Diagnostic culturel partagé en ouest Cornouaille - Etat des lieux

Diagnostic partagé de l’action culturelle dans l’ouest de la Cornouaille (2013-2014)
>> Dresser un état des lieux et dégager collectivement une vision culturelle pour le territoire
Phase 1 : état des lieux

Les objectifs de l’état des lieux et du diagnostic partagé de l’action culturelle
-Partager une même connaissance du fonctionnement du paysage culturel de l’ouest de la Cornouaille - Identifier ses forces et ses faiblesses
PUIS…
-Introduire une phase prospective en vue de définir une stratégie culturelle territoriale et d’insérer un volet culturel dans les contrats de territoire (Département – communauté de communes), le contrat de partenariat (Région – Pays de Cornouaille) et le prochain programme Leader avec l’Europe
Agence Ouest Cornouaille Développement - Yann FEREC - Diagnostic culturel partagé - 13 octobre 2014

Délimitation du champ de l’étude de l’état des lieux
Deux critères de délimitation :
1- Les acteurs dont l’objet premier est culturel
2- Les acteurs entrant dans l’un des cinq champs d’activités suivant :
-Les enseignements artistiques et pratiques amateurs
-La diffusion culturelle
-Le patrimoine
-La lecture publique
-Les musées et centres d’interprétation

Les outils de l’état des lieux
-Un entretien guidé avec les élus référents à la culture de 27 communes sur les 38 communes que compte l’ouest de la Cornouaille
-Un questionnaire adressé aux 327 structures culturelles recensées sur le territoire (231 réponses – 71%)
-Un questionnaire aux bénévoles des structures culturelles (248 réponses)
-Un questionnaire aux habitants (103 réponses)
-Un questionnaire aux touristes (200 réponses)
-Un questionnaire aux publics des structures culturelles (250 réponses).

Caractéristiques de cet état des lieux
-Cet état des lieux est une mise en chiffre de l’action culturelle
-Il vise à dégager des tendances lourdes soit par secteur d’activités, soit par communauté de communes
-Il tend donc à lisser les différences individuelles pour essayer de faire apparaître une vision globale
-Il vise essentiellement à décrire le fonctionnement du secteur culturel plutôt qu’à qualifier l’offre et sa qualité. C’est durant la phase prospective, collectivement, que nous pourrons parler plus précisément de projets culturels et artistiques.
-Il se borne à dresser des constats pour alimenter un débat et une analyse qui doit être collective, « partagée ».

=> 1- Les communes => 2- Acteurs culturels, activités, publics => 3- Le bénévolat => 4- L’emploi => 5- Les budgets => 6- Les partenariats
Etat
des lieux

Introduction L’action culturelle n’enrichit pas seulement l’individu qui en bénéficie, elle enrichit aussi le territoire où elle est menée. Les différentes enquêtes que nous avons mené montrent que l’action culturelle est un levier de développement territorial au même titre que les autres secteurs d’activités : En termes de satisfaction et d’ancrage des populations - Parmi les services à la population, l’accès à des activités culturelles diversifiées est le second service jugé comme très important ou important par la population locale de l’ouest de la Cornouaille après les services à la santé. En termes d’attractivité touristique du territoire et de retombées économiques - Le patrimoine culturel et les manifestations culturelles sont la seconde source de motivation des touristes à visiter notre territoire après « La mer » En termes de lien social et de cohésion humaine du territoire - Rencontrer de nouvelles personnes et l’intégration dans la vie locale est la seconde source de motivation des bénévoles qui s’engagent dans le milieu associatif culturel. 95% déclarent que cet engagement a enrichit leur vie amicale et donné envie de s’investir davantage pour le territoire.
Comment s’organise le secteur culturel dans l’ouest de la Cornouaille pour répondre à ces enjeux?

Les communes, initiatrices mais surtout accompagnatrices de l’action culturelle en local
38 communes, 38 compétences culturelles, 38 politiques culturelles?
1

7
10
10
Adjoint à la culture spécifique
Adjoint à la culture associé à
d'autres compétences
(Tourisme, affaires scolaires,
sport, vie associative)
Pas de poste d'adjoint à la
culture (vie associative,
patrimoine, tourisme)
Adjoints au maire à la culture
Seules les communes importantes ont un adjoint à la culture spécifique. Dans la grande majorité des autres communes, le mandat de l’élu référent à la culture est associé ou englobé dans le tourisme ou l’animation associative communale.
1 – Les communes, initiatrices mais surtout accompagnatrices de l’action culturelle en local

A l’exception de 4 ou 5 plus grosses administrations qui possèdent un bassin de population, un budget, un service culturel et des équipements en régie ou conventionnés, la grande majorité des communes remettent l’animation culturelle entre les seules mains de l’initiative associative (aléatoire, plus ou moins dynamique et éclectique).
Le rôle de la plupart des commune consiste avant tout à créer les conditions de l’épanouissement associatif sur le territoire communal plutôt qu’à mener, à proprement parler, une politique culturelle.
0
5
10
15
20
25
30
Moyens d'actions des communes dans le domaine culturel
Actions directes
Soutiens aux associations

0,0%
2,0%
4,0%
6,0%
8,0%
10,0%
12,0%
14,0%
16,0%
Communes de moins de 2000
habitants
Communes de 2000 à 4000
habitants
Communes de plus de 4000
habitants
Le budget culturel des communes de l’ouest de la Cornouaille
Part maximum du budget global
Part minimum du budget global
La tendance générale veut que plus une commune est importante plus son budget culturel est important en proportion de son budget global. Les équipements culturels structurants sont situés sur et portés par les communes importantes.

4
6
23
21
Partenariat sur un projet culturel avec une autre commune en
2013
Partenariat sur un projet culturel avec la communauté de
communes en 2013
Collaboration des communes avec les autres collectivités locales
Oui
Non
Très peu de partenariats développés entre les communes ou à l’échelle des communautés de communes dans le domaine culturel. L’échelle de réflexion et de développement des projets reste essentiellement communale.

A retenir
-Les communes jouent un rôle essentiel dans le financement de la culture au niveau local.
-A l’exception de quelques communes possédant un service culturel et des équipements, les communes remettent l’animation culturelle entre les mains de l’initiative associative communale.
-Les communes travaillent de manière isolée dans le domaine culturel. Peu d’équipements importants ont un mandat explicite à travailler en concertation à un niveau intercommunal, peu de projets se développant à une échelle intercommunale.
-Des élus partagés entre la volonté de préserver une animation culturelle communale et la conscience que certaines problématiques dépassent ce cadre territorial.
Des prémisses de mutualisation apparaissent, en particulier dans le domaine des enseignements artistiques et de la construction d’équipements culturels.
1- A RETENIR

Un fourmillement d’initiatives dans tous les secteurs, tout au long de l’année
38 communes, 38 compétences culturelles, 327 structures culturelles
2

0
50
100
150
200
250
300
350
400
Nombre de structures culturelles par habitant et
par communauté de communes
CCHPB
CCPBS
CCCS
CCDZ
Des acteurs culturels nombreux, essentiellement associatifs (85%) et équitablement répartis sur le territoire sauf sur le Haut Pays Bigouden.
15%
40%
20%
25%
Répartition des structures par communauté de communes
Echantillon de 327
CCHPB (47)
CCPBS (132)
CCCS (66)
CCDZ (82)
2 – Un fourmillement d’initiatives dans tous les secteurs, tout au long de l’année

Diffusion culturelle (83) 25%
Enseignement et pratique (103) 32%
Lecture publique (37) 11%
Musées (17) 5%
Patrimoine (81) 25%
Plusieurs (6) 2%
Répartition des structures par champs d'activités (327 structures)
Un secteur culturel dominé en nombre par les structures d’enseignements artistiques et de pratiques amateurs avant les acteurs de la diffusion et du patrimoine.
Une répartition différente selon les zones géographiques. Des pôles ou des déséquilibres qui se dessinent?
Le nombre d’acteurs signe-t’il une vitalité ou un manque de structuration?

Une répartition différente selon les zones géographiques. Des pôles ou des déséquilibres qui se dessinent? CCCS: beaucoup d’acteurs sur la diffusion d’arts plastiques CCHPB : de grosses structures dans les enseignements artistiques et pratiques amateurs. Peu d’acteurs dans la diffusion culturelle CCPBS : beaucoup de structures dans les enseignements et pratiques amateurs mais peu d’acteurs importants. Quatre salles de spectacle (sur 6 sur le territoire) et la moitié des spectacles qui sont diffusés dans l’ouest de la Cornouaille. CCDZ : un fort secteur patrimonial et une vraie dynamique autour de l’audiovisuel
0
10
20
30
40
50
60
Diffusion culturelle
Enseignement et pratiques
amateurs
Lecture Publique
Musées et centres d'interprétation
Patrimoine
Nombre de structures par secteurs d'activités et par communautés de communes (327 structures)
CCCS (65)
CCHPB (49)
CCPBS (133)
CCPDZ (82)

0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Diffusion
Enseignement
Lecture
Musée
Patrimoine
Proportion des structures selon leur ancienneté et leur champs d'activités
(168 réponses)
De 1 à 5 ans
De 6 à 10 ans
Plus de 10 ans
Des structures qui s’appuient sur une base stable importante. Hors diffusion culturelle, 85% des structures ont plus de 5 ans et 70% plus de 10 ans. Exception notable : le secteur de la diffusion culturelle qui se renouvelle de façon très importante. Signe d’une plus grande précarité dans ce secteur?

78%
6%
3%
10%
3%
Lieux où les structures mènent leurs activités
Echantillon de 211 structures
1 commune (164)
2 communes (13)
3 communes (6)
entre 4 et 9 communes (22)
plus de 10 communes (6)
Les activités des structures sont très largement centrées sur leur commune siège.
Très peu de structures mènent leurs activités en itinérance sur un territoire intercommunal. On retrouve ici le découpage communal évoqué dans le premier chapitre.

0
20
40
60
80
100
120
140
160
Répartition des activités culturelles dans l’année Echantillon de 187 structures
Globalement, l’activité des structures culturelles est équitablement répartie dans l’année

Enseignements et pratiques (64) 2%
Diffusion (40) 47%
Lecture publique (14) 8%
Musée (11) 28%
Patrimoine (32) 15%
630 000 participants aux activités culturelles en 2013
(630 000 participants pour 163 structures)
La moitié des structures culturelles de l’ouest de la Cornouaille ont attiré 630 000 spectateurs, visiteurs et/ou élèves en 2013. Des disparités géographiques
CCCS 32%
CCHPB 9%
CCPBS 37%
CCPDZ 22%
Répartition de la fréquentation par secteur géographique
(163 réponses)

A retenir :
-327 structures culturelles, soit une moyenne de huit structures par commune avec beaucoup de structures dans les domaines des enseignements artistiques et pratiques amateurs, de la diffusion culturelle et du patrimoine.
-630 000 spectateurs, visiteurs et élèves avec un déficit dans le Haut Pays Bigouden
-Des activités très variées avec des pôles ou des déséquilibres qui se dessinent? Des structures dont l’activité est en très grande majorité centrée sur une commune. Constat à mettre en corrélation avec le découpage communal de la compétence culturelle. Le nombre de structures est-il un signe de vitalité ou de manque de structuration du secteur culturel?
2- A RETENIR

Un secteur qui s’appuie beaucoup sur un bénévolat marqué par une certaine fragilité
3

Présence uniquement de bénévoles 66%
Présence uniquement de salariés 8%
Présence de bénévoles et de salariés 26%
Structures faisant appel au bénévolat
(échantillon de 212 structures)
92% des structures font appel au bénévolat et 66% s’appuie uniquement sur le bénévolat
-Des bénévoles participent également au fonctionnement de structures publiques (médiathèque, associations amis des musées…)
3- Un secteur qui s’appuie énormément sur un bénévolat marqué par une certaine fragilité

diffusion 56%
enseignements et pratiques 7%
lecture 6%
musées 6%
patrimoine 25%
Répartition des bénévoles par activités culturelles
(échantillon de 172 structures)
6087 bénévoles recensés sur 172 structures – 70 000 heures travaillées sur 82 structures (44 ETP – 850 000 € smic chargé)
-Les secteurs de la diffusion culturelle et du patrimoine sont ceux qui font le plus appel aux bénévoles puisqu’ils rassemblent 71% d’entre eux.

0
500
1000
1500
2000
2500
CCCS
CCHPB
CCPBS
CCPDZ
Nombre de bénévoles par secteur géographique (échantillon de 172 structures)
Un investissement bénévole en nombre différent selon les territoires
-Ratio de un bénévole pour 8 habitants dans le Cap Sizun contre 1 pour 15 dans la CCDZ et la CCPBS et 1 sur 22 dans la CCHPB
-Il conviendrait de différencier les membres actifs des membres sympathisants.

0
10
20
30
40
50
60
70
80
Moins de 20
Entre 20 et 39
Entre 40 et 59
Entre 60 et 79
Entre 80 et 99
Plus de 100
Nombre de bénévoles par structure
Dispersion du bénévolat? 50% des structures ont moins de 20 bénévoles

Oui 53%
Non 47%
Avez-vous des besoins en bénévolat? (échantillon de 172 structures)
Un besoin en bénévole exprimé par plus de la moitié des structures
-Généralisé dans le secteur du patrimoine
-Un souhait de rajeunissement exprimé dans tous les secteurs
-Un besoin de bénévoles s’engageant dans les postes de responsabilités exprimé dans tous les secteurs
-Des besoins en formation

A retenir :
-Un secteur qui repose beaucoup sur les associations, donc le bénévolat. Particulièrement dans les secteurs du patrimoine et de la diffusion culturelle.
-70 000 heures travaillées sur 82 structures
-L’investissement bénévole dans les associations culturelles, source de richesse et de cohésion humaine pour le territoire.
-Une dispersion du bénévolat dans de nombreuses petites associations. 50% des structures de l’échantillon compte moins de 20 bénévoles.
-53% des structures culturelles déclarent manquer de bénévoles investis. Un constat particulièrement saillant dans le domaine du patrimoine (95% des bénévoles ont plus de 61 ans).
3- Un secteur qui s’appuie énormément sur un bénévolat, fragile, mais vecteur de liens sociaux
La pérennisation et l’accompagnement du bénévolat est un véritable enjeu pour le développement culturel en milieu rural
3- A RETENIR

Un secteur employeur marqué par les temps partiels et des déséquilibres géographiques
4

Présence uniquement de bénévoles 66%
Présence uniquement de salariés 8%
Présence de bénévoles et de salariés 26%
Le salariat dans les structures culturelles (échantillon de 208 structures)
34 % des structures culturelles de l’échantillon salarient du personnel. 20% sont des associations.
4 – Un secteur employeur marqué par les temps partiels et des déséquilibres géographiques

Une professionnalisation très variable selon les secteurs
0,00%
20,00%
40,00%
60,00%
80,00%
100,00%
120,00%
Diffusion culturelle
Musée
Lecture publique
Patrimoine
Enseignement et
pratique
Part des structures employeuses par secteur d’activités (208 structures)
Présence uniquement de bénévoles
Présence de bénévoles et de salariés
Présence uniquement de salariés

Lecture 8%
Musée 18%
Enseignements et pratiques amateurs 54%
Diffusion 13%
Patrimoine 7%
Part des emplois par champs d'activités
(60 structures employeuses sur 71 recensées - Hors intermittence)
254 emplois
254 emplois : 54% des emplois culturels sont concentrés dans le secteur des enseignements artistiques et culturels (Poids des écoles de musique, de danse, d’arts plastiques ou de langue avec Mervent).

Lecture 8%
Musée 24%
Enseignements artistiques et pratiques amateurs 48%
Diffusion 17%
Patrimoine 3%
Equivalents temps plein par champs d'activités
(60 structures employeuses sur 71 recensées - Hors intermitence)
154 équivalents temps plein
0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
Equivalent temps plein par emploi et par champ d'activité (60 structures employeuses - hors intermitence)
Le secteur est marqué par l’emploi partiel. Pour 254 emplois recensés, le territoire compte environ 154 équivalent temps plein (soit une moyenne de 0,6 ETP par emploi). -L’emploi partiel est particulièrement prononcé dans les enseignements artistiques et la lecture publique. - L’emploi partiel est plus prononcé dans le milieu associatif avec 0,58 ETP par emploi contre 0,67 ETP dans le secteur public.

13%
24%
18%
45%
Equivalent temps plein par secteur géographique (60 structures employeuses)
CCCS (20 ETP)
CCHPB (37 ETP)
CCPBS (27 ETP)
CCDZ (70 ETP)
Des secteurs géographiques très différemment professionnalisés
45% des ETP dans le Pays de Douarnenez et les emplois les moins partiels. Le Cap Sizun et le Pays Bigouden Sud moins professionnalisé, au regard de leur nombre d’habitants, et des emplois beaucoup plus partiels.
0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
CCCS
CCHPB
CCPBS
CCDZ
Equivalent temps plein par emploi culturel et par secteur géographique

A retenir
-34% des structures culturelles salarient du personnel (plus de la moitié sont des associations) – 254 emplois
-50% des emplois sont situés dans les enseignements artistiques et très peu dans le domaine du patrimoine
-De grandes disparités géographiques : 45% des ETP situés dans la communauté de Douarnenez. Moins de professionnels de la culture en proportion dans les communautés du Cap Sizun et du Pays Bigouden Sud et des emplois plus marqués par le temps partiel.
L’hétérogénéité géographique et sectorielle de la professionnalisation ainsi que le caractère partiel des temps travaillés ne peut-il être perçus comme un indicateur du manque de structuration et de mutualisation dans le secteur culturel?
4- A RETENIR

Des budgets cumulés significatifs mais, dans les faits, atomisés et déséquilibrés géographiquement
5

44%
27%
18%
11%
Répartition des structures par tranche de budget
(Echantillon de 159 structures)
De 0 à 5000 € (69)
De 5000 à 20 000 € (43)
De 20 000 à 100 000 € (29)
Plus de 100 000 € (18)
Un budget cumulé d’environ 8 millions d’euros pour la moitié des structures culturelles de l’ouest de la Cornouaille (il manque souvent les salaires et charges des structures publiques). 71% des structures ont moins de 20 000€ de budget/an Dans tous les secteurs quelques grosses structures et beaucoup de petites sauf dans le secteur du patrimoine où l’écrasante majorité des structures ont très peu de moyens.
5- Des budgets cumulés significatifs mais, dans les faits, atomisés et déséquilibrés géographiquement

0
500000
1000000
1500000
2000000
2500000
3000000
CCCS (37)
CCHPB (22)
CCPBS (63)
CCDZ (35)
Budget cumulé par communauté de communes (Echantillon de 159 structures)
De grandes différences dans les budgets cumulés selon les secteurs géographiques
-CCDZ : budget moyen : 80 000 euros – 142€ par hbts
-CCHPB : budget moyen 77 000 euros – 101 euros par habts
-CCPBS : budget moyen 35 000 euros – 61 euros par hbts
-CCCS : budget moyen 20 000 € - 46 € par hbts
5- Un budget cumulé significatif mais, dans les faits, atomisé et déséquilibré géographiquement

26%
47%
11%
9%
5%
1%
1%
Financements publics des structures culturelles (141 réponses)
0 financeur public (37)
1 financeur public (66)
2 financeurs publics (15)
La grande majorité des structures culturelles ne sont aidés que par une collectivité ou ne sollicitent aucune aide.
27% des structures bénéficient de financements croisés

96
15
36
22
10
4
9
0
20
40
60
80
100
120
Commune
EPCI
Conseil général
Conseil régional
Etat
Europe
Autres
Nombre de structures par financeur public Echantillon de 141 structures
Poids des communes et faible soutien des communautés de communes dans le financement des projets .
Le Conseil Général et le Conseil Régional aident chacun davantage de projets culturels sur le territoire que toutes les communautés de communes réunies.

9%
14%
11%
66%
Part du budget des structures réinvesti sur le territoire de l'ouest de la Cornouaille
Moins de 25%
De 25 à 50%
De 50 à 75%
Plus de 75%
Une grande part du budget des structures culturelles réinvestie dans l’économie locale
-Ces chiffres ne disent rien des retombés économiques induites des diverses activités et animations.

A retenir
-8 millions d’euros de budget cumulé sur 159 structures. 15 structures qui se partagent la moitié du budget et 145 autres l’autre moitié.
-Le secteur patrimonial particulièrement peu doté.
-De grandes disparités de budget cumulé entre les zones géographiques
-La grande majorité des structures ne sollicitent aucune aide ou ne sont aidées que par la seule commune : rayonnement communal du projet
-Le Conseil Général et le Conseil Régional aident chacun davantage de projets sur le territoire que toutes les communautés de communes réunies.
-Les structures déclarent qu’un grande partie de leur budget est réinvesti sur le territoire.
Le moindre investissement des communautés de communes dans le champ culturel n’est-il pas un frein à la coopération entre acteurs de différentes communes et au développement de projets à cette échelle territoriale?
5- A RETENIR

Des partenariats existants mais globalement limités
6

Une grande majorité des structures développent des partenariats mais souvent en nombre restreint.
-Isolement de plus de 20% des structures, avec des taux qui atteignent 40% dans le domaine des pratiques amateurs et 25% dans les secteurs du patrimoine et de la lecture publique.
-C’est le secteur de la diffusion culturelle qui semble être le plus rompu au travail en partenariat.
-C’est dans la communauté de communes de Douarnenez que les structures semblent collaborer le plus (proximité géographique, même commune?).
24%
40%
17%
6%
7%
4%
0%
0%
2%
Nombre de structures par nombre de partenariats (164 réponses)
0
de 1 à 5
de 6 à 10
de 11 à 20
de 21 à 40
de 41 à 60
de 61 à 80
de 81 à 100
plus de 100
164 réponses exprimées
6- Des partenariats existants mais globalement limités

210
164
109
111
61
51
25
Commune de votre
structure
Communauté de
votre structure
Territoire de l'ouest
de la Cornouaille
Finsitère
Bretagne
France
Etranger
Origine géographique des partenariats des structures culturelles (164 réponses)
La commune et la communauté de communes, territoires de partenariats
-La commune : établissements scolaires, autres institutions et acteurs non culturelles
-La communauté de communes : autres acteurs culturels (35%) et équipements culturels en dépit de l’absence de partenariats entre communes et de l’absence de compétence intercommunale, c’est à cette échelle que se développe les partenariats culturels
-Rayonnement du territoire à l’échelle régionale, nationale et internationale grâce à certains de ses acteurs culturels

Des partenariats pour construire des projets en commun et se prêter du matériel pour 50% des acteurs. Partenariats bilatéraux. Les partenariats pour échanger, harmoniser, mutualiser des moyens et qui impliquent des partenariats multilatéraux et au long cours sont moins développés.
48%
46%
29%
28%
26%
21%
19%
9%
Elaboration de
projets en commun
Prêts de matériels
Actions pour des
publics spécifiques
Mise à disposition
de bénévoles
Echanges de
réfélxions et de
pratiques
Aucun partenaire
Calendrier
harmonisé
Moyens mutualisés
Objets des partenariats
(188 réponses)

Souhait de développer les partenariats à l'avenir
127 réponses
oui
peut-être
non
Un souhait de davantage de partenariats pour 80% des structures
Travailler avec les écoles, construire des fédérations, des collectifs, nouer des collaborations avec les collectivités locales pour près de 50% d’entre elles.

0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
Objectifs des partenariats souhaités
(127 réponses)
Mutualiser les moyens, améliorer la qualité et l’envergure des projets et favoriser l’échange et le dialogue pour 70% des structures. Des ambitions qui impliquent des partenariats multilatéraux et suivis et qui visent à s’associer pour optimiser les moyens existants et améliorer la qualité de l’offre

A retenir:
-60% des structures déclarent avoir entre 0 et 5 partenaires
-La communauté de communes est le territoire privilégié des partenariats entre acteurs culturels
-Des partenariats souvent ponctuels et bilatéraux
-80% des structures veulent développer leurs partenariats à l’avenir Avec pour objectifs de se fédérer, mutualiser, échanger, améliorer la qualité des projets en optimisant les moyens existants. Des initiatives qui émergent avec La Fadoc, le collectif des bibliothèques du Pays Bigouden ou le circuit numérique sur les édifices religieux appartenant à l’école de Pont-Croix. Néanmoins, pour s’épanouir ces projets ont besoin d’un soutien et d’un accompagnement à une échelle territorial intercommunal voire intercommunautaire.
Comment créer les conditions et les outils pour fédérer les énergies, les idées, les compétences et les moyens des acteurs culturels?
6 - Des partenariats existants mais globalement limités
6- A RETENIR

Conclusion
L’action culturelle est un levier de développement de l’ouest de la Cornouaille
-327 structures culturelles, des activités d’une grande variété tout au long de l’année, 630 000 participants, 6000 bénévoles et 254 emplois recensés, la culture comme vecteur d’attachement, de cohésion humaine, d’attractivité et de retombées économiques pour le territoire
L’action culturelle n’est pas guidée par une stratégie territoriale globale optimisant les ressources
-Des chiffres globaux qui cachent mal l’éparpillement des acteurs, des activités, des moyens, des emplois nuisant probablement aux acteurs, à la qualité de l’offre, à l’optimisation des moyens et aux impacts culturels, sociaux et économiques du secteur culturel sur l’ensemble du territoire

Une volonté exprimée par les acteurs culturels d’échanger, coopérer, mutualiser pour améliorer leurs actions sur le territoire
C’est l’objectif de ce diagnostic partagé que de chercher à réunir acteurs et élus pour réfléchir à ce que nous pourrions faire ensemble pour définir une stratégie de territoire dans le domaine culturel.
Une stratégie culturelle qui pourrait trouver des sources de financement dans les futurs contrats de territoire, Contrat de Partenariat et programme Leader.
Constitution de groupes de travail :
-Enseignements artistiques et pratiques amateurs
-Diffusion culturelle
-Patrimoine
-Lecture publique
-Musées et centres d’interprétation
Conclusion
Agence Ouest Cornouaille Développement – Yann FEREC - Diagnostic culturel partagé – 13 octobre 2014

CONTACT
Yann FEREC – Coordinateur culturel –
Agence Ouest Cornouaille Développement
Yann.ferec@ouest-cornouaille.com
02 98 82 30 30
Remerciements à Koulmig HASCOET pour son assistance dans la réalisation de ce diagnostic.
Agence Ouest Cornouaille Développement – Yann FEREC - Diagnostic culturel partagé – 13 octobre 2014

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