6. SCANNER
• Tube à rayons Xrayons X émetteur et récepteur
• Imagerie basée sur l’absorption des RX/ tissus
• Informations sur densités des tissus
• Acquisition spiralée :
• déplacement continu de la table d’examen associé à la
rotation concomitante du tube à rayons X
• La reconstruction en volume des coupes acquises
s’effectue sur une console indépendante
• Injection intra-veineuse d’ioded’iode
7.
8. • Examen peu invasif (injection iode, RX)
• Respect des contre-indications
• femme enceinte (RX)femme enceinte (RX)
• allergie à l’iode,allergie à l’iode,
• insuffisance rénale,insuffisance rénale,
• diabétique sous biguanidediabétique sous biguanide
• Temps d’examen rapide (5-10 minutes)
• Reconstruction volumique plus longue (± 20 minutes)
• Examen peu opérateur-dépendant
• Renseignements morphologiques
SCANNER
9. IRM
• Champ magnétique puissantChamp magnétique puissant
• Imagerie du proton (noyau d’hydrogène)
• Temps de relaxation et d’écho des spins
• T1, T2, imagerie fonctionnelle (IRMf, diffusion, Spectro)
• Etude multiplanaire (sagittal, coronal, axial)
• Séquences angiographiques utilisées
• Phénomène de flux (pas d’injection de produit de contraste)
• Opacification vasculaire
(injection IV d’un produit de contraste paramagnétique)
10.
11. • Examen non invasif (pas d’iode, pas de rayons X)
• Respect des contre-indicationscontre-indications:
• Pace-makers,
• certaines valves cardiaques et clips vasculaires,
• certains corps étrangers ferromagnétiques
(oculaires, prothèses cochléaires)
• Claustrophobie
• Temps d’examen long (30 minutes: X séquences 5 min)
• Renseignements essentiellement morphologiques,
mais potentiellement fonctionnels
IRM
12. • Tube à rayons X + amplificateur de brillance
• Opacification des vaisseaux par
l’injection intra-artériellel’injection intra-artérielle de produit de contraste iodé
• Introduction d’une sonde dans l’artère fémorale
jusqu’aux vaisseaux du cou sous contrôle radioscopique.
• Examen dynamique:
•Etude artérielle, parenchymateuse puis veineuse
ANGIOGRAPHIE NUMERISEE
13. ANGIOGRAPHIE
NUMERISEE
Examen de référence
• Excellente résolution spatiale
• Etude de l’origine des TSA jusqu’à leurs branches
terminales encéphaliques
Mais :
• Examen invasif qui comporte des risques
locaux et généraux :
morbidité 1 à 5 %
complications neurologiques 2 % dont
0,3 à 1% AIConstitué
• Hospitalisation (24h)
• Sédation voire anesthésie
23. Imagerie du SNC
Scanner cérébral
– Rayons X
– Imagerie en coupes
– Avec ou sans injection (IV -) de PDC iodé
IRM cérébrale
– Champ magnétique (1,5 ou 3 Tesla)
– Imagerie en coupes
Exploration des Vaisseaux
– Angioscanner, AngioIRM,
– Angiographie/artériographie :
Invasif, Rayons X + injection PDC iodé
24. Analyse de l’image en TDM
Absorption des rayons X pour un élément chimique donné dépend :
– Du nombre atomique Z, de sa densité
– De l’énergie du rayonnement incident
Mesure de coefficients d’atténuation linéaire, rapportés à un coefficient de référence : eau
Echelle de coefficient d’atténuation : Unité Hounsfield (UH)
Définition d’un processus pathologique
– (isodense, hyperdense, hypodense) par rapport aux valeurs du cerveau normal
+1000 UH
OS
AIR
- 1000 UH
EAU (LCS) 0
UH
S Blanche
Sang +100
GRAISSE
-100 UH
S. Grise
Dte
Av
Gche
Arr
27. Risques liés aux produits
de contraste iodés
Réaction allergique :
Réactions mineures : urticaire localisé
Réactions modérées : urticaire géant, vomissements, oedème
Réactions sévères : oedème laryngé, oedème pulmonaire,
bronchospasme, collapsus, arrêt cardiaque,
Décès = 1/100 000 cas.
Nephrotoxicite des produits de contraste
Insuffisance Rénale Aigue : nécrose tubulaire ischémique
Facteurs de risque : IR préexistante, myélome, diabète, hypovolémie,
médicaments néphrotoxiques, volume de PCI, injections PCI répétées
28. SE T1 Aspect en échelle de gris SE T2
Blanc
(Hypersignal)
Graisse LCS
S Blanche Graisse
S Grise
S Grise Gris S Blanche
LCS
Calcium
Air
Calcium
Air
Noir
(Hyposignal)
Imagerie par Résonance MagnétiqueImagerie par Résonance Magnétique
32. Imagerie du SNC
Principaux examens en Neuroradiologie
– Scanner, IRM, artériographie
Sémiologie élémentaire :
ou comment je lis un examen ?
(et j’arrête de dire « Ya ça là »!)
– Le « ça »:
• hyper/hypo densité (TDM)
• hyper/hyposignal (IRM)
• la forme, la taille, le nombre
– Le « là »:
• topographie : intra / extra-axiale
• l’étendue
– Le retentissement:
• effet de masse
• engagement
33. Isodensité
Densité des NGC =
densité du cortex cérébral
L : noyau lenticulaire
Th : Thalamus
NC : Tête du noyau caudé
Densité s. grise > s. blanche
50. Imagerie du SNC
Principaux examens en Neuroradiologie
– Scanner, IRM, artériographie
Sémiologie élémentaire
– Hyper/hypo densité, hyper/hyposignal,
effet de masse, engagement
Principales pathologies
– Tumeurs, AVC: hémorragique et ischémique, maladies de la
SB
51. Pathologie tumorale intracrâniennePathologie tumorale intracrânienne
SémiologieSémiologie
• Topographie lésionnelle
• Œdème/Infiltration
• Prise de contraste et rupture de la BHE
• Nécrose centro-tumorale
• Effet de masse
• Engagement
53. Intra ou extra-axiale ?
Possible
– Base d’implantation large
– Modifications osseuses
– Rehaussement méningé
– Éloignement du cerveau /
crâne
Certain
– LCS entre cerveau et tumeur
– Cortex entre lésion et SB
– Vaisseaux entre les 2
57. Prise de contraste
Traduit souvent la malignité des tumeurs intra-parenchymateuses
2 mécanismes
– Rupture de la BHE
– néovascularisation
Lymphome Glioblastome
58. Association éléments sémiologiques
Effet de masse
Oedéme péri-tumoral
Prise de contraste (rupture BHE)
Nécrose centro-tumorale
Tumeur de haut grade de malignité
60. Hématome sous et extra duraux
Hématome extra-dural (HED)
– sang entre dure-mère et table interne de la voûte
– fracture + plaie de l’artère méningée moyenne
– lentille biconvexe, hyperdense
Hématome sous-dural (HSD)
– sang entre arachnoïde et dure-mère
– plaie d’une veine corticale
– croissant hyperdense
Associations : 1HED + 1 HSD, 2 HSD
64. Hémorragie méningée:
SCANNER en URGENCE !
Scanner sans injection = Examen de 1ère intention
Hyperdensité spontanée des espaces sous arachnoïdiens
65. HSA et Scanner
Visibilité diminue au fil des jours…
Persistance de l’hyperdensité fonction de
l’abondance du saignement
HSA et scanner normal:
– 10% des cas
– Saignement minime
– Réalisation tardive
Diagnostic = Ponction lombaire
66. Hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA)
= hémorragie méningée (HM)
– post-traumatique
– rupture d’anévrisme, de MAV
– hématome intra-cérébral
souvent associé
74. Hématome intracérébral et Scanner
Stade subaigu :
– 1 à 6 semaines
– Evolution de la périphérie vers le centre
– L’hyperdensité devient progressivement isodense
75.
76. SEMIOLOGIE IRM
Sang non circulant et hématomes
Sémio IRM complexe, elle dépend :
. du siège de l'hématome : intra ou extra-cérébral
. du champ magnétique de la machine (1T – 3Teslas)
. du type de séquence : T1, T2, écho de gradient ou écho de spin
. de l’évolution dans le temps +++ : des produits de dégradation
de l'hémoglobine
77. Hématome Intracérébral
Stade Contenu T1 T2 TDM
Hyperaigu
Premières heures)
oxyHb Iso Hyper Hyper
Aigu
< 3 jours)
DesoxyHb Iso Hypo Hyper
Subaigu précoce
(4 à 7jours)
MetHb Intra-cellulaire Hyper Hypo Hyper puis Iso
Subaigu tardif
(fin de la 1ère
semaine
à quelques semaines)
MetHb extra-cellulaire
Couronne d’Hémosidérine
Hyper
Hypo
Hyper
Hypo
Iso puis Hypo (> 6 sem)
Chronique Hémosidérine intra-
macrophagique
Hypo Hypo Hypo
Aigu Subaigu Chronique
T1 T2 T1 T2 T1 et T2
Z O R R O
84. Evolution de l’hypodensité
– Scanner le plus souvent normal au début
– Lésion visible après la 12ème heure
– Hypodensité systématisée à un territoire artériel
• Cortico-sous-corticale
• Triangulaire, à base périphérique
– S ’accentue franchement à partir de la 3ème semaine
– Hypodensité liquidienne séquellaire avec signes d ’atrophie
cérébrale localisée à partir de la 5ème semaine
Ischémie cérébrale et Scanner
90. • Hypodensité dans le territoire de l’artère cérébrale occluse,
• Positivité tardive du scanner +++
AVC ischémique
91. IRM plus sensible que le scanner :
– Diagnostic plus précoce
– Infarctus de petite taille
– Etendue et gravité de l’infarctus dès les premières
heures (diffusion, perfusion)
Thrombolyse si <4.5h
Nécessité d’établir un diagnostic positif
IRM et ischémie
92. IRM et ischémie
Séquence de diffusion+++
- positive précocement
- sensible
- spécifique
Principe :
Mesure la mobilité de la molécule d’eau dans un tissu
Dans le tissu ischémié, à la phase précoce, l’eau est
« piégée » dans les cellules : la mobilité des molécules
d’eau est moindre
93. Ischémie récente =
hypersignal en diffusion et
diminution du coefficient de diffusion
Coefficient de diffusionHypersignal diffusion
96. Pathologies de la substance blanche
Inflammatoires (SEP)
Dégénératives
97. Sclérose en plaque
Femme jeune ++
Hypersignaux T2 et FLAIR de la substance
blanche « disséminés dans le temps et l’espace »
Prédominance péri ventriculaire (grand axe
perpendiculaire au ventricule) et corps calleux++
Si ancien : hyposignal T1 (« trou noir »)
98.
99. Savoir formuler une demande d'examen
Une demande d'examen :
Décrit un tableau neurologique, sa date d'installation et son mode de début,
brutal ou progressif, son mode évolutif, les antécédents du patient
Précise les traitements en cours, les pathologies associées, le terrain allergique,
la coopération prévisible du patient
Documente les contre-indications
Une demande d'examen correctement formulée pose une question
100. INDICATION : résume la demande d'examen
TECHNIQUE : principes de réalisation des examens d'imagerie
RESULTATS : connaissances d'anatomie et de pathologies
appliquées à l'imagerie
CONCLUSION : répond à la question posée
Savoir lire un compte-rendu d'examen