2. IgG1
humaine
Agoniste du récepteur TRAIL-R1
British Journal of Cancer (2010) 102, 506 – 512 2
3. Cytokine de la superfamille du
TNF-α
Transmembranaire ou soluble
Dans de nombreux tissus
excepté le cerveau
Agit sous forme de trimère
Sensitivity and resistance of human cancer cells to TRAIL: mechanisms and therapeutical perspectives. Luca Pasquini, Eleonora Petrucci,
Roberta Riccioni, Alessia Petronelli and Ugo Testa 3
4. 2 récepteurs d’apoptose : TRAIL-R1 = DR4
TRAIL-R2 = DR5
Sur DR5 -> motif de liaison à TRAF
-> capacité à activer la voie NfκB
Sensitivity and resistance of human cancer cells to TRAIL: mechanisms and therapeutical perspectives. Luca Pasquini, Eleonora Petrucci,
Roberta Riccioni, Alessia Petronelli and Ugo Testa 4
5. Liaison de TRAIL trimérique => trimérisation des récepteurs
Sensitivity and resistance of human cancer cells to TRAIL: mechanisms and therapeutical perspectives. Luca Pasquini, Eleonora Petrucci,
Roberta Riccioni, Alessia Petronelli and Ugo Testa 5
6. Recrutement de FADD qui lie la pro-caspase 8 ou 10, formation du DISC
Voie extrinsèque
Sensitivity and resistance of human cancer cells to TRAIL: mechanisms and therapeutical perspectives. Luca Pasquini, Eleonora Petrucci,
Roberta Riccioni, Alessia Petronelli and Ugo Testa 6
7. 3 récepteurs leurres :
DcR1
DcR2
OPG
Inhibent l’apoptose induite par TRAIL
80% et 70% des lignées neuroblastomes et neuro-ectodermales
n’expriment pas DcR1 et DcR2, peut être du à l’ hyperméthylation des
séquences promotrices de leurs gènes.
Hyperméthylation observée dans d’autres cancers (prostate, sein,
poumon, vessie, col de l’utérus, ovaires, lymphomes, leucémies,
myélome multiple)
Sensitivity and resistance of human cancer cells to TRAIL: mechanisms and therapeutical perspectives. Luca Pasquini, Eleonora Petrucci,
Roberta Riccioni, Alessia Petronelli and Ugo Testa 7
8. TRAIL ne tue que des cellules cancéreuses
Les récepteurs TRAIL-R1 et R2 sont
surexprimés dans les tumeurs utilisation
thérapeutique
Sensitivity and resistance of human cancer cells to TRAIL: mechanisms and therapeutical perspectives. Luca Pasquini, Eleonora Petrucci,
Roberta Riccioni, Alessia Petronelli and Ugo Testa 8
9. Agoniste du récepteur TRAIL-R1
Société HGS (Human Genome Sciences):
• Société de biotechnologies fondée en 1992
• Spécialiste du séquençage du génome humain
• Développement de médicaments novateurs à base
de protéines ou anticorps
• Aujourd’hui, axée sur la commercialisation
Co-développement avec Cambridge Antibody
Technology:
• Groupe britannique de biotechnologies
• 1er à générer des anticorps thérapeutiques en
utilisant la technique de phage display
www.hgsi.com 9
10. Fragments scFv humains liés à
des phages (phage display
library)
Protéine cible immobilisée:
domaine extracellulaire de
TRAIL-R1 (dans PBS)
Incubation, lavage,
amplification
British Journal of Cancer (2005) 92, 1430 – 1441 10
11. Principe du test Elisa
British Journal of Cancer (2005) 92, 1430 – 1441 11
12. Directing cancer cells to self-destruct with pro-apoptotic receptor agonists ; Avi Ashkenazi 12
15. Méthode in vivo
Evaluer l’efficacité d’un anticancéreux, d’une
radiothérapie
Transplantation du tissu de tumeur d’origine
humaine ou des cellules cancéreuses à des
souris ou des rats qui seront traités par les
anti-tumoraux
15
16. Injection IV
½ vie: 6.9-8.7 jours
Volume de distribution: 60 ml/kg
Clairance: 3.6-5.7 ml/jour/kg
Observation: régression tumorale rapide dans
le cancer du colon
Conclusion: HGS-ETR1 est un anti-tumoral
spécifique et puissant avec une pharmaco-
cinétique favorable.
16
17. 3e cancer en incidence
2e tueur: 17 000 décès par an
(1er tueur: cancer du poumon)
Survie à 5 ans: 55 - 60%
Traitement curatif: chirurgie
Chimiothérapie: 5FU, Capécitabine, Irinotécan,
Oxaliplatine, Bevacizumab, Cetuximab…
Le moniteur des pharmacies formation, n 50 17
19. IV, en 30-120 min
Tumeur solide
0.1 à 10 mg/kg
EI : fatigue, fièvre, myalgie
Toxicité hématologique cliniquement non
significative
Absence d’anticorps anti-mapatumumab
Conclusion: 10 mg/kg tous les 14 jours
Journal of Clinical Oncology, Vol 25, No 11 (April 10), 2007: pp. 1390-1396 19
20. + Paclitaxel + Carboplatine
Tumeur solide
3, 10 ou 20 mg/kg de mapatumumab + dose standard
de Paclitaxel et Carboplatine, tous les 28 jours, jusque 6
cycles
EI: alopécie, neutropénie, fatigue, nausée, anémie,
thrombocytopénie, anorexie et neuropathie
Conclusion: toléré à 20 mg/kg en association
avec Paclitaxel et Carboplatine. Aucune
interaction pharmacocinétique apparente entre
les médicaments
Journal of Clinical Oncology, Vol 27, No 26 (September 10), 2009: pp. 4413-4421 20
22. Stade de la maladie :
Cancer colorectal avancé ou métastasé
En rechute
Chirurgie impossible
Vis-à vis des autres traitements :
Fluoropyrimidine, Oxaliplatine, et Irinotécan: échec thérapeutique
intolérance au traitement
non traités
Monoclonaux: ne sont plus exposés depuis au moins 3 semaines pour
les murins et chimériques, 8 semaines pour les humains ou humanisés.
British Journal of Cancer (2010) 102, 506 – 512 22
23. Critères d’inclusion:
≥ 18 ans
Neutrophiles ≥ 1,5. 109 /L
Plaquettes ≥ 100.109 /L
ASAT et ALAT ≤ 2,5 fois la normale et ≤ 5 fois la
normale si métastases au foie
Bilirubine ≤ 1,5 fois la normale
Créatinine plasmatique ≤ 2 fois la normale
Status 0 ou 1 ECOG (Eastern Cooperative Oncology
Group)
British Journal of Cancer (2010) 102, 506 – 512 23
25. Critères d’exclusion:
Métastases cérébrales
Chirurgie, radiations, chimiothérapie depuis au moins 4
semaines
Neuropathie de grade ≥ 3
Antécédents de cancers dans les 5 dernières années,
sauf cancer de la peau et cancer du col de l’utérus
VIH
Hépatite virale aigue ou chronique
Grossesse et allaitement
Problème médical de sévérité imposant l’arrêt de l’étude
British Journal of Cancer (2010) 102, 506 – 512 25
26. 38 patients
La majorité des patients ont été
prétraités auparavant:
- 53% ont reçu au moins 3 traitements
- 9 patients: Cetuximab (anti EGFR)
- 8 patients: radiothérapie
Certains patients présentent:
- 84% : lésions hépatiques
- 66% : lésions au poumon
- 26 % : ganglions lymphatiques
- 26 % : autres lésions
British Journal of Cancer (2010) 102, 506 – 512 26
27. Cycles 1 et 2:
Traitement le jour 1, puis 14 jours de contrôle
20 mg/kg administré en 2h
Cycle 3 et supplémentaire:
10 mg/kg administré en 1h
Sélection des doses et du rythme d’administration
pour obtenir des concentrations plasmatiques stables
rapidement (ex: 10 mg/kg toutes les 2-3 semaines)
Réduction des doses selon la toxicité engendrée:
Passage de 20 ou 10 mg/kg à respectivement 5 ou 3
mg/kg si cela permet d’atteindre un grade de toxicité
≤1
British Journal of Cancer (2010) 102, 506 – 512 27
28. Progression de la maladie avec des toxicités
inacceptables malgré une optimisation du
traitement et des doses réduites
Nouvelles pathologies déclarées
Volonté du patient
Non observance du patient
Grossesse
British Journal of Cancer (2010) 102, 506 – 512 28
29. Critère primaire: évaluation de la réponse tumorale
selon RECIST 1.0
Évaluation de la maladie:
- Au début de l’étude (4 semaines)
- Toutes les 6 semaines ou tous les 3 cycles
Surveillance: toutes les semaines:
- NFS
- Test de la fonction hépatique
- Analyse d’urines
Poursuivi 28 jours au moins après la dernière dose
British Journal of Cancer (2010) 102, 506 – 512 29
30. Critères morphologiques évaluant:
- Lésions mesurables
- Évolutivité des lésions non mesurables
(<10mm, lésions osseuses,
épanchements…)
- Apparition de nouvelles
lésions
Mesure de 1 à 5 lésions/organe
Max 10 lésions/patient
30
Evaluation en imagerie de la réponse tumorale: quelle technique en 2009? Olivier Vignaux
32. Aucune réponse complète ou partielle
selon RECIST 1.0
1,2 mois en moyenne de survie sans
progression de la maladie
minimum : 0 mois
maximum : 4 mois
British Journal of Cancer (2010) 102, 506 – 512 32
33. Progression de la tumeur : 24 soit 63%
Décès : 2 (maladies malignes)
British Journal of Cancer (2010) 102, 506 – 512 33
34. Stabilisation de la tumeur : 12 patients (32%)
durée moyenne : 2,6 mois
minimum : 4 semaines
maximum : 4 mois
Meilleure réponse : réduction < 10% de la
tumeur chez 1 patient
Pour 6 patients : survie sans progression > 8
semaines
British Journal of Cancer (2010) 102, 506 – 512 34
35. EI dont la relation
avec mapatumumab
n’a pas été étudiée
EI imputables à
mapatumumab
British Journal of Cancer (2010) 102, 506 – 512 35
37. Réduction de dose : 1 (EI non hématologiques)
Hospitalisation de 11 patients :
10 pour nausées, fatigue, insuffisance rénale,
anorexie, iléus, ascite, non liés à mapatumumab
1 pour vomissements liés à mapatumumab
7 morts non attribuées à mapatumumab
British Journal of Cancer (2010) 102, 506 – 512 37
38. Concentrations plasmatiques de mapatumumab dans la fourchette
des concentrations prédites par la phase 1
Sexe, âge, poids : pas d’influence sur la concentration plasmatique
Pas de
différences entre
les patients stables
et les autres => les
différences de
réponses ne sont
pas dues à une
variabilité de la
concentration
plasmatique
British Journal of Cancer (2010) 102, 506 – 512 38
39. Biopsies chez 32 patients
une seule : 27
deux ou trois : 5
78% des prélèvements : coloration mettant en
évidence la présence de TRAIL-R1
British Journal of Cancer (2010) 102, 506 – 512 39
40. Du British Journal of Cancer:
• Efficacité très limitée mais bonne tolérance
notamment sur le plan hématologique
Devenir de Mapatumumab:
• Autres indications
• Associations thérapeutiques
British Journal of Cancer (2010) 102, 506 – 512 40
41. Cancer du poumon non à petites cellules
(résultats semblables)
Myélome multiple
Lymphome non hodgkinien (1 réponse
complète et 2 réponses partielles sur 40
patients)
www.hgsi.com 41
42. Pré-clinique : 5FU, Topotécan, Irinotécan
British Journal of Cancer (2005) 92, 1430 – 1441 42
43. Phase 2:
• Myélome multiple : + Bortezomib
• Cancer du poumon non à petites cellules :
+ Paclitaxel + Carboplatine
Espoir : synergie d’action et peu d’effets
indésirables supplémentaires
www.hgsi.com 43