Soutenance de thèse de doctorat de l'Université Claude Bernard Lyon 1, France - Baptiste Morel (12/12/2014). Titre : Etiologie de la fatigue neuromusculaire lors d’efforts maximaux répétés. Influence de la caractéristique force-vitesse de la contraction. Résumé : Ces travaux de thèse étudient l’influence de la résistance mécanique au mouvement sur l’apparition de fatigue en termes d’amplitude et d’origine. Une première étude a montré que, pour un temps de contraction accumulé et un ratio temps de travail / temps de récupération identiques, le travail accumulé détermine l’amplitude de la fatigue lors de la répétition de contractions isocinétiques maximales et ce quelle que soit la vitesse de contraction utilisée (0°·s-1, 30°·s-1 ou 240°·s-1). Cette étude a aussi mis en évidence que l’origine de la fatigue semble fortement influencée par le niveau de vitesse et de force produit lors des contractions. Plus les contractions étaient rapides, plus la fatigue périphérique était prédominante et associée à un débit métabolique important. A l’inverse, plus les contractions étaient fortes, plus la fatigue était d’origine centrale. Une deuxième étude a approfondi l’analyse des signaux de force et EMG lors de contractions rapides répétées. Cette étude a en particulier démontré que la diminution de force moyenne de telles contractions était fortement liée à une diminution de la capacité musculaire à monter rapidement en force. De plus, il semblerait que la diminution de force maximale soit principalement liée à des perturbations périphériques alors que la baisse de capacité de force rapide est influencée par des paramètres à la fois périphérique et centraux.