1. Le point sur…
LA PRÉCARITÉ
ÉNERGÉTIQUE ?
« est en situation de précarité énergétique une personne qui éprouve
dans son logement des difficultés particulières à disposer de la
fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins
élémentaires en raison de l’inadaptation de ses ressources ou de ses
conditions d’habitat. » (Grenelle Environnement)
2. Un phénomène difficile à quantifier mais
en constante augmentation
Un ménage est jugé en état de précarité
énergétique s’il consacre plus de 10% de ses
ressources à ses dépenses d’énergie
(seuil défini par les Britanniques dans les années 90)
En 2006, selon l’INSEE, 3,8 millions de
ménages (13 % des ménages) consacraient
plus de 10 % de leurs ressources à payer
leurs factures de chauffage.
3. Des causes multiples…
hausse du
coût du
logement
+
=
augmentation
du prix de
l’énergie
précarité énergétique
+
stagnation
des revenus
des ménages
+
faible qualité
d’isolation
thermique des
logements
4. Une « double peine » pour les ménages
les plus modestes
« Les 20% de ménages les plus pauvres
consacrent à l’énergie une part de
budget 2,5 fois plus élevée que les 20%
les plus riches »
(Source : ADEME)
20% des ménages 20% des ménages
les plus RICHES les plus PAUVRES
Budget énergie des ménages
6. Des conséquences sur la santé et la
sécurité des ménages
Après prise en compte des effets d’âge, de niveau de pauvreté, de
tabagisme et de la présence de moisissures dans le logement, des
différences apparaissent entre l’état de santé des personnes
exposées à la précarité énergétique et celles qui ne le sont pas.
FROID
= stress, anxiété, dépression, maux de têtes,
arthrose, fatigue, vie sociale et morale difficile
ENFERMEMENT, MANQUE D’AERATION
= mauvaise voire très mauvaise qualité de l’air
= exposition aux polluants intérieurs
7. Des conséquences sur la santé et la
sécurité des ménages
HUMIDITE
= maladies respiratoires (sifflements
respiratoires, crises d’asthme, bronchites
chroniques …), allergies aux moisissures,
rhinorrhées (nez qui coule)
CHAUFFAGE DEFAILLANT
= intoxication au monoxyde de carbone
Des populations vulnérables :
les enfants et les personnes âgées
Les pathologies aiguës hivernales
comme les rhumes et angines, la
grippe ou les diarrhées
(gastroentérites) sont
significativement plus fréquentes
chez les personnes exposées.
8. Des solutions proposées
Le tarif social de solidarité (TSS) – Gaz
Le tarif de première nécessité (TPN) – Électricité
Le fonds de solidarité logement (FSL)
Les aides des Centres communaux d’Action Sociales (CCAS)
Le service public de la rénovation énergétique
Des interlocuteurs vers qui se tourner
Conseils généraux (assistante sociales et travailleurs sociaux), Croix
rouge, CCAS de votre commune, ADIL…
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