2. La coopération concerne toutes les
sciences
un tour d’horizon multidisciplinaire
• pédagogie
• sociologie, ethnologie, anthropologie
• écologie, biologie, éthologie
• psychologie cognitive et génétique, sociale
• ergonomie, didactique professionnelle
• théorie de l’évaluation, axiologie
• économie et sciences de gestion
• droit et sciences juridiques
• politique
• théorie des jeux, informatique
• entre les sciences, transdisciplinarité
• éthique, philosophie
• etc.
« Relier,
toujours relier. »
Edgar Morin
4. Quelques éclairages
• 1 - définir les mots, remettre du sens
• 2 - « faire système » à plusieurs
• 3 – la théorie du comportement
coopératif
• 4 – co-évaluer l’action à plusieurs
• Quelques idées pour la route...
5. De deux à beaucoup
• Distinguons le partenariat dual entre deux
acteurs, personnes physiques ou personnes
morales.
• Puis le partenariat à plus de deux, le
multipartenariat.
• Au sein d’une même organisation, ce
multipartenariat s’appelle une équipe, un groupe
de projet, en équilibre instable entre cohérence
et cohésion...
• Entre plusieurs organisations, on l’appelle...
collectif, groupement, cartel, comité, union, coordin
ation, pôle alliance, fédération, inter-
6. 1
Définir le sens des mots
Mal nommer les choses,
c’est ajouter au malheur du monde.
Albert Camus
7. 8
• Pour le temps court dont nous disposons,
• je ne distinguerai pas partenariat et
coopération
• Avec plus de temps, on pourrait préciser que
la coopération est une des formes du
partenariat dans laquelle les deux
partenaires agissent ensemble dans le même
temps ; les ergonomes parlent de co-action.
• Alors que dans l’action partenariale, les
apports du partenaire peuvent aussi avoir
lieu en aval et/ou en amont de l’action elle-
même.
Partenariat et coopération :
ce que les mots veulent dire
8. • Le mot partenaire vient de parçonier, ceux qui
se partagent le butin ; mot issu du latin partitio
comme le sont les mots partie et partage.
• Et le partage a deux logiques !
• Le partenaire est celui qui participe avec vous
à certaines choses : le jeu, la danse, le
sport, l’amour, les affaires. (dictionnaire Quillet)
• Le contraire est ?
• L’adversaire, mais on peut être les deux à la
fois !
• Un autre contraire est ?
• Le non partenaire qui ne veut pas jouer avec
Partenariat et coopération :
ce que les mots veulent dire
9. • Dans le partenariat on est toujours trois :
moi, l’autre et la chose qui nous rend
partenaire !
• Cette chose est une affaire, une « à faire », une
action, donc la réalisation d’un projet.
• Cette action nous rend partenaires, elle est le
tiers fondateur du partenariat, elle nous relie et
nous sépare à la fois !
• Dans le partenariat, il y a donc de l’union et de
la séparation, soit un paradoxe, comme dans la
vie.
Partenariat et coopération :
ce que les mots veulent dire
10. • Le partenariat est un mode d’action collective
• Il relève des sciences de l’action, de l’écologie de
l’action (Edgar Morin) et son imprévisibilité à terme.
• Il n’est pas une relation de sympathie, comme on
le croit souvent, ce qui empêche d’apprendre à le
faire évoluer et nous décourage souvent ! cf Dico
Action Sociale
• Mais il nécessite des relations... de plusieurs
types,J ’appelle partenaire, tout acteur dont j’ai besoin
pour mon action et qui peut me refuser son apport,
donc empêcher mon action.
Partenariat et coopération :
ce que les mots veulent dire
11. Quelques exemples
• La « courte échelle » des enfants
• La cordée en montagne avec un guide
• Chez les animaux, le test des 2 cordes
avec les babouins, les chimpanzés et les
éléphants
• Chacun/e donne un exemple en interne dans son
institution d’un partenaire selon la définition
12. Deux définitions du Dictionnaire de l’Action Sociale :
- définition 1 : rapport complémentaire et équitable
entre deux parties différant par leur nature, leurs
missions, leurs activités, leurs ressources et leur
mode de fonctionnement.
-définition 2 : rapport d’interdépendance dans lequel
les deux parties ont des contributions différentes
mais jugées essentielles. Il laisse place à des espaces
de négociation où les parties peuvent définir leur
projet commun.
qu’en pensez-vous
?
Partenariat et coopération :
ce que les mots veulent dire
13. • Tout projet et toute action à deux (ou plus)
est un partenariat, une co-opération (co-
operari)
• Inversement, tout partenariat implique un projet
et le travail finalisé qui lui est nécessaire
• Comme pour tout projet, l’action en
coopération
– s ’apprend, (ce sont les apprentissages croisés de
A.Hatchuel)
– se co-construit,
– se co-évalue
Partenariat et coopération :
ce que les mots veulent dire
14. Coopérer c’est
composer
• Composer au sens musical : créer
• Mais aussi au sens relationnel : tenir
compte de l’autre, négocier avec lui ou
elle.
• Les 2 dimensions sont toujours
présentes comme les 2 visages de
Janus...
« On ne peut avoir le beurre et l’argent du
beurre. »
• Un système est en effet plus que la
somme de ses parties : effet de
synergie.• Parce qu’il est aussi moins : effet de
contrainte pour chacune des parties.
15. FINALITÉS
SOI-MEME SOCIETES
ET BIOSPHERE
16
Coopérer, c’est Composer
d’après la Rose des Vents du Projet de JP Boutinet et M. Adam
Avec soi-
même, ses
ressources
propres
et son « fonds
intime étranger »
Avec les autres
à plusieurs
niveaux
Axe psycho- social (JPB)
Rapports à soi et aux autres
Avec ses valeurs
et ses projets
Axeobjectal(JPB)projectal(JLM)
Rapportsauprojetetaucontexte
Coopérer, c’est
composer, soit
concevoir et négocier
Savoir coopérer
Vouloir coopérer
Pouvoir coopérer
Contexte technique
Valeur du coopérer
Contexte éthique
LE MONDE CONCRET
Avec la réalité du monde :
avec la nature
et les artefacts humains
16. Un jeu
collectif
Faire à plusieurs
COOPÉRATION
Faire seul
OPÉRATION
Ne pas Faire
ABSTENTION
Faire contre
COMPÉTITION
dure ou douce
soit un réel travail
Qu’il soit industriel, sportif, culinaire, social, politique,
intellectuel, amoureux, artistique, etc.
Évitons les oppositions sommaires
pour mieux penser la complexité de la réalité
Coopérer
avec la Nature
Coopérer
avec soi-
même
17. • Coopérer, faire ensemble (du latin cum operari)
à distinguer de collaborer, « peiner » ensemble
(du latin labor, peine) ; a engendré ‘coopérative’
Ce que les mots veulent dire
• Mutualiser, mettre en commun (du latin
mutare, changer, (muter), et plus tard échanger ;
=> mutuelle
On s’associe pour coopérer (dimension fonctionnelle) ou
pour mutualiser (dimension structurelle) :
- la coop appelle de la mutualisation, celle du temps et
des ressources notamment, mais aussi du don, beaucoup
de don qui engendre du contre-don
- la mutualisation est un tremplin pour la coopération, elle
ne la génère pas automatiquement ; exemple : la
copropriété.
19. Coopérer, c’est faire système
Personne
physique ou morale
A
L ’action
à faire
La Contribution
de A est
insuffisante
Rétribution attendue
par A : les résultats
voulus
C O N T E X T E D E A
Personne
B ?
Communications
Partenaire
B
Confiance
Contribution
de B
Rétribution attendue
par B
C O N T E X T E D E B
Place
Statut
Fonctions
Représentation
de l’action
Place
Statut
Fonctions
Représentation
de l’action
Partenaire
A
E
N
J
E
U
1
Projet
de A
Projet
de B
Objectif
commun ?
E
N
J
E
U
2
1 + 1
= 3
Confiance
Économie à somme non nulle
Comme l’économie de la vie
20. J’ai besoin de l’autre pour MON projet
Partenaire
A
L ’action
à faire
Contribution
de A
insuffisanteRétribution Attendue
par A : les résultats
voulus
C O N T E X T E
Le projet de A
Partenaire
B ?
Communications
Partenaire
B
Confiance(s)
Contribution
de B
Rétribution attendue
de B
21. L’autre accepte pour SON projet
Partenaire
A
L ’action
à faire
Contribution
de A
insuffisanteRétribution Attendue
par A
C O N T E X T E
Le projet de B
Partenaire
B ?
Communications
Partenaire
B
Confiance(s)
Contribution
de B
Rétribution attendue
de B
22. En cherchant un équilibre !
Partenaire
A
L ’action
à faire
C O N T E X T E
Le projet de A et de B
Partenaire
B ?
Communications
Partenaire
B
Les 4 Confiances
Un tiers s’interpose entre le projet et son auteur :
Ai-je vraiment besoin de lui ? Et lui de moi ?
Comment partager un projet sans le perdre ?
Quelle
reconnaissance
mutuelle ?
La règle des 4
flux va jouer un
rôle évaluatif
Qui sont les
acteurs ? Privés,
de l’ ESS,
publics ?
Le SAE de
l’action à faire a t
il une culture de
l’action commune
?
23. Force du
Projet de A
Force du
Projet de B
Projet peu important
pour B ou
domination de A :
B n’est qu’une
ressource.
Projet peu important
pour A ou
domination de B :
A n’est qu’une ressource
Projet peu important
pour A et pour B
mais alors pour qui ?
Projet important
pour A et pour B
Équilibre à refonder
régulièrement
par les regards croisés
Projet contre projet ou tout contre ?
Le chemin se
fait en marchant.
24. Les apports dans le partenariat
Tout peut être l’objet d ’une contribution ou d ’une
rétribution :
- des moyens matériels
- des informations
- des compétences, des connaissances
- des finances
- des relations, des contacts
- des stimulations, des idées
- de la valorisation, de la notoriété
- de la légitimité
- de la décision, du consentement
- de la satisfaction (y compris éthique)
- etc.
25. est un baromètre de la coopération
L’entente
L’harmonie
LA PAIX
L’amour
L’irénologie
La discorde
La lutte
LA GUERRE
La haine
La polémologie
Chez la plupart des êtres vivants la
reproduction de la vie est sexuée :
elle fait appel à une coopé-ration...
plus
ou moins
consentie.
La
communication
non-violente :
éthique, outils
Réconciliation
comme un saut quantique
26. Des atouts pour le
partenariat
• La confiance, cause et/ou conséquence
• L’empathie, la capacité de décentration (a
contrario de l’autocentration (ex.) et de l’autisme cf. théorie
de l’esprit)
• L’assertivité, la capacité à être authentique
ni hérisson, ni paillasson
• La méta-communication, pour améliorer la
communication (si je parle trop vite, dites le moi)
• La réflexivité, capacité à se connaître avec
ses propres limites (compétence méta-cognitive).
En zoulou, « obuntu » signifie les autres sont en moi...
je reconnais l’autre comme mon semblable.
27. A propos de la confiance
• Elle présente au moins quatre visages :
confiance en soi de chacun (causalité
interne), confiance en l’autre et confiance
qu’on inspire à l’autre.
• Sa construction est une gestion réussie
du risque dans la relation à l’autre. (J.
Miermont)
• Elle a besoin d’empathie et de
métacognition.
• La méfiance engendre la méfiance. (J.C
Ameisen)
Selon Joe Teffo « obuntu » pointe une version africaine de l’humanisme :
ouverture à l’autre, justice et recherche du consensus
28.
29.
30. Quelques pièges
• La non prise en compte de l’altérité, la
confusion des identités : du « je » au « nous » sans
le « tu »
• L’angélisme
• Le macchiavélisme
• La peur de la récupération
• L’opportunisme
• Les objectifs cachés
• Etc.
31. Quelques sources de conflit
selon J.M Cornu, La coopération nouvelles approches
• Attirer l’attention : chercher le prestige
plus que l’estime
• Le désir mimétique : avoir ce que
l’autre a ; risque du bouc émissaire
• Le conflit d’intérêt : le pour soi se sert
du pour nous
• Le changement de statut :
primus inter pares mal vécu.
• Etc.
32. Apprenons à penser en ‘ET’ plutôt qu’en ‘OU’
Objets semblables OU différents ? Semblables ET différents !
33. 34
ceci est un
carré
ceci est un
cercle
divergences dans l’espace à 2 dimensions...
convergence
en 3 dimensions :
un seul objet
Apprenons à penser en ‘ET’ plutôt qu’en ‘OU’
35. Le travail de Robert Axelrod
Donnant, donnant, Odile Jacob, 1994
Le « système Vivre et laisser vivre »
de 1914 à 1918, fut étudié par
Tony Ashworth en 1980.
Robert Axelrod en a conclu :
« On n’a pas besoin de s’aimer pour coopérer,
un seul intérêt commun suffit ». Jean Monnet a dit la même cho
L’action partenariale était
la production commune
d’une trêve, interdite… et tacite.
36. Le travail de Robert Axelrod
La théorie des jeux montre que les
stratégies de coopération sont
gagnantes à long terme…
... dès lors que les acteurs sont amenés
à se revoir et appartiennent au même
contexte.
Ce qui est notre situation planétaire
actuelle gravissime avec les crises
climatique, écologique, sociale, financière.
« Nous n’avons qu’une seule Terre-Patrie »,
Edgar Morin.
37. 4 règles qui favorisent
la coopération (selon R. Axelrod)
• La règle de bienveillance : faire confiance a
priori
• La règle de susceptibilité : réagir dès la
première défection de l’autre
• La règle d’indulgence * : pas de vengeance
inutile, accepter le retour à la coopération
• La règle de transparence ou de lisibilité : être
lisible pour l’autre, ne pas paraître trop malin…
pour lui/elle.Indulgent : du latin indulgere = être favorable à
A L’ECHELLE DES PERSONNES ET DES GROUPES
Le
développement
de l’ enfant
explore ces 4
règles vis-à-vis
de ses parents et
proches. R.
Sennett
Ce sont aussi les
règles que
découvrent tous les
couples qui
réussissent à
s’accorder.
38. Les conseils de R. Axelrod
• Augmenter l’ombre portée du futur sur
le présent
– En rendant l’action plus durable, par
engagement :
pacte, contrat, convention, etc.
– Et par des rencontres plus fréquentes.
• Augmenter les gains possibles
(incitations, synergies déjà vues
ailleurs, etc.)
• Éduquer à la coopération, par l’action
40. Les 9 conditions de fertilité
d ’une action de coopération
• Se connaître et se reconnaître... et vice versa
• Fixer un objectif commun, l’écrire, y adhérer
• Préparer l ’action et ses modalités
• Communiquer : savoir, vouloir, pouvoir
• Régler les problèmes, réguler chemin faisant...
• Établir et cultiver des relations de qualité
• Co-évaluer soigneusement l ’action et ses
retombées
• Valoriser ensemble les résultats, pour rebondir
• Repérer l’évolution du partenaire et de son
contexte
A
V
A
N
T
D
U
R
A
N
T
A
P
R
È
S
Selon les définitions du
poste, la coordination se
déploie sur tous les objectifs
(version large et politique)
ou seulement sur les
objectifs 3 à 7 (version
technicienne).
42. Un Référentiel de la qualité d ’une action en
coopération
Une utilisation coopérative efficace (en co-
évaluation) nécessite l’usage de 2 outils
complémentaires :
-un lexique d’exemples parlants positifs et
négatifs
-une feuille d’observation qualitative avant
utilisation chiffrée.
43. On peut co-évaluer la coopération
pour les commentaires, voir le Cahier 8 du CREAHI
44. • Cela permet de l’améliorer ensemble
En Poitou-Charentes
certaines SIAE pratiquent
la co-évaluation triangulaire
avec des résultats positifs.
Co-évaluer la coopération
• Cela développe nos compétences
évaluatives.
• donc de la rendre plus féconde (efficacité)
• Cela responsabilise les acteurs
(empowerment)
• Cela permet de rebondir (durabilité)
• Cela développe notre connaissance
mutuelle
45. Attention : complexité
• Entre institutions, le partenariat est
toujours multicanal, « en stéréo », par les
interactions entre praticiens (terrain) et
celles entre décideurs (stratégie).
• et ces différents canaux peuvent se
fortifier ou s’inhiber mutuellement ! Cf le
schéma de JRL
• C’est le poids du facteur humain et les
aléas dûs au(x) changement(s) de
personnes.
• Avec les pouvoirs publics il faut tenir
46. Charte de la S.F.E
7 principes d’évaluation des politiques
publiques
• Pluralité (3 logiques : citoyens, sciences et
décideurs)
• Indépendance ou distanciation (conflits d’intérêt)
• Compétence (actualisation régulière et veille)
• Respect des personnes (droits, intégrité, sécurité)
• Transparence (règles de diffusion préalables)
• Opportunité (citoyenne, technique et pédagogique)
• Responsabilité (organisation préalable)
48. Une illustration
de la relation (dialogique)
employeurs -
producteurs
dans les SCOP :
pour un/e même
salarié/e sociétaire,
deux fonctions
complémentaires
et opposées à la fois.
49. Le principe de légitimité plurielle
pour mieux agir ensemble
Chacun a le droit de cité,
mais nul ne peut se prendre à lui tout seul pour la Cité :
- Le Medef et le CEGES
- Les employeurs et les travailleurs
- les élus politiques et les techniciens
- les élus et les associations
- Les experts et les citoyens
- etc.
Tous ont à construire ensemble l’ intérêt commun dans
un contexte précis.
50. Relire Jean Monnet
ses Mémoires sont un formidable guide pour l’action commune
« Le meilleur moyen (pour la modernisation de la
France) n’était-il pas d’associer toutes les forces
du pays à la recherche de cet intérêt général
dont personne n’avait la recette en propre, mais
dont chacun détenait une partie ? » p. 280
51. On ne naît pas coopérateur, on le
devient.
Elle n’est pas un long fleuve tranquille.
Elle est la cause et la conséquence du
mieux vivre ensemble, à travers
-La maîtrise d’usage à développer
-La co-construction de l’intérêt général en
contexte
-Des Chartes d’engagements réciproques entre
partenaires.
La coopération s’apprend, a besoin
d’outils.
52. • Dans la pensée binaire, tout est noir ou blanc.
Cela engendre la compétition : si je gagne, tu
perds.
Elle engendre des catastrophes.
Rencontres MCX - Futuroscope - novembre 1998 - Pour une ingénierie des actions collectives.
• La coopération et le partenariat ont besoin
d'une pensée plus complexe, « en couleurs »,
ouverte,
une pensée qu'ils nourrissent en retour :
-je donne, tu donnes et nous créons
-personne n’est réductible à une étiquette
- toute personne est en devenir...
imprévisible.
Un des enjeux du partenariat