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Dans ce diapo nous parlons du téléchargement légal et illégal sur le net ainsi que la loi HADOPI.
Auteurs : A.C et L.T
1. Téléchargement
Le téléchargement illégal bien qu'interdit par la loi est aujourd'hui
très répandu et touche tout le monde. Il peut concerner des fichiers
très différents tels que les films ou la musique, mais aussi des logiciels
ou tout fichiers soumis à des droits d'auteurs. Il existe également une
forme de téléchargement libre ou gratuit, mais les contenus
rencontrés sont généralement différents. Le téléchargement peut être
licite ou illicite, en fonction du contenu téléchargé et des pays
d'origine et de destination.
2. Sommaire :
● Détails techniques.
● Le téléchargement à la portée de tous.
● Téléchargement illégal (qui, pourquoi, et comment?).
● Téléchargement légal.
● La loi HADOPI et les réactions.
● Conclusion.
3. Détails techniques
Définition : En informatique, le téléchargement est la transmission de données d'un ordinateur à
un autre.
Les différents moyens de transmission de ces données utilisent tous les ondes
électromagnétiques dans différents milieux reliés entre eux selon les cas avec un périphérique
émetteur/récepteur adapté (modem et un autocommutateur, dongle, clé USB, antenne...) :
L'air pour transmettre des ondes radio à différentes fréquence (Bluetooth, Wi-Fi,
radiotéléphonie ou l'infrarouge).
Le cuivre pour transmettre le signal électrique sur les réseaux Ethernet et commuté ou ADSL ou
RNIS.
Du plastique ou du verre avec la fibre optique qui utilise les ondes lumineuses.
La vitesse de téléchargement, qui se mesure en Ko.s-1 (kilo-octet par seconde), peut varier en
fonction de plusieurs critères dont le principale est le type de connexion (filaire cuivre ou fibre
optique / sans fil).
4. Le téléchargement à
la portée de tous
Si le téléchargement illégal est aujourd'hui un grand sujet de
discussion dans la sphère politique et économique c'est tout d'abord
car c'est un phénomène qui touche presque tout le monde.
En plus d'une forte présence du matériel informatique, l'accès à
internet est aujourd'hui actif chez 80 % de la population française.
La situation est à peu de chose près dans l'ensemble des pays riches.
Une grande majorité de la population a donc accès aux outils
permettant de télécharger.
5. Téléchargement illégal
● Mais qui télécharge ?
Plus d’un quart des Français déclare avoir
déjà téléchargé ou utilisé des contenus illégaux sur Internet. Chez les
internautes, cette proportion atteint 37%, et 45% chez ceux qui se
connectent quotidiennement.
Cette pratique n'est pas pratiqué autant par toutes les générations,
elle est particulièrement forte chez les plus jeunes et décroît très
nettement avec l’âge : 64% chez les 18-24 ans, 54% chez les 25-34
ans, 30% chez les 35-49 ans et seulement 10% chez les plus de 50
ans.
6. Téléchargement illégal
● Les avantages du téléchargement illégale :
La première raison qui pousse un internaute à se tourner vers le
téléchargement illégal est la gratuité du contenu.
La seconde raison est la rapidité du téléchargement illégal.
La troisième qui compte beaucoup pour la propagation de cette
pratique est la facilité d'accès à celle-ci.
Le téléchargement illégal permet également d'être maître de ses
fichiers, ainsi on peut convertir les fichiers par soucis de portabilité,
transférer dans tous ses appareils du contenu. Des possibilités que
l'offre légale ne considère malheureusement que très peu.
7. Téléchargement illégal
● Le cas MégaUpload :
Créée en 2005 par Kim Schmitz (alias Kim Dotcom), MégaUpload était une plateforme
d’hébergement de fichiers. En plus de proposer d’héberger des données, elle permettait le
partage de ceux-ci. Tous les internautes avaient le droit de retélécharger gratuitement le
fichier sur leurs ordinateurs. En effet, Megaupload était considéré comme le porte-
étendard du téléchargement illégal.
Mais alors, pourquoi punir Megaupload et non pas les « internautes pirates » ?
Il y a trois raisons à cela :
-Premièrement, même si les sites de partage ne mettent pas eux-mêmes les fichiers en
ligne, ils sont légalement responsables du contenu de leurs sites.
-Deuxièmement, ils stimulent le téléchargement illégal. Les internautes sont rémunérés en
fonction du nombre de téléchargements de leurs fichiers : plus le fichier est téléchargé,
plus les « pirates » gagnent de l’argent.
8. Téléchargement illégal
● La relève : MEGA...
Surfant sur le succès de son ancien site d'hébergement, Kim Schmitz
a relancé début 2013 un site similaire au défunt mégaupload.
Son fondateur s'est cette fois assuré qu'il n'était pas légalement
attaquable pour les services de son site, simplement en cryptant les
fichiers de manière à ce que seulement l'utilisateur final puisse
connaître sa nature et son contenu.
9. Téléchargement illégal
● Des accusations douteuses :
Bien que le téléchargement illégal soit pointé du doigt quand on
parle de perte d'argent dans le milieu culturel, c'est pourtant un outil
de publicité très puissant. Des études ont par exemple montrées que
les pirates ont plus tendances à acheter un contenu et de parler de ce
contenu à son entourage par rapport à une personne qui ne
télécharge pas. On nous montre des chiffres de pertes énorme, qui
sont calculés sur le simple produit du nombre de téléchargement et
du prix de vente physique alors que les mécanismes sont beaucoup
plus complexes.
10. La lutte pour le
téléchargement légal
● La loi dépassée : HADOPI...
La Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits
sur internet a été créée le 31 décembre 2009. Elle a pour mission de
protéger les droits d’auteurs sur internet. Son fonctionnement est simple.
Une entreprise privée est chargée de récupérer les adresses IP des
internautes téléchargeant illégalement du contenu. La loi prévoit l’envoi de
trois rappels aux « pirates du web », si les téléchargements continuent la
ligne internet est tout simplement coupée.
De plus un des rôles de la Hadopi est d'aider à développer et promouvoir
l'offre légal sur le web.
11. La lutte pour le
téléchargement légal
● Téléchargement légal :
En France, on tente de réduire le téléchargement illégal, c'est à la Haute Autorité pour la
Diffusion des Oeuvres et la Protection des droits sur Internet que le gouvernement a
confié cette mission.
Mis en place par cette dernière, le site PUR.fr met en avant les premières plates-formes
légales qui bénéficient du label PUR.
Au nombre de 17, ils proposent aussi bien de la musique et des images que de la vidéo à la
demande, des jeux vidéo et des logiciels.
On trouve par exemple Deezer, Beezik, Universal Music Web, Fnac, Boonty ou encore
OffTV.
12. La lutte pour le
téléchargement légal
● Une offre encore trop pauvre :
Si les offres de téléchargement et d'accès au contenu légales sont
encore inutilisées par la plupart c'est en grande partie à cause de la
restriction qu'elles imposent. La portabilité est bien souvent
impossible, tout partage même dans le cercle familial est
matériellement impossible.
Un autre problème dérangeant est souvent le prix des produits
dématérialisés vendus en ligne. C'est bien souvent un prix trop
proche de ce que proposent les points de vente physique.
13. La bataille pour
l'internet libre...
Tous ces évènements ont poussé les internautes à réagir. C’est le cas
notamment des Anonymous. Ce collectif d’ « hacktivistes »
revendique un internet libre et ouvert à tous. Pour eux le partage de
fichiers informatiques n’est en rien illégal, l’empêcher c’est nuire à la
liberté de chacun.
Depuis la fermeture de Megaupload, leurs actions se sont accélérées.
Piratages de divers sites (Ministère de l’Intérieur, Élysée, Sony,
Universal…), piratage de logiciels (pcAnywhere…), piratage de
données privées (conversation entre le FB I et Scotland Yard)…
Ce groupe qui anime les débats sur internet est controversé pour une
raison précise : n’importe qui peut se prétendre membre des
Anonymous. Il est donc parfois difficile dans ces conditions de se
14. Conclusion
La fermeture brutale du site Megaupload par le FBI a accéléré les
débats. Internet tel que nous le connaissons aujourd’hui risque une
nouvelle fois d’évoluer.
Où commencent et où s’arrêtent nos droits sur la toile ?
C’est la question à laquelle les gouvernements mondiaux doivent
répondre.
Mais alors cette guerre digitale a-t-elle lieu d’être, les Anonymous
vont-ils trop loin ou sont-ils un contre-pouvoir indispensable ?