SlideShare ist ein Scribd-Unternehmen logo
1 von 59
Downloaden Sie, um offline zu lesen
Je ne sais ce que l'on peut faire pour arrêter cette horreur ; mais je crois, que pour commencer : il faut le faire savoir, le divulguer. Il faut que tout le monde sache comment vivent ces femmes. Cliquez pour avancer
la prison de toile
LE HIYAB :  C’est un voile caractéristique des femmes arabes. Il laisse libre la figure, et beaucoup de femmes le portent comme un signe d’identité. LA BURKA :  Elle occulte complètement le corps. Une grille de toile  devant les yeux  permet que la femme puisse voir sans être vue. Les mains sont couvertes. LE NIQAB :  C’est un vêtement qui couvre le corps jusqu’à la cheville et laisse libres seulement les yeux. Pour les yeux, il se combine avec un autre voile. SHAYLA :   C’est un châle large et rectangulaire, en usage dans la zone du Golfe Persique. Ce voile se porte autour de la tête. CHADOR :  Utilisé par les femmes iraniennes lorsqu’elles sortent de chez elles. Il couvre tout le corps et peut être combiné avec un châle sur la tête. Tenues traditionnelles pour les musulmanes :
 
LA BURKA *  Il est dit que ce vêtement a été introduit en AFGHANISTAN  au début du XXe siècle, durant le mandat de HABIBULLA (1901-1919), qui imposa cet usage à plus de 200 femmes de son harem, pour éviter que la beauté de leur visage ne vienne à tenter d’autres hommes. Les voiles étaient de soie avec de fines broderies, et les princesses de Habibulla portèrent même des burkas brodées de fils d’or. Ainsi la burka se convertit en un vêtement de luxe utilisé par les femmes de la classe aisée, qui de cette façon étaient éloignées des gens simples, évitant ainsi leur regard. * Réellement, l’origine de la burka semble remonter à la dynastie Aqueménide de l’empire Perse fondé par Cyrus II le grand (Vié siècle avant J.C.). D’autre part le voile était utilisé également en Assyrie (pays de l’Asie antique situé dans la région de la Mésopotamie). Des références écrites, qui datent du XIIIe siècle avant J.C., ont été découvertes sur ce pays, En ces temps-là, la religion musulmane n’existait pas.
Historiquement, c’est un vêtement propre aux tribus Pashtounes qui ont été de grands défenseurs de la burka. De fait, le roi Amanullah, qui succéda à Habibulla, tenta une modernisation du pays, laquelle incluait la suppression de l’usage de la burka. Mais, lorsque sa femme, la reine Soraya Tarzi, apparut sans la burka, il se produisit un grand scandale. Ses essais pour occidentaliser l’AFGHANISTAN lui valurent l’opposition et rébellion des tribus pashtounes. Finalement il dut abdiquer et fuir en Inde en 1929
 
 
.  La « burka complète » devint obligatoire en AFGHANISTAN lorsque les talibans* arrivèrent au pouvoir, après le départ des soviétiques, imposant ainsi un vêtement capable de garantir un contrôle sur le corps de la femme, vu qu’il couvre les yeux d’un voile épais qui empêche à qui la porte de pouvoir voir normalement, étant donné que la grille de toile limite la vision latérale, faisant perdre la position et l’espace où l’on se trouve, devenant ainsi dépendant d’une autre personne pour pouvoir se déplacer efficacement, spécialement dans les espaces ouverts.  * TALIBANS : Groupe intégriste islamique, apparu dans les écoles coraniques du Pakistan. Dans leur majorité, ils appartiennent à l’ethnie Pashtoune .
. L’un des objectifs du voile épais, c’est d’éviter que le visage et les yeux soient visibles La « burka » exerce une forte pression sur la tête (elle pèse environ 7 kg), augmentant la fatigue de la marche. La longueur du vêtement s’arrête au niveau des pieds, non seulement pour couvrir tout le corps, mais aussi pour garantir une plus grande difficulté à se déplacer, empêchant spécialement que l’on puisse courir avec elle.
 
 
La burka actuelle n’est pas un vêtement, c’est une prison de toile qui soumet les femmes à la difficulté de ne rien voir avec clarté de ce qui ne se trouve pas à un mètre de distance, en face de leurs yeux. Elle produit une vision effet « lunettes », faisant perdre la vue des angles latéraux, en rétrécissant le champ visuel qui apparaît derrière les grilles de toile ouvertes à la hauteur des yeux, « brouillant » tout ce que l’on peut voir. Les regards de ces femmes sont prisonniers comme leurs corps. Une dirigeante de l’organisation clandestine des femmes afghanes RAWA*, confirme cette idée lorsqu’elle dit : « C’est comme une prison ; cela tient chaud et vous isole. Les femmes ne peuvent pas se reconnaître. Celles qui ont besoin de lunettes ne peuvent pas les utiliser. C’est comme si, en plus, elles étaient aveugles. Le grillage de toile qui couvre leurs yeux doit être suffisamment épais. Quelques femmes sont battues, pour porter ces "petits trous" beaucoup trop grands. Pour les femmes l’obligation de la porter a été un traumatisme, parce qu’il s’agit là d’une humiliation, et qu’elle gêne tous les mouvements, ainsi que la vue …" Souvent, en traversant les rues, le peu de visibilité que permet la petite ouverture provoque de sérieux accidents qui mènent ces femmes jusqu’à la mort. * RAWA : Groupe de femmes intellectuelles qui, sous la direction (leadership) de Meena KESHWAR, ont fondé en 1977 l’Association révolutionnaire des femmes afghanes. Le travail social et la lutte de Meena contre les positions des fondamentalistes lui ont coûté la vie. Le 4.2.1987 elle fut assassinée par des agents de la police secrète afghane et ses complices fondamentalistes, à Quetta, Pakistan.
 
 
[object Object],[object Object]
Les femmes peuvent seulement voyager dans le coffre des taxis
 
 
 
Identification d’une femme Quelle identité ont-elles ?
 
 
 
 
 
[object Object],[object Object]
 
Vêtement hospitalier
Naître avec la burka
Un récent rapport des "Médecins pour les Droits de l'Homme" indique que 40 % des femmes afghanes meurent durant leur période de fertilité, à cause de complications dans l’accouchement.
Il n’y a pas de regard * Sous  la burka, le regard de la mère n’existe pas. Son visage n’existe pas, sa voix est changée et le contact avec sa peau est impossible.
Pendant l’allaitement, pour elles, le regard de l’enfant n’existe pas non plus. Il n’y a aucun lien ni soutien au travers de ce support basique qui constitue un autre être.
 
 
Lorsque les forces talibanes ont conquis Kabul le 27.9.1996, ils ont supprimé la femme afghane de la viecivile,l’expulsant aussi de l’enseignement et la confinant au foyer. Avec raison, la burka obligatoire est devenue l’un des plus indiscutables symboles de la répression exercée par le nouveau régime.La société civile naissante de villes comme Kabul, où la femme commençait à profiter d’un statut social intéressant, a été rayée d’un coup de plume par les talibans. Parmi les dizaines de milliers d’employées publiques renvoyées chez elles, il y avait 7790 enseignantes d’écoles. 63 écoles ont donc été fermées à Kabul. Le saut vers le passé a été colossal, du XXè siècle à l’âge médiéval.65 % du professorat, 40 % des écoliers, et presque la moitié des 7000 étudiants de l’Université étaient des femmes. Aucune n’osa défier le mulla Mohamed Omar, le leader taliban. Le coup humain et culturel eut un résultat brutal .
 
 
 
FEMMES OU ORDURES ?
 
 
 
 
 
Cette vie d’infime catégorie est vécue avec la menace de punitions en cas d’infraction. De jeunes vigiles, qui travaillent pour le Ministère de la Promotion de la Vertu et la Prévention du Vice, patrouillent les rues avec des fouets, des bâtons et kalashnikovs, à la recherche d’une jeune fille maquillée, d’une cheville à l’air, d’un éclat de rire ; ils sont disposés à dénoncer ces femmes qui, sans aucune possibilité de défense légale, supportent des peines comme la lapidation, l’amputation, la torture, la flagellation ou l’exécution publique.
 
LA LAPIDATION . L’adultère est puni par la lapidation. La femme est mise dans un trou dans le sol et recouverte de terre jusqu’à la poitrine ; ensuite les « hommes » lui lancent des pierres jusqu’à ce qu’elle meure. Les pierres ne doivent pas être trop grosses, pour ne pas causer une mort trop rapide, ni trop petites, car alors elles ne peuvent être considérées comme des pierres.
 
Dessin réalisé par un  enfant afghan
Après sept ans passés depuis l’invasion patronnée par les Etats-Unis, et avec une croissance exponentielle du conflit armé, on peut affirmer catégoriquement que les conditions dans lesquelles vivent les femmes et les petites filles dans l’actuel AFGHANISTAN sont déchirantes, et que pas grand-chose n’a changé pour elles, malgré les promesses de la communauté internationale ; et cela, pas seulement dans les zones du sud et de l’est contrôlées par les talibans, sinon également dans une bonne partie des endroits dominés par la coalition internationale, comme Helmad, sous juridiction britannique.
Malgré l’égalité utopique de la nouvelle constitution de 2004, les femmes peuvent encore être achetées, vendues ou transmises comme partie d’un héritage. Comme au temps des talibans, les mariages forcés continuent, la violence domestique et le manque de travail. Il y a une ville où les femmes sortent de leurs maisons deux fois dans leur vie : lorsqu’elles se marient et s’en vont vivre avec leur mari, et lorsqu’elles meurent. Au cours de l’année 2007, 165 femmes victimes de violences ont essayé de se suicider. 87% des afghanes affirment subir des violences domestiques. La moitié des plaintes est pour raison d’abus sexuels. Les cas de violences contre les femmes et les fillettes ont augmenté en février 2008 de 40% par rapport aux mêmes dates de l’année précédente. 60% des femmes sont victimes de mariages forcés. La moitié des mariages se font avec des jeunes adolescentes qui n’ont pas encore 16 ans, bien que la loi l’interdit. Les fillettes sont souvent donner en restitution, pour une dispute, une dette ou un crime, selon les lois tribales, mais aussi à cause de la pauvreté extrême dont souffre le pays. Un père peut recevoir entre 600 et 1500 € pour sa fille, ce qui équivaut à 3 années de salaire pour un travailleur.
Comme à l’époque du régime taliban, la burka bleue continue de teindre de couleur les rues de toutes les villes d’AFGHANISTAN (bien que maintenant sont apparues des toiles synthétiques d’autres couleurs qui ne se décolorent pas au lavage), et les jugements de femmes en public (surtout lapidation) sont à l’ordre du jour .Mais  le cauchemar des femmes en AFGHANISTAN ne s’arrête pas  là. Leur existence, sans les droits de base et fondamentaux, se déroule dans un pays en ruines, avec une sécheresse persistante, appauvri, sans infrastructures, truffé de mines terrestres, avec difficulté pour trouver un logement ou de la nourriture, sous les désastres de 20 ans de guerre, avec les hommes au combat et sans système de production, où la classe cultivée ou professionnelle a fui, ou bien est morte.
Actuellement, il y a des milliers de veuves dont l’unique ressource est de mendier, devenir folles, se prostituer, ou se suicider, parce que la loi leur nie l’héritage des biens de leur époux. Il y a des milliers de femmes qui, chaque jour, s’alimentent et alimentent leurs enfants avec du pain et du thé, qui voient comment leurs filles doivent rester enfermées à la maison, sans éducation, et comment leurs fils sont séquestrés, soit physiquement ou moralement, pour aller au combat.
Dans leur désespoir beaucoup de femmes se suicident. Cette situation est surtout fréquente chez les veuves qui, n’ayant pas de compagnie masculine, ne peuvent pas sortir et surtout ne peuvent pas travailler, et donc ne peuvent nourrir leurs enfants. L’hôpital public de Herat, ville où le suicide est une méthode propre et commune entre femmes, a soigné en 2005, 90 femmes qui ont essayé de se suicider par le feu. Zahra (20 ans) que son mari battait tous les jours et lui interdisait de voir sa famille, tomba dans une terrible dépression et décida de se verser de l’huile de cuisine et d’y allumer le feu. Elle a survécu. Elle a divorcé légalement de son mari et vit maintenant avec sa mère. La cicatrisation lui a causé la perte de la mobilité de son cou.
 
Sera-t-il possible d’espérer que les garçons sortent également de leur léthargie et participent activement contre la violence de genre, en collaborant dans les campagnes, les manifestations, les forums, depuis les écoles, les universités, ainsi que dans divers autres actes en compagnie des femmes ?. Sera-t-il possible qu’ils coopèrent d’un même élan contre les agressions aux droits individuels et luttent pour la juste égalité des genres ?
Je rêve que les souffrances des femmes, anonymes et invisibles, afghanes, palestiniennes, marocaines, africaines … soient surmontées et que la justice règne sur ces terres où actuellement être une femme est synonyme de disgrâce. Je rêve d’un monde plus juste et égalitaire, et tout cela ensemble, avec vous les hommes, investis activement dans ce conflit où il n’y a ni perdants ni vainqueurs. Pour un futur avec plus d’espérance, où les enfants filles et garçons auront appris la base du respect mutuel sans discriminations. Serait-ce  une UTOPIE ???
«  AIMEZ-  VOUS  LES  UNS  LES  AUTRES » !!!

Weitere ähnliche Inhalte

Andere mochten auch

Bases para el plan estratégico institucional 2013 2017
Bases para el plan estratégico institucional  2013   2017Bases para el plan estratégico institucional  2013   2017
Bases para el plan estratégico institucional 2013 2017Augusto Javes Sanchez
 
817 Charity
817 Charity817 Charity
817 Charityspmath
 
Formats Imatges
Formats ImatgesFormats Imatges
Formats ImatgesDitas St
 
Mutualidad Provincial Tucumán, Hotel en La Falda, Córdoba
Mutualidad Provincial Tucumán, Hotel en La Falda, CórdobaMutualidad Provincial Tucumán, Hotel en La Falda, Córdoba
Mutualidad Provincial Tucumán, Hotel en La Falda, Córdobaevolucion4
 
Guide%20 utilisateur%20de%20shadowprotect v9-20111129-0911[1]
Guide%20 utilisateur%20de%20shadowprotect v9-20111129-0911[1]Guide%20 utilisateur%20de%20shadowprotect v9-20111129-0911[1]
Guide%20 utilisateur%20de%20shadowprotect v9-20111129-0911[1]Zouhir Mezrhab
 
CAMPUS QUARTIER LATIN
CAMPUS QUARTIER LATINCAMPUS QUARTIER LATIN
CAMPUS QUARTIER LATINrazavi1234
 
Compte Rendu Conseil Municipal du 23 janvier 2015
Compte Rendu Conseil Municipal du 23 janvier 2015Compte Rendu Conseil Municipal du 23 janvier 2015
Compte Rendu Conseil Municipal du 23 janvier 2015Lepetitmerycien
 
Les grandes-differences-d-age-dans-les-couples-people
Les grandes-differences-d-age-dans-les-couples-peopleLes grandes-differences-d-age-dans-les-couples-people
Les grandes-differences-d-age-dans-les-couples-peoplePascal Figuereo
 
Memoria II Unconference Internacional de Sueños en Acción: "Vivir en la Era d...
Memoria II Unconference Internacional de Sueños en Acción: "Vivir en la Era d...Memoria II Unconference Internacional de Sueños en Acción: "Vivir en la Era d...
Memoria II Unconference Internacional de Sueños en Acción: "Vivir en la Era d...Lur Gozoa
 
Les personnes futures comme biocitoyens
Les personnes futures comme biocitoyensLes personnes futures comme biocitoyens
Les personnes futures comme biocitoyensMelanie Swan
 
earlegal #3 - Publicité en ligne : faites-vous remarquer !
earlegal #3 - Publicité en ligne :  faites-vous remarquer ! earlegal #3 - Publicité en ligne :  faites-vous remarquer !
earlegal #3 - Publicité en ligne : faites-vous remarquer ! Lexing - Belgium
 
Emociones, educación a distancia y mundos virtuales
Emociones, educación a distancia y mundos virtualesEmociones, educación a distancia y mundos virtuales
Emociones, educación a distancia y mundos virtualestuanjana
 
Pluie d-images-2014-programme
Pluie d-images-2014-programmePluie d-images-2014-programme
Pluie d-images-2014-programmemjcharteloire
 

Andere mochten auch (20)

Transport
TransportTransport
Transport
 
Ujaali - chapitre 3
Ujaali - chapitre 3Ujaali - chapitre 3
Ujaali - chapitre 3
 
Bases para el plan estratégico institucional 2013 2017
Bases para el plan estratégico institucional  2013   2017Bases para el plan estratégico institucional  2013   2017
Bases para el plan estratégico institucional 2013 2017
 
817 Charity
817 Charity817 Charity
817 Charity
 
Formats Imatges
Formats ImatgesFormats Imatges
Formats Imatges
 
Mutualidad Provincial Tucumán, Hotel en La Falda, Córdoba
Mutualidad Provincial Tucumán, Hotel en La Falda, CórdobaMutualidad Provincial Tucumán, Hotel en La Falda, Córdoba
Mutualidad Provincial Tucumán, Hotel en La Falda, Córdoba
 
Inde Cavernes d' Ajanta
Inde   Cavernes d' AjantaInde   Cavernes d' Ajanta
Inde Cavernes d' Ajanta
 
¡¡ Espero+[1]
¡¡ Espero+[1]¡¡ Espero+[1]
¡¡ Espero+[1]
 
Programme "Tous aux Capucins"
Programme "Tous aux Capucins"Programme "Tous aux Capucins"
Programme "Tous aux Capucins"
 
Guide%20 utilisateur%20de%20shadowprotect v9-20111129-0911[1]
Guide%20 utilisateur%20de%20shadowprotect v9-20111129-0911[1]Guide%20 utilisateur%20de%20shadowprotect v9-20111129-0911[1]
Guide%20 utilisateur%20de%20shadowprotect v9-20111129-0911[1]
 
CAMPUS QUARTIER LATIN
CAMPUS QUARTIER LATINCAMPUS QUARTIER LATIN
CAMPUS QUARTIER LATIN
 
Compte Rendu Conseil Municipal du 23 janvier 2015
Compte Rendu Conseil Municipal du 23 janvier 2015Compte Rendu Conseil Municipal du 23 janvier 2015
Compte Rendu Conseil Municipal du 23 janvier 2015
 
Análisis Sistema Horizonte UBO
Análisis Sistema Horizonte UBOAnálisis Sistema Horizonte UBO
Análisis Sistema Horizonte UBO
 
CV Amen Allah Ben Ammar
CV Amen Allah Ben AmmarCV Amen Allah Ben Ammar
CV Amen Allah Ben Ammar
 
Les grandes-differences-d-age-dans-les-couples-people
Les grandes-differences-d-age-dans-les-couples-peopleLes grandes-differences-d-age-dans-les-couples-people
Les grandes-differences-d-age-dans-les-couples-people
 
Memoria II Unconference Internacional de Sueños en Acción: "Vivir en la Era d...
Memoria II Unconference Internacional de Sueños en Acción: "Vivir en la Era d...Memoria II Unconference Internacional de Sueños en Acción: "Vivir en la Era d...
Memoria II Unconference Internacional de Sueños en Acción: "Vivir en la Era d...
 
Les personnes futures comme biocitoyens
Les personnes futures comme biocitoyensLes personnes futures comme biocitoyens
Les personnes futures comme biocitoyens
 
earlegal #3 - Publicité en ligne : faites-vous remarquer !
earlegal #3 - Publicité en ligne :  faites-vous remarquer ! earlegal #3 - Publicité en ligne :  faites-vous remarquer !
earlegal #3 - Publicité en ligne : faites-vous remarquer !
 
Emociones, educación a distancia y mundos virtuales
Emociones, educación a distancia y mundos virtualesEmociones, educación a distancia y mundos virtuales
Emociones, educación a distancia y mundos virtuales
 
Pluie d-images-2014-programme
Pluie d-images-2014-programmePluie d-images-2014-programme
Pluie d-images-2014-programme
 

Ähnlich wie La Prison De Toile

Femmes afghanes 2008_r1-09h
Femmes afghanes 2008_r1-09hFemmes afghanes 2008_r1-09h
Femmes afghanes 2008_r1-09hGIA VER
 
La carcel de tela
La carcel de telaLa carcel de tela
La carcel de telatakis22
 
Le voile...la tolérance, l'intégration et le respect au débat
Le voile...la tolérance, l'intégration et le respect au débatLe voile...la tolérance, l'intégration et le respect au débat
Le voile...la tolérance, l'intégration et le respect au débatMichel Amuedo
 

Ähnlich wie La Prison De Toile (6)

Femmes afghanes 2008_r1-09h
Femmes afghanes 2008_r1-09hFemmes afghanes 2008_r1-09h
Femmes afghanes 2008_r1-09h
 
Mujerafgana
MujerafganaMujerafgana
Mujerafgana
 
La carcel de_tela!!!
La carcel de_tela!!!La carcel de_tela!!!
La carcel de_tela!!!
 
La carcel de tela
La carcel de telaLa carcel de tela
La carcel de tela
 
Le voile...la tolérance, l'intégration et le respect au débat
Le voile...la tolérance, l'intégration et le respect au débatLe voile...la tolérance, l'intégration et le respect au débat
Le voile...la tolérance, l'intégration et le respect au débat
 
8 Demarzo 2009
8 Demarzo 20098 Demarzo 2009
8 Demarzo 2009
 

La Prison De Toile

  • 1. Je ne sais ce que l'on peut faire pour arrêter cette horreur ; mais je crois, que pour commencer : il faut le faire savoir, le divulguer. Il faut que tout le monde sache comment vivent ces femmes. Cliquez pour avancer
  • 2. la prison de toile
  • 3. LE HIYAB : C’est un voile caractéristique des femmes arabes. Il laisse libre la figure, et beaucoup de femmes le portent comme un signe d’identité. LA BURKA : Elle occulte complètement le corps. Une grille de toile devant les yeux permet que la femme puisse voir sans être vue. Les mains sont couvertes. LE NIQAB : C’est un vêtement qui couvre le corps jusqu’à la cheville et laisse libres seulement les yeux. Pour les yeux, il se combine avec un autre voile. SHAYLA : C’est un châle large et rectangulaire, en usage dans la zone du Golfe Persique. Ce voile se porte autour de la tête. CHADOR : Utilisé par les femmes iraniennes lorsqu’elles sortent de chez elles. Il couvre tout le corps et peut être combiné avec un châle sur la tête. Tenues traditionnelles pour les musulmanes :
  • 4.  
  • 5. LA BURKA * Il est dit que ce vêtement a été introduit en AFGHANISTAN au début du XXe siècle, durant le mandat de HABIBULLA (1901-1919), qui imposa cet usage à plus de 200 femmes de son harem, pour éviter que la beauté de leur visage ne vienne à tenter d’autres hommes. Les voiles étaient de soie avec de fines broderies, et les princesses de Habibulla portèrent même des burkas brodées de fils d’or. Ainsi la burka se convertit en un vêtement de luxe utilisé par les femmes de la classe aisée, qui de cette façon étaient éloignées des gens simples, évitant ainsi leur regard. * Réellement, l’origine de la burka semble remonter à la dynastie Aqueménide de l’empire Perse fondé par Cyrus II le grand (Vié siècle avant J.C.). D’autre part le voile était utilisé également en Assyrie (pays de l’Asie antique situé dans la région de la Mésopotamie). Des références écrites, qui datent du XIIIe siècle avant J.C., ont été découvertes sur ce pays, En ces temps-là, la religion musulmane n’existait pas.
  • 6. Historiquement, c’est un vêtement propre aux tribus Pashtounes qui ont été de grands défenseurs de la burka. De fait, le roi Amanullah, qui succéda à Habibulla, tenta une modernisation du pays, laquelle incluait la suppression de l’usage de la burka. Mais, lorsque sa femme, la reine Soraya Tarzi, apparut sans la burka, il se produisit un grand scandale. Ses essais pour occidentaliser l’AFGHANISTAN lui valurent l’opposition et rébellion des tribus pashtounes. Finalement il dut abdiquer et fuir en Inde en 1929
  • 7.  
  • 8.  
  • 9. . La « burka complète » devint obligatoire en AFGHANISTAN lorsque les talibans* arrivèrent au pouvoir, après le départ des soviétiques, imposant ainsi un vêtement capable de garantir un contrôle sur le corps de la femme, vu qu’il couvre les yeux d’un voile épais qui empêche à qui la porte de pouvoir voir normalement, étant donné que la grille de toile limite la vision latérale, faisant perdre la position et l’espace où l’on se trouve, devenant ainsi dépendant d’une autre personne pour pouvoir se déplacer efficacement, spécialement dans les espaces ouverts. * TALIBANS : Groupe intégriste islamique, apparu dans les écoles coraniques du Pakistan. Dans leur majorité, ils appartiennent à l’ethnie Pashtoune .
  • 10. . L’un des objectifs du voile épais, c’est d’éviter que le visage et les yeux soient visibles La « burka » exerce une forte pression sur la tête (elle pèse environ 7 kg), augmentant la fatigue de la marche. La longueur du vêtement s’arrête au niveau des pieds, non seulement pour couvrir tout le corps, mais aussi pour garantir une plus grande difficulté à se déplacer, empêchant spécialement que l’on puisse courir avec elle.
  • 11.  
  • 12.  
  • 13. La burka actuelle n’est pas un vêtement, c’est une prison de toile qui soumet les femmes à la difficulté de ne rien voir avec clarté de ce qui ne se trouve pas à un mètre de distance, en face de leurs yeux. Elle produit une vision effet « lunettes », faisant perdre la vue des angles latéraux, en rétrécissant le champ visuel qui apparaît derrière les grilles de toile ouvertes à la hauteur des yeux, « brouillant » tout ce que l’on peut voir. Les regards de ces femmes sont prisonniers comme leurs corps. Une dirigeante de l’organisation clandestine des femmes afghanes RAWA*, confirme cette idée lorsqu’elle dit : « C’est comme une prison ; cela tient chaud et vous isole. Les femmes ne peuvent pas se reconnaître. Celles qui ont besoin de lunettes ne peuvent pas les utiliser. C’est comme si, en plus, elles étaient aveugles. Le grillage de toile qui couvre leurs yeux doit être suffisamment épais. Quelques femmes sont battues, pour porter ces "petits trous" beaucoup trop grands. Pour les femmes l’obligation de la porter a été un traumatisme, parce qu’il s’agit là d’une humiliation, et qu’elle gêne tous les mouvements, ainsi que la vue …" Souvent, en traversant les rues, le peu de visibilité que permet la petite ouverture provoque de sérieux accidents qui mènent ces femmes jusqu’à la mort. * RAWA : Groupe de femmes intellectuelles qui, sous la direction (leadership) de Meena KESHWAR, ont fondé en 1977 l’Association révolutionnaire des femmes afghanes. Le travail social et la lutte de Meena contre les positions des fondamentalistes lui ont coûté la vie. Le 4.2.1987 elle fut assassinée par des agents de la police secrète afghane et ses complices fondamentalistes, à Quetta, Pakistan.
  • 14.  
  • 15.  
  • 16.
  • 17. Les femmes peuvent seulement voyager dans le coffre des taxis
  • 18.  
  • 19.  
  • 20.  
  • 21. Identification d’une femme Quelle identité ont-elles ?
  • 22.  
  • 23.  
  • 24.  
  • 25.  
  • 26.  
  • 27.
  • 28.  
  • 31. Un récent rapport des "Médecins pour les Droits de l'Homme" indique que 40 % des femmes afghanes meurent durant leur période de fertilité, à cause de complications dans l’accouchement.
  • 32. Il n’y a pas de regard * Sous la burka, le regard de la mère n’existe pas. Son visage n’existe pas, sa voix est changée et le contact avec sa peau est impossible.
  • 33. Pendant l’allaitement, pour elles, le regard de l’enfant n’existe pas non plus. Il n’y a aucun lien ni soutien au travers de ce support basique qui constitue un autre être.
  • 34.  
  • 35.  
  • 36. Lorsque les forces talibanes ont conquis Kabul le 27.9.1996, ils ont supprimé la femme afghane de la viecivile,l’expulsant aussi de l’enseignement et la confinant au foyer. Avec raison, la burka obligatoire est devenue l’un des plus indiscutables symboles de la répression exercée par le nouveau régime.La société civile naissante de villes comme Kabul, où la femme commençait à profiter d’un statut social intéressant, a été rayée d’un coup de plume par les talibans. Parmi les dizaines de milliers d’employées publiques renvoyées chez elles, il y avait 7790 enseignantes d’écoles. 63 écoles ont donc été fermées à Kabul. Le saut vers le passé a été colossal, du XXè siècle à l’âge médiéval.65 % du professorat, 40 % des écoliers, et presque la moitié des 7000 étudiants de l’Université étaient des femmes. Aucune n’osa défier le mulla Mohamed Omar, le leader taliban. Le coup humain et culturel eut un résultat brutal .
  • 37.  
  • 38.  
  • 39.  
  • 41.  
  • 42.  
  • 43.  
  • 44.  
  • 45.  
  • 46. Cette vie d’infime catégorie est vécue avec la menace de punitions en cas d’infraction. De jeunes vigiles, qui travaillent pour le Ministère de la Promotion de la Vertu et la Prévention du Vice, patrouillent les rues avec des fouets, des bâtons et kalashnikovs, à la recherche d’une jeune fille maquillée, d’une cheville à l’air, d’un éclat de rire ; ils sont disposés à dénoncer ces femmes qui, sans aucune possibilité de défense légale, supportent des peines comme la lapidation, l’amputation, la torture, la flagellation ou l’exécution publique.
  • 47.  
  • 48. LA LAPIDATION . L’adultère est puni par la lapidation. La femme est mise dans un trou dans le sol et recouverte de terre jusqu’à la poitrine ; ensuite les « hommes » lui lancent des pierres jusqu’à ce qu’elle meure. Les pierres ne doivent pas être trop grosses, pour ne pas causer une mort trop rapide, ni trop petites, car alors elles ne peuvent être considérées comme des pierres.
  • 49.  
  • 50. Dessin réalisé par un enfant afghan
  • 51. Après sept ans passés depuis l’invasion patronnée par les Etats-Unis, et avec une croissance exponentielle du conflit armé, on peut affirmer catégoriquement que les conditions dans lesquelles vivent les femmes et les petites filles dans l’actuel AFGHANISTAN sont déchirantes, et que pas grand-chose n’a changé pour elles, malgré les promesses de la communauté internationale ; et cela, pas seulement dans les zones du sud et de l’est contrôlées par les talibans, sinon également dans une bonne partie des endroits dominés par la coalition internationale, comme Helmad, sous juridiction britannique.
  • 52. Malgré l’égalité utopique de la nouvelle constitution de 2004, les femmes peuvent encore être achetées, vendues ou transmises comme partie d’un héritage. Comme au temps des talibans, les mariages forcés continuent, la violence domestique et le manque de travail. Il y a une ville où les femmes sortent de leurs maisons deux fois dans leur vie : lorsqu’elles se marient et s’en vont vivre avec leur mari, et lorsqu’elles meurent. Au cours de l’année 2007, 165 femmes victimes de violences ont essayé de se suicider. 87% des afghanes affirment subir des violences domestiques. La moitié des plaintes est pour raison d’abus sexuels. Les cas de violences contre les femmes et les fillettes ont augmenté en février 2008 de 40% par rapport aux mêmes dates de l’année précédente. 60% des femmes sont victimes de mariages forcés. La moitié des mariages se font avec des jeunes adolescentes qui n’ont pas encore 16 ans, bien que la loi l’interdit. Les fillettes sont souvent donner en restitution, pour une dispute, une dette ou un crime, selon les lois tribales, mais aussi à cause de la pauvreté extrême dont souffre le pays. Un père peut recevoir entre 600 et 1500 € pour sa fille, ce qui équivaut à 3 années de salaire pour un travailleur.
  • 53. Comme à l’époque du régime taliban, la burka bleue continue de teindre de couleur les rues de toutes les villes d’AFGHANISTAN (bien que maintenant sont apparues des toiles synthétiques d’autres couleurs qui ne se décolorent pas au lavage), et les jugements de femmes en public (surtout lapidation) sont à l’ordre du jour .Mais le cauchemar des femmes en AFGHANISTAN ne s’arrête pas là. Leur existence, sans les droits de base et fondamentaux, se déroule dans un pays en ruines, avec une sécheresse persistante, appauvri, sans infrastructures, truffé de mines terrestres, avec difficulté pour trouver un logement ou de la nourriture, sous les désastres de 20 ans de guerre, avec les hommes au combat et sans système de production, où la classe cultivée ou professionnelle a fui, ou bien est morte.
  • 54. Actuellement, il y a des milliers de veuves dont l’unique ressource est de mendier, devenir folles, se prostituer, ou se suicider, parce que la loi leur nie l’héritage des biens de leur époux. Il y a des milliers de femmes qui, chaque jour, s’alimentent et alimentent leurs enfants avec du pain et du thé, qui voient comment leurs filles doivent rester enfermées à la maison, sans éducation, et comment leurs fils sont séquestrés, soit physiquement ou moralement, pour aller au combat.
  • 55. Dans leur désespoir beaucoup de femmes se suicident. Cette situation est surtout fréquente chez les veuves qui, n’ayant pas de compagnie masculine, ne peuvent pas sortir et surtout ne peuvent pas travailler, et donc ne peuvent nourrir leurs enfants. L’hôpital public de Herat, ville où le suicide est une méthode propre et commune entre femmes, a soigné en 2005, 90 femmes qui ont essayé de se suicider par le feu. Zahra (20 ans) que son mari battait tous les jours et lui interdisait de voir sa famille, tomba dans une terrible dépression et décida de se verser de l’huile de cuisine et d’y allumer le feu. Elle a survécu. Elle a divorcé légalement de son mari et vit maintenant avec sa mère. La cicatrisation lui a causé la perte de la mobilité de son cou.
  • 56.  
  • 57. Sera-t-il possible d’espérer que les garçons sortent également de leur léthargie et participent activement contre la violence de genre, en collaborant dans les campagnes, les manifestations, les forums, depuis les écoles, les universités, ainsi que dans divers autres actes en compagnie des femmes ?. Sera-t-il possible qu’ils coopèrent d’un même élan contre les agressions aux droits individuels et luttent pour la juste égalité des genres ?
  • 58. Je rêve que les souffrances des femmes, anonymes et invisibles, afghanes, palestiniennes, marocaines, africaines … soient surmontées et que la justice règne sur ces terres où actuellement être une femme est synonyme de disgrâce. Je rêve d’un monde plus juste et égalitaire, et tout cela ensemble, avec vous les hommes, investis activement dans ce conflit où il n’y a ni perdants ni vainqueurs. Pour un futur avec plus d’espérance, où les enfants filles et garçons auront appris la base du respect mutuel sans discriminations. Serait-ce une UTOPIE ???
  • 59. «  AIMEZ- VOUS LES UNS LES AUTRES » !!!