2. Les Rois mages
L'Épiphanie, ou fête des rois,
commémore la visite des trois rois
mages, Melchior, Gaspard et
Balthazar venus porter des présents à
l'enfant Jésus : de la myrrhe, de
l’encens et de l’or.
Pour trouver leur chemin jusqu'à la
crèche, les mages ont suivi une étoile plus
brillante que toutes les autres. C’est ce
qui les a guidés et on l’appelle l’étoile du
berger.
3. La fameuse galette des Rois, mangée le 6 janvier, date choisie comme
jour anniversaire du passage des Mages dans la crèche, existe au moins
depuis 1300. On nomme roi d’un jour celui qui trouve la fève dans sa part,
la galette ayant été partagée par un enfant aux yeux bandés.
Autrefois, il s’agissait de fèves véritables, ou bien de haricots blancs ou
de pois chiches. Les premières fèves en porcelaine ne sont apparues que vers
1875 et ont longtemps gardé des formes symboliques évoquant la chance
(trèfle, fer à cheval), la richesse (voiture), l’amour (roi ou dame de cœur), le
pouvoir (reine, couronne ou château) ou la vertu (Enfant Jésus). Enfin, à
travers sa forme ronde comme le Soleil, la galette des Rois évoque tout à la
fois l’univers et la divinité.
Dans les temps les plus anciens, notamment chez les Chrétiens d’Orient,
l’Épiphanie était une date plus importante que celle de Noël. Non pas parce
que les Rois mages étaient jugés plus importants, mais parce que
l’anniversaire de la présentation de l’Enfant Dieu au monde des hommes
semblait plus essentielle que celui de sa naissance physique. Aujourd’hui, le
25 décembre s’est imposé, mais l’Épiphanie clôt toujours dans la fête le cycle
de Noël.
4. D'autres légendes sur l'épiphanie...
Une légende raconte que la fève serait née le jour ou
Peau d’Ane avait oublié sa bague dans un gâteau destiné au
prince. En fait, son utilisation remonte certainement au XIII-e
siècle. La fève existe sous de nombreuses formes et dans
différentes matières, il y en a pour tous les goûts. Du haricot sec
à la fève dorée à l'or fin 24 carats, on peut en trouver en
plastique blanc ou, la plupart du temps, en porcelaine. La fève
est devenue un véritable objet de collection ! Ainsi le Musée de
Blain en conserve plus de 10 000. Les collectionneurs de fèves
sont appelés les fabophiles .
A l’époque des Romains, on fêtait les Saturnales. Ces
fêtes duraient 7 jours et chacun avait le droit de faire ce qu’il
voulait. C’est à ce moment là qu’est venue la tradition de donner
des gâteaux à ses amis. Sous l’Ancien Régime, on appela cette
tradition ‘le gâteau des rois’ car on le donnait au même moment
que sa redevance (comme les impôts) et il fallait en offrir un à
son seigneur.
En 1801, on a décidé que la date de l’épiphanie (qui
signifie ‘apparition’) serait le 6 janvier.
5. La fête nationale
La fête nationale française (le « 14
Juillet » ou « 14-Juillet ») est la fête
nationale de la France. Elle a été instituée
par la loi en 1880, en référence à une
double date, celle du 14 juillet 1789, date
de la prise de la Bastille, jour symbolique de
la fin de l'absolutisme, de la société d'ordres
et des privilèges, et celle du 14 juillet 1790,
jour d'union nationale lors de la Fête de la
Fédération . C'est un jour férié en France.
6. Pourquoi un défilé militaire ?
La IIIe République est née en 1870 après la défaite de
l'Empereur Napoléon III à Sedan contre la Prusse. La France y
a perdu l'Alsace et la Lorraine, ce qui sera vécu comme un
traumatisme national.
Dix ans après la défaite, le régime veut montrer que le
pays s'est redressé. Jules Ferry, Léon Gambetta et Léon Say
remettent aux militaires défilant à Longchamp de nouveaux
drapeaux et étendards, remplaçant ceux de 1870. L'armée est
valorisée comme protectrice de la Nation et de la République.
Hautement symbolique, ce premier défilé du 14 Juillet permet
également de montrer à l'opinion nationale et internationale le
redressement militaire de la France, qui compte bien
reconquérir les territoires perdus.
Le caractère militaire du 14 Juillet est définitivement acquis
lors du «Défilé de la victoire» de 1919 sur les Champs-Elysées.
«Cette double célébration fut aussi le triomphe définitif du 14
Juillet, fête largement militarisée incarnant la nation qui ne fut
plus guère contestée dans cette fonction», selon l'historien
Rémi Dalisson.
7.
8. Le conditionnel
Formation:
Comme le subjonctif, l’indicatif ou l’impératif, le
conditionnel est un mode. Il a plusieurs temps: le présent, le
passé première forme et le passé deuxième forme (rare, dont
nous ne parlerons pas ici).
-Présent: radical du futur simple + terminaisons de
l'imparfait.
Exemples: je serais, tu aurais, il chanterait, nous voudrions,
vous prendriez, ils iraient...
-Passé: conditionnel présent du verbe avoir ou du verbe
être + participe passé.
Exemples: j'aurais été, tu aurais eu, il aurait fallu, nous
serions parti(e)s, vous auriez pris, ils seraient allés...
Emploi:
-Il sert à exprimer quelque chose qui ne peut se réaliser
sans une certaine condition. Mais attention: la condition
elle-même, souvent introduite par "si", n’est jamais au
conditionnel.
9. Il sert également à exprimer le futur dans le passé:
- Napoléon savait qu’il serait, un jour, un homme
important. (Napoléon sait qu’il sera, un jour, un homme
important.)
- Valérie nous a dit, il y a une semaine, qu’elle viendrait
nous rendre visite le lendemain. (Valérie nous dit,
maintenant, qu’elle viendra nous rendre visite demain).
Il sert aussi à exprimer:
le souhait:
- J’aimerais bien partir en vacances demain. Je
voudrais une tasse de café, s’il vous plaît.
une hypothèse:
- Selon certaines informations, le prix de l’essence
baisserait bientôt, mais ce n’est pas sûr du tout.
la politesse:
- Le tabac me dérange: pourriez-vous éteindre votre
cigarette, s’il vous plaît?
un conseil:
- Tu tousses beaucoup en ce moment: tu devrais
t’arrêter de fumer.
un regret:
- J’aurais aimé aller voir ce film, mais je n’ai pas eu le
temps.