2. INTRODUCTION
Maladie hémorroïdaire : ensemble des symptômes rattachable
aux plexus hémorroïdaires ( ≠ Hémorroïdes :structure
anatomique normale )
Pathogénie = multifactorielle.
Cause fréquente de consultation en proctologie .
Pathologie bénigne , diagnostic d’exclusion
Traitement symptomatique, adapté à la dégradation de la
qualité de vie
Les complications sont des urgences proctologiques
3. Rappel Anatomique
Les hé morroï des sont des structures
anatomiques normalement pré sentes
chez l’individu sain , composé es :
oDe lacs veineux,
oDe petites arté rioles sousmuqueuses
oEt d’un intense ré seau
anastomotique.
Elles s’organisent :
oEn plexus hé morroï daire interne
au-dessus de la ligne pectiné e
oEt en plexus hé morroï daire
externe immé diatement souscutané dans les plis radié s de
l’anus.
PR: espace pelvi-rectal, FI: fosse ischio-rectale; SC: espace périanal, sous-cutané
4. DÉFINITION :Maladie hémorroïdaire
Ensemble des complications liées
aux dilatations veineuses
hémorroïdaires
1. Maladie hé morroï daire
interne : dilatations
veineuses sous muqueuses ,
au-dessus de la ligne
pectinée
2.
Maladie hé morroï daire
externe : dilatations
veineuses sous cutanées , en
dessous de la ligne pectinée
Anastomoses entre HI et HE
5. EPIDÉMIOLOGIE
Prévalence en France (2003) : 12,9% hommes, 13,2% femmes
Age: 45-65 ans ++, ↑ avec l’âge
Jusqu'à 50% des personnes de plus de 50 ans ont une Maladie
hémorroïdaire.
Questionnaire d’un échantillon représentatif de la population
française (n=10 000) (Siproudhis, 2003 )
• 39,4% des adultes ont eu symptômes au moins une fois ;
• 15% dans les douze derniers mois ;
• Seul 1 personne sur 4 a consulté pour ce motif
6. FACTEURS
DÉCLENCHANTS
Trouble de transit :constipation, diarrhée
Facteurs hormonaux : grossesse 3 trimestre , période de
l’accouchement et du post partum
Alcool, épices, café
Certains sports (équitation, cyclisme) ou métiers , sédentarité
Terrain familial souvent retrouvé
Certains états pathologiques : - hyper triglycéridémie ;
diabète
7. PATHOLOGIE HEMORROIDAIRE
Au cours de la grossesse
• Le tissu hémorroidaire est riche en récepteurs oestrogéniques
• L’hyperpression vasculaire pendant la grossesse favorise la
formation d’une turgescence hémorroïdaire
• Les symptômes hémorroïdaires de la grossesse et du postpartum immédiat
Pathologie thrombotique
• A l'hôpital Bichat = chez 165 parturientes 13 (7,9 %) étaient
porteuses d'une THE durant le troisième trimestre de grossesse
et 33 (20 %) dans le post-partum
Epidemiology of anal lesions (fissure and thrombosed external hemorroid) during pregnancy and post- partum2003, vol. 31, no6, pp. 546-549
8. PHYSIOPATHOLOGIE 1
Théorie vasculaire
↑du dé bit arté riel(exoné ration difficile, variation de
pression)
Ouverture brutale des shunts arté rio-veineux superficiels de type
capillaire
Capacité s d’adaptation du systè me
vasculaires dé passé es
THROMBUS
Mise sous tension des structures
vx
Saignement sanguin arté riel
9. PHYSIOPATHOLOGIE 2
Théorie mécanique
Erosions et saignement de type
arté riolaire
↑ Volume et fragilisation de la muqueuse
hé morroï daire
Distension des structures
vasculaires
Dé gradation du tissu conjonctif de soutien
Alté ration et hyperlaxité des moyens de fixation des plexus
hé morroï daires
Mobilisation anormale et exté riorisation lors des
efforts
PROLAPSUS
14. Manifestations cliniques chroniques 1
SAIGNEM ENT
•Saignement dé fé catoire et indolore
: sang rouge vif arté riolaire .
• Abondance variable , arrosant la
selle
• Ané mie
Ne pas oublier de rechercher un cancer colorectal +++
ainsi que d’autres causes du saignement
Exploration colorectale:
Rectoscopie
Coloscopie ++ si â sup 45 ans
ge
15. INTERROGATOIRE
L’interrogatoire doit rechercher les
différents symptômes rencontrés :
– Saignement
– Douleur
– Prurit
– Ecoulements glaireux ou
purulents
– Formations tumorales
– Toutes manifestations liées à
la défécation.
16. Examen proctologique
Temps essentiel du diagnostic
Position génu-pectorale
Décubitus latéral gauche
« Invitation » à l’examen
Rassurer : ex bref, non douloureux
Intimité au déshabillage (garder le haut)
Table d’examen, lumière, gants, lubrifiant
Inspection
Marge anale, pli inter fessier, plis radiés
Au repos et à la poussée
Palpation
Induration, écoulement (orifice, fissure)
Aires ganglionnaires inguinales +++
Toucher rectal +/- vaginal
En douceur, non traumatisant, sans forcer
Anuscopie , Jetable ou autoclavable , source de
lumière froide
17. INSPECTION
LES MAINS GANTÉ ES, ON É CARTE LES FESSES ET ON DÉ PLISSE
L’ANUS
Inspection du périnée, sillon
inter-fessier, marge anale,
appareil génital.
Cet examen, pratiqué au repos
et en poussée recherche les
pathologies ano-périnéales
(tumeur, ulcération,
suppuration, hémorroïdes
compliquées ou non,
marisques, fissure...), mais
aussi un trouble de la statique
pelvienne (prolapsus...).
18. PALPATION
L’index palpe le pourtour de
la marge anale avant de
réaliser le toucher anal puis
rectal
recherche d’une tuméfaction,
d’une induration et
appréciation de la sensibilité
19. TOUCHER RECTAL
En décubitus dorsal, cuisses fléchies en
demandant au malade de pousser pour mieux
explorer la face post et la partie haute du rectum
Palpe:
Tonus et contraction volontaire de l'appareil
sphinctérien
La moitié inférieure du rectum (tumeur,
ulcération)
Prostate chez l'homme, col utérin chez la
femme
Cul-de-sac de Douglas
Authentifie les rectorragies
20. ANUSCOPIE
Elle doit pouvoir être pratiquée
par tous les praticiens.
Elle est contre indiquée en cas
de contraction douloureuse.
On utilise un appareil métallique
qui nécessite une stérilisation ou
mieux un appareil jetable
Gants
; gel hydrosoluble ; anuscopie à lumiè re froide
;compresses
21. LOCALISATION DES PAQUETS HEM ORROIDAIRES
POSTERIEUR (inconstant)
12H
POSTERO-DROIT
2H
9H
LATERAL GAUCHE
5H
ANTERO-DROIT
22. Conditions et attentes de l’examen clinique
dans le diagnostic de la maladie hé morroï daire
23. Manifestations cliniques chroniques 2
Procidence : descente et extériorisation des HI
– Non compliquée : indolore ou simple pesanteur
– Douleur : rechercher une thrombose ou une pathologie
associée (fissure)
27. DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
Prolapsus hémorroïdaire
• Plis radiaires
• Muqueuse violette
• < 5 cm
Prolapsus rectal
Plis concentriques
Muqueuse rosée
Entre 5 et 15 cm
28. Manifestations aigues 1
DOULEUR
Thrombose hémorroïdaire interne = prolapsus thrombosé
• Le plus souvent prolabée
• Associée à une thrombose hémorroïdaire externe
• Autres signes : suintement, prurit
29. MANIFESTATIONS AIGUES 2
Crise hémorroïdaire
• Anamnèse : parfois consécutive à un épisode diarrhéique ou de
constipation, à un excès de table (alcool, plats épicés).
• Exacerbation aigue de symptômes chroniques
• Sensation de chaleur ou de pesanteur périnéale accentuée lors
du passage de la selle
• Examen clinique non modifié
• Se traduit lors de l’examen endoscopique par un aspect
congestif, œdémateux et parfois un semis de micro-thromboses.
• Ces crises durent habituellement deux à quatre jours
31. La Maladie Hémorroïdaire Externe
Généralités
Anodermique (marginale)
Affection inflammatoire
Désordre hémodynamique et dysfonctionnement
endothélial (facteurs déclenchants)
Douleur et tuméfaction (oedémateuse ou thrombotique)
Diagnostic d’inspection , évolution spontanée résolutive
32. Manifestations cliniques : M H
Ext
Thrombose de la marge anale +++
Douleur permanente, non rythmé e par la
dé fé cation, d’emblé e maximale, d’intensité
variable
33. HEMORROIDES EXTERNES
Thrombose hémorroïdaire externe est la seule manifestation des HE
• Tuméfaction bleutée douloureuse unique ou multiple située sous
la peau de la marge anale.
• Elle peut être associée à une réaction œdémateuse
• L’évolution spontanée se fait vers la nécrose avec énucléation du
caillot ou vers la résorption en qq semaines laissant un sac
cutané vide appelé marisque.
Ces marisques sont parfois volumineuses et source de gêne (prurit
,gonflement).
34. Thrombose hé morroï daire externe
L’incision de ce petit sac permet l’extraction des caillots (en bas à gauche)
é ventuellement facilité e par l’utilisation d’une curette. En fin de geste, il persiste
une petite plaie externe qui cicatrisera en quelques jours (en bas à droite)
35. Diagnostic différentiel
Abcès de la marge anale
Douleur d’intensité croissante, continue, insomniante
Syndrome infectieux
Tumé faction rouge, lisse, tendue
37. Traitement
But
Supprimer les symptô mes en rapport avec les
hé morroï des
Ne pas traiter des hé morroï des asymptomatiques même si elle sont volumineuses
++++++++
Armes
Traitement mé dical
45%
Local
Gé né ral
Traitement instrumental
45%
Infrarouge
Ligature
Injection
Traitement chirurgical
10%
Technique?
38. Traitement médical
Règles hygiéno-diététiques et contrôle des tbles du transit
Règles hygiéno-diététiques
Traitement des troubles du transit
Fibre alimentaire : son de blé et d’orge
Augmentation de la ration
Prescription d’un mucilage : gomme
quotidienne en fibres
(sterculia: normacol , karaya, guar), de
alimentaires : conseillée pour
graines (psyllium, isphagule) .
le traitement à moyen terme
des symptômes de la maladie Laxatifs osmotiques :Macrogol: Forlax® ;
lactulose=duphalac® ;
hémorroïdaire interne
,essentiellement la douleur et
Permet de diminuer la fréquence des crises
les saignements
hémorroïdaires 4 / 10 et des saignements.
En cas de diarrhée : Lopéramide
39. LES FIBRES ALIMENTAIRES
LES FIBRES ALIMENTAIRES (grade )
Augmentent la fréquence selles
Améliorent la consistance des
selles
Favorise croissance flore colique?
Diminuent la consommation de
laxatifs
Par Rétention d'eau dans les parois
de la fibre
Son de blé - doses efficace 15-30 g/j
Fibres solubles moins efficaces
• Privilégier Fibres non solubles
40.
41. Traitement médical
Médicaments anti-hémorroïdaires
Ils ont pour but
Diminuer la composante inflammatoire de la crise hémorroïdaire
(topiques locaux à base d’héparine et/ou d’hydrocortisone)
Diminuer la composante œdémateuse de la crise (antioedémateux )
Favoriser la cicatrisation (oxyde de zinc, oxyde de titane).
Certains topiques ont également des propriétés antalgiques par
le biais d’anesthésiques locaux.
42. Traitement médical
Traitements locaux
Crèmes , pommades ou suppositoires (pas de données
validant leur utilisation )
Largement utilisés 9 fois/10 dans les manifestations aigues
(douleurs, saignements) , le rôle lubrifiant de ces topiques
semble utile
Associant veinotoniques (70 % ) , anti-inflammatoires (anusolhydrocortisone, deliproct, ultraproct, anti-hemorroïdaire
cassenne); antiseptiques, anesthésiques (titanoreïne ),
antispasmodiques (proctolog ) ou anticoagulants
Utilisation à titre pré ventif ou sur le long terme non
justifié e
43. Traitement mé dical
Veinotoniques
Veinotoniques(phlébotoniques, phlébotropes):
vasculotrope (diminution de la perméabilité capillaire )
± anti-inflammatoire
et anti-oedémateux
Atténuent les symptômes au cours de la poussée (douleur,
prolapsus, saignement)
Mais pas d’efficacité sur le long cours ou sur la thrombose
hémorroïdaire
Efficacité similaire
44. VEINOTONIQUES
Produit
Composition
Posologie
CYCLO 3® FORT
gélule,amp buv
Ruscus aculeatus,
hespéridine méthyl-chalcone,
acide ascorbique
4 à 5 gélules ou 4 à 5 amp
buv par jour.
DIOSMINE® 300 et 600 mg
Diovenor , veinosmil
600 : 2 à 3 cp/J.
300 : 4 à 6 cp/j
TITANORÉÏNE crème,supp, carraghénates, dioxyde de
à lidocaïne 2 %
titane, oxyde de zinc
1 ou 2 app ou supp /j
PROCTOLOG® creme ,
supp
trimébutine, ruscogénines
1 ou 2 app ou supp /j
DAFLON® 500 mg cp
fraction flavonoïque purifiée
micronisée
6 cp/j pdt 4 j, puis 4 cp/j pdt
3j
GINKOR FORT® gelule ,
sachet
Ginkgo biloba, heptaminol,
troxérutine
3 à 4 gél ou sachets/j
ESBERIVEN CREME
coumarine, heparine sodique
ou 2 app /j
45. ANTI HEMORROIDAIRES
Produit
Composition
Posologie
TRONOTHANE® gel
pramocaïne
1 application matin et soir
sur la région douloureuse.
DELIPROCT®
Suppositoire ,Pommade
prednisolone, cinchocaïne
en cas de crise aiguë, 2 ou 3
supp ou app le premier jour
ULTRAPROCT® supp ,
pommade
fluocortolone, cinchocaïne
en cas de crise aiguë, 2 ou 3
supp ou app le premier jour
46. Faut il associer un traitement local et un traitement par voie
gé né rale?
Pas de bé né fice dé montré
cependant largement utilisé e?????
47. Traitement mé dical
Anti-inflammatoires, antalgiques
Douleur en cas de manifestations oedè mato-thrombotiques internes
ou externes
AINS: les plus efficaces (effet anti-inflammatoire et antalgique)
Corticoïdes: si contre indication des AINS (femme enceinte ou
allaitant) :Solupred cp :40mg J1 ;30mgJ2+J3 ; 20mg J4
Antalgiques: paracétamol ((accord professionnel) Dafalgan®
Doliprane® Efferalgan® Panadol®
Aspirine: risque
hé morragique ?
48. Traitement instrumental
Mécanisme d’action
Fibrose
cicatricielle
Fixation de la muqueuse anale
au plan musculaire sous jacent
Prolapsus
Obturation du ré seau
vasculaire sous muqueux
Saignement
Obturation vasculaire et escarre cicatriciel au sommet
des HI
– Chimique (sclé rose)
– Thermique (cryothé rapie)
– Isché mique (ligature é lastique)
– Physique (é lectrocoagulation)
49. Traitement instrumental
INJECTIONS SCLEROSANTES (1869)
• Injection de1/2 cc Kinuréa* en 2/3 sites
d’injection en zone sus hémorroïdaire vers la
base des pédicules hémorroïdaires en évitant
le pole antérieur de l’anus
• Plusieurs séances espacées de 2/3 semaines .
• Effets secondaires principaux:
• Douleur, pesanteur rectal nécessitant la
prescription d’un antalgique de niveau1
• Plus rarement rectorragies de faible
abondance exceptionnellement cellulite
hémospermie, hématurie
• Bénéfice : 50 % à 1 an et 25 % à 3 - 5 ans
Meilleure indication: MHI grade 1 avec
saignement
50. Traitement instrumental
Photocoagulation infrarouge (1977 )
• Basée sur la transformation d’un rayonnement en
chaleur par une tige en quartz
• L’extrémité distale téflonnée est appliquée en
muqueuse glandulaire durant 1s à la base des
paquets en 1 ou 2 points créant une escarre
cicatricielle qui cicatrise en 3 semaines .
• Plusieurs impacts séparés de 8 à 10 mm , 2-4
séances à 3-4 semaines d’intervalle
• Les effets secondaires se limitent à une gêne
anale transitoire ou des douleurs durant 48H
ainsi que des rectorragies de faible abondance
(7éme -10éme j )
• Bénéfice : 50 % à 1 an et 25 % à 3 - 5 ans
Meilleure indication: MHI grade 1 avec
saignement
51. Traitement instrumental
Ligature é lastique (1963)
Application d’un anneau
élastique à la base du
paquet hémorroïdaire à
l’aide d’un dispositif
spécifique à aspiration
Bénéfice : 90 % à 1 an
et 75 % à 3 - 5 ans
Ligature d’un paquet par sé ance: 2-4 sé ances à un mois
d’intervalle
Peut on faire plus d’une ligature la même sé ance?
52. Traitement instrumental
Ligature é lastique
Indication : hé morroï des prolabé es à
l’exception
des grade IV
Effets secondaires(fré quents):
• Douleur immé diate si é lastique posé prè s de la ligne pectiné e
ablation
• Inconfort, douleur modé ré e, saignement minime jusqu’au 10 è me
jour
•Thrombose hé morroï daire interne ou externe: 1-5% des cas
Complications:
•Saignement abondant par chute d’escarre 5-12 è me jour
•Infectieuses: cellulites pelviennes à anaé robies (trè s rare ) : douleurs
pelviennes et troubles urinaires au delà du 2 è me jour ; antibioprophylaxie
au mé tronidazole pendant 48heures?
53.
54. La Ligature et
l'extirpation des
Hé morroï des
Saignantes et le
Traitement des
Fissures
Extrait du Traité de
Chirurgie de
Cherefettin
Saboundjouaglou
Laté pyrine
1465
55. TRAITEMENT INSTRUMENTAL
Avantages
En ambulatoire
Préserve le tissu hémorroïdaire
Efficacité immédiate
Contre indications
Fissure anale associé e:
phé nomè nes inflammatoires et
fibrose pouvant aggraver les
symptô mes
Rapport cout/efficacité: bon
Thrombose H. interne et/ou
externe
Inconvénients
Accidents parfois graves:
- Hémorragie
-Sepsis
Taux de récidive ↑ , efficacité :
1 an: 50% coagulation , et
injections sclérosantes
Ligature: 75 à 90% à 3 ans
Suppuration ano-pé riné ale
Immunodé pression avé ré e
Colite inflammatoire active ou
non
Troubles de la coagulation (prise
d’anticoagulant )
Femme enceinte: injections
sclé rosantes ++, ligature?,
56. TRAITEMENT CHIRURGICAL
Techniques
Hémorroidectomie
– technique pédiculaire ouverte de Milligan et Morgan
– technique pédiculaire fermée de Ferguson
– technique pédiculaire semi-fermée de Parks
Hémorroidopexie : technique de Longo
les nouvelles techniques (ligature sous contrôle doppler…)
57. Traitement chirurgical
Hémorroidopexie de Longo 1993
Ré section d’une collerette circulaire de muqueuse rectale
sus anale associé e à une suture muco-muqueuse à l’aide
d’une pince à agrafage mé canique
Avantages
Inconvé nients
•Corrige le prolapsus mucohé morroï daire sans hé morroï dectomie
•Ré sultats à long terme
inconnues
•Absence de plaie opé ratoire: soins
post-op -
•Ré cidive du prolapsus stade
4++
•Risque d’incontinence anale ↓
•Risque de complications:
•Suites op. plus simples, meilleur
confort, duré e d’hospitalisation ré duite
•Ligne de suture:
saignement, sté nose
Meilleure indication: prolapsus•Douleurs prolongé es postcirculaire
op
grade 3
59. Traitement chirurgical
Résection pédiculaire
•Dissection des paquets hé morroï daires selon la disposition anatomique des 3
axes arté riels
•Ligature de la partie haute du paquet hé morroï daire
•Ré section du paquet hé morroï daire
•Traitement des plaies et des ponts cutané o-muqueux: varié s selon les é coles
Milligan et Morgan 1937
Semi-fermé es
Plaies laissé es ouvertes
Technique de Parks
Plaies fermé es
Technique
Fergusson
Pas d’influence sur la morbidité et le ré sultat à moyen
terme
60. Traitement chirurgical
Ré section circulaire
Hé morroï dectomie totale circulaire avec ligature des pé dicules
vasculaires
Traitement des plaies diffé rent selon les
é coles
Plaies fermé es
Plaies semi-fermé es
Intervention de
Whitehead
Intervention de Toupet
61. Traitement chirurgical
Ré section
Inconvé nients
•Soins locaux pot-opé ratoires
Avantages
•La plus efficace pour la
procidence: ré cidive à long
terme rare 1-5%
•Cicatrisation lente: 40-70 jours
•Effets II post-op:
•Douleur: AINS++
•Hé morragie: ≈4%
•Ré pond à la totalité des
situations anatomiques
•Troubles urinaires
•Fé calome: laxatifs doux en pré op
•Infectieuses
Complications tardives
•Incontinence 2-10%: fact. de risque(dilatation, sphincté rotomie interne,
é carteur, lé sions sphincté riennes occultes..)
é valuer pré opé ratoire++
+
•Sté nose: <4%, traité e par dilatation
Indication: prolapsus hé morroï daire stade 4+
++
62. Faut il faire une analyse histologique de la piè ce
opé ratoire?
•Cancer sur piè ce rare en l’absence d’anomalies macroscopiques
•Etude ré trospective: 1 cas sur 21257 piè ces
•Pas d’analyse systé matique recommandé e sauf si lé sion
suspecte
Le taux de récidive après traitement chirurgical est de 2-5%.
63. LA RADIO FRÉQUENCE
Nouvelle technique: Ondes radio de haute fréquence (4MHZ) livrées à
basse température par des électrodes de micro fibres de radiofréquence;
Hémostase sans brûler les tissus;
Indications : hémorroïdes grade 1 symptomatiques;
Protocole:
- arrêter : AINS et Anticoagulants , un laxatif la nuit
- lidocaine(5%)+++
- 10min après:mise en place de l’électrode à travers un anuscope
- Une seule séance
- Contrôle: clinique: à 02 semaines ; anuscopie : à 03 puis 12 mois;
66. Thrombose hé morroï daire externe
Incision ou excision
INCISION: L'incision est la plus souvent faite avec un
bistouri à lame. Le caillot est é vacué par expression ou
curetage
Plaie minime peu douloureuse qui cicatrise en 48 h mais
risque de ré cidive e œdé mateuse immé diate et marisque
ré son sac
EXCISION: Le caillot dans siduelle vasculaire est enlevé en
un temps par dissection pé riphé rique aux ciseaux
Cicatrise en 2-3 semaines, suintement sé ro-hé morragique
minime, douleur modé ré e(antalgiques).
Soins locaux / antiseptiques jusqu’à cicatrisation
Pas d’anticoagulants ou antiagré gants
67.
68. CONCLUSIONS
Distinguer deux maladies hémorroïdaires interne et externe ,le traitement
ne s’adresse qu’aux maladies hemorroidaires symptomatiques
Ne pas méconnaitre un cancer recto-colique en cas de rectorragies
Régulariser le transit est le trt de 1ère ligne de la MHI tous stades
confondus
La photocoagulation infra-rouge est utilisée en 1ère intention en cas
d’hémorroïdes hémorragiques grade 1
Associer fibres et LE résume l’efficacité thérapeutique chez 90% des
patients symptomatiques d’une MHI
La chirurgie doit être indiquer comme dernier recours
Anti-inflammatoires et/ou Excision locale pour la MHE