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NOTE 
D'INFORMATION NT 
Obe/tuationb de pClénorn2neb atmo4phiMqu~ 
. . anohmaux en U.R.S.S.
Le document que nous éditons ici constitue l a premiere Note d 'infor-mation 
du GEPAN et il succbde d la premiPre Note Technique qui f u t produite en 
octobre 1979. 
Conf ormément 3 ce qui f u t annonc8, les Notes d' Information Jif férent 
des Notes Techniques en ceci q u ' e l l e s sont g r a t u i t e s et que leur contenu ne pré-sente 
pas des travaux ou des recherches développés au GEPAN ou en collaboration 
avec le GEPAN. 11 s ' a g i t plutdt de travaux menés independamment du GEPAN et.dont 
la connaissance semble u t i l e , v o i r e c a p i t a l e , pour tous ceux qui s'inléressent 
de pres a l'étude des phénomhes aérospatiaux non i d e n t i f i é s . 
Le document que nous présentons dans cette première Note d'Infomation 
nous f u t communiqué par leurs auteurs. Il est remarquab1.e d plus d'un t i t r e : 
- la rigueur de la m6thodologi.e employée est sans doute un exemple : aucune 
ambiguité n ' e s t éludbe ou passée sous silence, Au contragre, des hypothe-ses 
de t r a v a i l sont. clairement formulées et mises en oeu+re : 
- les r é s u l t a t s obtenus sont comparés aux r é s u l t a t s connus que des études 
anterieures avaient pu produire à p a r t i r d'autres fichiers, c o n s t r u i t s 
indépendamment dans d'autres pays et/ou à d'autres époqups. C e t t e démar-che 
comparative est -5s intéressante. En effet, un f i c h i e r donné de nar-ration 
d'observations contient simultanément la trace des éventuels phé-nomhes 
observés, celle de l ' é c h a n t i l l o n d e s temoins des observations et 
enfin la marque, la signature du c i r c u i t s u i v i par l'inf~rmation des té-moins 
jusqu'au f i c h i e r . Pour les r é s u l t a t s s t a t i s t i q u e s pbtenus sur un 
f i c h i e r donné, il est difficile d e s a v o i r ce qui releve de chacun des troi: 
aspects. Par contre, la d i f f i c u l t é peut A t r e tournée en comparant les ré-s 
u l t a t s de f i c h i e r s relevanb d'échantillons do témoins d i f f é r e n t s et de 
c i r c u i t s d'information d i s t i n c t s . A ce s u j e t , le GEPAN dispose d'un f i c h i e r 
o r i g i n a l constitué des procès-verbaux de la Gendarmerie nationale. Son étu-de 
s t a t i s t i q u e est en cours et les r é s u l t a t s seront comparés à ceux du 
f i c h i e r de POHER, du f i c h i e r de ZIGUEL et c e l u i de RYNEK et enfin celui de 
SAUNDERS, .., Ceci sera le s u j e t d'une prochaine Note Techiiique ;
- enfin, ce t r a v a i l a ét4 effectué à MOçCOU, par des chercheurs e t 
ingénieurs soviétiques sur des données d'observations f a i t e s en 
U.R.S.S. Il s ' a g i t d'un t r a v a i l bénévole et spontané. Pl faut ce-pendant 
noter que ce document a reçu l'approbation pour publication 
de l'Académie des Sciences de l'U.R.S.S. Peut-Gtre f a u t- il y voir 
l a preuve que les réticences souvent remarqu8es au sein de l a Commu-nauté 
Scientifique tenaient moins au fond-qu'a l a forme : ces r é t i-cences 
.~ro~enahc5mnto ins du sujet trait4 que des wméthodeswd 'analy-ses 
et de réflexions employées. 11 n'y a pas de s u j e t indigne de la 
Science, il n'y a que des méthodes indignes d'elle. 
Ce document est édité afin que Chacun puisse disposer de ces dléments 
pour poursuivre ses études. Afin d'en f a c i l i t e r le maniement, nous avons p r i s la 
l i b e r t é d'adjoindre une t a b l e d e s matiercs au d4but du document, a i n s i qu'une 
liste des tableaux et des figures. Cependant, nous avons gard6 les figures ras-semblées 
3 la fin, came dans l ' o r i g i n a l . 
11 nous reste 3 souhaiter que l e s études de phénomènes aérospatiaux 
non i d e n t i f i é s vont se développer en U.R.S.S. et dans tous l e s pays pour c l a r i f i e r 
toujours davantage ce problsme grdce a l a multiplicité des sources d'information 
e t des approches indépendantes et rigoureuses,
ACADÉMI E D E S S C I E N C E S D'u.R.S.S. 
Moscou- 1979 
Pr - 473 
OBSERVATIONS DE PHCNOMÈNES ATMOSPHÉRI QUES 
ANORMAUX EN U,R,SaSa 
- ANALYSE STATISTIQE - 
Par L.M. GUINDILIS 
D.A. hi??NKOV 
I. G. PETROVSKAIA 
-OEJEl' : R6sultats du traitement d'un premier choix de données d'observation. 
Document présenté pour impression par le dmco rresponht 
de l'Académie des Sciences d'U.R.S.S., N.S. KARDACf-IEV. 
Cocument traduit par Madame MarieJeanne FERET.
Cet ouvrage est publié sur décision du Département de Physique 
générale e t d'Astronomie du Présidium de l'Académie des Sciences dtU.R.S.S. 
La préparation du mitement et la mise en fom des documents 
d'observation de base ont été faits par I.G. PEïROVSKAIA (IKI) . 
L'étude statistique des àocments, la çystémtisation et le calcul 
des erreurs de données ont été réalisés par D.A. MENKOV (Institut d'Ingénieur 
en Physique de MOSCOIJ). 
e 
La rédaction scientifique générale dc ce document a été réalisée 
par L.M. GUINDILIS (Institut Astmnomique dlEtat Sterinberg) . II est également 
1 'auteur des points 3.3. et 14 (cmsidérations) . 
Institut dlEtudes Cosmiques 
Académie des Sciences 
Publication IM-AN-URSS-197 9
INTRODUCTION ............... p 10 
5. R~PARTITIODENS &NC&NES DANS LE TEMPS : ............... P 18 
5.1. mAKITI?CN SEIInl LES ANNEES ET LES MIIÇ DE L'ANNEE 
5.2. REPAiTiTICN DES PHENCMENES SEZlXI LEÇ JUJRS DE 1967 
5.3. REPARITI'ICiN DES EVENEMENIS A'UUXES DE LA JOURNEE 
6. CIASSIFICATIONES P&~ES,WT~ELwESm ............... p 23 
6.1. EXAPES DE CNX2TWECN DE IWMES ET TRANÇITKNS 
6.2. SïXl!ïSTIQVE DES TYPOj DsCBTE!ïS 
6.3. mICNS ~DE PLSITEl.'RÇ OBJ~ETS 
7, DU$E DES ÉVÈNEMNTS ............... p 28 
7.1. DUREE C;ENERAIE DES ET REPAKTITICN IA DUREZ 
7.2. REPAFU!ITICN~IA~BOURDESOB~E~TSDETYPEÇ D-
Cet ouvrage compmd 1 ' analyse statistique d ' informat ions présen-tées 
dans 256 rapports d 'observation de phénomènes atmosphériques anomaux, 
en U.R.S.S. 
Cette amlyse permet de mettre en évidence certaines régularités 
s tat i s t iques de ces phérmhes. ks ~a~ctéristiqudees terrps et certaines 
aums données sont analogues à celles obtenues par d'autres auteurs (dans 
d'autres pays). Ceci permet de conclure qu'il existe une classe déterminée 
de phémdnes présentant des propriétés statistiques stables. 
11 est actuellement pdniitd de juger de la nature de ces phé-nomènes 
à partir des données obtenues. Il est indispensable de développer 
une méthode pour obtenir des données plus fiables, élargir 1' ensemble d ' in-formtions 
de base u t i l i s é , et approfondir l'analyse statistique de certains 
pardtres du phénom'ene.
TBLEAU N" 1 : Caractéristiques de la nébulosité 
TABLEAU 2 : Nombre de tbins . 
TABLEAU NO 6 : Nombre d'observations par jour 
TABLEANUe 7 : No des cas où intervient la redondance 
TABLEAUN" 8 : Fom des objets 
TABLEAU N" 10 : Détails intérieurs 
TABLEAU NO U : Caractère de la brillance 
TABLEAU N" U : Couïeur des objets 
TABLEAU N" 15 : Vitesse angulaire 
TABLEAU NO 16 : Trajectoire des objets 
TÀB~E~Nu" 17 : Directim d'éioig~emait des objets 
Talrf~u 20 : Observations du 19.09.67
9. DIIçENSIONS PNUIRES DES OBJETS ........... p 34 
10, CARACTÉRISTIQIES DU mumen CES OUTS 
10.1. au 
10.2. 'Immxom DES OBJETÇ 
10.3. DIRBXICN iXJ KL 
UsE STIMATIWD ES VALELRS LINUIRES ........... P 40 
11.1. DI- 
11.2. DlMENSIa WNENFU3 DES 0-S . 
11.3. AElTilDE AU-DESSUS DE LA SURFPCE DE LA TERRE 
11.4. VTESS 
12, EFFETS ET PHÉ&NEs ACCWAGNAMS ........... P 41 
14, CONSI&RATIONS ........... P 43 
14.1. FïABILï'iE DES D'ûSEXiQlTICN 
14.2. -QIJES D'ClSEWzQICN DU 
14.3. DES ORJETS ET EXTDES üL-
sLISTE DES FIGURES 
: Répartition selon les 
: Répartition selon les 
: Répartition selon les 
FIGURE 9 : Répartition selon les 
NO FIGWE 10 
: Répartition selon les 
NO FIGURE U 
: Répartition selon les 
NO : Rémition selon les 
FIGLRE NO U : Répartition selon les 
FIGLRE NO fi 
FIGURE NO 20 
: Répartition selon les 
: Rgpartition selon l a 
: Répartition selon la 
: Répartition selon la 
: Répartition selon la 
: Répartition selon la 
: Points d 'observation 
: Points d'observation 
: Points d'observation 
années 
mis (échantillon conplet) 
mis (sous-échantillons) 
jours (année 1967) 
heures locales et solaires 
heures locales et solaires (comparaison) 
heures suivant les saisons 
heures sidérales 
heures en teaps universel 
3de 
durée (conparaison) 
&de et le type 
direction du muvernent 
direction et le type 
du 17.07.67 
du 19.09.67 
du 18.10.67
Cette analyse a été f a i t e 3 p a r t i r de la documentation d'un premier 
ensemble de rapports sur des phénomènes atmosphériques et spatiaux anormaux, 
observés en URSS (2) . 
Afin de Laciliter le traitement, les rapports d'observation ont été 
m i s sous forme de code développé spécialement 3 cet e f f e t . Les rapports m i s en 
forme, reportés sur des cartes perforées Jç-5, représentent l'ensemble i n i t i a l 
du Catalogue Général (OK) préliminaire des phénomènes atmosphériques et spatiaux 
anormaux. Les rapports utilis6s constituent un échantillon du Catalogue Général 
preliminaire. Ci-dessousr on examine les caractéristiques s t a t i s t i q u e s de cet 
échantillon. 
Dans cet ouvrage, nous u t i l i s o n s le terme "PhénomGnes atmosphériques 
et spatiaux anormaux", ou bien nphénomGnes atmosphériques anormaux". Parfois, 
on u t i l i s e dans le texte, dans le même sens, les termesabrégés "phénomènes anor-maux" 
ou "objets anormaux". Le terme NU) (OVNI) ,utilisé auparavant nous para2 t 
moins adéquat pour ce t r a v a i l car il implique.une c e r t a i n e i n t e r p r é t a t i o n du 
phénomëne observé. Cependant, dans certains cas, par exemple dans des références 
ou lorsqu'on examine d'autres travaux, nous u t i l i s o n s également ce terme dans 
notre t r a v a i l . 
1, CARA&ISTIQUE GÉNÉRALE DES iXXiMlm DE BASE 
Ce document comprend 207 rapports dans lesquels sont présentés 256 
cas d'observation de phénomènes ou d'objets anormaux (on a a t t r i b u é 3 ces cas 
des numéros dans le Catalogue Général préliminaire de O001 a 0253 et de 0462 
a 0464) . (**) 
(+) Les rapports de cet échantillon de données d'observation ont bté col2ectés 
e t aimablement m i s A n o t r e d i s p o s i t i o n par F.J. ZIGUEL. 
(9%) b'aptès les indications données par lettre par M. GUINDILIS, ce chdx f u t 
tfirdhok0~jk~h(èb ob .du GE9AN).
Ils ccmprennent : 
- Observations terrestres .........................,,... 242 cas - Observations a bord d'un avion ...................**.. 13 cas 
-Observations en m e r , 3 bord d'un vaisseau ............ 1 cas 
Parmi ceux-ci, il y a 11-12 cas d'observation 3 c o u r t e d i s t a n c e . 
Dans cette catégorie, nous comprenons l e s cas où, d ' a p r è s l ' e s t i m a t i o n de 
l'observateur, la distance de l ' o b j e t é t a i t de l ' o r d r e d e 100 ou quelques 
centaines de mètres (une erreur est possible dans plusieurs cas, m a i s l ' o r-dre 
de grandeur reste apparemment e x a c t ) , s o i t des cas où la distance n ' e s t 
pas indiquée m a i s où l ' o b s e r v a t e u r d i s t i n g u e des détails à l'oeil nu, per-ç 
o i t un c e r t a i n e f f e t , observe un o b j e t sombre l a n u i t , etc... 
Dans le cas d'observations a bord d'un avion, nous classons dans la catégo-rie 
"proche", c e l l e s f a i t e s a une distance de l'ordre de 10 km, a i n s i que 
dans le cas d'une manoeuvre de l ' o b j e t p a r r a p p o r t l'avion ou en présence 
d ' e f f e t s subis. 
La plus grande majorité des observations (97 0) s o n t d e s obser-vations 
ordinaires à l ' o e i l nu. Dans 9 cas, on a u t i l i s é des équipements op-tiques 
(jumelles dans 4 cas, l u n e t t e dans 4 cas, t6lesmpa dans 1 cas). 11 y 
a deux observations d'enregistrement par radar. De plus, dans l'un des cas 
(OK-02181, il y a eu simultanément observation v i s u e l l e et enregistrement radar. 
Les rapports comprennent l e s descriptions orales du phénomène ob-servé 
avec indication des circonstances de l'observation. Dans 50 cas, il y a 
des dessins, dans 3 cas des photographies ont été p r i s e s . 
Pour 16 cas, il y a dans le document i n i t i a l une référence 3 l ' e x i s-tence 
d'un document de service (lettre de service : 2 cas, télégramme de s e r v i-ce 
: 8 cas, rapport de service : 5 cas, article dans une revue : 1 cas) (*). 
Les auteurs de l a plupart des rapports indiquent l e u r adresse, domicile 
ou télephone de service, communiquent leur l i e u de t r a v a i l et les fonctions q u ' i l s 
y occupent. 
Pour 1 'analyse des cas concrets, la connaissance des conditions rngtéo-rologiques 
a une grande s i g n i f i c a t i o n . Malheureusement, dans la majorité des rap 
p o r t s , c e s données sont totalement absentes. Pour 83 cas d'observation (sur les 
256 considérés), soit dans 32 % des cas, on a des données sur la nébulosité. Ces 
données sont présentées dans l e tableau no 1. 
(2) Document de service désigne ici un document administratif i n t e r n e ou non 
(N.D.T)
CARACTERISTIQUES DE LA NEBULOSITE I 
8 DU NOMBRE 
TWAE DE CAS 
I. Absence de nébulosité (temps clair).. . I I - Présence de nébulosité ............... 
A savoir : I 
. nuages rares................... 9 . nuages fréquents .............. 1 . ciel entierment couvert....... 4 . non mentionné ................. 7 
1 - Données manquantes ................... I 
La visibilité des objets célestes pendant l'observation presente 
également un intérêt. 
On voyait : 
- le soleil dans 28 casr 
dont : 4 cas au lever 
15 cas au coucher 
- la lune dans 19 cas, 
- des étoiles dans 38 cas. 
Pour 177 Cas, on ne parle pas des objets célestes vus. 
. 
NOUS appelons observateurs, les personnes ayant f a i t l'observation. 
Dans la grande majoritg des cas (214, c'est 3 dire 86 % des casIr ils ne sont 
pas les auteurs des rapports. Dans certains cas, le rapport est écrit avec les 
mots de l'observateur, par une autre personne, ou bien à partir de documents 
manuscrits (26 cas = 10 8). Dans 8 cas (3 81, on ne sait pas clairement si le 
rapport a été écrit par l'observateur lui-même ou non. 
Nous appelons témoins (ou témoins oculaires) les observateurs et 
les personnes au sujet desquels d'après les rapports, on sait qu'ils étaient 
également présents et qu'ils ont observé Re phénomène décrit.
3.1. NOMBRE DE TEMOINS DU PHENOMENE 
te nombre de témoins est caractérisé par le tableau no 2. Il y a 
34 % d'observateurs isolés. Dans 64 % des cas, il y a plus d'un témoin. Ceci 
est supérieur aux données de l'étranger (Réf. 1). Le pourcentage des observa- , 
tions "de massen est important (15 a). Dans cette catégorie, nous classons les 
cas où les témoins oculaires du phénomene ont représentg des groupes importants : 
spectateurs d'un cinéma en plein air, habitants d'un village, nanbreux habitants 
d'une ville, etc... Ce sont des dizaines, des centaines et parfois même des m i l-liers 
de gens. 
- TABLEAU No 2 - 
NOMBRE DE TEMOINS 
1 témoin ............................. 
2 témoins ..........................-a 
3 témoins ............................ 
4 témoins ............................ 
"quelques" ........................... 
observation de masse ................. 
L 
3.2 . WTEGORIES DES OBSERVATEURS 
Nbre DE CAS 
D'OBSERVATION 
87 
39 
13 
9 
70 
38 
Les catégories des observateurs sont présentées dans le tableau no 3 
d'aprss leur lieu de résidence e t l e caractère de leur activit6. 
Le nombre total de cas (voir tableau no 3) est égal à 259, car trois 
cas (OK-208, OK-126 et OK-259) sontpris en compte deux fois dans la mesure où 
les témoins oculaires se trouvent dans deux catégories différentes. Le pourcen-tage 
est pris a partir du nombre total de cas, égal a 256. 
% DU Nbre TOTAL 
DE CAS 
34 % 
15 % 
5 % 
3,s % 
27,s % 
15 '% 
TOTAL .................... 256 100 %
Catégories 
- IndigGnes du pays ................... 
- Gens de passage ..................... 
dont : 
. gens se reposant ............ 32 . gens en mission ............. 7 
- Personnes en voyage ................. 
dont : 
. en excursion ................ 4 . en expédition ............... 5 . en v o l ...................... 9 
- Personnes dans des s t a t i o n s 
d'observation ....................... 
dont : 
. s t a t i o n s météo .............. 6 . observatoires astronomiques.. 4 
- Personnes en service militaire, l o r s 
de l'exécution d'une opération de 
service ............................. 
- Non mentionné, inconnu .............. 
Nbre de cas 
observés 
% du Nbre t o t a l 
des 256 cas 
- TABLEAU No 3 - 
3.3. REPARTITION PAR SPECIALITES (+) 
La r é p a r t i t i o n du nombre de cas selon les s p é c i a l i t é s des observateurs 
est présentee dans le tableau no 4. Dans 134 cas, sur les 256 cas d'observation, 
la spécialit6 des témoins o&aires n ' e s t pas indiquée. Dans 122 cas (48 %), l a . 
s p é c i a l i t é est présentée pour 130 témoins o c u l a i r e s a y a n t p a r t i c i p é 3 l*observation. 
La r é p a r t i t i o n de ces témoins d'après l e u r spécialite est présentée ci-dessous. 
(*) Le terme "sp4cialité" désigne l ' a c t i v i t é professionnelle - (NDT) -
SPECIALITE DE L'OBSERVATEUR 
a Scient i f iques .............................. 
dont : 
. astronomes ............. 10 (7. 5 0) . météorologues ........... 6 (4. 5 %) . géologues/géophysiciens . 6 (4. 5 %) 
. autres spéciali t&s ..... 5 (4 $1 . non indiquée ............. 6 (4;s %) 
w Ingénieurs ................................. 
a Aviateurs ... ............................... 
Enseignants ................................ 
8 Etudiants .................................. 
Personnes en études ........................ 
Militaires ................................. 
a Médecins ................................... 
Activités culturelles ...................... 
a Ouvriers ................................... 
Fonctionnaires administratifs .............. 
Prestations de services .................... 
Marins .....................,,............... 
TOTAL .................. 
Nbre 
D ' OBSERVATEURS 
. TABLEAU No 4 . 
(1) : Pourcentage du nombre total de témoins de la spécialité mentionnée .
~e pourcentage important d'observateurs prdsentant une certaine quali-f 
i c a t i o n attire l ' a t t e n t i o n : s c i e n t i f i q u e s , ingénieurs, aviateurs (52 a). A l'op-posé 
d'une erreur largement répandue, parmi les observateurs, il y a un pourcenta-ge 
très important d'astronomes (7,s du nombre total des témoins dont l a çpécia-lit6 
est mentionnée, et 30 % du c h i f f r e des s c i e n t i f i q u e s ) . 
Considérant l a p a r t r e l a t i v e des personnes de s p é c i a l i t é s d i f f é r e n t e s 
dans l'effectif t o t a l de la population du pays, on peut citer un c o e f f i c i e n t ca-ractgrisant 
" l ' a c t i v i t é" (R) des d i f f é r e n t s groupes professionnels : 
où = mL : nombre d'observateurs d'une profession donnée 
N; : nombre t o t a l de personnes de cette profession 
'2( : multiplicateur normalisant 
Les valeurs H; pour les d i f f é r e n t s grcupes professionnels sont p r i s 
conformément aux r é s u l t a t s du recensement de l'Union de 1970 (Rdf. 2). Pour l a 
détermination du coefficient d ' a c t i v i t é , ce n ' e s t pas la valeur absolue NL ,qui 
joue un r ô l e , mais le rapport entre ces valeurs. Nous u t i l i s o n s les données du 
recensement de 1970 car- c'est cslul qui se trouve le plus pz& de l'and- 1967, 
qui est d'une contribution e s s e n t i e l l e dans l ' é c h a n t i l l o n étudié. Les données 
sur le nombre d'étudiants et de personnes f a i s a n t des études sont p r i s e s dans 
l'Annuaire de la Grande Encyclopédie Soviétique (Réf. 3). Les données sur le 
nombre d'astronomes est p r i s en accord avec A.S. CHAROV (elles ont été obtenues 
avec le Fichier du Conseil Astronomique de 1'A.N. URSS et d'autres documents). 
Les r é s u l t a t s s o n t p r é s e n t é s dans le tableau no 5. 
Le tableau i l l u s t r e tri!% clairement le c o e f f i c i e n t dlevé du secteur 
d ' a c t i v i t é s s c i e n t i f i q u e s , en p a r t i c u l i e r d'astroncmes, ce qui indique que l ' o p i-nion 
largement rdpandue d i s a n t que parmi les observateurs il y a s u r t o u t des gens 
non expérimentés, et q u ' i l n'y a s o i t- disant pas de rapports de çp6cialistes, est 
t o u t a f a i t fausse. Déja en 1966.3. HYNEK** a t t i r a i t l ' a t t e n t i o n sur ,l'erreur 
de ce p o i n t d e vue (Réf. 4). 
(2) "L'activité" désigne ici la propension s t a t i s t i q u e de la catégorie désignée 
Zi fournir un rapport d ' observation (NDT) . 
(R*) Rappelons que J. HYNEK, conseiller s c i e n t i f i q u e des conunissions m i l i t a i r e s 
américaines sur le sujet de 1952 à 1969, est lui-même astronome profe~~ionel 
(NE).
l GROUPE P RûFESS IONNEL 
I Toute population d'un 
age superieur à 9 ans 
.... .......... l Scientifiques 
dont : 
I . . astronomes 
.......... ingénieurs 
.......... O Médecins ............... 
~echniciens/laborantfns. 
Activités culturelles... 
mseignants d'Institue 
Supérieurs et d'écoles.. 
Etudiants .............. 
Prestations de services. 
.... O Personnes en études 
Ouvriers ............... 
EFFECTIF 
DU GROUPE 
millions d'hl 
Nbre OBSERVA-TEURS 
DE CE 
GROUPE 
- TABLEAU No 5 - 
COEFFICIENT 
D ' ACTNITE
3.4. REPETITION D'OBSERVATIONS DE PHENONENES ANORMAUX PAR UN MEME TEMOIN 
La plupart des observateurs ont vu les phénomGnes anormaux une fois. 
Cependant, il y a des témoins qui les ontobservés pendant des intervalles de 
temps différents plusieurs fois. Parmi ceux-ci, 16 témoins ont fait l'observa-tion 
2 fois, 6 l'ont faite 3 fois e t 2 l'ont faite plus de 3 fois. 
Les points oO ont été observés des ph4nomGnes sont reportés sur les 
cartes (fig. 1,2). Dans l'ensemble, ils occupent tout le t e r r i t o i r e de l'Union 
Soviétique. Cependant, a certaines périodes, on observe une "activiti 6levéeU 
dans certaines régions. Ainsi, en 1967, a eu lieu une "activité élevée' dans les 
régions du CAUCASE NORD, du DOMBASS et dans celle de ROSTOV. Dans l e t e r r i t o i r e 
asiatique de l'Union Soviétique (sans l e CAUCASE) prédominent des observations 
faites dans la période de 1957-1966. Po- 1960, le t i e r s des observations tombe 
sur la partie européenne du territoire de l'URSS et les deux tiers sur l a partie 
asiatique. Il va de soi qu'on ne peut pas considerer ceci conmie des lois ferme-ment 
établies (la statistique est trop pauvre), cependant, on remarque apparem-ment 
certaines tendances a la variation de ces régions "d'activité" avec l e temps. 
Une confirmation complémentaire de cette déduction est l a répartition spatiale des 
piiénomèries obtenue selon d'autrss &hantillons. 
En figure 3, est présentée la répartition bidirnentionnelle du nombre 
de cas d'aprss la longitude e t l a latitude. En figure 4, la répartition unidi-mensionnelle 
du nombre de cas d'après l a longitude, e t en figure 5, la réparti-tion 
selon la latitude. 11 se dégage nettement un maximum longitudinal pour la 
longitude 35-45'. La répartition en latitude est plus homogène, cependant i c i 
aussi on dégage deux maximums : aux latitudes 44-46' e t 48-50'. 
5.1. REPARTITION SELON LES ANNEES ET LES MOIS DE L'ANNEE 
L'échantillon étudiB camprend des cas d'observation d'objets 
anormaux de 1923 a 1974, dont : 
- jusqu'a 1957 ............ 14 cas......... s o i t 5,s % - de 1957 a 1966........... 36 cas......... soit 14 - ................. % en 1967 194 cas......... soit 76 % - de 1968 a 1974 .......... 12 cas......... s o i t 4.5 %
En figure 6, sont présentées plus en d é t a i l les données de répar-t 
i t i o n selon les années. Celles-ci ne refl&tent qu'indirectement l ' a c t i v i t é 
réelle du phénomsne dans le temps. Ainsi, l a brusque augmentation du nombre 
de rapports en 1967 est sans doute liée a une émission de l a délévision cen-t 
r a l e p a r l a n t du phénomgne OVNI, i n v i t a n t 1 communiquer les observations de 
phénomènes semblables. En même temps, 3 en juger d'aprEs les données de 1'4- 
tranger (5,6), en 1967, on observe effectivement un certain accroissement de 
l ' a c t i v i t é OVNI. De façon analogue, la brusque baisse du nombre de rapports 
apres 1968 est apparemment liée aux déclarations c r i t i q u e s de l a presse cen-t 
r a l e ("PRAVDAn - 1960, 29.P) 013 le problème des OVNI est q u a l i f i é de non 
s c i e n t i f i q u e . 
A n o t r e a v i s , l ' e x i s t e n c e d'observations d ' o b j e t s anomaux avant 
1957 est t o u t a f a i t e s s e n t i e l l e . En plus des données correspondantes à l ' é t r a n-ger, 
ceci indique, au moins, que tous les cas d'observation de tels o b j e t s 
ne peuvent être liés à des equipements techniques habituels (connus) ou a des 
expériences de l'espace cosmique. 
La r é p a r t i t i o n des observations selon les mois de l'année est pré-sentée 
en figure 7. Les histogrannnes ont bté faits sans t e n i r compte et en tenant 
compte deune redondance possible provenant de l ' o b t e n t i o n de plusieurs rapports 
indépendants d'un seul et même ph6nomSne (cf. 5 5.2) . Comme on le v o i t , l ' e f f e t 
de redondance ne déforme pratiquement pas l'image de l a r é p a r t i t i o n . "L'activité 
élevéen en été/automne peut être due au f a i t que c'est une période plus propice 
aux observations. Cependant, pour l a courbe se rapportant à 1967, l ' a t t e n t i o n se 
porte sur le f a i b l e nombre de cas d'observation ayant l i e u en juin, et également 
sur l a n e t t e asymétrie printemps/automne. Ces p a r t i c u l a r i t é s de r é p a r t i t i o n se 
répetent pour t o u t lt4chantillon dans l a mesure où l a majorité des cas de celui-ci 
se rapporte a 1967. La r é p a r t i t i o n obtenue pour l e s autres annees, sans 1967, 
est beaucoup plus symétrique (fig. 8a). 
5.2. REPARTITION DES PHENOMENES SELON LES JOURS DE 1967 
La répartition des phénomènes selon les jours pour 1967 est présentée 
en figure 9. Sur les 70 jours designés corne date d'observation, 24 présentent 
plus d'une observation de'phénomhe dans l a journée. Il s ' a g i t d'observations 
indépendantes de phénom6nes faites par des gens d i f f é r e n t s à des e n d r o i t s d i f f é-r 
e n t s (dans l a plupart des cas, en des points géographiques d i s t i n c t s ) . Au t o t a l , 
pour 70 jours, on a observé 157 phénomènes (en moyenne 2,2 phénomènes par jour). 
Les données sur le nombre d'observations (d1év5nements) par jour sont présentées 
dans l a tableau 6. i
- TABLEAU No 6 - 
R é p a r t i t i o n d e s phénom0nes sebon les jours en 1967 
Ainsi, s u r 157 évènements, 111 ( s o i t 71 %) .se rapportent 3 des cas oO 
il a été observé p l u s d'un évènement par jour, Pour les jours 00 l a date est in-diqu2e 
avec p r é c i s i o n , l e s c h i f f r e s correspondants s o n t : 82 evènements s u r 117 
(soit 70 %) . 
Pour une série de cas les évènements se rapportant 3 une même d a t e 
ont étB observés 3 peu près au même moment à des p o i n t s d i s t a n t s entre-eux de pas 
p l u s de quelques c e n t a i n e s de kilomètres. Ceci permet de supposer que nous avons 
a f f a i r e a des observations indépendantes d'un seul et même o b j e t ou phénomène. 
Dans ce cas, la p r i s e en compte des données d'après tous les rapports d'observa-t 
i o n s peut impliquer des défamations dans les r é p a r t i t i o n s s t a t i s t i q u e s obtenues 
a cause de la redondance. Dans la mesure où a part3.r des documents que nous poss6- 
dons, sans une analyse ccmplémentaire, il n ' e s t pas p o s s i b l e d'indiquer precisément 
combien d ' o b j e t s ont été observés pour chaque jour concret, nous présenterons dans 
cette étude a u s s i bien les r é p a r t i t i o n s s t a t i s t i q u e s selon tous les r a p p o r t s s a n s 
redondance que les r é p a r t i t i o n s "corrigées" en t e n a n t compte des redondances. Dans
cette correction on a supposé que toutes les observations, coincidant en date 
et proches dans l'espace se rapportaient 3 un même ob3et. C'est bien s û r une 
hypothèse majorante. Certaines de ces observations "coincidantesn peuvent se 
rapporter a des objets diff6rents. C'est pourquoi on peut affirmer que les ré-partitions 
réelles se situeront entre les courbes tracées sans tenir compte et 
en tenant compte de la redondance. Le procédé de prise en compte de la redon-dance 
est mentionné il part pour chaque répartition concrète. 
Ci-dessous, on presente les numéros des cas pour lesquels on tient 
compte de l'effet de la redondance : 
Ne DES CAS SE= LE CATALOGUE GENERAL PRELlMINAIRE 
- TABLEAU Nb 7 - 
No des cas pour lesquels on tient compte de l'effet 
de redondance
5.3. REPARTITION DES EVENEMENTS AU COVRS DE tA JWRNEE 
Dans l a plupart des cas (207 sur 256, soit 81 a) les temoins communi-quent 
l ' h e u r e d e l'observation du phénomène. En f i g u r e 10, s a n t présentés l e s his-togrammes 
de rgpartition du nombre de cas d'observations en fonction de l'heure 
l o c a l e l é g a l e et solaire msyenne. Par heure locale légale_nous comprenons l'heure 
adoptée officiellement dans un point donné ( l ' h e u r e selon l a q u e l l e fonctionnent 
les i n s t i t u t i o n s et v i t la population). E l l e correspond soit h l ' h e u r e zonale, soit 
en est d i s t i n c t e d'un nombre e n t i e r d'heures. Dans la plupart des cas, les obser-vateurs 
indiquent l'heure l o c a l e 18gale. Pour passer de celle-ci i3 l'heure s o l a i r e 
moyenne, sous avons u t i l i s é l a "liste des territoires sur lesquels le comptage du 
temps réel est d i f f é r e n t de c e l u i é t a b l i". 
La prise en compte de la redondance s'est faite pour les rapports in-diqués 
dans le tableau no 7. Ici, pour toutes les observations "cofncidantes" 
l'heure est prise en compte une seule f o i s . Cormne on le v o i t en f i g u r e 10, l a p r i-se 
en compte de l a redondance ne change pas le caractère de la r é p a r t i t i o n . 
Le maximum des observations a l i e u dans les heures de l a soirée : vers 
21 heures. En outre, on remarque un maximum secondaire faiblement marqué le matin, 
vers les 7 heures. 
En figure 11, on présente la comparaison des données soviétiques et 
étrangères, celles-ci ont été prélevées dans l'étude (Ref. 1). Les courbes sont 
normalisées selon le nombre de cas -les surfaces bornées p a r t o u t e s les courbes 
scnt identiques-. Corne on peut le voir, le caractere de la répaftition pour les 
d i f f é r e n t s pays est de façon gdnerale, identique. te maximum nettement marqué 
des heures du soir reste inchange. Pour les observations soviétiques, celui- ci 
est plus pointu. La p r i s e en compte de la redondance permet d'abaisser un peu le 
maximum, mais il reste cependant plus élevé que c e l u i Obtenu d'après les données 
de l ' é t r a n g e r . Apparemment, c'est une propriétb réelle de l ' é c h a n t i l l o n étudié. 
selon VALLEE e t POHER (Ref. 1) , l a courbe observée est une conséqu,o nce 
de l a superposition de deux e f f e t s : 
- la r é p a r t i t i o n -vraie du phénomene, . 
- l'occupation journaliere de l a population (le temps pendant lequel 
la population e c t i v e ne se trouve pas chez elle). 
Après réduction a cet effet, le maximum d e r é p a r t i t i o n se déplace sur l e s heures 
après minuit (envircn 3 heures aprk minuit, et l a quantité total2 des cas cnre-gi 
strés doit être augmentée de 14 Pois (Ré£ 1) . 
En f i g u r e 12, on a présenté l a repartition dans l a journée pour les 
d i f f é r e n t e s saisons de l'année. En hiver, le maximum se produit moins t a r d , ceci 
est apparennnent l i é à l ' o b s c u r i t é qui tombe plus tôt. Il est souhaitable d'étudier 
plus en d é t a i l le rapport de l'heure de la tde de la nuit. Notons qu'en hiver, 
une part importante des o b s e r v a t i o n s a l i e u dans l a péride de l a journée où l a 
population a c t i v e ne se trouve pas chez elle. Donc, l'hypothèse i n t e r p r é t a t i v e 
u t i l i s é e par VALLEE et POHER (Ref. 1) n ' e s t pas t o u t a f a i t sans ambiguité. 11 
semble qu'en p l u s d e l'occupation de l a population, il f a u t également t e n i r compte 
de l a durGe des heures c l a i r e s et des heures sombres de l a journée.
En f i g u r e no 13, on a présenté l a r é p a r t i t i o n du nombre de cas d'obser-vations 
en fcbnction du temps s i d é r a l au point d'observation. Pour la r é p a r t i t i o n 
obtenue selon tout l ' é c h a n t i l l o n (figure 13a) outre le maximum p r i n c i p a l ayant 
l i e u a 18-19 heures, on v o i t nettement apparaitre un maximum secondaire, avec . 
un décalage par rapport au premier de 6 heures et ayant lieu à 12-13 heures du 
temps s i d é r a l . Il semble que ces particulat.it6s de r é p a r t i t i o n s o n t s u r t o u t pro-pres 
a l'année 1967 qui présente le plus grand apport de l ' é c h a n t i l l o n considéré. 
Pour les a u t r e s années (sauf 1967) la r é p a r t i t i o n est p l u s homoghe (figure 13b) 
Il faut cependant t e n i r compte que la s t a t i s t i q u e pour ces années-ci est pauvre. 
En f i g u r e no 14, on présente la r é p a r t i t i o n du nombre de cas en fonc-tion 
de l'heure universelle. 
Pour les c a r a c t é r i s t i q u e s d e s types des objets, nous avons u t i l i s é les 
criteres suivants : n e t t e t é , transparence et forme. Dans le premier critGre, tous 
les objets peuvent être rangés dans t r o i s aspects : 
- o b j e t s semblables à des nuages, avec un bord hon net, flou, - o b j e t s a contours nets ("corps"), - o b j e t s d'aspect intermédiaire. (Cet aspect est utilis6 lorsqu'il 
est d i f f i c i l e de ranger l ' o b j e t observé dans l'un des deux aspects 
précédents, par exemple : lorsqu'une p a r t i e du contour est n e t t e et 
une p a r t i e est floue). 
En ce qui concerne la transparence, il y a également 3 aspects 
d'objets : 
- non transparents, - transparents , 
- semi-transparents, 
Les formes observ6es des objets anormaux sont tr6s d i v e r s i f i é e s . Ceci 
peut s'expliquer s o i t par la d i v e r s i t é dit phénomène lui-même, soit parce que nous 
avons ici a f f a i r e à des phdnomenes de nature différente. Peut- être que les deux 
facteurs agissent. De plus, il faut t e n i r compte qu'un mhe objet observé sous des 
angles difforents peut apparaitre et Stre classé diffdremment. Enfin il f a u t t e n i r 
compte des facteurs psychologiques : sn observant un phénomsne inhabituel auquel 
il n e s ' a t t e n d p a s et souvent complexe, le témoin le perçoit diffikenmient, et dans 
l a rédaction écrite, les rapports comportent des déformations supplémentaires car 
il est souvent tres d i f f i c i l e de transmettre précis4ment ses impressions. 
La c l a s s i f i c a t i o n des formes des o b j e t s est presentée dans le tableau 8. 
11 va de s o i que celle-ci est purement conventionnelle, les critères de formes 
adoptés ont é t é p r i s d'après les descriptions des tëmoins(telles q u ' i l s les ci-t 
e n t dans leurs rapports). De plus, les differences entre c e r t a i n s types de formes 
sont uniquemant conventionnelles. Par exemple, on ne peut pas toujours distinguer 
un disque p l a t rond d'un objet de forme sph6rique s i t u é à une grande distance ; 
ou bien un disque vu de cdté d'un objet ovale. Tout aussi conventionnelle est la 
différence entre un corps ovale et une sphere légèrement déformde (aplatie) a i n s i 
que celle entre un ovale allongé e t un "coiicombre" ou un "cigare".
8 
11 semble que l'on puisse distinguer les formes principales 
d'objet suivantes : 
- Objets en forme d'étoile, objets de faibles dimensions angulaires 
(au-dela des limites de résolution de l'oeil humain). En ce sens, 
une "étoile de volume visible" signifie manifestement un objet dont 
les dimensions angulaires se situent 3 la limite de la résolution. 
Paifois, des objets en forme d'étoile ont être vus au télescope 
ou à la lunette, dans ce cas ils peuvent avoir une forme tout 3 fait 
différente. 
- Corps sphériques (y compris sphères aplaties ou ovales pas très 
allong6es). Comme ils sont perçus par rapport 3 leur voPume, on peut 
penser que ce sont des objets relativement proches. 
- Objets en forme de disque. 
- Objets oblongs (ovales très étirés, "concombres", "cigares", "cylin-dres", 
"barres") . 
- Objets en forme de croissant. Par leur forme, dimensions angulaires 
e t brillance, ils rappellent la lune dans ses phas-s précsdant le 
ler quart. D'habitude, ils se déplacent assez rapidement dans le ciel. 
Dans une série de cas, ils ont été observés en mOme temps que la vraie 
lune. On distingue les croissants droits ("a deux cornes") e t ceux na 
une corne", une forme rappelant une virgule a l'envers. Souvent, ils 
sont accompagnés d'un ou de plusieurs objets en forme d'étoile. De fa-çon 
générale, c'est un type assez rare d'objets. Pourtant, en été 1967, 
ils ont été observés assez souvent au-dessus de la partie sud du terri-toire 
européen d'URSS. C'est pourquoi, dans l'échantillon considéré, 
ces objets représentent une part importante (cf. tableau no 8). 
- Objets de forme régulière "éxotique' (triangle, carré, anneau, etc...), 
- Objets de forme i rréguligre, 
- Objets de forme changeante, constaument, 
11 faut remarquer que dans cette classification, on ne prend en consi-dération 
que la forme principale de l'objet. On ne tient absolument pas compte 
de détails secondaires comme par exemple la présence d'une queue lumineuse ou bien 
d'autres particularités de structure. Ces caractéristiques scront examinées 3 part 
(dans le chapitre 8) .
6.1. ETAPES DE CONSl'ITUl'I6N DE FORMES ET TRANSITIONS ENTRE E U E S 
Dans l'analyse de la forme, il f a u t distinguer l e s t r o i s types 
suivants de phénomènes : 
a) On observe un ou plusieurs objets de forme constante, 
b) On observe un ou plusieurs objets de forme changeant constamment. 
C) On observe un ou plusieurs o b j e t s d e forme stable, puis a l i e u une 
modification de formes, par s u i t e de laquelle on observe un a u t r e 
o b j e t ou groupe d'objets également de forme s t a b l e , Ces modifications 
comprennent : . modification de l a forme de l ' o b j e t ( t r a n s i t i o n d'une forme à une 
a u t r e ) , . séparation de deux o b j e t s e n t r e eux, . jonction d'un o b j e t à un autre, . "extinction* d'un o b j e t lumineux, . d i s s i p a t i o n progressive d'un objet, . apparition d'un nouvel objet, . etc... 
D a n s tous les cas où il y a une t e l l e modification, nous parlons de 
p l u s i e u r s &tapes de c o n s t i t u t i o n de formes. A chaque phase, les o b j e t s 
ont une forme stable. On p e u t d i s t i n g u e r les phases du phénomène égale-ment 
a p a r t i r d ' a u t r e s i n d i c a t i o n s , p a r exemple d'aprss l a modification 
d e s c a r a c t é r i s t i q u e s du mouvement, Pour souligner q u ' i l s ' a g i t d'une mo-d 
i f i c a t i o n de la forme, nous ncwnons les étapes correspondantes "phases 
de constitution de forme". 
Dans la p l u p a r t d e s c a s (77,s a), l e s temoins ont observé.une seule 
phase de formation de la forme ; Dans 29 cas, (11 %), deux phases ont été ob-servées 
; Dans 20 cas, (8 %) , t r o i s phases ; Dans 9 cas, (3,s %) , plus de t r o i s 
phases. Au t o t a l , on a remarqué des modifications de phases de c o n s t i t u t i o n de 
forme dans 58 cas sur 256 (22,5 8). 149 modifications p a r t i c u l i è r e s y ont été I 
observées concernant les objets : 
- t r a n s i t i o n d'une forme 3 une autre......,.. 51 cas, soit 39 8 8 
- extinction d'un o b j e t ...................... 33 cas, s o i t 22 % 
- d i s s i p a t i o n d'un o b j e t . .................... 17 cas, soi t 11 % 
- apparition d'un nouvel objet ............... 29 cas, s o i t 20 % 
- séparation de deux objets l'un de l ' a u t r e . . 17 cas, soit 11 % 
- adjonction d'un o b j e t à un autre........... 1 cas, soit pres de 1 % 
- division d'un des objets ................,.. 1 cas, s o i t pres de 1 %
6.2.STATISTIQUE DES TYPES D'OBJETS 
La présence d e p l u s i e u r s phases z'e c o n s t i t u t i o n de formes donne une cer-t 
a i n e imprécision dans l a s t a t i s t i q u e car il se pose le problème de savoir com-bien 
do f o i s on d o i t prendre en compte un o b j e t ?'un même type observé dans di-verses 
phases. Nous avons canpté de tels o b j e t s une seule fois (*). 
La p r i s e en compte de la redondance (cf. 5 5.2) s'est f a i t e de l a façon 
suivante : 
- pour les observations "cofncidantes" (tableau no 7), les o b j e t s , dont 
toutes l e s c a r a c t é r i s t i q u e s du type adopté, sont i d e n t i q u e s , n ' o n t été 
p r i s en compte qu'une f o i s ; 
- l e s objets dont une s e u l e c a r a c t é r i s t i q u e ne correspond pas, o n t &té 
considérés differents et sont comptes chacun 3 part. 
Par exemple, si en un même moment, on a observé en diff4rents points un o b j e t 
en forme de c r o i s s a n t , il est pris en compte une s e u l e f o i s . S i au même moment 
3 d'autres points, on a observb un o b j e t sphèrique, il est considéré il part. 
Les questions concernant lc changement de la perspective l o r s de l'observation 
des differents points, n e s o n t pas p r i s e s en compte ici. Ceci necessite une analyse 
d é t a i l l é e complémentaire concernant chaque point concret. 
Tenant compte de ces remarques, la s t a t i s t i q u e a l'aspect suivant : dans 
256 cas, on a e n r e g i s t r é les objets a i n s i r é p a r t i s : 
TYPES D'OBJETS 
SELON LE CARACTERE DE : 
. aspect nuageux ................... 
. o b j e t à contour net ("corps") ..... 
. objet de type intem8diaire. ...... 
. type d i f f i c i l e B déterminer. ...... 
EtON LE CARACTERE DE LA TRANSPARENCE : 
. non transparent.. .,.....,..,....... 
. transparent ou semi-transparent, . . 
. type d i f f i c i l e à determiner.. ..... 
- TOTAL ............................ 
SANS REDONDANCE 
cas 
AVEC REDONDANCE 
cas 
(+) Par contre, m a i s ce n ' e s t pas d i t explicitement, diverses phases occasionnant 
des forizes de types différents, sont sans doute comptées séparément. C ' e s t 
ce qui permet d ' a t t e i n d r e le t o t a l de 457 (N.D.G.)
- TABLEAU No 8 - 
- Répartition des objets selon leur forme - 
. NOTA : Le détail des modalités ne couvre pas toujours tous les aspects de la 
modalité et la soime des formes dgtaillées d'une modalité est donc parfois 
hférieure au nombre de cas 'de la modalité (NE) ,
6.3. OBÇERVATION SIMULTANEE DE PLUSIEURS OBJETS 
- 
Dans la plupart des cas, on a observé un seul objet. Cependant, dans 
environ le tiers des cas, on a observé simultanément plusieurs objets. C'est Zi 
dire : 
I sans la redondance -- avec la redondance 
- deux objets .................... 62 cas 
- trois objets .............*..... 24 cas 
- quatre objets ..............-... 6 cas - plus de 4 objets ............... 2 cas 
TCITAL.................. 94 cas 
45 cas 
22 cas 
6 cas 
2 cas 
75 cas 
Dans une série de cas, il y a eu observation de plusieurs objets pas 
simultanément mais de façon successive (dans differentes phases du phénomène). 
Parmi les cas ail il a été observé plus d'un objet, dans la moitié des 
cas (47 sur 941, on a remarqué une association d'objets de forme variable avec 
des formes d'étoile. Très souvent, il s'associe 3 ceux-ci des objets en forme 
de croissant : 42 cas sur 47, ce qui fait 89 % de tous les cas où il y a asso-ciation 
avec des objets en forme d'étoile. Par rapport 3 l'ensemble des cas 
d'observation d'objets en forme de croissant, on a : 
sans la redondance - avec la redondance 
- nombre total d'objets ........ 109 cas 93 cas - nombre d'objets liés à des 
formes d'étoiles ............ 42 cas 31 cas 
(38 S) (33 %) . 
Ainsi, dans environ un tiers des cas, les objets en forme de croissant 
sont associés 3 ceux en forme d'&aile. 
7' DURE€ DES ÉVÈNEMNIS 
- -- -- - 
Nous appellerons durée de l'év5nement, l'intervalle de temps entre le 
début et la fin de l'observation. Dans la plupart des cas, la durée de lfév5ne-ment 
est inférieure 3 celle du phénomène. 
Dans 146 cas sur 256 (57 %Ir on indique conmient 3 commencé l'obssrva-tion. 
Dans 42 cas, le début de l'observation coincide avec le début du phénoms-ne 
(ou de l'apparition de l'objet). Dans 104 cas, le début du phdnomene précède 
celui de l'observation,
Dans 141 cas ( 55 %), on indique la f i n de l'observation. Dans 47 cas, 
elle s'est arrêtée au moment de l a f i n du phénoméne. Dans 14 cas, l'observation 
a pris fin avant l a f i n du phinomene (les gens ont p r i s une autre occupation et 
ont cessé d'observer). Dans 57 cas, l ' o b j e t s'est éloigné au point q u ' i l a cessé 
d'0tre v i s i b l e . Dans 23 cas, l ' o b j e t a é t é caché par un obstacle (ou a q u i t t é 
l'horizon) . 
La durée d'observation des phénoménes anormaux est indiqude dans 177 cas- 
Parmi ceux-ci, dans 13 cas, l a durée de l'évenement est indiquée de façon approxi-mative 
("quelques secondesu, "quelques minutesu, "quelques dizaines de minutes"). 
Dans 164 cas, on donne une valeur c h i f f r é e de l a durée, pour c e r t a i n s d'entre-eux 
elle n ' e s t communiquée que pour l'une des phases du phénomene. Dans 144 cas, la 
' 
durée concerne tout le phénomène. Nous l'appelons : durée totale de l'évènment. 
Dans 14 de ces cas, l'heure du début et de la f i n de l'observation correspond au 
début et 3 l a fin du phénomène. Dans ces cas là, l a durée totale de l'bvènement 
correspond à celle du phenornene lui-même. Dans les a u t r e s cas, on peut la consi-dérer 
comme l i m i t e i n f é r i e u r e de l a durée du phénomhe. 
La r é p a r t i t i o n du nombre de cas d'observation selon la duree (pour l a 
durée t o t a l e des év&nemenbs), est présentée en f i g u r e 15. Le maximum de l a répar-t 
i t i o n est obtenu pour l'intervalle 1/4 minutes. 
La canparalson avsc les données de leetranger (d'après l ' é t u d e - Ref. 1) 
est p.résentée en figure 16. On peut voir une similitude incontestable pour les 
differents pays, ce qui témoigne du caractére conmiun du phénom5ne observé. 
7.2. REPARTITION SELON LA DUREE POUR DES OBJFTS DETYPESDIFFEREmS 
La r é p a r t i t i o n selon l a durée des événements pour des o b j e t s de types 
d i f f é r e n t s , est présentée en f i g u r e 17. Le c a r a c t è r e de la r é p a r t i t i o n pour des 
o b j e t s d i f f é r e n t s est d i f f é r e n t . Les o b j e t s d e forme sphèrique et les disques se 
distinguenh par une r é p a r t i t i o n plus homogsne. Les o b j e t s en forme de c r o i s s a n t , 
outre le maximum p r i n c i p a l (obtenu pour 1/4 mn), se c a r a c t é r i s e n t par un maximum 
secondaire d'une durée de l'ordre de quelques secondes. Les o b j e t s de forme irré-guliere 
s'observent pendant de plus longues durées, parmi ceux-ci on remarque 
nettement une part d'évènements d'une durée de l ' o r d r e d'une heure. A ce point 
de vue, l a r é p a r t i t i o n des o b j e t s de forme "éxotiquea régulisre ( t r i a n g l e , c a r r é , 
etc...) est tout a f a i t caract6ristique. Bien sQr, les c a r a c t é r i s t i q u e s indiquées 
ne peuvent pas être considérées corne solidement é t a b l i e s : la s t a t i s t i q u e pour 
c e r t a i n s types d ' o b j e t s est trop pauvre. Cependant, on peut penser que l a prédo-minance 
d'bvhements de plus longue durée, venant de l'observation d ' o b j e t s de 
forme i r r é g u l i è r e , et surtout de forme "éxotique" régulière, est tout b f a i t réa-liste.
8, STRUCNRDEE S OBJETS ET CARACDET LWELR LUIINESCENCE 
Outre leur forme, les objets anormaux sont souvent caractbrisés par dif-férents 
détails internes ou externes (de la surface, de la structure), mais éqale-ment 
souvent par le caractère tout il f a i t complexe de leur luminescence. 
Ci-dessous, sont présent8esles caractéristiques des objets. 
8.1. DETAILS EXTERIEURS 
Au total, dans 256 cas étudi6s d'observations d'objets anormaux, 457 
objets diffdrents sont décrits (redondance non prise en campte). Pour 254 objets 
il n'y a dans les rapports aucune information sur les details extérieurs. On peut 
penser que dans ces cas, soit ils sont absents, soit ils sont exprimés de façon 
évidente. La présence ou l'absence de détails exterieurs est notifiée dans 129 
cas (pour 193 objets). De plus, dans 17 cas (poux 25 objets), les témoins remar-quent 
l'absence de tout détail extérieur. Pour les 168 autres objets dans les rap-ports, 
sont décrits certains détails exterieurs. Ces données sont présentées dans 
le tableau ne 9. Pour neuf objets sur les 168, on remarque 2 ditriils. Les objets 
correspondnnts sont pris en compte deux fois dans l e tableau. C'est pourquoi le 
nombre total des objets dans la deuxième colonne du tableau na 9 est égal il 177. 
Le pourcentage est pris à partir Gu nombre total d'objets : 168. 
p~ - - - 
DESCRIF'TION DES DETAILS NBRE D'OBJETS 
i Queue ................................ 
dont : - queue sombre, trafnée sombre.., 
- queue brillante, forme varia-ble...........................# 
i Etincelles............................ 
R Flux orientés de lumiere (rayons, arcs 
lumineux, colonne lumineuse, cene de 
lumière, etc..) ...................... 
R Flamme...................,............. 
R Luminescence au tour de 1'o bjet (auréole 
éclat,,etc ... ) ....................... 
+ Enveloppes de formes variables....... . 
b DU- NBRE TOTAL 
D'OEiJETS A DGTAIW 
EXTERIEURS 
- TABLEAU no 9 - 
- LIFTAILS EXTERIEURS -
8.2. DGTAILS INTERIEURS, STRUCTüRE DE SURFACE DES OBIETS 
- -- - - - 
Dans les rapports pour 71 cas d'observation (28 % des 256 cas), il y a 
une indication sur la présence ou l'absence de.la structure de s u r f a c e d e s o b j e t s 
De plus, dans 12 cas (pur 20 o b j e t s ) on remarque que l a surface des o b j e t s est 
homogène, La présence d'une s t r u c t u r e v i s i b l e ou d'une inhomogénéité de l a sur-face 
est notée dans 82 cas (18 % des 457 objets). 
Pour 355 o b j e t s , il n'y a pas d'indications sur l a s t r u c t u r e . Peut- être 
que dans ces cas, il n'y a v a i t pas de détails "int6rieurs" ( s t r u c t u r e hcmnog4ne) 
ou bien q u ' i l s dtaient faiblementcontrast8s etpeu discernables 3 l'oeil nu. De 
plus, il f a u t considérer que l ' a t t e n t i o n des observateurs ne se porte pas tou-jours 
s u r ces d é t a i l s . 
Les données sur l a s t r u c t u r e d e surface et sur l e s d&tails " i n t é r i e u r s" 
des o b j e t s sontportées daris le tableau no 10. Pour 3 objets, on note deux carac-t 
é r i s t i q u e s d'inhomogénéIt8, ces o b j e t s sont pris en compte deux fois dans le ta-bleau. 
2 1nhbmogénéit6 stationnaire.......... 
dont : - - raie sanbre..,.,........,,..,...... ...... r a i e c l a i r e . . . - feux, tache lumineuse...... - hachures....... ............ - bord brillant...,...,...... - a u t r e s inhomogénéités. ..... 
i InhomogénBité non stationnaire....,. 
dont : - écoulement, courant........ - tourbillons................ - s t r u c t u r e de flamme........ - flambeaux..;............... - etincelles. ................ 
i Présence de d é t a i l s protubérants rap-pelant 
des d é t a i l s de *structurew.... 
TOTAL............,......,.... I 
Nombre 
-d'objets 
% des 82 o b j e t s d e 
surf. inhomogène 
- TABLEAU No f O - 
Détails "int4rieursU, s t r u c t u r e s de surface des o b j e t s
On possède des indications sur le caractère de la brillance dans 240 cas 
d'observations (94 % des 256 cas). Dans 16 cas (ou 36 objets) il n'y a aucune 
indication sur la brillance ou bien ses caractéristiques ne sont pas claires. La 
brillance de 421 objets est caractérisée d'une maniere ou d'une autre par les ob-servateurs. 
Les donnees sur le caractère qualitàtif de la brillance sont présen-tées 
dans le tableau ne 11. 
Caractère de la brillance 
i Corps visible sur un fond de ciel clai r dans l a lumière réfléchie. .... 
Corps ~cmbre...........,..~......... 
* Corps brillant sur le fond de ciel 
s~mbre.........~...~~...~........... 
TOTAL.................. 
1 % du nbre total des 
Nbre d'objets 421 objets avec in-lance 
- TABLEAU ne 11 - 
Caractère de la brillance 
La nature de la brillance sur fond de ciel sombre est difficile a éta-blir, 
pour cela il faut une analyse spéciale. ûn peut penser que dans la plupart 
des cas, nous avons affaire a la brillance des objets eux-mêmes. Pour 4 objets, 
selon l'avis des observateurs, la brillance est liee a la réflexion de la lumiè-re 
du soleil. 
L'intensité de la brillance est estimée par les observateurs (surtout 
qualitativement] pour 183 objets. Ces données sont prtées dans le tableau no 12. 
Pour 249 objets, les observateurs présentent des données sur le caracte-re 
de variation de 1 'intensité. Parmi ceux-ci, pur 157 objets, l'intensité de la 
clarté est restée constante pendant toute l'observation. pour 56 objets on a ob-servé 
une diminution de l'intensité, pour 8 objets une augmentation, pour 18 ob-jets 
on a remarqué des variations brutales de llintensit& du type de l'éclair ou 
de l'explosion.
l CaractérLst4ques qiialitatives 
de l ' é c l a t : I 
.................... I - Aveuglant.. 
- Intense........................ I - Moyen..... ..................... 
- Faible............... .......... 
- Comme c e l u i d e l a Lune. ........ 
- Comme celui du Soleil.,........ 
- Comme celui de l a voie lactée.. 
1 - Ccone c e l u i d'un s a t e l l i t e . . ... l - La valeur de l'intensité est 
préseatéc en magnitude stel-laire.......,.... 
.............. 
I TOTAL............. I 
- -- 
Nbre d ' o b j e t s 
% du nbre total de 183 
o b j e t s où l'interislt6 de 
1 ' é c l a t e s t irid iquée 
- TABLEAU No 12 - 
Intensi te! d ' é c l a t 
8.3.1. Couleur des objets 
Pour 184 cas d'observations (pour 295 o b j e t s ) , on possëda des donnees 
sur la couleur. Pour 162 o b j e t s , ces données soiit marquantes. La game des cou-leurs, 
conforin&nent aux indications des témoins, est extrêmement large. Ces 
doiinées sont présent6es dans le tableau no 13. Remarquqns que pour 53 o b j e t , il 
a été remarqué une couleur complexe mélangée (par exemple : jaurie/vert). 12 ob-jets 
avaient une surface de couleurs variées. Dans tous les cas, on a tenu comp-te 
de cliaque couleur a part. es o b j e t s corresponùaiits sont pris en compte dans 
le tableau no 13, plus d'une f o i s . 
8.3.2. Variation de la coiileur 
Dans 23 cas, on a observé une dynamique de la couleur de b r i l l a n c e (modi-fications 
aussi bien daris le sens d'ui~e diminrition de la longueur d'onde que d'une 
augmentation de celle-ci : pulsations, clia toicineiits, variation de la couleur d'un 
secteur de la surface vers un a u t r e ) . Au total, on a observe des variations de l a 
couleur d a n s 28 o b j e t s . Dans 61 c a s sur 162 o b j e t s . on a ~ot8l ' a b s e n c e de varia-t 
i o n de l a couleur de brillance. Dans les autres cas, il n'y a aucune indication 
sur la ùynamiqiic de l a couleur de brillance.
- roiy*:, rose.. ............... 
- o+iiti<.lct "Z..ii"..... .......... 
- J~IIIIP," JcJc~c".. ............. 
- vrrt............... ......... 
- hlcu ciei ................... 
- b3.c~ fourfi.. ................ 
- vL0let.. .................... 
- ~1...r. ..................... 
- grls ........................ 
- blanc. ...................... 
- per1.e ....................... 
- arqent.. .................... 
- avec une nuance mbi:aLliqtie. . 
Nbre .feohjets 
- -T-ABm u na 13 - 
Couleurs des abjate 
L* sstjrna t-lon cles cl lmenn f ons atigtihirea pur des observateurs non prépa- I 
r's offre nppnrnnunm t clc qranrlcs dl. Ef iott tes. bans Ica rapports an ttmve souvent 
de3 dc:s<:rjptJ.ons du type : "l'objet avaJt l n di.menwioii d'une ocangeWr 'd'une pm- l 
mc", "d'unc! pnst6quaW, "d'uiic! tri-illc de tcnnfsa, etc... sans indication srir la dirr-tancc 
d'où n Gt.6 obsr?tvA f'objet: crmparé. Il. n ' e s t pas pesfhlc d'ittiliser rstJ.on-i~ 
crllemciti dr! tel les c~tlmalions. 
mur 244 objets (sur 457) il y s dans les rapports une tentatlve de don-ner 
uiic c.stlmatlon qtinl ltativc ou qwntltative des tli.manaCons angulattes. - Parmi 
cwx-ci : 34 ob)et?; sont ~stlrnos comma des btmiles (mcsttte angulaire O) : 
7 objets sont caractrkls6.s par r3c, "Eafhtcs" rnemrns angc~lalrss t 31 objets p.rr 
dc "gra~~iesm"v wres aiiy~lajr~P.~or.~ r les ailtrc?~1 12 ohjets, on donne itoe estima-tlnn 
qunntltat-Lvc. II fatit avotr t?n vtte qri'il e'nqit deestlmatJons visuslleo fnJ-ter; 
par tlcs r~Liiierva~etir.psm , prrFpar6s. SL, srnivent. For lee st lmatt an cks nwsatc.s 
ai~uialrra, or1 iitJ.1. tsc comnc- comparaisan l a tune ou le ÇoJ.allr cas tmnparalsrms ac 1
f o n t dans Ia pl.iiyart des cas de m4motre (en absence da la Iuno OU du Solal1 3 
observ~re n mGmc temps qua l'objet dbcrit). C'e.st porirqiioj. le9 estCrnations p r é - 
sent.6eç na donnent qu'une estima thxi t o u t 3 fa Lt grossi+ra des mr?siires angvlai-res 
r6elles des o h j c t s . 
ks r6sul t n t s dcrs as t.imat totis s o n t présentbs dans le tnidcaci nn I I . 
Pori? 10 objets sc~r 206 (1 12 + 94) on présent^ dans les r a p p o r t s dcrtx valeurs 
dl£ ferentas de mesiires rrngalaircç (clnris les cas d'une v a r i a t i o n d e la merirure 
nngulaiio ou de 1'obonrval.iun d'un o b j e t asymAtrLqtie) . Ies ohjets mrrespn-d 
a n t s s o n t pris an compte deux Eois dans le tabl~nu. 
Mesare anqdlaire (approx.imatif) 
- O ( o b j e t cormne une é t o i l e ) . . .................... 
- 15' et moins........... .......,................. 
3O* ..........................................-.. 
45*................................. .........-.. 
I'.. ........................................... 
2' et plris .................................... 
TOTAt,....................... ..a..... 21 4 
Mesures angrilaires des objets 
9.2. MODIFICATIOSJ DES HESIJRRS ArKXlLhlRES 
Nhre d'objets 
9 4 
4 1 
6 1 
2 
I l 
5 
Pour l a p l u p a r t des objets, on ne d i t rien s u r les m o d i f i c a t i o n s des mm-s 
u r e s angulair~sd a n s les rapports. Pour 150 objets, on tmte que les masiircs an-g 
u l a i r e s s o n t rest6es constantes. ttne augmmtatian des mestires ;rngul s ires est no-tée 
polir 36 objets, une dimfnutivn p u r 22 objets. 9 ohjets presentaJent ai1 dS1nit: 
d e s mesures aiigulaire~c onstankes, puts se s o n t m i s e b se morljfiar. 
La modification des mesures aiigulaires v i s i b l e s des cibjats est dite B une 
m o d i f i c a t i o n d e la d i s t a n c e 3 l'objet lors de son muv.ement, ou bien par s u i t e da 
l n modification des dlmsnsionn lin6airns (par rxcmple : blargisnement d'un objet 
ressemblant a un nuage). Dans l ' a n a l y s e des r a p p o r t s qiie l'on pssCde, il est d i f-ficile 
de fairo la cldlimlt.atJ.on Fintrs ces deux cas d'autant, p l u s q u ' i l est pssi-ble 
que ces deux c a s se superposent. Dans Les donnees presantées, auciinil rfdlimita-t 
i o n n'a Oté faite.
Les donilées prt5seritées dans les rapports s u r le nmuvement des objets 
comprennent des caracteristiqiics q u a l i t a t i v e s de la v i t e s s e ct de sa v a r i a t i o n , 
a i n s i que des ùonnbes s u r le c a r a c t è r e d e la t r a j c c t o l r e et sur l a ùircct.ion de 
vol. 
10.1. VITESSE ET ACCELERATION 
Des donndes sur le c a r a c t è r e q u a l i t a t i f de l a v i t e s s e sont indlqu8es 
daas 80 cas d'observation p u r 176 objets. Dans 69 cas. pour 3 o b j e t s , e l f e 
presente une caractérlstiqi~ed e r é g u l a r i t é . Dans 36 cas pour 65 o b j e t s , les te-moins 
remarquent une i r r é g u l a r i t é de muuvemcnt, comprenant : 
- v i t e s s e uiodlfide I Pois........... 29 cas.....,.. pour 53 o b j e t s - v i t e s s e nmdifiée 2 fois........... 2 cas........ pour 2 o b j e t s - v i t e s s e nidifiée 3 fois....,...... 2 cas........ pour 2 o b j e t s - vftesse modifiée p l u s i e u r s f o i s. .. 1 cas........ pour 4 o b j e t s - rnouvcm~ntp ar à-coi~ps. .........,.. 2 cas. . ....... pour 4 objets 
De il a ét6 remarqué un mouvement avec a c c é l é r a t i o n dans 21 cas 
( p u r 36 o b j e t s ) , un moiivement avec raleritissement dans 9 cas (pour 18 o b j e t s ) 
e t une modification do signe de la v i t e s s e (changeajent d'accélérat~ons et de 
ralentissemcnts) dans 6 cas pour 11 o b j e t s . 
Dans 18 cas (pour 21 o b j e t s ) il a été remarqué une modification b r u t a l e 
de l a vltesse (accél6raÉioii élevée), dans 15 cas (41 o b j e t s ) une modification 
regirllèrc de la v i t e s s e , dans 3 cas (3 o b j e t s ) l a c a r a c t é r i s t i q u e . d ' a c c é l é r a t i o n 
n ' e s t pas donnée. 
CF-dessocis. soitt. donriées les Lndications s u r les v i t e s s e s a n g u l a i r e s des 
o b j e t s . Wns 152 cas d'observation p u r 242 o b j e t s . L1 y a t e n t a t i v e de caracté-riscr 
la valeur dc la vitesse anquiriire. Dans 1i1 majorit4 des cas, on donne des 
caractérist Lques qua1 l tatives de la v i t e s s e "élevée* (47 cas), " f a i b l e" (33 cas), 
"moyennem (2 cas) , "semi~lalle 3 un avion" (41 cas) , "semblable à un satelli te* 
(15 c a s ) . Dans 14 c a s , on évalue la v i t e s s e procJie de zéro. Pour 14 cas, on donne 
des valeurs c h i f f r é e s de l a v i t e s s e angrilaire. Ces données s o n t pr6sentées dans 
l e tableau no 15. 
10.2. TRAJECTOIRE DES ORlETS 
Pour 51 o b j e t s star 457, l e c a r a c t è r e du mouvement des objets n ' e s t pas 
indiqcicZ on n'est pas c l a i r . Pour 406 objets, on donna dans les r a p p o r t s d e s in-d 
i c a t i o n s s u r le mouvement. Parmi ceux-c i , on note 8 objets tournanb.Les données 
sur les t r a j e c t o i r e s des 406 o b j e t s sont prt5sent6es dans le tableau no 16. Parmi 
c e l l e s- c i , pour 24 ohjcts. on a observé deux t r a j e c t o i r e s d i f f é r e n t e s , pour 11 
o b j e t s : 3 t r a j e c t o i r e s , pour 2 o b j e t s : 4 t r a j e c t o i r e s et pour 1 objrk : 6 tra-jectoires. 
ces o b j e t s sont rrspectiveinent p r i s en cnapte 2, 3, 4 et 6 f o i s dans 
le tableau no 16. I L faut en t e n i r cotiipte lors de la d6tcrminùtJ.on du naabre to-t 
a l d ' o b j e t s de l a deuxième colonne.
-TABLEAU ne --.- 15- V i t e s s e aricjtitaf re des objets 
1 degdmin ..........................'...... 
2 degrés/min ............................... 
3 degrGdmin ............................... 
40 dcgrGs/rnin. .............................- 
1 degré/sec ................................ 
1,s degré/sec .............................. 
2 degrés/s ec............................... 
4 degrés/sec.: ............................. 
5 degrés/sec ............................... 
9 degt&s/s W..................-............ 
20 dqrés/aec ............................... 
1 
- - 
NOMBRE DE cns 
Type de t r a j e c t o i r e 
Caractère du mouvement I N b t e d'objets 
- T r a j e c t o i r e rbgtillSre, le carac-tère 
du mouvement ne change pas... I - Modification de l a d i r e c t i o n di1 
vol 1 ou p l u s i e u r s fois........... I - Manoeuvres des o b j e t s (rkiproques 
ou par rapport B dos avions) ...... I - L'objet est innroblle (suspendu) . . . I 45 
- On remarque une "mise en suspmsion" 
ou un arr&t(sortie) de celle-ci... I 
/ t- des 406 o b j e t s cm 
prenant des indica-tidm 
de tra j~cîmire! 
- T r a j e c t o i r e s inhabikuelles (balan-cement, 
spira.Le, s irmsoïde, con tour 
d'obstacles, vol en cercle)....... 
11 
- TXLFAU Ne 16 - Tra jcctoires du mouvement des objets
Eiisiiita, coiiunc? on peut le v o i r dans le tableau ne 16, dans la p l u p a r t 
des c a s (2U4 sur 406), 1.1 a Bté observé un mouvement selon une t r a j e c t o i r e ré-g 
u l i è r e . Cependant, pour 122 objets (30 % du nombre total d'ot~jets comprenant 
des indicotioris sur la t r a j e c t o i r e ) , des p a r t i c u l a r i t é s fondamcntales ont étf 
remarqudes : niod FE i c a t ion I)rital e de la course, m i se en suspension, manociivre 
des oh jets, r o t a t i o n , trajectoires inhal)J.tuelles. 
IO. 3. DIRECl'lON DU VOL 
Dans les observatioris à l'oeil nu, il n ' e s t possfble de déterminer 
l a JLrcction réelle du mouvement d'uri objet élolynd que 3orsqr1'il passa le 
zénith. Daris l e s a u t r e s casr rious obtenons la d i r e c t i o n v i s i b l e du mouvement 
dans la projection sur l a sphère céleste. Sans information complementaire, la 
rédiiction d La d i r e c t i o n v r a i e est a s s e z imprécise, cependant les e r r e u r s n e 
depssciit pas .Oe. C'est pourquoi ces iloiinécs ne peuvent être u t i l i s é e s que . 
pour foire iirie de termina tiori s tatis tiqtlc g r o s s i 6re des directions prfdomlnantes 
du niouveniciit. En cc qui concerne les erreurs dans l ' e s t i m a t i o n de la d i r e c t i o n 
par 1 'oLscrva teur Irii -niéme, elles o n t un c a r a c t è r e al8at.o ire et donc, o n t peu 
d ' irif luciica s u r les directioiis prédominantes didui tes d'un grand ensemble de 
doi~riée.s 
kmr sirnplif icr l a r e p r é s e n t a t i o n , iious n'avons considéré que les ob Jcls 
s'bloigtiant et ii'avons tenu minptc que de l a v i t e s s e d'éloignement, et non de la 
d i r e c t i o n d'où est apparu l'objet. Pour les objets dont la d i r e c t i o n du mouvement 
a v a r i é peiidant L'observation, nous n'avons considéré que la d i r e c t i o n de l ' é l o i-gnement 
firial dc l'objet. CcLts procédure permet d ' o b t e n i r une r é p a r t i t i o n gros-sière 
des o b j e t s s e l o n lcs d i r e c t i o n s du mouvement. 
Dariç 99 cas s u r 256, la d i r e c t i o n de l'éloignement n ' e s t pas indiquée. 
Daiis 157 cas, on donne la directioii de l'éloignement pour 220 objets. ta r e p a r-ti 
tion scloii l o s d i r e c t i o n s es t 11étermitide par deux procédés dlfféren ts. Dans 
le premier s o n t c h o i s i s tous les cas où tous les objets observés simultanément 
se s o n t é l o i g n é s dans une même directjon, et on établit l a r é p a r t i t i o n du nombre 
d e C-AS en f o n c t i o n de l a directfoii d e 1'6loignement. Dans l e s e cond, on a taiiii 
compte de tous les o b j e t s s ' é l o i g n a n t ( a u s s i b i e n ceux se d i r i g e a n t v e r s une me-me 
d i r e c t i o n que ceux se d i r i g e a n t v e r s des directions différentes), et on en a 
dediil t la répartitjon du nonibre d10R.7ETS e n f o n c t i o n de la d i r e c t i o n . Les r é s u l-t 
a t s s o n t prt5sentés dans le tableau no 17 et la f i g u r e ne 10. 
Cornoie on p e u t le v o i r , l a r é p a r t i t i o n moyenne pour t o u t e s les anndes, à 
l ' e x c e p t i o n de 1967, est asscz symétriqric. C e r t a i n s é c a r t s s o n t statlstlqucment 
sans s i g n i f i c a t i o n et ont salis doute un caractere a l é a t o i r e . Cependant, la répar-t 
i t i o n pour 1' anii8e 1367 est maiiif estemen t asymb t r i q u e : les mouvements daris la 
d i r e c t i o n de l'Est prédominent. Ceci se v o i t de façon é v i d e n t e s u r la f i g u r e nelB. 
I;i répart;itioii s e l o n le nombre de cas et selon le nombre d ' o b j e t s est, de façon
l Direction d'éloignement 
des o b j e t s 
Sud...................... 
Sud-est.................. 
Est....................... 
Nord-est................. 
Nord..................... 
Nord-ouest............... 
Ouest.................... 
Sud-ouest................ 
Nbre de cas 
Total 1967 
8 3 
14 12 
6 4 59 
33 29 
15 9 
5 3 
5 2 
5 1 
149 1 i8 
Sauf 1967 Total 
N b r e d ' o b j e t s 
Sauf 1967 
Répartition selon les d i r e c t i o n s 
Les r é p a r t i t i o n s pour des types p a r t i c u l i e r s d ' o b j e t s s o n t présentées 
en fiaurc no 19. Elles sont classées d'après le nombre d'objets (le nombre t o t a l 
dbbjets d'un type donné, totalisé pour toutes les d i r e c t i o n s est p r i s égal à l ' u-n 
i t é ) . CRI ne caprend pas dans l a catégorie "objets d'autres types" les o b j e t s 
en forme d ' é t o i l e , associ4s a des formes de croissant, ou des sphères ou des dis-ques. 
Comme on peut le voir, 1' asyrnetrie est déterminée essentiellement par les 
o b j e t s en forme de c r o i s s a n t mais également par des spheres et des disques. Cepen-dant, 
les objets en forme de c r o i s s a n t o n t une contribution e s s e n t i e l l e dans l a 
s t a t i s t i q u e genérale c a r l e u r nombre est plus important.
11, ESTIMTSCW DE VALENS LINÉAIRES (DISTPNCE, ALTITUDE, DIMEtjSICCJ, VITESSE) 
Lors des observations depuis la surface de la Terre d'objets anomaux 
situés à une grande distance, lorsque la vision binoculaire ne permet plus de 
percevoir le volume de l'objet e t d'en estimer la distance, e t donc son a l t i t u-de 
au-dessus de la surface de la Terre, ses djmensions et sa vitesse, des ohser-vations 
à l ' o e i l nu permettent de déterminer au moins des valeurs angulaires 
telles que l'altitude angulaire de l'objet au-dessus del'horizon, ses mesures 
angulaires et sa vitesse angulaire. 
Dans certains cas extrêmement rares, on a réussi b donner une estimation 
des valeurs linéaires. C'est devenu possible lors d'observations proches (dans les 
limites de la vision bionoculaire) ainsi que dans les cas où les objets observés 
peuvent être comparés à des objets connus ou 3 des phénomènes situés a des distan-ces 
connues (par exemple : on observe un objet sur le fond des montagnes, au-dessous 
des nuages, etc. . .) . Des données sur l a d'istance peuvent également ê t r e 
obtenues en analysant des cas d'observation simultanée d'objets en différents 
points. Dans ces cas, on peut faire une estimation des valeurs lineaires ( a l t i-tude, 
dimension, vitesse de l'objet) si on connait les valeurs angulaires corres-pondantes 
.' 
11.1. DISTANCE 
Dans l'échantillon considéré, la distance par rapport aux objets est 
estimée dans 20 cas, parmi ceux-ci dans la majorité des cas, les estimations fai-tes 
sont tout à f a i t arbitraires. 
pes valeurs chiffrées de la distance, selon ces estimations, sont les 
suivantes : 
- 100 m..................... 3 cas - de l00m à 1 km ........... 2 cas - de 1 km a 10 km...........ll cas - de 10 km a 100 km ........ 3 cas 
- 230 km ................... 1 cas 
Cette dernière valeur (230 km) a ét€ obtenue par Z.S. KADIKOV a partir de l'ana-lyse 
de l'observation sirnultanGe en deux points avec recalage de la position ob-servée 
de l'objet par rapport aux étoiles (OK-0075). 
11.2. DIMENSIONS LINEAIRES DES OBJETS 
Lesdmensions linéaires sont estimées dans 10 cas, elles sont également 
en grande part touh a f a i t arbitraires. L'estimation la plus petite est 4 mètres, 
la plus grande 600 mètres (Z.S. KADIKOV). La répartition pour les cas intermédiai-res 
est la suivante : 
- de 10 m à 100 m ........... 4 cas - - de 100 m à 300 m........... 4 cas 
Dans une série de cas, les ténioins donnent une estimation tout d f a i t dénuée de 
fondements des dimensions Uneaires pour un objet éloigné, où il n'est pas possi-ble 
de déterminer des dimensions réelles. Ces types d'estimation ne sont pas pri-ses 
en ccmpte dans la statistique.
11.3. ALTITUDE AU-DESSUS DE LA SLTRFACE DE LA TERRE 
Elle est estimée dans 27 cas, y compris certaines estimations faites a 
bord d'un avion. Plus petite estimation : 35 m, plus grande : 100 km (Z.S. KADIKC 
La répartition pour les cas intermédiaires est la suivante : 
- de 100 m a 1 km ................. 7 cas - de 1 km à 10 km ................. - ............... 14 cas de 10 km a 100 km 3 cas 
Les données sont plus fiables sur le caractère de la variation de l'alti 
tude. Elles sont indiquées pour 68 cas d'observation, dont : 
- dans 30 cas, 
l'altitude de l'objet n'a pas changé 
- dans 12 cas, 
on a observé une diminution progressive de l'altitude de l'objet 
- dans 10 cas, 
l'altitude a progressivement augmenté 
- dans 6 cas, 
on a observé une ascension verticale de l'objet 
- dans 9 cas, 
an a observé une descente verticale 
- dans 1 cas, 
on a observé une oscillation de l'altitude. 
11.4. VITESSE LINEAIRE 
Elle est estimée dans 10 cas. L'estimation minimale est de 5 m/sec. 
L'estimation maximale est de 5 km/sec. 
12. EFFETS & P&WNACECWASGN ANTS 
Dans une série de cas, des phénomènes atmosphériques anormaux ont une 
influence déterminée sur l'environnement. 
Dans la plupart des cas, ils se passont apparemment sans bruit ; les 
témoins ne remarquent aucun effet sonore, mais dans un nombre important de cas, 
ils insistent particulièrement sur l'absence de son. Les rares cas of3 le phéno-mène 
s'accompagne de son, demandent une analyse spéciale. Ceci peut être lié aux 
observations d'objets non anormaux spécifiques (par exemple : les bolides), soit 
étre dds au fait que les phénomènes se déroulent prgs de I'observateur (dans ce 
cas, la prgsence de son peut servir d'indication indirecte pour l'estimation de 
la distance.
On a noté des cas d'influence s u r des moyens techniques et s u r le 
système nerveux de l'homme. Ces cas s o n t extrêmement rares. Cependant, ils o n t 
une s i g n i f i c a t i o n tres importante. 11 f a u t ici contrdler tres soigneusement et 
stocker des données complémentaires. 
Le b i l a n des e f f e t s accompagnants observés est présenté dans le tableau 
no 18. On a indiqué e n t r e parenthèses le numéro des cas selon le Catalogue ané-r 
a l préliminaire. 
E f f e t s accompagnants 
-SON : 
. Absence de son remarquée ............... 
. Phénomène accompagné de son............ 
dont : b r u i t sourd .................. 1 
grondement ................... 1 
bruissement. ................. 3 
,sifflement................... 2 
grésillement ................. 2 
MODIFICATIONS DES CONDITIONS DU MILIEU : 
. Modification des conditions du 
passage du son....................,.... 
Nbre de c a s d'observation 
. Postluminescence du ciel ............... I 
. Rafales de vent dues au mouvement 
de l ' o b j e t . ............................ 
. Disparition des nuages p r è s d e l ' o b j e t . 
INFLUENCE SUR MACHINES ET EQUIPEMENTS : 
- Perturbation de l ' é c l a i r a g e ............ 
. Perturbation du fonctionnement de 
< moteurs à explosion .................,.. 
. Influence s u r le fonctionnement 
d'équipements r a d i o . . . . . . .............. 
. Panne d'une p a r t i e é l e c t r i q u e d'un 
équipement ............................. 
. A r r ê t des moteurs d'un avion........... 
DETERIORATION MECANIQUE D'UN EQUIPEMENT .. I 
INFWENCE SUR LE SYSTEME NERVEUX DE L'HOMME 
. P e r t e p r o v i s o i r e de l a vue............. 
. Etouffement (oppression) du psychisme.. 
. P e r t e de connaissance I 1 (OK-0219) 
- TABLEAU no 10 - 
E f f e t s et phénomènes accompagnants
Dans l e 5 5.2, on f a i t remarquer Pa présence d'observations indépen-dantes, 
faites 3 la même date, à peu près au mëme moment en des points diffé-rents. 
Dans les tableaux no 19, 20 et 21, on donne comme exemple une courte 
description des observations d'objets anormaux pour trois dates de 1967. Les 
objets ont été observés sur un territoire assez important. La répartition des 
points d'observation est présentée dans les figures no 20, 21 e t 22. 
Les observations indépendantes faites en différents points sont des 
témoignages supplémentaires de la réalité du phénomène observé. 
Par principe, on peut admettre les possibilités suivantes : 
a - observations simultanrSes d'un même objet en des points différents, 
b - observations successives d'un mëme objet, 
c - observations de différents objets. 
Pour choisir entre ces possibilités, il faut faire une analyse détaillee. Il 
semble que certains des cas décrits correspondent 3 l'observation d'un seul 
objet. S i ce sont des observations simu1tanées;et non successCve~l~' a l t i tude 
doit être de l'ordre de centaines de kilomètres, e t les dimensions linéaires 
de l'ordre du kilometre. 
En conclusion, examinons les t r a i t s essentiels du phénomGne observé 
ainsi que les conclusions déduites de l'analyse statistique des documents d'ob-servation, 
~--- ~ -- - - - 
On a pris comme base d'analyse les rapports écrits de témoins de phéno-mènes 
anormaux observés par eux. Aucune verification des rapports d'auteur n'a 
été faite. 
Il faut noter la part relativement peu élevée d'observations isolées : 
dans les deux tiers des cas, plus d'un témoin a participé aux observations. De 
plus, il y a un pourcentage tout 3 f a i t important d'observations de masse. Pour 
un nombre important de cas, il y a eu des observations indépendantes, faites 
simultanément en des points différents. 
Dans la majorité des cas, les observateurs jouissent d'une qualifica-tion 
assez élevée, ce qui élève aussi la fiabilité du document de base.
- 
JO de OK 
0 2 2 4 
0 2 2 9 
0 0 1 2 
HEURE TU 
- --- - - - -- 
POINT D ' OBSERVATION 
- - 
0015 
- - 
FORME 
UKRAINE, ville da POUTIVL 
UKRAINE, région de DONETSK, 
v i l l e de IACINOVATAIA 
RUSSIE, Région de STAVROPOL, 
KRASNOGORSKAIA 
UKRAINE, région de DONETS, 
village : NOVO-AMROSEVSKI 18.15 
croissant e t étoile 
- . -- 
raie avec angle 
croissant 
croissant assym4trique 
corps sombre, étoile 
1 v i l l e : JDANOV 1 18.30 1 croissant symetrique 
0013 
0 2 2 2 
0 2 2 6 
0014 
0 2 2 1 
&ORGIE, v i l l e de AGOUDZERI 
pr8s de SO~OUMI 
17.45 
18.00 
18.00 
I ... 
disque vue de la tranche 
RUSSIE, région de STAVROPOL 
v i l l e : NEVINOMISK 
UKRAINE, région de VOROCHILOVGRAD 
v i l l e : KRASNY LOUTCH 
RUSSIE, région de KRASNODAR 
village : LAZOPSVÇKAIA 
UKRAINE, région de VOROCHIIXlVGRAD 
Ville : MALODOGVARDEISK 
UKRAINE, region de DONETS 
TRAJECTOIRE DIRECTION 
non indiquée -- 
18.15 
18.15 
1 8 . 2 0 
18.30 
réguligre O - E 
croissant 
croissant se transfor-mant 
en étoile 
croissant demi-disque 
croissant et 2 dtoiles 
reguliere O - E 
réguli8re avec 
virage sur un 
angle faible 
non indiquee SO-P 
regulière I O - E 
- TABLEAU no 19 - 
- OBSERVATImS DE PIENOMENES ANORMAUX DU 17.07.67 -
Les c a r a c t é r i s t i q u e s de temps, r é p a r t i t i o n s des évènements dans l a 
journée et selon l e u r durée, correspondent bien aux données de l ' é t r a n g e r . 
Cecf témoigne de ce que noas avons a f f a i r e 3 une classe déterminée de phénomè-nes, 
présentant des propri4t4s s t a t i s t i q u e s s t a b l e s déterminées. A ce point de 
vue, il est important que, conformément a VALLEE et POHER (~éf. 1). la r é p a r t i-t 
i o n d e s évènements en durée pour des phbnomènes anomaux (non i d e n t i f i é s ) est 
fondamentalement d i f f é r e n t e d e c e l l e des ph4nomènee et o b j e t s connus ( i d e n t i-fiés). 
Tout ceci permet d ' a r r i v e r à l a conclusion suivante : dans les rapports 
sont décrites les observations de phénomenes réels. S ' i l y a des hallucinations 
ou des rapports erronés, leur pourcentage n ' e s t pas important car ils i n f l u e n t 
peu sur les propriétés s t a t i s t i q u e s de l ' é c h a n t i l l o n choisi. 
14.2. CARACTERIÇTIQUEÇ D'OBSERVATION DU PHENOMENE 
1) La r é p a r t i t i o n s p a t i a l e du phénomène englobe t o u t le t e r r i t o i r e 
d'URSS. A c e r t a i n e s périodes, apparemment, on observe une a c t i v i t é 
plus élevée dans des régions déterminées. En outre, les zones d'ac-t 
i v i t é plus blevée varient au cours du temps. Ceci a déjà été indi-qué 
a 1'6chelle globale par SAUNDERS (Réf. 6). Les régul.arités de ce 
processus ne sont pas encore très c l a i r e s et demandent 2i ê t r e étudiée 
cwtiplémentairement. 
2) La r é p a r t i t i o n des évènements selon les mois de l'année varie apparem 
ment également dans l e temps. En p a r t i c u l i e r , l'année 1967 e s t carac-térisée 
par une asymétrie importante : printemps/automne. 
3) La r é p a r t i t i o n au cours de l a journée donne un maximum nettement marq-le 
soir vers 21 heures locales. La courbe observée est sans doute la 
superposition de plusieurs e f f e t s : la r é p a r t i t i o n vraie du phénomène 
les occupations journalieres de l a population a i n s i que l'heure de l a 
tanbée de la nuit. De toutes façons, l e s données que l'on a indiquent 
une r e l a t i o n avec les saisons dans la r é p a r t i t i o n observée. Cet e f f e t 
demande a Otre étudié plus en d é t a i l s . Il est souhaitable de f a i r e un, 
canparaison de l'heure d'observation du phénomène avec l'heure de l a 
tombée de l a nuit. La r é p a r t i t i o n selon l'heure s i d é r a l e locale révèl 
un maximum secoridaire décalé dü premier d'environ 6 heures. La réalit. 
de ce fait reste a v é r i f i e r a p a r t i r d'une documentation s t a t i s t i q u e 
plus large. 
4) Les formes observées des o b j e t s anormaux sont extrêmement variées. Ce-ci 
peut s'expliquer soit par une d i v e r s i t é du phénomène lui-même, soi: 
par le fait que nous avons a f f a i r e 3 des phénomsnes d e n a t u r e d i f f é r e r 
te. Peut 3tre que les deux f a c t e u r s e x i s t e n t . Il f a u t remarquer la pal 
importante d ' o b j e t s en forme de c r o i s s a n t q u i sont d'habitude t o u t a 
f a i t rares. Ceci est lie aux p a r t i c u l a r i t é s de l'année 1967 qui est 
d'un apport fondamental dans l ' é c h a n t i l l o n considéré.
5) La durée moyenne du phénomène est de l ' o r d r e de quelques minutes. 
Cependant, des types d ' o b j e t s d i f f é r e n t s sont caract6risés par une 
durée d i f f é r e n t e . Ainsi parmi les objets en croissant, une p a r t im-portante 
présente une durée de l ' o r d r e d e quelques secondes, et les 
o b j e t s en forme "éxotique" réguligre (carres, trizingles, etc,..) ont 
une durée d e l ' o r d r e d'une heure. 
6) Dans un nombre important de cas (22,5 $1, on a remarque d i f f é r e n t e s 
phases du phénomhe, liées à une modification des constitutions de 
formes : modification de l a forme de l'objet ( t r a n s i t i o n d'une for-me 
à une autre) ; séparation d'un o b j e t d'un a u t r e 8 jonction d'un 
o b j e t à un a u t r e ; extinction d'un o b j e t lumineux t d i s s i p a t i o n pro-gressive 
d'un objet ; apparition d'un nouvel o b j e t , etc.,. 
7) Dans 94 cas s u r 256 (37 $1, on a observé simultanément plusieurs 
objets. On associe particulièrement souvent des o b j e t s de forme va-r 
i a b l e avec des o b j e t s en forme d'étoile, 
8) Pour une p a r t i e importante d'objets (168 sur 467), on a observé d i f-f 
é r e n t s d é t a i l s e x t é r i e u r s : queues lumineuses, é t i n c e l l e s , rayons 
lumineux, arcs, rayonnement autour d ' o b j e t s , enveloppe de forme va-r 
i a b l e . Pour 82 o b j e t s (18 %), on a remarqué des details " i n t é r i e u r s" 
(inhomogénéité de l a surface, r a i e s sombres et c l a i r e s , feux, tdches 
lumineuses, jets) a i n s i que des dgtails rappelant des details de 
"structure". 
9) Une majorité importante d ' o b j e t s présente un corps lumineux (apparem-ment 
"autolwnineux"), observé sur un fond de ciel sombre ; cependant, 
dans une série de cas, l ' o b j e t a été vu sur un fond de ciel clair et 
b r i l l a i t , vraisemblablement par lumiere r é f l é c h i e , Enfin, dans une 
s é r i e de cas, on a observé un objet sombre (au total : 32 o b j e t s som-bres 
ont été observ6s) . 
10) La couleur de b r i l l a n c e est tres variable : les observateurs remarquent 
toutes l e s couleurs de l ' a r c en ciel du rouge au v i o l e t . Le plus sou-vent, 
on cite : rouge, orange (feu), jaune et blanc. Dans une série 
de cas, on a remarqud une couleur argentée ou une couleur de nuance 
métallique. On a également remarqué des couleurs mélangées, (par exem-p 
l e : jaune/vert) et des o b j e t s présentant une surface de plusieurs 
couleurs. Dans la majorité des cas, la couleur de b r i l l a n c e n'a pas 
changé, cependant dans 23 cas, sur 184, on a remarqud une modification 
de l a oouleur. 
11) Les mesures a n g u l a i r e s desobjet~sonet s t imé e s avec une i n c e r t i t u d e 
élevée. Une p a r t i e importante cies objets (94 sur 457) présente des 
mesures ponctuelles (objets en étoilc) . Une p a r t notable (61 o b j e t s ) 
a des dimensions de l'ordre de l a pleine-lune, c'est 3 d i r e de près de 
30'. Une p e t i t e p a r t i e (16 ob jet9 est plus grande qu'un degré.
12) La v i t e s s e angulaire d e s o b j e t s , s e l o n les e s t i m a t i c n s des obser-vateurs 
est camprise e n t r e 1°/mn et 20°/s. Dans la majorité des cas, 
le mouvement est r é g u l i e r . Cependant, dans 36 cas (pour 65 o b j e t s ) , 
on remarque une i r r é g u l a r i t é de mouvement, une f o i s ou p l u s i e u r s 
fois, un changement de l a v i t e s s e , des mouvements par-a-coup. De 
plus, dans 18 cas (pour 21 o b j e t s ) , on souligne un changement b r u t a l 
de la v i t e s s e . 
tes t r a j e c t o i r e s sont en général r é g u l i è r e s . Cependant, pour 122 objei 
(30 % du nabre t o t a l d ' o b j e t s dont la t r a j e c t o i r e est indiquée) , on 
a noté des particularit6s importantes : brusque changement d e d i r e c-t 
i o n , s t a t i o n n a i r e en "suspension", manoeuvres d e s o b j e t s , r o t a t i o n , 
trajectoires i n h a b i t u e l l e s (balancement, spirales~ Sinus@Id@? sc ontour: 
d ' o b s t a c l e s , etc.. . ) . 
Dans les d i r e c t i o n s du v o l d e s o b j e t s , on remarque une asymétrie ma-n 
i f e s t e : il y a prédominance de mouvements v e r s l'Est. Ces p a r t i c u l a-rités 
sont également inlierentes s u r t o u t 3 1967. W r é p a r t i t i o n en di-rectlone, 
pour les a u t r e s annnées,sauf 1967, estassez symétrique. 
13) Les données s u r les paramètres l i n é a i r e s des o b j e t s ne eont absolument 
p a s f i a b l e s . La d i s t a n c e minimale, selon les e s t i m a t i o n s des témoins 
est de 100 mr l ' a l t i t u d e minimale de 35 m. Certains cas, peuvent, ëtre 
c l a s s é s dans l e s observations proches 6tant donné des i n d i c a t i o n s in-d 
i r e c t e s oQ l ' o b s e r v a t e u r d i s t i n g u e des d é t a i l s à l'oeil nur éprouve 
c e r t a i n s effets, ou p a r f o i s observe un objet sombre dans l a n u i t . 
Les dimensions lfnbafres des o b j e t s s o n t estimées de 4 à 600 m. A par-tir 
de l ' a n a l y s e d'observations simultanées f a i t e s en des points diffC 
rents, on peut estimer l ' a l t i t u d e de vol à quelques centaines de km, 
et les dimensions lin6aires 3 environ 1 km. 
La v i t e s s e l i n é a i r e e s t estimée e n t r e 5 m/s et 5 km/s. 
14) Dans la majorité des cas, l e s phénomène8 anormaux se déroulent appa-rement 
s a n s b r u i t . On a remarqué des cas d'influence s u r des moyens 
techniques et s u r le système nerveux de l'honme. Ces cas sont extrême-ment 
rares. Mais, ils o n t une s i g n i f i c a t i o n trSs importante. 11 est 
nécessaire de verifier ceci soigneusement et de stocker d ' a u t r e s don-nées. 
14.3. NATURE DES OBJETS ET ETUDES ULTERIEURES 
A p a r t i r des données que l'on a, il n ' e s t p a s possible d ' a v o i r une con-clusion 
s u r la nature des phénomènes observés. Peut- être que c e r t a i n s d ' e n t r e eux 
peuvent être appelés effets d'optique atmosphérique. Cependant, dans la grande 
m a j o r i t é d e s cas, ils sont apparemment d'une t o u t e a u t r e nature. Ceci se v o i t en 
particulier au grand pourcentage d'observations indépendantes f a i t e s simultanément 
en d i f f é r e n t s p o i n t s d i s t a n t s de centaines de kilomstres.
Une certaine p a r t i e des observations peut être due a d i f f é r e n t e s 
expériences techniques dans l'atmosphère et dans l'espace cosmique proche 
de l a Terre. Cependant, l e s c a r a c t é r i s t i q u e s cin6matiques excluent l a pos-s 
i b i l i t é d'une t e l l e explication au moins pour un tiers des cas. Une telle 
explication ne correspond pas non plus aux données s u r la forme des o b j e t s 
et à d'autres p a r t i c u l a r i t é s mentionnées ci-dessus. Enfin, il f a u t pnendre 
en considération le f a i t q u ' i l e x i s t e des observations d a t a n t de-bien avant 
1957, c'est 3 d i r e avant le début de l'ère cosmique. 
Apparemment, la question de la nature des ph6nomGnes anormaux reste 
jusqu'à présent ouverte. 
Pour obtenir des conclusions p l u s p r é c i s e s , il f a u t disposer de don-nées 
pous f i a b l e s . Les rapports sur les observations de phénomsnes anormaux 
doivent être bien doaimentés. 
Il e s t nécessaire d'organiser une collecte de ces rapports par le réseau exis-t 
a n t de s t a t i o n s d'observations astronomiques, géophysiques et météorologiques, 
a i n s i que par d'autres voies de service. 
On d o i t prévoir un mécanisme de vérifi&ation des rapports que l'on 
obtient, aussi bien du point de vue de leur conformité avec des phénomhes réel-lement 
observés que de c e l u i de l'établissement de la n a t u r e p o s s i b l e du phé-nomène 
(phénomsnes astronomiques et géophysiques ou expériences techniques 
dans l'atmosphère et dans l'espace cosmique proche de la Terre). 
Il est nécessaire de r é f l é c h i r soigneusement à la question d'une orga-nisation 
d'observations avec des instruments spéciaux. 
A notre avis, le stockage actuel des données soviétiques et étrangeres 
j u s t i f i e l ' o r g a n i s a t i o n de telle &tudes. 
On propose de poursuivre l'analyse s t a t i s t i q u e des documents que l'on 
possède, a i n s i que d'étudier les paramètres physiques dos phénomènes anormaux.
- FIGURE No 1 - 
Points d'observation, partie européenne d'URSS 
4- avant 1957 - 1 cas d'observation 
K - de 1957 a 1966 .- 2 cas d'observation - 3 cas d'observation 
6- 4 cas d'observation
- FIGURE No 2 - 
Points d'observation, partie asiatique d'URSS.
1 cas 
2 cas 
[-1 3 cas 
5 - 10 cas 
. 10 - 20 cas 
+ 20 cas 'Po 
- FIGURE No 3 - 
Répartition bidimensionnelle du nombre de cas selon la latitude e t ' l a 
longitude. On représente de façon approximative l e s contours des frontières 
d'U.R.S.S.
-. 
L L i-
& 
Id a 'al 
0:
- FIGURE No 8 - 
Répartition du nombre de cas selon les m o i s : 
- a) pour toutes les années sauf 1967 
- b) pour 1967
am. mai juin juillet aout sept. oct. mv . 
- FIGURE No 9 - 
Répartition du nombre de cas selon les jours de l'année 1967 : 
I : date indiquée précisément i : date indiquée approximativement 
!
Heure légale locale (compté a partir. de minuit) 
I IO avec nàondance (*) - n 
30 sans redondance (il 
20 
10 
Signification de la 
redondance : voir 5 5.2. 
et figures 4 & 5. 
(comptée a partir de minuit) 
heure solaire moyenne loca-le 
- FIGURE No 10 - 
Répartikion du nombre de cas au cours de la journée
cas 
- FIGURE No 11 - 
Répartition du nombre de cas au cours de la journée - comp<traison 
avec des données de l'étranger
JUIN-JUILLFT 
(*) signification de 
sans redond. (t) la redondance : 
voir 5 5.2. et 
figures 4 & 5. 
heures légales locales 
AVRIL-MI-AOUT-SEPTEMBRE 
1 
heures légales locales 
heures legales locales 
- FIGURE No 12 - 
pr5nart-i pion Air nhro do Pa= a11 rnl~rc de la .IC)IIV~C~O nnllr différentes
- FIGURE No 13 - 
Répartition du nombre de cas au cours de la journée, heure sidérale locale : 
- a) pour tout l'échantillon 
- b) sans l'année 1967
I I " 
3:- 
3 aSms Y 
OP 0- 
Z$ 'LI c MQ) sr O .-i .g 
ken al2 .ta. a 
CO: 
Caal dO . 
3 @FI aal id 
>.r Orn 
C7 ri 
O Q) WM -4s 4 u- Ch 
44 ml4 
u 40 
95 "13 a-i a: 5
en FRANCE Observations mondiales 
URSS (premier échantillon) 
(1) - % de 135 cas 
(2) - % de 375 cas 
(3) - % de 114 cas 
FtEPAFtTITION DU NOMBRe D'EVENEMENTS EN DUREE, 
COMPARAISON AVEC DONNEES ETRANGERES
3 - 1-l-m SPHERES 
3 - 
I I 11.f1i OafETS OBLONGS 
CROISSANTS 
3 i* &q 0 46 JO f m2i n 4.8 
FORMES" EXOTIQUES " REGULIERES 
hedrea . 7- FORMES IRREGULIERES 
6 - 
3 - 
FIGURE no 17 : Répartition du nombre d'objets selon la duree 
d'observation pour les différents types d'objets 
N - nombre d'objets 
I I
- - échantillon complet 
-+ - - - données 1967 
-----O ---ne --- -- toutes les années sauf 1967 
FIGURE no 18 : Répartition selon l a direction du mowement 
a) nombre de cas tenant compte uniquement des cas 
d'éloignement des objets dans 1 seule direction 
b) nombre d'objets tenant compte de tous les objets 
s'éloignant
a) SPHERES - DISQUES (33 objets) 
b) OBJETS EN CROISSANT (64 objets) 
c) OBJETS D'AUTRES FORMES (38 objets) 
FIGURE no 19 : Répartition selon les directions du mouvement 
pour des objets de types différents (1967)
FIGURE no 20 : Points d'observation'du 17.07.67 
Le nombre ii 4 chiffres désigne le numéro da cas selon le Catalogue Général. 
On indique l'heure To du début de l'observation et la dir,ection de l'&loi-gnement 
(selon les indications de 1 'observateur) .
FIGURE no 21 : Points d'observation du 19.09.67 
Le numéro à 4 chiffres désigne le numéro du cas d'observation selon le 
Catalogue Général. 
0 On indique également l'heure TU de l'observation et la direction d'éloi-gnement 
de l'objet (selon les indications de l'bbservateur).
FIGURE n-o 22 : Points d'observation du 18.10.67 
0 Le numéro à 4 chiffres désigne le numéro du cas d'observation selon 
le Catalogue G6néral. 
0 On indique également l'heure TU de l'observaticm et la direction 
d'éloignement de l'objet (selon les indications de l'observateur).
REF. 1 - C. POHER, J. VALLEE 
Basik patterns i n UFO observations 
AIAA 13th Aerospace Science Meeting, Pasadena, Calif. 1975 January 20-22 
REF. 2 - Bilan de recensement de l'Union 
1970 - Tome Y.M. 
" S t a t i s t i q u e" - 1973 
REF. 3 - Grande encyclopédie soviétique 
Ed. 2, Annuaire 1967 
M.,"Encyclopédie soviétique" - 1968 
REF. 4 - J. A. HYNEK 
Science - 1966 
154 - October 21, 329 
REF. 5 - V.J.B. OLMOS 
A r e UFO sightings related to population 7 
Proceedings of the 1976 CWOS Conference 
Center f o r UFO Studies, Evanston, I l l i n o i s , 1976, 16 
REF. 6 - D. R. SAUNDERS 
A spatio-temporal invariant for major UFO waves. 
Proceedings of the 1976 CUFOS Conference 
Center for UFO Studies, Evanston, Illinois, 1976, 232
Rappel des notes déja aitées par le GEPAN. 
ies Notes Tcxhniques sont diçponibles au prix unitaire de 
10 F, payables par chèque 3 l'ordre du CNES et adressé au GEPAN. 
TRÇ Mtes d''Information sont gratuites. 
Note Techique ne 1 
Référence : 79/CT/GEPAFJ/0397 du 29 octobre 1979 
Objet : "Analyse du probl.ème du pri6-traitent des données".

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  • 1. NOTE D'INFORMATION NT Obe/tuationb de pClénorn2neb atmo4phiMqu~ . . anohmaux en U.R.S.S.
  • 2. Le document que nous éditons ici constitue l a premiere Note d 'infor-mation du GEPAN et il succbde d la premiPre Note Technique qui f u t produite en octobre 1979. Conf ormément 3 ce qui f u t annonc8, les Notes d' Information Jif férent des Notes Techniques en ceci q u ' e l l e s sont g r a t u i t e s et que leur contenu ne pré-sente pas des travaux ou des recherches développés au GEPAN ou en collaboration avec le GEPAN. 11 s ' a g i t plutdt de travaux menés independamment du GEPAN et.dont la connaissance semble u t i l e , v o i r e c a p i t a l e , pour tous ceux qui s'inléressent de pres a l'étude des phénomhes aérospatiaux non i d e n t i f i é s . Le document que nous présentons dans cette première Note d'Infomation nous f u t communiqué par leurs auteurs. Il est remarquab1.e d plus d'un t i t r e : - la rigueur de la m6thodologi.e employée est sans doute un exemple : aucune ambiguité n ' e s t éludbe ou passée sous silence, Au contragre, des hypothe-ses de t r a v a i l sont. clairement formulées et mises en oeu+re : - les r é s u l t a t s obtenus sont comparés aux r é s u l t a t s connus que des études anterieures avaient pu produire à p a r t i r d'autres fichiers, c o n s t r u i t s indépendamment dans d'autres pays et/ou à d'autres époqups. C e t t e démar-che comparative est -5s intéressante. En effet, un f i c h i e r donné de nar-ration d'observations contient simultanément la trace des éventuels phé-nomhes observés, celle de l ' é c h a n t i l l o n d e s temoins des observations et enfin la marque, la signature du c i r c u i t s u i v i par l'inf~rmation des té-moins jusqu'au f i c h i e r . Pour les r é s u l t a t s s t a t i s t i q u e s pbtenus sur un f i c h i e r donné, il est difficile d e s a v o i r ce qui releve de chacun des troi: aspects. Par contre, la d i f f i c u l t é peut A t r e tournée en comparant les ré-s u l t a t s de f i c h i e r s relevanb d'échantillons do témoins d i f f é r e n t s et de c i r c u i t s d'information d i s t i n c t s . A ce s u j e t , le GEPAN dispose d'un f i c h i e r o r i g i n a l constitué des procès-verbaux de la Gendarmerie nationale. Son étu-de s t a t i s t i q u e est en cours et les r é s u l t a t s seront comparés à ceux du f i c h i e r de POHER, du f i c h i e r de ZIGUEL et c e l u i de RYNEK et enfin celui de SAUNDERS, .., Ceci sera le s u j e t d'une prochaine Note Techiiique ;
  • 3. - enfin, ce t r a v a i l a ét4 effectué à MOçCOU, par des chercheurs e t ingénieurs soviétiques sur des données d'observations f a i t e s en U.R.S.S. Il s ' a g i t d'un t r a v a i l bénévole et spontané. Pl faut ce-pendant noter que ce document a reçu l'approbation pour publication de l'Académie des Sciences de l'U.R.S.S. Peut-Gtre f a u t- il y voir l a preuve que les réticences souvent remarqu8es au sein de l a Commu-nauté Scientifique tenaient moins au fond-qu'a l a forme : ces r é t i-cences .~ro~enahc5mnto ins du sujet trait4 que des wméthodeswd 'analy-ses et de réflexions employées. 11 n'y a pas de s u j e t indigne de la Science, il n'y a que des méthodes indignes d'elle. Ce document est édité afin que Chacun puisse disposer de ces dléments pour poursuivre ses études. Afin d'en f a c i l i t e r le maniement, nous avons p r i s la l i b e r t é d'adjoindre une t a b l e d e s matiercs au d4but du document, a i n s i qu'une liste des tableaux et des figures. Cependant, nous avons gard6 les figures ras-semblées 3 la fin, came dans l ' o r i g i n a l . 11 nous reste 3 souhaiter que l e s études de phénomènes aérospatiaux non i d e n t i f i é s vont se développer en U.R.S.S. et dans tous l e s pays pour c l a r i f i e r toujours davantage ce problsme grdce a l a multiplicité des sources d'information e t des approches indépendantes et rigoureuses,
  • 4. ACADÉMI E D E S S C I E N C E S D'u.R.S.S. Moscou- 1979 Pr - 473 OBSERVATIONS DE PHCNOMÈNES ATMOSPHÉRI QUES ANORMAUX EN U,R,SaSa - ANALYSE STATISTIQE - Par L.M. GUINDILIS D.A. hi??NKOV I. G. PETROVSKAIA -OEJEl' : R6sultats du traitement d'un premier choix de données d'observation. Document présenté pour impression par le dmco rresponht de l'Académie des Sciences d'U.R.S.S., N.S. KARDACf-IEV. Cocument traduit par Madame MarieJeanne FERET.
  • 5. Cet ouvrage est publié sur décision du Département de Physique générale e t d'Astronomie du Présidium de l'Académie des Sciences dtU.R.S.S. La préparation du mitement et la mise en fom des documents d'observation de base ont été faits par I.G. PEïROVSKAIA (IKI) . L'étude statistique des àocments, la çystémtisation et le calcul des erreurs de données ont été réalisés par D.A. MENKOV (Institut d'Ingénieur en Physique de MOSCOIJ). e La rédaction scientifique générale dc ce document a été réalisée par L.M. GUINDILIS (Institut Astmnomique dlEtat Sterinberg) . II est également 1 'auteur des points 3.3. et 14 (cmsidérations) . Institut dlEtudes Cosmiques Académie des Sciences Publication IM-AN-URSS-197 9
  • 6. INTRODUCTION ............... p 10 5. R~PARTITIODENS &NC&NES DANS LE TEMPS : ............... P 18 5.1. mAKITI?CN SEIInl LES ANNEES ET LES MIIÇ DE L'ANNEE 5.2. REPAiTiTICN DES PHENCMENES SEZlXI LEÇ JUJRS DE 1967 5.3. REPARITI'ICiN DES EVENEMENIS A'UUXES DE LA JOURNEE 6. CIASSIFICATIONES P&~ES,WT~ELwESm ............... p 23 6.1. EXAPES DE CNX2TWECN DE IWMES ET TRANÇITKNS 6.2. SïXl!ïSTIQVE DES TYPOj DsCBTE!ïS 6.3. mICNS ~DE PLSITEl.'RÇ OBJ~ETS 7, DU$E DES ÉVÈNEMNTS ............... p 28 7.1. DUREE C;ENERAIE DES ET REPAKTITICN IA DUREZ 7.2. REPAFU!ITICN~IA~BOURDESOB~E~TSDETYPEÇ D-
  • 7. Cet ouvrage compmd 1 ' analyse statistique d ' informat ions présen-tées dans 256 rapports d 'observation de phénomènes atmosphériques anomaux, en U.R.S.S. Cette amlyse permet de mettre en évidence certaines régularités s tat i s t iques de ces phérmhes. ks ~a~ctéristiqudees terrps et certaines aums données sont analogues à celles obtenues par d'autres auteurs (dans d'autres pays). Ceci permet de conclure qu'il existe une classe déterminée de phémdnes présentant des propriétés statistiques stables. 11 est actuellement pdniitd de juger de la nature de ces phé-nomènes à partir des données obtenues. Il est indispensable de développer une méthode pour obtenir des données plus fiables, élargir 1' ensemble d ' in-formtions de base u t i l i s é , et approfondir l'analyse statistique de certains pardtres du phénom'ene.
  • 8. TBLEAU N" 1 : Caractéristiques de la nébulosité TABLEAU 2 : Nombre de tbins . TABLEAU NO 6 : Nombre d'observations par jour TABLEANUe 7 : No des cas où intervient la redondance TABLEAUN" 8 : Fom des objets TABLEAU N" 10 : Détails intérieurs TABLEAU NO U : Caractère de la brillance TABLEAU N" U : Couïeur des objets TABLEAU N" 15 : Vitesse angulaire TABLEAU NO 16 : Trajectoire des objets TÀB~E~Nu" 17 : Directim d'éioig~emait des objets Talrf~u 20 : Observations du 19.09.67
  • 9. 9. DIIçENSIONS PNUIRES DES OBJETS ........... p 34 10, CARACTÉRISTIQIES DU mumen CES OUTS 10.1. au 10.2. 'Immxom DES OBJETÇ 10.3. DIRBXICN iXJ KL UsE STIMATIWD ES VALELRS LINUIRES ........... P 40 11.1. DI- 11.2. DlMENSIa WNENFU3 DES 0-S . 11.3. AElTilDE AU-DESSUS DE LA SURFPCE DE LA TERRE 11.4. VTESS 12, EFFETS ET PHÉ&NEs ACCWAGNAMS ........... P 41 14, CONSI&RATIONS ........... P 43 14.1. FïABILï'iE DES D'ûSEXiQlTICN 14.2. -QIJES D'ClSEWzQICN DU 14.3. DES ORJETS ET EXTDES üL-
  • 10. sLISTE DES FIGURES : Répartition selon les : Répartition selon les : Répartition selon les FIGURE 9 : Répartition selon les NO FIGWE 10 : Répartition selon les NO FIGURE U : Répartition selon les NO : Rémition selon les FIGLRE NO U : Répartition selon les FIGLRE NO fi FIGURE NO 20 : Répartition selon les : Rgpartition selon l a : Répartition selon la : Répartition selon la : Répartition selon la : Répartition selon la : Points d 'observation : Points d'observation : Points d'observation années mis (échantillon conplet) mis (sous-échantillons) jours (année 1967) heures locales et solaires heures locales et solaires (comparaison) heures suivant les saisons heures sidérales heures en teaps universel 3de durée (conparaison) &de et le type direction du muvernent direction et le type du 17.07.67 du 19.09.67 du 18.10.67
  • 11. Cette analyse a été f a i t e 3 p a r t i r de la documentation d'un premier ensemble de rapports sur des phénomènes atmosphériques et spatiaux anormaux, observés en URSS (2) . Afin de Laciliter le traitement, les rapports d'observation ont été m i s sous forme de code développé spécialement 3 cet e f f e t . Les rapports m i s en forme, reportés sur des cartes perforées Jç-5, représentent l'ensemble i n i t i a l du Catalogue Général (OK) préliminaire des phénomènes atmosphériques et spatiaux anormaux. Les rapports utilis6s constituent un échantillon du Catalogue Général preliminaire. Ci-dessousr on examine les caractéristiques s t a t i s t i q u e s de cet échantillon. Dans cet ouvrage, nous u t i l i s o n s le terme "PhénomGnes atmosphériques et spatiaux anormaux", ou bien nphénomGnes atmosphériques anormaux". Parfois, on u t i l i s e dans le texte, dans le même sens, les termesabrégés "phénomènes anor-maux" ou "objets anormaux". Le terme NU) (OVNI) ,utilisé auparavant nous para2 t moins adéquat pour ce t r a v a i l car il implique.une c e r t a i n e i n t e r p r é t a t i o n du phénomëne observé. Cependant, dans certains cas, par exemple dans des références ou lorsqu'on examine d'autres travaux, nous u t i l i s o n s également ce terme dans notre t r a v a i l . 1, CARA&ISTIQUE GÉNÉRALE DES iXXiMlm DE BASE Ce document comprend 207 rapports dans lesquels sont présentés 256 cas d'observation de phénomènes ou d'objets anormaux (on a a t t r i b u é 3 ces cas des numéros dans le Catalogue Général préliminaire de O001 a 0253 et de 0462 a 0464) . (**) (+) Les rapports de cet échantillon de données d'observation ont bté col2ectés e t aimablement m i s A n o t r e d i s p o s i t i o n par F.J. ZIGUEL. (9%) b'aptès les indications données par lettre par M. GUINDILIS, ce chdx f u t tfirdhok0~jk~h(èb ob .du GE9AN).
  • 12. Ils ccmprennent : - Observations terrestres .........................,,... 242 cas - Observations a bord d'un avion ...................**.. 13 cas -Observations en m e r , 3 bord d'un vaisseau ............ 1 cas Parmi ceux-ci, il y a 11-12 cas d'observation 3 c o u r t e d i s t a n c e . Dans cette catégorie, nous comprenons l e s cas où, d ' a p r è s l ' e s t i m a t i o n de l'observateur, la distance de l ' o b j e t é t a i t de l ' o r d r e d e 100 ou quelques centaines de mètres (une erreur est possible dans plusieurs cas, m a i s l ' o r-dre de grandeur reste apparemment e x a c t ) , s o i t des cas où la distance n ' e s t pas indiquée m a i s où l ' o b s e r v a t e u r d i s t i n g u e des détails à l'oeil nu, per-ç o i t un c e r t a i n e f f e t , observe un o b j e t sombre l a n u i t , etc... Dans le cas d'observations a bord d'un avion, nous classons dans la catégo-rie "proche", c e l l e s f a i t e s a une distance de l'ordre de 10 km, a i n s i que dans le cas d'une manoeuvre de l ' o b j e t p a r r a p p o r t l'avion ou en présence d ' e f f e t s subis. La plus grande majorité des observations (97 0) s o n t d e s obser-vations ordinaires à l ' o e i l nu. Dans 9 cas, on a u t i l i s é des équipements op-tiques (jumelles dans 4 cas, l u n e t t e dans 4 cas, t6lesmpa dans 1 cas). 11 y a deux observations d'enregistrement par radar. De plus, dans l'un des cas (OK-02181, il y a eu simultanément observation v i s u e l l e et enregistrement radar. Les rapports comprennent l e s descriptions orales du phénomène ob-servé avec indication des circonstances de l'observation. Dans 50 cas, il y a des dessins, dans 3 cas des photographies ont été p r i s e s . Pour 16 cas, il y a dans le document i n i t i a l une référence 3 l ' e x i s-tence d'un document de service (lettre de service : 2 cas, télégramme de s e r v i-ce : 8 cas, rapport de service : 5 cas, article dans une revue : 1 cas) (*). Les auteurs de l a plupart des rapports indiquent l e u r adresse, domicile ou télephone de service, communiquent leur l i e u de t r a v a i l et les fonctions q u ' i l s y occupent. Pour 1 'analyse des cas concrets, la connaissance des conditions rngtéo-rologiques a une grande s i g n i f i c a t i o n . Malheureusement, dans la majorité des rap p o r t s , c e s données sont totalement absentes. Pour 83 cas d'observation (sur les 256 considérés), soit dans 32 % des cas, on a des données sur la nébulosité. Ces données sont présentées dans l e tableau no 1. (2) Document de service désigne ici un document administratif i n t e r n e ou non (N.D.T)
  • 13. CARACTERISTIQUES DE LA NEBULOSITE I 8 DU NOMBRE TWAE DE CAS I. Absence de nébulosité (temps clair).. . I I - Présence de nébulosité ............... A savoir : I . nuages rares................... 9 . nuages fréquents .............. 1 . ciel entierment couvert....... 4 . non mentionné ................. 7 1 - Données manquantes ................... I La visibilité des objets célestes pendant l'observation presente également un intérêt. On voyait : - le soleil dans 28 casr dont : 4 cas au lever 15 cas au coucher - la lune dans 19 cas, - des étoiles dans 38 cas. Pour 177 Cas, on ne parle pas des objets célestes vus. . NOUS appelons observateurs, les personnes ayant f a i t l'observation. Dans la grande majoritg des cas (214, c'est 3 dire 86 % des casIr ils ne sont pas les auteurs des rapports. Dans certains cas, le rapport est écrit avec les mots de l'observateur, par une autre personne, ou bien à partir de documents manuscrits (26 cas = 10 8). Dans 8 cas (3 81, on ne sait pas clairement si le rapport a été écrit par l'observateur lui-même ou non. Nous appelons témoins (ou témoins oculaires) les observateurs et les personnes au sujet desquels d'après les rapports, on sait qu'ils étaient également présents et qu'ils ont observé Re phénomène décrit.
  • 14. 3.1. NOMBRE DE TEMOINS DU PHENOMENE te nombre de témoins est caractérisé par le tableau no 2. Il y a 34 % d'observateurs isolés. Dans 64 % des cas, il y a plus d'un témoin. Ceci est supérieur aux données de l'étranger (Réf. 1). Le pourcentage des observa- , tions "de massen est important (15 a). Dans cette catégorie, nous classons les cas où les témoins oculaires du phénomene ont représentg des groupes importants : spectateurs d'un cinéma en plein air, habitants d'un village, nanbreux habitants d'une ville, etc... Ce sont des dizaines, des centaines et parfois même des m i l-liers de gens. - TABLEAU No 2 - NOMBRE DE TEMOINS 1 témoin ............................. 2 témoins ..........................-a 3 témoins ............................ 4 témoins ............................ "quelques" ........................... observation de masse ................. L 3.2 . WTEGORIES DES OBSERVATEURS Nbre DE CAS D'OBSERVATION 87 39 13 9 70 38 Les catégories des observateurs sont présentées dans le tableau no 3 d'aprss leur lieu de résidence e t l e caractère de leur activit6. Le nombre total de cas (voir tableau no 3) est égal à 259, car trois cas (OK-208, OK-126 et OK-259) sontpris en compte deux fois dans la mesure où les témoins oculaires se trouvent dans deux catégories différentes. Le pourcen-tage est pris a partir du nombre total de cas, égal a 256. % DU Nbre TOTAL DE CAS 34 % 15 % 5 % 3,s % 27,s % 15 '% TOTAL .................... 256 100 %
  • 15. Catégories - IndigGnes du pays ................... - Gens de passage ..................... dont : . gens se reposant ............ 32 . gens en mission ............. 7 - Personnes en voyage ................. dont : . en excursion ................ 4 . en expédition ............... 5 . en v o l ...................... 9 - Personnes dans des s t a t i o n s d'observation ....................... dont : . s t a t i o n s météo .............. 6 . observatoires astronomiques.. 4 - Personnes en service militaire, l o r s de l'exécution d'une opération de service ............................. - Non mentionné, inconnu .............. Nbre de cas observés % du Nbre t o t a l des 256 cas - TABLEAU No 3 - 3.3. REPARTITION PAR SPECIALITES (+) La r é p a r t i t i o n du nombre de cas selon les s p é c i a l i t é s des observateurs est présentee dans le tableau no 4. Dans 134 cas, sur les 256 cas d'observation, la spécialit6 des témoins o&aires n ' e s t pas indiquée. Dans 122 cas (48 %), l a . s p é c i a l i t é est présentée pour 130 témoins o c u l a i r e s a y a n t p a r t i c i p é 3 l*observation. La r é p a r t i t i o n de ces témoins d'après l e u r spécialite est présentée ci-dessous. (*) Le terme "sp4cialité" désigne l ' a c t i v i t é professionnelle - (NDT) -
  • 16. SPECIALITE DE L'OBSERVATEUR a Scient i f iques .............................. dont : . astronomes ............. 10 (7. 5 0) . météorologues ........... 6 (4. 5 %) . géologues/géophysiciens . 6 (4. 5 %) . autres spéciali t&s ..... 5 (4 $1 . non indiquée ............. 6 (4;s %) w Ingénieurs ................................. a Aviateurs ... ............................... Enseignants ................................ 8 Etudiants .................................. Personnes en études ........................ Militaires ................................. a Médecins ................................... Activités culturelles ...................... a Ouvriers ................................... Fonctionnaires administratifs .............. Prestations de services .................... Marins .....................,,............... TOTAL .................. Nbre D ' OBSERVATEURS . TABLEAU No 4 . (1) : Pourcentage du nombre total de témoins de la spécialité mentionnée .
  • 17. ~e pourcentage important d'observateurs prdsentant une certaine quali-f i c a t i o n attire l ' a t t e n t i o n : s c i e n t i f i q u e s , ingénieurs, aviateurs (52 a). A l'op-posé d'une erreur largement répandue, parmi les observateurs, il y a un pourcenta-ge très important d'astronomes (7,s du nombre total des témoins dont l a çpécia-lit6 est mentionnée, et 30 % du c h i f f r e des s c i e n t i f i q u e s ) . Considérant l a p a r t r e l a t i v e des personnes de s p é c i a l i t é s d i f f é r e n t e s dans l'effectif t o t a l de la population du pays, on peut citer un c o e f f i c i e n t ca-ractgrisant " l ' a c t i v i t é" (R) des d i f f é r e n t s groupes professionnels : où = mL : nombre d'observateurs d'une profession donnée N; : nombre t o t a l de personnes de cette profession '2( : multiplicateur normalisant Les valeurs H; pour les d i f f é r e n t s grcupes professionnels sont p r i s conformément aux r é s u l t a t s du recensement de l'Union de 1970 (Rdf. 2). Pour l a détermination du coefficient d ' a c t i v i t é , ce n ' e s t pas la valeur absolue NL ,qui joue un r ô l e , mais le rapport entre ces valeurs. Nous u t i l i s o n s les données du recensement de 1970 car- c'est cslul qui se trouve le plus pz& de l'and- 1967, qui est d'une contribution e s s e n t i e l l e dans l ' é c h a n t i l l o n étudié. Les données sur le nombre d'étudiants et de personnes f a i s a n t des études sont p r i s e s dans l'Annuaire de la Grande Encyclopédie Soviétique (Réf. 3). Les données sur le nombre d'astronomes est p r i s en accord avec A.S. CHAROV (elles ont été obtenues avec le Fichier du Conseil Astronomique de 1'A.N. URSS et d'autres documents). Les r é s u l t a t s s o n t p r é s e n t é s dans le tableau no 5. Le tableau i l l u s t r e tri!% clairement le c o e f f i c i e n t dlevé du secteur d ' a c t i v i t é s s c i e n t i f i q u e s , en p a r t i c u l i e r d'astroncmes, ce qui indique que l ' o p i-nion largement rdpandue d i s a n t que parmi les observateurs il y a s u r t o u t des gens non expérimentés, et q u ' i l n'y a s o i t- disant pas de rapports de çp6cialistes, est t o u t a f a i t fausse. Déja en 1966.3. HYNEK** a t t i r a i t l ' a t t e n t i o n sur ,l'erreur de ce p o i n t d e vue (Réf. 4). (2) "L'activité" désigne ici la propension s t a t i s t i q u e de la catégorie désignée Zi fournir un rapport d ' observation (NDT) . (R*) Rappelons que J. HYNEK, conseiller s c i e n t i f i q u e des conunissions m i l i t a i r e s américaines sur le sujet de 1952 à 1969, est lui-même astronome profe~~ionel (NE).
  • 18. l GROUPE P RûFESS IONNEL I Toute population d'un age superieur à 9 ans .... .......... l Scientifiques dont : I . . astronomes .......... ingénieurs .......... O Médecins ............... ~echniciens/laborantfns. Activités culturelles... mseignants d'Institue Supérieurs et d'écoles.. Etudiants .............. Prestations de services. .... O Personnes en études Ouvriers ............... EFFECTIF DU GROUPE millions d'hl Nbre OBSERVA-TEURS DE CE GROUPE - TABLEAU No 5 - COEFFICIENT D ' ACTNITE
  • 19. 3.4. REPETITION D'OBSERVATIONS DE PHENONENES ANORMAUX PAR UN MEME TEMOIN La plupart des observateurs ont vu les phénomGnes anormaux une fois. Cependant, il y a des témoins qui les ontobservés pendant des intervalles de temps différents plusieurs fois. Parmi ceux-ci, 16 témoins ont fait l'observa-tion 2 fois, 6 l'ont faite 3 fois e t 2 l'ont faite plus de 3 fois. Les points oO ont été observés des ph4nomGnes sont reportés sur les cartes (fig. 1,2). Dans l'ensemble, ils occupent tout le t e r r i t o i r e de l'Union Soviétique. Cependant, a certaines périodes, on observe une "activiti 6levéeU dans certaines régions. Ainsi, en 1967, a eu lieu une "activité élevée' dans les régions du CAUCASE NORD, du DOMBASS et dans celle de ROSTOV. Dans l e t e r r i t o i r e asiatique de l'Union Soviétique (sans l e CAUCASE) prédominent des observations faites dans la période de 1957-1966. Po- 1960, le t i e r s des observations tombe sur la partie européenne du territoire de l'URSS et les deux tiers sur l a partie asiatique. Il va de soi qu'on ne peut pas considerer ceci conmie des lois ferme-ment établies (la statistique est trop pauvre), cependant, on remarque apparem-ment certaines tendances a la variation de ces régions "d'activité" avec l e temps. Une confirmation complémentaire de cette déduction est l a répartition spatiale des piiénomèries obtenue selon d'autrss &hantillons. En figure 3, est présentée la répartition bidirnentionnelle du nombre de cas d'aprss la longitude e t l a latitude. En figure 4, la répartition unidi-mensionnelle du nombre de cas d'après l a longitude, e t en figure 5, la réparti-tion selon la latitude. 11 se dégage nettement un maximum longitudinal pour la longitude 35-45'. La répartition en latitude est plus homogène, cependant i c i aussi on dégage deux maximums : aux latitudes 44-46' e t 48-50'. 5.1. REPARTITION SELON LES ANNEES ET LES MOIS DE L'ANNEE L'échantillon étudiB camprend des cas d'observation d'objets anormaux de 1923 a 1974, dont : - jusqu'a 1957 ............ 14 cas......... s o i t 5,s % - de 1957 a 1966........... 36 cas......... soit 14 - ................. % en 1967 194 cas......... soit 76 % - de 1968 a 1974 .......... 12 cas......... s o i t 4.5 %
  • 20. En figure 6, sont présentées plus en d é t a i l les données de répar-t i t i o n selon les années. Celles-ci ne refl&tent qu'indirectement l ' a c t i v i t é réelle du phénomsne dans le temps. Ainsi, l a brusque augmentation du nombre de rapports en 1967 est sans doute liée a une émission de l a délévision cen-t r a l e p a r l a n t du phénomgne OVNI, i n v i t a n t 1 communiquer les observations de phénomènes semblables. En même temps, 3 en juger d'aprEs les données de 1'4- tranger (5,6), en 1967, on observe effectivement un certain accroissement de l ' a c t i v i t é OVNI. De façon analogue, la brusque baisse du nombre de rapports apres 1968 est apparemment liée aux déclarations c r i t i q u e s de l a presse cen-t r a l e ("PRAVDAn - 1960, 29.P) 013 le problème des OVNI est q u a l i f i é de non s c i e n t i f i q u e . A n o t r e a v i s , l ' e x i s t e n c e d'observations d ' o b j e t s anomaux avant 1957 est t o u t a f a i t e s s e n t i e l l e . En plus des données correspondantes à l ' é t r a n-ger, ceci indique, au moins, que tous les cas d'observation de tels o b j e t s ne peuvent être liés à des equipements techniques habituels (connus) ou a des expériences de l'espace cosmique. La r é p a r t i t i o n des observations selon les mois de l'année est pré-sentée en figure 7. Les histogrannnes ont bté faits sans t e n i r compte et en tenant compte deune redondance possible provenant de l ' o b t e n t i o n de plusieurs rapports indépendants d'un seul et même ph6nomSne (cf. 5 5.2) . Comme on le v o i t , l ' e f f e t de redondance ne déforme pratiquement pas l'image de l a r é p a r t i t i o n . "L'activité élevéen en été/automne peut être due au f a i t que c'est une période plus propice aux observations. Cependant, pour l a courbe se rapportant à 1967, l ' a t t e n t i o n se porte sur le f a i b l e nombre de cas d'observation ayant l i e u en juin, et également sur l a n e t t e asymétrie printemps/automne. Ces p a r t i c u l a r i t é s de r é p a r t i t i o n se répetent pour t o u t lt4chantillon dans l a mesure où l a majorité des cas de celui-ci se rapporte a 1967. La r é p a r t i t i o n obtenue pour l e s autres annees, sans 1967, est beaucoup plus symétrique (fig. 8a). 5.2. REPARTITION DES PHENOMENES SELON LES JOURS DE 1967 La répartition des phénomènes selon les jours pour 1967 est présentée en figure 9. Sur les 70 jours designés corne date d'observation, 24 présentent plus d'une observation de'phénomhe dans l a journée. Il s ' a g i t d'observations indépendantes de phénom6nes faites par des gens d i f f é r e n t s à des e n d r o i t s d i f f é-r e n t s (dans l a plupart des cas, en des points géographiques d i s t i n c t s ) . Au t o t a l , pour 70 jours, on a observé 157 phénomènes (en moyenne 2,2 phénomènes par jour). Les données sur le nombre d'observations (d1év5nements) par jour sont présentées dans l a tableau 6. i
  • 21. - TABLEAU No 6 - R é p a r t i t i o n d e s phénom0nes sebon les jours en 1967 Ainsi, s u r 157 évènements, 111 ( s o i t 71 %) .se rapportent 3 des cas oO il a été observé p l u s d'un évènement par jour, Pour les jours 00 l a date est in-diqu2e avec p r é c i s i o n , l e s c h i f f r e s correspondants s o n t : 82 evènements s u r 117 (soit 70 %) . Pour une série de cas les évènements se rapportant 3 une même d a t e ont étB observés 3 peu près au même moment à des p o i n t s d i s t a n t s entre-eux de pas p l u s de quelques c e n t a i n e s de kilomètres. Ceci permet de supposer que nous avons a f f a i r e a des observations indépendantes d'un seul et même o b j e t ou phénomène. Dans ce cas, la p r i s e en compte des données d'après tous les rapports d'observa-t i o n s peut impliquer des défamations dans les r é p a r t i t i o n s s t a t i s t i q u e s obtenues a cause de la redondance. Dans la mesure où a part3.r des documents que nous poss6- dons, sans une analyse ccmplémentaire, il n ' e s t pas p o s s i b l e d'indiquer precisément combien d ' o b j e t s ont été observés pour chaque jour concret, nous présenterons dans cette étude a u s s i bien les r é p a r t i t i o n s s t a t i s t i q u e s selon tous les r a p p o r t s s a n s redondance que les r é p a r t i t i o n s "corrigées" en t e n a n t compte des redondances. Dans
  • 22. cette correction on a supposé que toutes les observations, coincidant en date et proches dans l'espace se rapportaient 3 un même ob3et. C'est bien s û r une hypothèse majorante. Certaines de ces observations "coincidantesn peuvent se rapporter a des objets diff6rents. C'est pourquoi on peut affirmer que les ré-partitions réelles se situeront entre les courbes tracées sans tenir compte et en tenant compte de la redondance. Le procédé de prise en compte de la redon-dance est mentionné il part pour chaque répartition concrète. Ci-dessous, on presente les numéros des cas pour lesquels on tient compte de l'effet de la redondance : Ne DES CAS SE= LE CATALOGUE GENERAL PRELlMINAIRE - TABLEAU Nb 7 - No des cas pour lesquels on tient compte de l'effet de redondance
  • 23. 5.3. REPARTITION DES EVENEMENTS AU COVRS DE tA JWRNEE Dans l a plupart des cas (207 sur 256, soit 81 a) les temoins communi-quent l ' h e u r e d e l'observation du phénomène. En f i g u r e 10, s a n t présentés l e s his-togrammes de rgpartition du nombre de cas d'observations en fonction de l'heure l o c a l e l é g a l e et solaire msyenne. Par heure locale légale_nous comprenons l'heure adoptée officiellement dans un point donné ( l ' h e u r e selon l a q u e l l e fonctionnent les i n s t i t u t i o n s et v i t la population). E l l e correspond soit h l ' h e u r e zonale, soit en est d i s t i n c t e d'un nombre e n t i e r d'heures. Dans la plupart des cas, les obser-vateurs indiquent l'heure l o c a l e 18gale. Pour passer de celle-ci i3 l'heure s o l a i r e moyenne, sous avons u t i l i s é l a "liste des territoires sur lesquels le comptage du temps réel est d i f f é r e n t de c e l u i é t a b l i". La prise en compte de la redondance s'est faite pour les rapports in-diqués dans le tableau no 7. Ici, pour toutes les observations "cofncidantes" l'heure est prise en compte une seule f o i s . Cormne on le v o i t en f i g u r e 10, l a p r i-se en compte de l a redondance ne change pas le caractère de la r é p a r t i t i o n . Le maximum des observations a l i e u dans les heures de l a soirée : vers 21 heures. En outre, on remarque un maximum secondaire faiblement marqué le matin, vers les 7 heures. En figure 11, on présente la comparaison des données soviétiques et étrangères, celles-ci ont été prélevées dans l'étude (Ref. 1). Les courbes sont normalisées selon le nombre de cas -les surfaces bornées p a r t o u t e s les courbes scnt identiques-. Corne on peut le voir, le caractere de la répaftition pour les d i f f é r e n t s pays est de façon gdnerale, identique. te maximum nettement marqué des heures du soir reste inchange. Pour les observations soviétiques, celui- ci est plus pointu. La p r i s e en compte de la redondance permet d'abaisser un peu le maximum, mais il reste cependant plus élevé que c e l u i Obtenu d'après les données de l ' é t r a n g e r . Apparemment, c'est une propriétb réelle de l ' é c h a n t i l l o n étudié. selon VALLEE e t POHER (Ref. 1) , l a courbe observée est une conséqu,o nce de l a superposition de deux e f f e t s : - la r é p a r t i t i o n -vraie du phénomene, . - l'occupation journaliere de l a population (le temps pendant lequel la population e c t i v e ne se trouve pas chez elle). Après réduction a cet effet, le maximum d e r é p a r t i t i o n se déplace sur l e s heures après minuit (envircn 3 heures aprk minuit, et l a quantité total2 des cas cnre-gi strés doit être augmentée de 14 Pois (Ré£ 1) . En f i g u r e 12, on a présenté l a repartition dans l a journée pour les d i f f é r e n t e s saisons de l'année. En hiver, le maximum se produit moins t a r d , ceci est apparennnent l i é à l ' o b s c u r i t é qui tombe plus tôt. Il est souhaitable d'étudier plus en d é t a i l le rapport de l'heure de la tde de la nuit. Notons qu'en hiver, une part importante des o b s e r v a t i o n s a l i e u dans l a péride de l a journée où l a population a c t i v e ne se trouve pas chez elle. Donc, l'hypothèse i n t e r p r é t a t i v e u t i l i s é e par VALLEE et POHER (Ref. 1) n ' e s t pas t o u t a f a i t sans ambiguité. 11 semble qu'en p l u s d e l'occupation de l a population, il f a u t également t e n i r compte de l a durGe des heures c l a i r e s et des heures sombres de l a journée.
  • 24. En f i g u r e no 13, on a présenté l a r é p a r t i t i o n du nombre de cas d'obser-vations en fcbnction du temps s i d é r a l au point d'observation. Pour la r é p a r t i t i o n obtenue selon tout l ' é c h a n t i l l o n (figure 13a) outre le maximum p r i n c i p a l ayant l i e u a 18-19 heures, on v o i t nettement apparaitre un maximum secondaire, avec . un décalage par rapport au premier de 6 heures et ayant lieu à 12-13 heures du temps s i d é r a l . Il semble que ces particulat.it6s de r é p a r t i t i o n s o n t s u r t o u t pro-pres a l'année 1967 qui présente le plus grand apport de l ' é c h a n t i l l o n considéré. Pour les a u t r e s années (sauf 1967) la r é p a r t i t i o n est p l u s homoghe (figure 13b) Il faut cependant t e n i r compte que la s t a t i s t i q u e pour ces années-ci est pauvre. En f i g u r e no 14, on présente la r é p a r t i t i o n du nombre de cas en fonc-tion de l'heure universelle. Pour les c a r a c t é r i s t i q u e s d e s types des objets, nous avons u t i l i s é les criteres suivants : n e t t e t é , transparence et forme. Dans le premier critGre, tous les objets peuvent être rangés dans t r o i s aspects : - o b j e t s semblables à des nuages, avec un bord hon net, flou, - o b j e t s a contours nets ("corps"), - o b j e t s d'aspect intermédiaire. (Cet aspect est utilis6 lorsqu'il est d i f f i c i l e de ranger l ' o b j e t observé dans l'un des deux aspects précédents, par exemple : lorsqu'une p a r t i e du contour est n e t t e et une p a r t i e est floue). En ce qui concerne la transparence, il y a également 3 aspects d'objets : - non transparents, - transparents , - semi-transparents, Les formes observ6es des objets anormaux sont tr6s d i v e r s i f i é e s . Ceci peut s'expliquer s o i t par la d i v e r s i t é dit phénomène lui-même, soit parce que nous avons ici a f f a i r e à des phdnomenes de nature différente. Peut- être que les deux facteurs agissent. De plus, il faut t e n i r compte qu'un mhe objet observé sous des angles difforents peut apparaitre et Stre classé diffdremment. Enfin il f a u t t e n i r compte des facteurs psychologiques : sn observant un phénomsne inhabituel auquel il n e s ' a t t e n d p a s et souvent complexe, le témoin le perçoit diffikenmient, et dans l a rédaction écrite, les rapports comportent des déformations supplémentaires car il est souvent tres d i f f i c i l e de transmettre précis4ment ses impressions. La c l a s s i f i c a t i o n des formes des o b j e t s est presentée dans le tableau 8. 11 va de s o i que celle-ci est purement conventionnelle, les critères de formes adoptés ont é t é p r i s d'après les descriptions des tëmoins(telles q u ' i l s les ci-t e n t dans leurs rapports). De plus, les differences entre c e r t a i n s types de formes sont uniquemant conventionnelles. Par exemple, on ne peut pas toujours distinguer un disque p l a t rond d'un objet de forme sph6rique s i t u é à une grande distance ; ou bien un disque vu de cdté d'un objet ovale. Tout aussi conventionnelle est la différence entre un corps ovale et une sphere légèrement déformde (aplatie) a i n s i que celle entre un ovale allongé e t un "coiicombre" ou un "cigare".
  • 25. 8 11 semble que l'on puisse distinguer les formes principales d'objet suivantes : - Objets en forme d'étoile, objets de faibles dimensions angulaires (au-dela des limites de résolution de l'oeil humain). En ce sens, une "étoile de volume visible" signifie manifestement un objet dont les dimensions angulaires se situent 3 la limite de la résolution. Paifois, des objets en forme d'étoile ont être vus au télescope ou à la lunette, dans ce cas ils peuvent avoir une forme tout 3 fait différente. - Corps sphériques (y compris sphères aplaties ou ovales pas très allong6es). Comme ils sont perçus par rapport 3 leur voPume, on peut penser que ce sont des objets relativement proches. - Objets en forme de disque. - Objets oblongs (ovales très étirés, "concombres", "cigares", "cylin-dres", "barres") . - Objets en forme de croissant. Par leur forme, dimensions angulaires e t brillance, ils rappellent la lune dans ses phas-s précsdant le ler quart. D'habitude, ils se déplacent assez rapidement dans le ciel. Dans une série de cas, ils ont été observés en mOme temps que la vraie lune. On distingue les croissants droits ("a deux cornes") e t ceux na une corne", une forme rappelant une virgule a l'envers. Souvent, ils sont accompagnés d'un ou de plusieurs objets en forme d'étoile. De fa-çon générale, c'est un type assez rare d'objets. Pourtant, en été 1967, ils ont été observés assez souvent au-dessus de la partie sud du terri-toire européen d'URSS. C'est pourquoi, dans l'échantillon considéré, ces objets représentent une part importante (cf. tableau no 8). - Objets de forme régulière "éxotique' (triangle, carré, anneau, etc...), - Objets de forme i rréguligre, - Objets de forme changeante, constaument, 11 faut remarquer que dans cette classification, on ne prend en consi-dération que la forme principale de l'objet. On ne tient absolument pas compte de détails secondaires comme par exemple la présence d'une queue lumineuse ou bien d'autres particularités de structure. Ces caractéristiques scront examinées 3 part (dans le chapitre 8) .
  • 26. 6.1. ETAPES DE CONSl'ITUl'I6N DE FORMES ET TRANSITIONS ENTRE E U E S Dans l'analyse de la forme, il f a u t distinguer l e s t r o i s types suivants de phénomènes : a) On observe un ou plusieurs objets de forme constante, b) On observe un ou plusieurs objets de forme changeant constamment. C) On observe un ou plusieurs o b j e t s d e forme stable, puis a l i e u une modification de formes, par s u i t e de laquelle on observe un a u t r e o b j e t ou groupe d'objets également de forme s t a b l e , Ces modifications comprennent : . modification de l a forme de l ' o b j e t ( t r a n s i t i o n d'une forme à une a u t r e ) , . séparation de deux o b j e t s e n t r e eux, . jonction d'un o b j e t à un autre, . "extinction* d'un o b j e t lumineux, . d i s s i p a t i o n progressive d'un objet, . apparition d'un nouvel objet, . etc... D a n s tous les cas où il y a une t e l l e modification, nous parlons de p l u s i e u r s &tapes de c o n s t i t u t i o n de formes. A chaque phase, les o b j e t s ont une forme stable. On p e u t d i s t i n g u e r les phases du phénomène égale-ment a p a r t i r d ' a u t r e s i n d i c a t i o n s , p a r exemple d'aprss l a modification d e s c a r a c t é r i s t i q u e s du mouvement, Pour souligner q u ' i l s ' a g i t d'une mo-d i f i c a t i o n de la forme, nous ncwnons les étapes correspondantes "phases de constitution de forme". Dans la p l u p a r t d e s c a s (77,s a), l e s temoins ont observé.une seule phase de formation de la forme ; Dans 29 cas, (11 %), deux phases ont été ob-servées ; Dans 20 cas, (8 %) , t r o i s phases ; Dans 9 cas, (3,s %) , plus de t r o i s phases. Au t o t a l , on a remarqué des modifications de phases de c o n s t i t u t i o n de forme dans 58 cas sur 256 (22,5 8). 149 modifications p a r t i c u l i è r e s y ont été I observées concernant les objets : - t r a n s i t i o n d'une forme 3 une autre......,.. 51 cas, soit 39 8 8 - extinction d'un o b j e t ...................... 33 cas, s o i t 22 % - d i s s i p a t i o n d'un o b j e t . .................... 17 cas, soi t 11 % - apparition d'un nouvel objet ............... 29 cas, s o i t 20 % - séparation de deux objets l'un de l ' a u t r e . . 17 cas, soit 11 % - adjonction d'un o b j e t à un autre........... 1 cas, soit pres de 1 % - division d'un des objets ................,.. 1 cas, s o i t pres de 1 %
  • 27. 6.2.STATISTIQUE DES TYPES D'OBJETS La présence d e p l u s i e u r s phases z'e c o n s t i t u t i o n de formes donne une cer-t a i n e imprécision dans l a s t a t i s t i q u e car il se pose le problème de savoir com-bien do f o i s on d o i t prendre en compte un o b j e t ?'un même type observé dans di-verses phases. Nous avons canpté de tels o b j e t s une seule fois (*). La p r i s e en compte de la redondance (cf. 5 5.2) s'est f a i t e de l a façon suivante : - pour les observations "cofncidantes" (tableau no 7), les o b j e t s , dont toutes l e s c a r a c t é r i s t i q u e s du type adopté, sont i d e n t i q u e s , n ' o n t été p r i s en compte qu'une f o i s ; - l e s objets dont une s e u l e c a r a c t é r i s t i q u e ne correspond pas, o n t &té considérés differents et sont comptes chacun 3 part. Par exemple, si en un même moment, on a observé en diff4rents points un o b j e t en forme de c r o i s s a n t , il est pris en compte une s e u l e f o i s . S i au même moment 3 d'autres points, on a observb un o b j e t sphèrique, il est considéré il part. Les questions concernant lc changement de la perspective l o r s de l'observation des differents points, n e s o n t pas p r i s e s en compte ici. Ceci necessite une analyse d é t a i l l é e complémentaire concernant chaque point concret. Tenant compte de ces remarques, la s t a t i s t i q u e a l'aspect suivant : dans 256 cas, on a e n r e g i s t r é les objets a i n s i r é p a r t i s : TYPES D'OBJETS SELON LE CARACTERE DE : . aspect nuageux ................... . o b j e t à contour net ("corps") ..... . objet de type intem8diaire. ...... . type d i f f i c i l e B déterminer. ...... EtON LE CARACTERE DE LA TRANSPARENCE : . non transparent.. .,.....,..,....... . transparent ou semi-transparent, . . . type d i f f i c i l e à determiner.. ..... - TOTAL ............................ SANS REDONDANCE cas AVEC REDONDANCE cas (+) Par contre, m a i s ce n ' e s t pas d i t explicitement, diverses phases occasionnant des forizes de types différents, sont sans doute comptées séparément. C ' e s t ce qui permet d ' a t t e i n d r e le t o t a l de 457 (N.D.G.)
  • 28. - TABLEAU No 8 - - Répartition des objets selon leur forme - . NOTA : Le détail des modalités ne couvre pas toujours tous les aspects de la modalité et la soime des formes dgtaillées d'une modalité est donc parfois hférieure au nombre de cas 'de la modalité (NE) ,
  • 29. 6.3. OBÇERVATION SIMULTANEE DE PLUSIEURS OBJETS - Dans la plupart des cas, on a observé un seul objet. Cependant, dans environ le tiers des cas, on a observé simultanément plusieurs objets. C'est Zi dire : I sans la redondance -- avec la redondance - deux objets .................... 62 cas - trois objets .............*..... 24 cas - quatre objets ..............-... 6 cas - plus de 4 objets ............... 2 cas TCITAL.................. 94 cas 45 cas 22 cas 6 cas 2 cas 75 cas Dans une série de cas, il y a eu observation de plusieurs objets pas simultanément mais de façon successive (dans differentes phases du phénomène). Parmi les cas ail il a été observé plus d'un objet, dans la moitié des cas (47 sur 941, on a remarqué une association d'objets de forme variable avec des formes d'étoile. Très souvent, il s'associe 3 ceux-ci des objets en forme de croissant : 42 cas sur 47, ce qui fait 89 % de tous les cas où il y a asso-ciation avec des objets en forme d'étoile. Par rapport 3 l'ensemble des cas d'observation d'objets en forme de croissant, on a : sans la redondance - avec la redondance - nombre total d'objets ........ 109 cas 93 cas - nombre d'objets liés à des formes d'étoiles ............ 42 cas 31 cas (38 S) (33 %) . Ainsi, dans environ un tiers des cas, les objets en forme de croissant sont associés 3 ceux en forme d'&aile. 7' DURE€ DES ÉVÈNEMNIS - -- -- - Nous appellerons durée de l'év5nement, l'intervalle de temps entre le début et la fin de l'observation. Dans la plupart des cas, la durée de lfév5ne-ment est inférieure 3 celle du phénomène. Dans 146 cas sur 256 (57 %Ir on indique conmient 3 commencé l'obssrva-tion. Dans 42 cas, le début de l'observation coincide avec le début du phénoms-ne (ou de l'apparition de l'objet). Dans 104 cas, le début du phdnomene précède celui de l'observation,
  • 30. Dans 141 cas ( 55 %), on indique la f i n de l'observation. Dans 47 cas, elle s'est arrêtée au moment de l a f i n du phénoméne. Dans 14 cas, l'observation a pris fin avant l a f i n du phinomene (les gens ont p r i s une autre occupation et ont cessé d'observer). Dans 57 cas, l ' o b j e t s'est éloigné au point q u ' i l a cessé d'0tre v i s i b l e . Dans 23 cas, l ' o b j e t a é t é caché par un obstacle (ou a q u i t t é l'horizon) . La durée d'observation des phénoménes anormaux est indiqude dans 177 cas- Parmi ceux-ci, dans 13 cas, l a durée de l'évenement est indiquée de façon approxi-mative ("quelques secondesu, "quelques minutesu, "quelques dizaines de minutes"). Dans 164 cas, on donne une valeur c h i f f r é e de l a durée, pour c e r t a i n s d'entre-eux elle n ' e s t communiquée que pour l'une des phases du phénomene. Dans 144 cas, la ' durée concerne tout le phénomène. Nous l'appelons : durée totale de l'évènment. Dans 14 de ces cas, l'heure du début et de la f i n de l'observation correspond au début et 3 l a fin du phénomène. Dans ces cas là, l a durée totale de l'bvènement correspond à celle du phenornene lui-même. Dans les a u t r e s cas, on peut la consi-dérer comme l i m i t e i n f é r i e u r e de l a durée du phénomhe. La r é p a r t i t i o n du nombre de cas d'observation selon la duree (pour l a durée t o t a l e des év&nemenbs), est présentée en f i g u r e 15. Le maximum de l a répar-t i t i o n est obtenu pour l'intervalle 1/4 minutes. La canparalson avsc les données de leetranger (d'après l ' é t u d e - Ref. 1) est p.résentée en figure 16. On peut voir une similitude incontestable pour les differents pays, ce qui témoigne du caractére conmiun du phénom5ne observé. 7.2. REPARTITION SELON LA DUREE POUR DES OBJFTS DETYPESDIFFEREmS La r é p a r t i t i o n selon l a durée des événements pour des o b j e t s de types d i f f é r e n t s , est présentée en f i g u r e 17. Le c a r a c t è r e de la r é p a r t i t i o n pour des o b j e t s d i f f é r e n t s est d i f f é r e n t . Les o b j e t s d e forme sphèrique et les disques se distinguenh par une r é p a r t i t i o n plus homogsne. Les o b j e t s en forme de c r o i s s a n t , outre le maximum p r i n c i p a l (obtenu pour 1/4 mn), se c a r a c t é r i s e n t par un maximum secondaire d'une durée de l'ordre de quelques secondes. Les o b j e t s de forme irré-guliere s'observent pendant de plus longues durées, parmi ceux-ci on remarque nettement une part d'évènements d'une durée de l ' o r d r e d'une heure. A ce point de vue, l a r é p a r t i t i o n des o b j e t s de forme "éxotiquea régulisre ( t r i a n g l e , c a r r é , etc...) est tout a f a i t caract6ristique. Bien sQr, les c a r a c t é r i s t i q u e s indiquées ne peuvent pas être considérées corne solidement é t a b l i e s : la s t a t i s t i q u e pour c e r t a i n s types d ' o b j e t s est trop pauvre. Cependant, on peut penser que l a prédo-minance d'bvhements de plus longue durée, venant de l'observation d ' o b j e t s de forme i r r é g u l i è r e , et surtout de forme "éxotique" régulière, est tout b f a i t réa-liste.
  • 31. 8, STRUCNRDEE S OBJETS ET CARACDET LWELR LUIINESCENCE Outre leur forme, les objets anormaux sont souvent caractbrisés par dif-férents détails internes ou externes (de la surface, de la structure), mais éqale-ment souvent par le caractère tout il f a i t complexe de leur luminescence. Ci-dessous, sont présent8esles caractéristiques des objets. 8.1. DETAILS EXTERIEURS Au total, dans 256 cas étudi6s d'observations d'objets anormaux, 457 objets diffdrents sont décrits (redondance non prise en campte). Pour 254 objets il n'y a dans les rapports aucune information sur les details extérieurs. On peut penser que dans ces cas, soit ils sont absents, soit ils sont exprimés de façon évidente. La présence ou l'absence de détails exterieurs est notifiée dans 129 cas (pour 193 objets). De plus, dans 17 cas (poux 25 objets), les témoins remar-quent l'absence de tout détail extérieur. Pour les 168 autres objets dans les rap-ports, sont décrits certains détails exterieurs. Ces données sont présentées dans le tableau ne 9. Pour neuf objets sur les 168, on remarque 2 ditriils. Les objets correspondnnts sont pris en compte deux fois dans l e tableau. C'est pourquoi le nombre total des objets dans la deuxième colonne du tableau na 9 est égal il 177. Le pourcentage est pris à partir Gu nombre total d'objets : 168. p~ - - - DESCRIF'TION DES DETAILS NBRE D'OBJETS i Queue ................................ dont : - queue sombre, trafnée sombre.., - queue brillante, forme varia-ble...........................# i Etincelles............................ R Flux orientés de lumiere (rayons, arcs lumineux, colonne lumineuse, cene de lumière, etc..) ...................... R Flamme...................,............. R Luminescence au tour de 1'o bjet (auréole éclat,,etc ... ) ....................... + Enveloppes de formes variables....... . b DU- NBRE TOTAL D'OEiJETS A DGTAIW EXTERIEURS - TABLEAU no 9 - - LIFTAILS EXTERIEURS -
  • 32. 8.2. DGTAILS INTERIEURS, STRUCTüRE DE SURFACE DES OBIETS - -- - - - Dans les rapports pour 71 cas d'observation (28 % des 256 cas), il y a une indication sur la présence ou l'absence de.la structure de s u r f a c e d e s o b j e t s De plus, dans 12 cas (pur 20 o b j e t s ) on remarque que l a surface des o b j e t s est homogène, La présence d'une s t r u c t u r e v i s i b l e ou d'une inhomogénéité de l a sur-face est notée dans 82 cas (18 % des 457 objets). Pour 355 o b j e t s , il n'y a pas d'indications sur l a s t r u c t u r e . Peut- être que dans ces cas, il n'y a v a i t pas de détails "int6rieurs" ( s t r u c t u r e hcmnog4ne) ou bien q u ' i l s dtaient faiblementcontrast8s etpeu discernables 3 l'oeil nu. De plus, il f a u t considérer que l ' a t t e n t i o n des observateurs ne se porte pas tou-jours s u r ces d é t a i l s . Les données sur l a s t r u c t u r e d e surface et sur l e s d&tails " i n t é r i e u r s" des o b j e t s sontportées daris le tableau no 10. Pour 3 objets, on note deux carac-t é r i s t i q u e s d'inhomogénéIt8, ces o b j e t s sont pris en compte deux fois dans le ta-bleau. 2 1nhbmogénéit6 stationnaire.......... dont : - - raie sanbre..,.,........,,..,...... ...... r a i e c l a i r e . . . - feux, tache lumineuse...... - hachures....... ............ - bord brillant...,...,...... - a u t r e s inhomogénéités. ..... i InhomogénBité non stationnaire....,. dont : - écoulement, courant........ - tourbillons................ - s t r u c t u r e de flamme........ - flambeaux..;............... - etincelles. ................ i Présence de d é t a i l s protubérants rap-pelant des d é t a i l s de *structurew.... TOTAL............,......,.... I Nombre -d'objets % des 82 o b j e t s d e surf. inhomogène - TABLEAU No f O - Détails "int4rieursU, s t r u c t u r e s de surface des o b j e t s
  • 33. On possède des indications sur le caractère de la brillance dans 240 cas d'observations (94 % des 256 cas). Dans 16 cas (ou 36 objets) il n'y a aucune indication sur la brillance ou bien ses caractéristiques ne sont pas claires. La brillance de 421 objets est caractérisée d'une maniere ou d'une autre par les ob-servateurs. Les donnees sur le caractère qualitàtif de la brillance sont présen-tées dans le tableau ne 11. Caractère de la brillance i Corps visible sur un fond de ciel clai r dans l a lumière réfléchie. .... Corps ~cmbre...........,..~......... * Corps brillant sur le fond de ciel s~mbre.........~...~~...~........... TOTAL.................. 1 % du nbre total des Nbre d'objets 421 objets avec in-lance - TABLEAU ne 11 - Caractère de la brillance La nature de la brillance sur fond de ciel sombre est difficile a éta-blir, pour cela il faut une analyse spéciale. ûn peut penser que dans la plupart des cas, nous avons affaire a la brillance des objets eux-mêmes. Pour 4 objets, selon l'avis des observateurs, la brillance est liee a la réflexion de la lumiè-re du soleil. L'intensité de la brillance est estimée par les observateurs (surtout qualitativement] pour 183 objets. Ces données sont prtées dans le tableau no 12. Pour 249 objets, les observateurs présentent des données sur le caracte-re de variation de 1 'intensité. Parmi ceux-ci, pur 157 objets, l'intensité de la clarté est restée constante pendant toute l'observation. pour 56 objets on a ob-servé une diminution de l'intensité, pour 8 objets une augmentation, pour 18 ob-jets on a remarqué des variations brutales de llintensit& du type de l'éclair ou de l'explosion.
  • 34. l CaractérLst4ques qiialitatives de l ' é c l a t : I .................... I - Aveuglant.. - Intense........................ I - Moyen..... ..................... - Faible............... .......... - Comme c e l u i d e l a Lune. ........ - Comme celui du Soleil.,........ - Comme celui de l a voie lactée.. 1 - Ccone c e l u i d'un s a t e l l i t e . . ... l - La valeur de l'intensité est préseatéc en magnitude stel-laire.......,.... .............. I TOTAL............. I - -- Nbre d ' o b j e t s % du nbre total de 183 o b j e t s où l'interislt6 de 1 ' é c l a t e s t irid iquée - TABLEAU No 12 - Intensi te! d ' é c l a t 8.3.1. Couleur des objets Pour 184 cas d'observations (pour 295 o b j e t s ) , on possëda des donnees sur la couleur. Pour 162 o b j e t s , ces données soiit marquantes. La game des cou-leurs, conforin&nent aux indications des témoins, est extrêmement large. Ces doiinées sont présent6es dans le tableau no 13. Remarquqns que pour 53 o b j e t , il a été remarqué une couleur complexe mélangée (par exemple : jaurie/vert). 12 ob-jets avaient une surface de couleurs variées. Dans tous les cas, on a tenu comp-te de cliaque couleur a part. es o b j e t s corresponùaiits sont pris en compte dans le tableau no 13, plus d'une f o i s . 8.3.2. Variation de la coiileur Dans 23 cas, on a observé une dynamique de la couleur de b r i l l a n c e (modi-fications aussi bien daris le sens d'ui~e diminrition de la longueur d'onde que d'une augmentation de celle-ci : pulsations, clia toicineiits, variation de la couleur d'un secteur de la surface vers un a u t r e ) . Au total, on a observe des variations de l a couleur d a n s 28 o b j e t s . Dans 61 c a s sur 162 o b j e t s . on a ~ot8l ' a b s e n c e de varia-t i o n de l a couleur de brillance. Dans les autres cas, il n'y a aucune indication sur la ùynamiqiic de l a couleur de brillance.
  • 35. - roiy*:, rose.. ............... - o+iiti<.lct "Z..ii"..... .......... - J~IIIIP," JcJc~c".. ............. - vrrt............... ......... - hlcu ciei ................... - b3.c~ fourfi.. ................ - vL0let.. .................... - ~1...r. ..................... - grls ........................ - blanc. ...................... - per1.e ....................... - arqent.. .................... - avec une nuance mbi:aLliqtie. . Nbre .feohjets - -T-ABm u na 13 - Couleurs des abjate L* sstjrna t-lon cles cl lmenn f ons atigtihirea pur des observateurs non prépa- I r's offre nppnrnnunm t clc qranrlcs dl. Ef iott tes. bans Ica rapports an ttmve souvent de3 dc:s<:rjptJ.ons du type : "l'objet avaJt l n di.menwioii d'une ocangeWr 'd'une pm- l mc", "d'unc! pnst6quaW, "d'uiic! tri-illc de tcnnfsa, etc... sans indication srir la dirr-tancc d'où n Gt.6 obsr?tvA f'objet: crmparé. Il. n ' e s t pas pesfhlc d'ittiliser rstJ.on-i~ crllemciti dr! tel les c~tlmalions. mur 244 objets (sur 457) il y s dans les rapports une tentatlve de don-ner uiic c.stlmatlon qtinl ltativc ou qwntltative des tli.manaCons angulattes. - Parmi cwx-ci : 34 ob)et?; sont ~stlrnos comma des btmiles (mcsttte angulaire O) : 7 objets sont caractrkls6.s par r3c, "Eafhtcs" rnemrns angc~lalrss t 31 objets p.rr dc "gra~~iesm"v wres aiiy~lajr~P.~or.~ r les ailtrc?~1 12 ohjets, on donne itoe estima-tlnn qunntltat-Lvc. II fatit avotr t?n vtte qri'il e'nqit deestlmatJons visuslleo fnJ-ter; par tlcs r~Liiierva~etir.psm , prrFpar6s. SL, srnivent. For lee st lmatt an cks nwsatc.s ai~uialrra, or1 iitJ.1. tsc comnc- comparaisan l a tune ou le ÇoJ.allr cas tmnparalsrms ac 1
  • 36. f o n t dans Ia pl.iiyart des cas de m4motre (en absence da la Iuno OU du Solal1 3 observ~re n mGmc temps qua l'objet dbcrit). C'e.st porirqiioj. le9 estCrnations p r é - sent.6eç na donnent qu'une estima thxi t o u t 3 fa Lt grossi+ra des mr?siires angvlai-res r6elles des o h j c t s . ks r6sul t n t s dcrs as t.imat totis s o n t présentbs dans le tnidcaci nn I I . Pori? 10 objets sc~r 206 (1 12 + 94) on présent^ dans les r a p p o r t s dcrtx valeurs dl£ ferentas de mesiires rrngalaircç (clnris les cas d'une v a r i a t i o n d e la merirure nngulaiio ou de 1'obonrval.iun d'un o b j e t asymAtrLqtie) . Ies ohjets mrrespn-d a n t s s o n t pris an compte deux Eois dans le tabl~nu. Mesare anqdlaire (approx.imatif) - O ( o b j e t cormne une é t o i l e ) . . .................... - 15' et moins........... .......,................. 3O* ..........................................-.. 45*................................. .........-.. I'.. ........................................... 2' et plris .................................... TOTAt,....................... ..a..... 21 4 Mesures angrilaires des objets 9.2. MODIFICATIOSJ DES HESIJRRS ArKXlLhlRES Nhre d'objets 9 4 4 1 6 1 2 I l 5 Pour l a p l u p a r t des objets, on ne d i t rien s u r les m o d i f i c a t i o n s des mm-s u r e s angulair~sd a n s les rapports. Pour 150 objets, on tmte que les masiircs an-g u l a i r e s s o n t rest6es constantes. ttne augmmtatian des mestires ;rngul s ires est no-tée polir 36 objets, une dimfnutivn p u r 22 objets. 9 ohjets presentaJent ai1 dS1nit: d e s mesures aiigulaire~c onstankes, puts se s o n t m i s e b se morljfiar. La modification des mesures aiigulaires v i s i b l e s des cibjats est dite B une m o d i f i c a t i o n d e la d i s t a n c e 3 l'objet lors de son muv.ement, ou bien par s u i t e da l n modification des dlmsnsionn lin6airns (par rxcmple : blargisnement d'un objet ressemblant a un nuage). Dans l ' a n a l y s e des r a p p o r t s qiie l'on pssCde, il est d i f-ficile de fairo la cldlimlt.atJ.on Fintrs ces deux cas d'autant, p l u s q u ' i l est pssi-ble que ces deux c a s se superposent. Dans Les donnees presantées, auciinil rfdlimita-t i o n n'a Oté faite.
  • 37. Les donilées prt5seritées dans les rapports s u r le nmuvement des objets comprennent des caracteristiqiics q u a l i t a t i v e s de la v i t e s s e ct de sa v a r i a t i o n , a i n s i que des ùonnbes s u r le c a r a c t è r e d e la t r a j c c t o l r e et sur l a ùircct.ion de vol. 10.1. VITESSE ET ACCELERATION Des donndes sur le c a r a c t è r e q u a l i t a t i f de l a v i t e s s e sont indlqu8es daas 80 cas d'observation p u r 176 objets. Dans 69 cas. pour 3 o b j e t s , e l f e presente une caractérlstiqi~ed e r é g u l a r i t é . Dans 36 cas pour 65 o b j e t s , les te-moins remarquent une i r r é g u l a r i t é de muuvemcnt, comprenant : - v i t e s s e uiodlfide I Pois........... 29 cas.....,.. pour 53 o b j e t s - v i t e s s e nmdifiée 2 fois........... 2 cas........ pour 2 o b j e t s - v i t e s s e nidifiée 3 fois....,...... 2 cas........ pour 2 o b j e t s - vftesse modifiée p l u s i e u r s f o i s. .. 1 cas........ pour 4 o b j e t s - rnouvcm~ntp ar à-coi~ps. .........,.. 2 cas. . ....... pour 4 objets De il a ét6 remarqué un mouvement avec a c c é l é r a t i o n dans 21 cas ( p u r 36 o b j e t s ) , un moiivement avec raleritissement dans 9 cas (pour 18 o b j e t s ) e t une modification do signe de la v i t e s s e (changeajent d'accélérat~ons et de ralentissemcnts) dans 6 cas pour 11 o b j e t s . Dans 18 cas (pour 21 o b j e t s ) il a été remarqué une modification b r u t a l e de l a vltesse (accél6raÉioii élevée), dans 15 cas (41 o b j e t s ) une modification regirllèrc de la v i t e s s e , dans 3 cas (3 o b j e t s ) l a c a r a c t é r i s t i q u e . d ' a c c é l é r a t i o n n ' e s t pas donnée. CF-dessocis. soitt. donriées les Lndications s u r les v i t e s s e s a n g u l a i r e s des o b j e t s . Wns 152 cas d'observation p u r 242 o b j e t s . L1 y a t e n t a t i v e de caracté-riscr la valeur dc la vitesse anquiriire. Dans 1i1 majorit4 des cas, on donne des caractérist Lques qua1 l tatives de la v i t e s s e "élevée* (47 cas), " f a i b l e" (33 cas), "moyennem (2 cas) , "semi~lalle 3 un avion" (41 cas) , "semblable à un satelli te* (15 c a s ) . Dans 14 c a s , on évalue la v i t e s s e procJie de zéro. Pour 14 cas, on donne des valeurs c h i f f r é e s de l a v i t e s s e angrilaire. Ces données s o n t pr6sentées dans l e tableau no 15. 10.2. TRAJECTOIRE DES ORlETS Pour 51 o b j e t s star 457, l e c a r a c t è r e du mouvement des objets n ' e s t pas indiqcicZ on n'est pas c l a i r . Pour 406 objets, on donna dans les r a p p o r t s d e s in-d i c a t i o n s s u r le mouvement. Parmi ceux-c i , on note 8 objets tournanb.Les données sur les t r a j e c t o i r e s des 406 o b j e t s sont prt5sent6es dans le tableau no 16. Parmi c e l l e s- c i , pour 24 ohjcts. on a observé deux t r a j e c t o i r e s d i f f é r e n t e s , pour 11 o b j e t s : 3 t r a j e c t o i r e s , pour 2 o b j e t s : 4 t r a j e c t o i r e s et pour 1 objrk : 6 tra-jectoires. ces o b j e t s sont rrspectiveinent p r i s en cnapte 2, 3, 4 et 6 f o i s dans le tableau no 16. I L faut en t e n i r cotiipte lors de la d6tcrminùtJ.on du naabre to-t a l d ' o b j e t s de l a deuxième colonne.
  • 38. -TABLEAU ne --.- 15- V i t e s s e aricjtitaf re des objets 1 degdmin ..........................'...... 2 degrés/min ............................... 3 degrGdmin ............................... 40 dcgrGs/rnin. .............................- 1 degré/sec ................................ 1,s degré/sec .............................. 2 degrés/s ec............................... 4 degrés/sec.: ............................. 5 degrés/sec ............................... 9 degt&s/s W..................-............ 20 dqrés/aec ............................... 1 - - NOMBRE DE cns Type de t r a j e c t o i r e Caractère du mouvement I N b t e d'objets - T r a j e c t o i r e rbgtillSre, le carac-tère du mouvement ne change pas... I - Modification de l a d i r e c t i o n di1 vol 1 ou p l u s i e u r s fois........... I - Manoeuvres des o b j e t s (rkiproques ou par rapport B dos avions) ...... I - L'objet est innroblle (suspendu) . . . I 45 - On remarque une "mise en suspmsion" ou un arr&t(sortie) de celle-ci... I / t- des 406 o b j e t s cm prenant des indica-tidm de tra j~cîmire! - T r a j e c t o i r e s inhabikuelles (balan-cement, spira.Le, s irmsoïde, con tour d'obstacles, vol en cercle)....... 11 - TXLFAU Ne 16 - Tra jcctoires du mouvement des objets
  • 39. Eiisiiita, coiiunc? on peut le v o i r dans le tableau ne 16, dans la p l u p a r t des c a s (2U4 sur 406), 1.1 a Bté observé un mouvement selon une t r a j e c t o i r e ré-g u l i è r e . Cependant, pour 122 objets (30 % du nombre total d'ot~jets comprenant des indicotioris sur la t r a j e c t o i r e ) , des p a r t i c u l a r i t é s fondamcntales ont étf remarqudes : niod FE i c a t ion I)rital e de la course, m i se en suspension, manociivre des oh jets, r o t a t i o n , trajectoires inhal)J.tuelles. IO. 3. DIRECl'lON DU VOL Dans les observatioris à l'oeil nu, il n ' e s t possfble de déterminer l a JLrcction réelle du mouvement d'uri objet élolynd que 3orsqr1'il passa le zénith. Daris l e s a u t r e s casr rious obtenons la d i r e c t i o n v i s i b l e du mouvement dans la projection sur l a sphère céleste. Sans information complementaire, la rédiiction d La d i r e c t i o n v r a i e est a s s e z imprécise, cependant les e r r e u r s n e depssciit pas .Oe. C'est pourquoi ces iloiinécs ne peuvent être u t i l i s é e s que . pour foire iirie de termina tiori s tatis tiqtlc g r o s s i 6re des directions prfdomlnantes du niouveniciit. En cc qui concerne les erreurs dans l ' e s t i m a t i o n de la d i r e c t i o n par 1 'oLscrva teur Irii -niéme, elles o n t un c a r a c t è r e al8at.o ire et donc, o n t peu d ' irif luciica s u r les directioiis prédominantes didui tes d'un grand ensemble de doi~riée.s kmr sirnplif icr l a r e p r é s e n t a t i o n , iious n'avons considéré que les ob Jcls s'bloigtiant et ii'avons tenu minptc que de l a v i t e s s e d'éloignement, et non de la d i r e c t i o n d'où est apparu l'objet. Pour les objets dont la d i r e c t i o n du mouvement a v a r i é peiidant L'observation, nous n'avons considéré que la d i r e c t i o n de l ' é l o i-gnement firial dc l'objet. CcLts procédure permet d ' o b t e n i r une r é p a r t i t i o n gros-sière des o b j e t s s e l o n lcs d i r e c t i o n s du mouvement. Dariç 99 cas s u r 256, la d i r e c t i o n de l'éloignement n ' e s t pas indiquée. Daiis 157 cas, on donne la directioii de l'éloignement pour 220 objets. ta r e p a r-ti tion scloii l o s d i r e c t i o n s es t 11étermitide par deux procédés dlfféren ts. Dans le premier s o n t c h o i s i s tous les cas où tous les objets observés simultanément se s o n t é l o i g n é s dans une même directjon, et on établit l a r é p a r t i t i o n du nombre d e C-AS en f o n c t i o n de l a directfoii d e 1'6loignement. Dans l e s e cond, on a taiiii compte de tous les o b j e t s s ' é l o i g n a n t ( a u s s i b i e n ceux se d i r i g e a n t v e r s une me-me d i r e c t i o n que ceux se d i r i g e a n t v e r s des directions différentes), et on en a dediil t la répartitjon du nonibre d10R.7ETS e n f o n c t i o n de la d i r e c t i o n . Les r é s u l-t a t s s o n t prt5sentés dans le tableau no 17 et la f i g u r e ne 10. Cornoie on p e u t le v o i r , l a r é p a r t i t i o n moyenne pour t o u t e s les anndes, à l ' e x c e p t i o n de 1967, est asscz symétriqric. C e r t a i n s é c a r t s s o n t statlstlqucment sans s i g n i f i c a t i o n et ont salis doute un caractere a l é a t o i r e . Cependant, la répar-t i t i o n pour 1' anii8e 1367 est maiiif estemen t asymb t r i q u e : les mouvements daris la d i r e c t i o n de l'Est prédominent. Ceci se v o i t de façon é v i d e n t e s u r la f i g u r e nelB. I;i répart;itioii s e l o n le nombre de cas et selon le nombre d ' o b j e t s est, de façon
  • 40. l Direction d'éloignement des o b j e t s Sud...................... Sud-est.................. Est....................... Nord-est................. Nord..................... Nord-ouest............... Ouest.................... Sud-ouest................ Nbre de cas Total 1967 8 3 14 12 6 4 59 33 29 15 9 5 3 5 2 5 1 149 1 i8 Sauf 1967 Total N b r e d ' o b j e t s Sauf 1967 Répartition selon les d i r e c t i o n s Les r é p a r t i t i o n s pour des types p a r t i c u l i e r s d ' o b j e t s s o n t présentées en fiaurc no 19. Elles sont classées d'après le nombre d'objets (le nombre t o t a l dbbjets d'un type donné, totalisé pour toutes les d i r e c t i o n s est p r i s égal à l ' u-n i t é ) . CRI ne caprend pas dans l a catégorie "objets d'autres types" les o b j e t s en forme d ' é t o i l e , associ4s a des formes de croissant, ou des sphères ou des dis-ques. Comme on peut le voir, 1' asyrnetrie est déterminée essentiellement par les o b j e t s en forme de c r o i s s a n t mais également par des spheres et des disques. Cepen-dant, les objets en forme de c r o i s s a n t o n t une contribution e s s e n t i e l l e dans l a s t a t i s t i q u e genérale c a r l e u r nombre est plus important.
  • 41. 11, ESTIMTSCW DE VALENS LINÉAIRES (DISTPNCE, ALTITUDE, DIMEtjSICCJ, VITESSE) Lors des observations depuis la surface de la Terre d'objets anomaux situés à une grande distance, lorsque la vision binoculaire ne permet plus de percevoir le volume de l'objet e t d'en estimer la distance, e t donc son a l t i t u-de au-dessus de la surface de la Terre, ses djmensions et sa vitesse, des ohser-vations à l ' o e i l nu permettent de déterminer au moins des valeurs angulaires telles que l'altitude angulaire de l'objet au-dessus del'horizon, ses mesures angulaires et sa vitesse angulaire. Dans certains cas extrêmement rares, on a réussi b donner une estimation des valeurs linéaires. C'est devenu possible lors d'observations proches (dans les limites de la vision bionoculaire) ainsi que dans les cas où les objets observés peuvent être comparés à des objets connus ou 3 des phénomènes situés a des distan-ces connues (par exemple : on observe un objet sur le fond des montagnes, au-dessous des nuages, etc. . .) . Des données sur l a d'istance peuvent également ê t r e obtenues en analysant des cas d'observation simultanée d'objets en différents points. Dans ces cas, on peut faire une estimation des valeurs lineaires ( a l t i-tude, dimension, vitesse de l'objet) si on connait les valeurs angulaires corres-pondantes .' 11.1. DISTANCE Dans l'échantillon considéré, la distance par rapport aux objets est estimée dans 20 cas, parmi ceux-ci dans la majorité des cas, les estimations fai-tes sont tout à f a i t arbitraires. pes valeurs chiffrées de la distance, selon ces estimations, sont les suivantes : - 100 m..................... 3 cas - de l00m à 1 km ........... 2 cas - de 1 km a 10 km...........ll cas - de 10 km a 100 km ........ 3 cas - 230 km ................... 1 cas Cette dernière valeur (230 km) a ét€ obtenue par Z.S. KADIKOV a partir de l'ana-lyse de l'observation sirnultanGe en deux points avec recalage de la position ob-servée de l'objet par rapport aux étoiles (OK-0075). 11.2. DIMENSIONS LINEAIRES DES OBJETS Lesdmensions linéaires sont estimées dans 10 cas, elles sont également en grande part touh a f a i t arbitraires. L'estimation la plus petite est 4 mètres, la plus grande 600 mètres (Z.S. KADIKOV). La répartition pour les cas intermédiai-res est la suivante : - de 10 m à 100 m ........... 4 cas - - de 100 m à 300 m........... 4 cas Dans une série de cas, les ténioins donnent une estimation tout d f a i t dénuée de fondements des dimensions Uneaires pour un objet éloigné, où il n'est pas possi-ble de déterminer des dimensions réelles. Ces types d'estimation ne sont pas pri-ses en ccmpte dans la statistique.
  • 42. 11.3. ALTITUDE AU-DESSUS DE LA SLTRFACE DE LA TERRE Elle est estimée dans 27 cas, y compris certaines estimations faites a bord d'un avion. Plus petite estimation : 35 m, plus grande : 100 km (Z.S. KADIKC La répartition pour les cas intermédiaires est la suivante : - de 100 m a 1 km ................. 7 cas - de 1 km à 10 km ................. - ............... 14 cas de 10 km a 100 km 3 cas Les données sont plus fiables sur le caractère de la variation de l'alti tude. Elles sont indiquées pour 68 cas d'observation, dont : - dans 30 cas, l'altitude de l'objet n'a pas changé - dans 12 cas, on a observé une diminution progressive de l'altitude de l'objet - dans 10 cas, l'altitude a progressivement augmenté - dans 6 cas, on a observé une ascension verticale de l'objet - dans 9 cas, an a observé une descente verticale - dans 1 cas, on a observé une oscillation de l'altitude. 11.4. VITESSE LINEAIRE Elle est estimée dans 10 cas. L'estimation minimale est de 5 m/sec. L'estimation maximale est de 5 km/sec. 12. EFFETS & P&WNACECWASGN ANTS Dans une série de cas, des phénomènes atmosphériques anormaux ont une influence déterminée sur l'environnement. Dans la plupart des cas, ils se passont apparemment sans bruit ; les témoins ne remarquent aucun effet sonore, mais dans un nombre important de cas, ils insistent particulièrement sur l'absence de son. Les rares cas of3 le phéno-mène s'accompagne de son, demandent une analyse spéciale. Ceci peut être lié aux observations d'objets non anormaux spécifiques (par exemple : les bolides), soit étre dds au fait que les phénomènes se déroulent prgs de I'observateur (dans ce cas, la prgsence de son peut servir d'indication indirecte pour l'estimation de la distance.
  • 43. On a noté des cas d'influence s u r des moyens techniques et s u r le système nerveux de l'homme. Ces cas s o n t extrêmement rares. Cependant, ils o n t une s i g n i f i c a t i o n tres importante. 11 f a u t ici contrdler tres soigneusement et stocker des données complémentaires. Le b i l a n des e f f e t s accompagnants observés est présenté dans le tableau no 18. On a indiqué e n t r e parenthèses le numéro des cas selon le Catalogue ané-r a l préliminaire. E f f e t s accompagnants -SON : . Absence de son remarquée ............... . Phénomène accompagné de son............ dont : b r u i t sourd .................. 1 grondement ................... 1 bruissement. ................. 3 ,sifflement................... 2 grésillement ................. 2 MODIFICATIONS DES CONDITIONS DU MILIEU : . Modification des conditions du passage du son....................,.... Nbre de c a s d'observation . Postluminescence du ciel ............... I . Rafales de vent dues au mouvement de l ' o b j e t . ............................ . Disparition des nuages p r è s d e l ' o b j e t . INFLUENCE SUR MACHINES ET EQUIPEMENTS : - Perturbation de l ' é c l a i r a g e ............ . Perturbation du fonctionnement de < moteurs à explosion .................,.. . Influence s u r le fonctionnement d'équipements r a d i o . . . . . . .............. . Panne d'une p a r t i e é l e c t r i q u e d'un équipement ............................. . A r r ê t des moteurs d'un avion........... DETERIORATION MECANIQUE D'UN EQUIPEMENT .. I INFWENCE SUR LE SYSTEME NERVEUX DE L'HOMME . P e r t e p r o v i s o i r e de l a vue............. . Etouffement (oppression) du psychisme.. . P e r t e de connaissance I 1 (OK-0219) - TABLEAU no 10 - E f f e t s et phénomènes accompagnants
  • 44. Dans l e 5 5.2, on f a i t remarquer Pa présence d'observations indépen-dantes, faites 3 la même date, à peu près au mëme moment en des points diffé-rents. Dans les tableaux no 19, 20 et 21, on donne comme exemple une courte description des observations d'objets anormaux pour trois dates de 1967. Les objets ont été observés sur un territoire assez important. La répartition des points d'observation est présentée dans les figures no 20, 21 e t 22. Les observations indépendantes faites en différents points sont des témoignages supplémentaires de la réalité du phénomène observé. Par principe, on peut admettre les possibilités suivantes : a - observations simultanrSes d'un même objet en des points différents, b - observations successives d'un mëme objet, c - observations de différents objets. Pour choisir entre ces possibilités, il faut faire une analyse détaillee. Il semble que certains des cas décrits correspondent 3 l'observation d'un seul objet. S i ce sont des observations simu1tanées;et non successCve~l~' a l t i tude doit être de l'ordre de centaines de kilomètres, e t les dimensions linéaires de l'ordre du kilometre. En conclusion, examinons les t r a i t s essentiels du phénomGne observé ainsi que les conclusions déduites de l'analyse statistique des documents d'ob-servation, ~--- ~ -- - - - On a pris comme base d'analyse les rapports écrits de témoins de phéno-mènes anormaux observés par eux. Aucune verification des rapports d'auteur n'a été faite. Il faut noter la part relativement peu élevée d'observations isolées : dans les deux tiers des cas, plus d'un témoin a participé aux observations. De plus, il y a un pourcentage tout 3 f a i t important d'observations de masse. Pour un nombre important de cas, il y a eu des observations indépendantes, faites simultanément en des points différents. Dans la majorité des cas, les observateurs jouissent d'une qualifica-tion assez élevée, ce qui élève aussi la fiabilité du document de base.
  • 45. - JO de OK 0 2 2 4 0 2 2 9 0 0 1 2 HEURE TU - --- - - - -- POINT D ' OBSERVATION - - 0015 - - FORME UKRAINE, ville da POUTIVL UKRAINE, région de DONETSK, v i l l e de IACINOVATAIA RUSSIE, Région de STAVROPOL, KRASNOGORSKAIA UKRAINE, région de DONETS, village : NOVO-AMROSEVSKI 18.15 croissant e t étoile - . -- raie avec angle croissant croissant assym4trique corps sombre, étoile 1 v i l l e : JDANOV 1 18.30 1 croissant symetrique 0013 0 2 2 2 0 2 2 6 0014 0 2 2 1 &ORGIE, v i l l e de AGOUDZERI pr8s de SO~OUMI 17.45 18.00 18.00 I ... disque vue de la tranche RUSSIE, région de STAVROPOL v i l l e : NEVINOMISK UKRAINE, région de VOROCHILOVGRAD v i l l e : KRASNY LOUTCH RUSSIE, région de KRASNODAR village : LAZOPSVÇKAIA UKRAINE, région de VOROCHIIXlVGRAD Ville : MALODOGVARDEISK UKRAINE, region de DONETS TRAJECTOIRE DIRECTION non indiquée -- 18.15 18.15 1 8 . 2 0 18.30 réguligre O - E croissant croissant se transfor-mant en étoile croissant demi-disque croissant et 2 dtoiles reguliere O - E réguli8re avec virage sur un angle faible non indiquee SO-P regulière I O - E - TABLEAU no 19 - - OBSERVATImS DE PIENOMENES ANORMAUX DU 17.07.67 -
  • 46.
  • 47.
  • 48. Les c a r a c t é r i s t i q u e s de temps, r é p a r t i t i o n s des évènements dans l a journée et selon l e u r durée, correspondent bien aux données de l ' é t r a n g e r . Cecf témoigne de ce que noas avons a f f a i r e 3 une classe déterminée de phénomè-nes, présentant des propri4t4s s t a t i s t i q u e s s t a b l e s déterminées. A ce point de vue, il est important que, conformément a VALLEE et POHER (~éf. 1). la r é p a r t i-t i o n d e s évènements en durée pour des phbnomènes anomaux (non i d e n t i f i é s ) est fondamentalement d i f f é r e n t e d e c e l l e des ph4nomènee et o b j e t s connus ( i d e n t i-fiés). Tout ceci permet d ' a r r i v e r à l a conclusion suivante : dans les rapports sont décrites les observations de phénomenes réels. S ' i l y a des hallucinations ou des rapports erronés, leur pourcentage n ' e s t pas important car ils i n f l u e n t peu sur les propriétés s t a t i s t i q u e s de l ' é c h a n t i l l o n choisi. 14.2. CARACTERIÇTIQUEÇ D'OBSERVATION DU PHENOMENE 1) La r é p a r t i t i o n s p a t i a l e du phénomène englobe t o u t le t e r r i t o i r e d'URSS. A c e r t a i n e s périodes, apparemment, on observe une a c t i v i t é plus élevée dans des régions déterminées. En outre, les zones d'ac-t i v i t é plus blevée varient au cours du temps. Ceci a déjà été indi-qué a 1'6chelle globale par SAUNDERS (Réf. 6). Les régul.arités de ce processus ne sont pas encore très c l a i r e s et demandent 2i ê t r e étudiée cwtiplémentairement. 2) La r é p a r t i t i o n des évènements selon les mois de l'année varie apparem ment également dans l e temps. En p a r t i c u l i e r , l'année 1967 e s t carac-térisée par une asymétrie importante : printemps/automne. 3) La r é p a r t i t i o n au cours de l a journée donne un maximum nettement marq-le soir vers 21 heures locales. La courbe observée est sans doute la superposition de plusieurs e f f e t s : la r é p a r t i t i o n vraie du phénomène les occupations journalieres de l a population a i n s i que l'heure de l a tanbée de la nuit. De toutes façons, l e s données que l'on a indiquent une r e l a t i o n avec les saisons dans la r é p a r t i t i o n observée. Cet e f f e t demande a Otre étudié plus en d é t a i l s . Il est souhaitable de f a i r e un, canparaison de l'heure d'observation du phénomène avec l'heure de l a tombée de l a nuit. La r é p a r t i t i o n selon l'heure s i d é r a l e locale révèl un maximum secoridaire décalé dü premier d'environ 6 heures. La réalit. de ce fait reste a v é r i f i e r a p a r t i r d'une documentation s t a t i s t i q u e plus large. 4) Les formes observées des o b j e t s anormaux sont extrêmement variées. Ce-ci peut s'expliquer soit par une d i v e r s i t é du phénomène lui-même, soi: par le fait que nous avons a f f a i r e 3 des phénomsnes d e n a t u r e d i f f é r e r te. Peut 3tre que les deux f a c t e u r s e x i s t e n t . Il f a u t remarquer la pal importante d ' o b j e t s en forme de c r o i s s a n t q u i sont d'habitude t o u t a f a i t rares. Ceci est lie aux p a r t i c u l a r i t é s de l'année 1967 qui est d'un apport fondamental dans l ' é c h a n t i l l o n considéré.
  • 49. 5) La durée moyenne du phénomène est de l ' o r d r e de quelques minutes. Cependant, des types d ' o b j e t s d i f f é r e n t s sont caract6risés par une durée d i f f é r e n t e . Ainsi parmi les objets en croissant, une p a r t im-portante présente une durée de l ' o r d r e d e quelques secondes, et les o b j e t s en forme "éxotique" réguligre (carres, trizingles, etc,..) ont une durée d e l ' o r d r e d'une heure. 6) Dans un nombre important de cas (22,5 $1, on a remarque d i f f é r e n t e s phases du phénomhe, liées à une modification des constitutions de formes : modification de l a forme de l'objet ( t r a n s i t i o n d'une for-me à une autre) ; séparation d'un o b j e t d'un a u t r e 8 jonction d'un o b j e t à un a u t r e ; extinction d'un o b j e t lumineux t d i s s i p a t i o n pro-gressive d'un objet ; apparition d'un nouvel o b j e t , etc.,. 7) Dans 94 cas s u r 256 (37 $1, on a observé simultanément plusieurs objets. On associe particulièrement souvent des o b j e t s de forme va-r i a b l e avec des o b j e t s en forme d'étoile, 8) Pour une p a r t i e importante d'objets (168 sur 467), on a observé d i f-f é r e n t s d é t a i l s e x t é r i e u r s : queues lumineuses, é t i n c e l l e s , rayons lumineux, arcs, rayonnement autour d ' o b j e t s , enveloppe de forme va-r i a b l e . Pour 82 o b j e t s (18 %), on a remarqué des details " i n t é r i e u r s" (inhomogénéité de l a surface, r a i e s sombres et c l a i r e s , feux, tdches lumineuses, jets) a i n s i que des dgtails rappelant des details de "structure". 9) Une majorité importante d ' o b j e t s présente un corps lumineux (apparem-ment "autolwnineux"), observé sur un fond de ciel sombre ; cependant, dans une série de cas, l ' o b j e t a été vu sur un fond de ciel clair et b r i l l a i t , vraisemblablement par lumiere r é f l é c h i e , Enfin, dans une s é r i e de cas, on a observé un objet sombre (au total : 32 o b j e t s som-bres ont été observ6s) . 10) La couleur de b r i l l a n c e est tres variable : les observateurs remarquent toutes l e s couleurs de l ' a r c en ciel du rouge au v i o l e t . Le plus sou-vent, on cite : rouge, orange (feu), jaune et blanc. Dans une série de cas, on a remarqud une couleur argentée ou une couleur de nuance métallique. On a également remarqué des couleurs mélangées, (par exem-p l e : jaune/vert) et des o b j e t s présentant une surface de plusieurs couleurs. Dans la majorité des cas, la couleur de b r i l l a n c e n'a pas changé, cependant dans 23 cas, sur 184, on a remarqud une modification de l a oouleur. 11) Les mesures a n g u l a i r e s desobjet~sonet s t imé e s avec une i n c e r t i t u d e élevée. Une p a r t i e importante cies objets (94 sur 457) présente des mesures ponctuelles (objets en étoilc) . Une p a r t notable (61 o b j e t s ) a des dimensions de l'ordre de l a pleine-lune, c'est 3 d i r e de près de 30'. Une p e t i t e p a r t i e (16 ob jet9 est plus grande qu'un degré.
  • 50. 12) La v i t e s s e angulaire d e s o b j e t s , s e l o n les e s t i m a t i c n s des obser-vateurs est camprise e n t r e 1°/mn et 20°/s. Dans la majorité des cas, le mouvement est r é g u l i e r . Cependant, dans 36 cas (pour 65 o b j e t s ) , on remarque une i r r é g u l a r i t é de mouvement, une f o i s ou p l u s i e u r s fois, un changement de l a v i t e s s e , des mouvements par-a-coup. De plus, dans 18 cas (pour 21 o b j e t s ) , on souligne un changement b r u t a l de la v i t e s s e . tes t r a j e c t o i r e s sont en général r é g u l i è r e s . Cependant, pour 122 objei (30 % du nabre t o t a l d ' o b j e t s dont la t r a j e c t o i r e est indiquée) , on a noté des particularit6s importantes : brusque changement d e d i r e c-t i o n , s t a t i o n n a i r e en "suspension", manoeuvres d e s o b j e t s , r o t a t i o n , trajectoires i n h a b i t u e l l e s (balancement, spirales~ Sinus@Id@? sc ontour: d ' o b s t a c l e s , etc.. . ) . Dans les d i r e c t i o n s du v o l d e s o b j e t s , on remarque une asymétrie ma-n i f e s t e : il y a prédominance de mouvements v e r s l'Est. Ces p a r t i c u l a-rités sont également inlierentes s u r t o u t 3 1967. W r é p a r t i t i o n en di-rectlone, pour les a u t r e s annnées,sauf 1967, estassez symétrique. 13) Les données s u r les paramètres l i n é a i r e s des o b j e t s ne eont absolument p a s f i a b l e s . La d i s t a n c e minimale, selon les e s t i m a t i o n s des témoins est de 100 mr l ' a l t i t u d e minimale de 35 m. Certains cas, peuvent, ëtre c l a s s é s dans l e s observations proches 6tant donné des i n d i c a t i o n s in-d i r e c t e s oQ l ' o b s e r v a t e u r d i s t i n g u e des d é t a i l s à l'oeil nur éprouve c e r t a i n s effets, ou p a r f o i s observe un objet sombre dans l a n u i t . Les dimensions lfnbafres des o b j e t s s o n t estimées de 4 à 600 m. A par-tir de l ' a n a l y s e d'observations simultanées f a i t e s en des points diffC rents, on peut estimer l ' a l t i t u d e de vol à quelques centaines de km, et les dimensions lin6aires 3 environ 1 km. La v i t e s s e l i n é a i r e e s t estimée e n t r e 5 m/s et 5 km/s. 14) Dans la majorité des cas, l e s phénomène8 anormaux se déroulent appa-rement s a n s b r u i t . On a remarqué des cas d'influence s u r des moyens techniques et s u r le système nerveux de l'honme. Ces cas sont extrême-ment rares. Mais, ils o n t une s i g n i f i c a t i o n trSs importante. 11 est nécessaire de verifier ceci soigneusement et de stocker d ' a u t r e s don-nées. 14.3. NATURE DES OBJETS ET ETUDES ULTERIEURES A p a r t i r des données que l'on a, il n ' e s t p a s possible d ' a v o i r une con-clusion s u r la nature des phénomènes observés. Peut- être que c e r t a i n s d ' e n t r e eux peuvent être appelés effets d'optique atmosphérique. Cependant, dans la grande m a j o r i t é d e s cas, ils sont apparemment d'une t o u t e a u t r e nature. Ceci se v o i t en particulier au grand pourcentage d'observations indépendantes f a i t e s simultanément en d i f f é r e n t s p o i n t s d i s t a n t s de centaines de kilomstres.
  • 51. Une certaine p a r t i e des observations peut être due a d i f f é r e n t e s expériences techniques dans l'atmosphère et dans l'espace cosmique proche de l a Terre. Cependant, l e s c a r a c t é r i s t i q u e s cin6matiques excluent l a pos-s i b i l i t é d'une t e l l e explication au moins pour un tiers des cas. Une telle explication ne correspond pas non plus aux données s u r la forme des o b j e t s et à d'autres p a r t i c u l a r i t é s mentionnées ci-dessus. Enfin, il f a u t pnendre en considération le f a i t q u ' i l e x i s t e des observations d a t a n t de-bien avant 1957, c'est 3 d i r e avant le début de l'ère cosmique. Apparemment, la question de la nature des ph6nomGnes anormaux reste jusqu'à présent ouverte. Pour obtenir des conclusions p l u s p r é c i s e s , il f a u t disposer de don-nées pous f i a b l e s . Les rapports sur les observations de phénomsnes anormaux doivent être bien doaimentés. Il e s t nécessaire d'organiser une collecte de ces rapports par le réseau exis-t a n t de s t a t i o n s d'observations astronomiques, géophysiques et météorologiques, a i n s i que par d'autres voies de service. On d o i t prévoir un mécanisme de vérifi&ation des rapports que l'on obtient, aussi bien du point de vue de leur conformité avec des phénomhes réel-lement observés que de c e l u i de l'établissement de la n a t u r e p o s s i b l e du phé-nomène (phénomsnes astronomiques et géophysiques ou expériences techniques dans l'atmosphère et dans l'espace cosmique proche de la Terre). Il est nécessaire de r é f l é c h i r soigneusement à la question d'une orga-nisation d'observations avec des instruments spéciaux. A notre avis, le stockage actuel des données soviétiques et étrangeres j u s t i f i e l ' o r g a n i s a t i o n de telle &tudes. On propose de poursuivre l'analyse s t a t i s t i q u e des documents que l'on possède, a i n s i que d'étudier les paramètres physiques dos phénomènes anormaux.
  • 52. - FIGURE No 1 - Points d'observation, partie européenne d'URSS 4- avant 1957 - 1 cas d'observation K - de 1957 a 1966 .- 2 cas d'observation - 3 cas d'observation 6- 4 cas d'observation
  • 53. - FIGURE No 2 - Points d'observation, partie asiatique d'URSS.
  • 54. 1 cas 2 cas [-1 3 cas 5 - 10 cas . 10 - 20 cas + 20 cas 'Po - FIGURE No 3 - Répartition bidimensionnelle du nombre de cas selon la latitude e t ' l a longitude. On représente de façon approximative l e s contours des frontières d'U.R.S.S.
  • 55. -. L L i-
  • 56. & Id a 'al 0:
  • 57. - FIGURE No 8 - Répartition du nombre de cas selon les m o i s : - a) pour toutes les années sauf 1967 - b) pour 1967
  • 58. am. mai juin juillet aout sept. oct. mv . - FIGURE No 9 - Répartition du nombre de cas selon les jours de l'année 1967 : I : date indiquée précisément i : date indiquée approximativement !
  • 59. Heure légale locale (compté a partir. de minuit) I IO avec nàondance (*) - n 30 sans redondance (il 20 10 Signification de la redondance : voir 5 5.2. et figures 4 & 5. (comptée a partir de minuit) heure solaire moyenne loca-le - FIGURE No 10 - Répartikion du nombre de cas au cours de la journée
  • 60. cas - FIGURE No 11 - Répartition du nombre de cas au cours de la journée - comp<traison avec des données de l'étranger
  • 61. JUIN-JUILLFT (*) signification de sans redond. (t) la redondance : voir 5 5.2. et figures 4 & 5. heures légales locales AVRIL-MI-AOUT-SEPTEMBRE 1 heures légales locales heures legales locales - FIGURE No 12 - pr5nart-i pion Air nhro do Pa= a11 rnl~rc de la .IC)IIV~C~O nnllr différentes
  • 62. - FIGURE No 13 - Répartition du nombre de cas au cours de la journée, heure sidérale locale : - a) pour tout l'échantillon - b) sans l'année 1967
  • 63. I I " 3:- 3 aSms Y OP 0- Z$ 'LI c MQ) sr O .-i .g ken al2 .ta. a CO: Caal dO . 3 @FI aal id >.r Orn C7 ri O Q) WM -4s 4 u- Ch 44 ml4 u 40 95 "13 a-i a: 5
  • 64. en FRANCE Observations mondiales URSS (premier échantillon) (1) - % de 135 cas (2) - % de 375 cas (3) - % de 114 cas FtEPAFtTITION DU NOMBRe D'EVENEMENTS EN DUREE, COMPARAISON AVEC DONNEES ETRANGERES
  • 65. 3 - 1-l-m SPHERES 3 - I I 11.f1i OafETS OBLONGS CROISSANTS 3 i* &q 0 46 JO f m2i n 4.8 FORMES" EXOTIQUES " REGULIERES hedrea . 7- FORMES IRREGULIERES 6 - 3 - FIGURE no 17 : Répartition du nombre d'objets selon la duree d'observation pour les différents types d'objets N - nombre d'objets I I
  • 66. - - échantillon complet -+ - - - données 1967 -----O ---ne --- -- toutes les années sauf 1967 FIGURE no 18 : Répartition selon l a direction du mowement a) nombre de cas tenant compte uniquement des cas d'éloignement des objets dans 1 seule direction b) nombre d'objets tenant compte de tous les objets s'éloignant
  • 67. a) SPHERES - DISQUES (33 objets) b) OBJETS EN CROISSANT (64 objets) c) OBJETS D'AUTRES FORMES (38 objets) FIGURE no 19 : Répartition selon les directions du mouvement pour des objets de types différents (1967)
  • 68. FIGURE no 20 : Points d'observation'du 17.07.67 Le nombre ii 4 chiffres désigne le numéro da cas selon le Catalogue Général. On indique l'heure To du début de l'observation et la dir,ection de l'&loi-gnement (selon les indications de 1 'observateur) .
  • 69. FIGURE no 21 : Points d'observation du 19.09.67 Le numéro à 4 chiffres désigne le numéro du cas d'observation selon le Catalogue Général. 0 On indique également l'heure TU de l'observation et la direction d'éloi-gnement de l'objet (selon les indications de l'bbservateur).
  • 70. FIGURE n-o 22 : Points d'observation du 18.10.67 0 Le numéro à 4 chiffres désigne le numéro du cas d'observation selon le Catalogue G6néral. 0 On indique également l'heure TU de l'observaticm et la direction d'éloignement de l'objet (selon les indications de l'observateur).
  • 71. REF. 1 - C. POHER, J. VALLEE Basik patterns i n UFO observations AIAA 13th Aerospace Science Meeting, Pasadena, Calif. 1975 January 20-22 REF. 2 - Bilan de recensement de l'Union 1970 - Tome Y.M. " S t a t i s t i q u e" - 1973 REF. 3 - Grande encyclopédie soviétique Ed. 2, Annuaire 1967 M.,"Encyclopédie soviétique" - 1968 REF. 4 - J. A. HYNEK Science - 1966 154 - October 21, 329 REF. 5 - V.J.B. OLMOS A r e UFO sightings related to population 7 Proceedings of the 1976 CWOS Conference Center f o r UFO Studies, Evanston, I l l i n o i s , 1976, 16 REF. 6 - D. R. SAUNDERS A spatio-temporal invariant for major UFO waves. Proceedings of the 1976 CUFOS Conference Center for UFO Studies, Evanston, Illinois, 1976, 232
  • 72. Rappel des notes déja aitées par le GEPAN. ies Notes Tcxhniques sont diçponibles au prix unitaire de 10 F, payables par chèque 3 l'ordre du CNES et adressé au GEPAN. TRÇ Mtes d''Information sont gratuites. Note Techique ne 1 Référence : 79/CT/GEPAFJ/0397 du 29 octobre 1979 Objet : "Analyse du probl.ème du pri6-traitent des données".