2. 2
Rappel méthodologique
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français
recrutés par téléphone et interrogés par Internet* les 5 et 6
septembre 2013.
Echantillon de 1 057 personnes représentatif de la
population française âgée de 15 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon est assurée par la
méthode des quotas appliqués aux variables suivantes :
sexe, âge, profession du chef de famille après stratification
par région et catégorie d’agglomération.
Editeurs : Un échantillon de 109 éditeurs de logiciels a été
interrogé.
Recueil
Echantillon
* Il ne s’agit pas d’un access panel.
3. 3
Note sur les marges d’erreur
Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentes aux lois statistiques.
Le tableau ci-dessous présente les valeurs des marges d’erreur suivant le résultat obtenu et la taille de l’échantillon considéré :
Taille de
l’échantillon
Intervalle de confiance à 95% selon le score
5 ou 95% 10 ou 90% 20 ou 80% 30 ou 70% 40 ou 60% 50%
100 4,4 6,0 8,0 9,2 9,8 10,0
200 3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1
300 2,5 3,5 4,6 5,3 5,7 5,8
400 2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0
500 1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5
600 1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1
700 1,6 2,3 3,0 3,5 3,7 3,8
800 1,5 2,1 2,8 3,2 3,5 3,5
900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3
1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1
2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2
4 000 0,7 0,9 1,3 1,5 1,6 1,6
6 000 0,6 0,8 1,1 1,3 1,4 1,4
10 000 0,4 0,6 0,8 0,9 0,9 1,0
Exemple de lecture : Dans le cas d’un échantillon de 1 000 personnes, pour un pourcentage obtenu par enquête de 20%, la marge
d’erreur est égale à 2,5. Le pourcentage a donc 95% de chance d’être compris entre 17,5% et 22,5%.
4. 4
Synthèse des résultats
1 – La confidentialité des données, les Français n’y croient pas mais peu d’entre eux prévoient de
changer leurs habitudes
Une écrasante majorité de Français ne croit pas à la confidentialité de leurs données personnelles sur Internet
80% des Français pensent que la confidentialité de leurs données personnelles sur Internet n’est pas correctement
assurée. Ils ne sont que 20% à penser l’inverse. Les révélations de cet été sur les affaires de cyber-espionnage
expliquent sans doute en partie ce score écrasant, que l’on observe dans toutes les catégories
sociodémographiques et politiques de la population.
Mais près de 70% des Français n’envisagent pas pour autant de modifier leur façon de communiquer sur les outils
numériques
Plus des deux tiers des Français (72%) ne pensent pas modifier leur façon de communiquer sur les outils
numériques, « suite aux différentes révélations de l’été sur les affaires de cyber-espionnage comme Prism ». Ils sont
toutefois 30%, au contraire, à penser changer leur manière de communiquer, et plus souvent les 50 ans et plus
(32%, contre 23% des 25-34 ans, génération plus habituée au monde « ouvert » d’Internet).
5. 5
Synthèse des résultats
Par ailleurs, les Français sont une écrasante majorité à trouver normal que des gouvernements puissent surveiller
les communications en ligne pour éviter d’éventuelles attaques terroristes
Pas moins de 77% des Français trouvent « normal que des gouvernements puissent surveiller des communications
en ligne afin d’éviter d’éventuelles attaques terroristes ». Les 65 ans et plus (81%, contre 71% des 15-24 ans) et les
sympathisants de droite (86%, contre 69% des sympathisants de gauche) sont même encore plus nombreux à
partager cette opinion.
Rappelons par ailleurs, qu’au mois de juillet dernier, les Français jugeant « l’affaire Snowden » «pas si grave que ça,
car tous les pays font de l’espionnage » étaient bien plus nombreux (63%), que ceux estimant cette affaire
« extrêmement grave, car les Etats Unis n’ont pas à espionner ainsi des pays alliés » (35%)*
Dernier enseignement de ce sondage : pour préserver et contrôler les données transitant sur internet, les Français
attendent d’abord le droit à l’effacement des données personnelles et la généralisation de l’encryptage
En matière de préservation et de contrôle des données transitant sur Internet, les Français attendent en priorité « le
droit à l’effacement des données personnelle, ou droit à l’oubli » (52%) et « la généralisation de l’encryptage des
données, l’encryptage consistant à coder des données de manière à ce que toute personne qui ne détient pas la clé
du code ne puisse y accéder » (38%). Ils ne sont en revanche que 7% à attendre d’abord d’être « informés sur la
localisation géographique des serveurs sur lesquels sont stockées leurs données personnelles ».
*Sondage BVA-Le Parisien, réalisé du 3 au 4 juillet 2013
6. 6
Synthèse des résultats
2 – Indice de moral des éditeurs : confirmation du regain de confiance
A l’instar de notre indicateur de moral économique réalisé pour Axys consultants, BFM et Challenges auprès du
Grand Public, le moral des éditeurs progresse nettement en cette rentrée 2013. Plus des deux tiers des éditeurs
(68%) sont plutôt plus confiants en l’avenir depuis ces trois derniers mois, soit un score en hausse de 13 points
depuis juin dernier et le plus haut jamais enregistré depuis juillet 2011.
Nous l’annoncions avant l’été, malgré des objectifs comptables négatifs, les éditeurs restaient positifs et
croyaient globalement en l’avenir.
Aujourd’hui, le bilan des comptes comptes reste inférieur aux objectifs pour 42% des éditeurs, 44% étant en
ligne et 14% au-dessus de leurs objectifs. Si ces chiffres peuvent inquiéter, ils sont meilleurs qu’en juin dernier
puisque le solde (Au dessus – En dessous) progresse de 19 points.
La reprise de l’activité des éditeurs permet donc à la confiance de revenir mais n’influe que très peu sur
l’investissement et sur le recrutement. En effet, la moitié d’entre eux prévoie de recruter, soit un score semblable
à celui de juin dernier. Même constat lorsqu’il s’agit de l’investissement, les deux tiers des éditeurs en ont prévu,
comme en juin dernier.
Les éditeurs sont donc en ligne avec le grand public : ils reprennent confiance en cette rentrée mais attendent
confirmation dans les mois à venir pour l’intégrer à leur stratégie.
7. 7
L’œil du Président du Collège Editeurs :
Bruno Vanryb (1/2)
Surveillance des données : les Français ne sont pas dupes
Les Français croient-ils que la confidentialité de leurs données personnelles est assurée sur Internet ? Clairement NON. 80 % des personnes
interrogées dans la dernière édition de notre baromètre BVA – Syntec Numérique, en partenariat avec 20 minutes, 01 Business et BFM Business
répondent par la négative à cette question. Malgré toutes les affirmations contraires des pouvoirs publics, ils ne sont pas dupes !
Paradoxalement, cette incertitude sur le sort de leurs données personnelles ne semble pas les gêner plus que cela. Près de 70 % d’entre eux
n’envisagent pas pour autant de modifier leur façon de communiquer sur les outils numériques. Ces derniers sont sans doute devenus tellement
importants dans nos vies quotidiennes que, malgré ces questions sur la sécurité des données, il n’est pas facile de revenir en arrière sur nos
pratiques.
Cette tendance reflète la vigueur de la révolution numérique, en marche coûte que coûte. Les oracles qui prédisaient que la problématique des
données privées est le ver qui rongera de l’intérieur la machine Internet sont ici démentis. C’était sans compter sur l’éveil des citoyens par rapport
à ces questions : ils savent que leurs données sont en risque, ils l’assument, et peuvent agir en conséquence s’ils le souhaitent.
Cette étonnante tolérance est surtout l’expression d’une forte maturité numérique des Français. Une maturité qui s’exprime encore plus
fortement lorsqu’on aborde les sujets sensibles du moment : la surveillance des communications électroniques pour éviter d’éventuelles
attaques terroristes. Ils sont 71 % à trouver normal que les gouvernements procèdent à ce genre de méthodes. Encore une fois, étonnamment,
c’est une nette majorité qui accepte cet état de fait ; c’est exceptionnel quand on connaît la sensibilité des Français au concept de liberté.
En résumé, on peut clairement affirmer au vu de ces résultats, que les récentes révélations autour du programme américain Prism ne semblent
pas avoir entamé le capital de confiance des Français dans le numérique. Est-ce que cela durera ? C’est une autre question.
Cette tolérance exprimée à travers notre baromètre ne doit pas être prise par les acteurs du secteur et les pouvoirs publics comme un chèque
en blanc ! Les citoyens attendent aussi qu’on leur accorde le droit à l’effacement des données personnelles (52 % d’entre eux), le « droit à l’oubli »
en d’autres termes, ou plus modestement, la possibilité d’encrypter les données (38 %).
Des demandes bien raisonnables par rapport à l’ampleur de l’enjeu que représente la protection des données personnelles…
8. 8
L’œil du Président du Collège Editeurs :
Bruno Vanryb (2/2)
Les éditeurs français sur un petit nuage !
C’est une véritable embellie pour le moral des éditeurs de logiciels ! Depuis septembre 2011, jamais l’indice de confiance suivi par
notre baromètre BVA – Syntec Numérique n’avait été aussi élevé. 68 % des entreprises sont plutôt confiants dans l’avenir de la
situation économique, dépassant ainsi le plafond des 60 % qui s’était installé depuis 2 ans.
Ce rebond, dont les prémisses s’étaient déjà fait ressentir avant l’été, vient rejoindre le frémissement que l’on constate dans les autres
sondages depuis la rentrée. Mais, comme toujours dans le numérique, avec un dynamisme supérieur au reste de l’économie.
Concrètement, cette embellie se matérialise à tous les niveaux :
- 58 % des éditeurs interrogés se disent en ligne ou au-dessus de leurs objectifs 2013.
- 67 % d’entre eux prévoient d’investir sur ce dernier trimestre de l’année.
Bref, le logiciel français se porte bien !
Petit bémol néanmoins : les éditeurs rechignent à embaucher. Seuls 50 % d’entre eux prévoient d’augmenter leurs effectifs cette
année. C’est toujours le taux le plus bas enregistré depuis la création de ce baromètre en mai 2011 ; la prudence reste de mise.
Reste maintenant à savoir si ces signaux positifs ne sont pas liés à un effet psychologique de rentrée. Ils doivent être confirmés dans le
temps pour qu’on puisse affirmer clairement que les éditeurs connaissent à nouveau une accélération de leur croissance. Ce qui serait
une bonne nouvelle pour l’ensemble de l’économie française, le numérique n’ayant plus à prouver sa capacité à tirer vers le haut
l’ensemble des secteurs !
Bruno Vanryb
Président du collège Editeurs, Syntec Numérique
Président d’Avanquest Software
9. 9
I - Les résultats du volet
questions d’actualité auprès
des Français
10. 10
Une écrasante majorité de Français ne croit pas à la
confidentialité de leurs données personnelles sur
Internet
o Pensez-vous que la confidentialité de vos données personnelles est correctement assurée
aujourd'hui sur Internet ?
Oui, tout à
fait
1%
Oui, plutôt
19%
Non, plutôt
pas
48%
Non, pas du
tout
32%
ST Oui : 20%ST Non : 80%
11. 11
Mais près de 70% des Français n’envisagent pas pour
autant de modifier leur façon de communiquer sur les
outils numériques
o Suite aux différentes révélations de l'été sur les affaires de cyberespionnage comme Prism,
Envisagez-vous de modifier votre façon de communiquer sur les outils numériques (e-mails,
réseaux sociaux …) ?
Oui, tout à
fait
7%
Oui, plutôt
23%
Non, plutôt
pas
53%
Non, pas du
tout
16%
(NSP)
1%
ST Oui : 30%ST Non : 69%
12. 12
les Français sont une écrasante majorité à trouver normal que des
gouvernements puissent surveiller les communications en ligne
pour éviter d’éventuelles attaques terroristes
o Trouvez-vous normal que des gouvernements puissent surveiller des communications en ligne afin
d’éviter d’éventuelles attaques terroristes ?
Oui
77%
Non
22%
(NSP)
1%
13. 13
Pour préserver et contrôler les données transitant sur internet, les
Français attendent d’abord le droit à l’effacement des données
personnelles et la généralisation de l’encryptage
o Voici diverses attentes que l’on peut avoir en matière de préservation et de contrôle des données
transitant sur internet. Vous personnellement, laquelle de ces trois attentes vous semble la plus
prioritaire ?
52%
38%
7%
3%
Le droit à l'effacement des données
personnelles ou « droit à l'oubli »
La généralisation de l'encryptage des
données*
Etre informé sur la localisation
géographique des serveurs sur lesquels sont
stockés vos données personnelles
(NSP)
* l’encryptage consistant à coder des données de manière à ce que toute personne qui ne détient pas la clé du code ne puisse y accéder.
14. 14
II – Les résultats du volet
éditeurs de logiciels
15. 15
Net regain de confiance chez les éditeurs
o Depuis ces trois derniers mois, êtes-vous plutôt plus confiant ou plutôt
moins confiant concernant l’avenir de la situation économique de
votre entreprise (ou bien, de votre secteur) ?
Plutôt plus
confiant
68%
Plutôt moins
confiant
32%
72%
83%
58%
44%
54%
60%
40%
55% 55%
68%
22%
13%
42%
56%
46%
39%
59%
44% 45%
32%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Plutôt plus confiant Plutôt moins confiant
16. 16
Une situation comptable qui s’améliore mais qui reste
plus négative que positive
o Par rapport à vos objectifs, êtes-vous pour le moment plutôt au-
dessus, plutôt en-dessous, ou en ligne avec ce que vous vous étiez
fixés pour 2013 ?
-16
-11
-27
-40
-23 -24
-35
-24
-47
-28
-50
-45
-40
-35
-30
-25
-20
-15
-10
-5
0
5
10
Solde (Au dessus - En dessous)
Au-dessus
des objectifs
14%
En ligne avec
vos objectifs
44%
En-dessous
des objectifs
42%
17. 17
Les investissements devraient eux aussi se
poursuivre
o Avez-vous prévu des investissements sur de nouveaux projets dans les
trois mois à venir ?
68% 68%
74%
71%
67%
70%
67%
63%
67% 67%
24%
27% 26%
29%
33%
30% 32%
37%
33% 32%
0%
20%
40%
60%
80%
Oui Non
Oui
67%
Non
32%
18. 18
Des difficultés financières qui n’empêchent pas les
éditeurs de recruter
o Avez-vous prévu d’augmenter vos effectifs cette année ?
53%
62%
58% 57%
48%
55%
46%
58%
50% 50%
40%
33%
42% 43%
52%
44%
53%
42%
50% 50%
0%
20%
40%
60%
80%
Oui Non
Oui
50%
Non
50%