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I- La dĂ©finition de la communication d’entreprise
La communication des organisations est le processus d’écoute et
d’émission de messages et de signes Ă  destination de publics
particuliers et visant Ă  l’amĂ©lioration de l’image, au renforcement de
ses relations, à la promotion de ses produits ou services, à la défense
de ses intĂ©rĂȘts.
De nombreuses définitions existent (encart ci-dessous), nous
privilĂ©gierons celle ci-dessus en raison de ces Ă©lĂ©ments majeurs qu’elle
contient :
‱ des organisations. Le terme est relativement nouveau, il a
supplantĂ© l’ancienne approche de la « communication
d’entreprise ». L’idĂ©e majeure rĂ©side en ce que l’idĂ©e de
stratĂ©gie de communication s’applique dĂ©sormais selon les
mĂȘmes paramĂštres fondamentaux Ă  tout type d’organisation
et non aux seules entreprises. Cela correspond Ă©galement Ă  la
perception d’une rĂ©alitĂ©, Ă  savoir que tout type d’organisation
a progressivement mis en place une professionnalisation de la
fonction communication. Ainsi qu’il sera dĂ©montrĂ© dans les
derniers chapitres de cet ouvrage, la communication s’exerce
désormais dans les entreprises privées ou publiques, quelle
soit leur taille ou leur secteur d’activitĂ© ; elle s’exerce dans les
sphÚres publiques des ministÚres, administrations, collectivités
territoriales, elle s’exerce enfin dans le domaine non marchand
des associations, fondations ou ONG.
II - L’évolution de la communication des organisations
– La remise en cause de la communication.
Il s’agit ici d’un mouvement thĂ©orique dont on retrouve les
prémices dans les analyses marxistes. Selon eux, la
communication se réduit à une analyse en termes de
manipulation, généralement fondée sur des rapports préalables
de domination. Cette vision un peu linéaire a été améliorée
depuis le début des années 90 par un courant de pensée
hétérogÚne mais tout aussi critiqueselon lequel la communication
serait devenue la nouvelle idéologie des temps modernes et il
conviendrait de combattre, selon ces auteurs, cette vision
simpliste d’une communication utopique pour qui l’idĂ©al de
transparence serait la solution ultime Ă  tous les
dysfonctionnements possibles.
– La remise en cause de l’entreprise.
L’entreprise est interpellĂ©e parce que le sens de son action s’est
estompĂ©e sous trois effets. C’est d’abord la disparition des usines
qui réduit de plus en plus les grands groupes à externaliser leur
production au travers de contrats temporaires avec leurs
fournisseurs. L’entreprise se concentre sur sa marque et sa
valeur financiÚre et décentralise fortement la partie amont de sa
production, gĂ©nĂ©ralement aux endroits oĂč les coĂ»ts de
fabrication sont les plus faibles.
C’est ensuite le mouvement de mondialisation lui-mĂȘme qui
implique des regroupements incessants, les ennemis d’hier
deviennent les alliĂ©s d’aujourd’hui, les dĂ©nominations
d’entreprises se modifient Ă  une allure effrĂ©nĂ©e Ă  l’exemple de
RhÎne Poulenc, entreprise chimique réputée dans les années 80,
devenue Hoecht au début des années 90, puis Aventis et
aujourd’hui Sanofi. La figure emblĂ©matique d’une entreprise,
pilier Ă©conomique et social, bascule dans le tourbillon d’une
accĂ©lĂ©ration temporelle aux contours imprĂ©cis et mĂȘme les
entreprises les plus solides ne sont pas à l’abri d’un rachat
brutal.
C’est enfin la flexibilitĂ© qui s’accentue et ceci Ă  l’intĂ©rieur mĂȘme
des entreprises avec le développement des SBF (sans bureau
fixe) oĂč les salariĂ©s n’ont plus de bureau attitrĂ© et s’installent Ă 
des places attribuĂ©es selon leur ordre d’arrivĂ©e. Le
développement des ordinateurs portables et des outils de travail
à distance accentue cette distanciation entre le salarié et son
entreprise.
Un phénomÚne similaire se constate en externe avec ce que
JĂ©rĂ©my Rifkin appelle « l’ñge de l’accĂšs ». Selon lui les
entreprises de demain vendront de moins en moins des produits
mais des services. La Sncf a déjà commencé en vendant des
billets d’avion et des locations de voiture. Aprùs-demain, je
n’achùterai plus de voiture mais un accùs à un service global de
mobilitĂ© oĂč je pourrai choisir en permanence l’outil le plus
approprié à mon besoin de déplacement.
– La remise en cause de la communication d’entreprise.
Le thĂšme de la confiance est central dans la plupart des
communications d’entreprise. Alors qu’en 1985, seuls 25 % des
français dĂ©clarent n’avoir pas confiance dans l’entreprise, ils sont
dĂ©sormais plus de 50 % et le phĂ©nomĂšne s’observe dans la
plupart des pays occidentaux, Ă  l’exception des Etats-Unis oĂč
l’entreprise bĂ©nĂ©ficie encore d’un bon capital de confiance. Le
phĂ©nomĂšne s’observe Ă©galement chez les salariĂ©s parmi lesquels
les 2/3 se déclarent désormais désengagés de leur entreprise
sous des formes diverses : sceptiques, mitigés, mécontents.
C’est la parole mĂȘme de l’entreprise qui est en dĂ©bat. Sur des
thĂšmes comme la communication sur le risque ou sur
l’environnement, le discours de l’entreprise a une crĂ©dibilitĂ©
quasi nulle. Cette tendance lourde a été amplifiée par le
passif de la communication de crise qui s’est souvent
cantonnée à un rÎle de rassurance et de minimisation lors
des crises majeures : Tchernobyl, sang contaminé, amiante,
vache folle, Erika. Tout ceci plonge le communicant dans un
sĂ©rieux paradoxe oĂč il est exigĂ© de lui de diffuser une
information toujours plus importante et transparente, et dans le
mĂȘme temps il lui est signifiĂ© que sa parole n’est pas crĂ©dible et
donc que sa diffusion d’information n’aura aucun effet pratique.
Grandeur et misĂšre de la communication !
Et ce mouvement global de perte de crédibilité semble encore
accentué par le mouvement antipublicitaire. Celui-ci est aussi
ancien que la publicitĂ© elle-mĂȘme et il resurgit rĂ©guliĂšrement. La
caractéristique du mouvement actuel réside en sa relation trÚs
forte avec le courant altermondialiste au point qu’il est possible
de s’interroger sur sa spĂ©cificitĂ©. Faute de pouvoir s’attaquer aux
causes de la mondialisation, le mouvement contestataire ne
reprĂ©senterait-il pas la face Ă©mergĂ©e d’une attaque qui ne
pourrait s’en prendre qu’à son symbole le plus visible : la
publicité des entreprises ?
Bien que souvent fort documentĂ©e, Ă  l’exemple de l’ouvrage No
Logo de Naomi Klein, bĂ©nĂ©ficiant d’un fort capital mĂ©diatique de
sympathie, parfois trĂšs crĂ©ative, comme l’illustrent les numĂ©ros
de la revue Casseurs de pub, la tendance anti-publicitaire
pourrait avoir un effet paradoxal ; celui d’accroütre la
communication d’entreprise justement dans la perspective de
répondre aux critiques formulées et de reconquérir la confiance
détériorée, voir perdue.
‱ La judiciarisation de la profession
Le droit Ă©tend son emprise sur la communication. Le communicant
de demain devra possĂ©der un minimum de culture juridique ou ĂȘtre
soigneusement entourĂ©e d’experts en la matiĂšre. La prĂ©gnance du
droit s’explique par le dĂ©veloppement de textes juridiques qui
encadrent l’activitĂ© du communicant. L’agence de communication a
vu son activité contrÎlée par la loi dite Sapin du 29 janvier 1993,
certains secteurs se voient soit interdits de communication (tabac),
soit fortement rĂ©glementĂ©s comme l’alcool (loi Evin du 10 janvier
1991). Des secteurs, comme celui de l’alimentation pour les enfants,
sont susceptibles de contraintes nouvelles en raison de
l’accroissement de phĂ©nomĂšnes d’obĂ©sitĂ© infantile. En parallĂšle Ă 
ces interdictions, certaines entreprises sont obligées de
communiquer sur des secteurs comme celui de la prévention des
risques industriels ou celui de l’environnement. Toutes les sociĂ©tĂ©s
cotĂ©es en Bourse ont l’obligation depuis le 1er janvier 2003 de
publier leurs impacts environnementaux au sein de leur rapport
d’activitĂ©. Le secteur de la publicitĂ© comparative a Ă©tĂ© fortement
modifiĂ© et celui de l’accĂšs Ă  la publicitĂ© tĂ©lĂ©visĂ©e largement Ă©tendu
depuis le début 2000. La jurisprudence est également en pleine
Ă©bullition comme l’ont attestĂ© les procĂšs en plagiat publicitaire tel
celui qui a condamné SFR à verser 300.000 euros à Luc Besson pour
la référence au film « Le 5Úme élément » dans une publicité.
L’utilisation des marques d’entreprises par des groupes
contestataires a Ă©galement fait l’objet de nombreuses affaires,
notamment celle qui a opposé Danone au site
« jeboycottedanone.com » et Greenpeace à Esso et Areva.
Ce mouvement juridique devrait s’accĂ©lĂ©rer Ă  l’exemple des
pratiques anglo-saxonnes, de l’inscription le 28 fĂ©vrier 2005 des
principes de prĂ©caution dans la Constitution française, de l’appel
lancé par le Président de la République en janvier 2005 afin de créer
en France un systÚme de « Class Action » permettant à chacun de
bĂ©nĂ©ficier des retombĂ©es d’un procĂšs mĂȘme s’il n’en Ă©tait pas partie,
et surtout le souhait des avocats de pouvoir communiquer plus
librement. A titre d’exemple, le journal des avocats du barreau de
Paris paru en décembre 2003 comporte un dossier de 65 pages sur
le thÚme « Communiquer pour se développer ». La conséquence
immédiate de cette communication sera un accroissement de
contentieux. Tout ceci ne peut qu’inciter les entreprises Ă  ĂȘtre
toujours plus vigilantes sur leur communication faute de se voir
exposées à des situations de crise.
‱ La financiarisation de la communication d’entreprise
Les entreprises hésitent encore à le reconnaßtre publiquement, mais
l’actionnaire tend à devenir la cible principale de la communication
d’entreprise. L’entreprise prĂ©fĂšre annoncer « le client » ou « ses
salariĂ©s » mais personne n’est dupe. Parce que les sommes en jeu
sont colossales et qu’il suffit d’une dĂ©claration mal prĂ©parĂ©e pour
que le cours de Bourse s’effondre, parce que le mĂ©contentement
des actionnaires entraßnera le départ du Président (Vivendi,
Eurotunnel, Carrefour, IBM, Coca-Cola, Hewlett-Packard, 
), la
communication financiĂšre a pris une part majeure au sein de la
communication d’entreprise. Durant cette pĂ©riode 2005-2010, on
peut avancer l’hypothùse que la communication financiùre va se
faire de plus en plus institutionnelle, c’est-à-dire qu’elle deviendra
partie intĂ©grante de l’image de l’entreprise. Un indice de cette
tendance est fourni par le raccourcissement extrĂȘme de la durĂ©e
des plans de communication. Jadis élaborés pour des durées de 3 à
5 ans, voire davantage, les plans de communication actuels ont des
durĂ©es qui dĂ©passent rarement l’annĂ©e et tendent Ă  devenir
semestriels pour une raison simple : l’échĂ©ance de la stratĂ©gie de
communication est fixée aux deux rendez-vous annuels majeurs :
la publication des résultats financiers.
Au-delĂ  des techniques qui leur sont communes, les grandes
distinctions entre les différentes catégories de communication
d’entreprise se font selon le public qu’elles visent et selon l’objet
qui est le leur :
La communication interne a pour cible l’entreprise elle-mĂȘme,
ses cadres, ses salariés, ses employés...
La communication externe comprend l’ensemble des messages
et actions destinĂ©s Ă  des publics extĂ©rieurs Ă  l’entreprise
(consommateurs et acheteurs, journalistes, associations de
défense des consommateurs, distributeurs, clients, fournisseurs,
milieux bancaires et financiers, actionnaires, pouvoirs publics...).
La communication externe peut à son tour se décomposer en
fonction de son objet :
La communication institutionnelle (également appelée
communication corporate) est une communication de l’entreprise
sur elle-mĂȘme. Elle permet Ă  l’entreprise de valoriser son
identité et son image auprÚs des différents publics qui
l’intĂ©ressent.
La communication marketing parle des marques, des produits et
des services ; son objectif est de convaincre les cibles
sĂ©lectionnĂ©es d’acheter ou de racheter.
III - La Communication Interne :
La communication interne englobe l’ensemble des actes de
communication qui se produisent Ă  l’intĂ©rieur d’une entreprise .
Ses modalitĂ©s varient d’une organisation Ă  l’ autre . Chacune a ses
habitudes : du tutoiement systématique aux « Monsieur , Madame »
de rigueur , de la politique des portes ouvertes aux bureaux clos , des
dialogues informels aux réunions périodiques .. Et ses outils : journal ,
radio interne , rĂ©seau tĂ©lĂ©phonique d’informations , boite Ă  idĂ©es ,
tableau d’affichage , montages audiovisuels , intranet ..
La communication interne remplit de multiples fonctions : exposer
( des résultats , un bilan ) , transmettre (des informations , un savoir ,
un métier ) , expliquer (une nouvelle orientation , le projet
d’entreprise ) , impliquer , motiver , prĂ©parer et accompagner le
changement .
La communication interne fait partie de la dynamique de construction
de l’image , au mĂȘme titre que la communication externe , les
relations- presse , ou l’ identitĂ© visuelle 
 L’image d’une entreprise
dĂ©pend de l’image qu’ en diffusent les hommes qui y vivent : « un
personnel motivĂ© Ă  l’interne fait une entreprise aimĂ©e Ă ,
l’extĂ©rieur ». L’expĂ©rience prouve que les sociĂ©tĂ©s dont on dit le plus
de bien sont celles dont le personnel , informé , motivé ,écouté peut
répondre aux critiques , expliquer les difficultés , diffuse le succÚs ,
vanter les mérites . En gros agir en ambassadeur fidÚle , crédible et
positif .
La communication interne s’est ainsi progressivement imposĂ©e comme
une discipline managĂ©riale au mĂȘme titre que la gestion des
ressources humaines.
La logique est simple : la communication interne permet de créer un
esprit d’entreprise , de motiver les hommes . Elle sert donc
l’entreprise.
Communément pratiquée , la communication interne est souvent mal
maitrisĂ©e . D’une entreprise Ă  l’autre , on trouve les mĂȘmes Ă©rreurs ;
transmission pléthoriques de notes , directives et autres documents ,
syndrome de la réunion , utilisation anarchique des différents supports
de communication , décalage entre les communications interne et
externe , piĂštre remontĂ©e de l’information . Le personnel est trop
informé et paradoxalement mal informé. Comment élaborersa
stratégie de communication interne ?quels outils choisir ?
Il faut penser Ă  la stratĂ©gie de communication interne , l’organiser ..
Surtout dans les grandes entreprises , les voies naturelles ne suffisent
plus pour faire transiter l’information . Il n’ existe certes pas de recette
miracle : ce qui marche ici risque d’echouer de l’autre cotĂ©, tout
dĂ©pend de l’entreprise , du secteur auquel elle appartient , des
caractéristiques de son personnel .
Quelles soit Ă©crite ou orale , la communication interne est aussi un
facteur clĂ©s du succĂšs de l’entreprise . Son utilitĂ© n’est plus Ă 
dĂ©montrer , elle s’inscrit dans une dynamique d’amĂ©lioration , des
performances de l’entreprise . On constate toutefois que la majoritĂ©
des entreprises demeurent Ă  la traĂźne en matiĂšre de communication
interne . Mais que signifie t- elle au juste ? Communiquer viens du
latin « communicare » qui signifie partager , ramener Ă  l’univer de l’
entreprise , communiquer , c’est partager des savoir-faire , mais aussi
et surtout un savoir ĂȘtre commun, une culture .
En somme la comunication interne est un outil de management , son
rĂŽle etant de crĂ©er un sentiment d’appartenance aux collaborateurs ,
les aider Ă  comprendre la situation gĂ©nĂ©rale de l’entreprise afin de
favoriser l’atteinte des objectifs globaux , accroütre les ventes .
La communication iterne permet Ă©galement d’accompagner le
changement et d’anticiper la propagation de la rumeur . Le fait que les
salariés découvrent une information concernant leur structure par
l’extĂ©rieur , par voie de presse ou tout autre moyen peut s’avĂ©rer
dommageable pour l’efficacitĂ© de l’entreprise .
Il existe , en effet une forte corrĂ©lation entre l’engagement des
salariĂ©s , leur implication et la performance de l’entreprise .
Le plus souvent rattachée à la direction , aux RH ou encore au
département de communication , la communication interne est
devenue une fonction à part entiÚre , soumise cependant à des réalités
diffĂ©rentes selon le secteur d’activitĂ© , la taille et le pĂ©rimĂštre de
l’organisation . Le budget allouĂ© est variable d’une organisation Ă  une
autre. Les outils de la communication interne sont nombreux et ne
cessent de se développer .Leur utilisation repose plus souvent sur un
mix : papier (Newsletter , journal interne , affichage .. etc ) ,
electronique ‘( intranet , news letter en ligne .. etc )
La nouvelle donne est que les technologies de l’information ont fait
leur entrĂ©e en force mais n’ont pas su planter de papier . Par ailleurs
les supports sont de plus en plus personnalisés , par corp de métier ou
par catĂ©gorie d’interlocuteurs.
Mais quel que soit l’outil et a cible , la finalitĂ© sera de donner un sens
aux messages sans rien imposer . On doit aussi Ă©viter de tout
formaliser en laissant , dans la mesure du possible , de la place Ă 
l’informel . Il y ‘ a toutefois un Ă©lĂ©ment Ă  prendre en considĂ©ration : la
communication interne doit ĂȘtre cohĂ©rente avec les valeurs de
l’entreprise . En amont , il s’agit de dĂ©finir une vraie stratĂ©gie qui
permettra de déterminer les outils dont a besoin une entreprise , la
qualité de la communication interne , le partage des ressources . En
aval il s’agit d’accompagner ceux qui sont chargĂ©s de la mise en
Ɠuvre par des formations .
.
Objectifs de la communication interne :
L'objectif global de la communication interne consiste à récolter puis à
diffuser, Ă  communiquer, des
informations pour permettre Ă  l'entreprise et Ă  ses acteurs internes
d'exister. Ces informations peuvent
avoir pour origine la rumeur. Radio Moquette est un bon indicateur de
l'Ă©tat de la communication dans
une organisation.
Le besoin d'informations tient compte des différents événements qui
se déroulent dans le temps. Il varie
selon les lieux et les contextes, tous les services n'ont pas les mĂȘmes
demandes. Il est différent en
fonction des cibles qui peuvent ĂȘtre nombreuses : l'encĂ©phalogramme
d'une entreprise n'est jamais plat.
L'offre doit rĂ©pondre Ă  plusieurs impĂ©ratifs : ĂȘtre rĂ©guliĂšre, adaptĂ©e et
accessible en permanence. Le
travail sur la forme est un éléments essentiel de la communication
interne. Informer tout en
communiquant n'est pas forcément chose facile et il s'agit de trouver
un juste milieu entre l'information
(la transmission brute de données qui concerne l'organisation) et la
communication (la mise en situation
des données avant leur transport vers les publics de l'organisation).
Informer ne suffit pas surtout dans
des dynamiques de changement
La communication interne est au service de la stratégie
d'entreprise
Les salariés sont aujourd'hui des acteurs de l'entreprise. Il n'est plus
possible de les mobiliser sans les
tenir informés des objectifs économiques, financiers, sociaux,
politiques, Ă©thiques et culturels. Les
démarches projets qu'ont entamées beaucoup d'entreprises leur
permettent de mobiliser tous les
partenaires, y compris ceux qui ne travaillaient pas forcément
ensemble. Les chargés de communication
participent Ă  la mise en place des projets. Et s'ils n'y participent pas,
ils doivent tout mettre en oeuvre
pour connaßtre les origines de la stratégie, les événements qui la
modifient, le contexte socio-culturel,
etc. Sans cela, le risque est grand de ne communiquer que des
finalités alors que la transmission du sens
du projet est primordiale. Nous ne pouvons pas nous approprier ce que
nous ne comprenons pas. La
démarche projet est donc déjà un acte de communication et la
communication interne a en charge de
fabriquer les supports et de trouver les médias pertinents pour
véhiculer la stratégie.
La communication interne accompagne le management
Les organisations tayloriennes comme les organisations pyramidales
ne sont pas franchement
concernées par des problÚmes de communication. On pourrait aller
jusqu'Ă  dire qu'elles se contentent
d'informer se situant dans le strict schĂ©ma de la communication oĂč il y
a un destinateur qui Ă©met un
message et un récepteur qui reçoit (ou pas) un message. La
communication y est mécanique et se
préoccupe peu de l'impact.
Les organisations cellulaires ou en réseau ont une toute vision de la
communication puisqu'il y est
question de relations, de dialogue et d'Ă©coute : pour approfondir ce
point, consultez la page les hommes
ne sont pas des téléphones. Savoir informer et savoir communiquer
sont des compétences que doivent
possĂ©der les managers. Pour cela, ils ont besoin d'ĂȘtre aidĂ©s dans
leurs rĂŽles de communicants aussi
bien d'un point de vue logistique que d'un point de vue
organisationnel. Dans ces organisations
complexes oĂč la ligne hiĂ©rarchique est rĂ©duite, la communication
interne fonctionne aussi comme un
centre des ressources communicationnelles, centralise les supports,
Ă©tablit les chartes graphique et
rédactionnelle, décloisonne les services et les secteurs d'activités,
facilite les transferts d'expérience

La communication interne anime le réseau et mutualise
La communication interne met en commun un langage, une culture,
les valeurs. La culture d'entreprise
est une notion qui apparaßt dans les années 80 en France. Importée
des Etats Unis, elle intervient Ă  un
moment oĂč le modĂšle classique de l'entreprise familiale a de moins en
moins cours. Il s'agit alors de
trouver une autre relation d'appartenance Ă  l'entreprise puisque la
relation au pĂšre / chef d'entreprise est
obsolĂšte. PĂšre ou culture d'entreprise, il est trĂšs important pour les
salariés d'avoir des points de
référence en terme d'image. Cette réflexion autour de la création
d'une identité propre à l'entreprise peut
ĂȘtre poussĂ©e encore plus loin et on peut imaginer que chaque service
dispose Ă©galement de sa culture
propre. Cette culture d'entreprise est suscitée bien sûr par l'histoire de
l'entreprise, par les Hommes qui
font l'entreprise, des salariés aux cadres, par les événements (EDF a
intégré dans sa culture son
exceptionnelle mobilisation lors de la tempĂȘte de 1999)
 Quand Jean-
Marie Meyssier multiplie les
passages dans les médias, c'est en tant que PDG du groupe Vivendi
mais c'est aussi pour véhiculer une
culture d'entreprise auprÚs des salariés qui, sans cela, pourraient avoir
l'impression d'ĂȘtre noyĂ©s dans
une multinationale sans Ăąme, sans valeurs, sans histoire, qui n'existe
que dans les cours de la Bourse,
etc. On peut facilement imaginer les remous qui ont dĂ» se produire
dans Canal Plus, oĂč la culture
d'entreprise semblait trÚs forte, quand Canal Plus est passé dans la
galaxie Vivendi. En tout cas, on
mesure mieux ici l'importance de la communication interne qui va
mettre en scĂšne la culture de
l'entreprise qui va s'incarner dans le journal interne, les livres ou les
musées d'entreprise.
Chaque organisation s'invente un langage (un certain code
vestimentaire dans les start up) et entretient
des rituels (les pots d'arrivée, les départs à la retraite, les arbres de
noël, les repas en commun).
La communication interne et ses limites
Réceptionner un message et adhérer à un message ne va pas
forcément de pair. Dans les entreprises de
type pyramidal, on ne se pose guÚre le problÚme de l'adhésion. Dans
les autres organisations, il faut
s'interroger sur la production de messages qui ne s'accompagne pas
d'une action. En clair, la
communication ce n'est pas du vent, elle doit s'incarner dans des faits,
des actions visibles, des
situations réelles.
IV La Communication externe :
La communication externe de l’entreprise s’adresse à plusieurs
publics : les clients, les
partenaires, les médias, les environnements politique, social et
Ă©conomique, etc. Le but de la
communication externe est de permettre à l’entreprise de mieux
s’insĂ©rer dans son
environnement, légitimer ses activités économiques et sociales,
minimiser les crises qu’elle
peut traverser, modifier son image
 Les outils utilisés sont trÚs
diversifiés et ils incluent les
grands médias existants (presse, Internet, affichage, radio, télévision
et cinéma). Mais la
communication externe ne se limite pas qu’aux mĂ©dias. Elle englobe
Ă©galement les relations
presse, les relations publiques, le parrainage et Ă©galement
l’organisation d’évĂšnements
spécifiques tels que les salons et les foires, etc.
La communication externe de l'entreprise correspond Ă  tous les actes
effectués par une
entreprise soit pour se faire connaĂźtre ou pour faire connaĂźtre un
produit, soit pour améliorer
son image.
Elle peut passer soit par des affiches de publicité, soit par des
packaging. c'est la
communication avec l'environnement externe de l'entreprise, avec les
partenaires , avec la
presse, avec l'administration, et surtout avec les clients et
consommateurs.
Les objets et les publics de la communication d’entreprise
DĂ©finir ce dont la communication va parler, et Ă  qui, est essentiel pour
son efficacité.
L’entreprise peut communiquer sur elle-mĂȘme, soit auprĂšs de publics
extérieurs
(communication institutionnelle), soit auprÚs de ses employés
(communication interne), ou
communiquer sur ses produits et marques (communication
marketing).
1. Les techniques de communication
La communication des entreprises repose sur une stratégie qui met en
oeuvre un
ensemble de techniques appelé « mix de communication ». Cet
ensemble comprend
trois grands types de techniques :
– la publicitĂ© mĂ©dias ;
– la communication hors mĂ©dia (l’identitĂ© visuelle, la publicitĂ© par
l’évĂ©nement, la publicitĂ©
directe, les relations publiques, le lobbying et le bouche Ă  oreille) ;
– le multimĂ©dia (principalement Internet).
La publicité médias
Il s’agit d’une technique de communication de masse qui utilise les
grands médias
(télévision, presse, radio, affichage, cinéma, auxquels il faut ajouter
Internet) par achat
d’espace pour y diffuser le message de l’entreprise. Les principaux
objectifs de la
publicité médias sont la création et le développement de la notoriété et
de l’image des
produits, des services, des marques et des entreprises. L’efficacitĂ© de
la publicité
mĂ©dias peut aujourd’hui ĂȘtre mesurĂ©e grĂące aux Ă©tudes d’audience,
mais cela nécessite
des budgets d’études de l’ordre de plusieurs centaines de milliers de
francs. Alors
qu’elle reprĂ©sentait plus de la moitiĂ© des investissements de
communication des
entreprises au début des années 1980, la publicité médias a vu son
importance décliner
au profit des techniques hors média et du multimédia
La communication hors média
On regroupe dans ce type de communication l’identitĂ© visuelle, la
publicitĂ© par l’évĂ©nement,
la publicité directe, les relations publiques, le lobbying et le bouche à
oreille. À l’inverse de la
publicité médias, ces techniques ne conduisent pas à acheter de
l’espace publicitaire.
Les outils de la communication externe
1- Les relations presse
Les relations presse joue un rÎle stratégique dans la communication
d’entreprise et plus
particuliùrement la communication externe. Qu’est-ce que les relations
presses ? Quels sont
leurs objectifs et leurs cibles ? Comment les pratiquer ?
Les relations presse sont une technique de communication Ă  part
entiĂšre. Elle a une dimension
stratégique. Lorsque on dit relations presse on parle précisément des
relations avec les
journalistes. Un message publicitaire ne suffit plus aujourd’hui à
répondre au besoin des
consommateurs en terme d’information. Les relations avec les
journalistes ont pour but de
rĂ©pondre Ă  ce besoin d’information. Les articles qui parlent dans un
journal de l’image de
l’entreprise ou de ses produits prĂ©sentent plus d’information que les
publicités diffusées sur
les radios, télévisions ou Internet. Mais pour maximiser les effets de
ces articles sur les
lecteurs les responsables de la communication de l’entreprise doivent
connaĂźtre les
journalistes et les caractéristiques de leurs journaux.
2- Les relations publiques en direction des publics éloignés
Les prospects
Les prospects sont les clients potentiels qui ne sont pas encore
fidélisés. La différence avec le
grand public est que cette catégorie de clients potentiels doit
gĂ©nĂ©ralement ĂȘtre ciblĂ© (le
ciblage est la caractéristique principale des relations publiques). La
communication par le
biais des relations publiques pourrait se faire par les journées portes
ouvertes, les expositions
itinĂ©rantes ou fixes et toute autre action d’information.
Les milieux de l’enseignement
Ils sont souvent nĂ©gligĂ©s Ă  tort. C’est dans les Ă©coles professionnelles
et techniques que se
trouvent les futurs collaborateurs. Ces mĂȘmes futurs collaborateurs
sont en attendant des
consommateurs. Il est possible de mener diverses relations publiques
en direction de ce
milieu, tant vers les Ă©tudiants que vers les enseignants. Il est possible
de proposer des cours ou
des confĂ©rences par les cadre de l’entreprise, participer Ă  des forums
d’étudiants, mettre en
place ponctuellement des bureaux d’information dans des lycĂ©es et
dans des universités, offrir
des stages, organiser des visites d’usines, offrir des bourses d’études,
etc.
‱Exemple pour les relations publiques dans le milieu d’enseignement :
l’armĂ©e canadienne
organise chaque année dans les universités et lycées canadiens des
séances dans lesquelles
elle prĂ©sente les avantages d’adhĂ©rer Ă  l’armĂ©e. Ce sont
principalement des séances
d’information.
Les associations de consommateurs
Les associations de consommateurs testent généralement les produits.
Il est donc important
pour l’entreprise de se faire connaitre d’elles afin de faire figurer ses
produits parmi ceux
testés comparativement. Les publications que ces associations
diffusent ont un impact et une
crédibilité énormes auprÚs des lecteurs. Parmi les techniques de
relations publiques on leur
adresse le journal d’entreprise, on les informe de la sortie de nouveaux
produits, on envoi des
communiqués à leurs magazines.
AprĂšs des hĂ©sitations et des confusions, il s’est Ă©tabli aujourd’hui un
consensus pour réunir
sous le terme unique de parrainage les deux techniques de
communication que sont le
sponsoring et le mécénat. Une premiÚre différence est néanmoins à
distinguer
immédiatement :
Le sponsoring est une technique de communication publicitaire.
Le mécénat est une technique de communication institutionnelle.
Le sponsoring est un vecteur publicitaire par lequel une entreprise
apporte son concours
(soutien) financier Ă  une personne physique ou moral, en contrepartie
de quoi cette derniĂšre
lui assure une certaine publicité.
Le mécénat se définit comme la mobilisation des ressources par une
entreprise ou un individu,
au service des causes dites d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, ou encore comme un
soutien libre et gratuit (sans
intĂ©rĂȘt financier), apportĂ© aux activitĂ©s crĂ©atives de l’esprit et la
culture. Sa finalité premiÚre
est de bĂ©nĂ©ficier d’un impact favorable pour l’image de l’entreprise.
Sponsoring et mécénat deux approches différentes:
Dans le cas du sponsoring, l’entreprise a pour but de mettre en avant
sa marque. Elle se
préoccupe de sa notoriété qui bénéficie au produit. Toutefois, dans le
cas du mécénat,
l’entreprise veut d’abord montrer sa parfaite insertion dans le tissu
social, puisqu’elle
intervient gĂ©nĂ©ralement hors de son champ d’activitĂ©. Le sponsor, en
empruntant les
techniques de la publicité, cherche à valoriser son produit et à
développer sa clientÚle. Il y a
donc la notion du bénéfice commercial à court terme.
Pour le mĂ©cĂ©nat, l’objectif premier est une recherche de bĂ©nĂ©fice en
terme d’image, mĂȘme si
au bout du compte (et indirectement) l’entreprise amĂ©liore sa
commercialisation grĂące Ă 
l’action du mĂ©cĂ©nat qui doit s’exercer Ă  long terme pour pouvoir ĂȘtre
efficace. Les textes
lĂ©gaux imposent au mĂ©cĂ©nat de comporter une notion d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral
et d’observer une
relative discrétion.
Préalable à la pratique du parrainage
Pour une meilleure efficacitĂ©, le parrainage doit ĂȘtre intĂ©grĂ© dans un
axe global de
communication et nécessite des études préalables. Ces études doivent
porter sur la nature et la
vocation de l’entreprise, ses implantations et sa situation dans un
univers concurrentiel, afin
de pouvoir apprĂ©cier la correspondance entre l’action ou l’évĂšnement
choisi et la
problĂ©matique de communication de l’entreprise. ParallĂšlement il sera
indispensable d’obtenir
l’adhĂ©sion du personnel au projet.
L’adhĂ©sion du personnel
Lorsque le dirigeant d’une institution dĂ©cide de mettre en oeuvre une
action ou une politique
de parrainage, qu’il s’agisse de sponsoring ou mĂȘme du mĂ©cĂ©nat, sans
avoir informé ou
consulté ses salariés, il se heurte la plupart du temps à un rejet de la
part d’une forte
proportion d’entre eux. En gĂ©nĂ©ral, l’objection la plus largement
soulevée est liée à
l’investissement souvent lourd, que le personnel verrait mieux
distribué sous forme de primes
ou d’intĂ©ressement. Ces objections sont dues en fait Ă  la
méconnaissance des enjeux, du
potentiel de retour sur investissement et de la pratique du parrainage.
C’est pourquoi une
méthodologie spécifique est vivement conseillée :
1 S’assurer de l’intĂ©rĂȘt et de l’opportunitĂ© d’une politique de
sponsoring ou de mécénat.
2. Définir les objectifs recherchés.
3. Sélectionner les publics concernés.
4. Effectuer une présélection de trois à quatre domaines de parrainage
en adéquation avec les
points précédents.
5. Consulter les salariés en leur expliquant le but de la démarche, leur
demander de classer par
ordre de préférence les trois ou quatre domaines proposés.
6. Publier les résultats de la consultation et annoncer le programme
prĂ©vu sur l’annĂ©e.
Les métiers de la communication :
Par filiĂšres :
LES METIERS DANS UN SERVICE COMMUNICATION :
Le service communication a pour objectif la promotion de l’image de la
structure dans laquelle il est actif (Entreprise, associations,
)
Fonctions :
Directeur/directrice de la communication
Responsable de la communication externe ou interne
Attaché(e) de presse
Chargé(e) des relations publiques
Journaliste d’entreprise
Directeur/directrice de la communication
Aujourd’hui plus qu’hier, pour se distinguer de ses concurrents, une
entreprise doit miser sur une stratégie de communication spécifique

et efficace ! Celle-ci est définie par un homme (ou une femme) : le
directeur de communication. En Ă©troite collaboration avec la direction
gĂ©nĂ©rale, il dĂ©termine l’image de l’entreprise Ă  mettre en avant, les
valeurs à promouvoir, les modes de communication à privilégier, les
partenaires à associer

Pour l’aider dans sa tĂąche, il est Ă©paulĂ© par une Ă©quipe, pouvant
compter jusqu’à une vingtaine de personnes dans les grandes sociĂ©tĂ©s
(chargés de communication, journalistes institutionnels, attachés de
presse, etc.).
Le "dircom’" est donc bien plus qu’un fin stratùge et un excellent
crĂ©atif : il est aussi un meneur d’hommes.
Garant de l’image de l’entreprise, il peut ĂȘtre amenĂ© Ă  la "dĂ©fendre"
lors de confĂ©rences de presse ou tout autre type d’évĂ©nement.
Ses compétences : décider, organiser, communiquer.
Sa formation : grande Ă©cole de commerce ou de communication,
troisiÚme cycle universitaire dans la communicati
 Plusieurs années
d’expĂ©rience sont nĂ©cessaires pour accĂ©der Ă  cette fonction, pour
laquelle les places sont trÚs convoitées
 et rares
Responsable de la communication externe ou interne
Développe la création, la qualité et la cohérence des formes et des
contenus de communication interne ou externe, au service de la
stratégie fixée par la direction ou avec elle. Conçoit ou met en oeuvre
tout moyen, action, réseau de communication visant à faciliter les
relations de l'entreprise avec son environnement. Peut réaliser
l'ensemble ou une partie des activités techniques de communication.
Peut participer Ă  d'autres aspects de la communication dans le
domaine commercial, technique, social, dans les situations de crise,
avec les services concernés. Dans une fonction de direction, gÚre,
organise et coordonne les plans de développement de la
communication pour assurer la promotion de l'identité et de l'image de
marque de l'entreprise.
Conditions générales d'exercice de l'emploi/métier :
L'emploi/métier s'exerce avec une autonomie trÚs variable selon la
nature de l'entreprise, le budget et la dimension du service consacrés
à la communication... Les activités de logistique (transport,
manutention, installation...) et de terrain, exercées seul ou en équipe,
peuvent représenter une part importante du temps de travail, avec de
fréquents déplacements et dépassements d'horaires.
Formation et expérience :
Cet emploi/métier est accessible à partir de formations de niveaux III,
II ou I, spécialisées en communication (journalisme, relations
publiques, information et communication...), mais aussi plus
généralistes (lettres, économie, commerce, droit, art et culture...). Par
promotion interne, l'accĂšs est ouvert Ă  des autodidactes ou Ă  des
techniciens possédant une large culture générale, associée à la culture
de l'entreprise, et complétée par une formation continue. Les postes
de direction sont accessibles Ă  des cadres ou Ă  des techniciens
expérimentés. Une expérience du milieu de l'information (média, TV)
est appréciée.
Attaché de presse :
Description des tĂąches / conditions de travail
L’attachĂ© de presse participe Ă  la dĂ©finition et Ă  la mise en place de la
politique de communication de l’entreprise. Il connaüt parfaitement les
caractĂ©ristiques du produit ou le fonctionnement de l’entreprise dont il
est chargĂ© de diffuser l’image. Il est en relation constante avec les
principaux acteurs de l’entreprise afin de s’informer en continu. Il peut
ainsi répondre à toutes les questions des journalistes, techniques ou
non.
ChargĂ© d’alimenter ces derniers en informations, il rĂ©dige
communiqués et dossiers de presse à leur intention. Il organise des
confĂ©rences de presse ou Ă©vĂ©nements du mĂȘme type. Il prend en
charge l'accueil des invités et des journalistes, s'occupe du respect des
horaires, supervise les interviews. Il doit Ă©tablir un contact personnel
avec les journalistes de la presse et de l'ensemble des médias, afin
d'adapter son discours à leurs besoins d’information et les convaincre.
Il cible les interlocuteurs en fonction de la nature des informations Ă 
diffuser.
L’attachĂ© de presse dĂ©pouille quotidiennement la presse. En
sélectionnant des articles, il élabore une revue de presse quotidienne
ou hebdomadaire destinée à sa hiérarchie et/ou au personnel de
l'entreprise. C’est le moyen de rendre compte de l’impact des
campagnes de presse qu’il a orchestrĂ©es.
Diplomatie, clarté, précision, rigueur, disponibilité, enthousiasme et
patience sont les qualités requises. Une bonne maßtrise du rédactionnel
est indispensable.
Les dĂ©passements horaires sont frĂ©quents lors d’opĂ©rations de
communication spĂ©cifiques liĂ©s Ă  des Ă©vĂ©nements. L’attachĂ© de presse
peut aussi ĂȘtre conduit Ă  effectuer de nombreux dĂ©placements.
Evolution professionnelle
L’attachĂ© de presse, au sein d’une mĂȘme entreprise et selon la taille
de celle-ci, peut élargir le champ de ses compétences et de ses
responsabilités.
Il peut devenir :
- chef du service de presse, directement rattaché au PDG, dépendant
de la direction commerciale ou des relations extérieures ;
- responsable de communication ;
- chargé des relations publiques.
LES METIERS DANS UN SERVICE MARKETNG :
 Le service marketing a pour rĂŽle d’anticiper sur les Ă©volutions,
de décrypter les nouveaux comportements. Il joue un rÎle
essentiel entre l'entreprise et ses marchés cibles.
Fonctions :
 Responsable Marketing Fonction : Responsable des
relations client
 Chef de produit
 ChargĂ© d’études marketing
 Responsable Grands Comptes
 Responsable Grands Comptes
Responsable de la promotion des ventes
Chef de produit
DĂ©finition
Le Chef de Produit (ou Product Manager) est un responsable, garant
de la gestion d’un produit dans son ensemble, de sa conception à sa
mise en vente. Etudes de marché, suivis des ventes, comparaisons des
saisons, analyses de la concurrence et plans marketing font partie de
son quotidien.
Son rîle peut varier d’un secteur à l’autre : par exemple, dans la
grande distribution il aura plus une mission d’acheteur, tandis que
dans l’industrie il jouera le rĂŽle d’interface entre les Ă©quipes de
production et les Ă©quipes de vente.
Missions
La mission principale du chef de produit consiste avant tout à répondre
aux besoins des clients (voire à les créer), en accompagnant un
produit :
- en amont dans sa conception (ou sĂ©lection), puisque le produit n’est
lancĂ© qu’aprĂšs la rĂ©alisation d’une analyse marketing complĂšte
(analyse des 4P : Product, Promotion, Price, Place). Elaborer un plan
marketing, c’est avoir une excellente connaissance du marchĂ©, de la
concurrence et des ventes réalisées au cours des saisons précédentes,
mais c’est aussi ĂȘtre capable d’anticiper en apprĂ©hendant les habitudes
de consommation des clients.
ConcrÚtement, le Chef de produit connaßt précisément les besoins et
les envies de notre chÚre ménagÚre de moins de 50 ans. Il définit la
cible, évalue les conditions de distribution (quantités, prix, délais,
etc.). Il est Ă  mĂȘme de donner un brief pour crĂ©er un slogan
publicitaire accrocheur (voire, le fait lui-mĂȘme), et sait nĂ©gocier un
emplacement pour la mise en rayon de son produit. Il est Ă©galement
responsable de la gestion des budgets, des prévisions et des
estimations, ainsi que du suivi des ventes et de leur progression.
- en aval pour la commercialisation du produit : il coordonne les
actions de promotion et de communication ; ainsi, c’est à lui que
revient la responsabilité de choisir le moyen le plus adapté pour
communiquer autour du produit : campagne d’affichage ou tĂ©lĂ©visĂ©e,
promotion sur lieu de vente ou pub on-line, etc.
Et ce n’est qu’une fois sa stratĂ©gie mise en place que le Chef de
produit adapte ses actions en fonction du comportement des
consommateurs et de ses concurrents (baisse des prix par exemple).
Le Chef de produit joue donc un rĂŽle d’interface entre les diffĂ©rents
prestataires (internes et externes) qui entrent en jeu dans la
commercialisation d’un produit : Ă©quipes de production, fournisseurs,
publicitaires, force de vente

Sa performance est Ă©valuĂ©e sur les rĂ©sultats qu’il obtient en fonction
des objectifs fixés. Une fois ces résultats obtenus, il est en charge
d’émettre des recommandations et des prĂ©conisations concernant le
suivi des ventes.
Qualités
TrÚs bonne connaissance de son marché.
CapacitĂ©s de synthĂšse et d’analyse.
Aisance relationnelle.
Savoir anticiper.
Autonomie et rigueur.
Type d’employeur et environnement de travail
Sous la direction du Responsable marketing, d’un Chef de groupe (qui
encadre des Chefs de produit) ou directement d’un Directeur
marketing, le Chef de produit est l’interlocuteur privilĂ©giĂ© sur son (ses)
produit(s) et est en contact permanent avec les autres collaborateurs.
Bien souvent, le Chef de produit est d’abord passĂ© par l’étape
« commercial », « assistant chef de produit » puis « chef de produit
junior ». En effet, il faut avoir fait ses preuves avant d’espĂ©rer obtenir
la responsabilitĂ© du lancement d’un produit !
Contraintes
Bien que trÚs autonome, le Chef de produit doit malgré tout rendre
beaucoup de comptes. Il effectue de nombreux déplacements avec des
horaires trĂšs irrĂ©guliers, et doit ĂȘtre capable d’assumer de grosses
charges de travail. Que ce soit pour vendre une brosse Ă  dent ou un
voyage, le Chef de produit doit ĂȘtre capable de dĂ©ployer la mĂȘme
énergie pour analyser, négocier, coordonner, anticiper ou encore
susciter un besoin chez le consommateur.
Formations demandées
De maniÚre générale, le Chef de produit a obtenu un Master en
Marketing Ă  la sortie d’une Ă©cole de commerce ou d’une universitĂ©. Les
bac +4/5 sont un minimum attendu.
Chargé d etudes marketing :
Au dĂ©but de la chaĂźne, avant mĂȘme qu’un produit soit fabriquĂ©, le
chargĂ© d’études marketing s’assure qu’il rĂ©pondra Ă  une attente des
consommateurs. PremiÚre étape pour ce spécialiste des habitudes
de consommation : Ă©tudier les comportements d’achat et examiner
la concurrence. Il organise des réunions de consommateurs, réalise
des enquĂȘtes, visite les magasins
 Son Ă©tude est chiffrĂ©e, prĂ©cise et
trÚs détaillée.
Il connaĂźt sur le bout des doigts toutes les Ă©volutions de tendance
et peut conseiller l’entreprise sur la stratĂ©gie commerciale Ă 
adopter.
Ses compétences : communiquer, analyser, vendre.
Sa formation : Ă©cole de commerce ou d’ingĂ©nieurs avec spĂ©cialisation
commerciale, master en marketing.
Responsable des promotions de ventes :
Son but ? Booster les ventes d’un produit grñce à des offres
attractives. À partir d’informations fournies par le fabricant (produit,
cible, pĂ©riode de l’opĂ©ration, etc.), le chargĂ© de promotion Ă©labore le
plan d’action le plus appropriĂ©.
Avec les créatifs, il imagine différents supports visuels pour rendre
l’opĂ©ration visible. Il supervise la fabrication des prĂ©sentoirs ou des
coupons de réduction et leur acheminement vers les lieux de
commerce. Ce professionnel a toujours un Ɠil rivĂ© sur les chiffres de
vente car eux seuls diront si son travail a été efficace.
Ses compétences : diagnostiquer, communiquer, superviser.
Sa formation : école supérieure de commerce ou master en
marketing opérationnel. Le poste est rarement ouvert aux débutants.
LES METIERS DANS UNE AGENCE CONSEILS EN COMMUNICATION :
 Les agences conseils en communication mettent en Ɠuvre pour
leurs clients annonceurs des « produits » de communication
adaptés et en adéquation avec le public visé.
Fonctions :
 Chef de publicitĂ©
 Directeur de clientĂšle
 Chef de groupe
 ChargĂ©(e) d’études marketing
 StratĂšge mĂ©dias
 MĂ©dia-planneur
 Planneur stratĂ©gique
 Directeur artistique
Concepteur – rĂ©dacteur
Chef de publicité :
Le chef de pub est un intermĂ©diaire entre l’annonceur et les crĂ©atifs.
C’est lui qui recueille les besoins de l’annonceur, Ă©labore et propose
une stratégie de campagne, négocie les budgets. Il prépare également
le travail des crĂ©atifs en rĂ©unissant le maximum d’informations sur
la marque, son histoire, ses axes de communication habituels, etc.
Enfin, il présente les propositions des créatifs au client et justifie
les choix qui ont été faits. Il peut travailler en agence, mais aussi en
rĂ©gie publicitaire oĂč il vend aux annonceurs les espaces Ă  sa
disposition (panneaux, spots TV, etc.).
Chez l’annonceur, il communique sur les produits ou l’image de
l’entreprise.
Ses compétences : vendre, organiser, coordonner.
Sa formation : au-delĂ  du diplĂŽme (le plus souvent une Ă©cole de
commerce ou de communication), les recruteurs recherchent des
profils convaincants de vendeur. Un bac + 2 conduit au poste
d’assistant.
Bac conseillé : toute série
Il a le sens de la formule choc. Le concepteur-rédacteur manie la
langue française pour trouver le slogan qui fera mouche.
En duo avec le directeur artistique, il crée, à partir des contraintes
d’un client, les messages publicitaires. Son travail s’appuie Ă©troitement
sur celui du directeur artistique. Ensemble, ils réfléchissent à une
campagne oĂč texte et visuel s’accordent.
Lorsqu’il travaille sur une campagne audiovisuelle, c’est lui qui Ă©crit
les scénarios et les dialogues du spot publicitaire.
Ses compétences : imaginer, écrire, créer.
Sa formation : école de commerce, de publicité, de journalisme,
cursus universitaire en lettres ou sciences humaines, ou licence pro
suivie d’un master professionnel en communication
 Il n’y a pas de
formation type. MĂȘme un DUT information-communication option
publicité ou un BTS communication des entreprises peut faire
l’affaire. À condition d’avoir du talent.
Cet expert de la pub prévoit et organise le passage des campagnes
dans les différents supports, télévision, radio, Internet, panneaux
publicitaires
 Il fait Ă©galement attention Ă  la durĂ©e, Ă  l’ordre de
passage, à la fréquence des publicités. Ses outils ? Les statistiques,
les études de marché, le prix des supports. Son objectif ? Que la
publicité soit vue par le plus grand nombre de consommateurs
potentiels !
Ses compétences : analyser, évaluer, synthétiser.
Sa formation : les Ă©coles de commerce, un troisiĂšme cycle
universitaire en Ă©conomie, statistiques, gestion sont des cursus
particuliÚrement adaptés.
Directeur artistique :
Bac conseillé : STI arts appliqués, L, S ou ES
Avec le concepteur-rĂ©dacteur, il forme un duo de choc, une “team”
dans le langage pub. À partir de la stratĂ©gie de communication et des
volontés du client, le DA réfléchit à la façon dont il faut mettre en
scĂšne le produit. Il dĂ©termine la nature de l’image (photographie,
dessin, etc.) et sa composition, propose des noms de photographes
ou d’illustrateurs, choisit la typographie des textes, etc.
Une fois le projet accepté par le client (neuf projets sur dix partent à la
poubelle !), il supervise sa fabrication, surveille les retouches et
prĂ©pare les documents pour l’imprimeur.
Le DA suit son “bĂ©bĂ©â€ de A Ă  Z. C’est pourquoi une “team” ne conçoit
que quatre grosses campagnes de pub dans une année.
Ses compétences : imaginer, créer, superviser.
Sa formation : Ă©cole d’arts appliquĂ©s ou diplĂŽme des Beaux-Arts. Un
BTS en communication visuelle option édition, graphisme, publicité
peut aussi déboucher sur des fonctions créatives en agence.

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Evolution des orga[1]

  • 1. I- La dĂ©finition de la communication d’entreprise La communication des organisations est le processus d’écoute et d’émission de messages et de signes Ă  destination de publics particuliers et visant Ă  l’amĂ©lioration de l’image, au renforcement de ses relations, Ă  la promotion de ses produits ou services, Ă  la dĂ©fense de ses intĂ©rĂȘts. De nombreuses dĂ©finitions existent (encart ci-dessous), nous privilĂ©gierons celle ci-dessus en raison de ces Ă©lĂ©ments majeurs qu’elle contient : ‱ des organisations. Le terme est relativement nouveau, il a supplantĂ© l’ancienne approche de la « communication d’entreprise ». L’idĂ©e majeure rĂ©side en ce que l’idĂ©e de stratĂ©gie de communication s’applique dĂ©sormais selon les mĂȘmes paramĂštres fondamentaux Ă  tout type d’organisation et non aux seules entreprises. Cela correspond Ă©galement Ă  la perception d’une rĂ©alitĂ©, Ă  savoir que tout type d’organisation a progressivement mis en place une professionnalisation de la fonction communication. Ainsi qu’il sera dĂ©montrĂ© dans les derniers chapitres de cet ouvrage, la communication s’exerce dĂ©sormais dans les entreprises privĂ©es ou publiques, quelle soit leur taille ou leur secteur d’activitĂ© ; elle s’exerce dans les sphĂšres publiques des ministĂšres, administrations, collectivitĂ©s territoriales, elle s’exerce enfin dans le domaine non marchand des associations, fondations ou ONG.
  • 2. II - L’évolution de la communication des organisations – La remise en cause de la communication. Il s’agit ici d’un mouvement thĂ©orique dont on retrouve les prĂ©mices dans les analyses marxistes. Selon eux, la communication se rĂ©duit Ă  une analyse en termes de manipulation, gĂ©nĂ©ralement fondĂ©e sur des rapports prĂ©alables de domination. Cette vision un peu linĂ©aire a Ă©tĂ© amĂ©liorĂ©e depuis le dĂ©but des annĂ©es 90 par un courant de pensĂ©e hĂ©tĂ©rogĂšne mais tout aussi critiqueselon lequel la communication serait devenue la nouvelle idĂ©ologie des temps modernes et il conviendrait de combattre, selon ces auteurs, cette vision simpliste d’une communication utopique pour qui l’idĂ©al de transparence serait la solution ultime Ă  tous les dysfonctionnements possibles. – La remise en cause de l’entreprise. L’entreprise est interpellĂ©e parce que le sens de son action s’est estompĂ©e sous trois effets. C’est d’abord la disparition des usines qui rĂ©duit de plus en plus les grands groupes Ă  externaliser leur production au travers de contrats temporaires avec leurs fournisseurs. L’entreprise se concentre sur sa marque et sa valeur financiĂšre et dĂ©centralise fortement la partie amont de sa production, gĂ©nĂ©ralement aux endroits oĂč les coĂ»ts de fabrication sont les plus faibles. C’est ensuite le mouvement de mondialisation lui-mĂȘme qui implique des regroupements incessants, les ennemis d’hier deviennent les alliĂ©s d’aujourd’hui, les dĂ©nominations d’entreprises se modifient Ă  une allure effrĂ©nĂ©e Ă  l’exemple de RhĂŽne Poulenc, entreprise chimique rĂ©putĂ©e dans les annĂ©es 80, devenue Hoecht au dĂ©but des annĂ©es 90, puis Aventis et aujourd’hui Sanofi. La figure emblĂ©matique d’une entreprise, pilier Ă©conomique et social, bascule dans le tourbillon d’une accĂ©lĂ©ration temporelle aux contours imprĂ©cis et mĂȘme les
  • 3. entreprises les plus solides ne sont pas Ă  l’abri d’un rachat brutal. C’est enfin la flexibilitĂ© qui s’accentue et ceci Ă  l’intĂ©rieur mĂȘme des entreprises avec le dĂ©veloppement des SBF (sans bureau fixe) oĂč les salariĂ©s n’ont plus de bureau attitrĂ© et s’installent Ă  des places attribuĂ©es selon leur ordre d’arrivĂ©e. Le dĂ©veloppement des ordinateurs portables et des outils de travail Ă  distance accentue cette distanciation entre le salariĂ© et son entreprise. Un phĂ©nomĂšne similaire se constate en externe avec ce que JĂ©rĂ©my Rifkin appelle « l’ñge de l’accĂšs ». Selon lui les entreprises de demain vendront de moins en moins des produits mais des services. La Sncf a dĂ©jĂ  commencĂ© en vendant des billets d’avion et des locations de voiture. AprĂšs-demain, je n’achĂšterai plus de voiture mais un accĂšs Ă  un service global de mobilitĂ© oĂč je pourrai choisir en permanence l’outil le plus appropriĂ© Ă  mon besoin de dĂ©placement. – La remise en cause de la communication d’entreprise. Le thĂšme de la confiance est central dans la plupart des communications d’entreprise. Alors qu’en 1985, seuls 25 % des français dĂ©clarent n’avoir pas confiance dans l’entreprise, ils sont dĂ©sormais plus de 50 % et le phĂ©nomĂšne s’observe dans la plupart des pays occidentaux, Ă  l’exception des Etats-Unis oĂč l’entreprise bĂ©nĂ©ficie encore d’un bon capital de confiance. Le phĂ©nomĂšne s’observe Ă©galement chez les salariĂ©s parmi lesquels les 2/3 se dĂ©clarent dĂ©sormais dĂ©sengagĂ©s de leur entreprise sous des formes diverses : sceptiques, mitigĂ©s, mĂ©contents. C’est la parole mĂȘme de l’entreprise qui est en dĂ©bat. Sur des thĂšmes comme la communication sur le risque ou sur l’environnement, le discours de l’entreprise a une crĂ©dibilitĂ© quasi nulle. Cette tendance lourde a Ă©tĂ© amplifiĂ©e par le passif de la communication de crise qui s’est souvent cantonnĂ©e Ă  un rĂŽle de rassurance et de minimisation lors des crises majeures : Tchernobyl, sang contaminĂ©, amiante, vache folle, Erika. Tout ceci plonge le communicant dans un sĂ©rieux paradoxe oĂč il est exigĂ© de lui de diffuser une information toujours plus importante et transparente, et dans le mĂȘme temps il lui est signifiĂ© que sa parole n’est pas crĂ©dible et
  • 4. donc que sa diffusion d’information n’aura aucun effet pratique. Grandeur et misĂšre de la communication ! Et ce mouvement global de perte de crĂ©dibilitĂ© semble encore accentuĂ© par le mouvement antipublicitaire. Celui-ci est aussi ancien que la publicitĂ© elle-mĂȘme et il resurgit rĂ©guliĂšrement. La caractĂ©ristique du mouvement actuel rĂ©side en sa relation trĂšs forte avec le courant altermondialiste au point qu’il est possible de s’interroger sur sa spĂ©cificitĂ©. Faute de pouvoir s’attaquer aux causes de la mondialisation, le mouvement contestataire ne reprĂ©senterait-il pas la face Ă©mergĂ©e d’une attaque qui ne pourrait s’en prendre qu’à son symbole le plus visible : la publicitĂ© des entreprises ? Bien que souvent fort documentĂ©e, Ă  l’exemple de l’ouvrage No Logo de Naomi Klein, bĂ©nĂ©ficiant d’un fort capital mĂ©diatique de sympathie, parfois trĂšs crĂ©ative, comme l’illustrent les numĂ©ros de la revue Casseurs de pub, la tendance anti-publicitaire pourrait avoir un effet paradoxal ; celui d’accroĂźtre la communication d’entreprise justement dans la perspective de rĂ©pondre aux critiques formulĂ©es et de reconquĂ©rir la confiance dĂ©tĂ©riorĂ©e, voir perdue. ‱ La judiciarisation de la profession
  • 5. Le droit Ă©tend son emprise sur la communication. Le communicant de demain devra possĂ©der un minimum de culture juridique ou ĂȘtre soigneusement entourĂ©e d’experts en la matiĂšre. La prĂ©gnance du droit s’explique par le dĂ©veloppement de textes juridiques qui encadrent l’activitĂ© du communicant. L’agence de communication a vu son activitĂ© contrĂŽlĂ©e par la loi dite Sapin du 29 janvier 1993, certains secteurs se voient soit interdits de communication (tabac), soit fortement rĂ©glementĂ©s comme l’alcool (loi Evin du 10 janvier 1991). Des secteurs, comme celui de l’alimentation pour les enfants, sont susceptibles de contraintes nouvelles en raison de l’accroissement de phĂ©nomĂšnes d’obĂ©sitĂ© infantile. En parallĂšle Ă  ces interdictions, certaines entreprises sont obligĂ©es de communiquer sur des secteurs comme celui de la prĂ©vention des risques industriels ou celui de l’environnement. Toutes les sociĂ©tĂ©s cotĂ©es en Bourse ont l’obligation depuis le 1er janvier 2003 de publier leurs impacts environnementaux au sein de leur rapport d’activitĂ©. Le secteur de la publicitĂ© comparative a Ă©tĂ© fortement modifiĂ© et celui de l’accĂšs Ă  la publicitĂ© tĂ©lĂ©visĂ©e largement Ă©tendu depuis le dĂ©but 2000. La jurisprudence est Ă©galement en pleine Ă©bullition comme l’ont attestĂ© les procĂšs en plagiat publicitaire tel celui qui a condamnĂ© SFR Ă  verser 300.000 euros Ă  Luc Besson pour la rĂ©fĂ©rence au film « Le 5Ăšme Ă©lĂ©ment » dans une publicitĂ©. L’utilisation des marques d’entreprises par des groupes contestataires a Ă©galement fait l’objet de nombreuses affaires, notamment celle qui a opposĂ© Danone au site « jeboycottedanone.com » et Greenpeace Ă  Esso et Areva. Ce mouvement juridique devrait s’accĂ©lĂ©rer Ă  l’exemple des pratiques anglo-saxonnes, de l’inscription le 28 fĂ©vrier 2005 des principes de prĂ©caution dans la Constitution française, de l’appel lancĂ© par le PrĂ©sident de la RĂ©publique en janvier 2005 afin de crĂ©er en France un systĂšme de « Class Action » permettant Ă  chacun de bĂ©nĂ©ficier des retombĂ©es d’un procĂšs mĂȘme s’il n’en Ă©tait pas partie, et surtout le souhait des avocats de pouvoir communiquer plus librement. A titre d’exemple, le journal des avocats du barreau de Paris paru en dĂ©cembre 2003 comporte un dossier de 65 pages sur le thĂšme « Communiquer pour se dĂ©velopper ». La consĂ©quence immĂ©diate de cette communication sera un accroissement de contentieux. Tout ceci ne peut qu’inciter les entreprises Ă  ĂȘtre toujours plus vigilantes sur leur communication faute de se voir exposĂ©es Ă  des situations de crise. ‱ La financiarisation de la communication d’entreprise
  • 6. Les entreprises hĂ©sitent encore Ă  le reconnaĂźtre publiquement, mais l’actionnaire tend Ă  devenir la cible principale de la communication d’entreprise. L’entreprise prĂ©fĂšre annoncer « le client » ou « ses salariĂ©s » mais personne n’est dupe. Parce que les sommes en jeu sont colossales et qu’il suffit d’une dĂ©claration mal prĂ©parĂ©e pour que le cours de Bourse s’effondre, parce que le mĂ©contentement des actionnaires entraĂźnera le dĂ©part du PrĂ©sident (Vivendi, Eurotunnel, Carrefour, IBM, Coca-Cola, Hewlett-Packard, 
), la communication financiĂšre a pris une part majeure au sein de la communication d’entreprise. Durant cette pĂ©riode 2005-2010, on peut avancer l’hypothĂšse que la communication financiĂšre va se faire de plus en plus institutionnelle, c’est-Ă -dire qu’elle deviendra partie intĂ©grante de l’image de l’entreprise. Un indice de cette tendance est fourni par le raccourcissement extrĂȘme de la durĂ©e des plans de communication. Jadis Ă©laborĂ©s pour des durĂ©es de 3 Ă  5 ans, voire davantage, les plans de communication actuels ont des durĂ©es qui dĂ©passent rarement l’annĂ©e et tendent Ă  devenir semestriels pour une raison simple : l’échĂ©ance de la stratĂ©gie de communication est fixĂ©e aux deux rendez-vous annuels majeurs : la publication des rĂ©sultats financiers. Au-delĂ  des techniques qui leur sont communes, les grandes distinctions entre les diffĂ©rentes catĂ©gories de communication d’entreprise se font selon le public qu’elles visent et selon l’objet qui est le leur : La communication interne a pour cible l’entreprise elle-mĂȘme, ses cadres, ses salariĂ©s, ses employĂ©s... La communication externe comprend l’ensemble des messages et actions destinĂ©s Ă  des publics extĂ©rieurs Ă  l’entreprise (consommateurs et acheteurs, journalistes, associations de dĂ©fense des consommateurs, distributeurs, clients, fournisseurs, milieux bancaires et financiers, actionnaires, pouvoirs publics...). La communication externe peut Ă  son tour se dĂ©composer en fonction de son objet : La communication institutionnelle (Ă©galement appelĂ©e communication corporate) est une communication de l’entreprise sur elle-mĂȘme. Elle permet Ă  l’entreprise de valoriser son identitĂ© et son image auprĂšs des diffĂ©rents publics qui l’intĂ©ressent. La communication marketing parle des marques, des produits et des services ; son objectif est de convaincre les cibles sĂ©lectionnĂ©es d’acheter ou de racheter.
  • 7. III - La Communication Interne : La communication interne englobe l’ensemble des actes de communication qui se produisent Ă  l’intĂ©rieur d’une entreprise . Ses modalitĂ©s varient d’une organisation Ă  l’ autre . Chacune a ses habitudes : du tutoiement systĂ©matique aux « Monsieur , Madame » de rigueur , de la politique des portes ouvertes aux bureaux clos , des dialogues informels aux rĂ©unions pĂ©riodiques .. Et ses outils : journal , radio interne , rĂ©seau tĂ©lĂ©phonique d’informations , boite Ă  idĂ©es , tableau d’affichage , montages audiovisuels , intranet .. La communication interne remplit de multiples fonctions : exposer ( des rĂ©sultats , un bilan ) , transmettre (des informations , un savoir , un mĂ©tier ) , expliquer (une nouvelle orientation , le projet d’entreprise ) , impliquer , motiver , prĂ©parer et accompagner le changement . La communication interne fait partie de la dynamique de construction de l’image , au mĂȘme titre que la communication externe , les relations- presse , ou l’ identitĂ© visuelle 
 L’image d’une entreprise dĂ©pend de l’image qu’ en diffusent les hommes qui y vivent : « un personnel motivĂ© Ă  l’interne fait une entreprise aimĂ©e Ă , l’extĂ©rieur ». L’expĂ©rience prouve que les sociĂ©tĂ©s dont on dit le plus de bien sont celles dont le personnel , informĂ© , motivĂ© ,Ă©coutĂ© peut rĂ©pondre aux critiques , expliquer les difficultĂ©s , diffuse le succĂšs , vanter les mĂ©rites . En gros agir en ambassadeur fidĂšle , crĂ©dible et positif . La communication interne s’est ainsi progressivement imposĂ©e comme une discipline managĂ©riale au mĂȘme titre que la gestion des ressources humaines. La logique est simple : la communication interne permet de crĂ©er un esprit d’entreprise , de motiver les hommes . Elle sert donc l’entreprise. CommunĂ©ment pratiquĂ©e , la communication interne est souvent mal maitrisĂ©e . D’une entreprise Ă  l’autre , on trouve les mĂȘmes Ă©rreurs ; transmission plĂ©thoriques de notes , directives et autres documents , syndrome de la rĂ©union , utilisation anarchique des diffĂ©rents supports de communication , dĂ©calage entre les communications interne et externe , piĂštre remontĂ©e de l’information . Le personnel est trop informĂ© et paradoxalement mal informĂ©. Comment Ă©laborersa stratĂ©gie de communication interne ?quels outils choisir ?
  • 8. Il faut penser Ă  la stratĂ©gie de communication interne , l’organiser .. Surtout dans les grandes entreprises , les voies naturelles ne suffisent plus pour faire transiter l’information . Il n’ existe certes pas de recette miracle : ce qui marche ici risque d’echouer de l’autre cotĂ©, tout dĂ©pend de l’entreprise , du secteur auquel elle appartient , des caractĂ©ristiques de son personnel . Quelles soit Ă©crite ou orale , la communication interne est aussi un facteur clĂ©s du succĂšs de l’entreprise . Son utilitĂ© n’est plus Ă  dĂ©montrer , elle s’inscrit dans une dynamique d’amĂ©lioration , des performances de l’entreprise . On constate toutefois que la majoritĂ© des entreprises demeurent Ă  la traĂźne en matiĂšre de communication interne . Mais que signifie t- elle au juste ? Communiquer viens du latin « communicare » qui signifie partager , ramener Ă  l’univer de l’ entreprise , communiquer , c’est partager des savoir-faire , mais aussi et surtout un savoir ĂȘtre commun, une culture . En somme la comunication interne est un outil de management , son rĂŽle etant de crĂ©er un sentiment d’appartenance aux collaborateurs , les aider Ă  comprendre la situation gĂ©nĂ©rale de l’entreprise afin de favoriser l’atteinte des objectifs globaux , accroĂźtre les ventes . La communication iterne permet Ă©galement d’accompagner le changement et d’anticiper la propagation de la rumeur . Le fait que les salariĂ©s dĂ©couvrent une information concernant leur structure par l’extĂ©rieur , par voie de presse ou tout autre moyen peut s’avĂ©rer dommageable pour l’efficacitĂ© de l’entreprise . Il existe , en effet une forte corrĂ©lation entre l’engagement des salariĂ©s , leur implication et la performance de l’entreprise . Le plus souvent rattachĂ©e Ă  la direction , aux RH ou encore au dĂ©partement de communication , la communication interne est devenue une fonction Ă  part entiĂšre , soumise cependant Ă  des rĂ©alitĂ©s diffĂ©rentes selon le secteur d’activitĂ© , la taille et le pĂ©rimĂštre de l’organisation . Le budget allouĂ© est variable d’une organisation Ă  une autre. Les outils de la communication interne sont nombreux et ne cessent de se dĂ©velopper .Leur utilisation repose plus souvent sur un mix : papier (Newsletter , journal interne , affichage .. etc ) , electronique ‘( intranet , news letter en ligne .. etc ) La nouvelle donne est que les technologies de l’information ont fait leur entrĂ©e en force mais n’ont pas su planter de papier . Par ailleurs les supports sont de plus en plus personnalisĂ©s , par corp de mĂ©tier ou par catĂ©gorie d’interlocuteurs. Mais quel que soit l’outil et a cible , la finalitĂ© sera de donner un sens aux messages sans rien imposer . On doit aussi Ă©viter de tout formaliser en laissant , dans la mesure du possible , de la place Ă 
  • 9. l’informel . Il y ‘ a toutefois un Ă©lĂ©ment Ă  prendre en considĂ©ration : la communication interne doit ĂȘtre cohĂ©rente avec les valeurs de l’entreprise . En amont , il s’agit de dĂ©finir une vraie stratĂ©gie qui permettra de dĂ©terminer les outils dont a besoin une entreprise , la qualitĂ© de la communication interne , le partage des ressources . En aval il s’agit d’accompagner ceux qui sont chargĂ©s de la mise en Ɠuvre par des formations . . Objectifs de la communication interne : L'objectif global de la communication interne consiste Ă  rĂ©colter puis Ă  diffuser, Ă  communiquer, des informations pour permettre Ă  l'entreprise et Ă  ses acteurs internes d'exister. Ces informations peuvent avoir pour origine la rumeur. Radio Moquette est un bon indicateur de l'Ă©tat de la communication dans une organisation. Le besoin d'informations tient compte des diffĂ©rents Ă©vĂ©nements qui se dĂ©roulent dans le temps. Il varie selon les lieux et les contextes, tous les services n'ont pas les mĂȘmes demandes. Il est diffĂ©rent en fonction des cibles qui peuvent ĂȘtre nombreuses : l'encĂ©phalogramme d'une entreprise n'est jamais plat. L'offre doit rĂ©pondre Ă  plusieurs impĂ©ratifs : ĂȘtre rĂ©guliĂšre, adaptĂ©e et accessible en permanence. Le travail sur la forme est un Ă©lĂ©ments essentiel de la communication interne. Informer tout en communiquant n'est pas forcĂ©ment chose facile et il s'agit de trouver un juste milieu entre l'information (la transmission brute de donnĂ©es qui concerne l'organisation) et la communication (la mise en situation des donnĂ©es avant leur transport vers les publics de l'organisation). Informer ne suffit pas surtout dans des dynamiques de changement La communication interne est au service de la stratĂ©gie d'entreprise Les salariĂ©s sont aujourd'hui des acteurs de l'entreprise. Il n'est plus possible de les mobiliser sans les tenir informĂ©s des objectifs Ă©conomiques, financiers, sociaux, politiques, Ă©thiques et culturels. Les dĂ©marches projets qu'ont entamĂ©es beaucoup d'entreprises leur permettent de mobiliser tous les
  • 10. partenaires, y compris ceux qui ne travaillaient pas forcĂ©ment ensemble. Les chargĂ©s de communication participent Ă  la mise en place des projets. Et s'ils n'y participent pas, ils doivent tout mettre en oeuvre pour connaĂźtre les origines de la stratĂ©gie, les Ă©vĂ©nements qui la modifient, le contexte socio-culturel, etc. Sans cela, le risque est grand de ne communiquer que des finalitĂ©s alors que la transmission du sens du projet est primordiale. Nous ne pouvons pas nous approprier ce que nous ne comprenons pas. La dĂ©marche projet est donc dĂ©jĂ  un acte de communication et la communication interne a en charge de fabriquer les supports et de trouver les mĂ©dias pertinents pour vĂ©hiculer la stratĂ©gie. La communication interne accompagne le management Les organisations tayloriennes comme les organisations pyramidales ne sont pas franchement concernĂ©es par des problĂšmes de communication. On pourrait aller jusqu'Ă  dire qu'elles se contentent d'informer se situant dans le strict schĂ©ma de la communication oĂč il y a un destinateur qui Ă©met un message et un rĂ©cepteur qui reçoit (ou pas) un message. La communication y est mĂ©canique et se prĂ©occupe peu de l'impact. Les organisations cellulaires ou en rĂ©seau ont une toute vision de la communication puisqu'il y est question de relations, de dialogue et d'Ă©coute : pour approfondir ce point, consultez la page les hommes ne sont pas des tĂ©lĂ©phones. Savoir informer et savoir communiquer sont des compĂ©tences que doivent possĂ©der les managers. Pour cela, ils ont besoin d'ĂȘtre aidĂ©s dans leurs rĂŽles de communicants aussi bien d'un point de vue logistique que d'un point de vue organisationnel. Dans ces organisations complexes oĂč la ligne hiĂ©rarchique est rĂ©duite, la communication interne fonctionne aussi comme un centre des ressources communicationnelles, centralise les supports, Ă©tablit les chartes graphique et rĂ©dactionnelle, dĂ©cloisonne les services et les secteurs d'activitĂ©s, facilite les transferts d'expĂ©rience
 La communication interne anime le rĂ©seau et mutualise La communication interne met en commun un langage, une culture, les valeurs. La culture d'entreprise
  • 11. est une notion qui apparaĂźt dans les annĂ©es 80 en France. ImportĂ©e des Etats Unis, elle intervient Ă  un moment oĂč le modĂšle classique de l'entreprise familiale a de moins en moins cours. Il s'agit alors de trouver une autre relation d'appartenance Ă  l'entreprise puisque la relation au pĂšre / chef d'entreprise est obsolĂšte. PĂšre ou culture d'entreprise, il est trĂšs important pour les salariĂ©s d'avoir des points de rĂ©fĂ©rence en terme d'image. Cette rĂ©flexion autour de la crĂ©ation d'une identitĂ© propre Ă  l'entreprise peut ĂȘtre poussĂ©e encore plus loin et on peut imaginer que chaque service dispose Ă©galement de sa culture propre. Cette culture d'entreprise est suscitĂ©e bien sĂ»r par l'histoire de l'entreprise, par les Hommes qui font l'entreprise, des salariĂ©s aux cadres, par les Ă©vĂ©nements (EDF a intĂ©grĂ© dans sa culture son exceptionnelle mobilisation lors de la tempĂȘte de 1999)
 Quand Jean- Marie Meyssier multiplie les passages dans les mĂ©dias, c'est en tant que PDG du groupe Vivendi mais c'est aussi pour vĂ©hiculer une culture d'entreprise auprĂšs des salariĂ©s qui, sans cela, pourraient avoir l'impression d'ĂȘtre noyĂ©s dans une multinationale sans Ăąme, sans valeurs, sans histoire, qui n'existe que dans les cours de la Bourse, etc. On peut facilement imaginer les remous qui ont dĂ» se produire dans Canal Plus, oĂč la culture d'entreprise semblait trĂšs forte, quand Canal Plus est passĂ© dans la galaxie Vivendi. En tout cas, on mesure mieux ici l'importance de la communication interne qui va mettre en scĂšne la culture de l'entreprise qui va s'incarner dans le journal interne, les livres ou les musĂ©es d'entreprise. Chaque organisation s'invente un langage (un certain code vestimentaire dans les start up) et entretient des rituels (les pots d'arrivĂ©e, les dĂ©parts Ă  la retraite, les arbres de noĂ«l, les repas en commun). La communication interne et ses limites RĂ©ceptionner un message et adhĂ©rer Ă  un message ne va pas forcĂ©ment de pair. Dans les entreprises de type pyramidal, on ne se pose guĂšre le problĂšme de l'adhĂ©sion. Dans les autres organisations, il faut s'interroger sur la production de messages qui ne s'accompagne pas d'une action. En clair, la
  • 12. communication ce n'est pas du vent, elle doit s'incarner dans des faits, des actions visibles, des situations rĂ©elles. IV La Communication externe : La communication externe de l’entreprise s’adresse Ă  plusieurs publics : les clients, les partenaires, les mĂ©dias, les environnements politique, social et Ă©conomique, etc. Le but de la communication externe est de permettre Ă  l’entreprise de mieux s’insĂ©rer dans son environnement, lĂ©gitimer ses activitĂ©s Ă©conomiques et sociales, minimiser les crises qu’elle peut traverser, modifier son image
 Les outils utilisĂ©s sont trĂšs diversifiĂ©s et ils incluent les grands mĂ©dias existants (presse, Internet, affichage, radio, tĂ©lĂ©vision et cinĂ©ma). Mais la communication externe ne se limite pas qu’aux mĂ©dias. Elle englobe Ă©galement les relations presse, les relations publiques, le parrainage et Ă©galement l’organisation d’évĂšnements spĂ©cifiques tels que les salons et les foires, etc. La communication externe de l'entreprise correspond Ă  tous les actes effectuĂ©s par une entreprise soit pour se faire connaĂźtre ou pour faire connaĂźtre un produit, soit pour amĂ©liorer son image. Elle peut passer soit par des affiches de publicitĂ©, soit par des packaging. c'est la communication avec l'environnement externe de l'entreprise, avec les partenaires , avec la presse, avec l'administration, et surtout avec les clients et consommateurs. Les objets et les publics de la communication d’entreprise DĂ©finir ce dont la communication va parler, et Ă  qui, est essentiel pour son efficacitĂ©. L’entreprise peut communiquer sur elle-mĂȘme, soit auprĂšs de publics extĂ©rieurs (communication institutionnelle), soit auprĂšs de ses employĂ©s (communication interne), ou communiquer sur ses produits et marques (communication marketing).
  • 13. 1. Les techniques de communication La communication des entreprises repose sur une stratĂ©gie qui met en oeuvre un ensemble de techniques appelĂ© « mix de communication ». Cet ensemble comprend trois grands types de techniques : – la publicitĂ© mĂ©dias ; – la communication hors mĂ©dia (l’identitĂ© visuelle, la publicitĂ© par l’évĂ©nement, la publicitĂ© directe, les relations publiques, le lobbying et le bouche Ă  oreille) ; – le multimĂ©dia (principalement Internet). La publicitĂ© mĂ©dias Il s’agit d’une technique de communication de masse qui utilise les grands mĂ©dias (tĂ©lĂ©vision, presse, radio, affichage, cinĂ©ma, auxquels il faut ajouter Internet) par achat d’espace pour y diffuser le message de l’entreprise. Les principaux objectifs de la publicitĂ© mĂ©dias sont la crĂ©ation et le dĂ©veloppement de la notoriĂ©tĂ© et de l’image des produits, des services, des marques et des entreprises. L’efficacitĂ© de la publicitĂ© mĂ©dias peut aujourd’hui ĂȘtre mesurĂ©e grĂące aux Ă©tudes d’audience, mais cela nĂ©cessite des budgets d’études de l’ordre de plusieurs centaines de milliers de francs. Alors qu’elle reprĂ©sentait plus de la moitiĂ© des investissements de communication des entreprises au dĂ©but des annĂ©es 1980, la publicitĂ© mĂ©dias a vu son importance dĂ©cliner au profit des techniques hors mĂ©dia et du multimĂ©dia La communication hors mĂ©dia On regroupe dans ce type de communication l’identitĂ© visuelle, la publicitĂ© par l’évĂ©nement, la publicitĂ© directe, les relations publiques, le lobbying et le bouche Ă  oreille. À l’inverse de la publicitĂ© mĂ©dias, ces techniques ne conduisent pas Ă  acheter de l’espace publicitaire. Les outils de la communication externe 1- Les relations presse Les relations presse joue un rĂŽle stratĂ©gique dans la communication d’entreprise et plus particuliĂšrement la communication externe. Qu’est-ce que les relations presses ? Quels sont
  • 14. leurs objectifs et leurs cibles ? Comment les pratiquer ? Les relations presse sont une technique de communication Ă  part entiĂšre. Elle a une dimension stratĂ©gique. Lorsque on dit relations presse on parle prĂ©cisĂ©ment des relations avec les journalistes. Un message publicitaire ne suffit plus aujourd’hui Ă  rĂ©pondre au besoin des consommateurs en terme d’information. Les relations avec les journalistes ont pour but de rĂ©pondre Ă  ce besoin d’information. Les articles qui parlent dans un journal de l’image de l’entreprise ou de ses produits prĂ©sentent plus d’information que les publicitĂ©s diffusĂ©es sur les radios, tĂ©lĂ©visions ou Internet. Mais pour maximiser les effets de ces articles sur les lecteurs les responsables de la communication de l’entreprise doivent connaĂźtre les journalistes et les caractĂ©ristiques de leurs journaux. 2- Les relations publiques en direction des publics Ă©loignĂ©s Les prospects Les prospects sont les clients potentiels qui ne sont pas encore fidĂ©lisĂ©s. La diffĂ©rence avec le grand public est que cette catĂ©gorie de clients potentiels doit gĂ©nĂ©ralement ĂȘtre ciblĂ© (le ciblage est la caractĂ©ristique principale des relations publiques). La communication par le biais des relations publiques pourrait se faire par les journĂ©es portes ouvertes, les expositions itinĂ©rantes ou fixes et toute autre action d’information. Les milieux de l’enseignement Ils sont souvent nĂ©gligĂ©s Ă  tort. C’est dans les Ă©coles professionnelles et techniques que se trouvent les futurs collaborateurs. Ces mĂȘmes futurs collaborateurs sont en attendant des consommateurs. Il est possible de mener diverses relations publiques en direction de ce milieu, tant vers les Ă©tudiants que vers les enseignants. Il est possible de proposer des cours ou des confĂ©rences par les cadre de l’entreprise, participer Ă  des forums d’étudiants, mettre en place ponctuellement des bureaux d’information dans des lycĂ©es et dans des universitĂ©s, offrir des stages, organiser des visites d’usines, offrir des bourses d’études, etc.
  • 15. ‱Exemple pour les relations publiques dans le milieu d’enseignement : l’armĂ©e canadienne organise chaque annĂ©e dans les universitĂ©s et lycĂ©es canadiens des sĂ©ances dans lesquelles elle prĂ©sente les avantages d’adhĂ©rer Ă  l’armĂ©e. Ce sont principalement des sĂ©ances d’information. Les associations de consommateurs Les associations de consommateurs testent gĂ©nĂ©ralement les produits. Il est donc important pour l’entreprise de se faire connaitre d’elles afin de faire figurer ses produits parmi ceux testĂ©s comparativement. Les publications que ces associations diffusent ont un impact et une crĂ©dibilitĂ© Ă©normes auprĂšs des lecteurs. Parmi les techniques de relations publiques on leur adresse le journal d’entreprise, on les informe de la sortie de nouveaux produits, on envoi des communiquĂ©s Ă  leurs magazines. AprĂšs des hĂ©sitations et des confusions, il s’est Ă©tabli aujourd’hui un consensus pour rĂ©unir sous le terme unique de parrainage les deux techniques de communication que sont le sponsoring et le mĂ©cĂ©nat. Une premiĂšre diffĂ©rence est nĂ©anmoins Ă  distinguer immĂ©diatement : Le sponsoring est une technique de communication publicitaire. Le mĂ©cĂ©nat est une technique de communication institutionnelle. Le sponsoring est un vecteur publicitaire par lequel une entreprise apporte son concours (soutien) financier Ă  une personne physique ou moral, en contrepartie de quoi cette derniĂšre lui assure une certaine publicitĂ©. Le mĂ©cĂ©nat se dĂ©finit comme la mobilisation des ressources par une entreprise ou un individu, au service des causes dites d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, ou encore comme un soutien libre et gratuit (sans intĂ©rĂȘt financier), apportĂ© aux activitĂ©s crĂ©atives de l’esprit et la culture. Sa finalitĂ© premiĂšre est de bĂ©nĂ©ficier d’un impact favorable pour l’image de l’entreprise. Sponsoring et mĂ©cĂ©nat deux approches diffĂ©rentes: Dans le cas du sponsoring, l’entreprise a pour but de mettre en avant sa marque. Elle se
  • 16. prĂ©occupe de sa notoriĂ©tĂ© qui bĂ©nĂ©ficie au produit. Toutefois, dans le cas du mĂ©cĂ©nat, l’entreprise veut d’abord montrer sa parfaite insertion dans le tissu social, puisqu’elle intervient gĂ©nĂ©ralement hors de son champ d’activitĂ©. Le sponsor, en empruntant les techniques de la publicitĂ©, cherche Ă  valoriser son produit et Ă  dĂ©velopper sa clientĂšle. Il y a donc la notion du bĂ©nĂ©fice commercial Ă  court terme. Pour le mĂ©cĂ©nat, l’objectif premier est une recherche de bĂ©nĂ©fice en terme d’image, mĂȘme si au bout du compte (et indirectement) l’entreprise amĂ©liore sa commercialisation grĂące Ă  l’action du mĂ©cĂ©nat qui doit s’exercer Ă  long terme pour pouvoir ĂȘtre efficace. Les textes lĂ©gaux imposent au mĂ©cĂ©nat de comporter une notion d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral et d’observer une relative discrĂ©tion. PrĂ©alable Ă  la pratique du parrainage Pour une meilleure efficacitĂ©, le parrainage doit ĂȘtre intĂ©grĂ© dans un axe global de communication et nĂ©cessite des Ă©tudes prĂ©alables. Ces Ă©tudes doivent porter sur la nature et la vocation de l’entreprise, ses implantations et sa situation dans un univers concurrentiel, afin de pouvoir apprĂ©cier la correspondance entre l’action ou l’évĂšnement choisi et la problĂ©matique de communication de l’entreprise. ParallĂšlement il sera indispensable d’obtenir l’adhĂ©sion du personnel au projet. L’adhĂ©sion du personnel Lorsque le dirigeant d’une institution dĂ©cide de mettre en oeuvre une action ou une politique de parrainage, qu’il s’agisse de sponsoring ou mĂȘme du mĂ©cĂ©nat, sans avoir informĂ© ou consultĂ© ses salariĂ©s, il se heurte la plupart du temps Ă  un rejet de la part d’une forte proportion d’entre eux. En gĂ©nĂ©ral, l’objection la plus largement soulevĂ©e est liĂ©e Ă  l’investissement souvent lourd, que le personnel verrait mieux distribuĂ© sous forme de primes ou d’intĂ©ressement. Ces objections sont dues en fait Ă  la mĂ©connaissance des enjeux, du
  • 17. potentiel de retour sur investissement et de la pratique du parrainage. C’est pourquoi une mĂ©thodologie spĂ©cifique est vivement conseillĂ©e : 1 S’assurer de l’intĂ©rĂȘt et de l’opportunitĂ© d’une politique de sponsoring ou de mĂ©cĂ©nat. 2. DĂ©finir les objectifs recherchĂ©s. 3. SĂ©lectionner les publics concernĂ©s. 4. Effectuer une prĂ©sĂ©lection de trois Ă  quatre domaines de parrainage en adĂ©quation avec les points prĂ©cĂ©dents. 5. Consulter les salariĂ©s en leur expliquant le but de la dĂ©marche, leur demander de classer par ordre de prĂ©fĂ©rence les trois ou quatre domaines proposĂ©s. 6. Publier les rĂ©sultats de la consultation et annoncer le programme prĂ©vu sur l’annĂ©e. Les mĂ©tiers de la communication : Par filiĂšres : LES METIERS DANS UN SERVICE COMMUNICATION : Le service communication a pour objectif la promotion de l’image de la structure dans laquelle il est actif (Entreprise, associations,
) Fonctions : Directeur/directrice de la communication Responsable de la communication externe ou interne AttachĂ©(e) de presse ChargĂ©(e) des relations publiques Journaliste d’entreprise Directeur/directrice de la communication Aujourd’hui plus qu’hier, pour se distinguer de ses concurrents, une entreprise doit miser sur une stratĂ©gie de communication spĂ©cifique
 et efficace ! Celle-ci est dĂ©finie par un homme (ou une femme) : le directeur de communication. En Ă©troite collaboration avec la direction gĂ©nĂ©rale, il dĂ©termine l’image de l’entreprise Ă  mettre en avant, les valeurs Ă  promouvoir, les modes de communication Ă  privilĂ©gier, les partenaires Ă  associer
 Pour l’aider dans sa tĂąche, il est Ă©paulĂ© par une Ă©quipe, pouvant compter jusqu’à une vingtaine de personnes dans les grandes sociĂ©tĂ©s (chargĂ©s de communication, journalistes institutionnels, attachĂ©s de presse, etc.).
  • 18. Le "dircom’" est donc bien plus qu’un fin stratĂšge et un excellent crĂ©atif : il est aussi un meneur d’hommes. Garant de l’image de l’entreprise, il peut ĂȘtre amenĂ© Ă  la "dĂ©fendre" lors de confĂ©rences de presse ou tout autre type d’évĂ©nement. Ses compĂ©tences : dĂ©cider, organiser, communiquer. Sa formation : grande Ă©cole de commerce ou de communication, troisiĂšme cycle universitaire dans la communicati
 Plusieurs annĂ©es d’expĂ©rience sont nĂ©cessaires pour accĂ©der Ă  cette fonction, pour laquelle les places sont trĂšs convoitĂ©es
 et rares Responsable de la communication externe ou interne DĂ©veloppe la crĂ©ation, la qualitĂ© et la cohĂ©rence des formes et des contenus de communication interne ou externe, au service de la stratĂ©gie fixĂ©e par la direction ou avec elle. Conçoit ou met en oeuvre tout moyen, action, rĂ©seau de communication visant Ă  faciliter les relations de l'entreprise avec son environnement. Peut rĂ©aliser l'ensemble ou une partie des activitĂ©s techniques de communication. Peut participer Ă  d'autres aspects de la communication dans le domaine commercial, technique, social, dans les situations de crise, avec les services concernĂ©s. Dans une fonction de direction, gĂšre, organise et coordonne les plans de dĂ©veloppement de la communication pour assurer la promotion de l'identitĂ© et de l'image de marque de l'entreprise. Conditions gĂ©nĂ©rales d'exercice de l'emploi/mĂ©tier : L'emploi/mĂ©tier s'exerce avec une autonomie trĂšs variable selon la nature de l'entreprise, le budget et la dimension du service consacrĂ©s Ă  la communication... Les activitĂ©s de logistique (transport, manutention, installation...) et de terrain, exercĂ©es seul ou en Ă©quipe, peuvent reprĂ©senter une part importante du temps de travail, avec de frĂ©quents dĂ©placements et dĂ©passements d'horaires. Formation et expĂ©rience : Cet emploi/mĂ©tier est accessible Ă  partir de formations de niveaux III, II ou I, spĂ©cialisĂ©es en communication (journalisme, relations publiques, information et communication...), mais aussi plus gĂ©nĂ©ralistes (lettres, Ă©conomie, commerce, droit, art et culture...). Par promotion interne, l'accĂšs est ouvert Ă  des autodidactes ou Ă  des techniciens possĂ©dant une large culture gĂ©nĂ©rale, associĂ©e Ă  la culture de l'entreprise, et complĂ©tĂ©e par une formation continue. Les postes de direction sont accessibles Ă  des cadres ou Ă  des techniciens
  • 19. expĂ©rimentĂ©s. Une expĂ©rience du milieu de l'information (mĂ©dia, TV) est apprĂ©ciĂ©e. AttachĂ© de presse : Description des tĂąches / conditions de travail L’attachĂ© de presse participe Ă  la dĂ©finition et Ă  la mise en place de la politique de communication de l’entreprise. Il connaĂźt parfaitement les caractĂ©ristiques du produit ou le fonctionnement de l’entreprise dont il est chargĂ© de diffuser l’image. Il est en relation constante avec les principaux acteurs de l’entreprise afin de s’informer en continu. Il peut ainsi rĂ©pondre Ă  toutes les questions des journalistes, techniques ou non. ChargĂ© d’alimenter ces derniers en informations, il rĂ©dige communiquĂ©s et dossiers de presse Ă  leur intention. Il organise des confĂ©rences de presse ou Ă©vĂ©nements du mĂȘme type. Il prend en charge l'accueil des invitĂ©s et des journalistes, s'occupe du respect des horaires, supervise les interviews. Il doit Ă©tablir un contact personnel avec les journalistes de la presse et de l'ensemble des mĂ©dias, afin d'adapter son discours Ă  leurs besoins d’information et les convaincre. Il cible les interlocuteurs en fonction de la nature des informations Ă  diffuser. L’attachĂ© de presse dĂ©pouille quotidiennement la presse. En sĂ©lectionnant des articles, il Ă©labore une revue de presse quotidienne ou hebdomadaire destinĂ©e Ă  sa hiĂ©rarchie et/ou au personnel de l'entreprise. C’est le moyen de rendre compte de l’impact des campagnes de presse qu’il a orchestrĂ©es. Diplomatie, clartĂ©, prĂ©cision, rigueur, disponibilitĂ©, enthousiasme et patience sont les qualitĂ©s requises. Une bonne maĂźtrise du rĂ©dactionnel est indispensable. Les dĂ©passements horaires sont frĂ©quents lors d’opĂ©rations de communication spĂ©cifiques liĂ©s Ă  des Ă©vĂ©nements. L’attachĂ© de presse peut aussi ĂȘtre conduit Ă  effectuer de nombreux dĂ©placements.
  • 20. Evolution professionnelle L’attachĂ© de presse, au sein d’une mĂȘme entreprise et selon la taille de celle-ci, peut Ă©largir le champ de ses compĂ©tences et de ses responsabilitĂ©s. Il peut devenir : - chef du service de presse, directement rattachĂ© au PDG, dĂ©pendant de la direction commerciale ou des relations extĂ©rieures ; - responsable de communication ; - chargĂ© des relations publiques. LES METIERS DANS UN SERVICE MARKETNG :  Le service marketing a pour rĂŽle d’anticiper sur les Ă©volutions, de dĂ©crypter les nouveaux comportements. Il joue un rĂŽle essentiel entre l'entreprise et ses marchĂ©s cibles. Fonctions :  Responsable Marketing Fonction : Responsable des relations client  Chef de produit  ChargĂ© d’études marketing  Responsable Grands Comptes  Responsable Grands Comptes Responsable de la promotion des ventes Chef de produit DĂ©finition Le Chef de Produit (ou Product Manager) est un responsable, garant de la gestion d’un produit dans son ensemble, de sa conception Ă  sa mise en vente. Etudes de marchĂ©, suivis des ventes, comparaisons des saisons, analyses de la concurrence et plans marketing font partie de son quotidien. Son rĂŽle peut varier d’un secteur Ă  l’autre : par exemple, dans la
  • 21. grande distribution il aura plus une mission d’acheteur, tandis que dans l’industrie il jouera le rĂŽle d’interface entre les Ă©quipes de production et les Ă©quipes de vente. Missions La mission principale du chef de produit consiste avant tout Ă  rĂ©pondre aux besoins des clients (voire Ă  les crĂ©er), en accompagnant un produit : - en amont dans sa conception (ou sĂ©lection), puisque le produit n’est lancĂ© qu’aprĂšs la rĂ©alisation d’une analyse marketing complĂšte (analyse des 4P : Product, Promotion, Price, Place). Elaborer un plan marketing, c’est avoir une excellente connaissance du marchĂ©, de la concurrence et des ventes rĂ©alisĂ©es au cours des saisons prĂ©cĂ©dentes, mais c’est aussi ĂȘtre capable d’anticiper en apprĂ©hendant les habitudes de consommation des clients. ConcrĂštement, le Chef de produit connaĂźt prĂ©cisĂ©ment les besoins et les envies de notre chĂšre mĂ©nagĂšre de moins de 50 ans. Il dĂ©finit la cible, Ă©value les conditions de distribution (quantitĂ©s, prix, dĂ©lais, etc.). Il est Ă  mĂȘme de donner un brief pour crĂ©er un slogan publicitaire accrocheur (voire, le fait lui-mĂȘme), et sait nĂ©gocier un emplacement pour la mise en rayon de son produit. Il est Ă©galement responsable de la gestion des budgets, des prĂ©visions et des estimations, ainsi que du suivi des ventes et de leur progression. - en aval pour la commercialisation du produit : il coordonne les actions de promotion et de communication ; ainsi, c’est Ă  lui que revient la responsabilitĂ© de choisir le moyen le plus adaptĂ© pour communiquer autour du produit : campagne d’affichage ou tĂ©lĂ©visĂ©e, promotion sur lieu de vente ou pub on-line, etc. Et ce n’est qu’une fois sa stratĂ©gie mise en place que le Chef de produit adapte ses actions en fonction du comportement des consommateurs et de ses concurrents (baisse des prix par exemple). Le Chef de produit joue donc un rĂŽle d’interface entre les diffĂ©rents prestataires (internes et externes) qui entrent en jeu dans la commercialisation d’un produit : Ă©quipes de production, fournisseurs, publicitaires, force de vente
 Sa performance est Ă©valuĂ©e sur les rĂ©sultats qu’il obtient en fonction des objectifs fixĂ©s. Une fois ces rĂ©sultats obtenus, il est en charge d’émettre des recommandations et des prĂ©conisations concernant le suivi des ventes. QualitĂ©s TrĂšs bonne connaissance de son marchĂ©. CapacitĂ©s de synthĂšse et d’analyse. Aisance relationnelle. Savoir anticiper. Autonomie et rigueur.
  • 22. Type d’employeur et environnement de travail Sous la direction du Responsable marketing, d’un Chef de groupe (qui encadre des Chefs de produit) ou directement d’un Directeur marketing, le Chef de produit est l’interlocuteur privilĂ©giĂ© sur son (ses) produit(s) et est en contact permanent avec les autres collaborateurs. Bien souvent, le Chef de produit est d’abord passĂ© par l’étape « commercial », « assistant chef de produit » puis « chef de produit junior ». En effet, il faut avoir fait ses preuves avant d’espĂ©rer obtenir la responsabilitĂ© du lancement d’un produit ! Contraintes Bien que trĂšs autonome, le Chef de produit doit malgrĂ© tout rendre beaucoup de comptes. Il effectue de nombreux dĂ©placements avec des horaires trĂšs irrĂ©guliers, et doit ĂȘtre capable d’assumer de grosses charges de travail. Que ce soit pour vendre une brosse Ă  dent ou un voyage, le Chef de produit doit ĂȘtre capable de dĂ©ployer la mĂȘme Ă©nergie pour analyser, nĂ©gocier, coordonner, anticiper ou encore susciter un besoin chez le consommateur. Formations demandĂ©es De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le Chef de produit a obtenu un Master en Marketing Ă  la sortie d’une Ă©cole de commerce ou d’une universitĂ©. Les bac +4/5 sont un minimum attendu. ChargĂ© d etudes marketing : Au dĂ©but de la chaĂźne, avant mĂȘme qu’un produit soit fabriquĂ©, le chargĂ© d’études marketing s’assure qu’il rĂ©pondra Ă  une attente des consommateurs. PremiĂšre Ă©tape pour ce spĂ©cialiste des habitudes de consommation : Ă©tudier les comportements d’achat et examiner la concurrence. Il organise des rĂ©unions de consommateurs, rĂ©alise des enquĂȘtes, visite les magasins
 Son Ă©tude est chiffrĂ©e, prĂ©cise et trĂšs dĂ©taillĂ©e. Il connaĂźt sur le bout des doigts toutes les Ă©volutions de tendance et peut conseiller l’entreprise sur la stratĂ©gie commerciale Ă  adopter. Ses compĂ©tences : communiquer, analyser, vendre. Sa formation : Ă©cole de commerce ou d’ingĂ©nieurs avec spĂ©cialisation commerciale, master en marketing. Responsable des promotions de ventes :
  • 23. Son but ? Booster les ventes d’un produit grĂące Ă  des offres attractives. À partir d’informations fournies par le fabricant (produit, cible, pĂ©riode de l’opĂ©ration, etc.), le chargĂ© de promotion Ă©labore le plan d’action le plus appropriĂ©. Avec les crĂ©atifs, il imagine diffĂ©rents supports visuels pour rendre l’opĂ©ration visible. Il supervise la fabrication des prĂ©sentoirs ou des coupons de rĂ©duction et leur acheminement vers les lieux de commerce. Ce professionnel a toujours un Ɠil rivĂ© sur les chiffres de vente car eux seuls diront si son travail a Ă©tĂ© efficace. Ses compĂ©tences : diagnostiquer, communiquer, superviser. Sa formation : Ă©cole supĂ©rieure de commerce ou master en marketing opĂ©rationnel. Le poste est rarement ouvert aux dĂ©butants. LES METIERS DANS UNE AGENCE CONSEILS EN COMMUNICATION :  Les agences conseils en communication mettent en Ɠuvre pour leurs clients annonceurs des « produits » de communication adaptĂ©s et en adĂ©quation avec le public visĂ©. Fonctions :  Chef de publicitĂ©  Directeur de clientĂšle  Chef de groupe  ChargĂ©(e) d’études marketing  StratĂšge mĂ©dias  MĂ©dia-planneur  Planneur stratĂ©gique  Directeur artistique Concepteur – rĂ©dacteur Chef de publicitĂ© : Le chef de pub est un intermĂ©diaire entre l’annonceur et les crĂ©atifs. C’est lui qui recueille les besoins de l’annonceur, Ă©labore et propose une stratĂ©gie de campagne, nĂ©gocie les budgets. Il prĂ©pare Ă©galement le travail des crĂ©atifs en rĂ©unissant le maximum d’informations sur la marque, son histoire, ses axes de communication habituels, etc. Enfin, il prĂ©sente les propositions des crĂ©atifs au client et justifie les choix qui ont Ă©tĂ© faits. Il peut travailler en agence, mais aussi en rĂ©gie publicitaire oĂč il vend aux annonceurs les espaces Ă  sa disposition (panneaux, spots TV, etc.).
  • 24. Chez l’annonceur, il communique sur les produits ou l’image de l’entreprise. Ses compĂ©tences : vendre, organiser, coordonner. Sa formation : au-delĂ  du diplĂŽme (le plus souvent une Ă©cole de commerce ou de communication), les recruteurs recherchent des profils convaincants de vendeur. Un bac + 2 conduit au poste d’assistant. Bac conseillĂ© : toute sĂ©rie Il a le sens de la formule choc. Le concepteur-rĂ©dacteur manie la langue française pour trouver le slogan qui fera mouche. En duo avec le directeur artistique, il crĂ©e, Ă  partir des contraintes d’un client, les messages publicitaires. Son travail s’appuie Ă©troitement sur celui du directeur artistique. Ensemble, ils rĂ©flĂ©chissent Ă  une campagne oĂč texte et visuel s’accordent. Lorsqu’il travaille sur une campagne audiovisuelle, c’est lui qui Ă©crit les scĂ©narios et les dialogues du spot publicitaire. Ses compĂ©tences : imaginer, Ă©crire, crĂ©er. Sa formation : Ă©cole de commerce, de publicitĂ©, de journalisme, cursus universitaire en lettres ou sciences humaines, ou licence pro suivie d’un master professionnel en communication
 Il n’y a pas de formation type. MĂȘme un DUT information-communication option publicitĂ© ou un BTS communication des entreprises peut faire l’affaire. À condition d’avoir du talent. Cet expert de la pub prĂ©voit et organise le passage des campagnes dans les diffĂ©rents supports, tĂ©lĂ©vision, radio, Internet, panneaux publicitaires
 Il fait Ă©galement attention Ă  la durĂ©e, Ă  l’ordre de passage, Ă  la frĂ©quence des publicitĂ©s. Ses outils ? Les statistiques, les Ă©tudes de marchĂ©, le prix des supports. Son objectif ? Que la publicitĂ© soit vue par le plus grand nombre de consommateurs potentiels ! Ses compĂ©tences : analyser, Ă©valuer, synthĂ©tiser. Sa formation : les Ă©coles de commerce, un troisiĂšme cycle universitaire en Ă©conomie, statistiques, gestion sont des cursus particuliĂšrement adaptĂ©s.
  • 25. Directeur artistique : Bac conseillĂ© : STI arts appliquĂ©s, L, S ou ES Avec le concepteur-rĂ©dacteur, il forme un duo de choc, une “team” dans le langage pub. À partir de la stratĂ©gie de communication et des volontĂ©s du client, le DA rĂ©flĂ©chit Ă  la façon dont il faut mettre en scĂšne le produit. Il dĂ©termine la nature de l’image (photographie, dessin, etc.) et sa composition, propose des noms de photographes ou d’illustrateurs, choisit la typographie des textes, etc. Une fois le projet acceptĂ© par le client (neuf projets sur dix partent Ă  la poubelle !), il supervise sa fabrication, surveille les retouches et prĂ©pare les documents pour l’imprimeur. Le DA suit son “bĂ©bĂ©â€ de A Ă  Z. C’est pourquoi une “team” ne conçoit que quatre grosses campagnes de pub dans une annĂ©e. Ses compĂ©tences : imaginer, crĂ©er, superviser. Sa formation : Ă©cole d’arts appliquĂ©s ou diplĂŽme des Beaux-Arts. Un BTS en communication visuelle option Ă©dition, graphisme, publicitĂ© peut aussi dĂ©boucher sur des fonctions crĂ©atives en agence.