2. 2
Caroline ANTOINE
Paysagiste DPLG
06 10 25 14 22
10, rue des Cendriers
75020 Paris
caroline.antoine@hotmail.fr
+ FORMATION ET PROSPECTIVES+ EXPÉRIENCES PROFESSIONELLES
+ OUTILS INFORMATIQUES
+ LANGUES
+ EXPÉRIENCES INTERNATIONALES
+ COMPÉTENCES ET POSTURES
Avril 2013
Sept 2012
Août- Juin
2011
Mai 2009
Août 2011
Juin 2011
Juil 2013
Sept 2009
PAYSAGISTE DPLG
Thème de recherche TPFE : « Reconversion post-
industrielle de la ville de Bytom en Pologne : De
la ville-mine intensive à la transe-ville économe».
Travail sous la direction de Sebastien Argant
(Mention : Félicitations du Jury).
Ecole Nationale Supérieure du Paysage
de Versailles
Juil 2012
Sept 2011
MASTER 1 EN ARCHITECTURE DU PAYSAGE
dans le cadre d’un échange Européen en
Allemagne (ERASMUS)
Mise en situation professionnelle, Expérimentation
d’une nouvelle pratique au travers de la découverte
de la pensée et de l’approche allemande du paysage,
nombreuses études de sites (Berlin, Hambourg,
Leibzig...) Université Technique de Munich
DNAP DIPLÔME NATIONAL D’ARTS PLASTIQUES
Thème de recherche : La frontière comme expérience
de l’altérité Installations, dessins, vidéos, recueils
poétiques (Avec Mention).
École Nationale Supérieure d’Art de
Nancy
BACCALAURÉAT LITTÉRAIRE OPTION ARTS
PLASTIQUES
Bac général ouvert sur les disciplines du design et
des arts plastiques (Mention bien).
Lycée de la Miséricorde, Metz
Juin 2009
Sept 2006
Juin 2006
Sept 2003
COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION ROUEN-
ELBEUF-AUSTREBERTHE / ENSP VERSAILLES
Stage de fin d’études (APR)
Thème d’étude : Réflexion et conception sur la
mise en place d’un nouveau réseau de transport
en commun en site propre de l’axe Nord Sud de
la CREA. Réalisation de documents édités pour la
concertation avec les habitants, participation à des
comités techniques; contribution à des comités de
pilotage.
AGENCE D’ARCHITECTURE DU PAYSAGE HL
LANDSCHAFT À BERLIN Stage
Approche critique des milieux, relevés techniques
rencontres avec les acteurs du territoire berlinois
notamment les architectes associés SMAQ
architecture, aide à la réalisation de coupes et
de plans de conception pour le projet de la
ville d’Iserlohn en Rhénanie-du-Nord-Westphalie
(obtention du 2e Prix).
SERVICE DES ESPACES VERTS DE LA VILLE DE
METZ Stage
Gestion et mise en valeur du jardin Botanique et
des serres de plantes tropicales, orchidées, cactus,
succulentes.
Faculté de travail en équipe.
Esprit de synthèse et aisance à l’oral.
Capacité à suivre un projet dans toutes ses
phases de conception.
Approche et démarche pluridisciplinaire en terme
de conception de projet (dessin à la main, DAO,
capacité d’écriture).
Autonomie professionnelle.
WORKSHOP ORGANISÉ PAR LE DÉPARTEMENT
GRAND RURAL DE LA TUM DE MUNICH Thème
du Workshop: Recherche sur l’énergie éolienne et
son intégration paysagère à Wessobrunn dans le
Sud de la Bavière.
WORKSHOP INTERNATIONAL À ROUEN
Thème du Workshop: Repenser les bords de Seine
à Rouen.
WORKSHOP INTERDISCIPLINAIRE ARCHITECTURE
ET PAYSAGE organisé par l’association
LAST de Marseille
Thème du Workshop: Comment concevoir un
aménagement urbain, architectural et paysager
pour équilibrer à long terme le territoire de la ville
de Sospel ?
Juil 2010
Sept 2010
Autocad (formation d’approfondissement des
compétences de Mars à Mai 2012) / Photoshop,
In-Design, Illustrator, Microsoft office (maîtrise)
/ Sketchup (initiation) / Montage vidéo : Final
Cut (maîtrise).
Anglais, Allemand : Bon niveau (séjours d’études
au Canada anglophone ainsi qu’en Allemagne).
Polonais et Japonais : Niveau débutant
Voyages d’études et partenariats :
Allemagne, Autriche, Islande, Pologne, Luxembourg,
Italie, Angleterre.
+ VIOLONS D’INGRES
Approches expérimentales et actions jardinées sur
le territoire au sein de l’association «Incroyable
comestible».
Arts et culture : peinture, dessin, poésie, théâtre,
cinéma, lecture, écriture.
3. 3
I N S T A L L A T I O N
62 JOURS APRÈS
FUKUSHIMA
Mai 2011
Equipe pédagogique : Madd-
len Herström, Emmanuel Rivière,
Aurélie Brame et Olivier Marty
Stucture de tables regroupées et placées dans un coin
de la pièce
Texte fictionnel d’une fin du monde, d’une
chute de paysage intitulé 62 jours après
Fukushima
Série de photographies grattées, effacées, malmenées représentant des marcheurs happés par un
paysage hostile
Spectateur face au récit textuel et photographique d’une fin du monde
«Mes compagnons et moi cherchions à faire
demi-tourmais nous avions déjà réveillé le
talut. La lourde chape d’herbe fluorescente
sauta sur L. qui s’enfonca sous la surfave
molle. Puis se fut tout l’horizon qui rentra
en transe. Les champs sursautaient de
leurs haies, prenant feu. Le visage de F.
devint violet et ses yeux palpitaient tel des
nébuleuses. Brûlant d’une flamme irradiante,
plus aucun chevaux ne broutait dans les pré
devenu cendres. S’effaçaient les tracesde
nos pas. S’effaçaient le plissementdes grands
chardonx verts. Le talus s’est ouvert à un
autre ciel. Mes compagnons se sont retournés
sur eux-même. La nuit est venue, lumineuse
et cassante comme du verre.Suivie de nuages
énormes courant le long du côteau. Une masse
animale immense se tenait le long du rû comme
s’abreuvant. Il tourna la tête de notre côté
et toute la nuit blanche devint rouge.»
Base :
Cette installation est née
d’un sujet d’arts plastiques.
Après avoir arpenté la plaine
de Versailles, nous devions
proposer une installation sur
le thème : Etre à l’écoute.
A cette époque, dans les
journaux on parlait du drame
nucléaire de Fukushima.
Questionnements:
+ Comment parler d’un site en
en évoquant un autre ?
+ Comment évoquer une telle
catastrophe avec justesse et
pudeur ?
Concept :
Mise en espace d’une
histoire. Tension dramatique,
englobement du spectateur
dans une cellule blanche, un
désordre du quotidien. Tables
regroupées contre un coin de
mur qui cache de mystérieuses
photographies malmenées
ainsi qu’un texte dystopique
chronique d’une fin du monde
toute proche. Réflexion
sur les enjeux planétaires
d’aujourd’hui, la crise et
les grandes catastrophes
naturelles et nucléaires.
Apprentissage :
Cette installation m’a
permis de faire passer mes
préoccupations en tant
que paysagiste. En effet,
cette catastrophe vient
complètement perturber notre
rapport au monde, il était
donc fondamental pour moi
d’en parler.
4. 4
POTSDAM, UNE FORÊT DANS
LA VILLE
D’ocobre 2011 à avril 2012
Equipe pédagogique : Pr. Dr. Udo weilacher et Dipl.-
Ing. Tobias Kramer / TU München
a
a’
1
2
1
2
a’
Base :
Au semestre d’hiver de mon année
d’ERASMUS à Munich, j’ai eu l’occa-
sion de travailler sur la ville de
Potsdam. Il s’agissait de redéfi-
nir l’entrée de la ville laissée à
l’abandon, pour revaloriser la gare
de Potsdam comme un véritable
tremplin vers la ville jardin.
Questionnements:
+ Comment mettre en valeur le
réseau de parc et jardin déja très
présent dans la ville ?
+ Comment travailler avec le ma-
tériau arbre dans toute sa diver-
sité ?
Concept :
Il s’agissait de faire entrer un peu
plus la forêt dans la ville tout
en proposant des ambiances très
variées. Passant de la forêt dense
gérée en parcelle forestière à la
forêt-parc plus architecturée en
répondant à une gestion de parc
urbain.
Apprentissage :
J’ai beaucoup appris durant
cet atelier sur les méthodes
allemandes de conception d’un
projet qui part du concept vers
la forme dessinée. J’ai apprécié
l’échelle d’intervention.
Grande ouverture vers la rivière, entre-deux bois
Jeux dans la forêt de bouleaux
Coupe de l’Havel à la gare
Plan masse du projet : Des percées dans différents ensembles forestiers, à deux pas de la gare
50 m
Jardin urbain des
Betula Pubescens
coeur de parc
des Liquidambar
Europaeum
Forêt de
Pinus
Silvestrice
Forêt de
Quercus
Robur
percée
engazonnée
Placettes,
espaces
récréatifs
a
5. 5
Base :
Découvrir Viry-Châtillon peut être
vécu comme une expérience pénible.
On butte de barrière en barrière,
du danger de la route à celui des
voies ferrées. On se perd dans
des lotissements sans âme, on
pénètre une ZAC avant de trouver
un bout de quai dégagé et c’est
alors seulement que se dévoile
toute la beauté d’un paysage de
vallée humide aux rives bordées
d’une végétation dense.
Questionnement:
+ Comment dessiner un nouveau
quartier fédérateur avec
l’ensemble de la ville ?
Concept :
Le projet, en deux temps propose
de redonner, à Viry-Châtillon ses
bords de Seine. Tout d’abord par
la création d’interfaces poreux..
La végétation devient traçante. A
l’image d’un rhizome qui se ramifie
considérablement les jardins,
parcs ou friches mutent. On
retrouve dans le parc des crues
(qui se trouvent à la confluence
de l’Orge et de la Seine) le même
type de végétation qu’aux bords
des lacs. Maisons et immeubles
bâtis ont le même souci d’une
continuité avec l’existant. Deux
typologies sont à retenir : la
maison individuelle R+2-R+3 et
les immeubles collectifs R+7. Les
jardins dessinent les parcelles des
habitations aux rues orientées
vers le grand large.
Apprentissage : Ce projet m’a
permis de me pencher sur la
question complexe de l’habitat.
CONTINUITÉS ET INTERFACES,
DE VIRY-CHÂTILLON À LA
SEINE
De janvier à Mai 2011
Équipe pédagogique : Valérie Kauffmann et Pascal Dutertre
Maquette et plan masse représentant le nouveau quartier de bord de Seine
1km 2km N
Création d’interfaces poreux qui prennent la forme de bâtiment
à vocation culturelle, sociale ou éducative connectés par des
espaces publics piétonniers (parvis, places, larges chaussées).
Les jardins, parcs ou friches existants se précipitent vers les
quais suscitant un dialogue avec la rive d’en face.
6. 6
Base :
Dans le cadre de l’atelier grand
rural de l’Université de Munich,
j’ai eu l’occasion de travailler
sur la région du Peak Distric,
grand parc naturel attenant à
la ville de Manchester. On y
trouve trois types d’espaces: les
zones urbaines, péri-urbaines et
rurales. Dans ces trois ensembles,
l’industrie est présente de
façon différente. Manufacture
à l’abandon dans le centre
ville, Lieu de stockage dans les
quartiers péri-urbain et gisement
de matière première entre les
prairies de la partie rurale.
Les besoins paysagers pour
ces trois types d’environnement
étant différents, nous nous
sommes penchés sur les solutions
possibles pour rendre ces lieux
plus attractifs.
Questionnement :
+ Comment donner à ces espaces
industriels ou post-industriels un
nouveau souffle ?
Concept :
Le concept du projet est
d’améliorer la visibilité et la
mixité d’usages de ces lieux
industriels ou abandonnés
en instaurant un système
qui fait intervenir trois outils
du paysagiste que sont l’eau, la
végétation et les espaces publics.
Apprentissage :
Cette expérience m’a permis de
me confronter à un grand espace
naturel très touristique. Petit à
petit notre sujet s’est resserré
sur les espaces industriels ou
en déclin. Là nous avons dû
nous adapter aux spécificités de
chaque site.
RÉVÉLER LES RESSOURCES
DES ESPACES INDUSTRIELS
DE MANCHESTER AU PARC
NATUREL DU PEAK DISTRICT
D’avril à Juillet 2012
Ce projet a été réalisé en collaboration avec Laurence
Didier. Equipe pédagogique : Prof. Dr.-Ing. Sören Schöbel-
Rutschmann et Dipl.-Ing. Daniel Czechowski / TU München
Révéler les lieux industriels en milieux « péri-ruraux »
3km 6km N
Greffer les espaces industriels avec les banlieues
pavillonnaires péri-urbaines
Vue aérienne d’une proposition
d’aménagement en zone péri-urbaine
Greffer l’espace industriel avec le
quartier pavillonnaire par la mise en
place d’une trame verte et bleue
Vue aérienne de l’existant
Les trois types
d’espaces, de
Manchester jusqu’au
Peak District
1km N
C.AetL.D07/2012Manchester
Investir les espaces post-industriels délaissés du centre
urbain
8. 8
Base :
Le titre de ce diplôme exprime le
changement qui pourrait s’opérer
pour la ville post-industrielle de
Bytom (sud Pologne). Il s’agit de
partir de l’histoire de cette ville
intimement liée à l’extraction
intensive de son sous-sol. Une
ville qui ne peut se penser sans
ses mines et cela dès le 12e
siècle. Aujourd’hui la situation
catastrophique de la ville-mine
est à repenser totalement.
Les immeubles d’habitation
du centre ville tombent petit
à petit en ruine à l’image des
abords d’usines et de mines aux
bâtisses croulantes, aux sols
pollués. Il s’agit d’un phénomène
de ville rétrécissante qui voit
sa population quitter la ville du
fait du manque de perspectives
professionnelles, sociales et
spatiales. La ville doit être
repensée sous un jour dynamique
et innovant pour reconquérir des
habitants, se dépolluer, valoriser
son riche patrimoine architectural
et historique et changer d’image
tout en ne reniant pas ce qui
fait sa force et son potentiel
d’imaginaire tels que ses grands
paysages-friches aux bâtiments
industriels, ses points d’eau
grignotant une terre extraite de
son sous-sol au mille couleurs,
ses jardins ouvriers immenses.
Terre de la démesure, de la
domination extrême de l’homme
sur son environnement qui a
utilisé les moindres recoins de
sous-sol.
BYTOM DE LA VILLE-MINE
INTENSIVE À LA TRANSE-
VILLE ÉCONOME
De septembre 2012 à juillet 2013
TPFE sous la direction de Sebastien Argant et suivi
ponctuellement par Romain Quesada ainsi que par Thierry
Paquot
Première visite à Bytom, une ville atypique au sous-sol troué
Lac Brantka
Bassin d’effondrement minier Terrils
Coupe représentant la micro topographie contrastée du site : entre effondrements et remblayages
Mine encore en fonction Site de
Bobrek centrum Rush Bobrek
centrum Rush
Quartier entier aux fenêtres murées
Une ville sur un remblai, neuf siècles d’extraction, un terrain
naturel enfoui
1km 2km
9. 9
Exemple d’Akademiski
Le mlieu humide comme élément de surprise
Le milieu du parc urbain comme lieu de rencontres
milieu jardiné comme espace créatif
Le milieu de la friche industrielle comme mémoire vivante
Questionnements:
+ Comment répondre le plus
justement aux problématiques de
cette ville ?
+ Comment communiquer mes
idées ?
Concept :
Aujourd’hui la ville doit trouver
d’autres façons de s’exprimer,
et entrer dans l’ère d’une
transe-ville, ville en mouvement,
transformatrice. Une ville où les
limites deviennent floues, sortant
d’elle-même dans une sorte
d’élan vital, interrogeant sans
cesse ses propres frontières. Ce
concept pourrait impulser, dans
un certain enthousiasme, son
douloureux changement d’identité.
Ce mouvement opèrerait la
transition entre une ville-mine à
l’extraction intensive et vorace
et une ville-parc, amorçant
l’ère de la ville frugale comme
un retour à la normalité et à la
pacification entre des hommes et
des territoires. Il s’agit de guérir
les stigmates d’une extraction
violente, vieille de plus de huit
siècles.
Apprentissage :
Ce travail de fin d’études a
été d’une extrême richesse. J’ai
appris à construire mon projet de
bout en bout et à chercher les
informations aux bons endroits.
Ce travail en terre polonaise
m’a passionnée me permettant
par cela même de m’ouvrir à une
autre culture du paysage.
1km 2km N
Plan d’eau
Forêt
Parcelle remise en culture
(Colza principalement)
Espace de terre à nu (terril,
terrain vague)
Espace en renaturation
Parc, cimetière, jardin de
bas d’immeuble
Jardin ouvrier
bâtiments urbains
Bâtiments industriels
Parking ou stockage
Carte représentant les paysages de Bytom,
vision d’ensemble contre une logique de cloisonnement
Implantation du nouveau coeur paysager
Quatre milieux dynamiques à distinguer :
Représentation du principe de la
transe ville, pour un basculement
paysager
10. 10
1km 2km N
Parc Slaski
Parc Miejski
Parc Zabie Doly
Parc Szombierki
Parc im MariiKonopnickiej
Parc
Roz
Parc Amelung
Parc Miejski Skalka
Nouveau centre-
paysagé
Carte représentant le projet du nouveau coeur paysagé en lien avec un réseau de parcs
intercommunaux
Pour des cheminements reprenant le tracé des anciennes voies ferrées, lovés dans une
végétation contenue
1km 2km N
1) Lieu de rencontre de plusieurs
milieux dynamiques
A l’est, ma proposition de travail
autour de la centrale électrique
cherche à connecter des milieux
jardinés avec le parc urbain
dans une logique de maillages
piétonniers entre les différents
quartiers.
A l’ouest, le grand terrain vague
garde ses spécificités actuelles
(promenades boisées, grand
terrain caillouteux), mais cherche
à dégager des vues sur les mines
en fonction, tout en devenant un
lieu connecté à de grands chemins
piétonniers.
2) De grands tracés ouverts sur la
ville et ses paysages à préserver
Les voies ferrées sont aujourd’hui
en cours de reboisement. Il
s’agirait d’inverser ce processus
en proposant la mise en place
d’un cheminement qui viendrait
embrasser le paysage de la
ville. Montant sur la colline
boisée de Miechowica, permettant
l’observation de la progression
de la zone humide de Karb, ou
descendant au sud vers la vallée
de Bytomka
DEUX INTENTIONS DE PROJETS :
2,5km 5km N
12. 12
Voici une des propositions de
projet concernant l’avenue des
Canadiens située au sud de la
CREA entre Saint-Etienne Du
Rouvray et Grand-Quevilly.
Cette avenue de quatre voies
possède une circulation plutôt
fluide. On peut imaginer sans
peine que la future ligne de
bus s’intègre à la circulation
sans avoir sa voie propre. Ainsi
au lieu de créer de nouveaux
partages au niveau des trottoirs,
c’est la voirie qui est partagée
entre les voitures et les bus.
La proposition d’aménagement au
niveau de l’espace de l’avenue
sera donc minimale venant plutôt
questionner les transversalités
aujourd’hui peu perméables.
Cette avenue plantée de part
et d’autre par un aménagement
paysager très linéaire pourrait
devenir plus traversante d’est
en ouest. L’objectif est d’adoucir
cette linéarité en créant et
réaffirmant des transversales
plantées, pénétrant dans les
quartiers attenants et mettant
ainsi en valeur leurs spécificités
comme : le futur parc de
l’Hippodrome et les centres villes
de Saint-Etienne-Du-Rouvray et
Grand-Quevilly.
Proposition d’esquisse du Quartier de l’Hippodrome
La traversée entre Grand-Quevilly et Saint-Etienne-Du-Rouvray devient perméable
Coupe existante du Quartier de l’Hippodrome
Coupe proposition d’aménagement du Quartier de l’Hippodrome
200m
Quartier pavillonnaire
Quartier de grands ensembles
Nouvelles perméabilités
Lieu d’expression du végétale
Buttes
Arbre d’alignement
17. 17
CHRONIQUE À CIEL OUVERT
Je pratique le dessin d’imagination
comme une manière d’interroger le
lien intime qui existe entre corps
et espaces. Ainsi mon approche de
paysagiste se nourrit-elle de cette
recherche artistique pour sans
cesse
mettre le corps au défi de l’espace
et inversement. S’engage alors un
jeu spatial, une danse nomade où le
corps s’abîme au contact d’un
espace
en mutation. L’un interagissant sans
cesse avec l’autre.
Transmission
Création
Terre-mère