Présentation du réseau FormaVia lors des journées JNUM10 :
place de la culture numérique et de l'identité numérique dans la formation tout au long de la vie
40. Merci Désormais, discutons François Duport AMO du programme FormaVia [email_address] www.holis-tic Port : 06 22 90 54 46 Twitter : http://twitter.com/fduport Delicious : http://delicious.com/fduport66 Linkedin : http://fr.linkedin.com/in/duport Mais aussi ailleurs
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Hinweis der Redaktion
De 2000 à 2005, le réseau FormaVia avait pour objectif de développer la FOAD et de mutualiser des ressources pédagogiques. Le dispositif était centré sur une démarche technologique.
C’était un réseau de spécialiste qui demandait d’avantages de moyen pour développer une pratique pédagogique particulière. Cela regroupait une centaine d’acteurs. La technologie aidant, les organismes de formation s’équipait en plate-forme. Pas de mutualisation.
Pendant un an, les acteurs ont travaillé sur les objectifs du réseau. A partir de 2006, la part de la technologie a été réduite à 40% des budgets. Le choix a été de s’orienter vers une organisation en réseau soutenu par des communautés de pratiques.
Les thèmes des communautés sont choisis par les membres du réseau. La région joue un rôle de parrain bienveillant. Peu à peu des responsables d’organisme de formation ont intégré le réseau. Puis, des acteurs des EPN.
Chacun amène ses expériences, ses projets, ses envies pour co-construire le réseau. C’est la théorie de la cathédrale et du bazar. L’organisation se fait a posteriri dans une logique d’ajustement permanent.
Au fur à mesure, les membres des communautés ont basé leurs échanges sur un rapport de confiance. On a développé le principe de coopétition.
L’écosystème a mis un an à se mettre en place. Les premiers résultats ont créé une dynamique de groupe.
Le réseau intéresse les universités. Il pose question. Il y a un mouvement en grappes d’initiatives. Le programme se fait sur la base des opportunités, des demandes et des contraintes de la collectivité territoriale. Mais le système fonctionne de façon agile, avec une grande autonomie d’action.
Face aux technologies, les usages ne sont pas homogènes. On a joué la carte de l’infusion.
C’est le proverbe chinois qui se résume le mieux la démarche : Une pratique vaut mille mots Chaque boucle de rétroaction et d’échanges entre les membres renforce la pratique
Les productions sont publiées au format Creative Commons sur un wiki. La démarche reste de réduire la part du technologique pour développer les échanges et les usages. Au fur à mesure, on a intégré de nombreux services web 2.0.
L’expérimentation du B2I adultes en 2008-2009 : 5 OF et EPN forment une centaine de personnes sur la base d’un référentiel revisité. Constat : en préalable, il faut former les formateurs….
Février 2009 : Le FormaCamp a été l’occasion de cristalliser les enjeux auprès d’un plus large public (300 personnes) et de définir les enjeux dans les années à venir dans le cadre de la mise en place d’un Service Public Régional de formation. Cet événement a d’ores et déjà fait des petits.
Le numérique est une colonne vertébrale quand il est utilisé dans un contexte social. Cela s’applique à d’autres secteurs comme la culture. Nous sommes à une charnière. Doit-on réinventer les modèles d’apprentissage tout au long de la vie ? Comment articuler les compétences clés que sont le numérique et l’apprendre à apprendre ? Est-ce que l’apprentissage tout au long de la vie est un mixte d’actions ponctuelles (DIF, CIF, VAE, etc.) et d’un réseau formel d’apprentissage informelle tout au long de la vie ? Quelle place à l’innovation ?
On peut considérer le numérique comme l’armature (backbone) des apprentissages tout au log de la vie; Le social participe à la construction l’identité. Comme la bibliothèque municipale, chaque citoyen doit pouvoir accéder durablement aux savoirs. D’autant que les supports de formation sont financés sur fonds publics…
Si dans les appels d’offres publics, il était demandé que les contenus soient livrés sous licence Creative Commons,
Alors nous arriverions rapidement à une masse critique de qualité,
Parce que l’usage ferait le tri. Et permettrait aux formateurs de se recentrer sur la valeur ajoutée de leur activité, c’est-à-dire l’acte pédagogique. Est-ce une utopie ou une tendance de fond ? Après le secteur de la culture, est ce que le secteur de la formation sera l’objet d’une profonde transformation de son modèle économique ?
On n’arrête pas d’apprendre. Les apprentissages ne s’arrêtent pas à la porte de l’école ou de l’université. Le goût d’apprendre doit sans doute s’apprivoiser. Est-ce que l’usage du numérique ne serait pas le moyen de dépasser l’échec scolaire ?
L’identité numérique n’est pas hors sol… Il s’enracine dans un territoire. La plate-forme elgg a été choisi pour développer des services adaptés aux besoins des usages.
Une identité numérique et sociale est personnelle et collective. Elle agit dans le temps et dans l’espace. L’enfermer dans un cadre serait réducteur. Nos archives numériques mélangent des informations intimes et publiques. Ce n’est pas une photo, mais un film sans scénario pré-établi. Elle concerne tout le monde.
La fracture numérique est intergénérationnel (les digital natives sont des leurres à journaliste), touche toutes les classes sociales et va s’amplifiant avec l’arrivée des technologies nomades.
Les expériences d’Internet de rue montrent que ce n’est pas une fatalité. Le numérique est un bon levier pour combattre l’illetrisme.
Cela demande une démarche sur mesure avec des référentiels de compétences croisés. Quelles compétences acquérir en tant que formateur, professionnel de l’orientation, parent, agents territoriaux, chercheur d’emploi, salarié, etc. ? Ne dois pas inventer des C2I de niveau 2, des B2I adultes spécialisés ? Qui définit ? Comment ? Je ne sais pas. Mais cela devient indispensable de se pencher sur ce sujet…
Les frontières se brouillent. En une vie, nous devrions changer 7 fois de métier. Que doit on valoriser un parcours ou des compétences ? Un profil ou une démarche ? Est-ce que cela passe par une éditorialisation de soit ? Une identité numérique et sociale est personnelle et collective. Elle agit dans le temps et dans l’espace. L’enfermer dans un cadre serait réducteur. Nos archives numériques mélangent des informations intimes et publiques. Ce n’est pas une photo, mais un film sans scénario pré-établi. Elle concerne tout le monde.
Les démarches réflexives peuvent-elles décrypter notre ADN des compétences ? Nos traces numériques sont plus parlantes que nos diplômes… Se mélange nos savoirs académiques et savoirs populaires. Va-t-on vers une réconciliation entre nos cerveaux droits et gauches
Comment valoriser la singularité de chaque parcours ? Le ePortfolio se confrontent à d’autres parcours. Le ePortfolio peut être considéré comme une forme de GPEC personnel.
Et avec l’anonymat des données, on pourra avoir une GPEC opérationnelle des territoires. Cela permettrait de répondre à la demande plutôt que de développer une offre mal adaptée. Cela pourrait être un outil d’aide à la décision des collectivités territoriales dans l’aménagement des territoires.
Utiliser des outils inadapté dans un monde en mouvement (exemple : code ROME) Choisir des solutions propriétaires et non interopérables (qui est propriétaire des données ?) Reproduire les silos dans un format numérique (versus système ouvert ?)
Laisser faire : place de la culture à Tchernobyl
Construire un ePortfolio institutionnel et organisationnel ne répondant pas aux besoins des usagers….
Philippe Meirieu, le nouveau vice-président en charge de la formation tout au long de la vie était interviewé sur France Inter disait : « toute la société doit être éducative : école, famille, associations, médias, internet…. »
Mon regard se tourne sur l’école mutuelle de 1820. L'école mutuelle a été créée pour les pauvres, l'objectif est de sortir les enfants de la rue et de leur donner un savoir minimal conforme à leur classe sociale : lire, écrire, compter. Mais pour aller plus vite et faire moins cher, les élèves travaillent en petits groupes : ceux qui ont compris expliquent aux autres. Tour à tour, chacun est élève et répétiteur, en lecture pour les "bons", en élevage des hannetons ou autre hobby pour les "mauvais". Les différences de niveau ne sont plus un obstacle au bon fonctionnement mais deviennent son moteur. Or cette école a été fermée parce qu'on lui reprochait deux choses : les élèves apprenaient en trois ans le curriculum prévu pour six et ils n'apprenaient pas le respect du savoir !