SlideShare ist ein Scribd-Unternehmen logo
1 von 43
Downloaden Sie, um offline zu lesen
UNIVERSITE MOHAMED V                            Année Universitaire 2004/2005
FACULTE DES SCIENCES
RABAT-AGDAL
DEPARTEMENT DE PHYSIQUE




             COURS DE MECANIQUE DU POINT MATERIEL.
             POUR LE PREMIER SEMESTRE DES FILIERES
                          SM ET SMI.




Par :   MHIRECH Abdelaziz
        Professeur à L’Université Mohamed V
        Faculté des Sciences – Rabat – Agdal.
SOMMAIRE


CHAPITRE 1 :
- Système de coordonnées.
- Cinématique du point matériel (avec et sans changement de référentiel).

CHAPITRE 2 :
     Loi fondamentale et théorèmes généraux de la dynamique du point matériel.

CHAPITRE 3 :
     Travail et énergie.

CHAPITRE 4 :
     Les mouvements à force centrale.

CHAPITRE 5 :
     Vibrations simples : Systèmes à un degré de liberté.

CHAPITRE 6 :
     Chocs de deux particules.
CHAPITRE 1 :

        A) SYSTEMES DE COORDONNEES
        Selon la nature de la trajectoire d’une particule, sa position sera repérée par l’un des
systèmes de coordonnées : cartésiennes, cylindriques ou sphériques.
        Soient R0 (O,x0 y0 z0 ) un repère direct orthonormé de base (i , j , k ) et M la particule à
repérer.
I ] Système de coordonnées cartésiennes.
        Dans R0, la position de la particule M est donnée par ses trois coordonnées
        cartésiennes (x,y,z) telles que :
        x = abscisse de M ; y = ordonnée de M ; z = côte de M.
         x = Pr oj Ox OM ;         y = Pr ojOy OM         ; z = Pr oj Oz OM .
                     0                       0                            0




                                                      z

                                                                      M

                                                          k
                                                      O       j       y
                                                 i                              y0
                                            x
                                                                  m
                                    x0


Dans R0 , le vecteur position s’écrit :
                                                     OM = Om + mM = x i + y j + z k .

        Déplacement élémentaire.
        Le vecteur déplacement élémentaire MM ' (M’ est rès voisin de M) s’écrit:
                                  MM ' = d OM = d M = dx i + dy j + dz k
        (Dans R0 , d i = d j = d k = 0 )

          ]
        II] Systèmes de coordonnées cylindriques.
        Si la trajectoire du point M possède une symétrie axiale de révolution, il est intéressant
        d’utiliser les coordonnées cylindriques de ce point (ρ,ϕ,z) définies comme suit :
        ρ = Om ( m est la projection de M sur le plan ( x0 Oy 0 ) ), ϕ = angle (Ox 0 , Om) et z est

        la projection du vecteur position OM sur l’axe Oz 0 .
z0                   k
                                       z                                eϕ

                                                               M         eρ
                                       k
                                      O            j                    eϕ       y0
                                                       ρ
                                  i        ϕ                   m
                      x0



Une nouvelle base orthonormée directe ( e ρ , e ϕ , k ) est associée à ce système de
coordonnées telle que :
                  e ρ = cos ϕi + sin ϕ j.
                  e ϕ = − sin ϕi + cos ϕ j .
        de ρ
avec         = eϕ
        dϕ
         d eϕ
  et          = −e ρ .
         dϕ
                                                                    eϕ
                                                               ϕ
                                           O                                 j

                                                   ϕ
                                               i                   eρ


Quand le point M décrit tout l’espace, les intervalles de variation de ρ, ϕ et z sont :
0   ρ < +∞ ; 0 ϕ 2π ; -∞ < z < +∞.
Dans la base ( e ρ , e ϕ , k ) , le vecteur position Om s’écrit :
                             OM = Om + mM = ρe ρ + z k .
Déplacement élémentaire:
Le vecteur déplacement élémentaire MM ' (M’ très voisin de M) est:
                      MM ' = d OM = d M = dρe ρ + ρdϕe ϕ + z k .

Cas particulier:
Si la trajectoire de M est plane, ce point peut être repéré par ses coordonnées polaires
ρ et ϕ.
]
         III] Système de coordonnées sphériques.
         Lorsque le problème présente une symétrie sphérique autour d’un point O que l’on
         prend pour origine du repère d’espace, il est pratique d’utiliser les coordonnées
         sphériques (r,θ,ϕ) de la particule à étudier telles que :
         r = OM ; θ = angle (Oz 0 , OM ) ; ϕ = angle (Ox 0 , Om) .


                                                 z0
                                                 z                        er
                                                                      M                eϕ
                                                          θ
                                                 k                             eθ

                                                 O            j                                 y0
                                                                  ρ                 eϕ
                                           i          ϕ                   m

                           x0


Quand M décrit tout l’espace,
                       0 r < +∞ ; 0                   ϕ       2π ; 0               θ       π.
Une nouvelle base s’introduit alors : ( e r , eθ , e ϕ ) . Où
               e r = sin θe ρ + cos θ k = sin θ cos ϕi + sin θ sin ϕ j + cos θk
               
               
               e θ = cos θe ρ − sin θ k = cos θ cos ϕi + cos θ sin ϕ j − sin θ k
               
               e ϕ = − sin ϕi + cos ϕ j .
               

                            k θ                                                                      eϕ
                                           er                                               ϕ
                                                                           O                              j
                ⊗                               eρ
                eϕ         O           θ
                                                                                       ϕ             eρ
                                                                               i
                                           eθ


Dans la base ( e r , eθ , e ϕ ) , le vecteur position s’écrit :
                                        OM = r e r .
Déplacement élémentaire :
      Le déplacement élémentaire de la particule M en coordonnées sphériques est donné
par:
                    d OM = dr e r + rdθ eθ + r (sin θ) dϕeϕ .
B) CINEMATIQUE DU POINT MATERIEL.
   - L’objet de la cinématique est de décrire les mouvements d’une particule sans tenir
      compte des causes qui les produisent.
   - La description du mouvement d’une particule met en œuvre trois vecteurs :
      i)       Le vecteur position.
      ii)      Le vecteur vitesse.
      iii)     Le vecteur accélération.
   - Le corps mobile sera appelé point matériel. On parle de point matériel lorsque les
      dimensions du mobile sont considérées négligeables dans les conditions du problème.
   - En mécanique classique, la vitesse V du point M est négligeable par rapport à la
      vitesse de la lumière dans le vide.
   -
               I)      Vecteur vitesse :
                         a) Vitesse moyenne.
                         Le vecteur vitesse moyenne d’une particule M qui se trouve à
                         l’instant t1 en M1 et à l’instant t2 en M2 est donnée par:
                                          OM (t 2 ) − OM ( t1 ) OM 2 − OM 1
                               V m (M ) =                        =
                                                  t 2 − t1             t 2 − t1
                          b) Vitesse instantanée.
                              Le vecteur vitesse instantanée de la particule en M par rapport à
                              un repère orthonormé R(O,xyz) est :

                                                                        OM (t + ∆t ) − OM (t )
                               V ( M / R) = lim V m ( M ) = lim                                ,
                                               ∆t→ 0              ∆t→ 0          ∆t

                                                              d OM
                               donc            V (M / R ) =
                                                                dt     R


                           b) Vitesse algébrique:
                           Dans ce cas, c’est la trajectoire elle même qui sert à repérer le mobile
                           à l’aide de l’abscisse curviligne s (ou coordonnée intrinsèque) du
                           point M. ∆s = arc (M(t)M(t+∆t)).

                                                                  z
                                                                                T
                                                                      M(t+dt)
                                                                                      M(t)
                                                                               dθ
                                                              k
                                                                                             y
                                                                  O
                                                                           j
                                           x             i



Le vecteur vitesse est porté par le vecteur unitaire T tangent à la trajectoire.
ds
La vitesse algébrique de M est v =    . Le vecteur vitesse instantanée peut donc s'écrire:
                                   dt
                                  ds
                      V ( M / R) = T .
                                  dt



               II)     Vecteur accélération.
               La dérivée par rapport au temps du vecteur vitesse ci-dessus donne le vecteur
               accélération, qui s'écrit comme suit :
                        d2s      ds d T
               γ(M / R ) =  2
                              T+        .
                         dt      dt dt
                  d T d T dθ
               Or    =    .     et
                  dt   dθ dt
                dT
                    = N désigne le vecteur normal dirigé vers le centre de courbure de la
                dθ
               trajectoire du point M.
               Par ailleurs, nous avons, ∆s=Rcθ ou ds=Rcdθ
                       dθ 1 ds            v
               Donc         =         =      .
                        dt    Rc dt Rc
                                                               M(t+dt)
                                  dT        v
               Par conséquent,          =      N.       Rc
                                   dt      Rc              dθ
                                                                      M(t)


               Le vecteur accélération instantanée du point M s’écrit alors :
                           dv       v2
               γ ( M / R) = T +        N = γt T + γn N = γ t + γ n .
                            dt      Rc
   -   La direction définie par le vecteur N est la normale principale en M à la trajectoire.
   -   Le vecteur unitaire B = T ∧ N est appelé vecteur de la binormale.
   -   Le repère ( M ; T , N , B) est le repère de Frenet-Serret.

   Hodographe du mouvement.
     Définition :
     L’hodographe d’un mouvement (noté (H)) est l’ensemble des point P tels que :
      A tout instant, OP = V ( M / R) ; où O désigne le pôle de (H).


                                                             P’
                                                   (H)
                                                   V'              P
                                                         V
III)    Composantes des vecteurs vitesse et accélération.

                          a) Coordonnées cartésiennes (x,y,z)
                          Soit un référentiel R(O,xyz) fixe muni d’une base (i , j , k ) .
                          Le vecteur position est :
                                                             OM = xi + y j + z k .


                          Le vecteur vitesse s’écrit alors :
                                             dx      dy      dz    .    .    .
                               V ( M / R) =     i+       j + k = xi + y j + z k
                                             dt      dt      dt
                          Les vecteurs unitaires i , j et k sont fixes dans le repère R, donc :
                                           di           dj           dk
                                                    =            =                = 0.
                                           dt           dt           dt
                                                R            R                R
                          Et l’accélération instantanée du point M s’écrit :
                                        d2x      d2y     d2z      ..   ..    ..
                          γ ( M / R) = 2 i + 2 j + 2 k = x i + y j + z k .
                                        dt       dt       dt

                                                          ρϕ
                          b) Coordonnées cylindriques (ρ ,ϕ ,z) :
                          Le vecteur position est
                                               OM = ρe ρ + z k .
                          Le vecteur déplacement élémentaire s’écrit :
                                                d OM = dρe ρ + ρdϕeϕ + dz k .
                          Le vecteur vitesse est alors :
                                                    d OM             dρ        dϕ     dz
                                V ( M / R) =                     =      eρ + ρ    eϕ + k .
                                                      dt             dt        dt     dt
                                                             R
                                                        .                 .            .
                          Ou bien V ( M / R) = ρ e ρ + ρϕ eϕ + z k .


                          Le vecteur accélération est:
                                                                     ..            .                .   .    ..      .                ..
                                         d V ( M / R)                                  d eρ                              d eϕ
                          γ ( M / R) =                           = ρeρ + ρ                        + ρϕe ϕ + ρϕe ϕ + ρϕ              + zk ,
                                               dt                                       dt                                dt
                                                             R                                R                                 R


                          Qui peut encore s'écrire:

                                                    ..   .

                                                    ρ− ρϕ2
                                                    ..
                                                           . .
                          γ ( M / R) =             ρϕ+ 2 ρϕ
                                                    ..
                                                   z
                                                   
                                       e ρ ,eϕ , k 

Remarque:
Dans le cas d'un mouvement plan, nous avons z = 0 et le vecteur accélération s'écrit alors:
 ..                             .

                     ρ− ρϕ2                  composante radiale .
γ ( M / R) =          ..
                     ρϕ+ 2 ρϕ
                            . .

             e ρ ,eϕ                        composante orthoradiale.




                         c) Coordonnées sphériques (r,è,ö)
        La base associée à ce système de coordonnées est ( e r , eθ , e ϕ ) .
       Nous rappelons que, le vecteur position est            OM = r e r et le vecteur déplacement
élémentaire s'écrit d OM = dr e r + rdθ eθ + r (sin θ) dϕeϕ .

                                                                  d OM              dr        dθ                 dϕ
    -   Le vecteur vitesse est alors: V ( M / R) =                              =      er + r    eθ + r (sin θ )    eϕ .
                                                                    dt              dt        dt                 dt
                                                                           R
                                   .          .                      .
           Ou    V ( M / R) = r e r + r θ eθ + r (sin θ) ϕ e ϕ

    -   Le vecteur accélération est:

                        ..   . 2       . 2                         . .         ..     . 2                    . .
         γ ( M / R) = (r − r θ − r ϕ sin 2 θ )e r + ( 2 r θ + r θ− r ϕ cos θ sin θ )e θ + ( 2 r ϕsin θ +
                                                  .       .          ..
                                             2r θ ϕ cos θ + r ϕ sin θ) eϕ

                 IV)     Exemple de mouvement particuliers.
                 1) Mouvement circulaire.
                 Dans ce cas, le mobile se déplace sur un cercle (C) de rayon R et de centre O.
                 Ce cercle est situé dans le plan (xOy). Pou étudier le mouvement de M, il
                 préférable d'utiliser les coordonnées ses polaires (ñ,ö).



                                             y
                                                                  eϕ = T
                                                                           eρ
                                                                     M
                                                      i       ϕ
                                                  O                                     x
                                                              j           M0




En coordonnées polaires, le vecteur position s'écrit: OM = ρe ρ = Re ρ .
.
Le vecteur vitesse du point M est: V ( M / R ) = R ϕe ϕ ,
et le vecteur accélération est donné par:

                       ..     . 2          .   .    ..          . 2       ..
        γ ( M / R) = ( ρ− ρϕ )e ρ + ( 2 ρϕ+ ρϕ) e ϕ = − R ϕ e ρ + R ϕe ϕ .

Dans le cas où le mouvement circulaire est uniforme, nous avons:
             .
ö = ùt et ϕ = ω = Cte .         Le vecteur vitesse de M devient: V ( M / R) = Rωeϕ , et le vecteur
accélération se réduit à: γ ( M / R) = −Rω2 e ρ .
L'accélération du point M est alors normale à sa trajectoire (l'accélération tangentielle est
nulle, car le module du vecteur vitesse est constant).

En coordonnées intrinsèques, l'arc M 0 M = ∆s = Rϕ( t ) ,
                    ds         .
d'où V ( M / R) = T = R ϕT ,
                    dt
                                                          . 2
                                  d 2s   v2       ..
et l'accélération est γ ( M / R) = 2 T +    N = R ϕT + R ϕ eϕ .
                                  dt     Rc
Et       γ ( M / R ) = γ t e ϕ − γ n e ρ , donc e ϕ = T et   e ρ = −N .

Remarque: Le vecteur vitesse peut aussi s'écrire:

        V ( M / R) = ω ∧ OM = ωk ∧ Re ρ = Rωeϕ = RωT .


                 2) Mouvement à accélération centrale.
        Un mouvement à accélération centrale est un mouvement dont l'accélération de la
        particule M, γ ( M / R) , est parallèle au vecteur position OM à tout instant t. Il en
        découle OM ∧ γ ( M / R) = 0 .
        Par ailleurs:
                                 d [OM ∧ V ( M / R)]
                 OM ∧ γ ( M / R) =                   = 0.
                                        dt
        D'où OM ∧ V ( M / R ) = C .

        C est un vecteur constant en module, en sens et en direction. C est alors
        perpendiculaire au plan formé par OM et V ( M / R) . Le vecteur position OM et le
        vecteur vitesse V ( M / R) appartiennent donc au même plan quelque soit l'instant t
        considéré.
        Par conséquent, tout mouvement à accélération centrale est un mouvement plan.
        Pour étudier le mouvement du point M, il         est alors préférable d'utiliser ses
        coordonnées polaires.
Nous rappelons que dans le cas général d'un mouvement plan les vecteurs position,
        vitesse et accélération s'écrivent, respectivement, comme suit:

                  OM = ρe ρ .
                                      .            .
                  V ( M / R) = ρ e ρ + ρϕ eϕ .
                                      ..       .             .   .       ..
                  γ ( M / R) = ( ρ− ρϕ2 )e ρ + ( 2 ρϕ+ ρϕ)e ϕ .

        Puisque l'accélération du point M est centrale (parallèle au vecteur position), elle doit
        s'écrire dans ce cas:
                         ..       .
        γ ( M / R) = ( ρ− ρϕ2 ) e ρ , et donc sa composante orthoradiale est nulle:
                                                                     .
          .   .     ..                 1 d ( ρ 2 ϕ)             .
        2 ρϕ+ ρϕ = 0 qui peut s'écrire              = 0 d'où ρ2 ϕ = Cte .
                                       ρ dt
                              .
        Finalement, ρ2 ϕ = C = OM ∧ V ( M / R) , appelée constante des aires.

Loi des aires:
Calculons l'aire balayée, par unité de temps, par le rayon vecteur OM = ρe ρ .

                                           C                                  M’

                                                                 dϕ
                                                       eρ                          M

                                                            ds

        C = O M ∧ V ( M / R)
      1
ds =    OM ∧ MM ' , M' est très voisin de M.
      2
                                            1
Donc ds = ρe ρ ∧ (dρe ρ + ρdϕe ϕ ) = ρ 2 dϕ , et
                                            2
ds C                   C                      C t
          d'où ds = dt et ∫ ds = ∫ dt .
                                       s
    =
dt 2                   2              0       2 0
            C             C
Donc s = t           où       est la vitesse aréolaire (Cm²/s).
             2            2
Ce résultat est appelé 2ème loi de Kepler.
Formules de BINET:

                     a) cas de la vitesse:
                     Dans le cas d'un mouvement à accélération centrale, le carré du
                                                                . 2        .
                     module du vecteur vitesse est: V 2 = ρ + ρ 2 ϕ2 .
                      .   dρ dρ dϕ
                     ρ=       =        .
                          dt dϕ dt
                                   1                 dρ     du      1 dρ
                     On pose u = , donc du = − 2 et            =− 2      ,
                                   ρ                 ρ     dϕ      ρ dϕ
                                   dρ       1 du
                     Ce qui donne     =− 2         .
                                   dϕ      u dϕ
                     D'autre part,
                                                 .                    .
                                   C = ρ 2 ϕ peut s'écrire ϕ = Cu 2 .
                                      1 du 2 2 4 1 2 4
                     Et    V 2 = [ −( 2     )] .C u + 2 .C u ,
                                     u dϕ             u
                     La première formule de BINET s'écrit:

                                                                      du 2
                                                       V 2 = C 2 [(     ) .+ u2]
                                                                      dϕ

                     Cette formule permet de déterminer l'équation polaire ñ = ñ(ö) ou
                     bien u = u(ö) connaissant la vitesse du point M et inversement.

                     b) cas de l'accélération
                     La deuxième formule de BINET permet de déterminer l'accélération
                     de la particule étudiée si l'on connaît l'équation polaire et
                     inversement.
                     Le mouvement du point M étant à accélération centrale, on a:
                                  ..         .                                     ..   .
                     γ ( M / R) = ( ρ− ρϕ2 ) e ρ dont la valeur algébrique est γ = ρ− ρϕ2 .
                            .
                     ..
                        d ρ dϕ d      du                   d 2u
                     ρ=       =  ( −C    ).Cu 2 = −C 2 u 2      .
                        dϕ dt dϕ      dϕ                   dϕ 2


                               1 2 4
                     Et ρϕ2 =    C u = C 2 u3 .
                               u
                     La deuxième formule de BINET s'écrit alors

                                           d 2u
                          γ = −C 2 u 2 [        + u]
                                           dϕ2
CHANGEMENTS DE REFERENTIELS
Soit à étudier le mouvement d’une particule M par rapport à un repère fixe R, appelé repère
absolu. Il est parfois intéressant d’introduire un second repère R’, dit repère relatif, par rapport
au quel le mouvement de M soit simple à étudier.
Soient,
    - R(O,xyz) un repère absolu (repère fixe).
    - R’(O’,x’y’z’) un repère relatif (repère mobile par rapport à R).


                     z
                                                               M           y’
                                           z’                                             R’
                                                  k'     O’
         R                                                      j'
                                                         i'
                 k
                                   j              x’                                           y
     x       i           O




   R’ peut être animé d’un mouvement de translation et/ou de rotation par rapport à R.
   La rotation de R’ par rapport à R se fait avec une vitesse angulaire ω(R’/R) telle que :
   Dans le repère R,
    d i'
           = ω( R ' / R) ∧ i '
    dt R
   
    d j'
           = ω( R' / R) ∧ j '
    dt R
   
    d k ' = ω( R ' / R) ∧ k '
    dt
         R



   Dans R’,
                 d i'             d j'     d k'
                              =          =             = 0.
                 dt                dt R ' dt
                         R'                       R'



   1) Dérivation en repère mobile.
   Soit A un vecteur quelconque. Dans le repère R, ce vecteur s’écrit
                                                          A = xi + y j + z k .
   Dans le repère R’ le vecteur A s’écrit,
                                                              A = x' i + y ' j + z ' k.

           .     .     .      .                   .                  .
    dA                                    d i'                d j'               d k'
         = x i + y j + z k = x ' i' + x '      + y ' j' + y '      + z' k ' + z'       ,
    dt R                                  dt R                dt R                dt R
qui peut s’écrire aussi,

            .        .         .
     dA
          = x' i ' + y ' j ' + z ' k ' + x' ω( R' / R) ∧ x ' i ' + y' ω( R' / R) ∧ y ' j ' + z 'ω( R' / R) ∧ z ' k ' ,
     dt R
     Ou
              dA     dA
                   =                   + ω( R ' / R) ∧ A
              dt R   dt           R'




     2) Composition des vitesses
     Soient R(O,xyz) un repère absolu et R’(O’,x’y’z’) un repère relatif.


                          z                                                  M
                                                                                            y’
                                                     z’                     r'                              R’
                                                          k'
              R                                            O’
                      k                 r                              i'         j'
                                                          x’
                                                                                                                 y
          x       i           O          j




   Les vecteurs position de la particule M dans les repères R et R’ sont, respectivement :
   OM = r et O' M = r '.
   On peut écrire,
                    OM = OO' + O' M .
Donc la vitesse absolu du point M est,


                                  d OM               d OO'             d O' M               d OO'           d O' M
V a ( M ) = V ( M / R) =                         =                 +                    =               +                 + ω( R' / R) ∧ O' M ..
                                    dt                 dt                dt                   dt              dt
                                             R                 R                    R               R                R'
Où
                                             d O' M
          V ( M / R' ) = V r ( M ) =                           désigne la vitesse relative du point M. Et ,
                                               dt         R'

                                                               d OO'
                                             Ve ( M ) =                          + ω( R ' / R) ∧ O' M ,
                                                                 dt          R
est la vitesse d’entraînement de M. La vitesse d’entraînement de M est la vitesse absolu du
point (imaginaire) qui coïncide avec M à l’instant t et supposé fixe dans le repère R’.
On peut aussi noter la vitesse d’entraînement de M comme suit,
                          d OM
          Ve ( M ) =             ( M fixe dans R' ).
                            dt R
Nous avons donc,
                                Va ( M ) = Vr ( M ) + Ve ( M ).



      3) Composition des accélérations.
      L’accélération absolue du point M est,
                                   d 2 OM            dV a
      γ a ( M ) = γ ( M / R) =                   =         .
                                     dt 2             dt R
                                             R

                   d (Vr ( M ) + Ve ( M ))
      γ a (M ) =
                             dt
                                             R


                   d Vr ( M )     d      d OO'                     
              =                 +              + ω( R' / R) ∧ O' M 
                      dt      R
                                  dt     dt R
                                                                   
                                                                    R


         d Vr ( M )           dVr ( M )
  ∗                       =                + ω( R' / R) ∧ Vr = γ r ( M ) + ω( R ' / R ) ∧ Vr
            dt                  dt
                      R                 R'

        d                          d ω( R ' / R )                        d O' M
 ∗         (ω( R ' / R) ∧ O' M ) =                ∧ O' M + ω( R ' / R) ∧
        dt                      R      dt                                  dt              R
Par conséquent l’accélération absolue peut s’écrire,
       γ a ( M ) = γ r ( M ) + 2ω( R' / R) ∧ V r ( M ) +
                          d 2 OO '     d ω( R' / R )
                               2
                                     +               ∧ O' M +
                            dt             dt
                                   R

                      ω( R' / R) ∧ (ω( R ' / R) ∧ O' M ).
Dont
          d 2 OO '     d ω( R' / R )
               2
                     +               ∧ O' M + ω( R' / R ) ∧ (ω( R' / R) ∧ O' M ) = γ e ( M ) ,
            dt             dt
                   R
désigne l’accélération d’entraînement, et
                                                      2ω( R' / R) ∧ V r ( M ) = γ c ( M )
est l’accélération de Coriolis ou complémentaire.
Nous écrivons alors
                         γ a ( M ) = γ r ( M ) + γ e ( M ) + γ c ( M ).

Cas particulier :
Quand le repère R’ est en translation par rapport à R,
               ω( R' / R) = 0 .
Par conséquent
                 V a ( M ) = V r ( M ) + V a ( O' )
                 
                 et
                 
                 γ a ( M ) = γ r ( M ) + γ a ( O' ).
Si en plus, R’ est en translation uniforme par rapport à R,

           V a (O' ) = cte     et       γ a ( M ) = γ r ( M ).
CHAPITRE 2

DYNAMIQUE DU POINT MATERIEL :
LOI FONDAMENTALE ET THEOREMES GENERAUX.

    La dynamique est l’étude des mouvements en fonction des causes qui les produisent. Ces
causes sont les interactions entre particules et sont représentées par les forces.
    I)      Loi fondamentale de la dynamique.
            1) Principe d’inertie.
            Lorsqu’un point matériel en mouvement n’est soumis à aucune force, son
            mouvement est rectiligne uniforme. C’est la première loi de Newton.
            2) Loi fondamentale de la dynamique.
            L’accélération d’un point matériel M en mouvement est proportionnelle à la
            résultante des forces qui s’exercent sur lui et inversement proportionnelle à sa
            masse :
                 ∑ F ext = mγ (M )
            C’est la deuxième loi de Newton.
            3) Axes de la mécanique.
            Nous avons vu au chapitre précédent,
                                 γ a ( M ) = γ r ( M ) + γ e ( M ) + γ c ( M ).
            Par conséquent, le principe fondamental de la dynamique ne s’écrira pas de la
            même manière dans R et dans R’.
            Nous nous basons alors sur un résultat de mécanique céleste qui suppose que le
            principe fondamental de la dynamique est valable dans un système de référence
            appelé référentiel de Copernic. Ce référentiel est noté Rc(S,XcYcZc).
            Le repère Rc(S,XcYcZc) a pour origine le centre du soleil. Ses trois axes sont
            dirigés suivant trois étoiles supposées fixes.

                                               Zc
                                                     Etoile 3




                                                                Yc

                                               S (soleil)       Etoile 2
                               Xc
                                    Etoile 1
Remarque :
Si l’on étudie le mouvement du point M par rapport au repère R’, avec R’ en translation
uniforme par rapport au repère de Copernic, la loi fondamentale de la dynamique sera aussi
valable dans R’.
En effet,
                   γ ( M / Rc ) = γ ( M / Rc ) ,
car
       γ e ( M ) = γ c ( M ) = 0.
Définition :
Tout repère en translation rectiligne uniforme par rapport au repère de Copernic portera le
nom de repère galiléen.

            4) Dynamique terrestre.

Repère géocentrique.
Soient: Rc(S,XcYcZc) le repère de Copernic et RT (T,XT YT ZT ) le repère géocentrique.
RT (T,XT YT ZT ) est un repère orthonormé dont l'origine T est le centre de la terre et les axes
TX T , TY T et TZ T sont respectivement parallèles aux axes SX c , SY c et SZ c du repère de
Copernic.

                                          ZT                           Zc



                                                       YT
                                     T (terre)
              XT                                                                               Yc

                                                              S (soleil)


                                     Xc

La terre tourne autour du soleil en une année. C'est le mouvement orbital elliptique.
La durée ô des expériences sur terre est très faible devant la période du mouvement orbital
elliptique (ô << 365 jours).
Par conséquent, on suppose que le mouvement de la terre autour du soleil est rectiligne
uniforme au cours d'une expérience donnée.
Le référentiel RT est donc considéré comme référentiel galiléen. On peut alors écrire:
                  γ ( M / RT ) = γ ( M / Rc ) .
On définit aussi le repère R appelé référentiel du Laboratoire dont l'origine est un point L à la
                                 L

surface de la terre, de latitude ë et dont l'axe LZ L est perpendiculaire à la surface du sol
terrestre. RL est en mouvement de rotation par rapport au repère R . C'est le mouvement de
                                                                      T
rotation de la terre sur elle-même. RL est un repère non galiléen.

5) Loi fondamentale de la dynamique dans un référentiel non galiléen.
Soient R un référentiel galiléen et R' un référentiel non galiléen. R' est mobile par rapport à R.
R est le référentiel absolu. R' est le référentiel relatif.
On désigne par γ a (M ) l'accélération du point M dans le repère R et par γ r (M ) l'accélération
du même point dans le repère R'.
La loi de composition des accélérations donne:
                                                γ a (M ) = γ r (M ) + γ e (M ) + γ c (M ) .
Le principe fondamental de la dynamique dans R s'écrit:
                         ∑F    ext   =mγ a ( M ) = mγ r ( M ) + mγ e ( M ) + mγ c ( M ) ,
où m est la masse du point m et        ∑F    ext   désigne la résultante de toutes les forces extérieures
appliquées à M.

Dans le repère R', le principe fondamental de la dynamique est,
                mγ r ( M ) = mγ a ( M ) − mγ e ( M ) − mγ c ( M ) = ∑ F ext + F e + F c .
Où
    F e est la force d'inertie d'entraînement,
    F e est la force d'inertie de Coriolis ou complémentaire.

Dans le référentiel non galiléen, la loi fondamentale de la dynamique s'écrit de la même façon
que dans le repère galiléen à condition de tenir compte des forces d'inertie F e et F c .


            6) Classification des forces.

    a) Forces réelles (ou extérieures):
    Les forces réelles sont de deux types,
    - Forces à distance:
        Exemple : - Force d'attraction universelle.
                    - Force électrostatique.
    - Forces de contact:
        Exemple: - Force de frottement.
                   - Force élastique ( cas d'un ressort).
    b) Forces d'inertie (ou intérieure):
        C'est la résistance que manifestent les corps au mouvement. Cette résistance est due à
    leur masse. Se sont,
    -   La force d'inertie d'entraînement: F e = −mγ e .
    -   La force d'inertie de Coriolis:      F c = −mγ c .
Les forces F e et F c n'apparaissent que dans les repères galiléen.


            7) Quantité de mouvement et moment cinétique.
                    1) Définition:
            Soit un point matériel M de masse m et de vecteur vitesse V (M ) dans un repère
            R(O,xyz) quelconque.
    -   La quantité de mouvement de M dans le repère R est
                              P( M ) = mV ( M ) .
    -   Le moment cinétique de M par rapport au point fixe O est:
                            σ O ( M ) = OM ∧ P( M ) = OM ∧ mV ( M ) .
    -   Le moment cinétique du point M par rapport à une droite (D), passant par O et de
        vecteur unitaire u , est donnée par le scalaire,
                M D( P) = σ O ( M ).u .
2) Théorème.
                                d P( M ) d ( mV ( M ))      dV ( M )
                                        =                =m          = mγ ( M / R)
                                   dt         dt              dt R
                                                       R


Donc
               d P (M )
                        = mγ ( M / R) = ∑ F ext .
                  dt R
La dérivée par rapport au temps de la quantité de mouvement n'est autre que la résultante des
forces extérieures appliquées à la particule M ( le repère R est supposé galiléen).
Dans le cas où R n'est pas galiléen:
                                        d P( M )
                                                       = mγ ( M / R) = ∑ F ext + Fe + F c .
                                           dt      R


                   2) Quantité d'accélération, moment dynamique, théorème du moment
                      cinétique.
                          a. Définition du vecteur quantité d'accélération.
           On appel quantité d'accélération, Γ(M ) , du point M par rapport à un repère R, le
           produit de sa masse m par son vecteur accélération γ ( M / R) :
                                                        d P( M / R)
                          Γ( M / R) = mγ ( M / R ) =                  .
                                                             dt     R
                              b. Moment dynamique du point M par rapport au point fixe
                                 O.
           Le moment dynamique, δ O ( M / R) , d'une particule M par rapport à un fixe O,
           dans un repère R, est par définition:
           δ O ( M / R) = OM ∧ Γ( M / R) .
                           c. Théorème du moment cinétique.
           d σ O (M )     d (OM ∧ mV ( M ))
                        =                              = V ( M ) ∧ mV ( M ) + OM ∧ mγ ( M / R) .
               dt                dt
                      R                            R

                          d σ O (M / R )
Donc:    δ O ( M / R) =                    = OM ∧ mΓ( M / R) = OM ∧ ∑ F ext .
                                dt       R
Le moment dynamique d'une particule M, en un point fixe O, dans un repère galiléen R est
égal au moment, en ce point, de la résultante de toutes les forces appliquées à M.
CHAPITRE III

TRAVAIL ET ENERGIE

I) Puissance et travail d'une force.
    - La puissance instantanée d'un point matériel M est le produit scalaire de la résultante
        des forces qui agissent sur M par la vitesse de ce point:
               Ρ = ∑ F .V ( M )     [Watts].
    -   Le travail élémentaire fourni par un point matériel se déplaçant d'une quantité finie
        d OM , est donné par,
                              dW = ∑ F .d OM .


                           , nous écrivons dW = ∑ F.V ( M ).dt = Ρ.dt .
                   d OM
Comme V ( M ) =
                     dt
II) Forces conservatives: Energie potentielle.
    - Si une force F est conservative, alors elle dérive d'une énergie potentielle Ep . Donc
       cette force peut s'écrire:
                                 F = − grad E p .
L'énergie potentielle n'est définie qu'à une constante additive près ( grad (Cte) = 0 ).
    -   Pour qu'une force F soit conservative, il faut que :
                                                             rot F = 0 .
Travail d'une force conservative
Soit F une force conservative. Son travail étant: dW = F.d OM .
Cette force est conservative, elle peut donc s'écrire
                                            ∂E p
                                           −
                                            ∂x                        dx
                                            ∂E p                      
                 F = − grad E p =          −        et d OM = dy
                                            ∂y                        dz
                                            ∂E p             i , j ,k 

                                           −
                                  i, j , k   ∂z

         ∂E p          ∂E p          ∂E p
dW = −          dx −          dy −dz = −dE p .
          ∂x         ∂y      ∂z
Le travail d'une force conservative pour déplacer un point matériel est égal à la diminution de
son énergie potentielle.

    II)      Energie cinétique.
    1) Définition:
     L'énergie cinétique d'une particule M de masse m et de vecteur vitesse V (M ) est le
    scalaire Ec défini par:
                                    1
                               Ec = mV 2 ( M ) .
                                    2
2) Théorème:
                   Le travail de la résultante, ∑ F , de toutes les forces (conservatives et non
                   conservatives) appliquées à un point matériel M, dans un référentiel
                   quelconque R0 , entre la position initiale A et la position finale B, est égale à la
                   variation de son énergie cinétique entre A et B

Démonstration:
Le travail de la résultante des forces,                  ∑ F , quand la particule se déplace de la position A à la
position B, est
                                                        dV ( M / R0 )
             W A→ B   R0
                           =∫
                            AB
                                 ∑ F .d M =∫ m               dt
                                                                      dM =    ∫ mV (M / R   0   ).dV ( M / R0 )
                                                                              AB

     Car              dM = V ( M / R0 )dt
     Donc
                                           V ( M ≡ B)   1
                       W A→ B    R0
                                      =∫             d ( mV 2 ( M / R0 )) ,
                                          V ( M ≡ A)    2
et
                                          1                1
                       W A→ B    R0
                                      =     mV 2 ( M ≡ B) − mV 2 ( M ≡ A) .
                                          2                2
D’où
                       W A → B = Ec ( B / R0 ) − Ec ( A / R0 ) ,

et
                       dW = dEc .


      III)       Enérgie mécanique.
                 1) Définition.
                 On appel énergie mécanique (ou énergie totale) Em(M/R0 ) d’une particule M, la
                 somme de ses énergies cinétique Ec(M/R0 ) et potentielle Ep (M/R0 ) :

                                               Em(M/R0 ) = Ec(M/R0 ) + Ep (M/R0 )

                 2) Cas d’un système conservatif.
                 Définition.
                 Une particule M constitue un système conservatif si les seules forces, appliquées à
                 cette particule, qui travaillent au cours du mouvement, dérivent d’un potentiel.
                 Dans ce cas, nous avons :
                                               dW = -dEp .
                 D’autre part ,
                                               dW = dEc.
                 Donc
                              dEc = -dEp ou d(Ec +Ep ) = dEm = 0.
                 Par conséquent :
                                       Em = Cte.
L’énergie mécanique Em(M/R0 ), d’un système conservatif, reste constante au cours
            du mouvement et conserve sa valeur initiale.
            V) Stabilité d'un équilibre.
            Soit un référentiel R(O,xyz), et soit un point matériel M soumis à des forces
            conservatives dont la résultante F :
            Nous avons,           F = − grad E p .
                                     ∂E p                ∂E p                     ∂E p
            Donc,          Fx = −             , Fy = −          et       Fz = −          .
                                         ∂x              ∂y                       ∂z
            Si le point M est à l'équilibre, F = 0 et par conséquent:

            ∂E p       ∂E p       ∂E p
                   =          =   = 0 . L'énergie potentielle est donc extrémale (Ep est minimale
              ∂x     ∂y      ∂z
    ou maximale).
             On dit que l'équilibre est stable quand le point M est soumis à une force de rappel
    qui le ramène à sa position d'équilibre. Dans le cas contraire, l'équilibre est dit instable.

            a) Ep minimale (équilibre stable).
            Soit M la position d'équilibre et M' est très voisin de M.
            On a: l'énergie potentielle en M', Ep (M'), est supérieure à celle en M, Ep (M).
            Hors équilibre, la force exercée pour déplacer la particule de M vers M' est non
            nulle. Son travail de M vers M' est donné par:
                                         dW = F.d M = −dE p < 0 .

            La force F est alors une force de rappel. Elle ramène la particule M à sa position
d'équilibre.




                                                          dM         M’
                                                                     F



b) Energie potentielle maximale (équilibre instable).

Dans ce cas, l'énergie potentielle de la particule en M' est inférieur à celle en M'. Donc
dE p < 0 .
Le travail élémentaire effectuer par la force F pour déplacer la particule de la position M à la
position M' est: dW = F.d M = −dE p > 0 .
Par conséquent la force F tend à éloigner le point M de sa position d'équilibre.
                                      M
                                   M’         dM


                       F
CHAPITRE IV

MOUVEMENTS A FORCE CENTRALE
I) Définition
Une force F est centrale si sa ligne d'action passe constamment par un point O appelé pôle.
Le vecteur position et la force appliquée à la particule sont alors dirigés suivant le même
vecteur unitaire e r relatif aux coordonnées polaires de M.
Nous avons alors,                                                       M
        OM = r e r ,
                                                                  F
et
                                                                              F'
        F = F.e r (force radiale).                         er                      M’

                                                       O
Donc le moment de la force F par rapport au point O est: OM ∧ F = 0 .

Exemples de forces centrales:
    - Force d'interaction gravitationnelle entre deux masses m et M distantes de r:
                                      GmM
                                 F = − 2 er .
                                        r
       Où G désigne la constante d'attraction universelle.
    - Force d'interaction électrostatique entre deux particules de charges électrostatiques q1
       et q2 distantes de r:
                                      1 q1 q1
                                 F=             er .
                                     4πε0 r 2
     ε0 est la permittivité du vide.
II) Propriétés des mouvements à force centrale.
    - Le moment cinétique de la particule M par rapport à un point fixe O, dans un repère R,
       est constant.
        d (σ O ( M / R)
                              = OM ∧ F = 0 .
               dt         R
        Donc le moment cinétique de M s'écrit:
        σ O ( M / R ) = OM ∧ mV ( m / R ) = mC = OM 0 ∧ mV0 ( m / R) ,
où M0 et V 0 ( M / R) sont la position et la vitesse initiales de M dans R.
    •   Si le vecteur C est nul, alors le vecteur vitesse V ( M / R) et le vecteur position OM
        sont parallèles. Le mouvement est alors rectiligne.
    •   Si le vecteur C est non nul, les vecteurs position OM et vitesse V ( M / R)
        appartiennent à un plan perpendiculaire à C . La trajectoire du point M est alors plane.
    -   les mouvements à force centrale vérifient la loi des aires:
        En effet, supposons que la trajectoire de la particule M est situé dans le plan (xOy)
        d'un repère R(O,xyz), nous aurons,
.        .
        le vecteur position OM = r e r , le vecteur vitesse V ( M / R ) = r e r + r ϕe ϕ et le
                                                        .
        vecteur moment cinétique σ O ( M / R) = mr 2 ϕ k . La constante des aires s'écrit alors,
                                          .
                                 C = r 2 ϕ.

    -   L'énergie cinétique d'une particule M soumise à une force centrale est
                           1         1        du        
                Ec ( M ) = mV 2 = mC 2 ( ) 2 + u 2  . C'est la première formule de Binet.
                           2         2        dϕ        
               Avec u=1/r.
    -   La force s'exerçant sur une particule est:
                                  2 2d u       
                                         2

        F = mγ ( M / R) = −mC u  2 + u  e r . C'est la deuxième formule de Binet.
                                      dϕ       

III Champ Newtonien.
On considère un axe polaire de référence Ox pris dans le plan de la trajectoire, et repérons la
position du point matériel M par ses coordonnées polaires (r,ö).

                                  M
                          F                        Axe focal
          er              ϕ
                                ϕ0
                                                               x
Un champ Newtonien est un champ de forces dont l'expression est de la forme:
                  k             r
        F=−        2
                     e r = −k 3 .        K est une constante.
                 r             r
Si la constante k est positive, la force est attractive.
Si k est est négative la force est répulsive.
La force F étant centrale. Donc,
                                                         2 2d u
                                                                  2
                                                                        
                                               F = − mC u  2 + u  e r
                                                               dϕ     
                                              
                                                      k
                                               F = − r 2 e r = −ku e r
                                                                    2

                                              
Par conséquent,
                                        d 2u     
                            − mC 2 u 2  2 + u  = −ku 2 .
                                        dϕ       
La solution u = 0 correspond à r infini et ne présente donc aucun intérêt.
                       d 2u          k
Il reste alors:             +u=            .
                       dϕ 2
                                   mC 2
C'est une équation différentielle du second ordre à coefficients et second membre constants.
La solution générale de cette équation est la suivante:
                                         k
          u (ϕ) = u 0 cos(ϕ − ϕ0 ) +          ,
                                       mC 2
k
où u 0 cos(ϕ − ϕ0 ) est al solution de l'équation sans membre et            est la solution
                                                                       mC 2
particulière de l'équation différentielle ci-dessus.
Les constantes u0 et ö0 sont déterminées à partir des conditions initiales.
                mC 2 σO                  ε
                            2
                                                k     mk
On pose P =            =       ou bien       =       = 2 et e = Pu0 ,
                   k     mk              P mC     2
                                                      σO
avec å = +1 si k > 0, et å = - 1 si k < 0.

L'équation de la trajectoire de la particule M s'écrit donc,

                                   e                ε                                 P
                         u (ϕ) =     cos(ϕ − ϕ0 ) +         ou bien r (ϕ) =                      .
                                   P                P                         ε + e cos(ϕ − ϕ0 )

C'est l'équation en coordonnées polaires d'une conique de paramètre P et d'excentricité e, dont
l'axe focal fait un angle ö0 avec l'axe polaire et dont l'un des foyers coïncide avec le point O.

N.B.
Dans la suite de ce chapitre, nous prendrons ö0 = 0 et å = +1 (cas des forces attractives
correspondant au mouvement des planètes et des satellites du système solaire). L'équation de
la trajectoire se réduit donc à:
                                               P
                                  r (ϕ) =             .
                                          1 + e cos ϕ

     1) Recherche de l'équation de la conique par la méthode géométrique.


                                    M1                  K1
                                             M
                                                         K
                                         r                      P
                                             ϕ

                                    F

                                                 h              (D) = directrice de la
                                                                conique
                                   (C)
                                                     MF
L'excentricité de la conique est donnée par: e =        .
                                                     MK
               MF r
Donc     MK =       = = h − r cos ϕ .
                e     e
         P                P
Or         = e et donc h = .
         h                e
         r P                                 P
D'où       = − r cos ϕ      ou bien r =             .
         e e                            1 + e cos ϕ
2) Classification de la trajectoire de M en fonction de son excentricité e.
a) e = 0.
   r(ö) = P = R, la trajectoire de la particule est un cercle de centre O et de rayon
             mC 2
    R=P=           .
               k                                                    M
                                                               F

                                                            O


b) 0 < e < 1. La trajectoire de M est une ellipse.

                          • Dans le cas d'une orbite autour de la terre:
-   Le périgée est le point le plus rapproché de la terre. Il correspond à ö = 0 et donc
            P
    rp =        = rmin .
          1+ e
-   L'apogée est le point le plus éloigné de la terre. Il est donné pour ö = ð et
            P
     rA =       = rmax .
          1−e
                          • Dans le cas d'une orbite autour du soleil:
-   le périhélie est le point le plus proche du soleil.
-   L'aphélie est le point le plus éloigné du soleil.


                                                M

                                                     F

                            Apogée                       F(foyer) Périgée




                                                                   M1                   K1
c) e = 1. La trajectoire du point M est une parabole.                   M
        P
r=                                                                                       K
    1 + cos ϕ                                                                                 P
                                                                        ϕ
                                  P
L'angle ö = 0 correspond à r p = ,
                                  2                                F
       FM
et e =      = 1.
       MK                                                                    h               (D) =

Pour ö = ð/2, P = r = FM1 .
d) e> 1. La trajectoire de M est une hyperbole.                            M
Dans un tel cas, seule une branche de l'hyperbole                              F
 pourrait être parcourue puisque le mobile ne                                                   Périgée
pourrait pas passer d'une branche à l'autre.                                        O




3) Classification de la nature de la trajectoire du point M en fonction de son énergie
     mécanique.
Soit une particule M, de masse m, soumise de la part de l'origine O d'un référentiel
galiléen R0 à une force attractive:
                                          k
                                    F = − 2 er .
                                          r
La force F est conservative, elle peut donc s'écrire:
                                       F = − grad E p (M ) .
Dans la base ( e r , e ϕ ) , nous avons:
            k               ∂E p ( r )
           − r 2 = − ∂r                 (1)
           
           
           0 = − 1 ∂E p (r )            ⇒     E p ( r ) = indépendan t de ϕ.
           
                      r ∂ϕ
L’équation (1) montre que l’énergie potentielle peut s’écrire :
                            k
             E p ( r ) = − + cte.
                            r
La constante est nulle si l’énergie potentielle est nulle à l’infini.
L’énergie cinétique est déduite de la première formule de Binet :
                1             1        du       
    Ec ( M ) = mV 2 = mC 2 ( ) 2 + u 2 
                2             2        dϕ       
Avec
                  1 1 + e cos ϕ
            u= =                    .
                   r          P
L’énergie cinétique est alors,
                           1       e2         (1 + e cos ϕ) 2  k 2
             Ec ( M ) = mC 2  2 sin 2 ϕ +                        = 2 P ( e + 1 + 2e cos ϕ).
                           2      P                 P2          
Car
             mC 2
                      = k.
               P
L’énergie potentielle,
                                k           k
                        EP = − = −ku = − (1 + e cos ϕ).
                                r           P
Finalement, l’énergie mécanique du point M est,
k
                Em = −    (1 − e 2 ).
                       2P
    Cette expression montre que Em est constante et égale à
                     1         k
                Em = mV02 − = Cte.
                     2        r0
    Les conditions initiales r 0 et V 0 déterminent Em et le moment cinétique σ 0
    (σ 0 = r 0 ∧ mV 0 ).
    La nature de la trajectoire de la particule M dépendra donc de la valeur de son énergie
    mécanique Em(M/R0 ) :

-     e = 0, Em=-k/2P < 0, la trajectoire de M est un cercle.
-     0 < e < 1, -k/2P < Em < 0, la trajectoire de M est une ellipse.
-     e = 1, Em = 0, la trajectoire est une parabole.
-     e > 1, Em > 0 la trajectoire de M est une hyperbole.

    4) caractéristiques de la trajectoire elliptique.




                                                                   B
                                                                            ϕB     M
                                                                        α
                                                   A’                              ϕ
    Soient : a = CA = C’A’.
                                                              O’   C        O          A
             b = CB = CB’.
             c = OC =O’C.
    L’équation de la conique est:                                      B’
                                        P
                                r=             .
                                   1 + e cos ϕ
                        P
    ϕ = 0 ⇒ rmin =          .
                       1+ e
                        P
    ϕ = π ⇒ rmax =            .
                       1− e
                        P        P
    rmin + rmax = 2a =        +     ⇒ P = a (1 − e 2 ).
                       1+ e 1 − e
                        P        P        c
    rmin − rmax = 2c =       −      ⇒ P = (1 − e 2 ).
                       1− e 1+ e          e
    D’où
                     c
                 e= .
                     a
    Pour,
                                P          P            P
        ϕ = ϕB ⇒ rB =                =              =        .
                         1 + e cos ϕB 1 − e cos α 1 − c c
                                                        a rB
        Donc,
c2
                P = rB −    ⇒ rB = a(1 − e 2 ) + ae 2 = a ⇒      rB = a.
                         a
       et
               a 2 = b2 + c2 .

       On en déduit encore que
               b2       c2      c2
                  = a − = a (1 − 2 ) = a (1 − e 2 ) = P.
               a        a       a
       Par conséquent,
                           b2
                       P= .
                           a


IV) Troisième loi de Kepler.
On considère une particule M soumise à une force attractive et dont l'énergie mécanique est
telle que:
            k
         −     < Em < 0 .
           2P
La trajectoire du point M est alors elliptique.
Avant d'établir la troisième loi de Kepler, nous rappelons ses deux premières lois:

   - 1ère loi de Kepler:
   Le mouvement d'un point matériel M est périodique de période T.

   -    2ère loi de Kepler:
       Le rayon vecteur dans le cas d'un mouvement à force centrale balaye des aires égales
       pendant des intervalles de temps égaux:
                                    C
                                S = t + S0 .
                                     2
       La vitesse aréolaire du point M est:
                                     dS 1         ∆S πab
                                A=        = C=         =     . (avec ÄS = S – S0 )
                                     dt 2          T     T
       Donc
                               πab 2 C 2
                        A2 = (     ) =        .
                                T          4
       a et b sont respectivement le demi-petit et le demi-grand axe de l'ellipse.
       En tenant compte de
                                     mC 2
                                P=           ,
                                       k
        nous écrivons,
                                     P k  πab 
                                                    2

                                A=          =      .
                                     4m  T 
       Sachant que,
                                    b2
                                P=       ,
                                     a
       nous aurons,
 4 mπ 2  3
                         T2 =
                              k a . 
                                     
                                                  C'est la troisième loi de Kepler.

        Donc le carré de la période, T 2 , est proportionnelle au cube de demi-grand axe de
        l'ellipse.

          V) Satellites artificiels.
          1) Vitesse de libération Vl .
          Soit un engin spatial de masse m tel que son énergie mécanique Em est:
                                          1               GM T m
                                     Em = mV02 + ( −             ),
                                          2                  r0
          où MT désigne la masse de la terre et r0 est la distance de la terre à l'engin.
          D'autre part , l'énergie mécanique s'écrit,
                                             k
                                     Em = −      (1 − e 2 ).    Avec k = GMT m.
                                            2P
          Nous rappelons que,
    - si Em < 0, la trajectoire de l'engin est circulaire ou elliptique (0 < e < 1).
    - si Em > 0, la trajectoire du satellite est hyperbolique (e > 1).
    - si Em = 0 (e = 1), la trajectoire du satellite est parabolique. Ce qui correspond à une
          vitesse initiale V0 telle que:
                                           2GM T
                                     V0 =            = Vl .
                                              r0
     Vl est appelé vitesse de libération du satellite. Cette vitesse dépend de l'altitude du
satellite et du rayon de la terre.
Par conséquent,
    - si la vitesse initiale de l'engin est supérieure ou égale à sa vitesse de libération, sa
          trajectoire est parabolique ou hyperbolique et donc celui-ci s'éloigne indéfiniment de
          la terre.
    - si 0 < V0 < Vl , la trajectoire du satellite est fermée. Celle-ci est circulaire ou elliptique.
Exemples:
          a) Au niveau du sol terrestre: r0 ≈ 6400km , donc Vl ≈ 11.2km / s .
          b) Au niveau du sol lunaire: r0 ≈ 1700km , ce qui correspond à Vl ≈ 2.4 km / s .
Cette dernière vitesse est comparable à la vitesse de l'agitation thermique des molécules
gazeuses, ce qui explique l'absence de l'atmosphère au niveau de la lune.

2) Mise sur orbite d'un satellite.
C'est une opération qui se déroule en deux étapes:
    i)      Lancement à partir d'une station terrestre A.
            En A, le lancement se fait avec une vitesse 0 < V0 < Vl ( c'est la phase balistique).
                                                        B


                                                Terre
                                                            A
ii)     La satellisation (mise sur orbite) se fait en B grâce à une deuxième accélération qui
            fournira l'accroissement nécessaire de la vitesse.
            B est généralement le périgée de l'ellipse.

VI) Satellite géostationnaire.
   Un satellite géostationnaire est un satellite qui paraît fixe pour un observateur terrestre.
   C'est donc un engin qui a la même vitesse de rotation que celle de la terre.
   Le principe fondamental de la dynamique
    donne:
                F = M ã(M)                                                     Y’
   Qui se traduit par,
                                                                                       ZT              Z’
          GM T             V02
       m 2 mγ = m                (la force de
             r0             r0
    gravitation équilibre la force centrifuge).                Satellite                                       X’
   Donc,
                                                                                            O’
                       GM T        Vl                                              T
                V=             =       , ce qui
                         r0         2                                                                        YT
                                                                                   Terre
    correspond bien à V0 < Vl .                                XT




    VI) Atome d'hydrogène. Modèle de BOHR.                                                          Electron
    L'atome d'hydrogène est formé d'un électron                                                   -q
    qui tourne autour d'un proton.
    Classiquement, cet électron doit perdre de l'énergie                                      +
                                                                                       +q         Proton
    Sous forme de rayonnement électromagnétique et
    "tombe" sur le proton. Or cette situation ne se
    Produit pas.

    Modèle de Bohr (modèle semi-classique).
    Bohr a supposé que l'électron tourne autour du proton sur des orbites circulaires ayant des
    rayons bien définis, et il postule:
    Le moment cinétique de l'électron par rapport au centre du cercle s'écrit.
                          h
                σO = n         = nh .
                         2π
    Où n est un entier naturel non nul et h ≈ 6.62 × 10 −34 J .s est la constante de Planck.

    Calcul des rayons des cercles de Bohr:
    Nous avons,
                                 h                        nh 1
                         σO = n      = mVr ⇒         r=     .  ,                          V
                                2π                       2π mV
       d'une part.                                                                                Fe    -q
    D'autre part,
         Le principe fondamental de la dynamique appliqué
  à l'électron est:                                                                      +q
q2 1           V2
                  . =m          .
            4πε0 r 2         r
Finalement, le rayon de l'orbite de l'électron est:
                                                                         h 2 ε0 2
                                                                  rn =          .n .
                                                                         πq 2 m
                                              o       o
Pour 1ère orbite de Bohr: n = 1, r1 ≈ 0.53 A . ( 1 A = 10 −10 m ).
Pour n = 2, r2 = 4 × r1 .

Calcul de l'énergie E de l'électron sur les orbites de Bohr:
                    k
On a:    E=−                 .
               2 P(1 − e 2 )
                                        k            σ0
                                                      2

Dans le cas du cercle (e = 0):     E=−    , avec P =    ,
                                       2P            mk
                   mk 2
Donc        E=−       2
                        .
                   2σ0

L'électron est soumis de la part du proton à une force électrostatique:
                  ( −q)( + q) 1
            Fe =             . 2 er .
                     4πε0     r
                                          q2
 F e une force newtonienne avec k =           .
                                         4πε0
D'où, l'énergie de l'électron s'écrit,
         mq 4 1 4π 2             mq 4 1
E=−              .         =− 2 2 2 .
       16ε0 π 2 2 n 2 h 2
            2
                               8ε0 π n
Donc l'énergie de la particule dépend de l'entier n et s'écrit,
                                                       1
             E = E(n)       ⇒           E n = −Cte. 2 .
                                                      n
On pose
                              hRc
                      En = − 2 .
                               n
Constantes numériques:

      mq 4
R=             = 1.0973 × 10 7 m −1 . (constante de Rhydberg).
     8ε0 h 3 c
       2


c = 3 ×10 +8 m / s . (célérité de la lumière.)
ε0 = 8.86 × 10 −12 F / m . (permittivité du vide).
m = 0.9 × 10 −30 kg . (masse de l'électron).

Pour n = 1: E1 = - 13.6 eV.
                    E     13.6
Pou n = 2:   E2 = 1 = −        eV …
                    2       2
CHAPITRE 5:

OSCILLATEURS HARMONIQUES.

     A) Oscillateurs libres.
I) Définition:
     Un oscillateur harmonique est tout système mécanique dont la position q(t), la vitesse
      dq( t )                   d 2 q (t )
              et l'accélération            sont des fonctions sinusoïdales du temps.
        dt                        dt 2
     La variable q(t) obeit à la relation:
                                               d 2 q(t )
                                                    2
                                                         + ω0 q (t ) = 0 .
                                                             2

                                                 dt
     C'est une équation différentielle linéaire du second ordre à coefficients constants et sans
     second membre. Son équation caractéristique est:
                                     r 2 + ω0 = 0.
                                             2


La solution de cette équation est de la forme:
q (t ) = A sin( ω0 t + ϕ) ou q (t ) = A cos(ω0 t + ϕ) ,
où A, ω0 et ö sont, respectivement, l'amplitude, la pulsation et la phase de l'oscillation.
A et ö sont déterminées à partir des conditions initiales.
                                                           2π                            1
La période de l'oscillation est définie par: T =               , et la fréquence par: f = .
                                                          ω0                             T
II) Système masse-ressort.
a) masse au repos.
Soit un ressort de masse supposée négligeable devant la masse m qui lui est accrochée.


            O




            l0
                                                  T
            z0                                        m
                 z
                                              P
A l'équilibre, le principe fondamental de la dynamique appliqué à la masse m s'écrit:
       P +T = 0.
P est le poids de la masse m.
T est la force de rappel du ressort.
La projection de l'équation vectorielle ci-dessus sur l'axe Oz donne: mg + T = 0.
T = -K(z0 – l0 ) (loi de Hooke). l0 est la longueur du ressort à vide est z0 est la longueur de
celui-ci à l'équilibre. K est la constante de raideur (ou d'élasticité) du ressort.

D'où                   mg = K(z0 -l0 ).
b) Masse en mouvement.
Dans ce cas, la masse m sera repérée par rapport à l'axe Oz par z(t). L'équation du
mouvement de la masse m est:
                                    ..
       mg − K ( z (t ) − l 0 ) = m z (t ) , qui peut encore s'écrie:
                                                                                           ..
      mg − K ( z (t ) − z 0 + z 0 − l 0 ) = mg − K ( z 0 − l 0 ) − K ( z (t ) − z 0 ) = m z (t ) .
Il reste :
                  ..   K
                  z + ( z − z 0 ) = 0.         (1)
                       m
Posons Z = z – z0 .
L'équation (1) devient:
                                                         ..   K
                                                        Z+ Z = 0.                      (2)
                                                              m

Z désigne l'écart par rapport à la position d'équilibre.

c) Energie mécanique.
Les deux forces P et T mises eu jeu sont conservatives:
P et T sont portées par l'axe Oz :
                                     rot P = rot T = 0 .
D'où P = −∇E P1 et T = −∇E P2 .
Les énergies potentielles E P1 et EP2 dont dérivent les forces P et T sont respectivement:
                                                           z2                 K
           E P1 = −mgz + A1              et   E P2 = K (      − l 0 z + A2 ) = ( z − l 0 ) 2 + A3 .
                                                           2                  2
A1 , A2 et A3 sont des constantes d'intégration.
L'énergie potentielle du système est:
                                             K
                 E P = EP1 + E P2 = −mgz + ( z − l 0 ) 2 + A4 .       Avec A4 = A1 +A3 .
                                             2
Pour déterminer la constante A4 , on prendra l’énergie potentielle Ep nulle à l’équilibre :
Ep (z0 ) = 0 donne :
                                        K
                         A4 = mgz 0 − ( z 0 − l 0 ) 2 .
                                          2
D’où,
                       1                   1
                 E p = K ( z − z 0 ) 2 = KZ 2 .
                       2                   2
L’énergie cinétique du système est :
                                        .
                       1          1
                 Ec = mV 2 = m Z 2 .
                       2          2
Le système masse-ressort est un système conservatif. Son énergie mécanique reste constante.
Donc :
                                           .
                                    1        1
                 Em = Ec + E p = m Z 2 + KZ 2 = Cte.
                                    2        2
D’où
dEm     . ..     .
                     = m Z Z + KZ Z = 0 ,
                  dt
et
                 ..  K
                 Z+      Z =0,
                     m
qui peut s’écrire aussi,
                 ..
                 Z + ω02 Z = 0 .                (2)
La pulsation de l'oscillateur libre est:
                                 K
                          ω0 = .
                            2

                                 m
La solution de l’équation (2) est de la forme : Z(t) = Asin(ω0 t + ϕ).
Par conséquent, l’énergie mécanique du système masse-ressort s’écrit :
                        1
                 Em = KA2 .
                        2
Cette énergie est proportionnelle au carré de l’amplitude des oscillations.
La période des oscillations est indépendante de l’amplitude A et s’écrit :
                   m
        T = 2π       .
                   K

III) Pendule simple.
On considère un fil inextensible de masse négligeable par rapport à m. La masse est accrochée
à l’une des extrémités du fil, l’autre extrémité est fixée en un point O.

     a) Pendule à l’équilibre.
                                                                   O




A l’équilibre, la somme vectorielle du poids P                         T
de la masse m et de la tension T du fil est nulle :                    m
                  P + T = 0.                                 P

     b) Pendule hors équilibre.

                                                               O

     Le principe fondamental de la dynamique                                   T
     S’écrit :                                                     θ
                  P + T = mγ .                                             n           τ
     La projection de cette équation vectorielle sur
     les axes du trièdre de Serret-Frenet donne                                    P
     les deux équations scalaires suivantes.
                     dV      d 2s
        − mg sin θ = mγ t = m dt = m dt 2
        
                                                                (1)
                                   2
        T − mg cos θ = mγ = m V                                ( 2)
        
        
                            n
                                  l

Où S est l’abscisse curviligne du mouvement. L est la longueur du fil = rayon de courbure de
la trajectoire de la particule.
Dans le cas des faibles oscillations, sinθ voisin de θ, l’équation (1) donne :
        ..  g
       θ + θ = 0.
             l
Cette équation différentielle a pour solution : θ(t) = sin(ω0 t + ϕ).
Où
                  g              2π         g
           ω0 =     , et T =         = 2π      .
                  l              ω0         l
T0 désigne la période des oscillations.

    B) Oscillateurs amortis par un frottement fluide.
    Dans cette partie, nous tenons compte des forces de frottement de la masse avec le fluide.
    Il existe deux types de frottements :
    - Frottements solides où la force de frottement est une constante.
    - Frottements fluides (ou visqueux) où la force de frottement est proportionnelle au
         vecteur vitesse de la masse m.
                                         F f = − K 'V .
K’ est le coefficient de frottement. K’ est positif.
Le signe (-) qui apparaît dans l’expression de la force de frottement traduit le fait que cette
force s’oppose au mouvement.
Dans le cas unidimensionnel, nous avons
                                                    .
                                          V = z k.
Le principe fondamental de la dynamique appliqué au système masse-ressort amorti par un
frottement fluide est :
              ..                    .. K' . K
           m z = − KZ − K ' Z ⇒ z +       Z + Z = 0.
                                       m      m

 C’est une équation différentielle du second ordre, linéaire, à coefficients constants et sans
second membre.
On pose:
              K
                  = ω0 ,
                      2
                              avec ω0 = pulsation propre de l'oscillateur,
              m
             K'
        et       = 2λω0 , où ë est le coefficient d'amortissement.
              m
L'équation différentielle du mouvement du point M devient alors:
                                  ..         .
                                 Z + 2λω0 Z + ω0 Z = 0 ,
                                               2


dont l'équation caractéristique est:
                                        r 2 + 2λω0 r + ω0 = 0 .
                                                         2


Le discriminant de cette équation est: ∆ ' = ω0 ( λ2 − 1) .
                                              2
Nous avons donc trois cas à distinguer:

    a) Ä' > 0 ( ou ë > 1):
    Les deux racines de l'équation caractéristique ci-dessus sont:
                         r1 = −λω0 + ω0 λ2 − 1 .
                         
                         
                         r2 = −λω0 − ω0 λ2 − 1 .
                         
    La solution de l'équation du mouvement du point M est donc,
                                                                                     Z(t)
                                   [
                  Z ( t ) = e −λω 0 t Aeω 0   λ −1t
                                               2
                                                      + Be −ω 0   λ −1t
                                                                   2
                                                                          ],
                                                                               A+B
A et B sont des constantes à déterminer
à partir des conditions initiales.
Quand t → ∞, Z (t ) → 0 .
                                                                                     O       t
Dans ce cas, il n y a pas d'oscillations autour
de la position d'équilibre. Il y a retour à l'équilibre
 après un temps suffisamment grand.
Le régime est apériodique.

    b) Ä' = 0 (ou ë = 1):
                                                                                     Z(t)
        r1 = r2 = r = −ω0 .
    La solution de l'équation différentielle
     du mouvement est:                                                           D
                         Z ( t ) = e −ω 0t (Ct + D) .
    Dans ce cas, le retour à l'équilibre se fait
    De manière plus rapide que dans le régime apériodique.                           O       t
    C'est le régime apériodique-critique.


    c) Ä' < 0 ( ou 0 < ë < 1):
    Les racines de l'équation caractéristique sont:

    r1 = −λω0 + i ω0 1 − λ2 = − λω0 + iω.
    
    
    r2 = −λω0 − iω0 1 − λ2 = −λω0 − i ω.
    
    Où i est le nombre complexe ( i 2 = −1 ) et ω = ω0 1 − λ2 désigne la pseudo-période de
    l'oscillateur étudié.
    La solution Z(t) s'écrit alors:
                                      Z ( t ) = e −λω 0 t ( C1 e i ωt + C 2 e −i ω t ) .
       C1 et C2 sont des constantes qu'on déterminera à partir des conditions initiales.
    Cette solution peut encore s'écrire sous la forme,
                            Z ( t ) = e − λω 0t A1 sin( ωt + ϕ) .
A1 e − λω 0t et ö sont respectivement l'amplitude et la phase de l'oscillation.
Le régime est pseudo-périodique.
La pseudo-période des oscillations est:
                                                        2π 2π   1
                                                  T=      =   .     .
                                                        ω ω0 1 − λ2
                       T0
Ou bien,       T=              ,
                      1 − λ2
             2π
avec T0 =        . (T0 est la pulsation
             ω0                                           Z(t)
propre de l'oscillateur).
                                                   A1
La pseudo-période est donc
supérieure à la période propre
                                             A1 sinö
 de l'oscillateur (T > T0 ).

                                                   O
                                                                                             t



                                                   -A1



Décrément logarithmique.
Nous avons:
                 Z ( t ) = e − λω 0t A1 sin( ωt + ϕ) ,
et
                 Z ( t + T ) = e − λω 0 ( t +T ) A1 sin( ωt + ϕ) .
On défini le décrément logarithmique ä par le rapport suivant:
                          Z (t + T )
                 e −δ =                 = e − λω 0t .
                             Z (t )
Donc,
                                             Z (t)
                δ = λω0 T = ln(                        ).
                                         Z (t + T )
Le décrément logarithmique caractérise la décroissance des élongations à chaque période.

Remarque:
Le décrément logarithmique peut aussi s'écrire,

                                                                      2π   1      2πλ
                                                  δ = λω0 T = λω0 .             =        .
                                                                      ω0 1 − λ2   1 − λ2
CHAPITRE 6.

CHOCS DE DEUX PARTICULES.

              I)    Définition.
    On appelle choc ou collision entre deux particules, toute interaction qui entraîne une
variation brusque et finie des vecteurs vitesses des deux particules pendant un temps très
court.
              II)   Conservation de la quantité de mouvement.
    Soient m et m les masses respectives des particules M et M2 dans un référentiel galiléen
              1   2                                      1
R0 . et soient:
                - V 1 et V 2 les vitesses respectives de M1 et M2 dans le repère R0 avant le choc.
                - V '1 et V ' 2 les vitesses respectives de M1 et M2 dans le repère R0 après le choc.
                - F 21 et F 12 les forces transitoires appliquées respectivement à M1 et à              M2
                uniquement pendant le choc.
Les forces de réaction F 21 et F 12 qui apparaissent pendant le choc sont très importantes,
comparées aux forces extérieures appliquée à M1 et M2 .

Hypothèse fondamentale:
On admettra que les forces F 21 et F 12 vérifient le principe d'action et de la réaction:
F 21 + F 21 = 0 .
                         d P1 d P 2 d ( P1 + P 2 )
D'où F 21 + F 21 =           +     =               = 0.
                          dt   dt         dt
Donc
             P1 + P 2 = P'1 + P' 2 = Cte , (1)
avec
        P1 = m1 V 1 , P 2 = m2 V 2 , P'1 = m1 V '1 et P' 2 = m2 V '2 .
L'équation (1) montre que la quantité de mouvement du système (S), formé de M1 et de M2 , se
conserve (quantité de mouvement du système est la même avant et après le choc).

Remarque:
   Au moment de la collision entre les particules M et M2 , les forces extérieures au système
                                                     1
(S) sont généralement négligeables devant les forces intérieures à ce système que sont les
forces de contact. (S) peut alors être considéré comme système isolé.
Dans le cas d'un système isolé, le principe fondamental de la dynamique appliqué à celui-ci
dans le repère R0 est comme suit:
                                                 dP
∑F     ext   = mγ ( S ) = ( m1 + m2 )γ ( S ) =
                                                 dt
                                                    = 0.
Donc,
             P = P1 + P 2 = P'1 + P' 2 = Cte .
I)        Collisions élastiques et inélastiques:

    a) Collisions élastiques:
    Par définition, la collision entre deux particules M1 et de M2 est dite parfaitement
    élastique si l'énergie cinétique du système(S) des deux particules avant le chocs est égale à
    l'énergie cinétique totale de ce système après le choc.

    Nous avons alors:
                           1         1       1        1
                             m1V1 2 + m2V22 = m1V '1 + m2V '2 .
                                                   2
                                                            2
                           2         2       2        2

    b) Collision inélastique:
    Dans ce cas, il n'y a pas de conservation de l'énergie cinétique du système durant la
    collision.
    Le bilan énergétique s'écrit:
                  1          1            1         1
                    m1V12 + m2 V22 = m1V '1 + m2 V ' 2 + U ,
                                                 2
                                                           2
                  2          2            2         2
    où
         U est la variation de l'énergie cinétique du système(S) avant et après le choc.
         Si U < 0, le système absorbe de l'énergie (le choc est endoénergétique ).
         Si U > 0, le système cède de l'énergie (le choc est exoénergétique).

    c) Choc mou.
    - Avant le choc, la particule M a la masse m et la v
                                    1            1        itesse V 1 et la particule M a la
                                                                                      2

       masse m2 et la vitesse V 2 .
    - Après le choc, les deux masses M1 et M2 constituent un seul corps de masse (m1 + m2 )
        et de vitesse V .
    La conservation de la quantité de mouvement s'écrit dans ce cas,
                             m1 V 1 + m2 V 2 = (m1 + m2 ) V .
    Au cours de la collision l'énergie cinétique n'est pas conservée. Les pertes apparaissent
    sous forme de chaleur, de déformation, …

    d) Coefficient de restitution.
 Le coefficient de restitution (ou d'élasticité) e est le nombre, compris entre 0 et 1, défini par
le rapport des vitesses relatives de la particule M2 par rapport à la particule M1 (ou de M1 par
rapport à M2 ) après le choc, soit:

                      V '1 − V ' 2
                 e=
                      V 1 −V 2
    -   Si e = 0, le choc est mou.
    -   Si e = 1, le choc est élastique.
    -   Si 0 < e < 1, le choc est inélastique (ou intermédiaire).

          II)    Exemples de choc élastiques.
On considère un système (S) de deux particules M1 et M2 de masses respectives m et m ,
                                                                               1    2

dont les vitesses V 1 et V 2 avant le choc deviennent V '1 et V ' 2 après le choc.
La conservation de la quantité de mouvement (équation vectorielle) et la conservation de
l'énergie cinétique du système (S) donnent quatre équations scalaires pour les six composantes
des vitesses inconnues. Les six inconnues sont en général les six composantes des vitesses
V '1 et V ' 2 . Il faut alors fournir d'autres indications supplémentaires pour avoir autant
d'inconnues que d'équations scalaires.

   1) Collision élastique directe de deux particules.
   Un choc entre deux particules M et M2 est appelé "direct", "frontal" ou de ''plein fouet'' si
                                        1

   les vitesses avant et après le choc, V 1 , V 2 , V '1 et V ' 2 sont colinéaires.
   Dans ce cas, nous aurons deux équations à deux inconnues:

    m1 V 1 + m2 V 2 = m1 V '1 + m2 V '2
    
    1         1           1             1
     m1V + m2V = m1V ' + m2 V '
            2          2            2      2

    2          2          2             2

   2) Collision de type boules de billard.
   Supposons que la particule M1 est animée d'une vitesse V 1 juste avant le choc, dans le
   repère galiléen R , et que la particule M2 soit immobile. On dit que les particules M1 et M2
                    0
   subissent un choc élastique de type boules de billard, si après le choc, leurs vitesses
   respectives font des angles è1 et è2 avec la direction de V 1 .

                                                                x                     '

                                                                        M1           V1
                       y
                                                                        θ1
            V1         O          x                         O                                 y
                                                                      θ2
       M1         M2
                                                                                          '

             Avant le choc                                              M2            V2

                                                                     Après le choc



   -   Conservation de la quantité de mouvement et de l'énergie cinétique du système (S)
       avant et après le choc:
                                m1 V 1 = m1 V '1 + m2 V '2
                                
                                
                                m1V12 = m1V '1 +mV ' 2
                                
                                                2
                                                        2

La projection de l'équation vectorielle ci-dessus sur les trois axes de R0 donne:

                 m1V1 = m1V '1 cos θ1 + m2V ' 2 cos θ2
                 
                 0 = m1V '1 sin θ1 + m2 V ' 2 sin θ2
                 m V 2 = m V ' 2 + m V ' 2
                  1 1       1   1    2   2
Nous avons donc trois équations pour quatre inconnues ( V '1 ,V ' 2 , θ1 et θ2 ).
Pour avoir le nombre d'équations nécessaires à la recherche des inconnues, nous
introduisons le paramètre d'impact P.
Le paramètre P est la distance qui sépare, au moment du choc, le centre de la particule M1
de l'axe Ox 0 .
Le paramètre d'impact P est donnée par:
                            P = O1 H = 2r sin α = 2r sin θ .
r est le rayon de M1 et M2 identiques.
La donnée de P permet de résoudre le problème du nombre d'inconnues.


                                         y


                         α
                                        O1

                     P                                   x
                                         O2
                                    H              θ2

Weitere ähnliche Inhalte

Was ist angesagt?

Chap5. Equilibres de phases
Chap5. Equilibres de phasesChap5. Equilibres de phases
Chap5. Equilibres de phasesOmar Benchiheub
 
Chapitre 7 torsion pure
Chapitre 7 torsion pureChapitre 7 torsion pure
Chapitre 7 torsion pureMouna Souissi
 
Chap1. Lois des gaz parfaits et réels
Chap1. Lois des gaz parfaits et réels Chap1. Lois des gaz parfaits et réels
Chap1. Lois des gaz parfaits et réels Omar Benchiheub
 
Binaires solide liquide + correction
Binaires solide liquide + correctionBinaires solide liquide + correction
Binaires solide liquide + correctionMouna Souissi
 
Mf chapitre ii . statique des fluides (2)
Mf   chapitre ii . statique des fluides (2)Mf   chapitre ii . statique des fluides (2)
Mf chapitre ii . statique des fluides (2)ssuser33c133
 
Exercices corrigés chap 2 : Premier principe de la thermodynamique
Exercices corrigés chap 2 : Premier principe de la thermodynamiqueExercices corrigés chap 2 : Premier principe de la thermodynamique
Exercices corrigés chap 2 : Premier principe de la thermodynamiqueOmar Benchiheub
 
Cours Mécanique des fluides 1.pdf
Cours Mécanique des fluides 1.pdfCours Mécanique des fluides 1.pdf
Cours Mécanique des fluides 1.pdfTobbaAmir
 
Notions mecanique-des-fluides
Notions mecanique-des-fluidesNotions mecanique-des-fluides
Notions mecanique-des-fluidesZahir Hadji
 
Chapitre 1 Représentation d'état des systèmes linéaires
Chapitre 1 Représentation d'état des systèmes linéaires Chapitre 1 Représentation d'état des systèmes linéaires
Chapitre 1 Représentation d'état des systèmes linéaires sarah Benmerzouk
 
Mecanique rationnelle kadi ali
Mecanique rationnelle kadi aliMecanique rationnelle kadi ali
Mecanique rationnelle kadi aliSmee Kaem Chann
 
17281795 commande-d-une-machine-a-courant-continu-a-vitesse-variable
17281795 commande-d-une-machine-a-courant-continu-a-vitesse-variable17281795 commande-d-une-machine-a-courant-continu-a-vitesse-variable
17281795 commande-d-une-machine-a-courant-continu-a-vitesse-variableMayssa Rjaibia
 
Mathematiques _resumes_du_cours
Mathematiques  _resumes_du_coursMathematiques  _resumes_du_cours
Mathematiques _resumes_du_coursahmed jafour
 
Cours vibration 2016 prat
Cours vibration 2016 pratCours vibration 2016 prat
Cours vibration 2016 pratOumaimaBenSaid
 
Exercices corrigés chap 4 : Equilibres chimiques
Exercices corrigés chap 4 : Equilibres chimiquesExercices corrigés chap 4 : Equilibres chimiques
Exercices corrigés chap 4 : Equilibres chimiquesOmar Benchiheub
 
mecanique-des-fluides-cours-02.pdf
mecanique-des-fluides-cours-02.pdfmecanique-des-fluides-cours-02.pdf
mecanique-des-fluides-cours-02.pdfrachidacc heraiz
 

Was ist angesagt? (20)

Chap5. Equilibres de phases
Chap5. Equilibres de phasesChap5. Equilibres de phases
Chap5. Equilibres de phases
 
Chapitre 7 torsion pure
Chapitre 7 torsion pureChapitre 7 torsion pure
Chapitre 7 torsion pure
 
Chap1. Lois des gaz parfaits et réels
Chap1. Lois des gaz parfaits et réels Chap1. Lois des gaz parfaits et réels
Chap1. Lois des gaz parfaits et réels
 
Binaires solide liquide + correction
Binaires solide liquide + correctionBinaires solide liquide + correction
Binaires solide liquide + correction
 
Rapport
RapportRapport
Rapport
 
Mf chapitre ii . statique des fluides (2)
Mf   chapitre ii . statique des fluides (2)Mf   chapitre ii . statique des fluides (2)
Mf chapitre ii . statique des fluides (2)
 
Exercices corrigés chap 2 : Premier principe de la thermodynamique
Exercices corrigés chap 2 : Premier principe de la thermodynamiqueExercices corrigés chap 2 : Premier principe de la thermodynamique
Exercices corrigés chap 2 : Premier principe de la thermodynamique
 
Chapitre 3 mli mcc
Chapitre 3 mli mccChapitre 3 mli mcc
Chapitre 3 mli mcc
 
Cours Mécanique des fluides 1.pdf
Cours Mécanique des fluides 1.pdfCours Mécanique des fluides 1.pdf
Cours Mécanique des fluides 1.pdf
 
Notions mecanique-des-fluides
Notions mecanique-des-fluidesNotions mecanique-des-fluides
Notions mecanique-des-fluides
 
Chapitre 1 Représentation d'état des systèmes linéaires
Chapitre 1 Représentation d'état des systèmes linéaires Chapitre 1 Représentation d'état des systèmes linéaires
Chapitre 1 Représentation d'état des systèmes linéaires
 
Mecanique rationnelle kadi ali
Mecanique rationnelle kadi aliMecanique rationnelle kadi ali
Mecanique rationnelle kadi ali
 
17281795 commande-d-une-machine-a-courant-continu-a-vitesse-variable
17281795 commande-d-une-machine-a-courant-continu-a-vitesse-variable17281795 commande-d-une-machine-a-courant-continu-a-vitesse-variable
17281795 commande-d-une-machine-a-courant-continu-a-vitesse-variable
 
Mathematiques _resumes_du_cours
Mathematiques  _resumes_du_coursMathematiques  _resumes_du_cours
Mathematiques _resumes_du_cours
 
Cours vibration 2016 prat
Cours vibration 2016 pratCours vibration 2016 prat
Cours vibration 2016 prat
 
Vibration Mécanique
Vibration MécaniqueVibration Mécanique
Vibration Mécanique
 
Exercices corrigés chap 4 : Equilibres chimiques
Exercices corrigés chap 4 : Equilibres chimiquesExercices corrigés chap 4 : Equilibres chimiques
Exercices corrigés chap 4 : Equilibres chimiques
 
Chap2 laplace
Chap2 laplaceChap2 laplace
Chap2 laplace
 
Calcul vectoriel
Calcul vectorielCalcul vectoriel
Calcul vectoriel
 
mecanique-des-fluides-cours-02.pdf
mecanique-des-fluides-cours-02.pdfmecanique-des-fluides-cours-02.pdf
mecanique-des-fluides-cours-02.pdf
 

Andere mochten auch

Exercices atomistique smpc s1 .
Exercices atomistique smpc s1 .Exercices atomistique smpc s1 .
Exercices atomistique smpc s1 .univ-sc
 
T doptiquegeometrique exoplus
T doptiquegeometrique exoplusT doptiquegeometrique exoplus
T doptiquegeometrique exoplusbades12
 
cours electromagnitisme smp s3
cours electromagnitisme smp s3cours electromagnitisme smp s3
cours electromagnitisme smp s3univ-sc
 
Ue1 chimie cours 1 structure électronique , atomistique tutorat 2014-2015)
Ue1 chimie cours 1   structure électronique , atomistique  tutorat 2014-2015)Ue1 chimie cours 1   structure électronique , atomistique  tutorat 2014-2015)
Ue1 chimie cours 1 structure électronique , atomistique tutorat 2014-2015)Mohammad ELMOURABIT
 
Drapeau algérien. les armoiries
Drapeau algérien. les armoiriesDrapeau algérien. les armoiries
Drapeau algérien. les armoiriesnacarEOI
 
Medida cautelar amparo
Medida cautelar   amparoMedida cautelar   amparo
Medida cautelar amparoRoss Mendoza
 
Bingo en ligne
Bingo en ligneBingo en ligne
Bingo en lignejackrocks
 
Avancées technologique
Avancées technologiqueAvancées technologique
Avancées technologiqueangel99_moreno
 
20131014 2 factory-support de prçsentation p+w #3 -v.02 Etude Print+web 2013.
20131014 2 factory-support de prçsentation p+w  #3 -v.02 Etude Print+web 2013. 20131014 2 factory-support de prçsentation p+w  #3 -v.02 Etude Print+web 2013.
20131014 2 factory-support de prçsentation p+w #3 -v.02 Etude Print+web 2013. Xavier Dordor
 
5-Cm 16 14-15 pourcentage
5-Cm 16 14-15 pourcentage5-Cm 16 14-15 pourcentage
5-Cm 16 14-15 pourcentagemjollymathome
 

Andere mochten auch (20)

Exercices atomistique smpc s1 .
Exercices atomistique smpc s1 .Exercices atomistique smpc s1 .
Exercices atomistique smpc s1 .
 
T doptiquegeometrique exoplus
T doptiquegeometrique exoplusT doptiquegeometrique exoplus
T doptiquegeometrique exoplus
 
cours electromagnitisme smp s3
cours electromagnitisme smp s3cours electromagnitisme smp s3
cours electromagnitisme smp s3
 
Ue1 chimie cours 1 structure électronique , atomistique tutorat 2014-2015)
Ue1 chimie cours 1   structure électronique , atomistique  tutorat 2014-2015)Ue1 chimie cours 1   structure électronique , atomistique  tutorat 2014-2015)
Ue1 chimie cours 1 structure électronique , atomistique tutorat 2014-2015)
 
Drapeau algérien. les armoiries
Drapeau algérien. les armoiriesDrapeau algérien. les armoiries
Drapeau algérien. les armoiries
 
Medida cautelar amparo
Medida cautelar   amparoMedida cautelar   amparo
Medida cautelar amparo
 
Lideres tecnicos 5
Lideres  tecnicos 5Lideres  tecnicos 5
Lideres tecnicos 5
 
5-Cm29 14-15
5-Cm29 14-155-Cm29 14-15
5-Cm29 14-15
 
4-Cm1 10-11
4-Cm1 10-114-Cm1 10-11
4-Cm1 10-11
 
Bingo en ligne
Bingo en ligneBingo en ligne
Bingo en ligne
 
Cbp plaquette-2011
Cbp plaquette-2011Cbp plaquette-2011
Cbp plaquette-2011
 
Arts Supplement
Arts SupplementArts Supplement
Arts Supplement
 
Avancées technologique
Avancées technologiqueAvancées technologique
Avancées technologique
 
3-Cm29 2013-2014
3-Cm29 2013-20143-Cm29 2013-2014
3-Cm29 2013-2014
 
20131014 2 factory-support de prçsentation p+w #3 -v.02 Etude Print+web 2013.
20131014 2 factory-support de prçsentation p+w  #3 -v.02 Etude Print+web 2013. 20131014 2 factory-support de prçsentation p+w  #3 -v.02 Etude Print+web 2013.
20131014 2 factory-support de prçsentation p+w #3 -v.02 Etude Print+web 2013.
 
5F-Cm17 14-15
5F-Cm17 14-155F-Cm17 14-15
5F-Cm17 14-15
 
5F-Cm18 14-15
5F-Cm18 14-155F-Cm18 14-15
5F-Cm18 14-15
 
4-Cm16 14-15
4-Cm16 14-154-Cm16 14-15
4-Cm16 14-15
 
5-Cm11 pourcentage
5-Cm11 pourcentage5-Cm11 pourcentage
5-Cm11 pourcentage
 
5-Cm 16 14-15 pourcentage
5-Cm 16 14-15 pourcentage5-Cm 16 14-15 pourcentage
5-Cm 16 14-15 pourcentage
 

Ähnlich wie Meqaniquedupointmateriel

03 théorème de gauss
03 théorème de gauss03 théorème de gauss
03 théorème de gaussKais Kh
 
Cours mecanique s1 par www.etudecours.com
Cours mecanique  s1 par www.etudecours.comCours mecanique  s1 par www.etudecours.com
Cours mecanique s1 par www.etudecours.cometude cours
 
M312_Electricité_BCG.ppt
M312_Electricité_BCG.pptM312_Electricité_BCG.ppt
M312_Electricité_BCG.pptAbdo Brahmi
 
espaces vectoriels et applications linéaires
espaces vectoriels et applications linéairesespaces vectoriels et applications linéaires
espaces vectoriels et applications linéairesAhmedELYAHYAOUI
 
Chapitre 4 equilibre électrostatique des conducteurs
Chapitre 4   equilibre électrostatique des conducteursChapitre 4   equilibre électrostatique des conducteurs
Chapitre 4 equilibre électrostatique des conducteurscoursuniv
 
Meqanique du point materiel
Meqanique du point materielMeqanique du point materiel
Meqanique du point materielsarah Benmerzouk
 
intégrale triple
intégrale tripleintégrale triple
intégrale tripleKum Visal
 

Ähnlich wie Meqaniquedupointmateriel (9)

Cours electrostat
Cours electrostatCours electrostat
Cours electrostat
 
03 théorème de gauss
03 théorème de gauss03 théorème de gauss
03 théorème de gauss
 
Cours mecanique s1 par www.etudecours.com
Cours mecanique  s1 par www.etudecours.comCours mecanique  s1 par www.etudecours.com
Cours mecanique s1 par www.etudecours.com
 
M312_Electricité_BCG.ppt
M312_Electricité_BCG.pptM312_Electricité_BCG.ppt
M312_Electricité_BCG.ppt
 
espaces vectoriels et applications linéaires
espaces vectoriels et applications linéairesespaces vectoriels et applications linéaires
espaces vectoriels et applications linéaires
 
Chapitre 4 equilibre électrostatique des conducteurs
Chapitre 4   equilibre électrostatique des conducteursChapitre 4   equilibre électrostatique des conducteurs
Chapitre 4 equilibre électrostatique des conducteurs
 
Meqanique du point materiel
Meqanique du point materielMeqanique du point materiel
Meqanique du point materiel
 
Nombres complexes
Nombres complexesNombres complexes
Nombres complexes
 
intégrale triple
intégrale tripleintégrale triple
intégrale triple
 

Mehr von bades12

Ex determ
Ex determEx determ
Ex determbades12
 
Cours nombres reels
Cours nombres reelsCours nombres reels
Cours nombres reelsbades12
 
Cours derive d'une fonctions
Cours  derive d'une fonctionsCours  derive d'une fonctions
Cours derive d'une fonctionsbades12
 
Cours groupe
Cours groupeCours groupe
Cours groupebades12
 
Cours arithmetique
Cours arithmetiqueCours arithmetique
Cours arithmetiquebades12
 
Cours ensembles
Cours ensemblesCours ensembles
Cours ensemblesbades12
 
Ch logique cours
Ch logique coursCh logique cours
Ch logique coursbades12
 
Nbr complexes
Nbr complexesNbr complexes
Nbr complexesbades12
 
Cv p 214
Cv p 214Cv p 214
Cv p 214bades12
 

Mehr von bades12 (20)

Ex determ
Ex determEx determ
Ex determ
 
Cours nombres reels
Cours nombres reelsCours nombres reels
Cours nombres reels
 
Cours derive d'une fonctions
Cours  derive d'une fonctionsCours  derive d'une fonctions
Cours derive d'une fonctions
 
Cours groupe
Cours groupeCours groupe
Cours groupe
 
Cours arithmetique
Cours arithmetiqueCours arithmetique
Cours arithmetique
 
Cours ensembles
Cours ensemblesCours ensembles
Cours ensembles
 
Ch logique cours
Ch logique coursCh logique cours
Ch logique cours
 
Nbr complexes
Nbr complexesNbr complexes
Nbr complexes
 
Cv p 214
Cv p 214Cv p 214
Cv p 214
 
12
1212
12
 
5
55
5
 
3 a-1
3 a-13 a-1
3 a-1
 
4 a-2
4 a-24 a-2
4 a-2
 
1 v-5
1 v-51 v-5
1 v-5
 
1 v-4
1 v-41 v-4
1 v-4
 
1 v-2
1 v-21 v-2
1 v-2
 
1 v-1
1 v-11 v-1
1 v-1
 
1 t-6
1 t-61 t-6
1 t-6
 
1 t-5
1 t-51 t-5
1 t-5
 
1 t-3
1 t-31 t-3
1 t-3
 

Kürzlich hochgeladen

Sidonie au Japon . pptx Un film français
Sidonie    au   Japon  .  pptx  Un film françaisSidonie    au   Japon  .  pptx  Un film français
Sidonie au Japon . pptx Un film françaisTxaruka
 
gestion des conflits dans les entreprises
gestion des  conflits dans les entreprisesgestion des  conflits dans les entreprises
gestion des conflits dans les entreprisesMajdaKtiri2
 
La nouvelle femme . pptx Film français
La   nouvelle   femme  . pptx  Film françaisLa   nouvelle   femme  . pptx  Film français
La nouvelle femme . pptx Film françaisTxaruka
 
Bolero. pptx . Film de A nnne Fontaine
Bolero. pptx . Film   de  A nnne FontaineBolero. pptx . Film   de  A nnne Fontaine
Bolero. pptx . Film de A nnne FontaineTxaruka
 
Computer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptx
Computer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptxComputer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptx
Computer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptxRayane619450
 
COURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdf
COURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdfCOURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdf
COURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdfabatanebureau
 
Cours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdf
Cours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdfCours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdf
Cours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdfachrafbrahimi1
 
Boléro. pptx Film français réalisé par une femme.
Boléro.  pptx   Film   français   réalisé  par une  femme.Boléro.  pptx   Film   français   réalisé  par une  femme.
Boléro. pptx Film français réalisé par une femme.Txaruka
 
SUPPORT DE SUR COURS_GOUVERNANCE_SI_M2.pptx
SUPPORT DE SUR COURS_GOUVERNANCE_SI_M2.pptxSUPPORT DE SUR COURS_GOUVERNANCE_SI_M2.pptx
SUPPORT DE SUR COURS_GOUVERNANCE_SI_M2.pptxssuserbd075f
 

Kürzlich hochgeladen (10)

Evaluación Alumnos de Ecole Victor Hugo
Evaluación Alumnos de Ecole  Victor HugoEvaluación Alumnos de Ecole  Victor Hugo
Evaluación Alumnos de Ecole Victor Hugo
 
Sidonie au Japon . pptx Un film français
Sidonie    au   Japon  .  pptx  Un film françaisSidonie    au   Japon  .  pptx  Un film français
Sidonie au Japon . pptx Un film français
 
gestion des conflits dans les entreprises
gestion des  conflits dans les entreprisesgestion des  conflits dans les entreprises
gestion des conflits dans les entreprises
 
La nouvelle femme . pptx Film français
La   nouvelle   femme  . pptx  Film françaisLa   nouvelle   femme  . pptx  Film français
La nouvelle femme . pptx Film français
 
Bolero. pptx . Film de A nnne Fontaine
Bolero. pptx . Film   de  A nnne FontaineBolero. pptx . Film   de  A nnne Fontaine
Bolero. pptx . Film de A nnne Fontaine
 
Computer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptx
Computer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptxComputer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptx
Computer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptx
 
COURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdf
COURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdfCOURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdf
COURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdf
 
Cours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdf
Cours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdfCours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdf
Cours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdf
 
Boléro. pptx Film français réalisé par une femme.
Boléro.  pptx   Film   français   réalisé  par une  femme.Boléro.  pptx   Film   français   réalisé  par une  femme.
Boléro. pptx Film français réalisé par une femme.
 
SUPPORT DE SUR COURS_GOUVERNANCE_SI_M2.pptx
SUPPORT DE SUR COURS_GOUVERNANCE_SI_M2.pptxSUPPORT DE SUR COURS_GOUVERNANCE_SI_M2.pptx
SUPPORT DE SUR COURS_GOUVERNANCE_SI_M2.pptx
 

Meqaniquedupointmateriel

  • 1. UNIVERSITE MOHAMED V Année Universitaire 2004/2005 FACULTE DES SCIENCES RABAT-AGDAL DEPARTEMENT DE PHYSIQUE COURS DE MECANIQUE DU POINT MATERIEL. POUR LE PREMIER SEMESTRE DES FILIERES SM ET SMI. Par : MHIRECH Abdelaziz Professeur à L’Université Mohamed V Faculté des Sciences – Rabat – Agdal.
  • 2. SOMMAIRE CHAPITRE 1 : - Système de coordonnées. - Cinématique du point matériel (avec et sans changement de référentiel). CHAPITRE 2 : Loi fondamentale et théorèmes généraux de la dynamique du point matériel. CHAPITRE 3 : Travail et énergie. CHAPITRE 4 : Les mouvements à force centrale. CHAPITRE 5 : Vibrations simples : Systèmes à un degré de liberté. CHAPITRE 6 : Chocs de deux particules.
  • 3. CHAPITRE 1 : A) SYSTEMES DE COORDONNEES Selon la nature de la trajectoire d’une particule, sa position sera repérée par l’un des systèmes de coordonnées : cartésiennes, cylindriques ou sphériques. Soient R0 (O,x0 y0 z0 ) un repère direct orthonormé de base (i , j , k ) et M la particule à repérer. I ] Système de coordonnées cartésiennes. Dans R0, la position de la particule M est donnée par ses trois coordonnées cartésiennes (x,y,z) telles que : x = abscisse de M ; y = ordonnée de M ; z = côte de M. x = Pr oj Ox OM ; y = Pr ojOy OM ; z = Pr oj Oz OM . 0 0 0 z M k O j y i y0 x m x0 Dans R0 , le vecteur position s’écrit : OM = Om + mM = x i + y j + z k . Déplacement élémentaire. Le vecteur déplacement élémentaire MM ' (M’ est rès voisin de M) s’écrit: MM ' = d OM = d M = dx i + dy j + dz k (Dans R0 , d i = d j = d k = 0 ) ] II] Systèmes de coordonnées cylindriques. Si la trajectoire du point M possède une symétrie axiale de révolution, il est intéressant d’utiliser les coordonnées cylindriques de ce point (ρ,ϕ,z) définies comme suit : ρ = Om ( m est la projection de M sur le plan ( x0 Oy 0 ) ), ϕ = angle (Ox 0 , Om) et z est la projection du vecteur position OM sur l’axe Oz 0 .
  • 4. z0 k z eϕ M eρ k O j eϕ y0 ρ i ϕ m x0 Une nouvelle base orthonormée directe ( e ρ , e ϕ , k ) est associée à ce système de coordonnées telle que : e ρ = cos ϕi + sin ϕ j. e ϕ = − sin ϕi + cos ϕ j . de ρ avec = eϕ dϕ d eϕ et = −e ρ . dϕ eϕ ϕ O j ϕ i eρ Quand le point M décrit tout l’espace, les intervalles de variation de ρ, ϕ et z sont : 0 ρ < +∞ ; 0 ϕ 2π ; -∞ < z < +∞. Dans la base ( e ρ , e ϕ , k ) , le vecteur position Om s’écrit : OM = Om + mM = ρe ρ + z k . Déplacement élémentaire: Le vecteur déplacement élémentaire MM ' (M’ très voisin de M) est: MM ' = d OM = d M = dρe ρ + ρdϕe ϕ + z k . Cas particulier: Si la trajectoire de M est plane, ce point peut être repéré par ses coordonnées polaires ρ et ϕ.
  • 5. ] III] Système de coordonnées sphériques. Lorsque le problème présente une symétrie sphérique autour d’un point O que l’on prend pour origine du repère d’espace, il est pratique d’utiliser les coordonnées sphériques (r,θ,ϕ) de la particule à étudier telles que : r = OM ; θ = angle (Oz 0 , OM ) ; ϕ = angle (Ox 0 , Om) . z0 z er M eϕ θ k eθ O j y0 ρ eϕ i ϕ m x0 Quand M décrit tout l’espace, 0 r < +∞ ; 0 ϕ 2π ; 0 θ π. Une nouvelle base s’introduit alors : ( e r , eθ , e ϕ ) . Où e r = sin θe ρ + cos θ k = sin θ cos ϕi + sin θ sin ϕ j + cos θk   e θ = cos θe ρ − sin θ k = cos θ cos ϕi + cos θ sin ϕ j − sin θ k  e ϕ = − sin ϕi + cos ϕ j .  k θ eϕ er ϕ O j ⊗ eρ eϕ O θ ϕ eρ i eθ Dans la base ( e r , eθ , e ϕ ) , le vecteur position s’écrit : OM = r e r . Déplacement élémentaire : Le déplacement élémentaire de la particule M en coordonnées sphériques est donné par: d OM = dr e r + rdθ eθ + r (sin θ) dϕeϕ .
  • 6. B) CINEMATIQUE DU POINT MATERIEL. - L’objet de la cinématique est de décrire les mouvements d’une particule sans tenir compte des causes qui les produisent. - La description du mouvement d’une particule met en œuvre trois vecteurs : i) Le vecteur position. ii) Le vecteur vitesse. iii) Le vecteur accélération. - Le corps mobile sera appelé point matériel. On parle de point matériel lorsque les dimensions du mobile sont considérées négligeables dans les conditions du problème. - En mécanique classique, la vitesse V du point M est négligeable par rapport à la vitesse de la lumière dans le vide. - I) Vecteur vitesse : a) Vitesse moyenne. Le vecteur vitesse moyenne d’une particule M qui se trouve à l’instant t1 en M1 et à l’instant t2 en M2 est donnée par: OM (t 2 ) − OM ( t1 ) OM 2 − OM 1 V m (M ) = = t 2 − t1 t 2 − t1 b) Vitesse instantanée. Le vecteur vitesse instantanée de la particule en M par rapport à un repère orthonormé R(O,xyz) est : OM (t + ∆t ) − OM (t ) V ( M / R) = lim V m ( M ) = lim , ∆t→ 0 ∆t→ 0 ∆t d OM donc V (M / R ) = dt R b) Vitesse algébrique: Dans ce cas, c’est la trajectoire elle même qui sert à repérer le mobile à l’aide de l’abscisse curviligne s (ou coordonnée intrinsèque) du point M. ∆s = arc (M(t)M(t+∆t)). z T M(t+dt) M(t) dθ k y O j x i Le vecteur vitesse est porté par le vecteur unitaire T tangent à la trajectoire.
  • 7. ds La vitesse algébrique de M est v = . Le vecteur vitesse instantanée peut donc s'écrire: dt ds V ( M / R) = T . dt II) Vecteur accélération. La dérivée par rapport au temps du vecteur vitesse ci-dessus donne le vecteur accélération, qui s'écrit comme suit : d2s ds d T γ(M / R ) = 2 T+ . dt dt dt d T d T dθ Or = . et dt dθ dt dT = N désigne le vecteur normal dirigé vers le centre de courbure de la dθ trajectoire du point M. Par ailleurs, nous avons, ∆s=Rcθ ou ds=Rcdθ dθ 1 ds v Donc = = . dt Rc dt Rc M(t+dt) dT v Par conséquent, = N. Rc dt Rc dθ M(t) Le vecteur accélération instantanée du point M s’écrit alors : dv v2 γ ( M / R) = T + N = γt T + γn N = γ t + γ n . dt Rc - La direction définie par le vecteur N est la normale principale en M à la trajectoire. - Le vecteur unitaire B = T ∧ N est appelé vecteur de la binormale. - Le repère ( M ; T , N , B) est le repère de Frenet-Serret. Hodographe du mouvement. Définition : L’hodographe d’un mouvement (noté (H)) est l’ensemble des point P tels que : A tout instant, OP = V ( M / R) ; où O désigne le pôle de (H). P’ (H) V' P V
  • 8. III) Composantes des vecteurs vitesse et accélération. a) Coordonnées cartésiennes (x,y,z) Soit un référentiel R(O,xyz) fixe muni d’une base (i , j , k ) . Le vecteur position est : OM = xi + y j + z k . Le vecteur vitesse s’écrit alors : dx dy dz . . . V ( M / R) = i+ j + k = xi + y j + z k dt dt dt Les vecteurs unitaires i , j et k sont fixes dans le repère R, donc : di dj dk = = = 0. dt dt dt R R R Et l’accélération instantanée du point M s’écrit : d2x d2y d2z .. .. .. γ ( M / R) = 2 i + 2 j + 2 k = x i + y j + z k . dt dt dt ρϕ b) Coordonnées cylindriques (ρ ,ϕ ,z) : Le vecteur position est OM = ρe ρ + z k . Le vecteur déplacement élémentaire s’écrit : d OM = dρe ρ + ρdϕeϕ + dz k . Le vecteur vitesse est alors : d OM dρ dϕ dz V ( M / R) = = eρ + ρ eϕ + k . dt dt dt dt R . . . Ou bien V ( M / R) = ρ e ρ + ρϕ eϕ + z k . Le vecteur accélération est: .. . . . .. . .. d V ( M / R) d eρ d eϕ γ ( M / R) = = ρeρ + ρ + ρϕe ϕ + ρϕe ϕ + ρϕ + zk , dt dt dt R R R Qui peut encore s'écrire:  .. .  ρ− ρϕ2  ..  . . γ ( M / R) = ρϕ+ 2 ρϕ  .. z  e ρ ,eϕ , k  Remarque: Dans le cas d'un mouvement plan, nous avons z = 0 et le vecteur accélération s'écrit alors:
  • 9.  .. . ρ− ρϕ2 composante radiale . γ ( M / R) =  .. ρϕ+ 2 ρϕ . . e ρ ,eϕ  composante orthoradiale. c) Coordonnées sphériques (r,è,ö) La base associée à ce système de coordonnées est ( e r , eθ , e ϕ ) . Nous rappelons que, le vecteur position est OM = r e r et le vecteur déplacement élémentaire s'écrit d OM = dr e r + rdθ eθ + r (sin θ) dϕeϕ . d OM dr dθ dϕ - Le vecteur vitesse est alors: V ( M / R) = = er + r eθ + r (sin θ ) eϕ . dt dt dt dt R . . . Ou V ( M / R) = r e r + r θ eθ + r (sin θ) ϕ e ϕ - Le vecteur accélération est: .. . 2 . 2 . . .. . 2 . . γ ( M / R) = (r − r θ − r ϕ sin 2 θ )e r + ( 2 r θ + r θ− r ϕ cos θ sin θ )e θ + ( 2 r ϕsin θ + . . .. 2r θ ϕ cos θ + r ϕ sin θ) eϕ IV) Exemple de mouvement particuliers. 1) Mouvement circulaire. Dans ce cas, le mobile se déplace sur un cercle (C) de rayon R et de centre O. Ce cercle est situé dans le plan (xOy). Pou étudier le mouvement de M, il préférable d'utiliser les coordonnées ses polaires (ñ,ö). y eϕ = T eρ M i ϕ O x j M0 En coordonnées polaires, le vecteur position s'écrit: OM = ρe ρ = Re ρ .
  • 10. . Le vecteur vitesse du point M est: V ( M / R ) = R ϕe ϕ , et le vecteur accélération est donné par: .. . 2 . . .. . 2 .. γ ( M / R) = ( ρ− ρϕ )e ρ + ( 2 ρϕ+ ρϕ) e ϕ = − R ϕ e ρ + R ϕe ϕ . Dans le cas où le mouvement circulaire est uniforme, nous avons: . ö = ùt et ϕ = ω = Cte . Le vecteur vitesse de M devient: V ( M / R) = Rωeϕ , et le vecteur accélération se réduit à: γ ( M / R) = −Rω2 e ρ . L'accélération du point M est alors normale à sa trajectoire (l'accélération tangentielle est nulle, car le module du vecteur vitesse est constant). En coordonnées intrinsèques, l'arc M 0 M = ∆s = Rϕ( t ) , ds . d'où V ( M / R) = T = R ϕT , dt . 2 d 2s v2 .. et l'accélération est γ ( M / R) = 2 T + N = R ϕT + R ϕ eϕ . dt Rc Et γ ( M / R ) = γ t e ϕ − γ n e ρ , donc e ϕ = T et e ρ = −N . Remarque: Le vecteur vitesse peut aussi s'écrire: V ( M / R) = ω ∧ OM = ωk ∧ Re ρ = Rωeϕ = RωT . 2) Mouvement à accélération centrale. Un mouvement à accélération centrale est un mouvement dont l'accélération de la particule M, γ ( M / R) , est parallèle au vecteur position OM à tout instant t. Il en découle OM ∧ γ ( M / R) = 0 . Par ailleurs: d [OM ∧ V ( M / R)] OM ∧ γ ( M / R) = = 0. dt D'où OM ∧ V ( M / R ) = C . C est un vecteur constant en module, en sens et en direction. C est alors perpendiculaire au plan formé par OM et V ( M / R) . Le vecteur position OM et le vecteur vitesse V ( M / R) appartiennent donc au même plan quelque soit l'instant t considéré. Par conséquent, tout mouvement à accélération centrale est un mouvement plan. Pour étudier le mouvement du point M, il est alors préférable d'utiliser ses coordonnées polaires.
  • 11. Nous rappelons que dans le cas général d'un mouvement plan les vecteurs position, vitesse et accélération s'écrivent, respectivement, comme suit: OM = ρe ρ . . . V ( M / R) = ρ e ρ + ρϕ eϕ . .. . . . .. γ ( M / R) = ( ρ− ρϕ2 )e ρ + ( 2 ρϕ+ ρϕ)e ϕ . Puisque l'accélération du point M est centrale (parallèle au vecteur position), elle doit s'écrire dans ce cas: .. . γ ( M / R) = ( ρ− ρϕ2 ) e ρ , et donc sa composante orthoradiale est nulle: . . . .. 1 d ( ρ 2 ϕ) . 2 ρϕ+ ρϕ = 0 qui peut s'écrire = 0 d'où ρ2 ϕ = Cte . ρ dt . Finalement, ρ2 ϕ = C = OM ∧ V ( M / R) , appelée constante des aires. Loi des aires: Calculons l'aire balayée, par unité de temps, par le rayon vecteur OM = ρe ρ . C M’ dϕ eρ M ds C = O M ∧ V ( M / R) 1 ds = OM ∧ MM ' , M' est très voisin de M. 2 1 Donc ds = ρe ρ ∧ (dρe ρ + ρdϕe ϕ ) = ρ 2 dϕ , et 2 ds C C C t d'où ds = dt et ∫ ds = ∫ dt . s = dt 2 2 0 2 0 C C Donc s = t où est la vitesse aréolaire (Cm²/s). 2 2 Ce résultat est appelé 2ème loi de Kepler.
  • 12. Formules de BINET: a) cas de la vitesse: Dans le cas d'un mouvement à accélération centrale, le carré du . 2 . module du vecteur vitesse est: V 2 = ρ + ρ 2 ϕ2 . . dρ dρ dϕ ρ= = . dt dϕ dt 1 dρ du 1 dρ On pose u = , donc du = − 2 et =− 2 , ρ ρ dϕ ρ dϕ dρ 1 du Ce qui donne =− 2 . dϕ u dϕ D'autre part, . . C = ρ 2 ϕ peut s'écrire ϕ = Cu 2 . 1 du 2 2 4 1 2 4 Et V 2 = [ −( 2 )] .C u + 2 .C u , u dϕ u La première formule de BINET s'écrit: du 2 V 2 = C 2 [( ) .+ u2] dϕ Cette formule permet de déterminer l'équation polaire ñ = ñ(ö) ou bien u = u(ö) connaissant la vitesse du point M et inversement. b) cas de l'accélération La deuxième formule de BINET permet de déterminer l'accélération de la particule étudiée si l'on connaît l'équation polaire et inversement. Le mouvement du point M étant à accélération centrale, on a: .. . .. . γ ( M / R) = ( ρ− ρϕ2 ) e ρ dont la valeur algébrique est γ = ρ− ρϕ2 . . .. d ρ dϕ d du d 2u ρ= = ( −C ).Cu 2 = −C 2 u 2 . dϕ dt dϕ dϕ dϕ 2 1 2 4 Et ρϕ2 = C u = C 2 u3 . u La deuxième formule de BINET s'écrit alors d 2u γ = −C 2 u 2 [ + u] dϕ2
  • 13. CHANGEMENTS DE REFERENTIELS Soit à étudier le mouvement d’une particule M par rapport à un repère fixe R, appelé repère absolu. Il est parfois intéressant d’introduire un second repère R’, dit repère relatif, par rapport au quel le mouvement de M soit simple à étudier. Soient, - R(O,xyz) un repère absolu (repère fixe). - R’(O’,x’y’z’) un repère relatif (repère mobile par rapport à R). z M y’ z’ R’ k' O’ R j' i' k j x’ y x i O R’ peut être animé d’un mouvement de translation et/ou de rotation par rapport à R. La rotation de R’ par rapport à R se fait avec une vitesse angulaire ω(R’/R) telle que : Dans le repère R,  d i'  = ω( R ' / R) ∧ i '  dt R   d j'  = ω( R' / R) ∧ j '  dt R   d k ' = ω( R ' / R) ∧ k '  dt  R Dans R’, d i' d j' d k' = = = 0. dt dt R ' dt R' R' 1) Dérivation en repère mobile. Soit A un vecteur quelconque. Dans le repère R, ce vecteur s’écrit A = xi + y j + z k . Dans le repère R’ le vecteur A s’écrit, A = x' i + y ' j + z ' k. . . . . . . dA d i' d j' d k' = x i + y j + z k = x ' i' + x ' + y ' j' + y ' + z' k ' + z' , dt R dt R dt R dt R
  • 14. qui peut s’écrire aussi, . . . dA = x' i ' + y ' j ' + z ' k ' + x' ω( R' / R) ∧ x ' i ' + y' ω( R' / R) ∧ y ' j ' + z 'ω( R' / R) ∧ z ' k ' , dt R Ou dA dA = + ω( R ' / R) ∧ A dt R dt R' 2) Composition des vitesses Soient R(O,xyz) un repère absolu et R’(O’,x’y’z’) un repère relatif. z M y’ z’ r' R’ k' R O’ k r i' j' x’ y x i O j Les vecteurs position de la particule M dans les repères R et R’ sont, respectivement : OM = r et O' M = r '. On peut écrire, OM = OO' + O' M . Donc la vitesse absolu du point M est, d OM d OO' d O' M d OO' d O' M V a ( M ) = V ( M / R) = = + = + + ω( R' / R) ∧ O' M .. dt dt dt dt dt R R R R R' Où d O' M V ( M / R' ) = V r ( M ) = désigne la vitesse relative du point M. Et , dt R' d OO' Ve ( M ) = + ω( R ' / R) ∧ O' M , dt R est la vitesse d’entraînement de M. La vitesse d’entraînement de M est la vitesse absolu du point (imaginaire) qui coïncide avec M à l’instant t et supposé fixe dans le repère R’.
  • 15. On peut aussi noter la vitesse d’entraînement de M comme suit, d OM Ve ( M ) = ( M fixe dans R' ). dt R Nous avons donc, Va ( M ) = Vr ( M ) + Ve ( M ). 3) Composition des accélérations. L’accélération absolue du point M est, d 2 OM dV a γ a ( M ) = γ ( M / R) = = . dt 2 dt R R d (Vr ( M ) + Ve ( M )) γ a (M ) = dt R d Vr ( M ) d  d OO'  = +  + ω( R' / R) ∧ O' M  dt R dt  dt R   R d Vr ( M ) dVr ( M ) ∗ = + ω( R' / R) ∧ Vr = γ r ( M ) + ω( R ' / R ) ∧ Vr dt dt R R' d d ω( R ' / R ) d O' M ∗ (ω( R ' / R) ∧ O' M ) = ∧ O' M + ω( R ' / R) ∧ dt R dt dt R Par conséquent l’accélération absolue peut s’écrire, γ a ( M ) = γ r ( M ) + 2ω( R' / R) ∧ V r ( M ) + d 2 OO ' d ω( R' / R ) 2 + ∧ O' M + dt dt R ω( R' / R) ∧ (ω( R ' / R) ∧ O' M ). Dont d 2 OO ' d ω( R' / R ) 2 + ∧ O' M + ω( R' / R ) ∧ (ω( R' / R) ∧ O' M ) = γ e ( M ) , dt dt R désigne l’accélération d’entraînement, et 2ω( R' / R) ∧ V r ( M ) = γ c ( M ) est l’accélération de Coriolis ou complémentaire. Nous écrivons alors γ a ( M ) = γ r ( M ) + γ e ( M ) + γ c ( M ). Cas particulier : Quand le repère R’ est en translation par rapport à R, ω( R' / R) = 0 .
  • 16. Par conséquent V a ( M ) = V r ( M ) + V a ( O' )  et  γ a ( M ) = γ r ( M ) + γ a ( O' ). Si en plus, R’ est en translation uniforme par rapport à R, V a (O' ) = cte et γ a ( M ) = γ r ( M ).
  • 17. CHAPITRE 2 DYNAMIQUE DU POINT MATERIEL : LOI FONDAMENTALE ET THEOREMES GENERAUX. La dynamique est l’étude des mouvements en fonction des causes qui les produisent. Ces causes sont les interactions entre particules et sont représentées par les forces. I) Loi fondamentale de la dynamique. 1) Principe d’inertie. Lorsqu’un point matériel en mouvement n’est soumis à aucune force, son mouvement est rectiligne uniforme. C’est la première loi de Newton. 2) Loi fondamentale de la dynamique. L’accélération d’un point matériel M en mouvement est proportionnelle à la résultante des forces qui s’exercent sur lui et inversement proportionnelle à sa masse : ∑ F ext = mγ (M ) C’est la deuxième loi de Newton. 3) Axes de la mécanique. Nous avons vu au chapitre précédent, γ a ( M ) = γ r ( M ) + γ e ( M ) + γ c ( M ). Par conséquent, le principe fondamental de la dynamique ne s’écrira pas de la même manière dans R et dans R’. Nous nous basons alors sur un résultat de mécanique céleste qui suppose que le principe fondamental de la dynamique est valable dans un système de référence appelé référentiel de Copernic. Ce référentiel est noté Rc(S,XcYcZc). Le repère Rc(S,XcYcZc) a pour origine le centre du soleil. Ses trois axes sont dirigés suivant trois étoiles supposées fixes. Zc Etoile 3 Yc S (soleil) Etoile 2 Xc Etoile 1 Remarque : Si l’on étudie le mouvement du point M par rapport au repère R’, avec R’ en translation uniforme par rapport au repère de Copernic, la loi fondamentale de la dynamique sera aussi valable dans R’. En effet, γ ( M / Rc ) = γ ( M / Rc ) , car γ e ( M ) = γ c ( M ) = 0.
  • 18. Définition : Tout repère en translation rectiligne uniforme par rapport au repère de Copernic portera le nom de repère galiléen. 4) Dynamique terrestre. Repère géocentrique. Soient: Rc(S,XcYcZc) le repère de Copernic et RT (T,XT YT ZT ) le repère géocentrique. RT (T,XT YT ZT ) est un repère orthonormé dont l'origine T est le centre de la terre et les axes TX T , TY T et TZ T sont respectivement parallèles aux axes SX c , SY c et SZ c du repère de Copernic. ZT Zc YT T (terre) XT Yc S (soleil) Xc La terre tourne autour du soleil en une année. C'est le mouvement orbital elliptique. La durée ô des expériences sur terre est très faible devant la période du mouvement orbital elliptique (ô << 365 jours). Par conséquent, on suppose que le mouvement de la terre autour du soleil est rectiligne uniforme au cours d'une expérience donnée. Le référentiel RT est donc considéré comme référentiel galiléen. On peut alors écrire: γ ( M / RT ) = γ ( M / Rc ) . On définit aussi le repère R appelé référentiel du Laboratoire dont l'origine est un point L à la L surface de la terre, de latitude ë et dont l'axe LZ L est perpendiculaire à la surface du sol terrestre. RL est en mouvement de rotation par rapport au repère R . C'est le mouvement de T rotation de la terre sur elle-même. RL est un repère non galiléen. 5) Loi fondamentale de la dynamique dans un référentiel non galiléen. Soient R un référentiel galiléen et R' un référentiel non galiléen. R' est mobile par rapport à R. R est le référentiel absolu. R' est le référentiel relatif. On désigne par γ a (M ) l'accélération du point M dans le repère R et par γ r (M ) l'accélération du même point dans le repère R'. La loi de composition des accélérations donne: γ a (M ) = γ r (M ) + γ e (M ) + γ c (M ) . Le principe fondamental de la dynamique dans R s'écrit: ∑F ext =mγ a ( M ) = mγ r ( M ) + mγ e ( M ) + mγ c ( M ) ,
  • 19. où m est la masse du point m et ∑F ext désigne la résultante de toutes les forces extérieures appliquées à M. Dans le repère R', le principe fondamental de la dynamique est, mγ r ( M ) = mγ a ( M ) − mγ e ( M ) − mγ c ( M ) = ∑ F ext + F e + F c . Où F e est la force d'inertie d'entraînement, F e est la force d'inertie de Coriolis ou complémentaire. Dans le référentiel non galiléen, la loi fondamentale de la dynamique s'écrit de la même façon que dans le repère galiléen à condition de tenir compte des forces d'inertie F e et F c . 6) Classification des forces. a) Forces réelles (ou extérieures): Les forces réelles sont de deux types, - Forces à distance: Exemple : - Force d'attraction universelle. - Force électrostatique. - Forces de contact: Exemple: - Force de frottement. - Force élastique ( cas d'un ressort). b) Forces d'inertie (ou intérieure): C'est la résistance que manifestent les corps au mouvement. Cette résistance est due à leur masse. Se sont, - La force d'inertie d'entraînement: F e = −mγ e . - La force d'inertie de Coriolis: F c = −mγ c . Les forces F e et F c n'apparaissent que dans les repères galiléen. 7) Quantité de mouvement et moment cinétique. 1) Définition: Soit un point matériel M de masse m et de vecteur vitesse V (M ) dans un repère R(O,xyz) quelconque. - La quantité de mouvement de M dans le repère R est P( M ) = mV ( M ) . - Le moment cinétique de M par rapport au point fixe O est: σ O ( M ) = OM ∧ P( M ) = OM ∧ mV ( M ) . - Le moment cinétique du point M par rapport à une droite (D), passant par O et de vecteur unitaire u , est donnée par le scalaire, M D( P) = σ O ( M ).u .
  • 20. 2) Théorème. d P( M ) d ( mV ( M )) dV ( M ) = =m = mγ ( M / R) dt dt dt R R Donc d P (M ) = mγ ( M / R) = ∑ F ext . dt R La dérivée par rapport au temps de la quantité de mouvement n'est autre que la résultante des forces extérieures appliquées à la particule M ( le repère R est supposé galiléen). Dans le cas où R n'est pas galiléen: d P( M ) = mγ ( M / R) = ∑ F ext + Fe + F c . dt R 2) Quantité d'accélération, moment dynamique, théorème du moment cinétique. a. Définition du vecteur quantité d'accélération. On appel quantité d'accélération, Γ(M ) , du point M par rapport à un repère R, le produit de sa masse m par son vecteur accélération γ ( M / R) : d P( M / R) Γ( M / R) = mγ ( M / R ) = . dt R b. Moment dynamique du point M par rapport au point fixe O. Le moment dynamique, δ O ( M / R) , d'une particule M par rapport à un fixe O, dans un repère R, est par définition: δ O ( M / R) = OM ∧ Γ( M / R) . c. Théorème du moment cinétique. d σ O (M ) d (OM ∧ mV ( M )) = = V ( M ) ∧ mV ( M ) + OM ∧ mγ ( M / R) . dt dt R R d σ O (M / R ) Donc: δ O ( M / R) = = OM ∧ mΓ( M / R) = OM ∧ ∑ F ext . dt R Le moment dynamique d'une particule M, en un point fixe O, dans un repère galiléen R est égal au moment, en ce point, de la résultante de toutes les forces appliquées à M.
  • 21. CHAPITRE III TRAVAIL ET ENERGIE I) Puissance et travail d'une force. - La puissance instantanée d'un point matériel M est le produit scalaire de la résultante des forces qui agissent sur M par la vitesse de ce point: Ρ = ∑ F .V ( M ) [Watts]. - Le travail élémentaire fourni par un point matériel se déplaçant d'une quantité finie d OM , est donné par, dW = ∑ F .d OM . , nous écrivons dW = ∑ F.V ( M ).dt = Ρ.dt . d OM Comme V ( M ) = dt II) Forces conservatives: Energie potentielle. - Si une force F est conservative, alors elle dérive d'une énergie potentielle Ep . Donc cette force peut s'écrire: F = − grad E p . L'énergie potentielle n'est définie qu'à une constante additive près ( grad (Cte) = 0 ). - Pour qu'une force F soit conservative, il faut que : rot F = 0 . Travail d'une force conservative Soit F une force conservative. Son travail étant: dW = F.d OM . Cette force est conservative, elle peut donc s'écrire  ∂E p −  ∂x dx  ∂E p  F = − grad E p = − et d OM = dy  ∂y dz  ∂E p i , j ,k  − i, j , k  ∂z ∂E p ∂E p ∂E p dW = − dx − dy −dz = −dE p . ∂x ∂y ∂z Le travail d'une force conservative pour déplacer un point matériel est égal à la diminution de son énergie potentielle. II) Energie cinétique. 1) Définition: L'énergie cinétique d'une particule M de masse m et de vecteur vitesse V (M ) est le scalaire Ec défini par: 1 Ec = mV 2 ( M ) . 2
  • 22. 2) Théorème: Le travail de la résultante, ∑ F , de toutes les forces (conservatives et non conservatives) appliquées à un point matériel M, dans un référentiel quelconque R0 , entre la position initiale A et la position finale B, est égale à la variation de son énergie cinétique entre A et B Démonstration: Le travail de la résultante des forces, ∑ F , quand la particule se déplace de la position A à la position B, est dV ( M / R0 ) W A→ B R0 =∫ AB ∑ F .d M =∫ m dt dM = ∫ mV (M / R 0 ).dV ( M / R0 ) AB Car dM = V ( M / R0 )dt Donc V ( M ≡ B) 1 W A→ B R0 =∫ d ( mV 2 ( M / R0 )) , V ( M ≡ A) 2 et 1 1 W A→ B R0 = mV 2 ( M ≡ B) − mV 2 ( M ≡ A) . 2 2 D’où W A → B = Ec ( B / R0 ) − Ec ( A / R0 ) , et dW = dEc . III) Enérgie mécanique. 1) Définition. On appel énergie mécanique (ou énergie totale) Em(M/R0 ) d’une particule M, la somme de ses énergies cinétique Ec(M/R0 ) et potentielle Ep (M/R0 ) : Em(M/R0 ) = Ec(M/R0 ) + Ep (M/R0 ) 2) Cas d’un système conservatif. Définition. Une particule M constitue un système conservatif si les seules forces, appliquées à cette particule, qui travaillent au cours du mouvement, dérivent d’un potentiel. Dans ce cas, nous avons : dW = -dEp . D’autre part , dW = dEc. Donc dEc = -dEp ou d(Ec +Ep ) = dEm = 0. Par conséquent : Em = Cte.
  • 23. L’énergie mécanique Em(M/R0 ), d’un système conservatif, reste constante au cours du mouvement et conserve sa valeur initiale. V) Stabilité d'un équilibre. Soit un référentiel R(O,xyz), et soit un point matériel M soumis à des forces conservatives dont la résultante F : Nous avons, F = − grad E p . ∂E p ∂E p ∂E p Donc, Fx = − , Fy = − et Fz = − . ∂x ∂y ∂z Si le point M est à l'équilibre, F = 0 et par conséquent: ∂E p ∂E p ∂E p = = = 0 . L'énergie potentielle est donc extrémale (Ep est minimale ∂x ∂y ∂z ou maximale). On dit que l'équilibre est stable quand le point M est soumis à une force de rappel qui le ramène à sa position d'équilibre. Dans le cas contraire, l'équilibre est dit instable. a) Ep minimale (équilibre stable). Soit M la position d'équilibre et M' est très voisin de M. On a: l'énergie potentielle en M', Ep (M'), est supérieure à celle en M, Ep (M). Hors équilibre, la force exercée pour déplacer la particule de M vers M' est non nulle. Son travail de M vers M' est donné par: dW = F.d M = −dE p < 0 . La force F est alors une force de rappel. Elle ramène la particule M à sa position d'équilibre. dM M’ F b) Energie potentielle maximale (équilibre instable). Dans ce cas, l'énergie potentielle de la particule en M' est inférieur à celle en M'. Donc dE p < 0 . Le travail élémentaire effectuer par la force F pour déplacer la particule de la position M à la position M' est: dW = F.d M = −dE p > 0 . Par conséquent la force F tend à éloigner le point M de sa position d'équilibre. M M’ dM F
  • 24. CHAPITRE IV MOUVEMENTS A FORCE CENTRALE I) Définition Une force F est centrale si sa ligne d'action passe constamment par un point O appelé pôle. Le vecteur position et la force appliquée à la particule sont alors dirigés suivant le même vecteur unitaire e r relatif aux coordonnées polaires de M. Nous avons alors, M OM = r e r , F et F' F = F.e r (force radiale). er M’ O Donc le moment de la force F par rapport au point O est: OM ∧ F = 0 . Exemples de forces centrales: - Force d'interaction gravitationnelle entre deux masses m et M distantes de r: GmM F = − 2 er . r Où G désigne la constante d'attraction universelle. - Force d'interaction électrostatique entre deux particules de charges électrostatiques q1 et q2 distantes de r: 1 q1 q1 F= er . 4πε0 r 2 ε0 est la permittivité du vide. II) Propriétés des mouvements à force centrale. - Le moment cinétique de la particule M par rapport à un point fixe O, dans un repère R, est constant. d (σ O ( M / R) = OM ∧ F = 0 . dt R Donc le moment cinétique de M s'écrit: σ O ( M / R ) = OM ∧ mV ( m / R ) = mC = OM 0 ∧ mV0 ( m / R) , où M0 et V 0 ( M / R) sont la position et la vitesse initiales de M dans R. • Si le vecteur C est nul, alors le vecteur vitesse V ( M / R) et le vecteur position OM sont parallèles. Le mouvement est alors rectiligne. • Si le vecteur C est non nul, les vecteurs position OM et vitesse V ( M / R) appartiennent à un plan perpendiculaire à C . La trajectoire du point M est alors plane. - les mouvements à force centrale vérifient la loi des aires: En effet, supposons que la trajectoire de la particule M est situé dans le plan (xOy) d'un repère R(O,xyz), nous aurons,
  • 25. . . le vecteur position OM = r e r , le vecteur vitesse V ( M / R ) = r e r + r ϕe ϕ et le . vecteur moment cinétique σ O ( M / R) = mr 2 ϕ k . La constante des aires s'écrit alors, . C = r 2 ϕ. - L'énergie cinétique d'une particule M soumise à une force centrale est 1 1  du  Ec ( M ) = mV 2 = mC 2 ( ) 2 + u 2  . C'est la première formule de Binet. 2 2  dϕ  Avec u=1/r. - La force s'exerçant sur une particule est: 2 2d u  2 F = mγ ( M / R) = −mC u  2 + u  e r . C'est la deuxième formule de Binet.  dϕ  III Champ Newtonien. On considère un axe polaire de référence Ox pris dans le plan de la trajectoire, et repérons la position du point matériel M par ses coordonnées polaires (r,ö). M F Axe focal er ϕ ϕ0 x Un champ Newtonien est un champ de forces dont l'expression est de la forme: k r F=− 2 e r = −k 3 . K est une constante. r r Si la constante k est positive, la force est attractive. Si k est est négative la force est répulsive. La force F étant centrale. Donc,  2 2d u 2   F = − mC u  2 + u  e r   dϕ    k  F = − r 2 e r = −ku e r 2  Par conséquent,  d 2u  − mC 2 u 2  2 + u  = −ku 2 .  dϕ  La solution u = 0 correspond à r infini et ne présente donc aucun intérêt. d 2u k Il reste alors: +u= . dϕ 2 mC 2 C'est une équation différentielle du second ordre à coefficients et second membre constants. La solution générale de cette équation est la suivante: k u (ϕ) = u 0 cos(ϕ − ϕ0 ) + , mC 2
  • 26. k où u 0 cos(ϕ − ϕ0 ) est al solution de l'équation sans membre et est la solution mC 2 particulière de l'équation différentielle ci-dessus. Les constantes u0 et ö0 sont déterminées à partir des conditions initiales. mC 2 σO ε 2 k mk On pose P = = ou bien = = 2 et e = Pu0 , k mk P mC 2 σO avec å = +1 si k > 0, et å = - 1 si k < 0. L'équation de la trajectoire de la particule M s'écrit donc, e ε P u (ϕ) = cos(ϕ − ϕ0 ) + ou bien r (ϕ) = . P P ε + e cos(ϕ − ϕ0 ) C'est l'équation en coordonnées polaires d'une conique de paramètre P et d'excentricité e, dont l'axe focal fait un angle ö0 avec l'axe polaire et dont l'un des foyers coïncide avec le point O. N.B. Dans la suite de ce chapitre, nous prendrons ö0 = 0 et å = +1 (cas des forces attractives correspondant au mouvement des planètes et des satellites du système solaire). L'équation de la trajectoire se réduit donc à: P r (ϕ) = . 1 + e cos ϕ 1) Recherche de l'équation de la conique par la méthode géométrique. M1 K1 M K r P ϕ F h (D) = directrice de la conique (C) MF L'excentricité de la conique est donnée par: e = . MK MF r Donc MK = = = h − r cos ϕ . e e P P Or = e et donc h = . h e r P P D'où = − r cos ϕ ou bien r = . e e 1 + e cos ϕ
  • 27. 2) Classification de la trajectoire de M en fonction de son excentricité e. a) e = 0. r(ö) = P = R, la trajectoire de la particule est un cercle de centre O et de rayon mC 2 R=P= . k M F O b) 0 < e < 1. La trajectoire de M est une ellipse. • Dans le cas d'une orbite autour de la terre: - Le périgée est le point le plus rapproché de la terre. Il correspond à ö = 0 et donc P rp = = rmin . 1+ e - L'apogée est le point le plus éloigné de la terre. Il est donné pour ö = ð et P rA = = rmax . 1−e • Dans le cas d'une orbite autour du soleil: - le périhélie est le point le plus proche du soleil. - L'aphélie est le point le plus éloigné du soleil. M F Apogée F(foyer) Périgée M1 K1 c) e = 1. La trajectoire du point M est une parabole. M P r= K 1 + cos ϕ P ϕ P L'angle ö = 0 correspond à r p = , 2 F FM et e = = 1. MK h (D) = Pour ö = ð/2, P = r = FM1 .
  • 28. d) e> 1. La trajectoire de M est une hyperbole. M Dans un tel cas, seule une branche de l'hyperbole F pourrait être parcourue puisque le mobile ne Périgée pourrait pas passer d'une branche à l'autre. O 3) Classification de la nature de la trajectoire du point M en fonction de son énergie mécanique. Soit une particule M, de masse m, soumise de la part de l'origine O d'un référentiel galiléen R0 à une force attractive: k F = − 2 er . r La force F est conservative, elle peut donc s'écrire: F = − grad E p (M ) . Dans la base ( e r , e ϕ ) , nous avons:  k ∂E p ( r ) − r 2 = − ∂r (1)   0 = − 1 ∂E p (r ) ⇒ E p ( r ) = indépendan t de ϕ.   r ∂ϕ L’équation (1) montre que l’énergie potentielle peut s’écrire : k E p ( r ) = − + cte. r La constante est nulle si l’énergie potentielle est nulle à l’infini. L’énergie cinétique est déduite de la première formule de Binet : 1 1  du  Ec ( M ) = mV 2 = mC 2 ( ) 2 + u 2  2 2  dϕ  Avec 1 1 + e cos ϕ u= = . r P L’énergie cinétique est alors, 1  e2 (1 + e cos ϕ) 2  k 2 Ec ( M ) = mC 2  2 sin 2 ϕ +  = 2 P ( e + 1 + 2e cos ϕ). 2 P P2  Car mC 2 = k. P L’énergie potentielle, k k EP = − = −ku = − (1 + e cos ϕ). r P Finalement, l’énergie mécanique du point M est,
  • 29. k Em = − (1 − e 2 ). 2P Cette expression montre que Em est constante et égale à 1 k Em = mV02 − = Cte. 2 r0 Les conditions initiales r 0 et V 0 déterminent Em et le moment cinétique σ 0 (σ 0 = r 0 ∧ mV 0 ). La nature de la trajectoire de la particule M dépendra donc de la valeur de son énergie mécanique Em(M/R0 ) : - e = 0, Em=-k/2P < 0, la trajectoire de M est un cercle. - 0 < e < 1, -k/2P < Em < 0, la trajectoire de M est une ellipse. - e = 1, Em = 0, la trajectoire est une parabole. - e > 1, Em > 0 la trajectoire de M est une hyperbole. 4) caractéristiques de la trajectoire elliptique. B ϕB M α A’ ϕ Soient : a = CA = C’A’. O’ C O A b = CB = CB’. c = OC =O’C. L’équation de la conique est: B’ P r= . 1 + e cos ϕ P ϕ = 0 ⇒ rmin = . 1+ e P ϕ = π ⇒ rmax = . 1− e P P rmin + rmax = 2a = + ⇒ P = a (1 − e 2 ). 1+ e 1 − e P P c rmin − rmax = 2c = − ⇒ P = (1 − e 2 ). 1− e 1+ e e D’où c e= . a Pour, P P P ϕ = ϕB ⇒ rB = = = . 1 + e cos ϕB 1 − e cos α 1 − c c a rB Donc,
  • 30. c2 P = rB − ⇒ rB = a(1 − e 2 ) + ae 2 = a ⇒ rB = a. a et a 2 = b2 + c2 . On en déduit encore que b2 c2 c2 = a − = a (1 − 2 ) = a (1 − e 2 ) = P. a a a Par conséquent, b2 P= . a IV) Troisième loi de Kepler. On considère une particule M soumise à une force attractive et dont l'énergie mécanique est telle que: k − < Em < 0 . 2P La trajectoire du point M est alors elliptique. Avant d'établir la troisième loi de Kepler, nous rappelons ses deux premières lois: - 1ère loi de Kepler: Le mouvement d'un point matériel M est périodique de période T. - 2ère loi de Kepler: Le rayon vecteur dans le cas d'un mouvement à force centrale balaye des aires égales pendant des intervalles de temps égaux: C S = t + S0 . 2 La vitesse aréolaire du point M est: dS 1 ∆S πab A= = C= = . (avec ÄS = S – S0 ) dt 2 T T Donc πab 2 C 2 A2 = ( ) = . T 4 a et b sont respectivement le demi-petit et le demi-grand axe de l'ellipse. En tenant compte de mC 2 P= , k nous écrivons, P k  πab  2 A= =  . 4m  T  Sachant que, b2 P= , a nous aurons,
  • 31.  4 mπ 2  3 T2 =  k a .    C'est la troisième loi de Kepler. Donc le carré de la période, T 2 , est proportionnelle au cube de demi-grand axe de l'ellipse. V) Satellites artificiels. 1) Vitesse de libération Vl . Soit un engin spatial de masse m tel que son énergie mécanique Em est: 1 GM T m Em = mV02 + ( − ), 2 r0 où MT désigne la masse de la terre et r0 est la distance de la terre à l'engin. D'autre part , l'énergie mécanique s'écrit, k Em = − (1 − e 2 ). Avec k = GMT m. 2P Nous rappelons que, - si Em < 0, la trajectoire de l'engin est circulaire ou elliptique (0 < e < 1). - si Em > 0, la trajectoire du satellite est hyperbolique (e > 1). - si Em = 0 (e = 1), la trajectoire du satellite est parabolique. Ce qui correspond à une vitesse initiale V0 telle que: 2GM T V0 = = Vl . r0 Vl est appelé vitesse de libération du satellite. Cette vitesse dépend de l'altitude du satellite et du rayon de la terre. Par conséquent, - si la vitesse initiale de l'engin est supérieure ou égale à sa vitesse de libération, sa trajectoire est parabolique ou hyperbolique et donc celui-ci s'éloigne indéfiniment de la terre. - si 0 < V0 < Vl , la trajectoire du satellite est fermée. Celle-ci est circulaire ou elliptique. Exemples: a) Au niveau du sol terrestre: r0 ≈ 6400km , donc Vl ≈ 11.2km / s . b) Au niveau du sol lunaire: r0 ≈ 1700km , ce qui correspond à Vl ≈ 2.4 km / s . Cette dernière vitesse est comparable à la vitesse de l'agitation thermique des molécules gazeuses, ce qui explique l'absence de l'atmosphère au niveau de la lune. 2) Mise sur orbite d'un satellite. C'est une opération qui se déroule en deux étapes: i) Lancement à partir d'une station terrestre A. En A, le lancement se fait avec une vitesse 0 < V0 < Vl ( c'est la phase balistique). B Terre A
  • 32. ii) La satellisation (mise sur orbite) se fait en B grâce à une deuxième accélération qui fournira l'accroissement nécessaire de la vitesse. B est généralement le périgée de l'ellipse. VI) Satellite géostationnaire. Un satellite géostationnaire est un satellite qui paraît fixe pour un observateur terrestre. C'est donc un engin qui a la même vitesse de rotation que celle de la terre. Le principe fondamental de la dynamique donne: F = M ã(M) Y’ Qui se traduit par, ZT Z’ GM T V02 m 2 mγ = m (la force de r0 r0 gravitation équilibre la force centrifuge). Satellite X’ Donc, O’ GM T Vl T V= = , ce qui r0 2 YT Terre correspond bien à V0 < Vl . XT VI) Atome d'hydrogène. Modèle de BOHR. Electron L'atome d'hydrogène est formé d'un électron -q qui tourne autour d'un proton. Classiquement, cet électron doit perdre de l'énergie + +q Proton Sous forme de rayonnement électromagnétique et "tombe" sur le proton. Or cette situation ne se Produit pas. Modèle de Bohr (modèle semi-classique). Bohr a supposé que l'électron tourne autour du proton sur des orbites circulaires ayant des rayons bien définis, et il postule: Le moment cinétique de l'électron par rapport au centre du cercle s'écrit. h σO = n = nh . 2π Où n est un entier naturel non nul et h ≈ 6.62 × 10 −34 J .s est la constante de Planck. Calcul des rayons des cercles de Bohr: Nous avons, h nh 1 σO = n = mVr ⇒ r= . , V 2π 2π mV d'une part. Fe -q D'autre part, Le principe fondamental de la dynamique appliqué à l'électron est: +q
  • 33. q2 1 V2 . =m . 4πε0 r 2 r Finalement, le rayon de l'orbite de l'électron est: h 2 ε0 2 rn = .n . πq 2 m o o Pour 1ère orbite de Bohr: n = 1, r1 ≈ 0.53 A . ( 1 A = 10 −10 m ). Pour n = 2, r2 = 4 × r1 . Calcul de l'énergie E de l'électron sur les orbites de Bohr: k On a: E=− . 2 P(1 − e 2 ) k σ0 2 Dans le cas du cercle (e = 0): E=− , avec P = , 2P mk mk 2 Donc E=− 2 . 2σ0 L'électron est soumis de la part du proton à une force électrostatique: ( −q)( + q) 1 Fe = . 2 er . 4πε0 r q2 F e une force newtonienne avec k = . 4πε0 D'où, l'énergie de l'électron s'écrit, mq 4 1 4π 2 mq 4 1 E=− . =− 2 2 2 . 16ε0 π 2 2 n 2 h 2 2 8ε0 π n Donc l'énergie de la particule dépend de l'entier n et s'écrit, 1 E = E(n) ⇒ E n = −Cte. 2 . n On pose hRc En = − 2 . n Constantes numériques: mq 4 R= = 1.0973 × 10 7 m −1 . (constante de Rhydberg). 8ε0 h 3 c 2 c = 3 ×10 +8 m / s . (célérité de la lumière.) ε0 = 8.86 × 10 −12 F / m . (permittivité du vide). m = 0.9 × 10 −30 kg . (masse de l'électron). Pour n = 1: E1 = - 13.6 eV. E 13.6 Pou n = 2: E2 = 1 = − eV … 2 2
  • 34. CHAPITRE 5: OSCILLATEURS HARMONIQUES. A) Oscillateurs libres. I) Définition: Un oscillateur harmonique est tout système mécanique dont la position q(t), la vitesse dq( t ) d 2 q (t ) et l'accélération sont des fonctions sinusoïdales du temps. dt dt 2 La variable q(t) obeit à la relation: d 2 q(t ) 2 + ω0 q (t ) = 0 . 2 dt C'est une équation différentielle linéaire du second ordre à coefficients constants et sans second membre. Son équation caractéristique est: r 2 + ω0 = 0. 2 La solution de cette équation est de la forme: q (t ) = A sin( ω0 t + ϕ) ou q (t ) = A cos(ω0 t + ϕ) , où A, ω0 et ö sont, respectivement, l'amplitude, la pulsation et la phase de l'oscillation. A et ö sont déterminées à partir des conditions initiales. 2π 1 La période de l'oscillation est définie par: T = , et la fréquence par: f = . ω0 T II) Système masse-ressort. a) masse au repos. Soit un ressort de masse supposée négligeable devant la masse m qui lui est accrochée. O l0 T z0 m z P A l'équilibre, le principe fondamental de la dynamique appliqué à la masse m s'écrit: P +T = 0. P est le poids de la masse m. T est la force de rappel du ressort. La projection de l'équation vectorielle ci-dessus sur l'axe Oz donne: mg + T = 0. T = -K(z0 – l0 ) (loi de Hooke). l0 est la longueur du ressort à vide est z0 est la longueur de celui-ci à l'équilibre. K est la constante de raideur (ou d'élasticité) du ressort. D'où mg = K(z0 -l0 ).
  • 35. b) Masse en mouvement. Dans ce cas, la masse m sera repérée par rapport à l'axe Oz par z(t). L'équation du mouvement de la masse m est: .. mg − K ( z (t ) − l 0 ) = m z (t ) , qui peut encore s'écrie: .. mg − K ( z (t ) − z 0 + z 0 − l 0 ) = mg − K ( z 0 − l 0 ) − K ( z (t ) − z 0 ) = m z (t ) . Il reste : .. K z + ( z − z 0 ) = 0. (1) m Posons Z = z – z0 . L'équation (1) devient: .. K Z+ Z = 0. (2) m Z désigne l'écart par rapport à la position d'équilibre. c) Energie mécanique. Les deux forces P et T mises eu jeu sont conservatives: P et T sont portées par l'axe Oz : rot P = rot T = 0 . D'où P = −∇E P1 et T = −∇E P2 . Les énergies potentielles E P1 et EP2 dont dérivent les forces P et T sont respectivement: z2 K E P1 = −mgz + A1 et E P2 = K ( − l 0 z + A2 ) = ( z − l 0 ) 2 + A3 . 2 2 A1 , A2 et A3 sont des constantes d'intégration. L'énergie potentielle du système est: K E P = EP1 + E P2 = −mgz + ( z − l 0 ) 2 + A4 . Avec A4 = A1 +A3 . 2 Pour déterminer la constante A4 , on prendra l’énergie potentielle Ep nulle à l’équilibre : Ep (z0 ) = 0 donne : K A4 = mgz 0 − ( z 0 − l 0 ) 2 . 2 D’où, 1 1 E p = K ( z − z 0 ) 2 = KZ 2 . 2 2 L’énergie cinétique du système est : . 1 1 Ec = mV 2 = m Z 2 . 2 2 Le système masse-ressort est un système conservatif. Son énergie mécanique reste constante. Donc : . 1 1 Em = Ec + E p = m Z 2 + KZ 2 = Cte. 2 2 D’où
  • 36. dEm . .. . = m Z Z + KZ Z = 0 , dt et .. K Z+ Z =0, m qui peut s’écrire aussi, .. Z + ω02 Z = 0 . (2) La pulsation de l'oscillateur libre est: K ω0 = . 2 m La solution de l’équation (2) est de la forme : Z(t) = Asin(ω0 t + ϕ). Par conséquent, l’énergie mécanique du système masse-ressort s’écrit : 1 Em = KA2 . 2 Cette énergie est proportionnelle au carré de l’amplitude des oscillations. La période des oscillations est indépendante de l’amplitude A et s’écrit : m T = 2π . K III) Pendule simple. On considère un fil inextensible de masse négligeable par rapport à m. La masse est accrochée à l’une des extrémités du fil, l’autre extrémité est fixée en un point O. a) Pendule à l’équilibre. O A l’équilibre, la somme vectorielle du poids P T de la masse m et de la tension T du fil est nulle : m P + T = 0. P b) Pendule hors équilibre. O Le principe fondamental de la dynamique T S’écrit : θ P + T = mγ . n τ La projection de cette équation vectorielle sur les axes du trièdre de Serret-Frenet donne P les deux équations scalaires suivantes.
  • 37. dV d 2s − mg sin θ = mγ t = m dt = m dt 2  (1)  2 T − mg cos θ = mγ = m V ( 2)   n l Où S est l’abscisse curviligne du mouvement. L est la longueur du fil = rayon de courbure de la trajectoire de la particule. Dans le cas des faibles oscillations, sinθ voisin de θ, l’équation (1) donne : .. g θ + θ = 0. l Cette équation différentielle a pour solution : θ(t) = sin(ω0 t + ϕ). Où g 2π g ω0 = , et T = = 2π . l ω0 l T0 désigne la période des oscillations. B) Oscillateurs amortis par un frottement fluide. Dans cette partie, nous tenons compte des forces de frottement de la masse avec le fluide. Il existe deux types de frottements : - Frottements solides où la force de frottement est une constante. - Frottements fluides (ou visqueux) où la force de frottement est proportionnelle au vecteur vitesse de la masse m. F f = − K 'V . K’ est le coefficient de frottement. K’ est positif. Le signe (-) qui apparaît dans l’expression de la force de frottement traduit le fait que cette force s’oppose au mouvement. Dans le cas unidimensionnel, nous avons . V = z k. Le principe fondamental de la dynamique appliqué au système masse-ressort amorti par un frottement fluide est : .. .. K' . K m z = − KZ − K ' Z ⇒ z + Z + Z = 0. m m C’est une équation différentielle du second ordre, linéaire, à coefficients constants et sans second membre. On pose: K = ω0 , 2 avec ω0 = pulsation propre de l'oscillateur, m K' et = 2λω0 , où ë est le coefficient d'amortissement. m L'équation différentielle du mouvement du point M devient alors: .. . Z + 2λω0 Z + ω0 Z = 0 , 2 dont l'équation caractéristique est: r 2 + 2λω0 r + ω0 = 0 . 2 Le discriminant de cette équation est: ∆ ' = ω0 ( λ2 − 1) . 2
  • 38. Nous avons donc trois cas à distinguer: a) Ä' > 0 ( ou ë > 1): Les deux racines de l'équation caractéristique ci-dessus sont: r1 = −λω0 + ω0 λ2 − 1 .   r2 = −λω0 − ω0 λ2 − 1 .  La solution de l'équation du mouvement du point M est donc, Z(t) [ Z ( t ) = e −λω 0 t Aeω 0 λ −1t 2 + Be −ω 0 λ −1t 2 ], A+B A et B sont des constantes à déterminer à partir des conditions initiales. Quand t → ∞, Z (t ) → 0 . O t Dans ce cas, il n y a pas d'oscillations autour de la position d'équilibre. Il y a retour à l'équilibre après un temps suffisamment grand. Le régime est apériodique. b) Ä' = 0 (ou ë = 1): Z(t) r1 = r2 = r = −ω0 . La solution de l'équation différentielle du mouvement est: D Z ( t ) = e −ω 0t (Ct + D) . Dans ce cas, le retour à l'équilibre se fait De manière plus rapide que dans le régime apériodique. O t C'est le régime apériodique-critique. c) Ä' < 0 ( ou 0 < ë < 1): Les racines de l'équation caractéristique sont: r1 = −λω0 + i ω0 1 − λ2 = − λω0 + iω.   r2 = −λω0 − iω0 1 − λ2 = −λω0 − i ω.  Où i est le nombre complexe ( i 2 = −1 ) et ω = ω0 1 − λ2 désigne la pseudo-période de l'oscillateur étudié. La solution Z(t) s'écrit alors: Z ( t ) = e −λω 0 t ( C1 e i ωt + C 2 e −i ω t ) . C1 et C2 sont des constantes qu'on déterminera à partir des conditions initiales. Cette solution peut encore s'écrire sous la forme, Z ( t ) = e − λω 0t A1 sin( ωt + ϕ) . A1 e − λω 0t et ö sont respectivement l'amplitude et la phase de l'oscillation. Le régime est pseudo-périodique.
  • 39. La pseudo-période des oscillations est: 2π 2π 1 T= = . . ω ω0 1 − λ2 T0 Ou bien, T= , 1 − λ2 2π avec T0 = . (T0 est la pulsation ω0 Z(t) propre de l'oscillateur). A1 La pseudo-période est donc supérieure à la période propre A1 sinö de l'oscillateur (T > T0 ). O t -A1 Décrément logarithmique. Nous avons: Z ( t ) = e − λω 0t A1 sin( ωt + ϕ) , et Z ( t + T ) = e − λω 0 ( t +T ) A1 sin( ωt + ϕ) . On défini le décrément logarithmique ä par le rapport suivant: Z (t + T ) e −δ = = e − λω 0t . Z (t ) Donc, Z (t) δ = λω0 T = ln( ). Z (t + T ) Le décrément logarithmique caractérise la décroissance des élongations à chaque période. Remarque: Le décrément logarithmique peut aussi s'écrire, 2π 1 2πλ δ = λω0 T = λω0 . = . ω0 1 − λ2 1 − λ2
  • 40. CHAPITRE 6. CHOCS DE DEUX PARTICULES. I) Définition. On appelle choc ou collision entre deux particules, toute interaction qui entraîne une variation brusque et finie des vecteurs vitesses des deux particules pendant un temps très court. II) Conservation de la quantité de mouvement. Soient m et m les masses respectives des particules M et M2 dans un référentiel galiléen 1 2 1 R0 . et soient: - V 1 et V 2 les vitesses respectives de M1 et M2 dans le repère R0 avant le choc. - V '1 et V ' 2 les vitesses respectives de M1 et M2 dans le repère R0 après le choc. - F 21 et F 12 les forces transitoires appliquées respectivement à M1 et à M2 uniquement pendant le choc. Les forces de réaction F 21 et F 12 qui apparaissent pendant le choc sont très importantes, comparées aux forces extérieures appliquée à M1 et M2 . Hypothèse fondamentale: On admettra que les forces F 21 et F 12 vérifient le principe d'action et de la réaction: F 21 + F 21 = 0 . d P1 d P 2 d ( P1 + P 2 ) D'où F 21 + F 21 = + = = 0. dt dt dt Donc P1 + P 2 = P'1 + P' 2 = Cte , (1) avec P1 = m1 V 1 , P 2 = m2 V 2 , P'1 = m1 V '1 et P' 2 = m2 V '2 . L'équation (1) montre que la quantité de mouvement du système (S), formé de M1 et de M2 , se conserve (quantité de mouvement du système est la même avant et après le choc). Remarque: Au moment de la collision entre les particules M et M2 , les forces extérieures au système 1 (S) sont généralement négligeables devant les forces intérieures à ce système que sont les forces de contact. (S) peut alors être considéré comme système isolé. Dans le cas d'un système isolé, le principe fondamental de la dynamique appliqué à celui-ci dans le repère R0 est comme suit: dP ∑F ext = mγ ( S ) = ( m1 + m2 )γ ( S ) = dt = 0. Donc, P = P1 + P 2 = P'1 + P' 2 = Cte .
  • 41. I) Collisions élastiques et inélastiques: a) Collisions élastiques: Par définition, la collision entre deux particules M1 et de M2 est dite parfaitement élastique si l'énergie cinétique du système(S) des deux particules avant le chocs est égale à l'énergie cinétique totale de ce système après le choc. Nous avons alors: 1 1 1 1 m1V1 2 + m2V22 = m1V '1 + m2V '2 . 2 2 2 2 2 2 b) Collision inélastique: Dans ce cas, il n'y a pas de conservation de l'énergie cinétique du système durant la collision. Le bilan énergétique s'écrit: 1 1 1 1 m1V12 + m2 V22 = m1V '1 + m2 V ' 2 + U , 2 2 2 2 2 2 où U est la variation de l'énergie cinétique du système(S) avant et après le choc. Si U < 0, le système absorbe de l'énergie (le choc est endoénergétique ). Si U > 0, le système cède de l'énergie (le choc est exoénergétique). c) Choc mou. - Avant le choc, la particule M a la masse m et la v 1 1 itesse V 1 et la particule M a la 2 masse m2 et la vitesse V 2 . - Après le choc, les deux masses M1 et M2 constituent un seul corps de masse (m1 + m2 ) et de vitesse V . La conservation de la quantité de mouvement s'écrit dans ce cas, m1 V 1 + m2 V 2 = (m1 + m2 ) V . Au cours de la collision l'énergie cinétique n'est pas conservée. Les pertes apparaissent sous forme de chaleur, de déformation, … d) Coefficient de restitution. Le coefficient de restitution (ou d'élasticité) e est le nombre, compris entre 0 et 1, défini par le rapport des vitesses relatives de la particule M2 par rapport à la particule M1 (ou de M1 par rapport à M2 ) après le choc, soit: V '1 − V ' 2 e= V 1 −V 2 - Si e = 0, le choc est mou. - Si e = 1, le choc est élastique. - Si 0 < e < 1, le choc est inélastique (ou intermédiaire). II) Exemples de choc élastiques. On considère un système (S) de deux particules M1 et M2 de masses respectives m et m , 1 2 dont les vitesses V 1 et V 2 avant le choc deviennent V '1 et V ' 2 après le choc.
  • 42. La conservation de la quantité de mouvement (équation vectorielle) et la conservation de l'énergie cinétique du système (S) donnent quatre équations scalaires pour les six composantes des vitesses inconnues. Les six inconnues sont en général les six composantes des vitesses V '1 et V ' 2 . Il faut alors fournir d'autres indications supplémentaires pour avoir autant d'inconnues que d'équations scalaires. 1) Collision élastique directe de deux particules. Un choc entre deux particules M et M2 est appelé "direct", "frontal" ou de ''plein fouet'' si 1 les vitesses avant et après le choc, V 1 , V 2 , V '1 et V ' 2 sont colinéaires. Dans ce cas, nous aurons deux équations à deux inconnues: m1 V 1 + m2 V 2 = m1 V '1 + m2 V '2  1 1 1 1  m1V + m2V = m1V ' + m2 V ' 2 2 2 2 2 2 2 2 2) Collision de type boules de billard. Supposons que la particule M1 est animée d'une vitesse V 1 juste avant le choc, dans le repère galiléen R , et que la particule M2 soit immobile. On dit que les particules M1 et M2 0 subissent un choc élastique de type boules de billard, si après le choc, leurs vitesses respectives font des angles è1 et è2 avec la direction de V 1 . x ' M1 V1 y θ1 V1 O x O y θ2 M1 M2 ' Avant le choc M2 V2 Après le choc - Conservation de la quantité de mouvement et de l'énergie cinétique du système (S) avant et après le choc: m1 V 1 = m1 V '1 + m2 V '2   m1V12 = m1V '1 +mV ' 2  2 2 La projection de l'équation vectorielle ci-dessus sur les trois axes de R0 donne: m1V1 = m1V '1 cos θ1 + m2V ' 2 cos θ2  0 = m1V '1 sin θ1 + m2 V ' 2 sin θ2 m V 2 = m V ' 2 + m V ' 2  1 1 1 1 2 2
  • 43. Nous avons donc trois équations pour quatre inconnues ( V '1 ,V ' 2 , θ1 et θ2 ). Pour avoir le nombre d'équations nécessaires à la recherche des inconnues, nous introduisons le paramètre d'impact P. Le paramètre P est la distance qui sépare, au moment du choc, le centre de la particule M1 de l'axe Ox 0 . Le paramètre d'impact P est donnée par: P = O1 H = 2r sin α = 2r sin θ . r est le rayon de M1 et M2 identiques. La donnée de P permet de résoudre le problème du nombre d'inconnues. y α O1 P x O2 H θ2