2. Les Nations sous contrôle
Baron Nathan Rothchild :
"Laissez-moi émettre et contrôler la monnaie d'une nation et je me "fous" de ceux
qui font les lois.«
Décret des Nations-Unis 1992 :
"L'âge des nations doit prendre fin! Les souverainetés des gouvernements doivent
être amenées sous un seul gouvernement auquel ils doivent abandonner leurs
armes!«
Fin du droit régalien :
La France n’a plus le droit de battre monnaie, elle perd ainsi un levier essentiel de
pilotage macro-économiques (autofinancement donc pas d’intérêts à payer,
dévaluation,…)
La création monétaire est ainsi uniquement gérée par les banques
commerciales privées :
En période de crise, contraction forte des crédits attribués, réduction de la masse
monétaire, chemin de la déflation, ralentissement des investissements, chômage.
3. Une nouvelle loi monétaire au sein du
Cyberespace
Il ne s’agit pas ici de remettre en cause la légitimité de la monnaie ce qui est
tout à fait envisageable par ailleurs, mais de retirer cet « outil »
d’asservissement des mains de l’oligarchie financière.
Définition du territoire (cyberespace) d’application de la cryptomonnaie
Le réseau de base est Internet.
On utilise une couche P2P
Un Browser classique permet les « déplacements »
La Cryptographie sécurise les « transactions »
Lawrence Lessig. Dans un article « Code is Law » rédigé en janvier 2000
devenu célèbre depuis, celui-ci suggère que le code informatique supplante
tous les autres codes : civil, pénal, etc.
4. Monnaie Fiat et Cryptomonnaies
Les fondements largement admis d’une monnaie sont les suivants :
La monnaie est une réserve de valeur : elle permet de thésauriser.
La monnaie est un vecteur d’échange : elle permet d’effectuer des achats de biens et services.
La monnaie permet de déterminer les prix des biens et services.
Les Particularités du Bitcoin
Elle ne peut être contrefaite
Elle est dotée d’une infrastructure minimaliste : Les transferts entre comptes sont aisés et similaires
aux virements et sans les coûts qui y sont parfois associés.
La thésaurisation en BTC permet de se prémunir d’un éventuel « bankrun ».
Le faible taux de fraude dans les paiements (qui sont de plus, rappelons-le, non réversibles).
Les échanges sont traçables (la liste des transactions sont consultables sur le « blockchain »).
Les transactions sont programmables (une mère de famille peut alimenter le wallet de son fils pour
des dépenses limitées à deux boutiques ou demander deux signatures pour valider les transactions).
Il n’y a pas de risque de se faire voler son identité
Il subsiste encore actuellement une certaine indépendance vis-à-vis des règles bancaires et des lois
d’une façon générale
Le peuple pourrait demander l’usage de cette monnaie pour lutter contre la corruption
Cette cryptomonnaie peut démocratiser l’usage de la monnaie en permettant aux personnes non
bancarisées de multiplier ses possibilités d’échanges.
Le réseau ayant atteint une taille suffisante (permettant une liquidité sur les places de marché), il est
devenu possible de l’utiliser pour transférer des fonds et payer à un coût moindre comparativement
aux systèmes propriétaires que sont Visa, Paypal et autres Western Union. Pourquoi le coût est-il
moindre ? Parce que le réseau n’a pas de maître : il s’autorégule, supprimant le besoin d’un tiers de
confiance fort onéreux.
5. Les défauts
On compte aussi des caractéristiques plutôt négatives tel que :
L’absence de banque centrale empêche de réguler la volatilité, la détention de bitcoin est de
ce fait moins sûre que la détention de sa monnaie nationale (sauf cas particuliers : Argentine,
Chypre,…). Le Bitcoin atteignait les 1000$ en 2013, il est passé récemment sous les 300$. Nous
reviendrons plus loin sur cette grave déficience qui montre que la volatilité est menée par les
spéculateurs et non par les utilisateurs de la monnaie.
Les « early-adopters » et les spéculateurs ont été récompensés avant les utilisateurs de la
monnaie.
Les mineurs se sont réunis en pools de mineurs. Si l’un de ces pools atteignait une puissance de
calcul supérieur à 51% de la puissance de calcul du réseau bitcoin, cela représenterait un
risque d’altération malveillante du blockchain.
Le coût des transactions risque d’augmenter en fonction des dépenses de minage qui
augmentent selon un algorithme mathématique.
Les hackers-mineurs peuvent prendre le contrôle de votre ordinateur pour utiliser votre
puissance machine et au passage pour pirater vos comptes (amazon, e-Bay,…). Ainsi, une
sécurisation particulière de vos bitcoins peut-être nécessaire (sous forme imprimée, sur un site
web spécialisé, sur des appareils spécifiques (hardware).
Le réseau bitcoin n’est pas écologique. Il consomme énormément d’énergie ce qui va très
probablement induire une réforme importante du dispositif
6. Synthèse intermédiaire 1
L’usage exclusif (c’est-à-dire sans autre monnaie tel que l’€) d’une
cryptomonnaie permettrait d’échapper à l’emprise de la Banque Centrale dont
nous dépendons.
Une cryptomonnaie est décentralisée ce qui signifie qu’il n’existe pas d’entité
centralisée en mesure d’en prendre le contrôle,
Le Bitcoin n’est pas parfait mais il a un avantage sur les autres cryptomonnaie :
l’étendue et la fiabilité de son réseau.
7. Comment définir la personnalité du
CyberCitoyen dans le CyberEspace ?
La question semble relever de la science fiction, mais il semble
indispensable de préciser ce sujet : Le CyberCitoyen Dispose t-il d’une
situation légale spécifiques ?
Soit une Personnalité Morale ou plutôt « digitale » disposant de caractéristiques
particulières :
Un nom (sa clé publique sur un blockchain?) éventuellement distinct du nom de la personne
physique concernée
Un patrimoine, la possibilité d’ester en justice, la capacité d’acquérir des biens meubles ou
immeubles
Une question fondamentale demeure à clarifier : La gestion de l’identification et/ou de
l’authentification de la personne
Quid de la notion d’anonymat ? A-t-on besoin d’associer la personnalité physique avec la
personnalité digitale ?
La personne digitale peut ester en justice et aussi être l’objet de plainte. Comment
définir des sanctions strictement digitales (les avoirs en cryptomonnaie pourraient faire
l’objet d’amendes, dégradation de la e-Réputation du cybercitoyen)…) ?
8. I. Les fonctionnalités de la eDémocratie
Mise en place d’un système d’identification qui soit basé sur la personnalité
digitale du « cybercitoyen »
L’authentification d’une personne digitale peut être sécurisée via une technique
biométrique à condition de ne pas rendre accessible le lien entre la personne
physique et la personne digitale.
Des contrats spécifiques au cyberespace s’inscrivant dans un environnement
spécifique (le blockchain ou grand livre digitalisé) peuvent être conclus de gré
à gré à l’initiative du cybercitoyen. [ Code is law – le code informatique est la
nouvelle façon de « légiférer » sur le net]
Gestion de la eRéputation du Cybercitoyen (à l’instar d’un site marchand tel
que eBay) : Les cybercitoyens apprécie par un système de notation la
« qualité » de la relation qui est ensuite d’accès « publique ».
On peut envisager de faire arbitrer les mauvais scores via un eGroupe adhoc au
sein de forums contradictoires dont les attendus sont soumis à un « eVote ». En
retour, il est envisageable de prévoir un impact négatif sur la eRéputation de
l’émetteur si la notation négative émise par lui est jugée illégitime.
9. II. Les fonctionnalités de la eDémocratie
Réhabilitation du vote électronique
Cette fonctionnalité devient un outil essentiel de la « eDémocratie ». Les
procédures de sécurisation se doivent donc d’être irréprochables.
Il conviendra de distinguer les champs d’application respectifs des votations « à
bulletin secret » des votations « à main levée ».
Des plateformes de prise de décisions décentralisées sont mise à disposition
Elles sont basées sur la technologie P2P, du Blockchain et de briques
logicielles. Exemple :
ERIS : Brique logiciel de gestion de DAO
BitNation : Gestion administrative de mariages, divorces, actes notariés ou
cadastraux, assurances, diplomatie, sécurité etc…
BitLoans : Gestion de prêts traités avec une DAO et s’appuyant sur le eRéputation
Swarm : Une plateforme de Crowdfunding qui repose sur une gestion de vote, de
eRéputation et de cryptomonnaie,
10. III. Les fonctionnalités de la eDémocratie
SYSTÈME POLITIQUE ET SOCIALE :
La notion de territoire géographique doit-elle faire parti intégrante de la
CyberFrance ?
Pour moi, la réponse est OUI. Les français de l’étranger ayant libre arbitre sur le
territoire qu’il souhaite intégrer (commune, région, département actuels).
Toute personne vivant en France peut se déclarer cybercitoyen d’un pays autre que
la France, dans ce cas ils sont déclarés citoyen physique en France et citoyen
légitime de la nation de leur choix.
Les efrançais s’inscrivent (ou sont inscrit) dans des « eGroupes » reprenant
certaines fonctionnalités de ceux utilisés par les réseaux sociaux et
également des découpages administratifs existants :
Communes, Département, Régions : Ces groupes auront pour vocation la reprise
des pouvoirs attribués aujourd’hui aux conseils (municipaux, régionaux …).