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ANNEXE DU RAPPORT SUR LA MOBILITÉ D’ERICSSON
AFRIQUE
SUB-SAHARIENNE
Juin 2014
2  ERICSSON MOBILITY REPORT  SUB-SAHARAN AFRICA JUNE 2014
Southern
Les infrastructures de télécommunications en
Afrique sub-saharienne continuent d’évoluer et de se
développer dans les secteurs clé. Les consommateurs,
les entreprises, les gouvernements et la société de
manière générale adoptent rapidement les innovations
mobiles des TIC (Technologies de l’Information et de
la Communication), entraînant un développement des
technologies connexes et créant un potentiel pour une
plus grande croissance.
D’ici la fin de l’année 2014, les prévisions font état de
plus de 635 millions d’abonnements en Afrique sub-
saharienne. Leur nombre pourrait atteindre 930 million
d’ici la fin de l’année 2019. La dynamique sociale et
technologique dans les TIC change très rapidement,
et, complétée par les nouveaux outils, elle a conduit à
une augmentation du nombre d’abonnements dans la
région. Dans un marché sensible aux prix, le nombre
croissant de téléphones mobiles est à mettre en
parallèle avec l’accès à des smartphones à bas prix.
Le graphique ci-dessous montre la tendance générale
dans le développement des abonnements de la région
sub-saharienne, ainsi que les pays qui jouent un rôle
important dans sa croissance.
Le téléphone mobile est un outil de communication
privilégié chez le consommateur sub-saharien.1
Les
utilisateurs dans la région ont montré une nette préférence
à utiliser cet outil pour diverses activités, habituellement
pratiquées sur ordinateurs portables ou fixes. Les prix
relativement bas des téléphones mobiles et une baisse
continue de leurs coûts les ont rendus accessibles aux
consommateurs de la plupart des catégories sociales,
particulièrement ceux de la classe moyenne en plein essor.
Un meilleur accès des consommateurs de différentes
couches sociales aux téléphones mobiles a généré un
potentiel d’accroissement des abonnements dans la
région. Le concept digital a touché la catégorie à bas
revenus et la classe moyenne de consommateurs, ainsi
que les entreprises évoluant en dehors des villes.
Le mobile-banking est un exemple patent où les services
numériques, à travers le téléphone portable, se sont
développés au-delà des centres urbains pour atteindre
les zones périphériques et au-delà, avec une adoption
et un usage assez impressionnants en milieu rural. De
telles zones en Afrique sub-saharienne sont davantage
confrontées à des défis sociaux, tels que le chômage et le
manque de moyens de transports adéquats et organisés,
comparés à leurs voisins en milieu urbain. Les services
bancaires mobiles fournissent aux consommateurs un
accès bon marché à leurs finances grâce à la réduction
du besoin en déplacements et au coût bas des frais de
transaction. Le nombre important de personnes n’ayant
pas de compte bancaire en Afrique sub-saharienne
laisse croire que les téléphones mobiles restent le seul
moyen pour les populations d’avoir accès à des services
financiers. Il y a un réel intérêt dans les services financiers
mobiles en Afrique sub-saharienne. 58% des utilisateurs
mobiles dans la région expriment un intérêt pour le mobile-
banking et les portemonnaies mobiles du futur.1
Cette
innovation est en train de développer l’inclusion financière
à tous les niveaux de la société à travers la région.
La technologie digitale est en train de devenir de manière
rapide une partie intégrante de la vie de tous les jours
en Afrique sub-saharienne. C’est la raison pour laquelle
les opérateurs, les gouvernements, et un certain nombre
d’entreprises dans la région cherchent à développer des
services et produits qui répondent aux besoins de la
base croissante d’utilisateurs de TIC.
VUE D’ENSEMBLE DU MARCHE
1
Ericsson ConsumerLab (2013)
Abonnements mobiles , 2013
Total Net additions
Angola
Zimbabwe
Nigeria
WesternRegion
WesternRegion
Nigeria
Kenya
Kenya
DRC
DRC
Ghana
Ghana
Tanzania
Tanzania
Uganda
Uganda
Mali
Mali
Cameroon
Cameroon
Angola
Zimbabwe
Chad
Chad
EasternRegion
EasternRegion
SouthernRegion
SouthernRegion
SouthAfrica
SouthAfrica
CongoBrazaville
CongoBrazaville
CentralRegion
CentralRegion
Western
Eastern
Central
SUB-SAHARAN AFRICA JUNE 2014  ERICSSON MOBILITY REPORT  3
2
Ericsson ConsumerLab (2013)
La croissance du haut débit mobile
Le haut débit mobile devient très important en Afrique
sub-saharienne tandis que la région devient de plus en
plus dépendante des appareils mobiles et que la société
adopte la mobilité. Cependant, elle souffre d’une pénurie
de fréquences. Cela signifie davantage de congestion
du trafic, des retards dans le déploiement du réseau,
des coûts de services plus élevés et surtout une qualité
de service compromise.
Le défi auquel parties prenantes et opérateurs doivent
faire face pour gérer ces problèmes et fournir des
services mobiles accessibles et à moindre coût, a une
portée sur la perception des consommateurs envers
les offres en télécommunication. 47% des utilisateurs
mobiles en Afrique sub-saharienne pensent que les
données mobiles sont toujours trop chères, même
s’ils pensent aussi qu’elles sont moins chères et plus
accessibles que la ligne Internet fixe2
. La région est un
marché relativement sensible aux prix. Pour que les
services mobiles puissent fleurir, les coûts doivent être
revus à la baisse.
Des smartphones et des tablettes d’entrée de gamme
sont en train de pénétrer le marché, agissant comme
des catalyseurs pour la croissance d’un contenu
mobile diversifié. Les applications aident à répondre
aux attentes des consommateurs en termes de
divertissement, de communication, d’utilité et de
productivité. Certaines sont en train de changer les
rôles de l’industrie et de participer aux améliorations
sociales dans la région. Par exemple, MedAfrica est une
application mobile qui donne des informations basiques
en matière de santé et de médecine et est accessible
via tous les téléphones mobiles, pas seulement les
smartphones. Les populations peuvent utiliser les
informations de façon indépendante, diminuant ainsi
les charges de consultation de médecins. Les patients
avec des cas bénins ne sont plus obligés de se déplacer
et de faire la queue alors que les médecins peuvent se
concentrer sur des cas plus compliqués. L’accès bon
marché au haut débit mobile n’est pas un luxe mais
une nécessité dans les régions comme l’Afrique sub-
saharienne.
Caractéristiques et habitudes des consommateurs
Le développement rapide des smartphones sur le
plan mondial et régional a changé la façon dont
les gens communiquent et utilisent Internet. Cela
transformera toutes les autres industries. Une nouvelle
phase de diversification rapide dans l’utilisation des
smartphones a émergé, tandis que les consommateurs
sont de plus en plus en mesure de personnaliser le
contenu auquel ils ont accès. Dans les sphères de la
société, les gens sont à la recherche d’innovations
mobiles afin d’améliorer leur vie de tous les jours.
Les usagers du mobile en Afrique sub-saharienne
utilisent leurs appareils tout au long de la journée, dans
différents endroits et pour un grand nombre d’activités.
La tendance croissante permettant d’accéder n’importe
quand et n’importe où aux services est un catalyseur de
l’utilisation du haut débit mobile dans la région. En fait, le
haut débit mobile est désormais la principale façon des
consommateurs subsahariens d’accéder à internet. 70
% des utilisateurs mobiles dans les pays étudiés dans
la région naviguent sur le web à partir de leur portable,
contre 6 % qui utilisent les ordinateurs2
. Comme les
technologies de télécommunications deviennent une partie
intégrante dans le fonctionnement des entreprises et de la
société, les principaux acteurs dans la région tels que les
gouvernements et les fournisseurs de réseaux ont besoin
de mettre en place les ressources nécessaires pour aider
à la satisfaction de la demande des consommateurs. Plus
de fréquences devront être alloués pour supporter les
réseaux, étant donné que leurs capacités n’augmentent
pas aussi rapidement que le trafic des données.
Les consommateurs pensent que les services mobiles
peuvent améliorer la satisfaction dans certaines
activités telles que le shopping, la banque et les loisirs.
Les services mobiles ou numériques peuvent aussi
améliorer des secteurs tels que l’agriculture, l’éducation,
les transports et la santé ainsi que la communication
avec les gouvernements et les autorités locales.
4  ERICSSON MOBILITY REPORT  SUB-SAHARAN AFRICA JUNE 2014
Les principaux moteurs de
croissance
1. Outils et contenus locaux
Le développement rapide des technologies à bas
coût (moins de 100 $) centrées sur le consommateur,
tels que les smartphones et tablettes a joué un rôle
essentiel dans la croissance du marché mobile sub-
saharien. Cette croissance ira encore plus loin avec
l’essor des appareils coûtant moins de 50 $ qui sont
attendus sur le marché dans les années qui viennent.
L’augmentation du nombre de téléphones mobiles pouvant
se connecter à Internet a rendu l’accès au Web plus
facile et plus abordable pour les consommateurs de la
région. La croissance de l’usage de l’Internet mobile a
favorisé le taux de pénétration d’Internet sur l’ensemble
de la région et surpasse l’Internet sur ligne fixe.
Les nouvelles opportunités d’affaires créées par Internet
ont explosé grâce à l’augmentation du nombre de
consommateurs y ayant accès grâce aux téléphones
mobiles. Cela a mené au développement de nouveaux
modèles économiques. L’industrie croissante des
applications à valeur ajoutée et des services pour
les appareils « intelligents » en est un exemple.
Au Kenya, au Mozambique et au Nigeria, les télévisions
et services médias sont de plus en plus accessibles
sur les smartphones. Les utilisateurs peuvent avoir
accès à ces chaines via une application sur leurs
appareils. De telles innovations donnent naissance
à de nouvelles tendances du marché, tels que le
comportement des consommateurs multi-écrans..
2. Les TIC dans les secteurs clé de l’économie
Les TIC ont contribué à la croissance de nombreuses
industries à travers l’Afrique sub-saharienne. Le secteur
financier est l’un des principaux domaines dans
lesquels les téléphones mobiles ont transformé les
comportements des consommateurs du secteur bancaire
et ont promu l’inclusion financière dans la région.
75 % des populations de la région vivent en milieu rural.
Ce segment d’utilisateurs est l’un des plus grands du
monde à ne pas avoir accès aux services de TIC. Le
besoin croissant d’être financièrement indépendant et
la pénétration de plus en plus importante du mobile
amènent le téléphone mobile à être un élément de la
chaîne bancaire. Cela constitue une énorme opportunité
de transformer cette industrie tout en aidant les
populations à faibles revenus à sortir de la pauvreté.
Le secteur agricole au Nigeria a aussi été transformé
par les TIC avec le lancement d’un système de porte-
monnaie électronique qui permet aux paysans de
recevoir des reçus électroniques pour les semences et
les engrais subventionnés directement sur leur téléphone
mobile. Cela leur permet aussi de payer les équipements
chez leurs fournisseurs du secteur agricole privé.
La révolution du smartphone a aussi un impact sur les
industries des médias, tels que le cinéma au Nigeria
et dans d’autres pays sub-sahariens. Le Nigeria est
l’un des premiers producteurs de films au monde.
Certaines de ces productions ont joué un rôle important
dans l’essor des smartphones dans le pays.
Tous les secteurs dans la région continueront d’être
influencés par le développement des TIC, et il y
aura plus d’investissements aussi bien de la part
des principaux acteurs que d’autres acteurs de
l’économie en général. La demande de solutions et
développements plus localisés deviendra la norme.
3. Les politiques nationales pour le haut débit
L’impact potentiel des TIC et du haut débit, au plan
social, économique, politique, et technologique est
énorme, pas seulement au niveau mondial mais aussi
régional. La plupart des pays dans la région ont amis
en place des réglementations nationales pour le haut
débit pour y faire face, tandis que le reste des pays
a engagé le processus pour y arriver. Cela inclut des
indicateurs de performance très clairs pour permettre
l’essor du haut débit et un déploiement généralisé.
Ces politiques régulent, entre autres, l’attribution des
fréquences, les réductions/incitations fiscales sur les
appareils et technologies qui permettent de se connecter,
et les initiatives d’e-gouvernance permettant l’accès
au haut débit dans les écoles, les structures sanitaires
et les services publics (nationaux ou locaux). De telles
réglementations ont montré le potentiel des TIC à contribuer
positivement au bien-être socio-économique d’un pays.
Les objectifs posés par les réglementations et le
comportement des consommateurs aboutiront à
un essor du haut débit mobile. L’harmonisation et
l’allocation des fréquences y contribueront également.
4. Des réseaux à haute performance
L’Afrique sub-saharienne est une région dynamique,
avec des avancées technologiques qui deviennent
une partie intégrante du fonctionnement de la société.
Les consommateurs dans la région deviennent
rapidement des créateurs de contenu et des décideurs
quant aux services fournis sur le marché.
Créer une expérience d’utilisateur plus fluide avec l’aide de
performances réseaux améliorées deviendra un élément
clé dans la stratégie de différenciation des opérateurs
ou leurs modèles d’affaires et la fidélisation des clients.
Un esprit de collaboration entre régulateurs, fournisseurs
de réseaux mobiles, grands acteurs, fournisseurs
d’infrastructures et autres parties prenantes sera la
clé de la croissance de la région à travers les TIC.
Pour rendre possible ce genre de coopération,
davantage d’investissements doivent être faits
afin d’améliorer l’expérience des utilisateurs de
réseaux dans la plupart des pays de la région.
SUB-SAHARAN AFRICA JUNE 2014 ERICSSON MOBILITY REPORT 5
ABONNEMENTS
MOBILES
L’Afrique sub-saharienne est un marché où le prépayé
prédomine. En 2013, par exemple, 99 % des abonnements
au Nigeria étaient prépayés, comme l’étaient 98 % des
abonnements au Kenya et 83 % en Afrique du Sud. Ces
pays sont parmi les premiers marchés mobiles de la
région en termes d’abonnements - les autres pays suivent
largement la même tendance. La nature prépayée du
marché a contribué à la loyauté relativement volatile de ses
abonnés mobiles.
Les stratégies des régulateurs telles que la portabilité
des numéros, qui empêche les utilisateurs d’être coincés
chez un opérateur parce qu’ils ne veulent pas changer
de numéro, a rendu possible pour les utilisateurs l’option
de changer d’opérateur. Le nombre d’abonnés chez
un opérateur change constamment du fait du non-
engagement des abonnés.
La compétition existe, et pas seulement entre les
opérateurs mais aussi avec la participation des grands
acteurs, à savoir les fournisseurs de réseaux sociaux
tels que WhatsApp. Ces grands acteurs utilisent les
infrastructures de télécommunication pour fournir
des services de données, ce qui ajoute une pression
supplémentaire sur un réseau déjà très tendu. Le faible
coût d’utilisation de ces services signifie que les abonnés
sont moins susceptibles d’utiliser les services des
opérateurs tels que les SMS et la voix
Le nombre total d’abonnés en Afrique sub-saharienne
continuera d’augmenter au fur et à mesure que continue
la révolution mobile. La région s’approche rapidement du
taux de pénétration mobile mondial, qui à la fin 2013 était
aux environ de 92 %, comparé aux 70 % de l’Afrique sub-
saharienne.
Le Nigeria et l’Afrique du Sud sont toujours les
meneurs des pays sub-sahariens en termes de nombre
d’abonnements, comme le montre les chiffres du premier
trimestre 2014, suivis du Kenya, de la RDC et du Ghana.
En termes de croissance nette par pays, le Nigeria mène la
danse, suivi de la RDC, de l’Ouganda et du Ghana.
La croissance du taux de pénétration des smartphones et
appareils intelligents dans la région a contribué à l’essor
de la WCDLA/HSPA et de la LTE, particulièrement du
point de vue du consommateur. Néanmoins, la domination
des consommateurs à faibles revenus utilisant les
appareils 2G sur le marché signifie que le GSM restera la
technologie dominante dans la région jusqu’en 2018. Avec
la croissance de la classe moyenne, l’entrée sur le marché
des smartphones bas de gamme et le mobile devenant
partie intégrante de la vie des populations, la WCDMA/
HSPA et la LTE deviennent de plus en plus la technologie
de choix.
LTE/HSPA/GSM and LTE/CDMA
HSPA/GSM
GSM/EDGE-only
CDMA-only
75%
des abonnements mobiles
en Afrique sub-saharienne
seront de type 3G/4G d’ici
fin 2019
600 million WCDMA/HSPA
abonnements d’ici la fin de 2019
2010 2013 20192011 2012 2014 2015 2016 2017 2018
Les abonnements mobiles, Afrique Sub-Saharienne
(million)
900
800
700
600
500
400
300
200
100
0
500 million GSM/EDGE
abonnements d’ici la fin de 2013
Les abonnements M2M (Machine to machine) ne sont pas inclus dans les
abonnements mobiles
6  ERICSSON MOBILITY REPORT  SUB-SAHARAN AFRICA JUNE 2014
LE TRAFIC MOBILE ET LA
COUVERTURE DEMOGRAPHIQUE
Comme la société en réseau devient la norme,
consommateurs et commerces utilisent de plus en plus
des outils tels que les smartphones et les tablettes
comme moyens de substitution ou complémentaires
dans les tâches de tous les jours. Par exemple, beaucoup
de gens achètent des téléphones mobiles au lieu du
téléphone fixe traditionnel dans beaucoup de foyers sub-
sahariens. Les mobiles sont aussi utilisés comme appareil
complémentaires, par exemple pour lire les emails, alors
que les pièces jointes sont ouvertes sur ordinateurs
fixes ou portables. L’usage croissant de ces outils pour
une multitude de tâches et la liberté des utilisateurs de
passer d’un écran à un autre, signifient que le trafic mobile
progressera de manière significative dans les années à
venir.
La montée de la sophistication des plateformes de
réseaux sociaux a joué un rôle dans la croissance du
trafic mobile. Ces plateformes sont utilisées pour partager
et diffuser des informations – 74 % des utilisateurs de
réseaux sociaux en Afrique sub-saharienne envoient
des messages à leurs amis, 62 % regardent les mises à
jours de leurs amis, 46 % téléchargent des vidéos et des
photos sur ces réseaux sociaux et 15 % regardent du
contenu sur ces plateformes.3
De telles activités auront un
effet d’entraînement sur la croissance du trafic mobile -
particulièrement le trafic de données – étant donné que le
concept de partage évolue. La consommation croissante
de contenu viral sur les appareils mobiles en est un bon
exemple.
L’amélioration des performances des réseaux deviendra
un impératif dans la mesure où une augmentation du
trafic rajoute de la pression sur les réseaux actuels et que
les consommateurs demandent une navigation fluide.
Les prévisions font état d’une croissance multipliée par
20 du trafic de données mobiles dans la région entre
2013 et 2019. A l’échelle mondiale, le trafic des données
mobiles croîtra 10 fois dans la même période. Les
opérateurs mobiles et les parties prenantes des TIC,
avec les gouvernements, doivent développer la mise en
place d’infrastructures appropriées pour prendre en
charge la demande croissante du trafic sur les réseaux.
L’augmentation du nombre de smartphones abordables
sur le marché du mobile en Afrique sub-saharienne
contribuera à l’essor des technologies 3G et 4G et à
une croissance substantielle des abonnements.
700
600
500
400
300
200
100
0
2013 20192011 2012 2014 2015 2016 2017 2018
20x
croissance du trafic de données
mobiles entre 2013 et 2019
2x
Croissance du trafic mobile
“voix” entre 2013 et 2019
2010
Trafic de données mobiles, Afrique Sub-Saharienne
(monthly PetaBytes)
2010 2019
14
12
10
8
6
4
2
0
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Trafic mobile “voix” , Afrique Sub-Saharienne
(monthly PetaBytes)
3
Ericsson ConsumerLab (2013)
800
SUB-SAHARAN AFRICA JUNE 2014  ERICSSON MOBILITY REPORT  7
Même si les marchés dans la région enregistrent de
fortes croissances, la faible couverture des réseaux est
un souci. C’est particulièrement le cas en zones rurales
et défavorisées où les capacités des opérateurs à servir
correctement les utilisateurs sont à la traine par rapport
aux services en zone urbaine. C’est aussi le cas des zones
urbaines à forte densité de population qui n’ont pas de
réseaux adéquats doté des capacités suffisantes, ni de
couverture pour gérer la forte croissance des données
et des appels. Les technologies et solutions de réseaux
mobiles peuvent être perçues comme des options viables
au haut débit fixe dans le déploiement de la prochaine
génération de réseaux à haut débit. Les zones rurales
sont vues comme ayant de faibles retours, mais comme
la connectivité continue de croître, servir ces zones sera
primordial pour combler le gap numérique actuel.
La pression des régulateurs a permis de mettre en place
un seuil minimal d’indicateurs de performance dans
la qualité de service, qui a poussé les opérateurs en
Afrique sub-saharienne à fournir une performance de
qualité de leurs réseaux. Cela s’est vu dans des pays tels
que le Nigeria. Les consommateurs sub-sahariens, qui
jusque-là utilisaient un ensemble de services mobiles
types, utilisent maintenant une gamme personnalisée.
Un exemple de la manière dont les opérateurs s’adaptent
à ce changement peut être observé dans des marchés
tels que le Nigeria et le Kenya, où ils sont en partenariat
avec des compagnies d’assurance, des institutions
financières, des grands acteurs entre autres, dans le but
de créer des services à valeur ajoutée pour leurs clients.
L’usage de services mobiles par les consommateurs
est rapidement en train d’être guidé par les données.
Couverture démographique
L’extension de la couverture sera de plus en plus
importante dans la mesure où le besoin de fournir un
service de qualité passe des grandes villes aux zones
périphériques. Avec les consommateurs de l’Afrique
sub-saharienne devenant de plus en plus habitués aux
technologies dans leur vie de tous les jours, les entreprises
et les gouvernements doivent mettre en place des
innovations pour satisfaire des utilisateurs de plus en plus
exigeants d’un point de vue technologique. La couverture
démographique est utilisée pour définir les zones dans
lesquelles les utilisateurs ont accès à un signal suffisant
pour se connecter aux réseaux mobiles.4
Afin de permettre aux clients de bénéficier d’une qualité
de service améliorée, un bon niveau de couverture
démographique doit être atteint. La plupart des
régulateurs commencent à prendre en compte cette
problématique en Afrique Sub-saharienne. L’importance
d’une bonne couverture du haut débit sera encore plus
cruciale étant donné que la mobilité est de plus en plus
perçue comme un dû et plus un luxe.
Les abonnements en WCDMA/HSPA et la 4G continueront
de croitre du fait du nombre de plus en plus important
d’entreprises connectées et du besoin croissant des
consommateurs en rapidité et fiabilité de leur réseau. Le
Nigeria, l’Afrique du sud, et l’Angola auront le plus grand
nombre d’abonnés 4G dans la région entre 2013 et 2019,
tandis que le Nigeria, l’Afrique du sud et le Kenya auront
le plus d’abonnés WCDMA/HSPA sur la même période.
Le GSM continuera d’être la technologie principalement
utilisée en Afrique sub-saharienne durant les années
à venir et couvrira 80 % de la population d’ici 2019.
Néanmoins, la couverture WCDMA/HSPA passera de 20
% en 2013 à 65 % en 2019. Et la 4G passera de 5 % en
2013 à une couverture de 40 % de la population en 2019.
Population coverage, Sub-Saharan Africa
2013
~65%
2013
~20%
2013
~5%
2019
~40%
LTE
2019
~65%
WCDMA/HSPA
2019
~80%
GSM/EDGE
4
Population coverage is the proportion of the population in an area that has sufficient signal to connect to a mobile network.
It should be noted that the ability to utilize the technology is subject to other factors as well, such as access to devices and subscriptions.
EAB 14:018055 Ufr
© Ericsson AB 2014
Ericsson
SE-126 25 Stockholm, Suède
Téléphone +46 10 719 00 00
www.ericsson.com
Le contenu de ce document est basé sur un nombre d’études
théoriques et d’hypothèses et Ericsson ne peut être tenu pour
responsable, ou lié à aucune déclaration, représentation,
engagement ou omission faite dans ce document. De plus,
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à sa discrétion et ne pourrait être tenu responsable d’aucune
conséquence à ces changements.
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du fait du progrès continu dans la méthodologie, la conception et
l’élaboration. Ericsson ne pourrait être tenu responsable d’erreurs
ou de quelconque dommage découlant de l’utilisation de ce
document.
Ericsson est à l’origine de la Société en Réseau et est un leader mondial des
technologies et services de communication. Nos relations à long terme avec tous
les opérateurs télécoms majeurs dans le monde permettent à la population, aux
entreprises et aux sociétés de réaliser leur potentiel et de créer un avenir plus durable.
Nos services, nos logiciels et nos infrastructures – spécialement dans la mobilité,
le haut débit et le cloud – permettent à l’industrie des télécommunications et aux
autres secteurs d’être plus performants dans leurs business, d’augmenter l’efficacité,
d’améliorer l’expérience utilisateur et de profiter de nouvelles opportunités.
Avec plus de 110 000 professionnels et des clients dans 180 pays, nous associons
la technologie et le leadership dans le service à l’échelle mondiale. Nous soutenons
des réseaux qui relient plus de 2,5 milliards d’abonnés. Quarante pour cent du trafic
mobile mondial passent par les réseaux d’Ericsson. Et nos investissements dans
la recherche et le développement font en sorte que nos solutions - et nos clients -
restent à l’avant-garde.
Fondée en 1876, la société Ericsson a son siège social basé à Stockholm, en Suède.
En 2013, Ericsson a réalisé un chiffre d’affaires de 34,9 milliards de dollars US (227.4
milliards de couronnes suédoises). Le titre Ericsson est côté au Nasdaq OMX à
Stockholm et au NASDAQ à New York.
Ce document a été produit à l’origine en anglais, et publié le 3
Juin 2014. À titre de référence, la version originale anglaise fait foi.

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Ericsson rapport sur la mobilite 2014 afrique sub saharienne

  • 1. ANNEXE DU RAPPORT SUR LA MOBILITÉ D’ERICSSON AFRIQUE SUB-SAHARIENNE Juin 2014
  • 2. 2  ERICSSON MOBILITY REPORT  SUB-SAHARAN AFRICA JUNE 2014 Southern Les infrastructures de télécommunications en Afrique sub-saharienne continuent d’évoluer et de se développer dans les secteurs clé. Les consommateurs, les entreprises, les gouvernements et la société de manière générale adoptent rapidement les innovations mobiles des TIC (Technologies de l’Information et de la Communication), entraînant un développement des technologies connexes et créant un potentiel pour une plus grande croissance. D’ici la fin de l’année 2014, les prévisions font état de plus de 635 millions d’abonnements en Afrique sub- saharienne. Leur nombre pourrait atteindre 930 million d’ici la fin de l’année 2019. La dynamique sociale et technologique dans les TIC change très rapidement, et, complétée par les nouveaux outils, elle a conduit à une augmentation du nombre d’abonnements dans la région. Dans un marché sensible aux prix, le nombre croissant de téléphones mobiles est à mettre en parallèle avec l’accès à des smartphones à bas prix. Le graphique ci-dessous montre la tendance générale dans le développement des abonnements de la région sub-saharienne, ainsi que les pays qui jouent un rôle important dans sa croissance. Le téléphone mobile est un outil de communication privilégié chez le consommateur sub-saharien.1 Les utilisateurs dans la région ont montré une nette préférence à utiliser cet outil pour diverses activités, habituellement pratiquées sur ordinateurs portables ou fixes. Les prix relativement bas des téléphones mobiles et une baisse continue de leurs coûts les ont rendus accessibles aux consommateurs de la plupart des catégories sociales, particulièrement ceux de la classe moyenne en plein essor. Un meilleur accès des consommateurs de différentes couches sociales aux téléphones mobiles a généré un potentiel d’accroissement des abonnements dans la région. Le concept digital a touché la catégorie à bas revenus et la classe moyenne de consommateurs, ainsi que les entreprises évoluant en dehors des villes. Le mobile-banking est un exemple patent où les services numériques, à travers le téléphone portable, se sont développés au-delà des centres urbains pour atteindre les zones périphériques et au-delà, avec une adoption et un usage assez impressionnants en milieu rural. De telles zones en Afrique sub-saharienne sont davantage confrontées à des défis sociaux, tels que le chômage et le manque de moyens de transports adéquats et organisés, comparés à leurs voisins en milieu urbain. Les services bancaires mobiles fournissent aux consommateurs un accès bon marché à leurs finances grâce à la réduction du besoin en déplacements et au coût bas des frais de transaction. Le nombre important de personnes n’ayant pas de compte bancaire en Afrique sub-saharienne laisse croire que les téléphones mobiles restent le seul moyen pour les populations d’avoir accès à des services financiers. Il y a un réel intérêt dans les services financiers mobiles en Afrique sub-saharienne. 58% des utilisateurs mobiles dans la région expriment un intérêt pour le mobile- banking et les portemonnaies mobiles du futur.1 Cette innovation est en train de développer l’inclusion financière à tous les niveaux de la société à travers la région. La technologie digitale est en train de devenir de manière rapide une partie intégrante de la vie de tous les jours en Afrique sub-saharienne. C’est la raison pour laquelle les opérateurs, les gouvernements, et un certain nombre d’entreprises dans la région cherchent à développer des services et produits qui répondent aux besoins de la base croissante d’utilisateurs de TIC. VUE D’ENSEMBLE DU MARCHE 1 Ericsson ConsumerLab (2013) Abonnements mobiles , 2013 Total Net additions Angola Zimbabwe Nigeria WesternRegion WesternRegion Nigeria Kenya Kenya DRC DRC Ghana Ghana Tanzania Tanzania Uganda Uganda Mali Mali Cameroon Cameroon Angola Zimbabwe Chad Chad EasternRegion EasternRegion SouthernRegion SouthernRegion SouthAfrica SouthAfrica CongoBrazaville CongoBrazaville CentralRegion CentralRegion Western Eastern Central
  • 3. SUB-SAHARAN AFRICA JUNE 2014  ERICSSON MOBILITY REPORT  3 2 Ericsson ConsumerLab (2013) La croissance du haut débit mobile Le haut débit mobile devient très important en Afrique sub-saharienne tandis que la région devient de plus en plus dépendante des appareils mobiles et que la société adopte la mobilité. Cependant, elle souffre d’une pénurie de fréquences. Cela signifie davantage de congestion du trafic, des retards dans le déploiement du réseau, des coûts de services plus élevés et surtout une qualité de service compromise. Le défi auquel parties prenantes et opérateurs doivent faire face pour gérer ces problèmes et fournir des services mobiles accessibles et à moindre coût, a une portée sur la perception des consommateurs envers les offres en télécommunication. 47% des utilisateurs mobiles en Afrique sub-saharienne pensent que les données mobiles sont toujours trop chères, même s’ils pensent aussi qu’elles sont moins chères et plus accessibles que la ligne Internet fixe2 . La région est un marché relativement sensible aux prix. Pour que les services mobiles puissent fleurir, les coûts doivent être revus à la baisse. Des smartphones et des tablettes d’entrée de gamme sont en train de pénétrer le marché, agissant comme des catalyseurs pour la croissance d’un contenu mobile diversifié. Les applications aident à répondre aux attentes des consommateurs en termes de divertissement, de communication, d’utilité et de productivité. Certaines sont en train de changer les rôles de l’industrie et de participer aux améliorations sociales dans la région. Par exemple, MedAfrica est une application mobile qui donne des informations basiques en matière de santé et de médecine et est accessible via tous les téléphones mobiles, pas seulement les smartphones. Les populations peuvent utiliser les informations de façon indépendante, diminuant ainsi les charges de consultation de médecins. Les patients avec des cas bénins ne sont plus obligés de se déplacer et de faire la queue alors que les médecins peuvent se concentrer sur des cas plus compliqués. L’accès bon marché au haut débit mobile n’est pas un luxe mais une nécessité dans les régions comme l’Afrique sub- saharienne. Caractéristiques et habitudes des consommateurs Le développement rapide des smartphones sur le plan mondial et régional a changé la façon dont les gens communiquent et utilisent Internet. Cela transformera toutes les autres industries. Une nouvelle phase de diversification rapide dans l’utilisation des smartphones a émergé, tandis que les consommateurs sont de plus en plus en mesure de personnaliser le contenu auquel ils ont accès. Dans les sphères de la société, les gens sont à la recherche d’innovations mobiles afin d’améliorer leur vie de tous les jours. Les usagers du mobile en Afrique sub-saharienne utilisent leurs appareils tout au long de la journée, dans différents endroits et pour un grand nombre d’activités. La tendance croissante permettant d’accéder n’importe quand et n’importe où aux services est un catalyseur de l’utilisation du haut débit mobile dans la région. En fait, le haut débit mobile est désormais la principale façon des consommateurs subsahariens d’accéder à internet. 70 % des utilisateurs mobiles dans les pays étudiés dans la région naviguent sur le web à partir de leur portable, contre 6 % qui utilisent les ordinateurs2 . Comme les technologies de télécommunications deviennent une partie intégrante dans le fonctionnement des entreprises et de la société, les principaux acteurs dans la région tels que les gouvernements et les fournisseurs de réseaux ont besoin de mettre en place les ressources nécessaires pour aider à la satisfaction de la demande des consommateurs. Plus de fréquences devront être alloués pour supporter les réseaux, étant donné que leurs capacités n’augmentent pas aussi rapidement que le trafic des données. Les consommateurs pensent que les services mobiles peuvent améliorer la satisfaction dans certaines activités telles que le shopping, la banque et les loisirs. Les services mobiles ou numériques peuvent aussi améliorer des secteurs tels que l’agriculture, l’éducation, les transports et la santé ainsi que la communication avec les gouvernements et les autorités locales.
  • 4. 4  ERICSSON MOBILITY REPORT  SUB-SAHARAN AFRICA JUNE 2014 Les principaux moteurs de croissance 1. Outils et contenus locaux Le développement rapide des technologies à bas coût (moins de 100 $) centrées sur le consommateur, tels que les smartphones et tablettes a joué un rôle essentiel dans la croissance du marché mobile sub- saharien. Cette croissance ira encore plus loin avec l’essor des appareils coûtant moins de 50 $ qui sont attendus sur le marché dans les années qui viennent. L’augmentation du nombre de téléphones mobiles pouvant se connecter à Internet a rendu l’accès au Web plus facile et plus abordable pour les consommateurs de la région. La croissance de l’usage de l’Internet mobile a favorisé le taux de pénétration d’Internet sur l’ensemble de la région et surpasse l’Internet sur ligne fixe. Les nouvelles opportunités d’affaires créées par Internet ont explosé grâce à l’augmentation du nombre de consommateurs y ayant accès grâce aux téléphones mobiles. Cela a mené au développement de nouveaux modèles économiques. L’industrie croissante des applications à valeur ajoutée et des services pour les appareils « intelligents » en est un exemple. Au Kenya, au Mozambique et au Nigeria, les télévisions et services médias sont de plus en plus accessibles sur les smartphones. Les utilisateurs peuvent avoir accès à ces chaines via une application sur leurs appareils. De telles innovations donnent naissance à de nouvelles tendances du marché, tels que le comportement des consommateurs multi-écrans.. 2. Les TIC dans les secteurs clé de l’économie Les TIC ont contribué à la croissance de nombreuses industries à travers l’Afrique sub-saharienne. Le secteur financier est l’un des principaux domaines dans lesquels les téléphones mobiles ont transformé les comportements des consommateurs du secteur bancaire et ont promu l’inclusion financière dans la région. 75 % des populations de la région vivent en milieu rural. Ce segment d’utilisateurs est l’un des plus grands du monde à ne pas avoir accès aux services de TIC. Le besoin croissant d’être financièrement indépendant et la pénétration de plus en plus importante du mobile amènent le téléphone mobile à être un élément de la chaîne bancaire. Cela constitue une énorme opportunité de transformer cette industrie tout en aidant les populations à faibles revenus à sortir de la pauvreté. Le secteur agricole au Nigeria a aussi été transformé par les TIC avec le lancement d’un système de porte- monnaie électronique qui permet aux paysans de recevoir des reçus électroniques pour les semences et les engrais subventionnés directement sur leur téléphone mobile. Cela leur permet aussi de payer les équipements chez leurs fournisseurs du secteur agricole privé. La révolution du smartphone a aussi un impact sur les industries des médias, tels que le cinéma au Nigeria et dans d’autres pays sub-sahariens. Le Nigeria est l’un des premiers producteurs de films au monde. Certaines de ces productions ont joué un rôle important dans l’essor des smartphones dans le pays. Tous les secteurs dans la région continueront d’être influencés par le développement des TIC, et il y aura plus d’investissements aussi bien de la part des principaux acteurs que d’autres acteurs de l’économie en général. La demande de solutions et développements plus localisés deviendra la norme. 3. Les politiques nationales pour le haut débit L’impact potentiel des TIC et du haut débit, au plan social, économique, politique, et technologique est énorme, pas seulement au niveau mondial mais aussi régional. La plupart des pays dans la région ont amis en place des réglementations nationales pour le haut débit pour y faire face, tandis que le reste des pays a engagé le processus pour y arriver. Cela inclut des indicateurs de performance très clairs pour permettre l’essor du haut débit et un déploiement généralisé. Ces politiques régulent, entre autres, l’attribution des fréquences, les réductions/incitations fiscales sur les appareils et technologies qui permettent de se connecter, et les initiatives d’e-gouvernance permettant l’accès au haut débit dans les écoles, les structures sanitaires et les services publics (nationaux ou locaux). De telles réglementations ont montré le potentiel des TIC à contribuer positivement au bien-être socio-économique d’un pays. Les objectifs posés par les réglementations et le comportement des consommateurs aboutiront à un essor du haut débit mobile. L’harmonisation et l’allocation des fréquences y contribueront également. 4. Des réseaux à haute performance L’Afrique sub-saharienne est une région dynamique, avec des avancées technologiques qui deviennent une partie intégrante du fonctionnement de la société. Les consommateurs dans la région deviennent rapidement des créateurs de contenu et des décideurs quant aux services fournis sur le marché. Créer une expérience d’utilisateur plus fluide avec l’aide de performances réseaux améliorées deviendra un élément clé dans la stratégie de différenciation des opérateurs ou leurs modèles d’affaires et la fidélisation des clients. Un esprit de collaboration entre régulateurs, fournisseurs de réseaux mobiles, grands acteurs, fournisseurs d’infrastructures et autres parties prenantes sera la clé de la croissance de la région à travers les TIC. Pour rendre possible ce genre de coopération, davantage d’investissements doivent être faits afin d’améliorer l’expérience des utilisateurs de réseaux dans la plupart des pays de la région.
  • 5. SUB-SAHARAN AFRICA JUNE 2014 ERICSSON MOBILITY REPORT 5 ABONNEMENTS MOBILES L’Afrique sub-saharienne est un marché où le prépayé prédomine. En 2013, par exemple, 99 % des abonnements au Nigeria étaient prépayés, comme l’étaient 98 % des abonnements au Kenya et 83 % en Afrique du Sud. Ces pays sont parmi les premiers marchés mobiles de la région en termes d’abonnements - les autres pays suivent largement la même tendance. La nature prépayée du marché a contribué à la loyauté relativement volatile de ses abonnés mobiles. Les stratégies des régulateurs telles que la portabilité des numéros, qui empêche les utilisateurs d’être coincés chez un opérateur parce qu’ils ne veulent pas changer de numéro, a rendu possible pour les utilisateurs l’option de changer d’opérateur. Le nombre d’abonnés chez un opérateur change constamment du fait du non- engagement des abonnés. La compétition existe, et pas seulement entre les opérateurs mais aussi avec la participation des grands acteurs, à savoir les fournisseurs de réseaux sociaux tels que WhatsApp. Ces grands acteurs utilisent les infrastructures de télécommunication pour fournir des services de données, ce qui ajoute une pression supplémentaire sur un réseau déjà très tendu. Le faible coût d’utilisation de ces services signifie que les abonnés sont moins susceptibles d’utiliser les services des opérateurs tels que les SMS et la voix Le nombre total d’abonnés en Afrique sub-saharienne continuera d’augmenter au fur et à mesure que continue la révolution mobile. La région s’approche rapidement du taux de pénétration mobile mondial, qui à la fin 2013 était aux environ de 92 %, comparé aux 70 % de l’Afrique sub- saharienne. Le Nigeria et l’Afrique du Sud sont toujours les meneurs des pays sub-sahariens en termes de nombre d’abonnements, comme le montre les chiffres du premier trimestre 2014, suivis du Kenya, de la RDC et du Ghana. En termes de croissance nette par pays, le Nigeria mène la danse, suivi de la RDC, de l’Ouganda et du Ghana. La croissance du taux de pénétration des smartphones et appareils intelligents dans la région a contribué à l’essor de la WCDLA/HSPA et de la LTE, particulièrement du point de vue du consommateur. Néanmoins, la domination des consommateurs à faibles revenus utilisant les appareils 2G sur le marché signifie que le GSM restera la technologie dominante dans la région jusqu’en 2018. Avec la croissance de la classe moyenne, l’entrée sur le marché des smartphones bas de gamme et le mobile devenant partie intégrante de la vie des populations, la WCDMA/ HSPA et la LTE deviennent de plus en plus la technologie de choix. LTE/HSPA/GSM and LTE/CDMA HSPA/GSM GSM/EDGE-only CDMA-only 75% des abonnements mobiles en Afrique sub-saharienne seront de type 3G/4G d’ici fin 2019 600 million WCDMA/HSPA abonnements d’ici la fin de 2019 2010 2013 20192011 2012 2014 2015 2016 2017 2018 Les abonnements mobiles, Afrique Sub-Saharienne (million) 900 800 700 600 500 400 300 200 100 0 500 million GSM/EDGE abonnements d’ici la fin de 2013 Les abonnements M2M (Machine to machine) ne sont pas inclus dans les abonnements mobiles
  • 6. 6  ERICSSON MOBILITY REPORT  SUB-SAHARAN AFRICA JUNE 2014 LE TRAFIC MOBILE ET LA COUVERTURE DEMOGRAPHIQUE Comme la société en réseau devient la norme, consommateurs et commerces utilisent de plus en plus des outils tels que les smartphones et les tablettes comme moyens de substitution ou complémentaires dans les tâches de tous les jours. Par exemple, beaucoup de gens achètent des téléphones mobiles au lieu du téléphone fixe traditionnel dans beaucoup de foyers sub- sahariens. Les mobiles sont aussi utilisés comme appareil complémentaires, par exemple pour lire les emails, alors que les pièces jointes sont ouvertes sur ordinateurs fixes ou portables. L’usage croissant de ces outils pour une multitude de tâches et la liberté des utilisateurs de passer d’un écran à un autre, signifient que le trafic mobile progressera de manière significative dans les années à venir. La montée de la sophistication des plateformes de réseaux sociaux a joué un rôle dans la croissance du trafic mobile. Ces plateformes sont utilisées pour partager et diffuser des informations – 74 % des utilisateurs de réseaux sociaux en Afrique sub-saharienne envoient des messages à leurs amis, 62 % regardent les mises à jours de leurs amis, 46 % téléchargent des vidéos et des photos sur ces réseaux sociaux et 15 % regardent du contenu sur ces plateformes.3 De telles activités auront un effet d’entraînement sur la croissance du trafic mobile - particulièrement le trafic de données – étant donné que le concept de partage évolue. La consommation croissante de contenu viral sur les appareils mobiles en est un bon exemple. L’amélioration des performances des réseaux deviendra un impératif dans la mesure où une augmentation du trafic rajoute de la pression sur les réseaux actuels et que les consommateurs demandent une navigation fluide. Les prévisions font état d’une croissance multipliée par 20 du trafic de données mobiles dans la région entre 2013 et 2019. A l’échelle mondiale, le trafic des données mobiles croîtra 10 fois dans la même période. Les opérateurs mobiles et les parties prenantes des TIC, avec les gouvernements, doivent développer la mise en place d’infrastructures appropriées pour prendre en charge la demande croissante du trafic sur les réseaux. L’augmentation du nombre de smartphones abordables sur le marché du mobile en Afrique sub-saharienne contribuera à l’essor des technologies 3G et 4G et à une croissance substantielle des abonnements. 700 600 500 400 300 200 100 0 2013 20192011 2012 2014 2015 2016 2017 2018 20x croissance du trafic de données mobiles entre 2013 et 2019 2x Croissance du trafic mobile “voix” entre 2013 et 2019 2010 Trafic de données mobiles, Afrique Sub-Saharienne (monthly PetaBytes) 2010 2019 14 12 10 8 6 4 2 0 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 Trafic mobile “voix” , Afrique Sub-Saharienne (monthly PetaBytes) 3 Ericsson ConsumerLab (2013) 800
  • 7. SUB-SAHARAN AFRICA JUNE 2014  ERICSSON MOBILITY REPORT  7 Même si les marchés dans la région enregistrent de fortes croissances, la faible couverture des réseaux est un souci. C’est particulièrement le cas en zones rurales et défavorisées où les capacités des opérateurs à servir correctement les utilisateurs sont à la traine par rapport aux services en zone urbaine. C’est aussi le cas des zones urbaines à forte densité de population qui n’ont pas de réseaux adéquats doté des capacités suffisantes, ni de couverture pour gérer la forte croissance des données et des appels. Les technologies et solutions de réseaux mobiles peuvent être perçues comme des options viables au haut débit fixe dans le déploiement de la prochaine génération de réseaux à haut débit. Les zones rurales sont vues comme ayant de faibles retours, mais comme la connectivité continue de croître, servir ces zones sera primordial pour combler le gap numérique actuel. La pression des régulateurs a permis de mettre en place un seuil minimal d’indicateurs de performance dans la qualité de service, qui a poussé les opérateurs en Afrique sub-saharienne à fournir une performance de qualité de leurs réseaux. Cela s’est vu dans des pays tels que le Nigeria. Les consommateurs sub-sahariens, qui jusque-là utilisaient un ensemble de services mobiles types, utilisent maintenant une gamme personnalisée. Un exemple de la manière dont les opérateurs s’adaptent à ce changement peut être observé dans des marchés tels que le Nigeria et le Kenya, où ils sont en partenariat avec des compagnies d’assurance, des institutions financières, des grands acteurs entre autres, dans le but de créer des services à valeur ajoutée pour leurs clients. L’usage de services mobiles par les consommateurs est rapidement en train d’être guidé par les données. Couverture démographique L’extension de la couverture sera de plus en plus importante dans la mesure où le besoin de fournir un service de qualité passe des grandes villes aux zones périphériques. Avec les consommateurs de l’Afrique sub-saharienne devenant de plus en plus habitués aux technologies dans leur vie de tous les jours, les entreprises et les gouvernements doivent mettre en place des innovations pour satisfaire des utilisateurs de plus en plus exigeants d’un point de vue technologique. La couverture démographique est utilisée pour définir les zones dans lesquelles les utilisateurs ont accès à un signal suffisant pour se connecter aux réseaux mobiles.4 Afin de permettre aux clients de bénéficier d’une qualité de service améliorée, un bon niveau de couverture démographique doit être atteint. La plupart des régulateurs commencent à prendre en compte cette problématique en Afrique Sub-saharienne. L’importance d’une bonne couverture du haut débit sera encore plus cruciale étant donné que la mobilité est de plus en plus perçue comme un dû et plus un luxe. Les abonnements en WCDMA/HSPA et la 4G continueront de croitre du fait du nombre de plus en plus important d’entreprises connectées et du besoin croissant des consommateurs en rapidité et fiabilité de leur réseau. Le Nigeria, l’Afrique du sud, et l’Angola auront le plus grand nombre d’abonnés 4G dans la région entre 2013 et 2019, tandis que le Nigeria, l’Afrique du sud et le Kenya auront le plus d’abonnés WCDMA/HSPA sur la même période. Le GSM continuera d’être la technologie principalement utilisée en Afrique sub-saharienne durant les années à venir et couvrira 80 % de la population d’ici 2019. Néanmoins, la couverture WCDMA/HSPA passera de 20 % en 2013 à 65 % en 2019. Et la 4G passera de 5 % en 2013 à une couverture de 40 % de la population en 2019. Population coverage, Sub-Saharan Africa 2013 ~65% 2013 ~20% 2013 ~5% 2019 ~40% LTE 2019 ~65% WCDMA/HSPA 2019 ~80% GSM/EDGE 4 Population coverage is the proportion of the population in an area that has sufficient signal to connect to a mobile network. It should be noted that the ability to utilize the technology is subject to other factors as well, such as access to devices and subscriptions.
  • 8. EAB 14:018055 Ufr © Ericsson AB 2014 Ericsson SE-126 25 Stockholm, Suède Téléphone +46 10 719 00 00 www.ericsson.com Le contenu de ce document est basé sur un nombre d’études théoriques et d’hypothèses et Ericsson ne peut être tenu pour responsable, ou lié à aucune déclaration, représentation, engagement ou omission faite dans ce document. De plus, Ericsson peut à tout moment changer le contenu de ce document à sa discrétion et ne pourrait être tenu responsable d’aucune conséquence à ces changements. Le contenu de ce document est sujet à révision sans notification du fait du progrès continu dans la méthodologie, la conception et l’élaboration. Ericsson ne pourrait être tenu responsable d’erreurs ou de quelconque dommage découlant de l’utilisation de ce document. Ericsson est à l’origine de la Société en Réseau et est un leader mondial des technologies et services de communication. Nos relations à long terme avec tous les opérateurs télécoms majeurs dans le monde permettent à la population, aux entreprises et aux sociétés de réaliser leur potentiel et de créer un avenir plus durable. Nos services, nos logiciels et nos infrastructures – spécialement dans la mobilité, le haut débit et le cloud – permettent à l’industrie des télécommunications et aux autres secteurs d’être plus performants dans leurs business, d’augmenter l’efficacité, d’améliorer l’expérience utilisateur et de profiter de nouvelles opportunités. Avec plus de 110 000 professionnels et des clients dans 180 pays, nous associons la technologie et le leadership dans le service à l’échelle mondiale. Nous soutenons des réseaux qui relient plus de 2,5 milliards d’abonnés. Quarante pour cent du trafic mobile mondial passent par les réseaux d’Ericsson. Et nos investissements dans la recherche et le développement font en sorte que nos solutions - et nos clients - restent à l’avant-garde. Fondée en 1876, la société Ericsson a son siège social basé à Stockholm, en Suède. En 2013, Ericsson a réalisé un chiffre d’affaires de 34,9 milliards de dollars US (227.4 milliards de couronnes suédoises). Le titre Ericsson est côté au Nasdaq OMX à Stockholm et au NASDAQ à New York. Ce document a été produit à l’origine en anglais, et publié le 3 Juin 2014. À titre de référence, la version originale anglaise fait foi.