1. Principaux enseignements d’une étude
réalisée en Afrique, Asie et Amérique latine
Cécile Denormandie, AFD
Denis Désille, pS-Eau
Jean-Marie Ily, pS-Eau
Christophe Le Jallé, pS-Eau
MINI-RÉSEAUX
D’ASSAINISSEMENT
5. Les difficultés rencontrées
• Enjeux techniques: pentes trop
faibles, fuites, béton de qualité médiocre, etc.
• Enjeux financiers: coûts d’exploitation sous-
estimés, pas assez de connexions, faible taux
de recouvrement des factures, etc.
• Enjeux de gestion: copétences
insuffisantes, opérateur mal identifié
• Enjeux institutionnels: absence de
contrat, absence de suivi et de contrôle
7. Enseignement #1
La faisabilité est très contraignante
• Il faut de l’argent (les mini-égouts sont plus chers
que l’assainissement autonome)
• Les autres services publics doivent fonctionner
correctement (déchets soliudes, eaux
pluviales, eau potable, aspects fonciers…)
• Un site adéquat pour la station de traitement est
essentiel (sauf si le mini-égout est connecté à un
réseau d’assainissement conventionnel)
• La demande des usagers pour du mini-égout doit
être confirmée
8. Enseignement #2
Construire des mini-égouts
n’est pas le plus compliqué
Les erreurs de conception et de réalisation les
plus classiques :
- Problèmes de pente
- Des canalisations au-dessus
des équipements sanitaires des ménages
- Étanchéité du réseau
- Etc.
MAIS le principal enjeu est la gestion…
9. Enseignement #3
Mini-égout ne signifie pas mini-gestion
• Compétences nécessaires au niveau de
l’opérateur:
– Exploitation technique (4 niveaux de
maintenance)
– Exploitation financière
(tarification, facturation, équilibre financier
du service, etc.)
– Marketing (pour accroître le nombre de
connexions)
– Sensibilisation et communication (p.e. face
aux mauvaises pratiques des usagers)
• Importance d’un mécanisme de suivi-
évaluation, avec contrôles et sanctions
11. Conclusions
• Les mini-égouts sont-ils une solution adéquate
pour fournir des services d’assainissement
durables dans les contextes de précarité ?
• Confiez la gestion à des entités professionnelles
plutôt qu’à des associations d’usagers
• Des ressources post-projet devraient être
allouées pour appuyer la gestion du service
(durant 1 à 3 ans)