3. • Webdocumentaire:
Le
web-‐documentaire
est
un
documentaire
conçu
en
Rich
Media
et
produit
pour
être
d’abord
diffusé
sur
Internet,
en
associant
texte,
photos,
vidéos,
sons
et
anima>ons,
de
manière
intérac>ve.
4. • Streaming:
C’est
la
lecture
et
la
diffusion
en
con>nu
d’un
flux
audio
ou
vidéo.
Cela
désigne
un
principe
u>lisé
principalement
pour
l'envoi
de
contenu
en
«
direct
»
(ou
en
léger
différé).
5. • Tv
Connectée:
C’est
une
télévision
raccordée,
directement
ou
indirectement,
à
Internet
afin
de
fournir
un
ensemble
de
services
aux
téléspectateurs.
6. • Mul-
task:
C’est
un
système
d’exploita>on
mul>tâches
qui
permet
d’exécuter,
de
façon
apparemment
simultanée,
plusieurs
programmes
informa>ques.
On
parle
également
de
mul$programma$on.
8. • La
France
bénéficie
du
plus
fort
taux
de
connexion
quo-dien
à
Internet
(92%)
la
TV
(57%)
et
la
radio
(57%).
La
temps
de
concentra>on
devant
la
tv
s’est
amoindri.
On
écoute
la
radio
d’une
oreille
et
surtout,
«
On
s’ennuie
facilement
sur
internet
»
C'est
à
ceWe
tendance
à
la
lassitude
que
doivent
répondre
les
créateurs
et
fournisseurs
de
contenu
audiovisuel.
10. • Les
services
audiovisuels
innovants
Si
Internet
semble
l'épicentre
de
la
stratégie
de
beaucoup
de
ces
acteurs,
la
finalité
de
tous
ces
services
n'est
pas
de
rester
uniquement
sur
le
web
mais
bien
d'être
visibles
sur
l'écran
de
télévision
via
un
réseau
ADSL.
11. • Chaînes
et
nouveaux
distributeurs
Désormais,
les
grandes
chaînes
de
télévision
ont
choisi
d'inves>r
l'Internet
pour
déployer
une
par>e
de
leur
stratégie
:
il
s'agit
de
compléter
la
diffusion
classique,
linéaire,
par
des
services
à
la
demande.
12. Les
téléspectateurs
peuvent
visionner
les
contenus
quand
ils
le
souhaitent,
en
s'affranchissant
des
contraintes
de
programma9on
des
chaînes,
via
des
systèmes
de
vidéo
à
la
demande
(VoD)
ou
de
catch-‐up
TV,
dite
aussi
télévision
de
ra9rapage.
13. En
2007,
les
plates-‐formes
de
VoD
françaises
ont
réalisé
un
chiffre
d'affaires
de
29,2
millions
d'euros
et
45
offres
de
VoD
différentes
en
2008.
14. • D'autres
distributeurs,
indépendants
ou
non.
Ils
se
sont
lancés
sur
le
marché,
sur
des
créneaux
plus
ou
moins
spécialisés
Ces
offres
concernent
majoritairement
des
films
de
cinéma
et
des
séries
télévisuelles.
15. • Les
plates-‐formes
• Elles
se
sont
spécialisées
dans
d'autres
genres
:
Vodéo
dans
le
documentaire
Cinézime
et
UniversCiné
dans
le
cinéma
indépendant
GongTV
dans
les
films
d'anima-on.
16. •
La
grande
majorité
de
ces
services
se
développent
sur
un
modèle
de
loca-on
à
l'acte,
pour
des
prix
oscillant
entre
1
et
4,
99
euros.
• un
seul
sur
le
marché
a,
pour
l'instant
tenté
une
plate-‐forme
totalement
gratuite,
sponsorisée
par
la
publicité
:
il
s'agit
du
site
de
e-‐commerce
CDiscount,
filiale
de
Casino,
lancé
début
décembre
2008.
18. • Tous
ces
services
sont
accessibles
sur
le
web,
mais
l'important
pour
les
chaînes
de
télévision
est
surtout
de
les
amener
sur
le
bon
vieil
écran
TV.
• Elles
se
sont
donc
rapidement
rapprochées
des
fournisseurs
d'accès
à
Internet
pour
une
diffusion
sur
leur
bouquet
ADSL.
19. • Canal
Play
est
ainsi
le
partenaire
de
Free
• -‐
TF1
Vision
et
M6
Vidéo
ont
signé
avec
SFR
Neuf.
Pour
ne
pas
être
en
reste,
la
Fnac
commercialise
depuis
début
décembre
2008
un
boî-er
TNT
permeWant
d'accéder
directement
à
ses
contenus
proposés
en
VoD.
• Parallèlement,
les
chaînes
ont
créé
des
services
de
télévision
de
rafrapage.
21. •
France
Télévisions
a
suivi
une
stratégie
différente,
en
signant
un
accord
exclusif
avec
Orange.
• Bap>sé
«
24/24
TV
»,
il
permet
aux
abonnés
Orange
de
revoir
les
principaux
programmes
des
cinq
chaînes
du
groupe
de
sept
à
trente
jours
après
leur
diffusion,
que
ce
soit
sur
le
web,
sur
la
télévision
ou
le
mobile.
•
• Publics
ou
privés,
ces
nouveaux
services
délinéarisés
bousculent
l'ordre
établi
au
sein
de
l'industrie
cinématographique
et
audiovisuelle.
•
Ils
remefent
en
cause,
en
par>culier,
le
financement
des
oeuvres
et
la
chronologie
des
médias.
• Ce
qui
explique
pourquoi
les
ayants
droit
du
cinéma
se
sont
montrés
jusqu'à
présent
rela-vement
prudents
face
à
ces
nouvelles
offres.
23. • Même
si
certains
mènent
des
expérimenta-ons,
comme
la
sor-e
d'un
film
simultanément
en
DVD
et
en
VoD,
cela
n'est
pas
suffisant
pour
assurer
un
développement
rapide
des
offres
légales,
face
au
piratage
sur
les
réseaux
peer-‐to-‐peer.
24. D'autres
acteurs
viennent
également
rajouter
à
la
complexité
de
ce
marché
en
pleine
structura>on
:
le
développement
des
plates-‐formes
de
partage
de
vidéos,
telles
Youtube
ou
Dailymo-on,
alimente
la
confusion
sur
le
financement
des
oeuvres
audiovisuelles
et
inquiète
les
ayants
droit.
25. • Ini-alement,
ces
sites
devaient
seulement
permefre
aux
internautes
de
s'échanger
des
vidéos
personnelles,
créées
par
leur
soin
(le
fameux
UGC)
• Mais
très
vite,
elles
ont
commencé
à
signer
des
partenariats
avec
des
fournisseurs
de
contenus
professionnels,
seuls
capables
d'être
moné-sés.
Car
leur
modèle
économique
repose
sur
la
publicité.
• Selon
eMarketer,
les
annonceurs
américains
vont
dépenser
505
millions
de
dollars
sur
ce
type
de
sites
en
2008.
Un
chiffre
qui
devrait
passer
à
5,8
milliards
en
2013.
26. Une
quête
de
respectabilité
Les
détracteurs
de
ces
sites
de
partage
vidéo
leur
reprochent
principalement
d'avoir
bâ-
leur
succès
grâce
à
des
œuvres
piratées
mises
en
ligne
par
les
internautes,
sans
aucun
respect
de
la
chronologie
des
médias,
ni
rémunéra-on
des
ayants
droit.
27. • Ainsi,
YouTube
propose
aux
producteurs
différents
ou-ls
pour
«
gérer
la
diffusion
de
leurs
contenus
»,
explique
Patrick
Walker,
directeur
des
partenariats
de
Youtube
au
niveau
européen.
• YouTube
est
«bien
au-‐delà
de
ce
que
préconisent
les
lois
américaines
de
protec-on
du
droit
d'auteur»
28. • De
son
côté,
Dailymo-on
u-lise
les
solu-ons
de
filtrage,
pour
empêcher
les
internautes
de
mefre
en
ligne
des
contenus
protégés
par
le
droit
d'auteur.
• Grâce
à
ces
démarches,
la
start-‐up
française
progresse
vers
la
respectabilité
qu'elle
recherche
auprès
des
industries
culturelles.
• En
septembre
2008,
elle
a
signé
un
accord
avec
trois
sociétés
d'auteurs
qui
permefra
aux
auteurs
de
films,
de
fic-ons
et
de
documentaires
d'être
rémunérés
lors
de
la
diffusion
de
leurs
œuvres
sur
le
site.
29. TF1
prépare
sa
riposte
• Dailymo>on
et
YouTube
ne
sont
pas
à
l'abri
des
procès
:
à
la
fin
de
l'année
2007,
c'est
TF1
qui
a
déclenché
les
hos-lités
en
portant
plainte
contre
les
deux
sites
pour
contrefaçon
et
concurrence
déloyale,
à
cause
des
vidéos
de
ses
programmes
mises
en
ligne
sur
ces
plates-‐formes.
• Pour
TF1,
le
format
le
plus
adapté
est
le
snacking,
c'est-‐à-‐dire
des
pe-ts
morceaux
de
programmes
bien
ciblés,
que
l'u-lisateur
peut
retrouver
à
sa
guise,
sans
être
dans
une
logique
de
consomma-on
longue
».