Mali: ENJEUX DE LA FORMATION DES RESSOURCES HUMAINES DANS LA COMPETITION REGIONALE
1. MALIMALI
ENJEUX DE LA FORMATION DESENJEUX DE LA FORMATION DES
RESSOURCES HUMAINES DANSRESSOURCES HUMAINES DANS
LA COMPETITION REGIONALELA COMPETITION REGIONALE
Par Seydou SISSOUMA
Commissaire chargé du Département du Développement Humain
Commission de l’UEMOA
Lyon, Mars 2014 1
CERCLE DECERCLE DE
REFLEXIONREFLEXION
KANKOU MOUSSAKANKOU MOUSSA
(CKM)(CKM)
2. Plan de la présentation
1 Historique
2 Singularité des Politiques Éducatives
3 Présentation du Système Educatif
4 Enseignement Supérieur Malien
5 Investissements dans l’Enseignement
Supérieur
6 Situation de la Formation Professionnelle
7 Défis et Enjeux
8 Conclusion
2
3. « Si vous trouvez que« Si vous trouvez que
l’éducation coûte chère,l’éducation coûte chère,
essayez l’ignorance »essayez l’ignorance »
Abraham Lincoln
3
4. 1 Historique
• Bâti sur le système colonial français
• Réforme de 1962 transformant tous les ordres
d’enseignement
• Développement fulgurant pendant les premières
années après l’indépendance de l’éducation en vue
de remplacer les cadres français par des maliens
• Reconnaissance et qualité avérées des formations
• Après 1962: Education tournée vers l’enseignement
de masse et de qualité
• Années 70: Baisse des ressources publiques et du
pouvoir d’achat des populations Ralentissement
de l’accroissement de la demande sociale pour
l’enseignement supérieur 4
5. 1 Historique
• Décennie 80
– Crise économique entraînant un début de chômage des
jeunes diplômés (croissance démographique, fermeture ou
privatisation, urbanisation)
– 1983: 1er
concours d’entrée à la Fonction Publique
• 1990 à 2000 : Crise sociopolitique affectant
durablement le système éducatif
– Grèves à répétition
– Massification des effectifs
– Baisse de la qualité
– Taux de redoublement et de déperdition importants
– Baisse de l’attractivité des formations offertes par le système
public
– Développement accéléré du privé à tous les niveaux
– Multiplication des écoles coraniques et medersa
5
6. 2 Singularité des Politiques Educatives
• Enseignement secondaire
– Création d’écoles professionnelles (Lycée technique, Centre
de Formation Professionnelle, Ecole Centrale pour l’Industrie,
le Commerce et l’Administration) avec une qualité avérée
– Multiplication des lycées d’enseignement général avec toutes
les filières (scientifique, littéraire et technique)
• Enseignement supérieur
– Singularité positive dans les 1ères
années d’indépendance avec
le développement des grandes écoles (Ecole Normale
Supérieure, Ecole Nationale d’Administration, Institut
Polytechnique Rural, Ecole Nationale des Ingénieurs)
accueillant des étudiants ressortissants de toute l’Afrique
– Création au sein des départements des grandes écoles, de
Centres Pédagogiques Spécialisés (CPS) transformés plus
tard en Institut Supérieur de Formation et de Recherche
Appliquée (ISFRA)
6
7. 2 Singularité des Politiques Educatives
• Recherche scientifique
– Premiers étudiants des grandes écoles ont permis la création de
pôles de chercheurs renommés (ex. le Pr. Ogobara DOUMBO
avec le Malaria Training center mondialement reconnu ou Pr.
Bretaudeau qui a reçu de nombreux prix dans la recherche
agronomique)
– Avancées importantes dans la recherche agronomique, de la
Médecine Traditionnelle, laboratoires et centres nationaux de
recherche reconnus mondialement
• Rôle pionnier joué par le Mali se transformant en handicap
puisque les bonnes initiatives citées initiatives sont demeurées
isolées et léthargiques, au moment où les pays voisins ont
accéléré la création d’écoles doctorales dans tous les
domaines
• Singularité mise à dure épreuve suite à une démographie
scolaire galopante due aux avancées de l’EPT concomitantes
avec le désengagement prolongé de l’Etat 7
8. 2 Singularité des Politiques Educatives
• Création d’une université classique au même titre que
tous ses voisins avec l’inconvénient d’accuser un
retard important sur ces derniers (Réforme de 1962
ayant prévu l’ouverture de l’Université)
• Système éducatif malien aujourd’hui perçu comme de
mauvaise qualité
– épiphénomène des fautes commises par les étudiants et les
diplômés de l’université quand ils s’expriment dans les
médias
– avec plus de 1 000 de candidats au concours de l’ENA,
l’objectif des 100 retenus fut difficilement atteint
– Les évaluations de la CONFEMEN ont souvent attiré
l’attention sur la proportion importante d’élèves maliens qui
en fin du primaire, ne savent ni lire écrire.
8
9. 2 Singularité des Politiques Educatives
• Effets négatifs d’une politique de salaire peu
motivante
– des milliers de cadres maliens notamment des enseignants
s’exilant dans les pays voisins
• 1968-1990
– Régime politique répressif débouchant sur une
confrontation permanente entre le pouvoir militaire et les
enseignants et étudiants
– Entre 1968 et 1989, le taux de scolarisation passe de
29 % en à 22 % (source: SALL Alioune, Quelle école au Mali ?, Textes
fondamentaux 1962-1994, Bamako, SODIFI)
9
10. 3 Présentation du Système Educatif
• 3 ordres d’enseignement
1 L’enseignement fondamental
–1er
cycle de l’enseignement fondamental (6 ans d’études
sanctionnés par le Certificat de Fin d’Etudes du Premier Cycle
(CFEPC)
–2nd
cycle de l’enseignement fondamental (3 ans d’études
sanctionnés par le Diplôme d’Etudes Fondamentales (DEF)
2 L’enseignement secondaire
–3 ans après le DEF sanctionné par le Baccalauréat
3 L’enseignement supérieur
–3 à 8 ans selon le format (LMD) sanctionnés par une Licence
(3 ans), un Master (5 ans) et un Doctorat (8 ans)
10
11. 4 Enseignement Supérieur Malien
• Peu de structures d’enseignement supérieur à
l’indépendance en 1960 (Ecole de médecine créée en
1968)
• Enseignement de qualité et professionnalisé dispensé
avec l’appui de coopérants notamment soviétiques au sein
d’instituts professionnels
• Réforme de 1962 pose les bases de la stratégie de
développement de l’enseignement supérieur au Mali
• Objectif: Doter le Mali de cadres supérieurs et de
techniciens moyens en nombre suffisant en appui aux
usines et entreprises en forte demande de main d’œuvre
qualifiée
• Mise en œuvre tardive de la réforme (Loi de 1986 portant
création de l’Université du Mali mais mise en application
11
12. 4 Enseignement Supérieur Malien
• 1963-1975
– Création de grandes écoles (ENSup, ENA, ENI ex Ecole TP,
ENPT, IPR) surtout à Bamako accueillant, en 1975, près de
2 500 étudiants
– Forte demande avec des effectifs doublés en moins de 10 ans
(près de 5 000 étudiants en 1983)
– Diplômés systématiquement recrutés par l’Etat
• 1962-1986
– Poursuite de la politique de remplacement des coopérants
techniques par des compétences nationales formées sur le
territoire ou à l’extérieur
– Chômage inconnu chez les diplômés de l’enseignement
supérieur jusqu’en 1983
– Ecole perçue comme principal ascenseur social pour certaines
classes sociales (agriculteurs, éleveurs, artisans, etc.)
12
13. 4 Enseignement Supérieur Malien
• Décennie 1980
– Elan stoppé avec la crise économique mondiale
– Taux de croissance en chute drastique
– Dette publique en explosion
– Retour dans la zone Franc
– Premiers retards de salaires des fonctionnaires jusqu’à 4 mois
• Décennie 1990
– Mesures drastiques prises avec les politiques d’ajustement
structurels
– Réduction de l’intervention de l’Etat dans tous les secteurs
– Impacts négatifs directs sur les budgets de l’enseignement
supérieur
– Ecart croissant entre des ressources plus limitées et une
demande pour l’enseignement supérieur en croissance créant
un décalage important entre l’offre et la demande 13
14. 4 Enseignement Supérieur Malien
• Décennie 2000
– Massification des effectifs en accélération sous la poussée
démographique malgré une baisse observée du taux
d’accès à l’enseignement supérieur
– 2008-2010 : Augmentation des effectifs d’étudiants de
+4,7% Tendance similaire à celle observée dans l’UEMOATendance similaire à celle observée dans l’UEMOA
– Situation des effectifs durant l’année académique 2009-10
• 71 282 étudiants
• 88,7% à l’Université de Bamako (29,1% de femmes)
• 0,3% dans les universités privées (47,2% de femmes)
• 5,3% dans les grandes écoles publiques hors universités
(15,1% de femmes)
• 5,8% dans les grandes écoles privées (39,8% de femmes)
• Ratio étudiants/lit à l’Université de Bamako : 33
14
15. 4 Enseignement Supérieur Malien
• Nombre d’étudiants pour 100,000 habitants (2008-2010)
15
PAYS 2007/2008 2008/2009 2009/2010
MALI 647 487 551551
BURKINA FASO 303 317 323323
COTE D’IVOIRE 719 712 732732
SENEGAL 766 734 768768
UEMOA 556 563 628628
Moyenne OCDE entre 3 500 et 6 000
Norme UNESCO 2,000 étudiants pour 100,000 habitants (2%
de la population)
Sources :
- UEMOA, Suivi des indicateurs de l’enseignement supérieur dans les pays de l’UEMOA, Octobre 2012.
- Souleymane GOMIS, analyse Sociale de l’Enseignement Supérieur au Sénégal, 2013.
16. 4 Enseignement Supérieur Malien
• Réponse de l’Etat
– Libéralisation massive
– Multiplication des institutions privées
• 2007-2010 : Nombre d’établissements passant de 52 à 66
(augmentation de près de 30%, soit en moyenne de 5%
par an)
• Toutefois,Toutefois, persistance de causes systémiques profondes
:
– Relations conflictuelles entre l’Etat et les universitaires
– Politisation de l’université
– Insuffisance des investissements pendant des décennies
– Inadaptation des offres de formation aux besoins du marché
– Dévalorisation sociale de l’activité intellectuelle
16
17. 5 Investissements dans
l’Enseignement Supérieur
17
• Contribution de l’Etat Malien en Baisse
• 2007-2009
• Réduction de près de la moitié du Budget, de
79 544 millions à 43 059 millions de F CFA
• Contribution de l’Etat aux dépenses stable
autour de 1% du PIB malgré un PIB en
croissance de 22%
• Part du budget de l’enseignement supérieur en
pourcentage du budget total de l’éducation
stable à 17,8%
• Priorités affichées dans les orientations stratégiques
peu concrétisées dans les allocations budgétaires aux
institutions publiques d’enseignement supérieur
• Renforcement de facto la place du secteur privé
18. 5 Investissements dans
l’Enseignement Supérieur
18
Lignes budgétaires 2007 2008 2009
Budget de l’enseignement
supérieur voté
79 544 38 520 43 059
Budget de l’enseignement
supérieur exécuté
50 551 36 872 41 688
Budget National voté 994 400 1 055 680 n/d
Budget National exécuté 882 147 705 724 n/d
Produit Intérieur Brut (PIB) 3 479 800 3 912 000 4 232 100
Evolution du budget de l’enseignement supérieur
(en millions de F CFA)
Source : UEMOA, Annuaires Statistiques de l’Enseignement Supérieur.
19. 5 Investissements dans
l’Enseignement Supérieur
19
Pays
Dépenses publiques exécutées dans
l’Enseignement Supérieur (en % du PIB)
2007-2008 2008-2009 2009-2010
Bénin 1,9 2 0,8
Burkina Faso 0,6 0,5 0,5
Côte d’Ivoire 1,0 0,9 1,0
Guinée-Bissau n/d n/d n/d
Mali 0,90,9 1,01,0 1,01,0
Niger 0,6 1,3 1,3
Sénégal 1,3 1,5 1,5
Togo 0,5 0,6 0,7
Afrique n/d n/d 0,47
OCDEOCDE 1,61,6 1,51,5 1,61,6
[1]
Le lecteur doit présenter ces informations comme des données provenant de sources différentes et qui peuvent entraîner des biais d’analyse
en raison des mécanismes différents de collecte des informations.
20. 5 Investissements dans
l’Enseignement Supérieur
20
Pays
Dépenses de l’enseignement supérieur en %
des dépenses de l’éducation
2007-2008 2008-2009 2009-2010
Bénin n/d 19,3% 18,7%18,7%
Burkina Faso n/d 2,3% 2,3%
Côte d’Ivoire 21,7% 18,9% n/d
Guinée-Bissau n/d n/d 8,1%
MaliMali 16%16% 17,3%17,3% 17,8%17,8%
Niger n/d 23,2% 31,6%31,6%
Sénégal 21,3% 19,8% 21,2%21,2%
Togo 19,5% n/d 16,4%
FranceFrance 21,9%21,9% 22,2%22,2% 22,7%22,7%
21. 5 Investissements dans
l’Enseignement Supérieur
• Niveau de dépenses publiques dans l’enseignement
supérieur au Mali parmi la moyenne faible de l’espace
UEMOA (Mali 4ème
position sur 8)
• Comparaison avec les pays de l’OCDE montrant que le
niveau de dépenses publiques moyen par étudiant dans
l’enseignement supérieur 10 fois plus élevé à celui des
pays de l’UEMOA et du Mali
• Ecart important entre les pays du Sud et ceux du Nord
qui ne tend pas à se résorber
• Tendance largement confirmée dans le cas du Mali
21
22. 5 Investissements dans
l’Enseignement Supérieur
22
Pays
Dépenses moyennes de l’Etat par étudiant
dans l’enseignement supérieur en FCFA
(secteur public uniquement)
2007-2008 2008-2009 2009-2010
Bénin 347 020 431 254 331 054
Burkina Faso 489 797 527 196 527 196
Côte d’Ivoire 695 935 616 065 n/d
Guinée-Bissau 343 028 n/d 109 689
MaliMali 571 508571 508 627 808627 808 n/dn/d
Niger 960 343 710 000 n/d
Sénégal 849 648 990 710 n/d
Togo 144 892 204 760 229 069
OCDEOCDE 6 858 5006 858 500 8 997 7628 997 762 9 001 6989 001 698
[1]
Les montants exprimés en dollars ont été actualisés pour tenir compte de l’inflation (5%) puis convertis au taux de change nominal (450)
pour éliminer l’effet de la fluctuation de la monnaie et tenir compte de la dimension temporelle.
23. 6 Situation de la Formation
Professionnelle
• 13 établissements publics avec 12 917 apprenants (2006-07)
• 134 établissements privés accueillant 41 776 apprenants (2006-
07)
• 33 filières de formation
• En moyenne 12% des ressources budgétaires de l’Etat allouées à
l’ETFP entre 2001 et 2004 (taxes à la formation prélevées auprès
des entreprises sans réelle allocation à la formation)
23
Eléments des dépenses éducatives (millions
FCFA) 2001 2002 2003 2004
Préscolaire 452 517 473 585
Enseignement fondamental 1er cycle 18 750 21 902 22 564 28 576
Enseignement fondamental 2ème cycle 11 002 12 595 12 312 14 466
Enseignement secondaire général 8 107 9 280 11 486 13 095
Enseignement normal 2 895 3 314 3 432 3 254
Enseignement non formel 486 557 344 559
Enseignement technique et professionnel 5 791 6 629 9 337 7 880
TOTAL 47 483 54 794 59 948 68 415
Poids de l’ETFP dans les dépenses éducativesPoids de l’ETFP dans les dépenses éducatives
12,2%12,2% 12,1%12,1% 15,6%15,6% 11,5%11,5%
24. 6 Situation de la Formation
Professionnelle
24
Pays
Structures de
gestion
Ressources
disponibles
Besoins de
financement
Bénin FODEFCA 1 446 000 000 2 500 000 000
Burkina Faso FAFPA 400 000 000 2 700 000 000
Côte d'Ivoire FDFP 9 000 000 000 N/D
Guinée-Bissau Pas de structure Pas de ressources N/D
MaliMali FAFPAFAFPA 680 000 000680 000 000 1 800 000 0001 800 000 000
Niger ONAFOP 418 000 000 2 552 946 166
Sénégal
FONDEF 450 000 000 N/D
ONFP 365 000 000 N/D
Togo FNAFPP 800 000 000 2 000 000 000
Comparaison des ressources allouées à l’ETFP dans l’UEMOA
Source : Etude sur les Systèmes d’Enseignement Technique et Professionnel dans les pays membres de l’UEMOA,
2010.
25. 6 Situation de la Formation
Professionnelle
25
Métiers et filières du système ETP public du Mali
METIERS FILIÈRES DIPLÔMES
Bâtiment Bâtiment CAP, BT
Dessin bâtiment CAP, BT
Maçonnerie CAP
Plomberie sanitaire CAP
Electricité bâtiment CAP
Géomètre BT
Travaux Publics BT
Bois Menuiserie CAP
26. 6 Situation de la Formation
Professionnelle
26
Métiers et filières du système ETP public du Mali
METIERS FILIÈRES DIPLÔMES
Bureautique
et
Gestion
Aide Comptable CAP
Comptabilité BT
Employé de bureau CAP
Employé de banque CAP
Employé de commerce CAP
Commerce et distribution BT
Marketing BT
Secrétariat de direction BT
27. 6 Situation de la Formation
Professionnelle
27
METIERS FILIÈRES DIPLÔMES
Electricité et
Electronique
Réseau CAP
Transmission CAP
Opérateur, télex radio,
télégraphique et téléphonique
CAP
Communication CAP
Froid Climatisation BT
Electro – mécanique BT
Electronique audio audiovisuelle BT
Electronique industrielle BT
Qualité et
Transformation
Chimie BT
Soudure Construction métallique CAP, BT
Pêche RAS
Métiers et filières du système ETP public du Mali
28. 6 Situation de la Formation
Professionnelle
28
METIERS FILIÈRES DIPLÔMES
Mécanique Machinisme agricole CAP
Mécanique générale adaptée CAP
Maintenance BT
Mécanique Automobile CAP, BT
Hydraulique BT
Agriculture, Forêt,
Elevage
Agropastoral BT
Géologie BT
Métiers et filières du système ETP public du Mali
Source : Etude sur les systèmes d’enseignement technique et professionnel dans les Pays membres de l’UEMOA, 2010.
29. 7 Défis et Enjeux
• Compétition Régionale
– Concurrence importante entre les institutions liée aux exigences
de qualité de la Directive n° 03/2007/CM/UEMOA portant adoption
du système LMD : Toutes les institutions devront se conformer aux
même règles de pertinence et de qualité
– Commission appuie 20 « Centres d’excellence de l’UEMOA » (2
au Mali dont 1 réseau de chercheurs) : Universités et Ecoles de
haut niveau offrant des formations de qualité attirant de plus en
plus de ressortissants de l’espace communautaire
– Multiplication des institutions privées d’enseignement supérieur
contribuant significativement à l’amélioration de l’offre en
accueillant 6,1% des étudiants
– Cohabitation avec des écoles privées dont certaines sont de
qualité douteuse (avec des cas de publicité mensongère et de
faux diplômes)
– Campagnes de marketing dans les pays voisins
29
30. 7 Défis et Enjeux
• Contribution la diaspora
– Contexte
• Contribution des ménages limitée
• Budget de l’Etat limité
• PTF institutionnels investissant peu dans
l’enseignement supérieur
• Secteur privé peu présent
30
31. 7 Défis et Enjeux
• Contribution la diaspora
– Opportunités
• Diaspora malienne considérée comme une des plus
dynamiques au monde
• Programme TOKTEN initié au Mali
• Possibilités à travers des réseaux d’alumni ou les
maliens résidant à l’étranger, de mobiliser des
ressources qui, mises ensemble pourraient combler
une part non négligeable des besoins non couverts
par le budget de l’Etat et des autres partenaires
31
32. 7 Défis et Enjeux
• Développement de la Formation Professionnelle
comme alternative au chômage des diplômés
universitaires
– Constats
• Inadéquation entre la formation et l’emploi
• Systèmes de formation ignorant les besoins des
secteurs professionnels et de la société
• Formation orientés par l’offre et non par la demande
• Cursus universitaires classiques offrant peu de
débouchés en matière d’emploi
• Part des ressources allouées à l’ETFP incohérente
avec le consensus sur l’importance grandissante de
l’ETFP 32
33. 7 Défis et Enjeux
– Enjeux
• Améliorer la qualité des systèmes d’enseignement
technique et professionnel comme alternative
• Affecter la totalité des taxes d’apprentissage
collectées auprès des entreprises à la formation des
ressources humaines
• Appuyer les collectivités à développer des initiatives
porteuse d’employabilité pour les jeunes
• Expérimenter des initiatives réussies dans les pays
de l’UEMOA et les mettre à l’échelle pour atteindre
une masse critique
• Promouvoir des dispositifs régionaux de formation
des formateurs de l’EFTP
33
34. 8 Conclusion
Un exemple de coopération à méditer !
Coopération Cuba / Venezuela
Venezuela
1er
producteur de pétrole sud américain
Mise à disposition de Cuba de 100.000 barils de brut
par jour
Cuba
Main d’œuvre qualifiée disponible
Mise à disposition de 40.000 coopérants (médecins,
infirmiers, professeurs, techniciens agricoles)
34