Cours sur les normes et standards (principales notions à connaître) auprès d'étudiants en Master Multimédia de Bordeaux. Principaux enjeux des normes et standards abordés : accessibilité, indexation (avec métadonnées et dublin core), interopérabilité, web sémantique et open data.
7. Processus de normalisation
Etude des besoins
Brainstorming
Conception
Spécifications techniques
Réponse technique aux
besoins
Tests sur un échantillon
Standardisation
Standards de fait
Normalisation
Intervention d’un
organisme officiel
nécessaire
Inspiration : http://wiki.univ-paris5.fr/wiki/Standard
9. Accessibilité : dimensions
» Spatiale (dans le monde + au niveau local)
» Temporelle (vitesse de connexion, rythme = accès au bon moment)
» Technologique (matériel correspondant)
» Economique/financière
» Culturelle (générale + compétences)
» Sociale et éthique (trouver sa place, adhérer aux mœurs, etc.)
» Institutionnelle et juridique(droits d’accès)
» Cognitive(compréhension du contenu)
» Physique et mentale(handicap)
» …
» Propre aux interface H/M : ergonomie, etc.
10. Accessibilité : handicap
» Vidéo : « l’ordinateur des aveugles »
Logiciel de revue d’écran 1:29 à 3:50 & 4:50 à fin
» Vidéo : « Outils pour handicapés »
11. Access. : handicap visuel
» Accès à une page par fragments et non dans sa
globalité
» Nécessité d’un code propre et d’une séparation
entre le code et les styles
» Ne jamais utiliser un tableau pour une mise en
page, même d’un formulaire !
» Attributs « alt » et « title » essentiels :
˃ Alt : remplace l’image par du texte / audio / vidéo
˃ Title : pour expliquer un lien
» Structurer la page : <h1>, <h2>, <p>, etc.
13. Interopérabilité
Système 1 Système 2
Nous sommes
compatibles
Système 3 Système 4
Nous sommes
compatibles
Nous ne sommes pas
compatibles
Nous sommes
compatibles
15. Interopérabilité
» Compatibilité : deux systèmes peuvent
communiquer ensemble car ils « parlent » la
même langue (ex : Photoshop & Illustrator)
» Interopérabilité : le standard permet la
compatibilité entre les systèmes, qui « parlent »
une langue ouverte (ex : HTML)
16. Formats ouverts
» XML / HTML
» PHP, Javascript…
» HTTP / HTTPS
» ASCII, UTF-8
» PNG, GIF
18. Indexer
» Référencer, décrire un document => pour le
retrouver
» Métadonnées. Exemples :
˃ Titre
˃ Description
˃ Auteur
˃ Date de création
˃ Date de dernière modification
˃ Droits
˃ Etc.
<meta keywords=‘’blabla bloblo blublu’’ />
19. Objectifs des métadonnées
» La recherche d’information : indexation, identification,
typologie…
» L’organisation et l’archivage
19
20. 20
Sujet : Pink Floyd Sujet : Queen
Sujet : Tarte aux pommes Sujet : J. Chirac
Mot clé : ROCK
Mot clé : POMMES
Objectifs des métadonnées
21. Objectifs des métadonnées
» Facilite la recherche d’information
» L’organisation et l’archivage
» Et donc la pérennité
» Le partage
» L’authentification du document & la protection
des droits :
˃ Signature électronique
˃ Droits de propriété intellectuelle
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25. Dublin Core
» DCMI : Dublin Core Metadata Initiative
» Norme (ISO 15836) pour la description de
ressources
» 15 éléments de description
» Tous les éléments sont facultatifs
» Tous les éléments peuvent être répétés
plusieurs fois
26. Dublin Core
» Title
» Creator
» Subject (sujet et/ou mots-clés)
» Description
» Publisher
» Contributor
» Date (de création ou mise à dispo. ;
AAAA-MM-JJ)
» Type (normé)
» Format (type MIME recommandé)
» Identifiant (ex : ISBN, URI)
» Source
» Language
» Relation (ex : URL)
» Coverage (couverture géographique,
période…)
» Rights
27. Forces du DC
» Concision et simplicité
» Portable : documents physiques, numériques…
» Champ d’efficacité élargi pour certains éléments :
« créateur » par ex, utilisable pour tout domaine
(auteur, dessinateur, …)
» Reconnu internationalement
» Grande liberté dans l’utilisation…
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28. Faiblesses du DC
» …Trop de liberté : de recommandations en recommandations => aucune
norme précise
» De fait, interopérabilité & partage limités
» Des champs d’utilisation orientés : bibliothèques, musées, sites
gouvernementaux…
» Pas d’éléments sur les restrictions d’accès
» Encore très peu appliqué et Google les ignore !
» Les éléments sont tellement facultatifs que le site officiel du DC n’utilise
aucune balise META avec DC…!
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29. Les métadonnées : les +
» Un élément indispensable pour une identification et un
référencement (y compris web) efficace
» Ajoute des « points d’entrée » aux documents
» Facilite la description de documents non textuels
» Permet la gestion de documents (tri, etc.)
» Facilite le partage
» Lisible par l’homme…
» … et plus ou moins par les machines (idée du web sémantique)
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30. Les métadonnées : les -
» Standardisation obligatoire, indispensable, incontournable,
inévitable, inéluctable, autres –able…
» Difficulté d’obtention d’un consensus : combien de temps ont mis
les bibliothécaires ?
» Difficulté d’un standard qui réponde aux besoins de tout domaine,
toute culture, etc.
» L’usage des métadonnées doit être fait avec objectivité : ne pas en
rajouter !
» Inclure des métadonnées dans un document reste une pratique
souvent technique et peu réalisée par le « commun des mortels ».
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31. Conclusion sur les
métadonnées
» Utilité relative = dépend de ce que l’on souhaite faire, avec qui l’on va
travailler, comment on va travailler
» Appelées à être TRES utilisées dans le futur, et déjà communes pour les
musiques par ex.
» Une utilisation encore fastidieuse du fait du non intégration ou mauvaise
intégration de celles-ci dans les logiciels principalement utilisés
» Une habitude à prendre dès maintenant pour ne pas être surpris plus tard
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37. C’est quoi m’sieur le web
sémantique ?
» Web sémantique = compréhension du verbe par les
ordinateurs => sorte d’intelligence artificielle
» Les métadonnées vont permettre de faire les liens
entre les pages
» La machine comprend une requête sous forme
« verbale »
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Sujet : Pink Floyd Sujet : Queen
Mot clé : ROCK
38. C’est quoi m’sieur le web
sémantique ?
» C’est un autre formatage du web, où toutes les informations du web sont
reliées grâce aux métadonnées (entre autres)…
» … et où les informations ont un sens à la fois pour l’homme et la
machine, qui « comprend » le contenu des documents et son sens
» L’idée est également de faire un lien entre toutes les bases de données
du web
» Par exemple, si on cherche « Pulp Fiction », le moteur de recherche
sémantique sera capable de nous dire :
˃ C’est un film
˃ Il a été réalisé par Q. Tarantino en 1994
˃ Samuel L. Jackson joue dedans
˃ Il y a une affiche de ce film censurée et une non censurée
˃ Ton ami X a dit sur Facebook qu’il aimait ce film
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39. C’est quoi m’sieur le web
sémantique ?
Les principes fondamentaux du web sémantique :
» Tout objet du web possède une étiquette.
» Toute étiquette est lisible par les agents logiciels et par les êtres humains.
» Toute étiquette représente fidèlement l'objet.
» Toute étiquette est disposée dans un espace commun de lisibilité, espace explorable
virtuellement par l'ensemble des humains et des agents logiciels, la sélection de
l'étiquette rend accessible l'objet en tant que ressource.
=> Etiquette = métadonnée
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http://websemantique.org/PrincipesFondamentauxDuWebSemantique
40. Comment ça marche ?
» A l’aide de standards et de métadonnées :
˃ Les bases de données pourront communiquer entre elles
˃ Un traitement « intelligent » (qui comprend la requête)
» Les documents du « web sémantique » (ou « web des
données) ne contient pas du texte en langage courant, mais
des informations formalisées pour être traitées
automatiquement.
» Notion d’ontologie = représentation des informations réelles
en informations traitables par un ordinateur.
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41. Des exemples ?
» « Je recherche un endroit chaud pour les vacances. J’ai
un budget de 3 000 euros. Nous avons un enfant de 11
ans. »
» « Je recherche un endroit chaud pour les vacances. J’ai
un budget de 3 000 euros. Nous avons un enfant de 11
ans. »
˃ Liste d’endroits chauds = Egypte, Maroc, Tunisie, … +
période ?
˃ Nous = plusieurs personnes (couple ?)
˃ Enfant de 11 ans = prévoir un endroit avec loisirs pour
enfants
˃ Budget de 3000 € = trouver un format hôtel + voyage +
marge à 3000 € pour trois personnes ?
˃ Proposer des durées selon les destinations et le budget ?
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42. Le but du Web Sémantique
» Relier les données entre elles, afin de…
» …faire du Web un vaste index de données,
triées et hiérarchisées…
» … qui soient modifiables par tous, comme sur
un Wiki…
» … et dont le contenu aura un sens pour les
machines.
=> Importance des standards, de
l’interopérabilité, des métadonnées…
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43. Remarques
» Le Web sémantique est encore à ses balbutiements
» Le HTML 5, par sa structuration, qui donne un sens de
lecture à une page, se veut sémantique
» Une des limites rencontrées actuellement : il faut être
très précis dans la requête à formuler (cf. le « nous »
dans l’exemple précédent)
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45. Open Data : quoi qu’est-ce ?
» Données publiques, ouvertes à tous
» L’idée est de partager des données gratuitement…
» … dans un format ouvert (= lisible par tous)
» Plusieurs licences possibles
» « Selon certaines études, la libération de ces
données publiques diviserait par cinq le capital
nécessaire pour exercer une activité
professionnelle dans le secteur de la téléphonie
mobile » (Wikipédia, cité de la conférence Les modèles économiques de la réutilisation des données publiques (open data) du salon i-
expo le 18 mai 2011)
» Exemple : emplacements des VCub à Bordeaux.
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46. Open Data : pourquoi ?
» De nombreuses données publiques existent
» Elles sont généralement très complètes et fiables
» Mais elles ne sont pas partagées !
» Le numérique aide à la diffusion de ces données :
˃ De part son accessibilité (il suffit de les mettre en ligne quelque
part et de diffuser le lien)
˃ De part sa rapidité d’utilisation et de mise à jour
˃ De part les formats ouverts qui permettent un partage aisé
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47. Open Data : pourquoi ?
» Transparence : permet une plus grande confiance
» Participation & innovations : tout le monde devient
acteur puisque tout le monde peut participer
» Collaboration / interopérabilité : on a les mêmes
données, on travaille ensemble plus facilement, on
échange plus facilement
» Economie : de nombreux modèles gratuits (cf.
applications sur les smartphones).
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48. Open Data : les 8 principes
Les données doivent être (Open Government Data, 2007) :
» Complètes : on n’enlève rien ! Sauf cas particulier.
» Primaires : elles sont telles que collectées à la source, sans
modification
» Opportunes : la mise à disposition est faite le + rapidement
possible
» Accessibles : à tous, pour tous
» Exploitables : formats ouverts pour faciliter le partage et le
traitement informatisé
» Non discriminatoires : sans restriction d’accès
» Non propriétaires : aucune entité n’a de contrôle spécifique
» Libres de droit : dans les licences « libres », non soumis au
droit d’auteur
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49. Open Data : les 8 principes
COPANNEL : ça ne veut rien dire, mais c’est joli :
» Complètes
» Opportunes
» Primaires
» Accessibles
» Non discriminatoires
» Non propriétaires
» Exploitables
» Libres de droit
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50. Open Data : quoi partager ?
50http://www.reseaufing.org
Parallèle avec le Web sémantique :
« Je veux acheter chocolatine », il est 2h du matin
Réponse du moteur qui repère la localisation de la personne :
A 120m de chez vous, Cours de la Marne, Boulangerie ouv. 24h24…
51. Open Data : exemples
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http://www.slideshare.net
/libertic/lopendata-5128072
52. Open Data : exemples
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http://www.slideshare.net
/libertic/lopendata-5128072
53. Open Data : exemples
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/libertic/lopendata-5128072
54. Open Data : exemples
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http://www.slideshare.net
/libertic/lopendata-5128072
67. Le XML
» THE standard of the web
» Avantages :
˃ lisible par les humains
˃ formatage de données libre
˃ format universel
˃ Lecture aisée par un ordinateur à l’aide d’un parseur
» Désavantages :
˃ format verbeux donc non optimisé pour des plateformes mobiles
˃ Nécessite éventuellement une feuille de style
˃ Lecture plus longue que pour un fichier CSV par exemple
» Domaines d'intervention : Echange de données applicatif,
webservices, Flux RSS, base de données textuelle...
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