« Le Bateau Ivre » propose le projet théâtral
LAURENZACCIO
Écrit et joué par Philippe PILLAVOINE
Mis-en-scène par Mario GONZALEZ
Dossier de Présentation web
Mr Alone dans « Marche dans les nuages » | Dossier de production
Laurenzaccio - Dossier de présentation web
1. « Le Bateau Ivre »
propose le projet théâtral
LAURENZACCIO
Écrit et joué par
Philippe PILLAVOINE
Mis-en-scène par
Mario GONZALEZ
Dossier de Présentation
www.laurenzaccio.com
2. SOMMAIRE
1. - La Genèse du Projet
2. - Le projet Laurenzaccio
3. - Les Intentions
4. - Les Porteurs du Projet
5. - Avancement du projet
6. - Contacts
3. 1. - La genèse du Projet
Depuis que je sais que mon métier sur Terre est
d’être comédien, j’ai eu un maître : Marcel
Marceau, des idoles passées tels Louis Jouvet ou
Gérard Philipe et des idoles vivantes : Philippe
Caubère et Mario Gonzalez.
J’ai découvert le travail de Mario Gonzalez en
1992 avec La Tempête de Shakespeare. Il avait
mis en scène la troupe Avant-Quart. La
représentation
de
l’œuvre
en
plein
air dans le cadre du festival
de Sarlat prenait toute sa
dimension
par
sa
magnifique mise en scène.
Puis en 1997, je l’ai vu
jouer dans Docteur Jeckyll
et M. Hyde. Je savais que je
me devais d’approcher le
maître, mais comment ? En
2004, j’ai trouvé la réponse en m’inscrivant à un
stage AFDAS de trois semaines sur la Commedia
dell’Arte, qu’il animait. Puis en 2009, il m’a fait
l’honneur de préfacer le livre de ma première
pièce de théâtre : L’île du trésor oublié.
Dans le cadre de SilenceCommunity.com, un site
communautaire dédié à l’art du Mime que j’ai
créé sur Internet, j’ai réalisé un entretien filmé de
50 minutes sur Mario Gonzalez.
Et c’est là, à son domicile, alors que je lui
présentais le résultat du montage vidéo, qu’est né
un projet théâtral commun. Je regardais sa
bibliothèque et plus particulièrement l’œuvre
complète d’Alfred de Musset. Sans arrière
pensée, je lui racontais ce que représentait
Lorenzaccio pour moi. « Ma tâche dans cette vie
est de le monter. » Mario me dit alors « Eh bien,
vas-y prends les livres, je te les offre... et
pourquoi ne monterionsnous
pas
ensemble
Lorenzaccio ? »
Je
ne
savais quoi répondre. Mon
cœur palpitait. Je pense que
ce fut un des plus beaux
jours de ma vie. Une de ces
journées où l’avenir vous
sourit. Où enfin vous voyez
ce que demain sera fait. Je lui serai à jamais
reconnaissant de m’avoir fait cette proposition
qui était vraiment à mille milles de toutes mes
pensées, et pourtant je pense, si proche. Merci
beaucoup Mario. La beauté de notre futur
spectacle sera ma reconnaissance la plus
profonde pour ta proposition.
05 décembre 2012
Philippe PILLAVOINE
4. 2. - Le Projet Laurenzaccio
J’ai découvert Lorenzaccio d’Alfred de Musset en janvier
1990 à la Comédie-Française. Je ne connaissais pas la pièce.
Quand j’ai demandé le Programme pour l’acheter en
prononçant Lorenzassio, l’ouvreur a vivement rectifié mon
inculture par un tchio mémorable et hautain à souhait. La
magie de Musset remarquablement interprétée par Redjep
Mitrovitsa et Richard Fontana a opéré dès les premières
minutes et n’a pas faibli jusqu’aux saluts. Je me suis ensuite,
très rapidement, procuré le texte. Je le lisais et relisais dans
tous les sens. Jeune apprenti comédien, j’ai passé la scène
« charnière » : la troisième de l’acte III. Je l’ai essayée
devant Pierre Fernandès qui travaillait sur La Tempête de
Mario Gonzalez. Nous sortions
d’une semaine de stage avec lui où
nous avions travaillé selon les
« règles » de Mario. J’adorais ça et
pour remercier Pierre, je voulais
l’impressionner. Je m’étais juré de
pleurer durant la scène et de faire
pleurer mon auditoire. Chose que j’ai
réussie. Ce fut mon petit succès.
Quelques mois plus tard, en lisant
Peter Brook je compris mon erreur : celle de jouer avec une
seule intention. Mais tout cela est une autre histoire, celle de
l’apprentissage du métier...
C’est lorsque j’ai perdu l’unique texte de la pièce que
j’avais, que je me suis rendu compte qu’elle comptait
énormément pour moi. J’en était malade, en véritable
manque. Aujourd’hui, ça va, j’ai de multiples recueils dans
toutes les versions inimaginables pour palier à cette
déconvenue ! Je me questionnai cependant quant à « ce
manque ». C’est un jour vers 1993, en regardant La belle
histoire de Claude Lelouch où j’eus cette révélation des plus
futiles mais véritablement ancrée dans mon fort intérieur :
« Dans une vie antérieure, j’étais Alfred de Musset. »
Rien que ça ! Et que si je vivais aujourd’hui c’était pour faire
ce que Musset n’avait pu entreprendre en son temps :
« Monter Lorenzaccio ». J’ai travaillé sur la pièce, essayant
de la décortiquer, la comprendre comme aurait fait un Louis
Jouvet. Après quelques travaux infructueux, je me suis dit si
le but de ma vie est de monter cette pièce,... après le
montage, mon existence sur cette Terre n’aura plus de sens.
Alors autant la monter un peu plus tard...
Je suis donc passé à d’autres amours. Vingt ans ont passé.
Aujourd’hui, j’appréhende mon métier de comédien
différemment. 2003 et la crise des intermittents du spectacle
est passée par là. J’ai appris à monter des spectacles et des
projets artistiques dans un but
commercial. Sans subvention, ni
mécénat particulier, j’ai supprimé
tout discours et action civique.
En 2008 j’ai quitté le monde
imaginaire et les cheveux blancs
sont arrivés. Avant j’étais abonné
aux publications de l’UNESCO
ainsi que celles de la ComédieFrançaise jusqu’à ce qu’ils
cessent de les éditer. Renonçant à éduquer le peuple ou les
spectateurs, ils ont préféré se recentrer sur leur actions ou
productions. J’ai fait de même. Mais petit à petit « l’amour
du travail bien fait » (pour reprendre les vers de Jacques
Prévert) s’est amenuisé. En 2010, n’ayant plus trop d’appétit
théâtral, j’ai préféré la passion du media Internet et ai créé
SilenceCommunity.com. C’est par ce biais insoupçonné que
Lorenzaccio a refait surface. Et à nouveau, je re-vibre en
pensant au spectacle que ce projet va pouvoir devenir. Et
imaginer qu’il sera mis-en-scène par Mario Gonzalez me
redonne pleinement envie de travailler pour le « théâtre ».
27 janvier 2013
Philippe PILLAVOINE
5. 3. - Les Intentions
Mario Gonzalez est le maître
incontesté du jeu théâtral masqué. Il a
joué et mis-en-scène à travers le
monde de nombreux spectacles écrits
par Ionesco, Marivaux, Shakespeare,
Schiller,
Aristophane,
Molière,
Lagarce, Tchekov, Ben Johnson,
Beckett,... mais pas encore par
Musset. Laurenzaccio serait sa
première pièce issue de l’univers de
l’auteur romantique.
La pièce
Laurenzaccio ne sera pas uniquement
une adaptation de l’œuvre d’Alfred
de Musset. Il s’agira d’un montage de
textes tirés de Lorenzaccio ainsi que
d’Une conspiration en 1537 de
George Sand et également d’écrits de
Philippe Pillavoine. Alors que
Lorenzaccio est un Spectacle dans un
fauteuil en 5 Actes et 38 scènes,
Laurenzaccio sera court et fera
précisément 1 heure 10. Comme de
nombreux spectacles montés par
Mario Gonzalez, il y aura une cloche
de
départ
pour
sonner
le
commencement du spectacle ainsi
qu’une cloche de fin. Entre ces deux
sonneries le théâtre aura eu lieu.
Le 06 janvier 1536 (ancien
calendrier) en Italie, à Florence, après
cinq années de règne, Alexandre de
Médicis, le Duc qui gouverne la ville
est assassiné par son cousin Lorenzo
de Médicis. Lorenzo était un étudiant
brillant. Mais un jour il s’est dit
« Mon existence va être utile à
quelque chose, je vais délivrer le
peuple florentin de l’emprise du
Duc. » Alexandre était un Duc
tyrannique, dépravé, luxuriant, avare,
voleur et cruel. Lorenzo décide
d’approcher le Duc et pour obtenir sa
pleine
confiance
devient
son
entremetteur puis son confident. Il
devient la personne qui devancera et
répondra à ses rêves les plus fous.
En 1832, George Sand s’appuie sur
Histoire des révolutions de Florence
de Benedetto Varchi, documentaliste
du Duc Alexandre, pour écrire sa
scène historique Une conspiration en
1537. Durant son idylle avec Alfred
de Musset, George Sand offre à ce
dernier son manuscrit lui disant de
l’utiliser comme bon lui semblera...
ainsi est né Lorenzaccio. Dans cette
œuvre
assurément
romantique,
publiée en 1834, le duo Alexandre Lorenzo cède quelque peu sa place
pour donner la vedette à Florence.
Sous l’angle de la ville, Alfred de
Musset complexifie l’histoire et y
entremêle plusieurs intrigues. Portées
par la Marquise Cibo et Philippe
Strozzi ces histoires parallèles
mènent comme celle de Lorenzo à
des échecs successifs. Le seul
personnage
a
réussir
l’accomplissement de ses objectifs est
Le Cardinal Cibo. Il est le personnage
qui se dévoile le moins aux autres, le
plus silencieux, le plus mystérieux, le
plus en retenu de tous. Musset clos
son œuvre sur une teinte peu
optimiste quant à la condition
sociétale des hommes.
6. Au moment où l’on vous expose le
projet, nous ne savons pas encore si
le futur spectacle sera exclusivement
pour un public d’adultes et
d’adolescents ou si une version
intermédiaire pourra s’adresser aussi
aux enfants. Car la forme choisie
pourrait également leur convenir.
Laurenzaccio sera en effet monté en
Clown. Comme Jacques Lecoq,
Mario Gonzalez considère que le nez
du clown est le plus petit masque au
monde. Il ne s’agira pas de « trouver
son propre clown » pour interpréter
un spectacle. Mais réellement d’être
un clown, comme si nous jouions
avec un masque de caractère issu de
la Commedia dell’Arte. Après la
maîtrise des règles de jeu issues du
travail de chœur, le processus de
création du personnage se fera par
une « naissance de masque ».
Puis suivront des improvisations et
interprétations du texte dans le
respect le plus strict des choix pris en
amont lors du travail de table. Une
fois le spectacle monté et créé en
France en langue française, nous
envisageons de traduire le texte. Il
s’agira d’apporter au spectacle une
deuxième vie : celle d’une tournée
internationale.
« On va faire Laurenzaccio. Ça
s’appelle Laurenzaccio « L,A,U »
c’est pas Lorenzo parce que
c’était une façon de se moquer du
nom. Laurenzaccio c’est vraiment
le mot noble. »
Mario Gonzalez
Dans les deux premiers plans de son
œuvre, Alfred de Musset appelait son
personnage principal : Laurenzaccio.
En reprenant son nom orthographié
de cette manière pour le titre de notre
spectacle, nous souhaitons démontrer
notre intention de revenir à la genèse
du personnage. Souvent face aux
analyses de l’œuvre que nous lisons,
aux
commentaires
que
nous
supportons à propos du personnage,
nous ne sommes pas d’accord avec ce
qui est écrit. Souvent nous nous
disons « S’ils écrivent ça, c’est qu’ils
n’ont pas lu Lorenzaccio. Ou alors
nous n’avons pas lu le même livre
qu’eux. Et si le hasard voulait que ce
soit bien le même livre... alors c’est
grave car ils n’ont pas compris ce
qu’ils ont lu. » Alors, c’est très
prétentieux de l’exprimer ainsi... On
aimerait bien trouver une autre
formulation. Mais nous ne pouvons
faire autrement que de dire : « Avec
Laurenzaccio,
nous
désirons
réhabiliter Lorenzo de Médicis ». On
veut prétendre et leur démontrer le
contraire. Non Lorenzo n’est pas
dénué de sentiments patriotiques et
humanistes.
« Je parlerai de mon action en
particulier, non pour en réclamer
récompenses ou éloges, mais pour
démontrer que non seulement j’ai
fait ce à quoi est tenu tout bon
citoyen, mais que j’aurais manqué
à la patrie et à moi-même si je ne
l’avais fait. » Lorenzino de
Médicis dans « Apologie »
Non ce n’est pas un [héros du Mal,
du Désir, de la Destruction1]. Certes,
Lorenzo est un très bon menteur. Il ne
faut surtout pas prendre au pied de la
lettre ses dires et ses actes. Il
camoufle parfaitement son être
intérieur. Il revêt à merveille l’habit
du mal. Mais au tréfonds de lui, il est
encore bon, pur et vertueux.
1. À côté des héros positifs, tout en puissance et majesté, il existe une face plus sombre, peuplée de héros du Mal, du Désir, de la Destruction... (Compagnie C(h)aracteres).
7. Non Lorenzo n’est pas Hamlet et n’est pas comme lui un
[héros de la vengeance qui assassine par devoir2]. Son nom
l’appelait au trône. Il voulait être un grand Seigneur. Mais
peut-être pressentait-il que s’il acceptait le pouvoir, il
n’aurait pas été un bon gouvernant ? Du moins, comme il
l’entendait en écho à sa morale, sa pureté et son intégrité.
Soupçonnait-il qu’il n’aurait pas réellement dirigé la ville à
sa guise ? Craignait-il que son peuple soit aussi malheureux
sous son règne qu’avec ses prédécesseurs ? Ou peut-être
avait-il peur de décevoir sa mère qui mettait en lui de si
hautes espérances ? Nous pensons que cette peur de déplaire
à la personne qu’il aime le plus au monde, l’a poussé à
à se « saborder » lui-même afin que
les hautes instances ne le choisissent
pas pour régner.
Il s’est comporté volontairement
comme le plus hideux de tous.
Alors oui, il est devenu le anti-héros
déceptif que l’on connaît. Il a
cherché à tuer le Pape et s’est fait
bannir de Rome avant l’heure.
Alexandre, son cousin, est devenu
Duc à sa place. Mais alors pourquoi a-t-il cherché à
recommencer son ouvrage avec Alexandre ? Nous pensons
qu’il était sujet à une certaine déréliction qui l’a poussé à se
confronter aux hommes. À leur montrer comme ils sont sales
et comme leur système est voué à l’échec. Il a également
voulu s’assurer qu’il avait fait le bon choix. Afin de voir le
vrai visage de l’humanité, il ne pouvait qu’aller au bout de
son chemin meurtrier.
Non, Lorenzo n’est pas désenchanté. Simplement, il n’attend
plus rien des hommes. Albert Camus écrivait : « Tout ce
qu’on tente pour le bien de tous finit par l’échec. Même si
l’on veut toutefois le tenter, il est concevable de le faire avec
le mépris voulu. » Il met en effet entre lui et les hommes
cette barrière d’indifférence, de scepticisme, cette distance
pour la constance de sa santé mentale.
Nous pensons que oui, il peut encore tomber amoureux.
Il est dit souvent que Lorenzo n’aime personne, qu’il ne peut
plus être amoureux. Ce n’est pas parce qu’il le dit (Acte III,
scène 3) : « Peut-être est-ce là ce qu’on éprouve quand on
devient amoureux. » qu’il ne sait pas ou plus ce qu’est être
amoureux. Lorenzo est un être amoureux ! Il l’a déjà été et le
sera encore. Il ne peut nous faire croire (sinon grotesquement
à l’image de la scène du puits et de la côte de mailles (Acte
II, scène 6), qui dans Laurenzaccio sera certainement retirée)
qu’il ne sait pas ou ne sait plus ce que fait que tomber
amoureux. Nous pensons qu’il peut tomber amoureux d’une
fille, d’un garçon, de Florence, de sa patrie réunifiée, de la
vie... Lorenzo peut tout cela et nous allons vous le prouver !
La mise-en-scène
Ce que je vois... c’est un conteur
qui ne s’appellera pas Philippe
Pillavoine, il s’appellera « x ». Il
va arriver et va raconter
carrément le spectacle. « Acte 1,
scène 1. Il est minuit. Il y a un
bâtiment là et un bâtiment là. Et
Alexandre
parle,
dégoûtant
comme il est. Lorenzo, complice
et rassurant, comme il est, comme il veut être. » Donc on
rentre dedans, en plein ! Et après tu choisiras avec moi, avec
Anne-Marie, on va voir... parce qu’on est quand même trois,
on va voir : « Qu’est-ce qu’on raconte ? Quelles seraient les
scènes qui sauteraient ? » Ce n’est pas moi qui décide. C’est
nous. Elle parce qu’elle regarde. Toi parce que tu joues et
moi parce que je gère. J’essaye de gérer. Donc on verra :
« Qu’est-ce qui reste ? ». Il y aura des moments où le
conteur, le narrateur du spectacle va dire : « Et cette scène là,
je ne vous la raconte pas. ». Pourquoi ? Je ne sais pas
pourquoi. Il va le dire lui-même. Ou alors : « Cette scène là...
Alors Catherine entre. Elle voit Cibo, elle lui dit ça et il lui
répond ceci... ! » Et paf ! On entre dans une autre scène.
C’est comme ça que je vois Laurenzaccio et joué par toi.
Mario Gonzalez, en répétition le 17 janvier 2014.
2. « Comptoir littéraire » par André Durand.
8. 4. - Les Porteurs du projet
« Le Bateau Ivre »
L’univers du clown sera une grande première pour « Le Bateau Ivre ». Compagnie
productrice de Laurenzaccio, elle existe professionnellement depuis 1996. Implantée et
subventionnée par la ville de Melun (77), elle est présidée par Anne-Marie LAUSSAT.
Toutes les premières représentations sont créées à l’Espace Saint-Jean. Ont été abordés des
spectacles de théâtre : La Crosse en l’Air de Jacques Prévert, Le Roman d’un Acteur de
Philippe Caubère, Srip-Tease et Les Souffleurs de Dino Buzzati. Depuis 2001, « Le Bateau Ivre » produit des spectacles de
Mime : Duo Choc de Mime, Le Pays de Mère Nature, Solomima, La vie qui coule, Mr Alone dans « Marche dans les
nuages ». En 2006, en co-réalisation avec la Ville de Melun est créé L’île du trésor oublié, spectacle de Commedia
dell’Arte pour Jeune Public. Le texte de la pièce, préfacé par Mario Gonzalez est édité aux Éditions Les Cygnes.
Mario GONZALEZ
Est Chevalier des Arts et
des lettres en France.
Chevalier de l’Ordre du
Mérite en Italie.
Très jeune, Mario Gonzalez
a débuté le Théâtre au Guatemala. Arrivé en France en
1967, il a travaillé pendant 9 ans pour le Théâtre du Soleil
à la Cartoucherie de Vincennes. Il a joué dans les plus
grands spectacles d’Ariane Mnouchkine : Les Clowns, La
Cuisine, 1789, L’âge d’or et dans le film Molière. Il a
ensuite joué dans de nombreux spectacles notamment sous
la direction de Petrika Ionesco, Jérôme Savary, Alfredo
Arias, Adel Hakim ou Jean-Pierre Vincent. Depuis 1981 et
encore aujourd’hui, il professe le masque à Paris au
Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. À
travers le monde, il a mis-en-scène de nombreux
spectacles que ce soit de Ionesco, Marivaux, Shakespeare,
Schiller, Aristophane, Molière, Lagarce, Tchekov, Ben
Johnson, Beckett,...
Mario Gonzalez sera le metteur-en-scène du spectacle
Laurenzaccio.
Philippe
PILLAVOINE
Après
avoir
écrit
plusieurs spectacles de
Mime : Duo Choc de
Mime, Le Pays de Mère
Nature, Solomima, La vie qui coule, Mr Alone dans
« Marche dans les nuages », une pièce de Commedia
dell’Arte intitulée L’île du trésor oublié, Philippe
Pillavoine s’attaque au répertoire classique en adaptant
Lorenzaccio et Une conspiration en 1537. De 1993 à
1996, il a été formé à l’École Internationale de
Mimodrame de Paris - MARCEL MARCEAU, à
l’écriture de spectacles mais également à l’interprétation.
Comédien, il a joué seul en scène Le Funambule de Jean
Genet, La Crosse en l’Air de Jacques Prévert et Le
Roman d’un Acteur de Philippe Caubère (les trois
premiers épisodes). Pendant trois semaines, en 2004, il a
suivi un stage au jeu masqué dirigé par Mario Gonzalez.
Laurenzaccio sera sa première expérience avec l’univers
du clown. Philippe Pillavoine sera l’auteur et l’acteur
du spectacle Laurenzaccio.
9. 5. - Avancement du Projet
Je vais faire un spectacle avec Philippe. Pour moi c’est important qu’il voit ça. Parce qu’il faut qu’il sache ça... Il faut qu’il se
lâche, qu’il gâche, qu’il gaspille,... mais il faut avoir le temps. Il faut se donner le luxe d’avoir le temps de répéter vraiment. Et
répéter vraiment ce n’est pas seulement répéter ce que l’on a fait. C’est se mettre en abîme.
Mario Gonzalez en répétition sur « Le tour de chant de Monsieur Pantalone »
Calendrier prévisionnel
Session #1 : Travail d’écriture
4 jours : 16, 17, 18 et 19 janvier 2014.
Session #3 : Travail de plateau
14 jours en septembre 2015.
Session #2 : Travail de table
10 jours : 17, 18, 19, 20, 21,
24, 25, 26, 27 et 28 novembre 2014.
Session #4 : Création du spectacle
14 jours en mai 2016.
Afin de préparer les terrains financier, pédagogique, idéologique, culturel et artistique des futures représentations de
Laurenzaccio, « Le Bateau Ivre » propose à l’Espace Saint-Jean de Melun (77) puis en tournée un cycle de Conférences Débats. Animées par Coralie Pasbecq (Jeune docteure en Théâtre et Arts du Spectacle (Paris III) spécialiste de Lorenzaccio),
Florimond Constant (acteur), Mario Gonzalez et Philippe Pillavoine elles traitent des sujets suivants : Lorenzaccio, un texte
audacieux !, Lorenzaccio sur scène, « Spectacle dans un fauteuil » ?, La part politique dans Lorenzaccio, Benedetto, George et
Alfred, L’Italie en 1536 et L’univers du clown. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le Dossier de présentation :
http://bit.ly/7-conferences.
Philippe Pillavoine propose également en tournée une soirée lecture intitulée « Spectacle dans un fauteuil ». Les recettes de
ces prestations sont intégralement reversées pour le montage financier du projet. Si vous souhaitez programmer cette
manifestation vous pouvez la commander en ligne : http://bit.ly/spectacle-dans-1-fauteuil.
Afin de financer le projet, une campagne de crowdfunding va bientôt être mise en place sur Ulule. Pour connaître la date
exacte, vous pouvez vous abonner et recevoir la Newsletter : http://bit.ly/laurenzaccio-newsletter.
10. 6. - Contacts
« Le Bateau Ivre »
Compagnie professionnelle
indépendante subventionnée par la Ville de Melun,
agréée par le Ministère de la Culture sous le N° 2-1046475.
Siret : 409 186 434 00026. Code APE : 9001Z.
Agrément Jeunesse et Sports : 7706454J.
Siège social :
Espace Saint-Jean – 26, Place Saint-Jean – 77000 Melun
Téléphone :
01 60 59 24 11
Email :
lebateau-ivre@wanadoo.fr
Site Internet :
http://www.lebateauivre.info/