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Veille medias et tendances 09111
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2. Actualité des médias Deux nouveaux féminins sur le marché - Le groupe Marie Claire a officialisé le lancement de son hebdomadaire féminin, baptisé Envy, pour le début de l’année 2010 Son positionnement : un féminin mode/people nouvelle génération L’idée de départ est partie du lancement de Look en Grande-Bretagne, un joint-venture (50/50) entre le groupe Marie Claire et le Britannique IPC. En trois ans, ce nouveau titre s’est imposé comme l’un des leaders du marché des "glossy magazines", avec 315 000 exemplaires, ce qui lui permet d’être déjà rentable. « Nous nous sommes alors dit qu’un magazine du même type, axé sur la mode et le people, s’adressant à la même cible de jeunes femmes CSP+, âgées de 20 à 35 ans, pouvait marcher en France, explique Jean-Paul Lubot. Mais nous avons dû complètement le réinventer pour l’adapter à la culture française ». -Sept mois après le lancement du mensuel people Pstt! (45 000 ex. vendus selon l'éditeur), la société Reactiff a lancé Tchik, un nouveau mensuel, féminin people celui-là, vendu 1.90 euros et tiré à 100 000 ex. Le titre vise les 22-35 ans, et entend se positionner entre Gala, Glamour et Grazia, avec un contenu qui réunit 50% de pages people, et 50% de féminin décoration, mode et beauté. La rédaction en chef a été confiée à Brigitte Dubus, ex Mariée Magazine. - A noter que de son côté le Groupe Lagardère estime que le moment n'est toujours pas venu de lancer son nouvel hebdomadaire Be , et pour lequel l'équipe en place continue de tester des numéros zéro. Son nom : Envy La marque Look, utilisée en Angleterre, ne s’adaptant pas au marché français - "elle est trop connotée Années 80", dixit Jean-Paul Lubot -, le groupe Marie Claire est allé piocher dans sa réserve de marques déjà déposées : après des tests qualitatifs et quantitatifs, c’est Envy qui s’est imposé auprès de la cible, pour ses notions de frénésie, de désir, d’envie, etc. Ses objectifs : plus de 200 000 exemplaires rapidement L’ambition du groupe Marie Claire est d’atteindre très rapidement une diffusion supérieure à 200 000 exemplaires. Pour y arriver, le lancement bénéficiera bien sûr d’une grande campagne de communication, mais il faut aussi s’attendre, comme pour Grazia à un marketing du prix très agressif. "No comment", se contente de répondre Jean-Paul Lubot. Même discrétion sur le plan des objectifs publicitaires, puisque Envy devra atteindre 1 200 pages de publicité en vitesse de croisière, c’est-à-dire à l’horizon de cinq à six ans. Pour mémoire, Mondadori avait annoncé pour Grazia un objectif de 1 000 pages dès la première année. Le budget : 20 millions d’euros Le budget de lancement est à la hauteur des ambitions. Le groupe prévoit une enveloppe de 20M€ de déficit cumulés jusqu’à l’équilibre d’exploitation. Une grande partie sera dépensée rapidement dans le plan médias, mais il doit aussi permettre de faire vivre une équipe d’une quarantaine de personnes, placée sous l’autorité de Bérénice Lajouanie, nommée éditrice (jusqu'à présent éditrice de Top Santé et Mode & Travaux), de Christelle Parlanti, directrice de la rédaction (ancienne rédactrice en chef de 20 Ans), et Samuel Loutaty, rédacteur en chef (ancien rédacteur en chef adjoint de 20 Ans et Biba).
3. Actualité des médias Google rachète AdMob, la régie n°1 sur mobiles Le rouleau compresseur Google est une nouvelle fois entré en action pour conclure une acquisition d'envergure. En alignant 750 millions de dollars (sous forme d'échange d'actions) pour racheter AdMob, Google est allé droit vers son but, à savoir dominer le marché publicitaire sur mobiles exactement de la même manière qu'il le fait sur la Toile. Créée en 2006, AdMob a développé toute une gamme d'outils publicitaires pour les versions mobiles des sites Web et les applications en ciblant plus particulièrement l'iPhone et Android. Les développeurs d'applications disposent d'outils simples pour monétiser plus facilement leurs créations. Les annonceurs peuvent quant à eux insérer des publicités sous des formes très variées (vidéos, itinéraires GPS...). AdMob propose également un outil d'analyse du trafic gratuit. En trois ans, AdMob s'est imposée comme la régie publicitaire numéro un sur le marché des mobiles avec un réseau fort de 15 000 sites et applications. La société compte parmi ses budgets clients Adidas, Coca-Cola, Ford, Paramount Pictures ainsi que des éditeurs d'applications comme Accuweather et Electronic Arts. Dans le communiqué annonçant l'acquisition, Susan Wojcicki, vice-présidente de la gestion des produits chez Google, déclare que "la publicité sur portables a énormément de potentiel, et même si ce secteur en est encore à ses débuts, AdMob a déjà fait des progrès exceptionnels en très peu de temps". Selon des chiffres du cabinet eMarketer, la publicité sur mobiles devrait atteindre les 416 M$ cette année, encore très loin des 24Md$ que Près de 40 % des Européens surferont sur Internet depuis leur téléphone mobile d’ici à 2014 , contre 17 % attendus fin 2009, selon une étude publiée par le cabinet Forrester. En France, le taux de pénétration du média atteindra 41 % en 2014, contre 11 % aujourd’hui. devrait générer la publicité en ligne classique. Un marché que Google qualifie de "petit" mais qui croît rapidement, d'environ +30 % par an. Il devrait ainsi dépasser les 1,5 Md$ en 2013. Bien que tout à fait en ligne avec la stratégie habituelle de Google, le rachat d'AdMob soulève la question du devenir d'AdSense pour mobiles. Lancée en 2007, la déclinaison de la régie publicitaire maîtresse du Web pour les téléphones mobiles n'a pas atteint le niveau d'efficacité d'AdMob. Il est clair que Google avait plus intérêt à investir directement pour se payer un outil à la pointe et récupérer un joli portefeuille clients. Il est assez probable qu'AdMob soit intégré à AdSense. Il faudra attendre quelques mois pour que le rachat soit définitivement validé par les autorités de régulation avant de savoir de quelle manière Google absorbera cette acquisition. AdMob trusterait environ 80 % des publicités insérées dans les applications iPhone. Un chiffre impressionnant mais qui s'explique par le fait que la compagnie a dès le début misé sur le smartphone d'Apple en développant des outils spécifiques. Selon les données d'AdMob, le trafic Internet généré par l'iPhone et l'iPod Touch a été multiplié par 19 entre septembre 2008 et octobre 2009. Il compte désormais pour 43 % du trafic Internet mondial sur smartphones. En faisant tomber AdMob dans son escarcelle, Google s'assure ainsi d'un seul coup une position clé dans l'écosystème d'Apple (App Store et iTunes). Une perspective qui n'aurait pas échappé à Steve Jobs. Il se dit en effet que la firme à la pomme aurait tenté d'acquérir AdMob, poussant Google à surenchérir. Outre l'iPhone, AdMob a aussi beaucoup investi sur Android. L'OS de Google est en forte progression avec une offre de smartphones qui ne cesse de s'élargir. Android totalise déjà 10 % du trafic Internet mobile mondial devant RIM, le WebOS de Palm et Windows Mobile. Et selon une étude récente du cabinet Gartner, Android deviendra numéro 2 mondial des OS mobiles d'ici trois ans, juste derrière Nokia. Fort de ce succès annoncé pour Android et de ce rachat d'envergure, Google peut désormais tranquillement bâtir la monétisation de ses services, sans vraiment craindre la concurrence.
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6. Pôle Culture/Jeunes -Le portail Entertainment premiere.fr , qui regroupe aujourd'hui les thématiques cinéma, télévision, people, jeux vidéo, musique et spectacles des médias de Lagardère Active, lance 3 émissions TV : - Zap17, le meilleur de la télé résumé en 5 minutes, avec Télé 7 Jours. (Diffusion quotidienne, du lundi au vendredi + une hebdomadaire best-of le dimanche) - Cine17, le plein de cinéma news, reportages, buzz... toute l'actu ciné en 15 minutes, avec Première et Virgin 17 ( Diffusion hebdomadaire, tous les samedis) Actualités - Celebrity17, le meilleur du people à travers des reportages, des scoops, et des interviews exclusives, avec Public. (Diffusion hebdomadaire, tous les samedis) Ces émissions, développées et produites par Lagardère seront diffusées simultanément sur Virgin 17, premiere.fr, les applications mobiles ainsi que sur le futur service de catch up TV de Virgin 17 : Virgin 17 Replay. Ce partenariat entre premiere.fr, Virgin 17 et Virgin 17 Replay répond à la volonté du groupe Lagardère Active de développer les synergies plurimédias et la diffusion multicast de ses contenus. Thomas Kouck, éditeur Entertainment et Musique chez Lagardère Digital France, déclare : "La diffusion de ces émissions s'inscrit parfaitement dans notre volonté de diversifier notre chiffre d'affaires, la vente de contenus représentant aujourd'hui près d'un tiers du chiffre d'affaires de premiere.fr." A noter que des publicités sont diffusées en pré-roll. -Dans les kiosques le 9 décembre prochain, trois exemplaires du numéro double daté Décembre-Janvier de Première proposeront un diamant Chopard de 0.5 carat. Ce numéro collector Or & Diamants sera orné d’une couverture et d'accroches de Une en dorure à chaud. Une opération qu'avait déjà expérimenté L'Officiel l'an dernier . - Mondadori France a annoncé l'arrêt de FHM . Malgré un repositionnement radical entamé en 2006, le mensuel restait structurellement déficitaire, ayant perdu 2M€ par an depuis trois ans, pour un CA compris entre 4 et 6M. C'est une mauvaise nouvelle pour l'univers de la presse masculine, qui subit de plein fouet la récession publicitaire, alors qu'elle se trouvait déjà dans une grave crise structurelle liée, notamment, à la concurrence d'Internet. En septembre dernier, le secteur avait déjà été affecté par l'arrêt de Maximal (éditions 1633), et le dépôt de bilan de la SCPE, qui édite notamment Entrevue. Restent les titres positionnés plus mode ou news, comme L'Optimum et GQ. La plupart des mensuels masculins s'étaient lancés sur un mix conseils pratiques, people, trash et charme. Ce concept a rencontré un fort succès, jusqu'à ce que la concurrence d'Internet casse brutalement le modèle, à partir de 2004-2005. Les ventes se sont alors effondrées : entre 2005 et juin 2009, la DFP d'Entrevue est ainsi passée de 501.418 à 196.721 exemplaires, selon l'OJD. C'est en se basant sur ce constat que Mondadori avait tenté de repositionner FHM dès 2006, en délaissant les contenus potaches et charme pour devenir un "féminin pour homme". L'objectif était de modifier la répartition de ses revenus, jusque-là axés sur la diffusion (60 % du CA), en passant à un modèle publicitaire. Mais FHM n'a jamais trouvé son marché. Le numéro daté décembre sera donc le dernier édité par Mondadori mais le sort de FHM n'est pas définitivement scellé, le propriétaire de la marque, l'éditeur Bauer, cherchant un nouvel opérateur pour exploiter la licence. - Le Groupe TF1 a mis en ligne Excessif.com, un site de critiques de films (sorties ciné et DVD), séries et jeux vidéo. Ce site fait suite au rachat par le Groupe en 2008 de la société Dualnet, qui possède ce site, et de DVDrama.com, pour environ 1M€. TF1 les a réunis sous la même marque et veut avec ce nouvel excessif.com attirer tous les passionnés d'écrans. "Nous ne fournissons pas que de l'information pratique, mais offrons de véritables critiques, excessives : soit on adore, soit on déteste", explique Bertrand Querne, responsable des nouveaux projets web chez e-TF1. Le site, qui cible les 15-35 ans, veut attirer d'ici un an 1.5M de VU/mois, alors que DVDrama.com en attirait en moyenne 600 000. Excessif.com comporte aujourd'hui quatre thématiques (cinéma, DVD, séries TV et jeux vidéo), mais de nouvelles pourraient s'ajouter par la suite, concernant notamment le mobile. Il offre des news, critiques, tests, bandes-annonces, horaires, analyses, dossiers, photos... Le site fournit également le contenu cinéma et séries de portails, comme MSN.
7. Marché publicitaire Actualités - Régie Obs a lancé la 1ère "plateforme conversationnelle" d’un site news . Sur les sites NouvelObs.com et Challenges.fr, il est désormais possible pour les annonceurs de "converser" avec les internautes. Ce format marketing conversationnel repose sur un principe simple : sous le pavé de leur publicité en home page, un bandeau permet au client potentiel, en cliquant, d’accéder à une plateforme où un représentant de la marque annonceur, dont la photo et l’identité s’affichent à l’écran, se propose de répondre à ses questions. - I-regie a confié à Horyzon Media (régie de PagesJaunes.fr, Mappy.fr, Expedia.com...) la commercialisation des espaces publicitaires classiques du Post.fr qui sont vendus en réseau . Horyzon Media agit en tant que sous-régie, I-regie gardant la commercialisation des Opérations Spéciales, des offres premium et de la culture sur lepost.fr Offres commerciales - La GMC Factory propose une offre déco tri-media baptisée "Home Pack". Elle associe trois magazines ( Marie Claire Maison , Marie Claire Idées et 100 idées Déco ), une chaine thématique (Télé Maison) et deux sites ( marieclairemaison.com et telemaison.fr ). Ce pack est commercialisé 70 000 € H.T. Opérations Spéciales Esquire propose à ses lecteurs dans son édition de décembre une expérience de réalité augmentée. Le principe est simple : il suffit de télécharger un logiciel et de flasher sur sa webcam les codes pour voir Robert Downey Jr surgir de la cover ! Des codes sont aussi disséminés dans le magazine, qui donnent accès à des bonus interactifs, éditoriaux ou publicitaires. Et pour prolonger l'expérience, le contenu évolue en fonction du temps, qu'il fait ou qu'il est. Après l'e-ink inaugurée par Esquire déjà l'an dernier, ou la publicité vidéo insérée dans Entertainment Weekly, voilà une nouvelle preuve de l'interactivité du papier ! Cliquez ici pour voir la vidéo