation
Actions sur la biodiversité microbienne des sols : régulation des cycles C et N
Actions sur les oiseaux : services patrimoniaux
Actions sur la biodiversité cultivée : régulation des cycles C et N, régulation bioagresseurs
42. 42
5. ACTIONS - Décrivez ce(s) projet(s) :
Projet abeille : étudier l’effet des variétés de colza et de tournesol, et l’effet des pratiques
culturales, sur la fréquentation des fleurs, la qualité du nectar et les traits de vie des abeilles.
Projet biodiversité microbienne des sols : évaluer la faisabilité de mise en œuvre des
différents indicateurs disponibles, et les informations fournies en termes de régulation des
cycles C et N, puis sélectionner les plus
pertinents pour élaborer un tableau de
bord de suivi de la biodiversité
microbienne des sols.
Projet biodiversité aviaire : étudier
l’effet de la présence du colza dans le
paysage sur la biodiversité aviaire.
Projet biodiversité cultivée : diversifier
les cultures de rente, modifier leur ordre
dans la rotation et introduire des plantes
de service, en association avec les
cultures de rente ou dans l’interculture,
dans le but d’obtenir des services de
régulation des bioagresseurs et de
régulation du cycle C et N
6. Votre/vos action(s) est (sont)-elle (s) conduite(s) en partenariat avec d’autres acteurs?
Oui, nombreux partenaires : INRA, CNRS, ESITPA, ACTA, ITSAP, ARVALIS et Museum
National d’Histoire Naturelle.
7. Quels financements votre organisme a-t-il pu trouver ?
Financement ONEMA sur la biodiversité cultivée.
Dépôt d’une manifestation d’intérêt au CASDAR sur la biodiversité microbienne des sols.
8. Votre/vos action(s) a-t-elle (ont-elles) permis de recueillir des références ou des
connaissances sur le lien biodiversité – agriculture ? Si oui, lesquelles ?
Les études sont encore en cours, mais il y a déjà des résultats partiels qui restent à valider :
• Effet des variétés de tournesol sur la fréquentation des abeilles
• La réduction du travail du sol s’accompagne d’une modification de structure génétique
des communautés de bactéries et de champignons du sol
• Apport d’azote par des légumineuses gélives associées au colza et, dans certaines
conditions, contribution à la régulation des adventices et des insectes d’automne.
9. Pour votre organisme, quelles seraient les priorités stratégiques sur ce dossier
biodiversité ?
Concevoir des indicateurs de biodiversité qui dépendent des pratiques agricoles et qui sont
corrélés avec des services rendus aux cultures. De tels indicateurs permettraient de faire du
diagnostic et ensuite d’envisager d’améliorer les pratiques.
43. 43
FNAMS
Site Internet : www.fnams.fr Contact : Anne GAYRAUD
1. Votre organisme mène-t-il ou a-t-il mené une ou plusieurs action(s) sur le lien entre
agriculture et biodiversité ?
OUI NON
2. Si oui, lesquels ?
Projet de recherche
Communication
Action de sensibilisation Grand Public
Information sur la réglementation
Formation
Observatoire – Inventaire - Diagnostic
Projet de restauration ou de maintien de la
biodiversité
Accompagnement des agriculteurs sur des
projets individuels ou collectifs
Autre : _________________
_________________________
3. Sur quel(s) type(s) de biodiversité porte(nt)votre/ vos action(s) ?
Biodiversité génétique
Diversité des paysages
Biodiversité du sol
Diversité des insectes
Biodiversité domestique (races/ variétés)
Diversité faunistique
Diversité floristique
Autre : _________________
4. Sur quel(s) type(s) de service écosystémique porte(nt) votre/vos action(s) ?
Alimentation humaine
Alimentation animale
Régulation climatique
Régulation de la qualité de l’eau
Pollinisation
Chasse - pêche
Paysage
Production de bois
Services récréatifs (tourisme, loisirs)
Autre : _________________
44. 44
5. Décrivez ce(s) projet(s) :
Les actions de la FNAMS concernant les pollinisateurs sont menées en partenariat avec
l’ITSAP et les apiculteurs : travaux expérimentaux visant à analyser la variabilité de
l’activité pollinisatrice et son impact sur le rendement des cultures et la qualité des lots de
semences, charte de bonnes pratiques, information réciproque apiculteurs/agriculteurs
multiplicateurs, démarches visant à favoriser la mise en œuvre des contrats de
pollinisation, diffusion de l’information règlementaire sur les conditions de traitement
phytosanitaire en présence de pollinisateurs…
La FNAMS a aussi acquis une compétence sur les pollinisateurs sauvages (action en cours
visant à recenser les pollinisateurs sauvages en cultures potagères porte-graine (carottes)
dont le maintien est essentiel pour certaines cultures porte-graine entomophiles, ainsi que
sur de nombreuses espèces fourragères, potagères ou florales multipliées en France parfois
sur de très faibles surfaces : ainsi, de par leur activité, les agriculteurs multiplicateurs sont
un maillon essentiel dans la diffusion de la biodiversité cultivée.
6. Votre/vos action(s)est (sont)-elle (s) conduite(s) en partenariat avec d’autres acteurs?
Partenaires du secteur apicole : ITSAP, ADA
7. Quels financements votre organisme a-t-il pu trouver ?
Financement de quelques actions d’expérimentation via l’interprofession +
programme spécifique CAP filière semences (expérimentation et animation) :
FranceAgriMer, Région Centre
8. Pour votre organisme, quelles seraient les priorités stratégiques sur ce dossier
biodiversité ?
Pouvoir financer un programme de recherche un peu ambitieux sur la problématique
de la pollinisation (variabilité de l’activité pollinisatrice selon les types de cultures,
attractivité des variétés, optimisation de la ruche…). Aujourd’hui, il y a peu de
spécialistes de la question ; ils sont donc peu disponibles pour s’engager dans un
travail de partenariat conséquent.
FNAMS
45. 45
GNIS
Site Internet : www.gnis.fr ; www.fsov.fr ; www.jardinons-alecole.org ; www.semencemag.fr
Contact : Delphine Guey
1. Votre organisme mène-t-il ou a-t-il mené une ou plusieurs action(s) sur le lien entre
agriculture et biodiversité ?
OUI NON
2. Si oui, lesquels ?
Projet de recherche
Communication
Action de sensibilisation Grand Public
Information sur la réglementation
Formation
Observatoire – Inventaire - Diagnostic
Projet de restauration ou de maintien de la
biodiversité
Accompagnement des agriculteurs sur
des projets individuels ou collectifs
Autre : participation à des négociations
internationales
_________________________
3. Sur quel(s) type(s) de biodiversité porte(nt) votre/ vos action(s) ?
Biodiversité génétique
Diversité des paysages
Biodiversité du sol
Diversité des insectes
Biodiversité domestique (races/ variétés)
Diversité faunistique
Diversité floristique
Autre : _________________
4. Sur quel(s) type(s) de service écosystémique porte(nt) votre/vos action(s) ?
Alimentation humaine
Alimentation animale
Régulation climatique
Régulation de la qualité de l’eau
Pollinisation
Chasse - pêche
Paysage
Production de bois
Services récréatifs (tourisme, loisirs)
Autre : _________________
5. Décrivez ce(s) projet(s) :
sur le plan de la recherche, le Gnis gère depuis 2001 les programmes FSOV dont la
finalité est la sélection de variétés de blé tendre adaptées à une agriculture durable.
46. 46
Le FSOV réalise des recherches sur les ressources génétiques et les variétés, essentielles
pour la connaissance, la création et la valorisation de la biodiversité du blé tendre.
En 12 ans, 52 programmes de recherche ont ainsi été financés.
sur le plan de l’accompagnement des
agriculteurs, le Gnis est co-animateur avec la
chambre d’agriculture du Pas-de-Calais du
programme « Tous autour de l’herbe » dans le
parc Naturel Régional des Caps et marais
d’Opale.
En 2012, ce programme avait déjà permis d’accompagner plus de 700 agriculteurs.
Le Gnis préside également sur le parc Scarpe-Escaut le jury « Prairies fleuries » qui
examine et récompense la qualité et la biodiversité des prairies proposées par les
agriculteurs.
sur le plan de la communication, le Gnis :
• organise des journées de la biodiversité cultivée. Depuis 2010, 6 grandes journées
ont réuni sur des visites de terrain environ 500 participants des administrations, des
médias et des élus, des collectivités locales, de l’enseignement et des associations.
• sensibilise depuis 1985 enseignants et enfants par l’opération « jardinons à l’école »
sur les notions de jardinage et de biodiversité.
• présente sur le site grand public semencemag des vidéos, reportages et témoignages
sur les actions menées en faveur de la biodiversité cultivée.
• communique chaque année au SIA , sur les semences et la diversité variétale.
• propose des jeux et des supports pédagogiques pour les écoles, les associations et
tous les agriculteurs menant des actions de communication.
sur le plan international, le Gnis accompagne les réseaux de ressources génétiques
français pour que ces réseaux mettent leurs collections à disposition de tous. Ainsi, des
collections blé et maïs ont été mises dans le système multilatéral du TIRPAA.
6. Votre/vos action(s) est (sont)-elle (s) conduite(s) en partenariat avec d’autres
acteurs?
Les programmes de recherche FSOV
regroupent les obtenteurs au sein de
réseaux, les instituts techniques, le
Geves, les universités et écoles
d’ingénieurs, l’Inra, la Fnams et l’UFS.
Les actions de sensibilisation et
d’accompagnement des éleveurs
rassemblent des experts agricoles, des
botanistes, entomologistes et apiculteurs.
Les actions de communication sont GNIS
GNIS
47. 47
souvent menées avec des partenaires : fédérations des chasseurs, réseau biodiversité pour
les abeilles, Bleu–Blanc-Cœur, Associations de professeurs de biologie (APBG…),
réseaux d’agriculteurs (Fermes ouvertes…)
7. Quels financements votre organisme a-t-il pu trouver ?
La recherche variétale pour une agriculture durable, financée par le Fonds de Soutien aux
Obtentions Végétales décidé dans le cadre de l’accord interprofessionnel CVO recherche blé
tendre, est de 1,10 million d’euros en moyenne par an.
Toutes les autres actions sont financées par les fonds propres du Gnis, le Gnis étant financé
par l’ensemble des acteurs professionnels de la filière semencière française et notamment les
agriculteurs-multiplicateurs.
8. Votre/vos action(s) a-t-elle (ont-elles) permis de recueillir des données ou des
connaissances sur le lien biodiversité – agriculture ? Si oui, lesquelles ?
Mis à part dans les programmes de recherche, il ne s’agit pas de données quantifiées, mais
toutes les actions en partenariat ont abouti à des communications très concrètes et structurées.
Ainsi plus de 50 posters « biodiversité » mettent en avant l’importance et l’enjeu de la
biodiversité agricole et sont mis à la disposition de tous.
9. Pour votre organisme, quelles seraient les priorités stratégiques sur ce dossier
biodiversité ?
que le rôle de la filière semences et plants dans la préservation et la gestion des ressources
génétiques et de la biodiversité cultivée soit reconnu et soutenu par l’ensemble des acteurs
du monde agricole.
que les mesures prises par les pouvoirs publics encouragent les activités de création
variétale essentielles à l’agriculture française.
que la production de semences et plants sur le territoire français puisse être garantie par la
prise en compte de ses spécificités lors de mesures réglementaires (zones protégées,
usages mineurs…)
que l’interprofession semences soit associée dans toutes les actions en faveur de la
biodiversité agricole.
GNIS
48. 48
Interchanvre
Site Internet Contact
www.interchanvre.org Sylvestre Bertucelli, directeur, 06.80.23.33.52
1. Votre organisme mène-t-il ou a-t-il mené une ou plusieurs action(s) sur le lien entre
agriculture et biodiversité ?
OUI NON
2. Si oui, lesquels ?
Projet de recherche
Communication
Action de sensibilisation Grand Public
Information sur la réglementation
Formation
Observatoire – Inventaire - Diagnostic
Projet de restauration ou de maintien de
la biodiversité
Accompagnement des agriculteurs sur
des projets individuels ou collectifs
Autre : action lobby Pac introduction du
chanvre zéro phyto dans les SIE
3. Sur quel(s) type(s) de biodiversité porte(nt) votre/ vos action(s) ?
Biodiversité génétique
Diversité des paysages
Biodiversité du sol
Diversité des insectes
Biodiversité domestique (races/ variétés)
Diversité faunistique
Diversité floristique
Autre : zone de captage en excédent phyto
4. Sur quel(s) type(s) de service écosystémique porte(nt) votre/vos action(s) ?
Alimentation humaine
Alimentation animale
Régulation climatique
Régulation de la qualité de l’eau
Pollinisation
Chasse - pêche
Paysage
Production de bois
Services récréatifs (tourisme, loisirs)
Autre : biodiversité des insectes
5. Décrivez ce(s) projet(s) :
Quantifier l’entomofaune protégée par l’introduction de cultures de chanvre dans les
rotations, notion de « réservoir tournant de biodiversité »
49. 49
6. Votre/vos action(s) est (sont)-elle (s) conduite(s) en partenariat avec d’autres
acteurs?
Non pour l’instant
7. Quels financements votre organisme a-t-il pu trouver ?
aucun
8. Votre/vos action(s) a-t-elle (ont-elles) permis de recueillir des données ou des
connaissances sur le lien biodiversité – agriculture ? Si oui, lesquelles ?
Nous avons une étude scientifique allemande de 2001 sur le sujet.
9. Pour votre organisme, quelles seraient les priorités stratégiques sur ce dossier
biodiversité ?
La reconnaissance de la plus-value environnementale du chanvre, sa quantification et sa
monétarisation à travers la mise en place des Mae.
50. 50
INSTITUT TECHNIQUE
DE LA BETTERAVE (ITB)
Site Internet : www.itbfr.org Contact : gouwie@itbfr.org
1. Votre organisme mène-t-il ou a-t-il mené une ou plusieurs action(s) sur le lien entre
agriculture et biodiversité ?
OUI NON
2. Si oui, lesquels ?
Projet de recherche
Communication
Action de sensibilisation Grand Public
Information sur la réglementation
Formation
Observatoire – Inventaire - Diagnostic
Projet de restauration ou de maintien de la
biodiversité
Accompagnement des agriculteurs sur des
projets individuels ou collectifs
Autre : _________________
_________________________
3. OBJET - Sur quel(s) type(s) de biodiversité porte(nt) votre/ vos action(s) ?
Biodiversité génétique
Diversité des paysages
Biodiversité du sol (à terme)
Diversité des insectes
Biodiversité domestique (races/ variétés)
Diversité faunistique
Diversité floristique
Autre : _________________
Synthèse :
Les actions de l’ITB portent sur la "gestion des bords de champs", "les entomophages en
grande culture ; diversité, service rendu, et potentialité des habitats", "Auximore :
Optimisation du contrôle biologique des bioagresseurs en systèmes de grandes cultures",
l’action VIGIBET qui permet de suivre annuellement la présence de ravageurs et d'auxiliaires
en culture betteravière, divers réseaux (Resobet Teignes, Resobet fongi) respectivement pour
le suivi des teignes et des maladies du feuillage. L’ITB favorise l’introduction de gènes
sauvages dans le matériel de sélection pour accroitre la diversité génétique. (Projet Aker).
4. FONCTIONS - Sur quel(s) type(s) de service écosystémique porte(nt) votre/vos
action(s) ?
Alimentation humaine
Alimentation animale
Régulation climatique
Régulation de la qualité de l’eau
Pollinisation
Chasse - pêche
Paysage
Production de bois
Services récréatifs (tourisme, loisirs)
Autre : _________________
Synthèse :
• Maîtrise de la fertilisation azotée (économie d’énergie, qualité de l’eau, de l’air),
• Réduction des utilisations de produits de protection des plantes, Inventaire des auxiliaires,
Biodiversité génétique des variétés de betteraves
51. 51
5. ACTIONS - Décrivez ce(s) projet(s) :
La première publication "Gestion des bords de champs en exploitation de grandes
cultures" fruit d'une collaboration avec l'ONCFS et Syngenta comporte un important volet
biodiversité et a été éditée en 2005 puis rééditée en 2009 avec cette fois la participation
d'Arvalis et du Cetiom ainsi que de la Fédération Nationale des Chasseurs.
Plus récemment, l'ITB a participé à l'action
Cas DAR "Les entomophages en grande
culture; diversité, service rendu, et
potentialité des habitats" qui a pris fin en
2011. Il a abouti à proposer deux outils
prototypes interactifs d'évaluation du
potentiel entomophage des exploitations
agricoles relatifs aux syrphes : "SyrphiX" et
aux carabes : "CarabiX". Ces deux outils
sont construits sur la base du logiciel
d'évaluation multicritère "DEXi".
L'action Cas DAR "Auximore : Optimisation du contrôle biologique des bioagresseurs en
systèmes de grandes cultures" a démarré en 2012 et prendra fin en 2014. Elle vise à
produire des connaissances, des outils de suivis et de conseils à destination des
agriculteurs.
L’ITB a mis en place en 2010 le réseau de parcelles VIGIBET qui permet de suivre de
façon périodique la présence de ravageurs et d'auxiliaires en culture betteravière. Quarante
cinq parcelles sont suivies par toutes les délégations régionales (5 par région).
Le projet Aker (Investissements d’avenir) a pour objectif central d’accroître la diversité
génétique des variétés cultivées.
De nombreux projets visent à réduire l’impact de la culture sur l’environnement
notamment la qualité de l’eau, l’économie d’énergie etc.
6. Votre/vos action(s) est (sont)-elle (s) conduite(s) en partenariat avec d’autres acteurs?
Toutes ces actions sont conduites en partenariat avec des acteurs très divers : Inra, autres
instituts de grandes cultures (Arvalis, Cetiom, Unip), l’ACTA, Agrotransfert, etc. lycées
agricoles, Chambres d’agriculture…
7. Quels financements votre organisme a-t-il pu trouver ?
Des financements du Casdar, d’Agences de l’Eau Seine Normandie, ONCFS
8. Votre/vos action(s) a-t-elle (ont-elles) permis de recueillir des références ou des
connaissances sur le lien biodiversité – agriculture ? Si oui, lesquelles ?
Nous disposons de bases de données avec toutes les observations réalisées sur des
parcelles repérées
9. Pour votre organisme, quelles seraient les priorités stratégiques sur ce dossier
biodiversité ?
• Evaluer la biodiversité et ses relations avec les pratiques agricoles
• Le travail doit être conduit en réseau avec l’ensemble des partenaires des grandes cultures.
• Valoriser la biodiversité fonctionnelle pour minimiser le recours aux solutions chimiques.
• Développer des méthodologies partagées avec les partenaires
52. 52
Syndicat des Riziculteurs de
France et Filière
et Centre Français du Riz
Site Internet : www.rizdecamargue.com Contact : Bertrand MAZEL, Pdt
et www.centrefrancaisduriz.fr
1. Votre organisme mène-t-il ou a-t-il mené une ou plusieurs action(s) sur le lien entre
agriculture et biodiversité ?
OUI NON
2. Si oui, lesquels ?
Projet de recherche
Communication
Action de sensibilisation Grand Public
Information sur la réglementation
Formation
Observatoire – Inventaire - Diagnostic
Projet de restauration ou de maintien de la
biodiversité
Accompagnement des agriculteurs sur
des projets individuels ou collectifs
Autre : _________________
_________________________
3. OBJET - Sur quel(s) type(s) de biodiversité porte(nt) votre/ vos action(s) ?
Biodiversité génétique
Diversité des paysages
Biodiversité du sol (à terme)
Diversité des insectes
Biodiversité domestique (races/ variétés)
Diversité faunistique
Diversité floristique
Autre : _________________
Synthèse :
La biodiversité en Camargue est le résultat d’une étroite liaison entre les organismes de
défense de l’environnement (Parc Naturel régional, Réserve Nationale, Association La Tour
du Valat) et les riziculteurs qui cultivent dans ce périmètre protégé. Les riziculteurs sont des
contributeurs directs au maintien de la biodiversité.
4. FONCTIONS - Sur quel(s) type(s) de service écosystémique porte(nt) votre/vos
action(s) ?
Alimentation humaine
Alimentation animale
Régulation climatique
Régulation de la qualité de l’eau
Pollinisation
Chasse - pêche
Paysage
Production de bois
Services récréatifs (tourisme, loisirs)
Autre : _________________
53. 53
Synthèse :
Nos actions sont conjointement menées par le Syndicat des
Riziculteurs de France et Filière et le Centre Français du Riz (Centre
de recherche cofondateur d’ARVALIS) qui sont dans les mêmes
locaux à Arles. Ces actions touchent principalement la qualité du
milieu aquatique qui est évidemment incontournable dans la culture du
riz. Par lien direct, le sol est également concerné par nos actions ainsi
que les paysages.
5. ACTIONS - Décrivez ce(s) projet(s) :
Réalisation d’un inventaire de la flore des milieux rizicoles (2004-2006)
Conservation et valorisation des ressources génétiques : maintien d’une large collection de
variétés, base de la création variétale (programme en cours)
Appui/collaboration à divers projets/actions :
• Projet Diversité génétique des phytovirus CIRAD - Comparaison milieux cultivés et
naturels en Camargue (2010-2011)
• Journée Biodiversité GNIS « Le riz, une culture riche de promesses » (2012)
6. Votre/vos action(s) est (sont)-elle (s) conduite(s) en partenariat avec d’autres
acteurs?
CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche agronomique pour le
développement)
GNIS / GEVES
PNRC (Parc Naturel Régional de Camargue)
7. Quels financements votre organisme a-t-il pu trouver ?
Nos actions de recherche et d’expérimentations bénéficient d’un soutien financier de
FranceAgriMer, ainsi que de la Région PACA et du Département des Bouches-du-Rhône.
8. Votre/vos action(s) a-t-elle (ont-elles) permis de recueillir des références ou des
connaissances sur le lien biodiversité – agriculture ? Si oui, lesquelles ?
Inventaire de la flore des milieux rizicoles (incluant les rizières mais également les
surfaces connexes (bordures de canaux, fossés, …) a permis de réaliser
• une analyse des liens entre pratiques agricoles et diversité floristique
• une analyse des liens entre caractéristiques des milieux et diversité floristique
Réseaux d’expérimentation : adaptation des variétés aux conditions de milieux
9. Pour votre organisme, quelles seraient les priorités stratégiques sur ce dossier
biodiversité ?
Améliorer les connaissances sur les liens entre pratiques agricoles et biodiversité afin de
disposer d’éléments pouvant être valorisés par la filière rizicole
Publications :
• Plantes des rizières de Camargue (CFR – PNRC – CIRAD) – 2006 – 264 pages
• Inscriptions variétales au Catalogue officie
Syndicat des Riziculteurs
55. 55
ASSOCIATION NATIONALE
DES PRODUCTEURS DE
LEGUMES DE CONSERVES
Site Internet : www.unilet.fr et www.legumes-infos.com Contact : Delphine Pierron
1. Votre organisme mène-t-il ou a-t-il mené une ou plusieurs action(s) sur le lien entre
agriculture et biodiversité ?
OUI NON
2. Si oui, lesquels ?
Projet de recherche
Communication
Action de sensibilisation Grand Public
Information sur la réglementation
Formation
Observatoire – Inventaire - Diagnostic
Projet de restauration ou de maintien de la
biodiversité
Accompagnement des agriculteurs sur
des projets individuels ou collectifs
Autre : _________________
_________________________
Le travail est réalisé par l’Unilet, interprofession de la filière qui dispose d’un service
technique et de moyens de communication (Comité technique, magasine Unilet infos, site
internet).L’accompagnement des producteurs sur le terrain est réalisé par les techniciens de
culture qui participent au comité technique de l’Unilet.
3. Sur quel(s) type(s) de biodiversité porte(nt) votre/ vos action(s) ?
Ressources génétiques
Infrastructures agro-écologiques
Biodiversité du sol
Assolement/ prairies
Auxiliaires de culture
Espèces nuisibles
Espèces protégées
Biodiversité domestique (races/ variétés)
Faune sauvage
Diversité floristique
Pollinisateur
Autre : _________________
4. Sur quel(s) type(s) de service écosystémique porte(nt) votre/vos action(s) ?
Alimentation humaine
Alimentation animale
Régulation climatique
Régulation de la qualité de l’eau
Pollinisation
Chasse - pêche
Paysage
Production de bois
Services récréatifs (tourisme, loisirs)
Autre : _________________
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Indépendamment des actions, notre secteur de production a des spécificités qui constituent des
atouts en termes de biodiversité :
• Des cultures de saison cultivées en plein champ dans une rotation de grandes cultures :
elles constituent une diversification des assolements pour les exploitations de grandes
cultures et de polyculture-élevage. Les producteurs de légumes d’industrie ne sont
jamais spécialisés dans la mesure où, en moyenne, seulement 10 à 15% de la SAU est
consacrée aux légumes d’industrie.
• Une diversité d’espèces et de variétés : pois (lisses, ridés et garden peas), haricots
gousses verts et beurre (ronds et plats), haricots grains (flageolets, mogettes, pochas),
fèves, épinards, carottes (jeunes, nantaises, grosses, jaunes), salsifis, betterave rouge,
navets, céleri (branche et rave), chou-fleur, brocolis, autres choux (frisés, milan,
rouge…), oignons, courgettes, potiron, potimarron, poireau, oseille, herbes
aromatiques,…Les variétés utilisées pour chaque espèce sont nombreuses, voire très
nombreuses en pois et haricots (légumes qui représentent plus de 80% des surfaces de
légumes d’industrie). La variété la plus utilisée en pois en 2012 représentait 7% des
surfaces. La variété la plus utilisée en haricots gousses en 2012 représentait 6% des
surfaces.
• L’essentiel des légumes d’industrie sont cultivés du printemps à l’automne. Ils
fournissent une couverture des sols avec une végétation verte durant l’été et le début
de l’automne (récolte des pois en juin-juillet, récolte des haricots de juillet à octobre) :
impact sur le paysage, la faune, les insectes…
• Les légumes à destination industrielle permettent de fournir aux consommateurs des
légumes toute l’année, à une qualité et à un prix stable (accessibilité, contribution à la
diversité de l’alimentation/5 fruits et légumes/jour)
• Seuls les légumes sont exportés du champ : le reste de la plante (fanes, cosses…) est
laissé sur place (biomasse)
5. Décrivez ce(s) projet(s) :
Diffusion d’un document sur les mesures alternatives aux produits phytosanitaires auprès de
tous les producteurs.
• Programme Biodivlég (terminé) : déterminer l’impact des abords de parcelles sur la
mouche de la carotte et de la mouche du chou et ainsi que les insectes auxiliaires
(brocolis, chou fleur, céleris branche et rave, carottes)
• Programme sur la faune auxiliaire (nouveau) : obtenir des données sur la dynamique
de développement des populations selon les conditions pédoclimatiques, observer
l’impact de différents aphicides pour les auxiliaires, proposer et tester des stratégies de
production visant à respecter les auxiliaires
• Programme sur les résistances variétales : évaluation des capacités de résistance aux
maladies et ravageurs de différentes variétés.
• Réseau et observatoire : constitué par l’ensemble des techniciens de cultures au sein
des structures adhérentes à l’Unilet qui font remonter, leurs observations de terrain
(Participation aux BSV, surveillance des parcelles…)