2. L’arc de triomphe de l’Étoile
souvent appelé simplement l'Arc
de Triomphe, dont la
construction, décidée par
l'empereur Napoléon Ier
, débuta
en 1806 et s'acheva en 1836 sous
Louis-Philippe.Il s'élève au centre
de la place Charles-de-Gaulle ,
dans l'axe et à l’extrémité ouest
de l’avenue des Champs-Élysées,
à 2,2 kilomètres de la place de la
Concorde. Haut de 50 mètres,
large de 45 mètres et profond de
22 mètres, il est géré par le
Centre des monuments nationaux.
La hauteur de la grande voûte est
de 29,19 mètres et sa largeur de
14,62 mètres. La petite voûte,
mesure 18,68 m de haut et 8,44 m
de large
Commençons par le Premier d’entre-eux,
pour nous Français .
3.
4. L’ Arc de Triomphe du Carrousel édifié en hommage à la Grande Armée de
Napoléon Bonaparte entre 1807 et 1809, le monument est situé devant le palais,
sur l'esplanade précédant l'aile des Tuileries (avant qu'elle ne brûle en 1871).
Célébrant la victoire de l'armée française à Austerlitz, l'arc de triomphe, dessiné
par Charles Percier et Pierre Fontaine, illustre la campagne de 1805 et la
capitulation d'Ulm le 20 octobre 1805.
5.
6. La porte Saint-Denis est un arc de triomphe situé dans l'actuel
10e
arrondissement de Paris et construit en 1672, par l'architecte François
Blondel, à la gloire de Louis XIV. Elle est située à l'emplacement d'une
porte de Paris de l'ancienne enceinte de Charles V.
C'est un des monuments les plus représentatifs de l'art officiel de son
époque, présenté dans toutes les anthologies
7. La porte Saint-Martin est un monument de Paris, situé à l'emplacement d'une
porte de l'ancienne enceinte de Charles V. Elle fut érigée en 1674 sur ordre de
Louis XIV, en l'honneur de ses victoires sur le Rhin et en Franche-Comté
par l'architecte Pierre Bullet.
8. La porte Noire de Besançon est un
arc de triomphe gallo-romain de
16,56 m (enterré de 1 m par le
nivelage du temps) édifié sous
l'empereur romain Marc Aurèle au
IIe
siècle, à l'origine entièrement
décoré de fines sculptures
représentant des divinités de la
mythologie grecque et romaine et
des scènes de combats pour la
plupart effacées par le temps.
La porte, probablement un des plus
beaux monuments de Besançon à
l'origine, est aujourd’hui très
endommagée.
9. L'arc romain de
Campanus est un
monument funéraire situé à
Aix-les-Bains.
Cet arc est situé devant les
thermes Pellegrini, entre la
place des Thermes et la place
Maurice Mollard.
Il est classé monument
historique .
L'arc de Campanus a été
érigé à Aquea en l'honneur
de la famille Campani.
10. L'arc de Carpentras
aurait été construit selon
R. Turcan dans les
années 18 ou 19 de l'ère
chrétienne, en hommage
à l'empereur Tibère mais
peut-être aussi en
souvenir de son père,
fondateur de la colonie
qui portait son nom .
Cet arc aurait servi de
porte latérale à la
cathédrale primitive,
aurait été enclavé dans
les cuisines du palais
épiscopal, puis aurait fait
partie d'un bâtiment
affecté au service des
prisons départementales.
11. L'arc antique de Cavaillon est
un vestige d'un édifice romain
non identifié du Ier
siècle de
notre ère. Au Moyen Âge, ce
vestige fut intégré au palais
épiscopal. Le palais épiscopal
ayant été vendu en 1793 et
détruit dans les décennies qui
ont suivi, l'arc fut démonté et
transporté sur la place principale
de la ville où il se trouve
aujourd'hui.
12. L'arc antique d’Orange
a probablement été
érigé entre les années
20 et 25, pour
commémorer les
victoires de
Germanicus, mort en
19, et possiblement
« restitué » à Tibère en
26/27, selon
l'interprétation que l'on
donne à la dédicace
ajoutée à cette date
sur les deux faces du
monument.
Au Moyen Âge, le
monument fut fortifié
pour servir de bastion
avancé, à l'entrée de la
ville
13. La porte de Mars est un monument romain de Reims, du IIIe
siècle. Elle tient son
nom de la proximité d'un temple dédié à Mars, dieu romain de la guerre.
Ce monument est le plus large arc du Monde romain.
14. Le Pont Flavien est un antique pont
romain placé sur la voie romaine reliant
Marseille à Arles, dans le prolongement
de la via Aurelia. Il enjambe la
Touloubre à l'entrée de Saint-Chamas.
15. L'Arc de
Germanicus est un
arc de l'Antiquité
romaine érigé à
Saintes en l'an 18 ou
19 pour l'empereur
Tibère, son fils
Drusus et son neveu
et fils adoptif
Germanicus.
Il ne s'agit donc pas
d'un arc de triomphe. Sa
construction a été
financée par un riche
et illustre citoyen de
Saintes, C. Julius
Rufus.Il s'agit d'un arc routier à deux baies initialement bâti à l’arrivée de la voie
romaine Lyon-Saintes au niveau du pont romain sur la Charente. Sur proposition
de Prosper Mérimée en 1843, l'arc fut déplacé à quinze mètres de son
emplacement pour des travaux sur les quais de la Charente. L'arc fut restauré en
1851.
16. La porte du Soleil à
Rochefort, sculptée en
1830 en forme d'arc de
triomphe, cette porte,
décorée côté ville de
trophées marins, marquait
l'entrée de l'arsenal.
17. Le mausolée de Glanum est un cénotaphe, élevé à la mémoire de
Caïus et Lucius César, petits-fils de l'empereur Auguste. Monument gallo-
romain érigé entre -30 et -20. Situé au sud de Saint-Rémy-de-Provence,
en France, à quelques centaines de mètres au nord des fouilles
archéologiques de Glanum, son état de conservation exceptionnel (sans
doute le mieux conservé au monde) permet d'admirer sa structure
complexe et sa riche décoration.
Avec l'Arc de Saint-
Rémy-de-Provence,
voisin de quelques
mètres, il forme ce
qu'on appelle
traditionnellement les
« Antiques de Saint-
Rémy-de-Provence »
18. La porte de Bourgogne à
Bordeaux est située à l'extrémité
des anciens fossés des Salinières
actuels Cours Victor-Hugo
(ancienne rue des Fossés) à
l'emplacement de l'ancienne porte
médiévale des Salinières. Elle
marque l'entrée officielle de la
ville sur l'ancienne route menant
à Paris. Tourny souhaitait qu'elle
constitue un accompagnement
pour la Place Royale (actuelle
Place de la Bourse) et la consacra
au Prince Monseigneur le Duc de
Bourgogne le 24 janvier 1757.
19. La porte d’Aquitaine de Bordeaux
date du XVIIIe
siècle.
Elle était à l'origine flanquée de
guichets latéraux qui marquaient
l’entrée symbolique (et fiscale) en
ville, qu'elle perdit en 1902.
Elle raccordait la vaste place
d’Aquitaine (la Victoire) à une plus
petite, côté rue Sainte-Catherine.
La rue « Entre-deux-places » reliait
– à juste titre –, ces deux places, en
longeant le rempart2
. Son nom lui
est donné en hommage au Prince
Monseigneur le Duc d'Aquitaine.
20. La porte Guillaume est un
monument de Dijon datant du
XVIIIe
siècle, érigé à
l'emplacement d'une ancienne
porte du
Moyen Âge.
Sur les bases d'une ancienne
porte du mur d'enceinte du
XIIe
siècle, l'architecte Jean-
Philippe Maret fait construire en
1788 ce monument en hommage
au prince de Condé, gouverneur
de la Bourgogne.
21. La porte de Paris est une des portes des anciens remparts de la ville de
Lille. Reconstruite à la fin du XVIIe
siècle en arc de triomphe pour célébrer
les victoires de Louis XIV, elle est parfois considérée comme un chef
d'œuvre de l'art militaire.
À cet emplacement s'élevait initialement la porte des malades. Le 28 août
1667, après un siège de 10 jours, Louis XIV entre dans la ville par cette
porte et reçoit du « Magistrat de Lille » les clefs de la cité. Un an plus tard,
au traité d'Aix-la-Chapelle, Lille devient française.
Louis XIV témoigne un certain intérêt pour la ville et commande à l'architecte
Simon Vollant la construction de la porte de Paris pour remplacer la porte
des malades. Elle est édifiée de 1685 à 1692, en mémoire du rattachement
de Lille à la France.
23. La place Jules-Guesde est une
place des 1er
, 2e
et 3e
arrondissement de Marseille
construite à l'emplacement de la
porte, dans les anciens remparts
de la ville, ouvrant sur le chemin
d'Aix-en-Provence.
Elle est, de ce fait, appelée
couramment porte d'Aix.
Au centre de la place se dresse un
arc de triomphe qui fait l’objet
d’un classement au titre des
monuments historiques depuis le
2 septembre 1982.
24. La porte Serpenoise est une porte de
ville située à l’angle de l’avenue
Robert Schuman et de la rue du
Général Gaston Dupuis dans le
quartier de Metz-Centre.
Elle reste le témoin symbolique
associé à plusieurs événements
historiques de la ville de Metz, dont
elle a marqué la limite sud du
IIIe
siècle lors de la construction du
rempart romain, jusqu’au début du
XXe
siècle au moment de la
destruction de l’enceinte.
25. L'arc de triomphe de
Montpellier est un monument
érigé en 1691 par Augustin-
Charles d'Aviler, architecte de
la province du Languedoc, sur
des dessins effectués par
François II d'Orbay.
Cette porte est l'entrée obligée
du Peyrou, place royale dédiée
à la gloire du roi Louis XIV,
bienfaiteur de la ville.
Elle s'inspire fortement de celle
de Saint-Martin à Paris.
26. La porte Désilles de Nancy est érigée sur la place de Luxembourg, dans le
prolongement nord du cours Léopold et de l'esplanade du Souvenir-Français
La partie haute de la face intérieure, face au cours Léopold, est ornée de
bas-reliefs qui commémorent le traité de Versailles signé en 1783 par Louis
XVI. La face extérieure, représente la bataille de Nancy de 1477.
27. L'arc Héré de Nancy est construit sur l'emplacement de l'ancienne Porte Royale
construite par Louis XIV. Celle-ci est détruite en 1752 par Stanislas et les travaux
d'édification de l'arc se déroulent de 1753 à 1755. Le thème principal du décor est
la guerre et la paix, symbolisées par des branches de laurier et d'olivier, allusions à
la Bataille de Fontenoy (1745) et au Traité d'Aix-la-Chapelle (1748).
28. La porte Ste Catherine de Nancy fut construite en 1761. De style dorique,
l'architecte en est Richard Mique qui bâtit également à proximité la caserne
Sainte-Catherine. La porte est dédiée à la femme de Stanislas : Catherine
Opalinska, mère de la Reine de France Marie Leszczyńska.
29. C'est en 1734 que le duc
Mazarin-Mancini permet la
démolition de plusieurs
portes de la ville à
condition que ses armes
figurent sur les nouveaux
ouvrages. La ville de
Nevers décide de
remplacer la porte
médiévale des Ardilliers et
construit à ses frais de
1742 à 1746 un édifice
plus au goût du jour : la
Porte de Paris.
La Porte de Paris célèbre
la victoire de Louis XV à
Fontenoy en 1745.
30. Arc de l’ Antiquité Romaine érigé à Sainte en l’an 18 ou 19 pour l’empereur
Tibère, son fils Drusus et son neveu et fils adoptif Germanicus.
31. Textes et photos pris sur le net .
Février 2016
Musique :Aïda – M.André